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Deuxième partie du rapportsur le
financement du réseau universitairepour l’exercice 1977—78
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CONSEIL DES UNIVERSITÈS
E3U5F61977QCSE
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14 L200 I3
COMITE DU FINANCEMENT UNIVERSITAIRE
Deuxième partie du rapportsur le
financement du réseau universitairepour l’exercice 1977—7$
Conseil des universités
Le 29 avril 1977
En conformité avec le mandat qui lui est confié,
le Comité du financement a soumis, le 29 novembre 1976, la
première partie de son rapport sur le financement du ré
seau universitaire pour l’exercice 1977—78.
Le Comité soumet maintenant au Conseil des univer
sités la deuxième partie de son rapport, laquelle fait l’ob
jet du présent document.
Mme Muriel ArmstrongMN Yvan Allaire
Maurice BouchardPierre DionneLouis—Marc GauthierBruno GrégoireDenys PelletierJean—Jacques SC—PierrePierre VézinaMichel Picard, secrétaireMichel Normandin, président
Québec, le 29 avril 1977.
1
TABLE DES MATIERES
Introduction 1
1— Les faits saillants de la revue de nr.2grammes2
2— gles de financement 6
2.1 Indexations 62.2 Services aux étudiants 72.3 Imputation du surplus appliqué à la résorp
tion d’un déficit 72.4 Comptage des étudiants 82.5 CoOts de fusion de Concordia 92.6 Certificat en sciences administratives
(Ecole des hautes études commerciales) 10
2.7 Siàge social, Institut national de la recher—clic scientifique et Institut Armand—Frappier li
2.8 Ecole de technologie supérieure 132.9 Ecole nationale d’administration publique 142.10 Télé—université 152.11 Ouatriàme année de droit 162.12 Perfectionnement des maftres en français 172.13 Règlements de grèves 172.14 Demandes additionnelles 182.15 Nouveaux programmes 192.16 Formation de chercheurs et action concertée 20
3— Le niveau de financement en 1977—78 21
3.1 Les modifications apportées 213.2 La situation résultante pour le réseau 23
Ii
3.2.1 Les paramètres du r6seau 23
3.2.2 Les indicateurs économiques 25
3.2.3 Les indicateurs financiers du réseau 26
3.3 Les tandances du réseau 28
3.4 Le nc)tivau c’adrage du f inLlncement 29
4— La répartition de l’enveloppe 1977—78 33
4.1 La nouvelle répartition 33
4.2 Le nouveau cadrage 1977—78 34
4.3 Analyse des états financiers 34
iii
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Evolution 1972—73 è 1977—78. Dépenses, subventions et clientèles. Indicateurs économiqueset financiers de l’enseignement supérieur 24
Tableau 2 : C J cul dc enveloppe f ma e Ï. ‘ exerc i CC
1977—78 30
Tableau 3: Ventilation du calcul des subventions 1977—78par élément de programme et masse de dépenses 31
Tableau 4: Universités du Québec. Surplus (ou déficits)accumulés en 1974, 1975 et 1976 37
LISTE DES FIGURES
Figure 1: Dépense unitaire aux fonctions subventionnées.Subvention unitaire de fonctionnement 27
Figure 2: Dépense unitaire de fonctionnement et subvention unitaire de fonctionnement dans le réseauuniversitaire du Québec 35
Figure 3: Cot du système par E.E.T.C. en fonction ducoGt moyen. Universités du Québec. Evolutionde 1972—73 è 1977—78 40
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1: 41
1
Introduction
Le Comité du financement universitaire a l’honneur de
transmettre au Conseil des universités la deuxième partie de son
rapport sur le financement du réseau universitaire pour l’exerci
ce 1977—78.
Selon la procédure habituelle, le ministère de l’Educa—
tion vient de faire connaître ses propositions finales relatives au
financement des universités pour 1977—78. Depuis la rédaction de
la première partie du présent rapport, le Ministère a effectué plu
sieurs changements dans les règles de financement, de m6me qu’il a
réglé de nombreux dossiers en suspens dont les incidences se font
sentir sur des exercices antérieurs.
Le Comité du financement doit donc revoir plusieurs ques
tions déjà traitées dans la première partie de ce rapport. Il le
fait en rappelant ses prises de positions et ses recommandations an
térieures. Pour les autres questions qui ne sont pas reprises ici,
on se référera à la première partie du rapport.
2
1.0 Les faits saillants de la revue de programmes 1977—78
Cette seconde partie du rapport du Comité du financement
sur les budgets de fonctionnement des établissements universitaires
pour la période 1977—78 termine le cycle des interventions de ce co
mité dans le nouveau processus budgétaire mis en appi i caL ion pour I
première fois au sein du réseau universitaire.
Cette première expérience a été particulièrement contrai
gnante pour les membres du Comité qui ont dé opérer l’intérieur d’é
chéanciers encore plus serrés que par les années passées, même s’ils
désiraient fournir une contribution plus significative en raison même
de la nouveauté de l’expérience entreprise par le ministère de 1’Edu—
cation.
La contrainte de temps s’est d’abord faite sentir à l’étape
de la revue de programmes qui a conduit à la présentation de la premiè
re partie du rapport du Comité du financement en décembre dernier. Mais
c’est au cours de la seconde phase que les contraintes ont été le plus
vivement ressenties, alors que le Comité n’a disposé que de quatre se
maines pour faire son analyse et la rédaction de son rapport final.
Les membres du Comité espèrent donc que, au cours du prochain cycle,
le ministère de l’Education respectera davantage les échéanciers qu’il
a lui—même établis.
Mais, au—delà de cette considération, fondamentale pour la
bonne marche de ses travaux, le Comité du financement désire souligner
quelques faits marquants qui ressortent des prises de décision du mi
nistère de l’Education au cours du présent exercice, lesquelles auront
des répercussions importantes sur le financement du fonctionnement des
universités.
Ce qui frappe tout d’abord,c’est le nombre élevé de règle
ments de problèmes passés ou dc dossiers en suspens qui s’éta [coL a’—
cumulés depuis quelques années. Le Comité se doit de souligner
3
l’approche positive adoptée par le ministère de l’Education, que ce
soit au plan des intégrations de personnels universitaires aux échel
les gouvernementales, lesquelles seront complétées au cours de l’ex
ercice financier 1977—78, ou bien pour régler de façon fort satisfai
sante pour les parties en cause le problème du déficit accumulé de
l’Université de Sherbrooke, ou encore pour la première phase du rè
glement du coût de fusion de l’Université Concordia.
Le second point qui mérite d’être signalé et qui inquiète
le Comité du financement est le développement considérable de certai
nes expériences pilotes ainsi que l’ampleur et le coêt de certaines
missions particulières. Même si toutes les expériences pilotes n’ont
pas nécessairement un caractère temporaire, il est impérieux que leur
développement demeure è l’intérieur de la programmation initiale aussi
longtemps que le projet demeure expérimental. Il est inutile de parler
d’expériences pilotes si l’on ne respecte pas cette programmation ou
si l’expérience atteint une telle ampleur qu’elle rend très difficile,
sinon impossible, des réajustements inévitables au terme de la phase
expérimentale. Le Comité du financement se réfère en particulier è
l’Ecole de technologie supérieure qui semble évoluer au—delè de la pro
grammation initiale ou è la Télé—université,dont le rythme de dévelop
pement dépasse 1argenent les limites initialement prévues par le Minis
tère et par le Conseil des universités et dont le niveau de coêt actuel
ne manque pas d’inquiéter.
Même si les coêts unitaires des missions particulières de
formation ou de recyclage de maîtres semblent réalistes, l’ampleur que
prennent très rapidement ces opérations fait craindre au Comité du fi
nancement que leur disparition, probablement aussi rapide, causera éven
tuellement de sérieux problèmes aux administrations universitaires qui
s’y sont trop lourdement engagées. Il y aurait donc intérêt à limiter
la croissance de ces missions, même si l’objectif visé devait être re
tardé de quelques années.
4
Le maintien pour 1977—78 du niveau de l’effort financier
consenti par le gouvernement du Québec est le troisième point qui a
retenu l’attention du Comité. Dans la première partie du son rupport,
le Comité avait recommandé d’établir l’enveloppe globale accordée au
réseau universitaire,de façon à maintenir le niveau de support égal è
celui consenti pour 1976—77. La décision du gouvernement cor
respond, à peu de chose près, è cette recommandation et se traduit par
une croissance réelle de l’enveloppe de l’enseignement supérieur, un
peu inférieure è celle de l’ensemble des dépenses du gouvernement du
Québec.
Le quatrième fait marquant de la période qui se termine avec
la présentation de ce rapport est la relativement bonne situation finan
cière des universités. Toutes les universités, à l’exception de Concor—
dia, ont terminé l’exercice financier 1975—76 avec un surplus qui, dans
certains cas, est assez confortable. Si l’on tient compte du règlement
proposé pour le coflt de la fusion de Concordia, même cette dernière uni
versité aura réalisé un surplus au cours de la période considérée.
Cette situation sera vraisemblablement maintenue pour 1976—77, car la
politique de financement du Ministère indexe les surplus des universi
tés du même taux que celui appliqué à leurs dépenses réelles. Pour at
teindre cet objectif, il faudrait toutefois que les universités aient
limité la croissance de leurs dépenses exprimées en dollars constants
au taux de croissance de leurs clientèles étudiantes.
Enfin, en terminant, le Comité désire attirer l’attention du
Conseil sur un dernier point qui, depuis plusieurs années, fait l’objet
de ses préoccupations, sans qu’il puisse pour autant apporter une répon
se satisfaisante pour sa solution. Cette préoccupation a trait au désé
quilibre existant entre les établissements dans le niveau de ressources
financières qui leur sont consenties. Le tableau de la page montre
que, à l’exception des H.E.C. et de Bishop’s, le cofit unitaire du systè
me pour chacun des établissements s’est sensiblement rapproché du coit
unitaire moyen au cours de la période 1972—73 à 1977—78.
5
[;J
LIL].j.
Ûj
Bien qu’il n’y ait pas de relation formelle entre la dis—
persion des coûts unitaires et le déséquilibre des ressources, il ex
iste néanmoins une forte présomption que l’un des phénonines est ii
grande partie responsable de l’apparition de l’autre.
6
2.0 Règles de financement
Par suite du règlement de nombreux dossiers techniques en suspens,
le ministère de l’Education a d apporter des précisions et, dans certains
cas, des modifications assez substantielles aux règles de financement de
1977—1978 et mme de 1976—1977 et 1975—1976. Ces modifications entramnent
des changements dans les subventions d’années antérieures et, par suite
de la contrainte d’enveloppes globales déjà votées, des transferts de
comptes à payer entre les exercices financiers.
2.1 Indexations
La politique d’indexation des masses salariales a été légèrement
modifiée en haussant de 2,0 à 2,2% le taux accordé pour le vieillissemenC,
et en composant ce taux avec celui de 6% appliqué à l’inflation et à la
richesse collective. Le résultat de cette opération porte de 8,0 à 8,33%
le taux global d’indexation de ces masses.
Par ailleurs, dans son premier rapport, le Comité avait souligné
l’irréalisme de la position gouvernementale qui limitait à 4% le taux
d’indexation des autres dépenses. Cette masse de dépenses recouvre en
effet l’acquisition de biens ou de services don le taux réel d’inflation
est parfois nettement supérieur au taux d’indexation accordé aux masses
salariales.
Même si cette façon de faire est considérée par le gouvernement
comme une simple méthode d’allocation de ressources et s’il s’attend à des
réallocations de la part des universités vers les autres dépenses, le
résultat réel est de montrer des disponibilités artificielles aux masses
salariales dans un contexte de syndicalisation et de fausser l’image
réelle de l’utilisation des ressources. Avec la mise en place cette
année du nouveau processus budgétair, les universités feront la transi
tion aux dépenses réelles et n’auront plus la possibilité de faire cette
réallocation de ressources.
7
Le Comité de financement estime que la politique d’indexation
erratique des autres dépenses ne peut être maintenue dans le cadre du
nouveau processus budgétaire et il réaffirme sa position antérieure:
RECOMNANDAT ION 1
( d’appliquer un taux d’indexation plus réaliste aux
( dépenses incluses dans la catégorie “autre dépenses.
2.2 Services aux étudiants
La recommandation antérieure se lisant comme suit:
RECOMMANDATION 2
( QUE le ministère de l’Education indexe les per capita
( 1976—1977 et 1977—78 des services aux étudiants de
( la même façon que par les années précédentes, tout en
( reconnaissant l’insuffisance de cette mesure et le
( besoin de définir une politique mieux adaptée.
Le Comité de financement constate avec satisfaction que le
ministère de 1’Education a porté à $42 le per capita accordé aux ser
vices aux étudiants pour l’année 1977—1978, après avoir corrigé à la
hausse ($36 à $39) le per capita initialement retenu pour l’année
1976—1977.
2.3 putation du surplus appliqué à la résorption d’un déficit
Dans son document antérieur, le Comité s’était attaché à l’obli
gation de réallocation des surplus et formulait la recommandation sui
vante:
8
RECOMMANDATION 3.1
f QUE le ministère de l’Education applique à l’exercice
C 1977—1978 la règle relative aux surplus des établis—( sements universitaires utilisée pour l’exercice 1976—1977.
Le Comité constate avec satisfaction que la règle antérieure
a été maintenue en 1977—1978. Cependant, dans le cas spécifique d’un
surplus pour résorption de déficit, un contre aspect doit âtre soulevé.
A l’article 4a sur les ajustements mécaniques, les règles sti
pulent que la réduction des dépenses admissibles, visant à réaliser un
surplus qui sera utilisé pour résorber un déficit selon un plan accepté
par les parties en cause, devra âtre appliquée à la masse “autres dépen
ses” de l’élément soutien.
Le Comité est en désaccord avec la règle telle que formulée,
car le résultat d’une telle opération correspondrait à n’appliquer que
le taux d’indexation des ‘autres dépenses” à une réserve constituée en
grande partie d’économies réalisées sur les masses salariales. L’uni
versité soumise à un plan de résorption de déficit serait ainsi double
ment pénalisée par rapport aux autres universités en meilleure situation
financière.
RECOMMANDATION 3.2
C QUE le ministère de l’Education modifie sa règle
( relative à l’imputation du surplus appliqué à la( résorption d’un déficit, de façon à permettre d’in—
f dexer le surplus ainsi constitué d’un taux d’in—( dexation au moins égal au taux d’indexation moyenf des dépenses admissibles.
2.4 Comptage des étudiants
La recommandation antérieure du Comité visait surtout la métho
dologie de conversion des masses de frais de scolarité des étudiants à
temps partiel en étudiants équivalents à temps complet.
9
RECOMMANDATION 4.1
C a) D’ élaborer une méthode de comptage des clientàles
( étudiantes qui corresponde davantage à la situation
( réelle de chacun des établissements du réseau;
f( b) D’ évi ter, au cours de la transition U’ une in CIudc
à une autre, de pénaliser particul ierLmunL certa tus
f établissements.
Le Comité croit nécessaire, dans le comptage des étudiants, de
toujours tenir compte de la différence de frais de scolarité entre les
étudiants à temps complet et ceux à temps partiel. A cet effet, il re
commande:
RECOMMANDATION 4. 2
( QUE le ministàre de 1’Education, en attendant l’intro—
( duction d’une nouvelle méthode de comptage des étu—
f diants, tienne systématiquement compte, dans cet in—
( ventaire, de la différence de frais de scolarité par
f crédit des régimes à temps complet et à temps partiel.
Enfin, le Comité note que la ràgle du comptage exclut par omis
sion une clientàle éventuelle du dimanche. Comme certains établissements
songent déjà à cette possibilité, le Comité estime que les ràgles ne
devraient pas exclure cette possibilité.
(Note — Les cas qui suivent avaient été traités au chapitre de la
revue de programmes dans la premiàre partie du rapport.
Comme le nouvel énoncé des règles est maititenant spécifique à cet égard et corne le Comité n’a pas eu la possibilité de réviser la revue de programmes, ces cas sont
traités ici avec les ràgles de financement).
2.5 Coûts de fusion de Concordia
Le Comité a pris connaissance du dossier soumis par l’Université
Concordia sur ce problàme complexe. Il note que l’Université y a inclus
des éléments de rattrapage et la correction de disparités. La proposition
10
soumise par le Ministère ne retient que les coûts de fusion identifiables,
tout en reportant la solution des autres problèmes soulevés dans un cadre
différent, possiblement aux stratégies triennales.
Le Comité est conscient que la proposition du Ministère quant
aux coflts de fusion n’apporte qu’une solution partielle au problème du
niveau des ressources à Concordia. Si la situation financière de cet
établissement se trouve assainie au 31 mai 1976, la possibilité demeure
d’un déficit pour l’exercice courant. Il faut reconnaitre d’autre part
que la qualité de certains services pédagogiques a baissé è la suite de
cette fusion,et que l’on peut discuter longtemps pour savoir si un re—
lèvement doit être imputé à la fusion ou à un rattrapage. Le Comité
estime qu’au moins une partie des demandes de Concordia dans ce domaine
devrait être examinée dans le cadre des demandes additionnelles pour
1977—1978, si des crédits devenaient disponibles en cours d’exercice.
2.6 Certificat en sciences administratives Eco1e des hautes études commerciales
Le Comité de financement avait recommandé antérieurement:
RECONNANDATION 5.1
( a) D’accorder à 1’Ecole des hautes études commerciales
( une subvention particulière pour financer le pro—( gramme de certificat de sciences administratives
( pour l’exercice financier 1977—1978;
ff b) D’accélérer l’analyse du dossier, afin d’intégrer
f au plus tt cette subvention à l’enveloppe de base
( de l’Ecole.
Dans ses nouvelles propositions, le Ministère, en plus de la
somme de $1 000 000 qu’il a déjà intégrée à la base des calculs 1976—1977,
ajoute pour 1977—1978 un montant forfaitaire de $1 300 000 qu’il se pro
pose d’intégrer à la base des calculs de 1978—1979.
H
Bien que cette solution satisfasse pour le moment les parties
en cause, le Comité du financement constate qu’elle pose un problàme à
long terme, surtout à cause du nombre élevé d’étudiants équivalents à
temps complet qui ont été intégrés dans cette opération.
Le niveau des dépenses admissibles par E.E.T.C. pour 177—1978
s’établit maintenant à $2 300, y compris la subvention forfaitaire de
$1 300 000. Cette variation a été le résultat de l’intégration d’une
somme de $2 300 000 aux dépenses admissibles et d’environ 2 500 E.E.T.C.
aux population étudiantes, soit une croissance d’environ $900 par étudiant
intégré. Or, s’il survenait une baisse de population, chaque étudiant
en moins produirait une baisse de dépenses admissibles égale à 0.75 x
$2 300/E.E.T.C., soit pràs du double de la hausse qu’a produite l’aug
mentation artificielle de chacun des étudiants équivalents du certificat
en sciences administratives.
Le Comité trouve cette situation anormale et reconunande:
RECOMMANDATION 5.2
( QUE le ministàre de l’Education tienne compte, dans
( l’éventualité d’une baisse de clientàle aux H.E.C.,
( du niveau de ressources qu’il a consenti pour l’in—
( tégration de la clientàle du certificat en sciences
( administratives. -
2.7 Siàge social, Institut national de la recherche scientifique et Ins
titut Armand—Fiappier
L’Université du Québec avait demandé d’intégrer ces trois unités
dans la base de ses dépenses. Dans la première partie de son rapport, le
Comité estimait que le Siège social avait atteint un niveau de développe
ment suffisant pour remplir sa mission de coordination. Quant aux deux
constituantes à vocation spécialisée, le Comité recommandait:
12
RECOMMANDATION 6.1
( a) QUE la subvention 1977—1978 de l’Institut Armand—
( frappier et de l’Institut national de la recherche
C scientifique soit établie en indexant la subvention
t 1976—1977 en fonction de la politique salariale du
f gouvernement et de sa politique reljtive à li mas
( “autres dépenses”;
(( b) QUE le ministère de l’Education crée un groupe de
C travail formé de représentants du Ministère, de
f l’Université du Québec et du Conseil des univer—
f sités ayant pour mandat de proposer une formule
f de financement applicable à ces deux organismes.
Même s’il a retenu la proposition de constituer un Comité, le
ministère de l’Education a rejeté la partie de la recommandation ayant
trait au moratoire à appliquer aux subventions de développement de
l’Institut national de la recherche scientifique et de l’Institut
Armand—Frappier et à la cessation de toute subvention de développement
au Siège social.
En plus d’accorder à ces trois établissements une subvention
de développement basée sur la croissance des clientèles dans l’ensemble
des constituantes, le Ministère garantit le niveau de cette subvention
quelle que soit l’évolution réelle des clientèles dans l’Université du
Québec. Cette position nous apparaît singulière en regard des règles
appliquées aux autres universités.
Le Comité maintient sa position antérieure et regrette que le
Ministère n’ait pas tenu compte de l’esprit de ses recommandations, en
particulier dans le cas du Siège social, surtout lorsque l’on considère
l’effet de cette unité sur le coflt déjà élevé de la fonction “administra
tion générale” à l’Université du Québec.
Par ailleurs, l’esprit de la politique d’ajustement de la sub—
vention appliquée depuis quelques années à ces trois constituantes re
pose sur l’établissement d’un taux pondéré qui tient compte du taux
d’indexation des dépenses de base des autres constituantes et du taux
13
d’accroissement de ces mmes dépenses générées par la croissance des po
pulations étudiantes. Or, selon la règle utilisée par le Ministère, le
taux pondéré appliquable est celui de l’évolution des dépenses admissi
bles des autres constituantes d’une année financière à une autre. Cette
façon du procéder permet donc d’inclure dans ce taux l’effet des cas
particuliers intégrés dans la base et a pour résultat d’augmenter arti
ficiellement le taux pondéré, surtout lorsque le volume des cas parti
culiers intégrés est élevé. Le Comité est donc en désaccord avec l’ap
proche que le ministère de l’Education a utilisée dans le calcul de la
subvention de l’I.N.R.S., de l’I.A.F. et du Siège social.
2.8 Ecole de technologie supérieure
Dans son rapport préliminaire du 9 décembre dernier, le Conseil
des universités recommandait au ministre de l’Education (Recommandation 7,
p. 35):
f a) de considérer l’Ecole de technologie supérieure
f comme un cas particulier de l’Université du Québec
( jusqu’au terme de la période expérimentale, en
( tenant compte des besoins réels de cet établisse—
( ment et de la mission que lui a confié le minis—
t tère de l’Education;
C b) de constituer un Comité ad hoc qui analysera la
( situation financière de l’Ecole de technologie( supérieure et qui formulera des recommandations( sur l’évolution du support financier qui doit( être accordé à cet établissement et sur les mo—
( dalités de son éventuelle intégration à l’enve—t loppe de base de l’Université du Québec.
Depuis le d&pt de la revue de programmes 1977—1978 de l’Uni
versité du Québec, l’Ecole de technologie supérieure semble avoir ré
visé à la hausse la prévision de population étudiante dont elle faisait
alors état. Comme il l’a déjà indiqué, le Comité du financement s’in
quiète non seulement du peu de concordance de cette évolution avec
celle prévue dans la programmation initiale de cette expérience pilote,
mais aussi de son ampleur qui rendra extrmement difficile l’application
de correctifs avant son intégration éventuelle aux dépenses de base de
l’Université du Québec.
14
La phase expérimentale de 1’Ecole de technologie supérieure doit
prendre fin en 1979—1980 et, en vue de cette échéance, le Comité conjoint
des programmes doit faire une évaluation définitive de qualité l’automne
1978. Afin que toutes les parties en cause soient bien informées des con
séquences budgétaires de cette intégration, au moins une année è l’avancc-,
le Comité du financement est d’avis que le Comité aU hoc mentionné dans la
deuxième partie de sa recommandation devrait être constitué dès l’automne
1977.
29 Ecole nationale d’administration publique
A la suite de l’analyse du mémoire budgétaire soumis par l’Uni
versité du Québec pour cette constituante, le Comité avait noté le dé
veloppement très rapide des activités de perfectionnement et des coêts
indirects afférents. Il recommandait alors:
RECOMMANDATION 9
f a) QUE le ministère de 1’Education établisse une base( de dépenses aux fonctions subventionnées par l’Eco—( le nationale d’administration publique, couvrantC les activités d’enseignement et de recherche libre,f ainsi que les activités de soutien qui y sont im—f putables;
(f b) QU’il intègre les dépenses ainsi reconnues pour( l’ENAP dans les dépenses de base de l’Universitéf du Québec;(( c) QU’il identifie et isole les coêts indirects impu—( tables aux activités de perfectionnement et qu’ilf fasse l’objet d’une subvention identifiée au titref des cas particuliers;
(( c) Qu’il étudie l’opportunité de faire porter par les
( ministères clients de 1’ENAP les coêts indirectsf des activités de perfectionnement.
Dans ses propositions finales sur la revue de programmes, le
Ministère annonce que les organismes de gestion centrale du gouvernement
ont décidé de faire financer par les ministères clients les coêts indi
rects du perfectionnement.
15
Cette position est conforme à un des choix possibles qui avaient
été recommandés précédemment par le Comité.
2.10 Télé—université
Après analyse du mémoire budgétaire soumis par l’Université du
Québec et à la lumière des avis antérieures du Conseil des universités,
le Comité recommandait:
RECOMMANDATION 10
( a) De poursuivre l’expérience de la Télé—université
( dans un cadre limité;
(( b) De ne pas intégrer le financement de la Télé—uni—
( versité dans la base de l’Université du Québec
( pendant la durée de l’expérience;
(( c) De financer le cofit de la TELUQ comme un cas parti—
( culier après analyse des besoins réels de cet éta—
( blissement.
Mâme si le Comité du financement déplDre la décision du Minis
tère d’intégrer la TELUQ à la base de l’Université du Québec avant qu’une
évaluation et une analyse des coûts réels de cette formule pédagogique
n’aient pu âtre effectuées, il comprend néanmoins les raisons qui l’ont
poussée à prendre cette décision.
En effet, une analyse plus détaillée a permis de vérifier que,
malgré le versement d’une subvention spéciale à la TELUQ, les étudiants
inscrits à cette constituante étaient comptabilisés au Centre d’études
universitaires dans l’Ouest québécois et,par le fait mâme, l’université
bénéficiait pour eux de la subvention unitaire appliquée aux étudiants
réguliers.
Pour éviter qu’une telle situation ne soit maintenue, le Minis
tère a décidé d’intégrer ces étudiants dans la base de l’université et
de les financer uniquement comme étudiants réguliers à compter de 1977—78.
Toutefois, le Ministère .iccepte de verser, pour l dernière fois, un
16
montant forfaitaire de $500 000 spécifiquement consacré à cette unité
constituante.
Le Comité du financement désire toutefois souligner que le
coût unitaire élevé dc l’ensemble de l’Université du Québec se traduit
par des ressources nouvelles de près de 4 000 par nouvel étudiant
équivalent à temps complet inscrit à la Télé—université, ce qui sem
ble élevé pour une telle formule pédagogique.
2.11 Quatrième année de droit
Le versement d’une subvention de $1 300 000 à l’Université
Lavai, pour agir comme intermédiaire auprès du Barreau pour les insti
tutions participant à cette opération, ne fait que consacrer la posi
tion adoptée au cours des années précédentes.
Le Comité du financement s’inquiète de cette reconduétion
systématique d’une politique qui devrait être réglée de façon plus clai
re, car elle soulève le problème général des stages, de la formation
pratique des futurs professionnels et même du perfectionnement des pro
fessionnels.
Les avantages consentis à certaines professions dans le finan
cement de formules pédagogiques coCteuses, tels les stages de formation
ou l’allongement des études pour inclure un apprentissage professionnel,
contribuent actuellement à augmenter les pressions pour en élargir l’ap
plication à d’autres professions. Or, les implications financières de
la généralisation de ces formules pédagogiques particulières sont consi
dérables. Il faudra bien qu’on en vienne un jour à départager les res
ponsabilités respectives des universités, des employeurs et des ordres
professionnels en matière de formation première, d’apprentissage de la
vie professionnelle et de perfectionnement.
17
2.12 Perfectionnement des maîtres en français
La règle du ministère de 1’Education accorde à chacune des
quatre universités participantes une subvention de base de $392 000
(pour 1977—78) pour couvrir les déboursés de l’équipe de base compo
sée de huit professeurs, laquelle est responsable d’établir la didac
tique particulière de cette forme d’enseignement.
Les membres du Comité s’étonnent que cette mission particu—
hère d durée limitée nécessite la constitution, dans chacune des
universités participantes, d’une équipe chargée de définir une didac
tique propre à la discipline et à l’établissement. Ils souhaitent en
particulier que le Ministère définisse à l’avenir, avec grande pru—
dence,le niveau de ressources nécessaire à la poursuite de telles mis
sions, en particulier lorsque ces missions correspondent à des priori
tés pour lesquelles le gouvernement injecte de nouveaux crédits
importants.
Par ailleurs, bien que ces missions soient incluses dans
l’élément 2, la règle du non—virement sans autorisation spécifique du
Ministère ne s’applique vraiment pas, car l’université devra, pour réa—
user les objectifs de la mission, utiliser systématiquement la méthode
des imputations afin de présenter un état des dépenses et des revenus.
2.13 Règlements de grèves
Dans ses documents, le Ministère n’aborde pas la question déli
cate des règlements de grève, mais il introduit, dans les cas particuliers
1975—76, un montant de $300 000 en guise de paiement pour la grève de
L’U.O.A.M. Cette forme de règlement permet de maintenir la règle du comp
tage au réel pour les institutions perturbées par des conflits de travail.
Par leur importance, les conflits de 1976—77 risquent de pro
duire des déséquilibres budgétaires beaucoup plus graves qui nécessitent
des analyses détaillées, surtout si l’on tient compte de la directive
18
ministérielle relative au paiement des traitements des personnels
non—grévistes affectés par les arrêts de travail. Pour cette raison,
le Comité désire être informé de la politique actuellement en vigueur
ainsi que des modalités de son application. Les règlements qui d—
vront intervenir dans le cas des derniers conflits constituent un pré
cédent de taille et le Comité estime devoir être consulté avant la
conclusion d’un accord entre le Ministère et chaque établissement
impliqué.
2.14 Demandes additionnelles
Dans le premier volet de son rapport, le Comité recommandait:
RECOMMANDATION 8
( De consacrer $2 000 000 pour le financement partiel( des demandes additionnelles de la catégorie “priorité( reconnue”.
Dans les documents sur les règles et les calculs relatifs
aux subventions de fonctionnement 1977—78, le Ministère précise cju’il
n’a obtenu aucun crédit supplémentaire du Conseil du Trésor et que, en
conséquence, il devra autofinancer toutes les demandes additionnelles
à même son enveloppe de base, sans pour autant inclure une seule demande
dans les calculs, sauf pour le cas particulier de l’E.T.S.
Par ailleurs, dans une lettre adressée aux directeurs d’éta
blissements, le directeur général de la D.G.E.S. indique que le Minis
tère accorde des subventions supplémentaires aux seuls établissements
qui ont prévu un niveau d’autofinancement de leurs demandes addition
nelles. D’autres demandes pourront être partiellement subventionnées
dans une seconde étape, s’il reste des crédits disponibles.
Sans prol iicer sur la cjuzilice et la pertinence des demandes
qui ont été retenues par le Ministère, le Comité du financement s’inter
roge sur l’à-propos d’une telle prise dc position qui risque d’établir
19
un précédent qui teintera longtemps le fonctionnement et la crédibi—
lité d’un processus budgétaire que l’on désirait le plus objectif pos—
sible,et ce,d’autant plus qu’il n’existe vraiment pas de mécanisme de
vérification qui puisse permettre d’établir le niveau d’autofinancement
d’une acCiviCé. Le CorniLé eslime ciue le degré d inai’eieiiC t5;C un
critère parmi d’autres qui peuvent servir è évaluer les projets prsdn—
tés.
2.15 Nouveaux programmes
Dans sa prise de position antérieure, faite sur avis du Comité
conjoint des programmes, le Comité du financement recommandait:
RECOMMANDATION 11
( QU’une enveloppe particulière de $800 000 soit réser—
C vée pour l’implantation en 1977—78 des nouveaux pro—
f grammes qui feront l’objet d’un avis favorable de la
( part du Conseil des universités.
Dans ses propositions finales, le Ministère accorde des cré
dits de $600 000 pour l’implantation de nouveaux programmes approuvés
en 1977—78. Conscient des contraintes imposées par le règlement de
nombreux dossiers, le Comité conjoint des programmes se trouve satis
fait de l’enveloppe consentie par le Ministère.
Le Comité du financement fait remarquer que l’intégration à
l’enveloppe de base des crédits alloués aux nouveaux programmes corres
pond à une augmentation presque systématique des coits unitaires, par
suite de l’application de la nouvelle politique, selon laquelle l’uni
versité bénéficiaire touche une somme complémentaire à celle que lui
apportent les étudiants inscrits è ces nouveaux programmes. Cette nou
velle politique est à surveiller de façon particulière en période d’é
volution vers un plafonnement des clientèles.
20
2.16 Formation de chercheurs et action concertée
Suite à un avis de la Commission de la recherche tiniversi—
taire, le Comité du financement avait recommandé:
RECOMI1ANDA ‘I’ I ON 12
( QUE l’enveloppe budgétaire consacrée au programmeC “Formation de chercheurs et action concertée” en( 1976—77 soit indexée de 4%.
La proposition finale du Ministàre donne suite à cette recom
mandation en accordant $400 000 au titre d’ajustement mécanique. Une
somme supplémentaire de $800 000 est allouée à ce programme à titre de
demande additionnelle par le Ministàre 1ui—mme.
Comme les délais très courts n’ont pas permis à la Commission
de la recherche universitaire de transmettre un avis au Comité sur cette
question, elle le transmettra directement au Conseil des universités.
r
21
3.0 Le niveau de financement en 1977—7E
La première partie du rapport était basée sur les données de
juin 1976 fournies par le ministère de l’Education au début de la revue
de programn-ies 1977—78. Les propositions finales du ministère compor
tent de nombreuses modifications qui touchent la politique salariale
des années antérieures ainsi que le règlement de plusieurs dossiers en
suspens affectant ces mêmes années. Ceci occasionne des transferts
entre les exercices, par le biais des corrections techniques, afin de
respecter les enveloppes déjè autorisées. L’analyse du niveau de finan
cement du réseau et de la répartition entre universités exige donc un
soin particulier dans l’imputation des dépenses et des subventions aux
bons exercices financiers.
3.1 Les modifications apportées
Les propositions finales du ministère dans la revue de program
mes 1977—78 apportent les modifications suivantes:
Exercice 1975—76
— L’indexation pour la politique salariale était de 28,64% pour
toutes les masses salariales. Elle passe maintenant à 30,98%
pour le personnel enseignant, è 34,23% pour le personnel addi
tionnel et à 36,46% pour le personnel de soutien. Cette indexa—
tion additionnelle ne se compose pas avec l’ajustement pour crois
sance de clientèle. Les coflts d’intégration des personnels non—
enseignants font également partie des ajustements accordés.
Exercice 1976—77
— L’indexation originale de 10,00% est portée à 10,38% par suite
d’une augmentation du vieillissement de 2,0% à 2,2%, mais com
posé avec le 8% de redressement.
22
— Les coûts acceptés de l’intégration des personnels non—
enseignants pour 1975—76 sont intégrés à 75% dans la base
des calculs de 1976—77.
— Il n’y a pas de recomptage intérimaire de 1976—77, mais le
recomptage final de 1975—76 sert de base pour appliquer le
taux de croissance déjà retenu.
— L’augmentation de la cotisation de l’employeur à la RAMQ né
cessite un ajustement des subventions.
— Un développement d’environ 2% est accordé aux constituantes
spécialisées de l’Université du Quéhec ainsi qu’à son Siège
social.
Exercice 1977—78
— L’indexation originale de 8% est portée de 8,33% par suite d’une
augmentation du vieillissement de 2,0 à 2,2%, mais composé avec
le 6% de redressement.
— Les coûts de perfectionnement des personnels enseignants et du
programme internes et résidents sont intégrés à la base.
— Le Certificat en sciences de l’administration des HEC fait l’ob
jet d’un réglement final de $1,3 million qui sera intégré à la
base de 1978—79.
Ce sont les modifications les plus importantes à ces différents
exercices, mais elles contiennent des éléments qui exigent des réajuste
ments à plusieurs exercices à la fois. Ces réajustements post facto sont
nécessaires pour obtenir l’évolution réelle des dépenses et des subven
tions au cours des années, c’est—à—dire pour disposer d’une grille d’in
formation financière valable.
23
Sous un autre aspect, l’exercjce 1977—78 se présente avec
un cadrage différent qui découle de l’implantation du nouveau proces
sus budgétaire. Il y a donc un hiatus de présentation qui nécessite
une conciliation des deux approches et des définitions différentes de
leurs éléments respectifs.
Afin de préserver l’élément de continuité, les deux modes dc
cadrage sont présentés séparément.
3.2 La situation résultante pour le réseau
Les modifications apportées aux exercices antérieurs conduisent
à une évolution nouvelle des dépenses et des subventions. Cette évolu
tion est présentée au tableau 1, de même que les valeurs révisées des in
dicateurs financiers de l’enseignement supérieur qui ont été utilisées
dans la première partie de ce rapport. Les données révisées sur les dé
penses aux fonctions subventionnées (DFS)*, sur les subventions totales
de fonctionnement (STF) et sur les clientèles étudiantes (EETC) sont ri—
rées d’un document préparé par la DGES pour la période de 1972—73 à
1977—78, document que l’on retrouvera en annexe 1. La mise è jour des
indicateurs économiques est faite à partir des documents sur le discours
du budget 1977—78.
3.2.1 Les paramètres du réseau
La population étudiante régulière, comptée en équivalents è temps
complet, passe de 103,544 en 1976—77 è 106.711 en 1977—78, soit une aug
mentation de 3,1%, alors qu’elle avait été de 4,2% l’année précédente. Si
on inclut les étudiants inscrits au programme internes et résidents et
ceux inscrits aux programmes spéciaux de formation des maîtres, la popu
lation étudiante passe de 108.913 en 1976—77 è 112.813 en 1977—78, soit
une augmentation de 3,6% en regard de 8,5% l’année précédente. Les pro
grammes spéciaux constituent è eux seuls environ 4,000 étudiants EETC en
1977—78 et expliquent ces taux de croissance plus élevés. Quant attx per—
sonnes desservies par le réseau universitaire, leur nombre passe de 134,000
* Il s’agit des dépenses reeonnue par le Ministère Iour fins de subVInCic)HS.
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25
à l’automne 1976 à environ 140 000 à l’automne 1977, dont un peu plus de
40% sont à temps partiel.
Les dépenses aux fonctions subventionnées accusent une hausse
de 11,3% à 570,7 millions, montrant un ralentissement du taux de crois
sance par rapport à l’année précédente (13,5%) eC surtout par rapport à
1975—76 (26,7%). A cause du règlement tardif de plusieurs conventions
collectives et de nombreux dossiers financiers en suspens tout autant
que des effets rétroactifs engendrés, il n’est pas facile d’avoir une
idée précise des dépenses réelles engagées par les universités pour cha
cune des années. Cependant, le règlement de ce lourd contentieux est
évident en 1975—76 ainsi qu’une certaine stabilisation dans les exerci
ces suivants.
A cause du maintien du gel des frais de scolarité, la part re
lative des subventions dans les revenus augmente régulièrement. Ainsi,
en 1977—78, les subventions totales de fonctionnement augmentent de 12,1%
à $524,3 millions. Il faut noter que les crédits de 1977—78 doivent cou
vrir une bonne partie des coûts rétroactifs imputables à des exercices an
térieurs. Le Comité du financement constate avec satisfaction que le taux
de croissance accordé est très près de celui qu’il avait recommandé dans
la première partie de son rapport, bien que le niveau de l’enveloppe soit
différent par suite de l’inclusion des dossiers en suspens qui ont été
réglés en 1977—78.
3.2.2 Les indicateurs économiques
La contrainte dans les dépenses gouvernementales se manifeste
tel que prévu, mais à un niveau un peu moindre. Avec 12,5% d’augmentation
des dépenses et une prévision de 11% pour le revenu personnel et 7% d’in
flation, les contraintes restent cependant sérieuses, En tout état de
cause, le taux de croissance des subventions aux universités reste infé
rieure à celui des dépenses gouvernementales. Les crédits proposés
comportent cependant des sommes additionnelles pour payer les comptes
d’années antérieures.
26
3.2.3 Les indicateurs financiers du réseau
Avec le réaménagement des exercices antérieurs, la situation
a maintenant évolué. Il apparait clairement que l’exercice 1975—76
marque une singularité dans l’évolution de la part dus dépcnses univur—
sitaires dans le revenu personnel; assez stable è 1,27%, ce indicaLeur
monte è un maximum de 1,39% en 1975—76 puis décroit légèrement par la
suite. Une part accrue de la richesse collective est maintenant consa
crée è l’enseignement supérieur.
Quant è la part des subventions dans les dépenses gouvernemen
tales, elle fluctue légèrement jusqu’en 1976—77, mais l’augmentation de
1977—78 montre que les contraintes budgétaires gouvernementales n’ont
affecté que partiellement les subventions aux universités. Ce phénomè
ne s’explique partiellement par la part grandissante des subventions
dans les revenus des universités.
L’évolution des dépenses et des subventions unitaires est illtis—
trée à la figure 1 selon les calculs des subventions de juin 1976 et selon
les calculs révisés de janvier 1977 et les données de l’annexe 1. La dif
férence entre les deux provient de deux phénomènes; d’abord, l’introduction
dans les calculs de janvier 1977 des étudiants des programmes spéciaux dont
l’effet est de réduire les valeurs unitaires è un niveau plus près de la
réalité, puis le coût de règlement des dossiers en suspens qui augmente
les valeurs unitaires à partir de 1975—76. Sur la base de dollars constants
de 1971, on note le pic de 1975—76 puis une certaine stabilisation des dé
penses et subventions unitaires.
En conclusion, le Comité du financement estime que l’inflation
a été compensée, mais que le maintien è un niveau à peu près constant des
ressources unitaires réelles signifie que l’indexation salariale au—delà
de l’inflation exige une productivité accrue, c’est—à—dire un coût margi
nal moindre pour les nouveaux étudiants. Compte tenu du coût plus élevé
des programmes professionnels, cette politique implicite aura des réper
cussions sur le contingentement implicite ou explicite des programmes. En
regard de cette constatation, on peut noter l’augmentation continue des
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demandes de nouveaux programmes dont le financement particulier a comme
résultat net l’augmentation des dépenses unitaires.
3.3 Les tendances du réseau
A partir des données de l’annexe 1 et des formulaires finan
ciers des années antérieures, on peut déceler certaines tendandes dans
le réseau universitaire. Il est bien sêr que ces tendances ne se re
trouvent pas toutes avec la même intensité dans chacun des établissements
et il est même possible que certains d’entre eux aille parfois contre la
tendance.
Le taux de croissance des clientèles régulières est en fléchis
sement, particulièrement pour les étudiants è temps partiel. Le phéno
mène est beaucoup plus marqué dans les établissements de langue anglaise.
Les clientèles des programmes spéciaux de perfectionnement des
maîtres accusent une augmentation substantielle depuis 1975—76, particu
lièrement dans les établissements francophones et surtout à l’Université
du Québec. On peut prévoir cependant que c’est une tendance cource.
L’intégration progressive des enseignements périuniversitaires
à l’enseignement régulier se continue. Bien que l’on puisse prévoir nor
malement la fin de cette tendance, on note que de nouvelles activités se
sont ajoutées au périuniversitaire, surtout h 1’E.N.A.F. et è l’U.Q.A.M..,
mais également è McGill et è Concordia. Il semble donc y avoir une re
prise de la tendance à développer le périuniversitaire.
Le règlement des conventions collectives de 1975—76 et des dos
siers financiers en suspens a contribué à assainir la situation financiè
re du réseau. On peut ainsi entrevoir une phase de consolidation et même
la constitution de certaines réserves.
Les traitements et salaires constituent une part toujours gran
dissante des dépenses et cette part augmente plus rapidement pour le
------- -
29
personnel régulier è temps complet. Compte tenu des politiques salariales appliquées en regard des ressources unitaires réelles disponibles, il y a une incitation à réduire le coCt marginal des nouvellesclientèles en minimisant l’engagement de personnel régulier à tempscomplet.
La tendance précédente se confirme par la croissance des dépenses consacrées au personnel enseignant à temps partiel, mais la partrelative de ces dépenses dans les dépenses totales est en régression toutcomme pour les auxiliaires d’enseignement. On peut donc conclure que latendance forte continuera d’être une progression continue des dépensesunitaires mesurées en dollars constants.
Une autre tendance forte est la progression continue des subventions unitaires mesurées en dollars constants. Cette tendance est rattachée à la précédente, mais elle est aussi accentuée par le gel continudes frais de scolarité. Ainsi, les dépenses reconnues pour fin de subvention (DF$) dépassaient de 18,9% les subventions (STF) en 1972—73; cedépassement n’est plcts que le 10% en 1977—7$.
3.4 Le nouveau cadrage du financement
Le calcul des subventions 1977—78 se présente selon le cadragedu nouveau processus budgétaire dont on retrouvera une présentation dansla première partie de ce rapport. Comme les données actuellement disponibles ne permettent pas de faire une comparaison avec les années antérieures, les tableaux qui suivent ne constituent en fait qu’une présentation du résultat du caiccil des subventions dans le nouveau cadrage.
Au tableau 2, on peut noter que le solde non distribué comporteune bonne partie des crédits pour le programme F.C.A.C. ainsi que desréserves pour le règlement des coéts d’intégration à l’Université McCill,le financement des nouveaux programmes et quelques cas encore en suspens.La possibilité demeure qu’une mince tranche de ces crédits devienne disponible pour financer d’autres demandes additionnelles.
30TABLEAU 2
Calcul de l’enveloppe finalepour l’exercice 1977—78
Dépenses Revenus Subvention
$ 000 admissi— admissi— c1’qui—hies bles libre
Enveloppe de hase 477.659 50.907 426.752
Ajustements rncaniques 87.225 1.495 $5.730
Demandes additionnelles 600 — 600
Enveloppe finale 565.484 52.402 513.082
Solde non distribué 19.584
Subvention totale pour l’exercice(1)1977—78 532.666
Comptes à payer de 1976—77 17.545
Comptes à payer de 1975—76 12.133
Subvention totale versâe en 1977—78 562.344
(1) Diffàre du tableau 1 par suite de l’inclusion d’ajustements imputables à des exercices antérieurs.
Source: Calcul des subventions 1977—78.D.G.[.S. — S.A.f., janvier 1977.
31
TABLEAU 3
Ventilation du calcul des subventions 1977—78par lment de programme et masse de d6penses
$,000 Elément 1 Elément 2 Elément 3 Total
Personnel prof.enseignant 261.729
— 261.729
Personnel prof.autres fonctions 3.421 31.131 34.552
Personnel desoutien 45.314 63.702 109.016
Avantagessociaux 25.060 9.181 34.241
Autres dépenses 26.116 67.249 93.365
Dépensesadmissibles 361.640 32.581 171.263 565.484
Revenusadmissibles 49.117 — 3.285 52.402
SUBVENTION 312.523 32.581 167.978 513.082D’ EQUILIBRE
1: Mission générale d’enseignement et de recherche.2: Missions particulières.3: Soutien à l’enseignement.
Source: Calcul des subventions 1977—78.D.G.E.S. — S.A.F., janvier 1077.
Le tableau 3 présente la ventilation des calculs par élémentde programme et par masse de dépenses. En l’absence de séries continues, il est difficile de tirer des conclusions de cette présentation.
32
33
4.0 La répartition de l’enveloppe 1977—78
Les révisions de subventions apportées en 1977—78 ont: une
incidence sur plusieurs années antérieures. Par ailleurs, le niveau
des dépenses reconnues pour fins de scibventions peut différer de ccliii
des dépenses réelÏes des établissements. Par suite des inCerpré LaC ions
différentes données par les universités aux règles du ministère concer
nant l’imputation des versements forfaitaires, il faut interpréter avec
prudence les données de l’annexe 1.
4.1 La nouvelle répartition
Les tableaux de l’annexe 1 constituent des séries chronologi
ques redressées qui donnent un nouvel éclairage sur l’évo-lution des dé
penses, subventions et clientèles pour la période 1972—73 à 1977—78.
Les dépenses sont celles reconnues pour fins de subventions et les cli
entèles comprennent les rédactions de thèse, les internes et résidents
ainsi que les étudiants des programmes spéciaux. On notera au tableau 1
une singularité pour 1974—75 dans l’évolution des clientèles, laquelle
semble provenir d’une diminution importante et encore inexpliquée du
nombre d’internes et résidents. On notera également que Loyola est
inclus durant toute la période.
Si l’exercice 1977—78 marque un ralentissement dans le taux
de croissance de la population étudiante du réseau universitaire, les
établissements prévoient des situations différentes. La croissance des
clientèles particulières dans les programmes spéciaux de formation des
maîtres touche surtout le secteur francophone dont l’Université du Québec
d’une façon marquée.
Le tableau 2 présente l’évolution redressée de la dépense (con—
sidérée) et de la subvention unitaire pour chacun des établissements
durant la période 1972—73 à 1977—78. On peut noter la croissance rapide
jusqu’à 1975—76 puis un certain ralentissement par la suite. Ce phéno
mène est particulièrement marqué pour l’Université du Ouébec. Il faut
34
noter que les données pour Sherbrooke comprennent les intér8ts payéssur le déficit accumulé. On remarquera la baisse importante occasionnée aux [1.E.C. par l’intégration du C.S.A. en 1976—77, dont l’ampleur fait fléchir la moyenne du réseau.
Un calcul rapide de l’écart quadratique moyen, en excluantH.E.C., indique une diminution d’environ 5% et donc un certain rapprochement de la moyenne du réseau.
4.2 Le nouveau cadrage 1977—78
Le calcul des subventions pour 1977—78 a été fait dans le cadrage du nouveau processus budgétaire. Si une réconciliation est possible au niveau du réseau pour les dépenses reconnues pour fin de subvention, il n’en va pas de même au niveau des établissements pour leséléments de programme et les masses de dépenses. L’annexe 1 présentedes séries globales redressées, mais on ne peut les ventiler dans lenouveau cadrage.
Les calculs détaillés mais non redressés présentés dans lesdocuments officiels du ministère pour 1977—78 et les doux années antérieures ne fournissent pas une base pour une analyse valable, surtoutcause de l’importance des redressements et des corrections techniques(transferts entre exercices) qui entrent en jeu.
4.3 Analyse des états financiers
Si l’on évalue la situation financière des universités uniquement à partir de la valeur des surplus (ou déficits) accumulés, le tableau 4 montre que, à l’exception de l’Université Concordia, la situation financière des universités s’est améliorée au cours des deuxdernières années. (Voir note 3, tableau 4)
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36
Cette conclusion est particulièrement évidente pour H.E.C. et
Polytechnique qui, malgré leur taille, ont réalisé des surplus impor
tants au cours de l’année financière 1975—76.
Il est remarquer toutefois que ce tableau ne comprend pas
les surplus accumulés aux fonds réservés dont une partie, parfois subs
tantielle, est constituée de virements provenant du fonds de fonction
nement des années antérieures.
La situation financière de certains établissements est encore
meilleure que celle déduite du tableau 4, si l’on tient compte des vi
rements importants effectués en cours d’exercice. Ainsi:
1— L’Université du Ouébec n effectué un virement de $536 000
au fonds avec restriction pour projets désignés et un se
cond virement de $3 111 000 au même fonds pour des projets
spéciaux à être approuvés par l’Assemblée des Gouverneurs.
2— L’Ecole Polytechnique n consacré une somme de $362 164 au
paiement des jours de maladie accumulés.
3— L’Université de Montréal n effectué un virement de $1 360 000
è ses fonds de souscription.
4— L’Université Lavai a viré un montant de $345 $35 è son fonds
réservé.
Il est è peu près inutile de pousser ianaiy5e au—delà de cette
étude somn-ia±re, car il n’existe pas de règles précises qui régissent la
préparation des états financiers des divers établissements universitaires.
Nous ignorons en particulier dans quel exercice financier sont
introduites les indexations salariales et ce que recoupent les rubriques:
37
TABLEAU 4
UNIVFRSITfS du OUEBfC
Surplus (ou cUS ficits)accunu1senJ974,)7170
SURPLUS ACCITNIILr
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MONTREAL (2,216.0) (2,487.0) (673.0)
N.E.C. 282 420.7 1,145
POLYTECHNIQUE (1,149.5) (1,061.7) 37.4
SHEREROOKE (6,861.0) (7,125.6) (6,717.0)(2)
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(1) Les surplus e les d8 fici ts accumctl8s n’ apparai ss en tfinanciers selon une base comparable.
p&S RUX 6cats
(2) A la su fte dc l’adoption du plan dc rcsorpcion du df inC acetuntiléde de Sherbrooke, ]e Ministère a consenti un prL du
t ceLte université.
(3) L’acceptation par le M.E.Q. de dépenses reliées au coL de fusiontransformera ce dé fici C acc:umul.é Cm sur-pi us du I ‘or-d n! de $6 OOt)
38
— Comptes è payer: Les engagements ont—ils été inclus’?
— Comptes è recevoir: Quelle est la qualité des frais de
scolarité è recevoir?
— Subventions è recevoir: Ont—elles été ajustées pourtenir compte de la population étudiante réelle?
Considéran L 1 ‘ impossibilité du faire une ana I ysu via i iiimL i)b—
jective des états financiers des universités;
Considérant la difficulté de comparer les situations financiè
res des universités à partir des données contenues dans les états finan
ciers;
Le Comité de financement recommande au ministère de l’Education:
RECOMMANDATION 13
( De préciser les règles et, s’il y a lieu, d’énon—
( cer de nouvelles règles et d’établir des défini—
( tions précises qui régiront dorénavant la prépara—
( tion des états financiers des universités.
Subventions unitaires
Bien qu’il soit difficile de tirer des concltisions de l’analyse
des coCts unitaires, la figure 3 montre que la dispersion ou les écarts
qui existaient entre les universités en 1972—73 ont été considérablement
réduits en 1977—78.
Si l’on fait exception des H.E.C. qui traverse une période par
ticulière è cause de l’intégration des C.S.A. et de Polytechnique dont les
coûts unitaires sont naturellement plus élevés que ceux des autres éta
blissements, on constate qu’en 1972—73 les positions extrêmes étaient oc
cupées par Concordia et par Laval avec des subventions unitaires respec
tives de 0.451 et de 1.291 de la subvention unitaire moyenne. En 1977—78,
Concordia et Sherbrooke occupent maintenant les positions limites,
mais cette fois avec des valeurs relatives de 0.670 et de 1.112. La
figure 3 illustre bien le chemin parcouru depuis 1972—73.
Marne si toutes les inga1its entre les instituLions n’onL
pas été comblées, l’analyse de l’évolution des subventions au cours
des dernières années semble indiquer que les disparités ou les écarts
entre les institutions ont diminué de façon significative.
39
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