région morges 7Journal de MorgesVendredi 7 décembre 2018

est aussi la nouvelle secrétaire du comité. Sans bénévole, tout cela ne pourrait pas exister. Il est donc normal pour moi de donner de ma personne. Et puis c’est par amitié avec les organisateurs.»

I Histoire d’amitiésLe mot est lâché. Parmi les nombreux bénévoles interrogés,

tous assurent être là par amitié pour l’un ou l’autre membre du comité. «C’est propre à l’ambiance qui règne sur ce marché, lance Chantal Rodrigues, bénévole pour la première fois. On retrouve ici une atmosphère typiquement morgienne de rencontres et de partage. J’aime voir défi ler les gens, échanger avec eux. C’est

aussi et surtout ça l’esprit de Noël.»Dans les caves du Château,

aff airé à diriger les visiteurs dans le bon sens, Diego Arn a découvert cet esprit l’an dernier. «Je dois vous avouer que j’ai horreur des marchés de Noël, confi e-t-il. Mais lors de la première édition, je suis quand même venu faire un tour avec ma femme. J’ai trouvé ça génial et j’ai eu envie de m’investir. C’est un geste de Morgien pour sa ville.»

Car tous l’assurent, la spécifi cité de ce marché, c’est la convivialité. «Ça n’est pas l’usine comme ça peut l’être ailleurs, déclare Marie-Noël Branet. C’est presque un petit village au cœur de la ville. Les gens prennent leur temps, ils s’arrêtent, discutent, boivent un verre. On est un peu hors du temps, qui plus est dans un cadre magnifi que, c’est génial.» Le Marché de Noël, ou l’occasion de se «réfugier» dans un lieu sur lequel l’eff ervescence habituelle de la fi n d’année ne semble pas avoir d’emprise... I

Mercredi, 16h30. Le Marché de Noël a ouvert depuis une petite demi-heure

et les visiteurs sont au rendez-vous. «Pas mal pour un premier jour», entend-on sur divers stands. Du côté des organisateurs, les membres du comité sont déjà un peu partout sur le terrain, toujours reconnaissables avec leur veste verte qu’on ne peut pas rater et qui leur a valu le

surnom de «lutins du Marché». Maryline Balmelli, responsable de la quarantaine de bénévoles inscrits sur la semaine, vérifi e que tout va bien. «Aujourd’hui, j’ai eu deux absents de dernière minute, il faut donc combler les trous, mais je suis là pour faire bouchon», assure-t-elle dans un sourire. Sourire caractéristique de cette manifestation qui semble déjà bien ancrée malgré «seulement» deux années de vie.

Dans le chalet du comité, Marie-Noël Branet et Maryline Jaccard sont tout à leur aff aire. Il faut dire qu’elles en ont l’habitude. «En 2014, j’ai été bénévole sur le spectacle «Chantier» à Echallens, raconte Maryline Jaccard. Puis je me suis dit qu’il n’y avait pas besoin d’aller si loin pour m’investir et apporter mon aide à des manifestations.» Livre sur les quais, Yadlo festival, membre du comité des jeunes sapeurs-pompiers, la Morgienne s’engage partout. Et atterrit spontanément au Marché de Noël. «L’année dernière, je crois que je suis venue tous les jours, j’ai trouvé ça génial. Du coup c’est naturellement que j’ai demandé à devenir bénévole cette année. Et dans un cadre aussi féérique, c’est un réel plaisir.»

Sa collègue du soir ne la contredit pas, également bénévole au sein de plusieurs autres manifestations. «On est conscient de ce que coûtent ces événements, assure Marie-Noël Branet, qui

Pour la seconde fois, le Marché de Noël a pris ses quartiers au Château, dans un cadre encore plus féérique et une ambiance conviviale qui a su convaincre les nombreux bénévoles.

Véréna Zürcher, Marie-Noël Branet, Pierre Gayet, Maryline Jaccard et Maryline Balmelli, la responsable des bénévoles posent tous sourires dans le chalet de l’association.

MORGES I MARCHÉ DE NOËL

Par Sarah Rempe Photos Sébastien Bovy

Chantal Rodrigues et Rosa Rochat, bénévoles tout sourire.

Ce sont des fl ots de sentiments de reconnaissance et de gratitude qui ont été déversés en direction du major Eric Henry qui, à l’occasion du rapport de promotions 2018 du SIS Morget, transmettait la barre de ce qu’il appelle son «paquebot» à son successeur, le major Th ierry Charrey.

Tout ce que la région compte de galonnés et de pontes politiques était réuni au Th éâtre de Beausobre où le lieutenant Sébastien Pahud a orchestré la cérémonie. Ou plutôt commandé le déversement de louanges auquel ont participé le syndic Vincent Jaques, qui a remis au major Henry la Médaille de Mérite de la Ville de Morges, Laurent Wehrli, président de la Fédération suisse des sapeurs-pompiers, Roger Burri, président du Comité directeur du SIS Morget, Patrick Munier, inspecteur régional de l’Établissement cantonal d’assurance, et Th ierry Charrey qui a résumé tous ces propos en ces termes: «Tu peux être fi er de

ce que tu as accompli!»Fiers, d’autres l’étaient aussi

ce jour-là: de Jeunes Sapeurs-Pompiers qui ont reçu leur première ou deuxième fl amme attestant d’une formation en progression et qui se préparent, vraisemblablement, à prendre la relève le moment venu.

Venu, le moment l’a été pour 43 recrues élevées au rang de sapeurs-pompiers. Ils comblent des rangs décimés par 46 démissions sur un eff ectif de 340 pompiers. D’autres ont été complimentés pour leur fi délité, le doyen n’étant autre que le major Henry qui s’en va après 41 années de service.

I Des promotionsEt il y a eu tout un lot de promotions. Retenons que Louis-Henri Delarageaz, Raphaël Zbinden et Th ierry Mamin ont été élevés au grade de lieutenants et que les lieutenants David Goetschmann et Sébastien Pahud ont hérité d’une fi celle supplémentaire qui en font des premiers lieutenants.

Des sonneries de trompettes ont ponctué une cérémonie au cours de laquelle Les Sissi’s (Sylvie Berney-Grobéty et Sylvie Galuppo) ont déversé une bonne dose d’humour en portant un regard déjanté sur l’activité des pompiers en général, du SIS Morget en particulier. Le major Henry savait désormais qu’il y avait une taupe à bord de son paquebot... JDM

Des émotions au rapport du SIS Morget

Eric Henry a transmis la barre de son paquebot à Thierry Charrey lors d’une cérémonie noyée d’émotion et de recon-naissance.

D’un chef à l’autre. Hermann

MORGES

À contre-courant des magasins de grande distribution et du Black Friday, la 28e édition du Baz’Art s’est déroulée fi n novembre au château d’Aubonne. Cette année, c’est près d’une quarantaine d’artisans-créateurs qui ont pris leurs marques dans ce marché de Noël aux accents féériques. «On sélectionne les

exposants sur invitation ou sur dossier, expliquent Dominique Naegli et Isabelle Gétaz, deux des cinq membres du comité d’organisation. On cherche à ce

que ce soit un peu diff érent chaque année.»

Tandis que les nombreux visiteurs se frayaient un chemin entre les stands de céramistes, joailliers ou encore confi seurs, Dominique Naegli et Isabelle Gétaz tenaient le bar dans la tente de restauration. Celle-ci est désormais située à l’entrée du château et les visiteurs doivent forcément y passer avant de débuter l’exposition. «On a un peu plus froid, mais ça ajoute un côté convivial», se réjouit Isabelle Gétaz. Pour cette édition 2018, les organisatrices ont également proposé foie gras et champagne. «C’était pour le côté festif!» M.D.

J’espère que Luc Dupuis qui, une fois l’an, change d’état civil pour devenir Père Noël, aura entendu la recommandation faite par Tino Rossi: «Mais avant de partir, il faudra bien te couvrir, dehors tu vas avoir si froid...» Car, ce dimanche 2 décembre, c’est d’un ciel bas, gris, venteux et pluvieux

qu’il est descendu. Il a fait escale au local du Sauvetage pour s’équiper en conséquence. Car la pluie, c’est vraiment la barbe. On dit même que le Père Noël aurait emprunté à son fi ls Philippe d’étanches godasses militaires avant d’éviter que ses panards ne deviennent pattes de canard.

La vedette du Sauvetage, qui a l’habitude d’aff ronter les embruns, l’a amené au débarcadère de la CGN. Son arrivée a été saluée par les roulements de tambours d’une Société de jeunesse décimée par des obligations gymniques, mais néanmoins présente. Et c’est escorté des lutines Anne-Marie, Eloïse et Mélanie qu’il a traversé

le bourg médiéval à la tête d’un cortège de parapluies. Il a pris le temps de saluer au passage les 55 marchands et sociétés qui animaient un Marché de Noël qui laissera d’humides souvenirs.

Une fois passée la Porte de l’Horloge, l’heure était venue pour le Père Noël de distribuer des cornets de friandises off erts par la Société des commerçants et artisans de Saint-Prex que préside Fabrice Dessaux. Seuls les enfants sages y avaient droit. Mais je n’en ai entendu aucun dire qu’il ne l’avait pas été. Le plus sincère d’entre eux s’est contenté d’un éloquent haussement d’épaules. G.H.

Le château aux couleurs des Fêtes

Le Père Noël a dompté la pluie

Une quarantaine d’arti-sans-créateurs ont par-ticipé à la 28e édition du Baz’Art au château.

Malgré un temps qui n’était vraiment pas bon enfant, le petit Papa Noël a débarqué au marché.

AUBONNE

SAINT-PREX

BRÈVESRÉGIONSIls seront trois au second tourYENS | Suite à l’élection complémentaire du 25 novembre, un seul des deux sièges vacants à l’exécutif a été repourvu. Stéphane Boss était en eff et le seul à obtenir la majorité absolue au 1er tour. Pour désigner le second municipal, les élec-teurs auront le choix le 16 décembre entre Sylvie Berset, Nicolas Rochat et Patrick Laurent.

Des objets artistiques

MORGES I Le groupe Inno-vation de Romande Energie, en collaboration avec la ville, a travaillé à l’intégration d’armoires électriques dans leur environnement afi n de réduire leur impact visuel et les rendre plus vivantes. C’est l’Atelier D. Schlaepfer à Lau-sanne qui a travaillé sur les concepts d’habillage. La pre-mière armoire sise à la rue des Charpentiers s’illumine tem-porairement la nuit et traduit la présence d’un fl ux d’éner-gie. Des LED, de très faible consommation électrique, off rent une variation de cou-leurs chaudes plus ou moins intenses. La seconde armoire, située au Chemin Claude Anet s’inspire des couleurs de son environnement pour mieux s’y intégrer. Un travail de traitement d’images réalisé à l’aide de photographies de son environnement a permis de dessiner la trame de cou-leurs.

Contrôle qualité Contrôle qualité

MORGES I JUBILAIRES Lundi 26 novembre, la Municipalité a organisé une petite réception au Cellier de l’Hôtel de Ville afin de féliciter les collaborateurs de la ville qui fêtaient un jubilé. «Les intentions politiques ne pourraient pas voir le jour sans les hommes et les femmes qui mettent en musique la partition écrite par la Municipalité», a précisé le syndic Vincent Jaques en guise de remerciement. Gabrielle Nassisi, Gjilan Thaqi, Lucinda Caseiro, Michel Bux et Pascal Jacquemettaz comptent 15 années de service, alors que Françoise Jacot, Michel Gomez et Philippe Rossier affichent 25 ans de fidélité à la commune. Lambert

Sirène hurlante, la vedette «Ville-de-Morges 2» est entrée dans le Port du Château avec à son bord un Père Noël dont des oreilles attentives soutiennent qu’il avait l’accent marseillais. Le bonhomme était impatiemment attendu par des enfants qui, rassemblés sur la rive, scandaient son nom, imités en cela par une brochette de parents.

Lesté d’une hotte chargée de cadeaux au choix desquels Annick et Fanny, incontournables auxiliaires, avaient prêté leur concours, le Père Noël s’est rendu

au Restaurant du Club nautique pour procéder à une distribution entrecoupées de chants de circonstance. De circonstance, les cadeaux l’étaient aussi puisqu’ils comportaient notamment un calendrier de l’Avent gavé de friandises. Calendrier dont les

enfants auront eu plaisir à ouvrir la première porte le lendemain déjà.

Cette soirée familiale du Sauvetage, qui a réuni une soixantaine de convives, s’est prolongée par un buff et préparé par René Muller et sa brigade. G.H.

Une hotte pleine de friandises

Le Noël du Sauve-tage a fait le bonheur des enfants, qui ont reçu bon nombre de cadeaux.

MORGES

Fabrice Dessaux sonne l’embarquement du Père Noël. Hermann

Nouveautés au menuSi vous vous êtes rendus dans la cour du Château l’an dernier, vous ne manquerez pas de découvrir les améliorations apportées pour cette édition. Notamment au niveau de la décoration (dans la Taverne de Rudolphe par exemple), des éclairages et de la réorganisation de l’espace. Les vingt chalets en plus à côté de l’Arsenal permettent de répartir les visiteurs sur une plus grande surface. Les deux entrées ont été repensées et le parking à poussette aide à limiter les embouteillages dans les caves, où un sens de la visite est désormais imposé. S’il faudra attendre ce week-end pour voir ce que ces modifications auront comme impact lors des grosses affluences, les artisans sont ravis et n’espèrent qu’une chose: «que la pluie ne vienne pas trop profiter du Marché».

Des bénévoles indispensables au Marché

Pierre-André Jaccard et Diego Arn s’oc-cupent de la «circulation» dans les caves.

La fondue fait l’unanimité.

Il n’y a pas d’âge pour profiter du marché.