des frémissements de reprise ?

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5 SEPTEMBRE 2009 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE - N°37 L’ESSENTIEL A en croire les éditeurs de logiciels, les cabinets de conseil ou encore les prestataires logistiques : les cogitations vont bon train dans les entreprises actuellement. Elles envisagent de se doter de nouveaux systèmes d’information, de revoir leur organisation ou encore d’externaliser tout ou partie de leur logistique à des spécialistes, quitte à ce que ces derniers reprennent leur personnel. Si ces réflexions n’aboutissent pas toutes nécessaire- ment à des réalisations concrètes pour le moment, il y a fort à parier que nombre d’entre elles déboucheront sur des mises en œuvre à court ou moyen terme. Par ailleurs, à écouter les acteurs de l’immobilier logistique (voir notre dossier page 50), il semblerait que le secteur ait atteint un point d’inflexion et que tous les ingrédients d’une reprise soient en train de se mettre en place. En effet, la valeur faciale des loyers tend à se stabiliser (même si les négociations portent encore sur les franchises ou la réduction des durées de baux). Par ailleurs, le parc d’entrepôts disponible étant de très bonne qualité (Classe A et/ou neuf), il pourrait y avoir un « appel » à emménager dans des entrepôts aux normes et moins coûteux à entretenir. Sans oublier les investis- seurs qui auraient tout intérêt à miser de nouveau sur l’immobilier d’entreprise compte tenu des taux de rendements de nouveau assainis. Peut-on prendre tous ces aspects pour des signes avant-coureurs d’une reprise prochaine ? Et si tel était le cas, serait-elle molle ou fulgurante ? Difficile de se prononcer, d’autant que la grippe A pourrait peut-être encore repousser l’échéance. Mais ce qui est sûr, c’est que dès que la reprise sera là, il faudra être prêt à redémarrer rapide- ment car des places seront à prendre … Cathy POLGE ÉDITO Des frémissements de reprise ? MES NEWS Le WMS Copilote devient généraliste Pierre Garret, Directeur commercial et marketing de Copilote (société Savart et Michel) C onnaissez-vous le progiciel d’entreposage Copilote ? Non ? Et pourtant cet outil informatique qui a 15 années d’existence est installé en France sur plus de 500 sites et possède une vraie spécificité : la gestion du circuit de médicament. « A l’origine, raconte Pierre Garret, Directeur commercial et marketing, le logiciel avait été déve- loppé pour le pilotage des automatismes de stockage. Et c’est en pilotant des armoires rotatives de diffé- rentes marques que progressivement la société a mis en place des solutions pour le médical et l’industrie du médicament. Aujourd’hui, Copilote est présent dans 85 établissements hospitaliers et possède une réelle expertise dans la gestion du médicament. » Créée par Jacques Michel et Denis Savart, cette société s’est développée très discrètement ces der- nières années, capitalisant sur un savoir-faire très orienté « métier ». Au fil des ans, la couverture fonc- tionnelle de l’outil s’est enrichie pour devenir incon- tournable dans le domaine de la logistique hospita- lière. Très pointu également dans la pharmacie, ce WMS est parfaitement à l’aise dans les préconisations de dotations, des reconditionnements unitaires, dans la planifica- tion des approvisionnements et les livraisons dans les services de soins, etc. Avec tant de possibilités, il eut été dommage de se cantonner au milieu de la santé. Partant du principe que « qui peut le plus peut le moins », les dirigeants de l’entreprise ont donc décidé de capitaliser sur cette expertisepour l’expor- ter à d’autres secteurs industriels. « Il est clair que la richesse fonctionnelle de l’outil a de quoi séduire d’autres domaines que le médicament », estime Pierre Garret qui se voit déjà déployer la solution pour des activités industrielles très exi- geantes en termes de traçabilité, de contraintes réglementaires, (Reach par exemple), de gestion des dates et des péremptions, des températures, etc. Alors ce petit spécialiste pourrait-il devenir un grand généraliste ? L’avenir nous le dira. JPG Atscan devient partenaire de Citizen pour la France C itizen Systems Europe a signé récemment un partenariat avec l’intégra- teur Atscan, spécialisé dans le domaine de l’identification automatique. « Chez Atscan, nous nous engageons sur le résultat, c’est pourquoi nous sommes ravis de ce partenariat avec Citizen qui nous permet de tenir notre engagement grâce à la robustesse et aux performances techniques des impri- mantes », a déclaré à cette occasion Regis Perez, Directeur et fondateur d’Atscan. Rappelons que Citizen Systems Europe, filiale à 100 % du groupe japonais Citizen, est un fabricant d’imprimantes pour étiquettes et code barres et d’imprimantes portables destinées aux applications industrielles, au com- merce de détail, au milieu hospitalier et aux points de vente. JLR ©DR

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SEPTEMBRE 2009 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE - N°37

L ’ E S S E N T I E L

Aen croire les éditeurs de logiciels, les cabinets de conseil ou encore

les prestataires logistiques : les cogitations vont bon train dans les entreprises actuellement. Elles envisagent de se doter de nouveaux systèmes d’information, de revoir leur organisation ou encored’externaliser tout ou partie de leurlogistique à des spécialistes, quitte à ce que ces derniers reprennent leur personnel. Si ces réflexionsn’aboutissent pas toutes nécessaire-ment à des réalisations concrètes pour le moment, il y a fort à parier quenombre d’entre elles déboucherontsur des mises en œuvre à court oumoyen terme.Par ailleurs, à écouter les acteurs de l’immobilier logistique (voir notredossier page 50), il semblerait que le secteur ait atteint un point d’inflexion et que tous les ingrédientsd’une reprise soient en train de se mettre en place. En effet, la valeurfaciale des loyers tend à se stabiliser(même si les négociations portentencore sur les franchises oula réduction des durées de baux). Par ailleurs, le parc d’entrepôts disponible étant de très bonne qualité (Classe A et/ou neuf), il pourrait y avoir un « appel » à emménager dans des entrepôts aux normes et moins coûteux àentretenir. Sans oublier les investis-seurs qui auraient tout intérêt à miser de nouveau sur l’immobilier d’entreprise compte tenu des taux de rendements de nouveau assainis.Peut-on prendre tous ces aspectspour des signes avant-coureurs d’unereprise prochaine ? Et si tel était lecas, serait-elle molle ou fulgurante ?Difficile de se prononcer, d’autantque la grippe A pourrait peut-êtreencore repousserl’échéance. Mais ce qui est sûr,c’est que dès que la reprise sera là, il faudra être prêt àredémarrer rapide-ment car des placesseront à prendre …

Cathy POLGE

ÉDITODes frémissementsde reprise ?

MES NEWS

Le WMS Copilote devient généraliste

Pierre Garret,Directeur commercialet marketing de Copilote (sociétéSavart et Michel)

Connaissez-vous le progiciel d’entreposage Copilote ?Non ? Et pourtant cet outil informatique qui a 15 années d’existence est installé en France sur plus de

500 sites et possède une vraie spécificité : la gestion du circuitde médicament. « A l’origine, raconte Pierre Garret, Directeur

commercial et marketing, le logiciel avait été déve-loppé pour le pilotage des automatismes de stockage.Et c’est en pilotant des armoires rotatives de diffé-rentes marques que progressivement la société a misen place des solutions pour le médical et l’industriedu médicament. Aujourd’hui, Copilote est présentdans 85 établissements hospitaliers et possède uneréelle expertise dans la gestion du médicament. »Créée par Jacques Michel et Denis Savart, cettesociété s’est développée très discrètement ces der-nières années, capitalisant sur un savoir-faire trèsorienté « métier ». Au fil des ans, la couverture fonc-tionnelle de l’outil s’est enrichie pour devenir incon-tournable dans le domaine de la logistique hospita-lière. Très pointu également dans la pharmacie, ce

WMS est parfaitement à l’aise dans les préconisations dedotations, des reconditionnements unitaires, dans la planifica-tion des approvisionnements et les livraisons dans les servicesde soins, etc. Avec tant de possibilités, il eut été dommage dese cantonner au milieu de la santé. Partant du principe que « qui peut le plus peut le moins », les dirigeants de l’entrepriseont donc décidé de capitaliser sur cette expertisepour l’expor-ter à d’autres secteurs industriels. « Il est clair que la richessefonctionnelle de l’outil a de quoi séduire d’autres domainesque le médicament », estime Pierre Garret qui se voit déjàdéployer la solution pour des activités industrielles très exi-geantes en termes de traçabilité, de contraintes réglementaires,(Reach par exemple), de gestion des dates et des péremptions,des températures, etc. Alors ce petit spécialiste pourrait-ildevenir un grand généraliste ? L’avenir nous le dira. JPG

Atscan devient partenairede Citizen pour la France

Citizen Systems Europe a signé récemment un partenariat avec l’intégra-teur Atscan, spécialisé dans le domaine de l’identification automatique.« Chez Atscan, nous nous engageons sur le résultat, c’est pourquoi nous

sommes ravis de ce partenariat avec Citizen qui nous permet de tenir notreengagement grâce à la robustesse et aux performances techniques des impri-mantes », a déclaré à cette occasion Regis Perez, Directeur et fondateurd’Atscan. Rappelons que Citizen Systems Europe, filiale à 100 % du groupejaponais Citizen, est un fabricant d’imprimantes pour étiquettes et code barreset d’imprimantes portables destinées aux applications industrielles, au com-merce de détail, au milieu hospitalier et aux points de vente. JLR

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PGS mène l’enquête

Spécialisée dans les palettes, lasociété PGS a procédé à une enquête de satisfaction auprès de 4.755 clients. Au total 549 question-naires auraient été retournés. SelonPGS, 93 % des répondants se seraientdéclarés tout à fait ou plutôt satisfaitset 91 % d’entre eux auraient déclaréavoir une bonne image de l’entre-prise. En dépit de ces bons résultats,le groupe vient de transmettre à sesclients une charte de qualité et deservices, qui formalise neuf engage-ments concrets pour « passer duconstat à l’opérationnel, selon unplan d’amélioration pragmatique etquantifiable ». JPG

UPS lanceun nouvel OMS

UPS annonce aujourd'hui le lance-ment d'un nouveau système webdestiné à la gestion des commandesaprès-ventes mondiales et des inven-taires de stocks de pièces derechange. Avec cet OMS (OrderManagement System), les clients dutransporteur américain peuventaccéder en temps réel aux donnéesconcernant leurs stocks et localiserl'entrepôt le mieux placé pour traiter

une demande de piècesde rechange. Il peuventausi sélectionner lemeilleur moyen de lesacheminer afin de res-pecter les délais. Le sys-tème fournit une visibi-

lité complète sur le processus delivraison permettant aux utilisateursde voir à quel moment la commandeest passée, enlevée, acheminée parvoie aérienne et livrée. Une fonctiond'envoi automatique d’e-mailinforme les clients à chaque étape de l'acheminement. Le groupe UPScompte plus de 800 sites d'entrepo-sage dans le monde pour la gestiondes pièces de rechange. JPG

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N°37 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE - SEPTEMBRE 2009

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MES NEWSTrimestre noir pour la SNCF

Tous les voyants sont au rouge à la SNCF. Au 1er semestre2009, le groupe a réalisé un

CA de 11,9 Md€, en recul de 4 % (-5,1% à périmètre et changeconstant). Plus grave, la marge opé-rationnelle (EBITDA) a chuté de52%, à 566 M€. Le ratio EBITDAsur CA est même divisé par deux,passant de 9,4% à 4,7%. Parmi lesraisons invoquées par le groupepour expliquer cette évolution néga-

tive figure la baisse « sans précé -dent » de 15,6 % (-19,4 % à péri-mètre et change constant) du CA deSNCF Geodis (3,436 Md€). Autre

mauvaise nouvelle, l’EBITDA decette branche est négatif : -61 M€,contre +155 M€ au 1er semestre2008. Cette dégradation d’uneamplitude de -216 M€ de la margeopérationnelle est imputable, pourplus de la moitié, aux pertes de FretSNCF durant le semestre : -134 M€,avec un CA en baisse de 27 %. Autotal, le résultat net du groupe deSNCF est très largement négatif, à - 496 M€ au 30 juin (contre +417 M€, il y a un an). Là encore,sont en cause le déficit structurel deFret SNCF (de 323 M€), mais aussile programme d’investissement surfonds propres (de 1,1 Md€) lancépar la SNCF sur le 1er semestre et « qui se traduit mécaniquement parun accroissement de la dette ».« Dans ce contexte difficile, je main-tiens nos objectifs stratégiques dedéveloppement pour faire de SNCFl’un des premiers groupes mon-diaux de mobilité et de logistique,dans un secteur de plus en plus vital,du fait des enjeux écologiques eténergétiques », a néanmoins déclaréson Président, Guillaume Pepy. JLR

Tisys, du service pur juschez Eckes-Granini France

Depuis la loi Dutreil du 2 août 2005, de nombreux industriels ont cher-ché à se différencier en repassant à des tarifs incluant la livraisonfranco. C’est notamment le cas d’Eckes-Granini France, leader fran-

çais sur le marché des jus de fruits. Pour la filiale du groupe allemand Eckes-AG, ce changement s’est traduit par une nouvelle approche organisation-nelle des livraisons et la gestion administrative d’un pool de 15 transpor-teurs. C’est ce qui a justifié le recours à la plate-forme de communication e-logistique Tisys de l’éditeur allemand Transporeon depuis le 1er janvier2007. Après deux ans et demi d’utilisation, le bilan est apparemment large-ment positif : le temps d’affrètements a été divisé par trois par rapport à laméthode classique (coups de téléphone multiples, fax de confirmation). 95 % des ordres de transports (extraits du système SAP d’Eckes-Granini)sont attribuées automatiquement via le module Tiflow et les 5 % restantssont proposés via le portail Internet Ticap (autre module de Tisys) à ungroupe fermé de transporteurs présélectionnés. Un troisième module, Titrac,remonte les informations des transporteurs et calcule des indicateurs de per-formances comme le taux de service client. JLR

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La blanchisserie centrale desHôpitaux de Paris a doublé sescapacités de stockage existantes

en faisant installer un rayonnagemobile par SSI Schaeffer, sélectionnéà l’issue d’un appel d’offres. De taillerelativement modeste (210 m2 de sur-face de stockage), l’installation a unecapacité de 324 palettes 80x120 etcomporte cinq embases mobiles dedeux travées de 2,7 m de long.L’ensemble est piloté par l’automateSiemens Série S7 qui contrôle lefonctionnement du rayonnagemobile. SSI Schaeffer a adapté lesembases du rayonnage afin de laisserpasser les longerons des gerbeurs àconducteur accompagnant utilisés

pour la pré-paration decommandes.Au niveausécurité, rienn ’ a é t énégligé : destablettes fils ont été installées pourassurer les charges non stables surchaque niveau de lisse, des cellulesphotoélectriques balayent la longueurde l’embase pour repérer les éven-tuels obstacles dans l’allée qui sereferme, et des cellules de barrage dezone détectent le passage d’un piéton.Chaque fois qu’un organe de sécuritése déclenche, le déplacement desrayonnages est stoppé. JLR

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MES NEWSUn rayonnage mobileà la blanchisserie des Hôpitaux de Paris

Une levée de fondsde 2,5 M$pour Voxware

Voxware, éditeur de solu-tions vocales pour l’entrepôtvient d’annoncer une levéede fonds de 2,5 Millions dedollars. Cet investissementest dirigé par Cross AtlanticCapital Partners avec la par-ticipation d’Edison VentureFund. « En tant qu'investis-seur historique, nous som -mes impatients de financerl’accélération d’une techno-logie qui change la règle dujeu au sein des entrepôts »a déclaré Donald Cadwell,PDG du fonds d’investisse-ment. JPG

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L’un est à Montatairedans l’Oise (Still-Saxby), l’autre à

Cenon- sur-Vienne, prèsde Châtellerault (Fen -wick-Linde). Les deuxsites français de R&D etde production apparte-nant au groupe Kion vontdésormais « accélérer lamise en place d’unesynergie renforcée », apprend-ondans un communiqué. L’objectif duconstructeur de chariots de manu-tention est de développer la compé-titivité en renforçant la coopérationentre les deux usines afin de conce-voir et fabriquer des chariots demagasinage pour l’ensemble desbesoins mondiaux du groupe (quicompte, outre Linde/Fenwick etStill, les marques OM et Baoli).C’est Jean-Luc Mastikian, nommé

il y a un an responsabledes deux usines, qui pilo-tera le projet ainsi que laplanification des appareilsde magasinage du groupesur les deux sites. « Aveccette nouvelle organisa-tion, nous allons pouvoirréellement mettre en com-mun les bonnes pratiqueset tout le savoir-faire

industriel du groupe Kion enFrance », explique Jean-Luc Mas -ti kian. Rappelons qu’il y a quel -ques années, les salariés des deuxsites avaient accepté un accord pré-voyant une augmentation du tempsde travail sans hausse de salairepour éviter des délocalisations, ladirection s’étant engagée à mainte-nir l’effectif jusqu’en 2012. EnFrance, le groupe Kion emploie3.000 personnes. JLR

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MES NEWSChristofle met en place n.Skep

La société Christofle, spécialiséedans les arts de la table, la décora-tion et les bijoux, met en place unenouvelle solution de prévision et deplanification. Elle s’appuiera désor-mais sur les outils de l’éditeurDynasys, dont n.Skep DemandPlanning, pour élaborer ses prévi-sions de ventes et n.Skep Distribu -tion Planning, pour la planifier etl’optimiser sa distribution : « Dans lecadre du projet de refonte de notreSupply Chain, nous étions à larecherche d’une solution de planifi-cation pour répondre à nos besoinsfonctionnels (comme la gestion deskits) et capable de s’intégrer à notreERP JD Edwards », explique LucDegryse. Cette société françaiseconnue dans le monde entier dis-pose de 70 points de ventes et d’unréseau de distribution de 1.500sociétés. L’organisation de sa distri-bution s’appuie sur deux plates-formes centrales, l’une aux Etats-Unis pour le continent américain,l’autre en France pour le reste dumonde. La production est basée

dans l’Hexagoneavec deux usines etquelques fournis-seurs indépendants.Grâce à ce nouveausystème, l’entre-prise espère réduirede 30 % ses stockstout en améliorantson taux de service.Au préalable, l’édi-teur avait réaliséune maquette pourdémontrer l’adé-quation entre les

points fonctionnels de la solution etle besoin défini par l’industriel : « Nous nous sommes efforcés dedémontrer à Christofle, l’efficacitéet la rapidité du retour sur investis-sement », commente Ariel Weil, DGde Dynasys. JPG

Les deux usines françaisesdu groupe Kion renforcent leur coopération

Jean-Luc Mastikian,Responsable de l’ensemble des deux usines

TFE finalise l’informatisationde ses quais

Une page se tourne chez TFE,celle des bordereaux papier.Les quais de réception et

d’expédition constituaient le derniermaillon encore non informatisé dupôle transport de STEF-TFE. Aprèsune période de développement et detests sur le site pilote de TFE Lille,le projet Info Quai est aujourd’huien cours de finalisation.Il porte sur l’installationde plus de 2.000 termi-naux portables 7535 G2de Psion Teklogix surprès de 70 plates-formesTFE en France et enEurope. Ces lecteurs decode à barres en versiongrosses touches (utili-sables avec des gants)

sont munis d’un module WiFi etd’une coque de protection en élas-tomère. L’application, entièrementtemps réel, a été validée parAgrostar, la SSII interne du groupe. Selon STEF-TFE, les gains sontnombreux : fiabilité accrue descontrôles qualitatifs et quantitatifs àla réception, diminution « radicale »

du nombre de colis éga-rés, délai de visibilité etde gestion des transac-tions ramené à quelquessecondes, optimisationdes plans de charge-ment et des feuilles deroute, confort accru desopérateurs et traçabilitédes marchandises amé-liorée. JLR

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MES NEWS

Le groupe L’Oréal n’a pas à se plaindre de lasolution vocale 3iv Crystal de Zetes, instal-lée en 2006 dans les entrepôts de Marly

(division produits grand public) et d’Ormes(Gemey Maybelline Garnier). « Nous avonsenregistré une forte réduction du nombre d’erreurs dans la pré-paration des commandes et, de ce fait, amélioré la satisfactionde nos clients », constate avec satisfaction Wendy Doucet,Responsable préparation/expédition de l’Oréal. Si bien que cetteannée, le leader mondial de l’industrie cosmétique a décidéd’étendre son installation existante. Ainsi, à Marly, ce ne sontplus 20 mais 40 opérateurs qui sont équipés de terminauxMotorola WT4090. L’application vocale est multimodale carelle fait intervenir une lecture code barres, et l’opérateur doitpouvoir valider à l’écran ou via le clavier le poids des produits.L’application vocale, intégrée avec SAP, a été développée parMCL-Technologies, filiale de Zetes (contrairement au sited’Alverca au Portugal où Zetes a installé pour l’Oréal une solu-tion basée sur une technologie Vocollect). JLR

L’Oréal étend sa solutionvocale signée Zetes

Wendy Doucet

Preactor forme les étudiants à Nantes

Preactor International a été sélectionné parle département QLIO (Qualité, LogistiqueIndustrielle et Organisation) de l’Universitéde Nantes pour permettre aux étudiants dese familiariser avec un outil de planificationet d’ordonnancement. « Ces solutions sonttrès prisées des utilisateurs et apportent auxentreprises une vraie valeur ajoutée. Il estdonc normal d’intégrer ces évolutions dansnotre cursus universitaire et ainsi de mieuxpréparer les étudiants à leur avenir profes-sionnel », déclare M. Mebarki, Enseignant ausein du département. Le département QLIOde Nantes forme des cadres intermédiairesen deux ans pour le DUT et trois ans pour lalicence professionnelle. Preactor a pour sapart équipé plus d’une centaine d’écoles etuniversités au plan international. Ses solu-tions sont utilisées par plus de 2.500 sociétésde toute taille dans 65 pays. JPG

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La SupplyChain managée parles risques

Son titre « L’approche Sup -ply Chain facile », est un peutrompeur. Car le livre deCédric Stien, qui est paru auxéditions Afnor, est tout sauf

un enièmevademecumpour ceuxqui ignore-ra ient le sbases théo-riques ou levocabulairedu métier.

Pas de définition du MRP, du PIC ou autre Kanban donc.Cet ouvrage de 118 pagess’apparente plutôt à uneméthodologie originale,nour rie de l’expérience ter-ra in de l ’auteur, sur lamanière de piloter uneSupply Chain par les risqueset les contraintes, en mettanten place les processus et lesindicateurs adéquats. Au passage, Cédric Stien n’hésite pas d’ailleurs à bousculerquelques idées reçues ,comme celle selon laquelle leMRP serait le meilleur outil depilotage de la Supply Chain. « C’est de la logique pure, quine fonctionne pas dans unsystème humain où le risqueet les aléas font partie inté-grante de la vie », écrit-il.L’auteur, de l’INPG (1993-1996) a plus de dix ans d’expé-rience professionnelle en tantque Res pon sable SupplyChain (notam ment chez lespécialiste des semi-conduc-teurs e2v). JLRSon prix : 32 Euros TTC. Contact : www.boutique-livres.afnor.org

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MES NEWSMES LECTURES

Dole France, premier OEA français en fruits et légumes

Obtenir le statut communautaired’Opérateur Economique Agréé(OEA), qui existe depuis janvier

2008 dans l’Union Européenne, peutconstituer un avantage concurrentiel.Cela n’a pas échappé à Dole France,qui a obtenu fin mars le 81e certificatOEA délivré par l’Administration desDouanes, et qui communique sur le faitqu’il est le premier OEA de la filièrefruits et légumes en France. Il a fallupour cela que la société du GroupeCompagnie Fruitière (1er producteur de fruits de la zone Afrique-Caraïbes-Pacifique), fasse la preuve de sa fiabi-lité, en termes de contrôle et de sécuritéde la chaîne logistique, de solvabilitéfinancière et d’absence d’antécédentsen matière de respect de la réglementa-tion. En contrepartie, Dole Francebénéficie à l’import comme à l’exportde facilités de dédouanement (notam-ment un allègement des contrôles et de

la transmission d’informations), qui luipermettent de « réduire considérable-ment le temps de transit de ses mar-chandises en douane et donc de les distribuer plus rapidement auprès de ses clients ». La société Dole France (neuf sites, 200 personnes) commercia-lise une large gamme de fruits etlégumes sur toute la France et l’Europeet traite 160.000 tonnes de marchan-dises par an. A ce jour, un peu moinsd’une centaine d’entreprises (chargeurs,transitaires, commissionnaires de trans-port, etc.) ont déjà obtenu le certificatOEA dans l’Hexagone, ce qui place laFrance dans le peloton de tête, derrièrel’Allemagne et les Pays-Bas, et à hau-teur de la Suède. Selon Jean-MichelThillier, Chef du bureau de dédoua-nement à la Direction Générale desDouanes et des Droits Indirects(DGDDI), ce chiffre devrait dépasserles 200 à la fin de l’année. JLR

Goodyear Dunlop confie sa logistique à Wincanton

Pour optimiser sa logis-tique, Goodyear DunlopTires France a confié ses

opérations de stockage, demagasinage et de préparationde commandes de pneuma-tiques au prestataire britan-nique Wincanton. Le site dedistribution est situé à Lieu -saint (77) sur une superficie de27.500 m2. Le volume traité au quotidienest de 20.000 pneus en entrée et en sor-tie, soit une vingtaine de camions. Lapréparation de commandes s’effectue lejour même jusqu’à 18 h pour une livrai-son de 3.200 points dès le lendemain surtoute la France. En période de pointe,une centaine de personnes travaillent surce site. Ces collaborateurs ont été inté-grés aux effectifs de Wincanton dans lecadre de ce nouveau contrat de presta-

tion. « Wincanton a été retenupour ses capacités techniqueset son expertise en matière destockage de pneumatiques »,explique Jacques Fougerousse,Directeur logistique de Good -year Dunlop Tires France. « Notre exigence première estla satisfaction de nos clients.Nous sommes certains qu’avec

Wincanton notre client recevra le bonpneu, au bon moment pour lui permettreà son tour de satisfaire le client final ».Jacques Fougerousse ajoute « le prix dela prestation a été un élément détermi-nant, mais nous avons également appré-cié la capacité de cette entreprise euro-péenne à intégrer nos équipes ». A noterque Wincanton traite également le centre logistique de Goodyear Dunlop à Phillipsburg en Allemagne. JPG

Jacques Fougerousse,Directeur logistiquede Goodyear DunlopTires France

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MES NEWS Geodis reprend Cool JetGeodis Calberson reprend le fonds decommerce de la société de transportCool Jet. Selon un communiqué dugroupe Geodis, cette activité représente-rait un portefeuille de 5.000 clients actifs.Ces nouveaux trafics s’intègreront dansle réseau de Geodis Calberson, sansreprise des actifs immobiliers à l’exception de deux bâti-ments situés à Lesquin et Gennevilliers. Avec cette opéra-tion, Calberson prend la totalité du capital du GIE Prisme,spécialisé dans la distribution du livre, jusqu’ici détenu par les deux entreprises à 50/50. « Cette acquisition s’inscrit dans une dynamique de croissance et renforcenotre position de leader en France », souligne Jean-LouisDemeulenaere, Directeur général délégué du groupeGeodis. Cool Jet disposait en 2008 de 1.004 véhicules, 34 agences en France pour un CA de 181 M€ dont 75 %en messagerie et le reste en affrètement. Le transfert dupersonnel (environ 1.000 personnes), devrait être effectifau 1er octobre prochain. La transaction reste soumise àl’accord des autorités de la concurrence. JPG

GLS France muscle deux hubs régionaux

La période estivale a été mise à profit chez GLSFrance pour renforcer les capacités de deux sitesstratégiques dans l’Hexagone, l’un en région

parisienne, l’autre à Lyon. Fleury, la principaleagence parisienne de GLS France (qui est égalementun hub) compte désormais une seconde chaîne de trien partie basse pour le traitement manuel des colisnon convoyables ou hors normes (pneus, tubes, etc.).Par ailleurs, une chaîne de traitement spécifique despetits colis de moins de 2 kg a été ajoutée. Résultat,la capacité du centre de tri de Fleury, qui compte 34 portes de sortie, passe de 8.000 à 13.000 colis parheure. Sur le hub régional de Lyon, les améliorationsportent sur la mise en place d’une nouvelle chaîne detri (convoyeurs modulaires), prolongée par 18 brastélescopiques, et sur l’optimisation des processus depicking et de chargement des camions. La capacitéde traitement du hub de Lyon s’élève désormais à7.500 colis à l’heure. JLR

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MES NEWSNaissance de la sociétéDistritec

Distritec est un nouveau réseaunational né de l’intégration dessociétés Computer Express,Logic+, Bra Van Dyck et DPMV.Cette nouvelle marque concré-tise une fusion opérationnelledéjà réalisée depuis quelquesmois. La vocation de l’entrepriseest de se positionner comme undes acteurs majeurs de la distri-bution technique de matérielssensibles : « Nous avons axénotre nouvelle signature autourde notre cœur de métier : « ladistribution technique ». Notrenouvelle identité traduit égale-ment notre appartenance au très prestigieux GroupeDelagrave opérant depuis 1865en France et depuis 12 ans enChine », souligne Radoljub Jovic,Président de Distritec. Cetteentreprise, qui distribue et installe du matériel médical, des distributeurs de billets, dumobilier ou des équipements de haute technologie, compte 403 collaborateurs et réalise unCA de 55 M€ dont 20 M€ enlogistique. JPG

Grand EstPomona sur le site de GondrevilleFontenoy

Le développeur immobilierGazeley a livré en juin dernierune cellule de 6.000 m2 àPomona EpiSaveurs (Filiale dePomona), au sein de son MagnaPark Grand Est à GondrevilleFontenoy, près de Nancy. Il s'agitdu premier locataire de ce bâti-ment logistique qui compte 3 autres cellules actuellementvides. JPG

Des progrès chez vente-privee.com

De la commande d’articles auxfournisseurs à leur envoi auxclients finaux, il s’écoule en

moyenne 19 jours chez vente-pri-vee.com. Soit cinq jours de moinsqu’en 2006, lorsque ce client de l’in-tégrateur Nomadvance a mis en placesa nouvelle organisation de réceptiondes articles et de préparation de com-mandes sur ses plates-formes duBlanc Mesnil, de Mitry Mory et de St Vulbas 1 et 2. Ce dernier entrepôtde 20.000 m2 a le niveau d’automati-sation le plus poussé. Il gère la majo-rité des commandes de produits tex-

tiles. Pour le picking, les préparateursde commandes sont équipés d’un ter-minal WT4090 Motorola sur l’avant-bras, d’une bague laser et d’uncasque. Les instructions provenant duWMS LM7 d’A-Sis (groupe Savoye)s’inscrivent sur l’écran du terminal etsont relayées vocalement par un ému-lateur TTS (Text to Speech). Cettesolution vocale VoiXtreme, de l’édi-teur argentin Softogo, a été choisiepour sa facilité d’intégration à l’envi-ronnement informatique existant,sans développement d’applicationssupplémentaires. JLR

Deux améliorations pour LogicNet Plus XE 7.0

Disponible depuis le 1er juillet, laversion 7.0 du logiciel dedesign de réseaux Supply

Chain LogicNet Plus XE d’Ilog(groupe IBM) intègre deux nouvellesfonctionnalités. La première concernel’empreinte carbone. Jusqu’ici le logi-ciel était capable de calculer le coûtglobal d’une Supply Chain par rap-port à un plan donné, et ce en intégrantl’empreinte carbone. Il fallait alorscomparer les résultats de diverseshypothèses pour prendre une décision.Dans la V7.0, l’empreinte carbone estdevenue une contrainte à optimiserpour définir le réseau logistique.

« Cela permet à présent de faire desanalyses de sensibilité et d’envisagerdes plans alternatifs à des coûts simi-laires », explique Filippo Focaccid’Ilog. Par ailleurs, à la demande dessecteurs Pharma et Biens de grandeconsommation, la solution tient doré-navant compte des impôts sur lessociétés des différents pays (fonctionsdu profit généré) pour déterminer leréseau optimal. Les frais de douanespeuvent aussi être inclus. « Nousavons ouvert de nouvelles zones pourtenir compte de ces problématiques »,résume le Manager. Product PlantPowerOps d’Ilog monde. CP

Partenariat entre l'automobile et la logistique

Les associations régionales Aria-BN et FCL-BN, respectivement représen-tantes des entreprises des filières automobile et logistique viennent designer une convention de partenariat. Dès la rentrée un dispositif commun

intitulé Opte’log (Objectif performance de l’entreprise par la logistique),s’adressera aux dirigeants des PME/PMI locales sous forme de 4 à 6 joursd’expertise. A l’issue de cette intervention, le dirigeant se verra remettre unplan d’action pour agir à court terme et s’engager dans une démarche d’amé-lioration continue. Cette action collective est portée par le Conseil Régional etla Drire de Basse Normandie. JPG

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MES NEWS

Cinq régions s’accordent sur l’autoroute ferroviaire Atlantique

Cet été, un protocoled’accord interrégio-nal a été signé par les

cinq régions qui seront tra-versées par la future auto-route ferroviaire Atlantiqueécofret dont la mise enplace est prévue en 2011entre le Sud de l’Aquitaineet le Nord Pas-de-Calais. Ledocument porte sur le finan-cement des aménagements néces-saires des lignes existantes (en parti-culier la hauteur des ponts) afin defaire passer les wagons spécifiques àl’autoroute ferroviaire. Les cinqrégions ont convenu d’investir unmontant total de 175,5 M€ répartientre les CPER 2007-2013 (Contrat

de projet Etat-Région) de l’Aqui -taine (65 M€), du Poitou-Charentes(56,5 M€), de l’Ile-de-France (32 M€), du Nord-Pas-de-Calais (15 M€) et du Centre (7M€). Le ser-vice devrait écouler 320 poidslourds par jour, soit 1,5 million detonnes de fret par an. JLR

Une Plate-formeIndustrielle courrierde 25.000 m²

La Poste va créer à Créteil uneplate-forme de 25.000 m2 quiouvrira ses portes fin 2011 début2012. Cette future PIC (Plate-formeIndustrielle Courrier) traitera pourl'Essonne et le Val-de-Marne, 3,3 millions de plis par jour. Le sitefonctionnera 6 jours sur 7, 24h/24et sera équipé de 11 machines de tri capables de trier jusqu'à50.000 lettres par heure. Christo -phe Frachet, Directeur du courrierVal-de-Marne précise que cetinvestissement permettra d'écono-miser 400.000 km de camions paran, soit une réduction de 25 % desémissions de CO2. JPG

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MES PRODUITSDémission du DG de Manitou (suite)Au cours d’un conseil de surveillancequi s’est tenu le 25 août, le conseil desurveillance de Manitou a pris acte dela démission de Bruno Fille, Directeurgénéral Corporate. Selon un communi-qué, cette décision serait motivée pardes considérations personnelles, prin-cipalement liées au projet de trans-formation juridique de la société et du mode de gouvernance, tel qu’ilavait été annoncé le 2 juin dernier (cf. NL 767). JPG

Gisèle Alexisrejoint Soflog-Telis

G i sè le A lex i s e s tentrée dans le groupeSoflog-Telis au postede Directrice GrandsComptes. Cette ingé-nieure dotée d’unMBA a acquis unesolide expérience des

métiers de la Supply Chain, en particu-lier dans ses dernières fonctions au seindu groupe Veolia Environnement etchez Accenture. Son arrivée correspondà une volonté du groupe de renforcerson équipe commerciale, notammenten direction des grands groupes indus-triels. Présidé par Bruno de Chaise mar -tin, Soflog-Telis est spécialisé dans l’em-ballage et les services à l’industrie. SonCA s’élève à 170 M€ pour 1.800 colla-borateurs répartis sur une quinzaine de sites. JPG

Olivier Maurelà la tête de Nov@logOlivier Maurel a été élu Président dupôle de compétitivité Nov@log par l’assemblée générale de Logistique deSeine Normandie. Cette nominationfait suite au départ de Jean-ChristopheLecosse. Olivier Maurel est égalementPrésident d’un groupe opérationnel duPredit, et Membre de l’académie dessciences. JPG

ILS BOUGENT

Hyster distingué dans la presse néerlandaise

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le nouveau chariot éléva-teur électrique J1.6XN de chez Hyster a tapé dans l’œil del’équipe de testeurs du magazine néerlandais Transport & Opslag

(qui signifie stockage en hollandais). « Conception compacte incroya-blement astucieuse », « espace pour les pieds généreux », accès au cha-riot « rapide et confortable », ouverture du mât « vraiment très grande »,« niveau d’économies jamais atteint par aucun chariot de ce segment »en mode basse consommation, le banc d’essai comparatif du numérodu mois de mai ne tarit pasd’éloges envers cet engin de 1,6 t doté d’un mât triplex. Dansun communiqué, Hyster necache évidemment pas sa satis-faction (tout en renvoyant l’as-censeur) : « Cette critique indé-pendante émanant de testeurschevronnés démontre qu’Hysterreste leader du marché en termesde conception de chariots éléva-teurs adaptés aux applicationsdifficiles du marché actuel ». JLR

Un chariot qui n’a pas froid aux pneus

Rien n’a été laissé au hasard dans la conception de la nouvellecabine pour entrepôts frigorifiques série ESR 5000 de CrownEquipement Corporation. Distribué en France par Aprolis, ce

chariot élévateur est conçu pour fonctionner parfaitement sous destempératures extrêmes pouvant atteindre les -30° C. Doté de grandes

fenêtres chauffantes, hermétiques,avec essuie-glaces à l’avant et à l’ar-rière, l’habitacle dispose d’un doublesystème de chauffage ventilé, contrôléélectroniquement. Mais tout le resteest également conçu pour résister augrand froid : les soudures et les gou-jons du châssis sont traités avec uncomposé anti-corrosion à base de cire,les connexions électriques sont recou-vertes d’un produit d’étanchéité à basede silicone et des réchauffeurs com-mandés par thermostat protégent leséléments les plus importants de l’en-gin. Même l’huile hydraulique et lenombre de couches de peinture chan-gent par rapport aux autres chariots dela série ESR 5000. JLR

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MES PRODUITS

Le Dolphin 6100d’Honeywell, petit mais costaud

Sous des faux airs de téléphoneportable, le Dolphin 6100 estle nouveau terminal mobile

d’entrée de gamme d’Honeywell,qui le destine aux applications sur site, en particulier les points de vente. Doté de fonctionnalitésde communication, de captured’images numériques (signatures)et de lecture de code barreslinéaires et 2D, son utilisation peutêtre polyvalente : support client,suivi des prix et des produits, mer-chandising et gestion des stocks. Ilfonctionne avec le système d’ex-ploitation Windows Embedded CE 5.0 de Microsoft. JLR

Datalogic lance ses Skorpio à l’assaut des magasins

Les terminaux portables Skorpio et Skorpio-GUN deDatalogic Mobile sont connus pour leur résistance enenvironnement « hostile », notamment sur les lignes

de production ou dans les entrepôts. Les nouveauxmodèles sous Windows Mobile 6.1 sortis cet été ne fontpas exception à la règle : ils sont garantis pour survivre àplus de 300 chutes de 1,5 m sur béton. Le fait de pouvoiraccéder à des applica-tions telles qu’Outlook,Word, Excel, Power -Point et Internet Explo -rer, d’avoir un claviernumérique simplifié de28 touches et trois nou-velles options de com-munication pour leurpuits/chargeur (USB/ -RS232, Ethernet/USBet modem/RS232),sem ble leur ouvrir denouvelles perspectivessur le secteur de lavente au détail, dans lesmagasins. JLR ©

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Agenda3 et 4 décembre 2009SCMAG, partenaire du« Trophée Etudiant »CPIM de France Cette année encore Supply ChainMagazine sera le partenaire du congrès desCPIM de France qui se déroulera à Paris les3 et 4 décembre prochain. Dans le cadre dece congrès, SCMAG sera également associéau « Trophée Etudiant » qui vise à récom-penser le meilleur stage et rapport destage. Le concours est ouvert à tous les étu-diants qui suivent actuellement une forma-tion dans le domaine de la Supply Chain,comme l’explique Christophe Durand encharge de la coordination : « Il n’y a pas depré-requis, ni de catégorie pour postuler. Leprix est remis en fonction des réalisationsde l’étudiant, à la manière dont il a géréson projet et à l’enseignement qu’il en atiré ». Le comité de sélection est composéde membre du conseil d’administration duFapics (Association Française de Manage -ment des Opérations de la Chaîne Logis -tique). La clôture s’effectuera mi-octobrepour une sélection fin novembre. La sociétéAfflelou sera sponsor de l’opération.Frédéric Faure, Directeur des opérations del’entreprise, organisera une visite de sitepour les nominés fin octobre ou débutnovembre.Vous pouvez obtenir le règlement du concours et un bulletin de participation sur simple demande : [email protected]

Le salon Manutentionse tiendra du 22 au 25 novembre 2010 Ces dernières années le Salon Manu -tention se déroulait en même temps quela SITL. En 2010, il en sera tout autrementpuisque celui-ci se tiendra du 22 au 25 novembre dans les Halls 2 et 3 du Parcd’Exposition de Paris-Nord Villepinte. Plusde 300 exposants et 30.000 visiteurs y sontattendus. Comexposium, qui organise lamanifestation, précise qu’elle se tiendraconjointement au salon Emballage 2010.

MES SORTIESVU AILLEURS

EUROPEWallenborn concrétiseses ambitions

La stratégie de Wallenborn Transports SA, annoncée en débutd’année, était claire : devenir le leader paneuropéen dans la logis-tique de distribution de fret aérien (notamment les services fee-

der routiers d’aéroport à aéroport en camion complet ou charge partielle/groupée). En août, la société luxembourgeoise a traduit sesparoles en actes en faisant l’acquisition de deux de ses concurrents, leDanois Haugsted et le Hollandais Rutges Cargo. Racheté au groupeDachser, Haugsted AirCargo Services lui apporte une forte présence

en Scandinavie, avecdes implantations àCopenhague (hubcentral), Billund etOslo. De son côté,Rutges Cargo, quiappartenait au logis-ticien hollandaisWim Bosman, des-

sert quotidiennement plus de 100 aéroports en Europe. Ce rachat ren-force le réseau de Wallenborn au Benelux et en Europe de l’Ouest(surtout au Royaume-Uni). Wallenborn Transports possède un réseaude 15 agences, des bureaux à Amsterdam, Bucarest, Francfort et Pariset possède quelque 300 tracteurs et 450 remorques. JLR

EUROPESolution paneuropéennepour Jaguar Land Rover

DHL Supply Chain, filiale de la poste allemande, a lancé unesolution paneuropéenne de gestion de la chaîne logistiqueamont de Jaguar Land Rover, filiale britannique du groupe

automobile indien Tata. En quelques semaines, sa Supply Chain agagné plus de 10% d’efficacité. Cette solution fait suite à la mise enplace réussie d’un service de gestion des pièces détachées pour leconstructeur automobile au Royaume-Uni en août 2008. Jouant lerôle de Lead Logistics Provider (LLP), la tour de contrôle DGL deVeghel, en Hollande, sélectionne les transporteurs les plus compéti-tifs proposant leurs services en camion complet, groupage ou tour-nées, et offrant des synergies avec les autres contrats européens deDHL. Les pièces proviennent de 500 fournisseurs de composantsdans 17 pays, à destination des sites du constructeur à CastleBromwich, Solihull et Halewood.Une équipe de DHL sur le site du constructeur à Solihull a égalementamélioré le contrôle de la Supply Chain. Au programme : réductiondes coûts de Reverse Logistics, installation d’un nouveau système degestion de la qualité pour résoudre les problèmes de livraison dans labase fournisseurs, et intégration du système de gestion de la SupplyChain de DHL avec celui du constructeur. CC

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ESPAGNENitica nommé « partenaire de l’année » par LXE

LXE, société spécialisée dans les terminaux radio a récompensé au coursd’un meeting européen organisé à Barcelone, ses principaux parte-naires. Dans ce Palmarès, qui récompense les meilleures performances

ou encore la croissance la plus rapide, la société française Nitica obtient avec

la société suédoise IDnet, le prix « Partners of the Year ». « L’année 2008 aété un tournant décisif dans notre collaboration avec Nitica, se traduisantpar une croissance de revenu de 65 % et la signature d’un contrat de 500 Terminaux embarqués « grand froid » pour la Grande Distribution », adéclaré Noëlle Esnault, Country Manager LXE France. JPG

ROUMANIE – ETATS-UNISGefco de bout en boutDepuis début juin, Gefco Roumaniegère le flux d’exportation depuis laRoumanie jusqu’aux Etats-Unis deRaal, fabricant roumain d’appareilsde refroidissement pour les indus-tries automobile et d’équipementsindustriels et de construction. Il aconçu et mis en place une solutionde transport multimodale surmesure. Les produits sont chargés àl’usine Bistrita dans des conteneurs,transportés par camion au port deConstanta. Gefco Overseas assureleur expédition au port de New-York, ainsi que leur déchargementet leur livraison au destinataire finalà Linovia, dans le Michigan. CC

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ESPAGNE – ROYAUME-UNIDes trains à la bonne température

Pour que nos amis outre-Manche aient des fruits etlégumes frais gorgés de soleil dans leur assiette,Stobart Rail et DB Schenker Rail Royaume-Uni lan-

cent un service multimodal de transport rail-route à tem-pérature contrôlée depuis Valence jusqu’au Royaume-Uni,via le tunnel sous la Manche. Trois trains par semaine

sont prévus. Une solutionporte-à-porte, soucieusede l’empreinte carbonepour les exportateurs deproduits frais, rendue pos-sible par « les investisse-ments réalisés dans lesfiliales de DB Schenkerque sont Euro Cargo Railen France et en Espagnedepuis quatre ans, estime

le PDG de DB Schenker Rail Royaume-Uni, Keith Heller.Nous voyons des opportunités de croissance importantepour des services similaires vers la France. » CC

CHINELe hub d’UPS à Shenzhendémarrera en 2010Le nouveau hub intra asiatique de l’américain UPS,situé dans l’aéroport de Shenzhen, et dont laconstruction a démarré en octobre 2008, devraitdébuter son activité au premier trimestre 2010.Dernière avancée, la signature d’un accord avec lesautorités douanières de Shenzhen fin juillet. Celles-ci offriront de nombreux services douaniers au seindu hub et développeront avec UPS un système degestion des risques pour améliorer les processus dedédouanement et leur supervision. Des procéduresde dédouanement rapides et un temps de transitraccourci font partie des atouts du site. Ouvert septjours sur sept, 24 heures sur 24, le hub emploiera400 personnes. Il aura coûté 180 M$ (125,6 M€) etpourra traiter 18.000 colis par jour, pour l’express etle fret international. CC

ASIEH&M choisit DamcoDamco, la marque logistique du groupe AP Moller- Maersk, a été sélectionnée par Hennes &Mauritz (H&M) en Inde et au Pakistan comme par-tenaire Supply Chain pour gérer le programme deconsolidation du distributeur de textile. Le parte-nariat devrait être opérationnel mi-septembre.Damco travaille déjà pour la marque dans septautres pays d’Asie. CC

ARGENTINECeva roule pour GMCeva Logistics débute sa plus grande opération enArgentine. Le prestataire est chargé du transportamont pour l’usine de General Motors. Il ramasseles pièces automobiles chez 37 fournisseurs enArgentine et en Uruguay, selon un modèle d’enlè-vement par un véhicule unique selon un itinéraire,un programme et une fréquence prédéfinis, enfonction du planning de production et de la locali-sation des fournisseurs. 21 routes ont été conçues.Il assure aussi les flux retours vers les producteurs,en collectant les pièces à différents endroits dansl’usine, en les consolidant et en les préparant avantde les expédier. Pour la première fois en Amériquedu Sud, cette mission repose sur l’utilisation du sys-tème de gestion du transport (TMS) Orion. CC

DANEMARKDansk Supermarkedautomatise son entrepôt

Pour faire face à une croissance de volume et de réfé-rences, la chaîne d’hypermarchés danoise DanskSupermarked Gruppen va automatiser son stockage et

sa préparation de commandes avec la solution Dematic.Ce système « Pull » se compose de 16 gares de palettisa-tion haute cadence, alimenté par un système de stockageMultishuttle ne comprenant pas moins de 180 navettes.Les commandes composées de petits articles seront misesen stock et acheminées ensuite vers la Put Station hautecadence, capable de traiter plus de 400 lignes de commandes par heure. Ces articles seront consolidés dans des cartons dans la zone de stockage automatiséavant d’approvisionner la gare ErgoPall. Un second maga-sin grande hauteur stockera les articles volumineux. Aterme, le système délivrera plus de 5.500 cartons/heurevers la station de palettisation afin de consolider 250 palettes/heure avec 28 opérateurs. Ce système conso-lidera par ailleurs sur une palette unique plus de 100 pro-duits différents allant du simple article au grand carton.Les commandes seront empilées sur la palette en fonctiond’un ordre spécifique à chaque magasin. Le système seraopérationnel courant 2010. JPG

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ROYAUME-UNIProcter & GamblechoisitSavoyeL’entrepôt de Procter &Gamble de Bourne -mouth, dans le Dorset,en Angleterre, seraéquipé à partir de jan-vier 2010 d’un systèmede préparation de com-mandes automatiséfourni par Savoye. Lesite traite des produitscosmétiques, de parfu-merie et de soins pourles cheveux. La solutions’interface avec le WMSexistant. CC

ETATS-UNISPlate-formeLean à l’exportM e n l o Wo r l d w i d eLogis tics, filiale de Con-way, a créé un centrelogistique dédié à l’ex-port pour Caterpillar, àJoliet, dans l’Illinois, prèsde Chicago. 18.000 m2

sur 32.000 m2 construitsseront dans un premiertemps utilisés pour lefabricant de matériels deconstruction et d’exploi-tation minière ainsi quede moteurs. Menlo yeffectuera des services deréception, d’emballageet d’expédition. Pour le président deMenlo Worldwide Logis -tics, Robert L. Bianco Jr,les deux entreprises « partagent un engage-ment vis-à-vis des prin-cipes « Lean ». CC

CHINEGigaset choisitKuehne + Nagel

Gigaset Communications, fabricantallemand de téléphones sans fil, arenforcé son partenariat en Chine

avec Kuehne + Nagel, déjà chargé depuis2006 de l’entreposage centralisé et de ser-vices de distribution nationale. Désormais,le prestataire réalise les opérations pour lecompte de l’industriel depuis sa plate-forme multi clients de Shanghai : déchar-gement et inspection de la marchandise enprovenance d’Allemagne, préparation decommandes et expédition vers plus de 100 destinations à travers le pays, ainsi quela gestion des pièces détachées pour lesretours et réparations et la traçabilité des produits. En Chine, Kuehne + Nagelest présent sur 39 sites et emploie 2.600 personnes. CC

AUSTRALIEAméliorationssuggéréesdans les ports

Shipping Australia, association aus-tralienne de défense des intérêtsd’armateurs et d’agents maritimes,

a publié une étude sur le transport demarchandises diverses (break bulk).Conclusion : un manque d’infrastruc-tures adéquates et de main d’œuvre qualifiée. L’associationappelle à séparer lespostes d’amarrage desbateaux traitant de mar-chandises générales deceux de transport devéhicules. Parmi les autres recommanda-tions : des taxes portuaires raisonnables,l’amélioration de la disponibilité et de la qualification de la main d’œuvre, ledéveloppement d’indicateurs de perfor-mance des ports. CC

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CHINE-ETATS-UNISDes feux d’artifice bien gardés

Les « Quality Logistics Smarter Containers » transportant desfeux d’artifice sont contrôlés en temps réel depuis leur départde Hunan en Chine, jusqu’à Silsbee au Texas. La solution a

été développée par Impeva Labs, spécialiste de la traçabilité, encollaboration avec Quality Logistics, un logisticien spécialisé dansl’industrie des feux d’artifice et le transport de produits chimiques dangereux. Le « Global Sentinel Unit », monté sur les conteneurs, contrôle l’état des portes, la lumière interne, la température et le mouvement. Selon des règles prédéfinies, ilémet des alertes en cas de besoin. CC

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MONDELa crise du transport aérien se poursuit

La demande mondiale de fret aérienest en baisse de 16,5 % en juin 2009par rapport à juin 2008 ; c’est le

13e mois de baisse consécutive selonl’Association Internationale du Trans -port Aérien (IATA). Le point le plus basavait été enregistré en décembre dernier.Une perte de part de marché au profit dutransport maritime est à noter. GiovanniBisignani, Président de l’association,dresse un tableau noir de la situation

des compagnies aériennes en général : « Il n’y a aucun signe de reprise économique. Des facteurs de risqueexternes, comme la montée du prix dupétrole et la grippe A (H1N1), sontpotentiellement élevés, jouant sur lademande. Le cash flow est menacé parune demande faible. Après des annéesde réduction de coûts, les possibilitésde réductions supplémentaires sem-blent limitées. » CC

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Quand la Qualitéignore ses clients…

L’action se déroule dans une usine de peinture. Mais pourrait sesituer dans l’industrie pharmaceutique ou chimique, ou encorepartout où les lots de fabrication doivent être contrôlés par leDépartement Qualité avant de connaître la « libération » (Ah, lejoli mot !).

Dans ce type d’industrie, la taille de lot correspond souvent à une cuve,généralement de taille imposante, et les différents produits ou variantessont fabriqués selon une séquence de production bien déterminée.Compte tenu des temps de « set up » (nettoyage, mise en route, etc.), lataille du lot représente souvent plusieurs semaines de consommation,voire plusieurs mois pour les produits moins demandés.Les aléas de la demande étant ce qu’ils sont comme dans toutes les indus-tries, il y a toujours des commandes urgentes à traiter entre deux lots deproduction, et la tension monte lorsque les stocks de la série précédentes’amenuisent, que la nouvelle production est en cours et que l’on se rap-proche de la date de libération. A la fin de chaque lot, un échantillon est prélevé et envoyé au ServiceQualité pour y être contrôlé avant de libérer le lot correspondant. Dans lecas qui nous intéresse, les process de fabrication sont continus. L’usine fonc-tionne donc 7 jours sur 7. Or, le Service Qualité travaille 35 heures parsemaine (5 jours sur 7), avec des horaires de bureau. On imagine aisémentl’accumulation d’échantillons à tester le lundi, et dans une moindre mesure,chaque matin. Qui plus est, étant situé près de l’entrée du site, son person-nel ne s’aventure que très rarement vers les zones de fabrication et lescontacts avec l’ordonnancement et la production sont rares. Dans ce contexte, le Labo Qualité recherche sa propre efficacité en mini-misant ses temps de set up et en groupant les tests utilisant les mêmeséquipements et les mêmes réactifs. L’ordre d’arrivée des échantillons nesert pas à séquencer les contrôles. Les priorités commerciales ne sont pasplus connues que d’éventuels impératifs de la Production, qui peut avoirun besoin rapide d’une cuve pour un nouveau lot sans savoir quand elledeviendra disponible après la libération du lot en cours ! Il arrivait quecertains lots « urgents » attendent plusieurs jours !Avec le temps, ces pratiques s’étaient ancrées dans les habitudes, la plupartdes hommes de production s’étaient résignés, la Qualité vantait son indé-pendance et sa productivité, et peu à la Direction voyaient dans ce cloison-nement un dysfonctionnement criant… jusqu’au jour où fut établie une «value stream map ». Il apparut alors clairement que la somme des opti-mums ne correspondait pas à l’optimum de l’ensemble. Après quelquesséances houleuses, la communication fut (r)établie, des règles définies, lespriorités communiquées quotidiennement, le FIFO respecté. Et on gagnaen délai, en satisfaction client, en coût et en réactivité ! Ça paraît évident ? Je suis sûr qu’en cherchant bien, on trouve encore des

situations analogues. En connaissez vous autour de vous ? ◆

Réagissez à cette rubrique,partagez vos impressions en écrivant à [email protected]

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AUSTRALIEHub écolo pourDB SchenkerDB Schenker, filiale du groupeallemand Deutsche Bahn, aouvert en juillet un hub de11.000 m2 à l’aéroport deMelbourne, qui a été pensé defaçon écologique. Récupérationdes eaux de pluie pour la pro-tection incendie, les toilettes oudes systèmes d’irrigation, pan-neaux solaires, 80 % de chariotsélévateurs électriques et recy-clage des déchets sont au menu.Le site devrait traiter 2.000 ton -nes de fret aérien et plus de 150 conteneurs par mois. CC

ALLEMAGNEVotre tempéra-ture en directTrans-o-flex ThermoMed, pres-tataire allemand spécialisé dansle transport à température con -trôlée de produits pharmaceu-tiques permet à ses clients desuivre en ligne la température deses véhicules et entrepôts, grâceà un système de surveillanceautomatisé et centralisé.(DVZ Deutsche LogistikZeitung, 17/08/09)

AUSTRALIEBacs plastiquespour légumes fraisFace à la demande des produc-teurs de fruits et légumes aus-traliens, CEVA Pallecon, filialespécialisée de Ceva Logisticsdans ce pays, a lancé de nou-veaux bacs plastiques réutili-sables. Compatibles avec lesstan dards nationaux de palet -tes, ils sont fabriqués en maté-riau recyclable. CC