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Développements récents – IFRS Décembre 2017 kpmg.ca/fr

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Développements

récents – IFRS

Décembre 2017

kpmg.ca/fr

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© 2018 KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., société canadienne à responsabilité limitée et cabinet membre du réseau KPMG de cabinets indépendants affiliés à KPMG International Cooperative (« KPMG International »), entité suisse. Tous droits réservés. KPMG et le logo de KPMG sont des marques déposées ou des marques de commerce de KPMG International. 2

Mise à jour trimestrielle

Chaque trimestre, nous rédigeons un sommaire des normes nouvellement entrées en vigueur et des normes à venir, ainsi que d’autres développements en matière de comptabilité et de présentation de l’information financière. Ce numéro couvre les développements récents antérieurs au 31 décembre 2017.

Que s’est-il passé ce trimestre?

Au cours de ce trimestre, l’International Accounting Standards Board (« IASB ») a publié le document Améliorations annuelles des IFRS – Cycle 2015-2017, qui propose d’apporter des modifications de portée limitée à plusieurs normes, Clauses de remboursement anticipé prévoyant une compensation négative (modifications de l’IFRS 9) et Intérêts à long terme dans des entreprises associées ou des coentreprises (modifications de l’IAS 28).

Sommaire depuis le début de l’année

Au cours l’année, l’IASB a publié l’IFRS 17, Contrats d’assurance, qui entre en vigueur le 1er janvier 2021, l’interprétation IFRIC 23, Incertitude relative aux traitements fiscaux, qui entre en vigueur le 1er janvier 2019, ainsi qu’un énoncé de pratiques sur l’importance relative, qui présente des directives non obligatoires sur l’application de l’importance relative dans les états financiers.

De plus, l’IASB a publié un certain nombre d’exposés-sondages, qui comprennent notamment des modifications proposées à l’IAS 16, Immobilisations corporelles, afin de clarifier la comptabilisation du produit de la vente avant qu’un actif soit prêt à être mis en service, des clarifications proposées à l’IAS 8, Méthodes comptables, changements d’estimations comptables et erreurs, et des modifications mineures à l’IAS 1, Présentation

des états financiers, et à l’IAS 8, relativement à la définition du terme « significatif ».

L’IASB a également publié son document de travail relativement à l’Initiative concernant les informations à fournir – Principes de communication d’informations.

À titre de rappel, mentionnons que la date d’entrée en vigueur des nouvelles normes de l’IASB sur les produits des activités ordinaires et les instruments financiers est enfin arrivée. L’IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients, et l’IFRS 9, Instruments financiers, entrent en vigueur le 1er janvier 2018. La date d’entrée en vigueur de la nouvelle norme sur les contrats de location, l’IFRS 16, approche aussi à grands pas (le 1er janvier 2019).

Alors que les sociétés préparent leurs états financiers annuels de 2017 (en supposant que leur exercice coïncide avec l’année civile), il est impératif de retenir qu’il y a une attente de la part des autorités de réglementation et des investisseurs, et une exigence en vertu des référentiels comptables respectifs, selon laquelle des informations détaillées et propres à l’entité devront être fournies au sujet de l’incidence des nouvelles normes ainsi que des efforts d’adoption et de mise en œuvre. Ces informations devraient inclure des données tant qualitatives que quantitatives et être suffisamment étoffées pour fournir aux utilisateurs des informations utiles à leur prise de décision. Même dans le cas des entités qui s’attendent à ce que leur état de la situation financière ou leur état du résultat net changent peu, les changements relatifs aux informations à fournir pourraient être significatifs. Lors de leur évaluation de l’incidence des nouvelles normes, les entités devraient prendre en considération les changements possibles en ce qui a trait à la comptabilisation, à l’évaluation, à la présentation et aux informations à fournir.

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Questions relatives à la présentation de l’information financière pour le trimestre considéré Nouvelles directives – Modifications aux IFRS

• Améliorations annuelles des IFRS – Cycle 2015-2017

• Clauses de remboursement anticipé prévoyant une compensation négative(modifications de l’IFRS 9)

• Intérêts à long terme dans des entreprises associées ou des coentreprises(modifications de l’IAS 28)

Autres questions

• Réforme fiscale des États-Unis

Questions relatives à la présentation de l’information financière pour les trimestres précédents Nouvelles directives – Nouvelles IFRS

• IFRS 17, Contrats d’assurance

Nouvelles directives – Modifications aux IFRS

• Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé surdes actions (modifications de l’IFRS 2)

• Améliorations annuelles des IFRS – Cycle 2014-2016

• Transfert d’immeubles de placement (modifications de l’IAS 40)

• Application de l’IFRS 9, Instruments financiers, avec l’IFRS 4, Contratsd’assurance

Mises à jour de l’IFRIC

• Transactions en monnaie étrangère – Contrepartie anticipée (interprétationIFRIC 22)

• Incertitude relative aux traitements fiscaux (interprétation IFRIC 23)

• Intérêts et pénalités relatifs aux impôts sur le résultat

• IFRS 9 – Modifications ou échanges de passifs financiers qui ne donnentpas lieu à la décomptabilisation

Autres questions

Perspectives Mise à jour sur les projets majeurs

• IFRS 15 (produits) et IFRS 9 (instruments financiers) – Maintenant envigueur

• Mise à jour sur le projet relatif aux instruments financiers

• IFRS 16, Contrats de location

Dates d’entrée en vigueur des IFRS nouvelles et modifiées Normes nouvellement entrées en vigueur

Normes non encore entrées en vigueur mais pouvant faire l’objet d’une adoption anticipée

Normes dont l’adoption est facultative

Plan de travail de l’IASB

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Questions relatives à la présentation de l’information

financière pour le trimestre considéré

Questions relatives à la présentation de l’information financière pour le trimestre considéré

Nouvelles directives – Modifications aux IFRS

Améliorations annuelles des IFRS – Cycle 2015-2017

En décembre 2017, dans le cadre de son processus visant à apporter des modifications non urgentes, mais nécessaires, aux IFRS, l’IASB a publié des modifications de portée limitée à l’IFRS 3, Regroupements d'entreprises, à l’IFRS 11, Partenariats, à l’IAS 12, Impôts sur le résultat, et à l’IAS 23, Coûts d'emprunt.

Les modifications de l’IFRS 3 et de l’IFRS 11 clarifient la manière dont une société comptabilise une augmentation de ses intérêts dans une entreprise commune qui répond à la définition d’« entreprise » :

• si une partie conserve (ou obtient) le contrôle conjoint, les intérêts détenusantérieurement ne sont pas réévalués;

• si une partie obtient le contrôle, la transaction est considérée comme unregroupement d’entreprises réalisé par étapes et l’acquéreur réévalue les intérêtsdétenus antérieurement à la juste valeur.

Les modifications de l’IAS 12 clarifient que toutes les conséquences fiscales des dividendes (y compris les paiements à l’égard d’instruments financiers classés à titre de capitaux propres) sont comptabilisées de la même manière que les transactions qui ont généré les bénéfices distribuables – c’est-à-dire dans le résultat net, dans les autres éléments du résultat global ou dans les capitaux propres.

Les modifications de l’IAS 23 clarifient que le poste général des emprunts utilisé pour calculer les coûts d’emprunts admissibles exclut uniquement les emprunts servant expressément à financer des actifs qualifiés qui sont encore en voie d’aménagement ou de construction. Les emprunts devant expressément servir à financer des actifs

qualifiés qui sont maintenant prêts à l’emploi ou à la vente – ou tout actif non qualifié – sont inclus dans le compte général.

Les modifications sont en vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019, et leur application anticipée est permise. Chacune des modifications a ses propres dispositions transitoires spécifiques.

Pour en savoir davantage, consultez l’article Web de KPMG.

Clauses de remboursement anticipé prévoyant une compensation négative (modifications de l’IFRS 9)

En octobre 2017, l’IASB a publié des modifications de l’IFRS 9 qui clarifient la comptabilisation relative aux actifs financiers assortis de clauses de remboursement anticipé pouvant donner lieu à une compensation négative.

Pour qu’un instrument d’emprunt soit admissible à l’évaluation au coût amorti ou à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global (« JVAÉRG »), l’IFRS 9 exige que ses flux de trésorerie contractuels respectent le critère selon lequel les flux de trésorerie correspondent uniquement à des remboursements de principal et à des versements d’intérêts.

En vertu de l’IFRS 9, une option de remboursement anticipé incluse dans un actif financier respecte ce critère si le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents, ce qui peut comprendre un « supplément raisonnable » pour compenser la résiliation avant terme du contrat.

Certaines options de remboursement anticipé pourraient faire en sorte que la partie qui déclenche la résiliation avant terme reçoive une compensation de l’autre partie (compensation négative) – par exemple, un prêteur pourrait recevoir un montant inférieur au principal restant dû et aux intérêts y afférents, même si l’emprunteur choisit d’effectuer le remboursement. Dans d’autres cas, un événement hors du contrôle des deux parties pourrait provoquer la résiliation avant terme.

L’application de l’IFRS 9 ferait probablement en sorte que ces instruments soient évalués à la juste valeur par le biais du résultat net (« JVRN »). L’IASB est d’avis que cela n’est pas approprié, car l’évaluation de ces instruments au coût amorti, selon la

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Questions relatives à la présentation de l’information

financière pour le trimestre considéré

méthode du taux d’intérêt effectif, fournit des informations utiles concernant le montant, le calendrier et l’incertitude de leurs flux de trésorerie futurs.

Les modifications suppriment le mot « supplémentaire » de sorte qu’une compensation négative puisse être considérée comme une « compensation raisonnable », peu importe la cause de la résiliation avant terme. Les actifs financiers assortis de ces clauses de remboursement anticipé peuvent donc être évalués au coût amorti ou à la JVAÉRG s’ils respectent les autres dispositions pertinentes de l’IFRS 9.

Les modifications s’appliquent aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019, et leur adoption anticipée est permise. L’application rétrospective est obligatoire, sous réserve d’allègements transitoires limités.

Pour en savoir davantage, consultez l’article Web de KPMG.

Intérêts à long terme dans des entreprises associées ou des coentreprises (modifications de l’IAS 28)

En octobre 2017, l’IASB a publié des modifications à l’IAS 28, Participations dans des entreprises associées et des coentreprises, en vue de clarifier qu’une entité applique l’IFRS 9, Instruments financiers, (y compris ses dispositions en matière de dépréciation) aux intérêts à long terme dans une entreprise associée ou une coentreprise à laquelle la méthode de la mise en équivalence n’est pas appliquée.

Les modifications toucheront les sociétés qui financent de telles entités au moyen d’actions privilégiées ou de prêts dont le remboursement n’est pas attendu dans un avenir prévisible (appelés « intérêts à long terme »). Cela est courant dans les secteurs de l’extraction et de l’immobilier.

Dans les modifications de l’IAS 28 et l’exemple joint, l’IASB clarifie que les intérêts à long terme sont dans le champ d’application de l’IFRS 9 et de l’IAS 28, et il explique que la séquence annuelle dans laquelle les deux normes doivent être appliquées. En fait, il s’agit d’un processus annuel en trois étapes :

• appliquer l’IFRS 9 de manière indépendante, sans tenir compte des pertes imputées aux exercices précédents en vertu de l’IAS 28;

• ajuster les imputations antérieures – au besoin, ajuster les pertes imputées aux exercices précédents en vertu de l’IAS 28 au cours de l’exercice considéré en raison d’une variation de la valeur comptable selon l’IFRS 9. Cela peut donner lieu à la comptabilisation d’un plus grand nombre de pertes des exercices précédents, à la reprise de ces pertes ou à une nouvelle imputation entre différents instruments des intérêts à long terme;

• comptabiliser la quote-part de l’exercice considéré selon la méthode de la mise en équivalence – les pertes de l’exercice considéré établies selon l’IAS 28 sont imputées dans la mesure où le solde résiduel des intérêts à long terme le permet. Les bénéfices de l’exercice considéré établis selon l’IAS 28 servent à résorber les pertes non comptabilisées des exercices précédents, puis les montants imputés aux intérêts à long terme.

Les modifications s’appliquent aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019, sous réserve des allègements transitoires. L’adoption anticipée est permise.

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Questions relatives à la présentation de l’information

financière pour le trimestre considéré

Pour en savoir davantage, consultez l’article Web de KPMG.

Autres questions

Réforme fiscale des États-Unis

Les sociétés canadiennes qui font des affaires aux États-Unis devraient se préparer à déterminer l’incidence des nouveaux changements fiscaux aux États-Unis.

La loi H.R. 1, connue initialement sous le nom de Tax Cuts and Jobs Act, a été adoptée le 22 décembre 2017 et devrait avoir d’importantes répercussions sur la comptabilisation et la présentation des impôts sur le résultat des sociétés ainsi que sur les processus et contrôles connexes. Les modifications, dont certaines entrent en vigueur le 1er janvier 2018 ou s’appliquent avec effet rétroactif à des périodes précédentes, représentent la plus vaste révision de la législation fiscale des États-Unis à survenir depuis 1986.

Les changements importants comprennent les suivants :

• une réduction du taux d'imposition des sociétés, qui passe de 35 % à 21 %; • l’abrogation de l’impôt minimum de remplacement (« IMR ») des sociétés pour

les années d’imposition ouvertes après 2017 et des modifications des reports concernant le crédit au titre de l’IMR;

• la passation en charges de certains investissements dans des immobilisations mises en service après le 27 septembre 2017 et avant 2023;

• le plafonnement de la déduction des frais d’intérêts, y compris les paiements d’intérêts concernant certaines opérations et entités hybrides, qui élimine l’avantage fiscal que procurent certaines structures couramment utilisées par les multinationales canadiennes pour financer leurs activités aux États-Unis;

• l’élimination du report rétrospectif des pertes d’exploitation nettes et le plafonnement de leur report prospectif à 80 % du revenu imposable;

• l’introduction de l’« impôt anti-abus contre l’érosion de l’assiette fiscale » (« impôt anti-abus », ou « BEAT » en anglais), qui cible certains paiements transfrontaliers déductibles versés par des sociétés des États-Unis à des parties liées et qui fonctionne comme un impôt minimum;

• des changements fondamentaux à l’imposition des entités multinationales, y compris le passage de l’actuel régime d’imposition mondial (avec report) à un régime d’imposition territorial hybride, qui se caractérise par un régime d’exonération de participation comprenant un impôt obligatoire sur le rapatriement réputé de bénéfices non imposés précédemment de sociétés étrangères détenues à 10 % et un impôt minimum sur le revenu mondial incorporel faiblement imposé (global intangible low-taxed income ou « GILTI »);

• un certain nombre d’autres changements aux règles concernant l’impôt des sociétés.

De façon générale, la plupart des dispositions de la nouvelle loi, y compris les réductions de taux, entrent en vigueur le 1er janvier 2018. Plusieurs dispositions, toutefois, entrent en vigueur à la date d’adoption.

L’IAS 12, Impôts sur le résultat, exige que l’impôt exigible et l’impôt différé soient évalués en utilisant les taux d’impôt et les lois fiscales qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la fin de la période de présentation de l'information financière. Nous estimons que la législation aux États-Unis a été adoptée et quasi adoptée le jour même où le Président a approuvé la loi.

Pour en savoir davantage, consultez le bulletin FlashImpôt Canada de KPMG, Les États-Unis adoptent des changements fiscaux, et notre publication Impact of US tax reforms on IFRS financial statements.

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Questions relatives à la présentation de l’information

financière pour les trimestres précédents

Questions relatives à la présentation de l’information financière pour les trimestres précédents

Nouvelles directives – Nouvelles IFRS

IFRS 17, Contrats d’assurance

En mai 2017, l’IASB a publié la nouvelle norme sur les contrats d’assurance, l’IFRS 17, qui entraînera des changements fondamentaux dans la comptabilisation des contrats d’assurance. La nouvelle norme donnera aux utilisateurs des états financiers une toute nouvelle perspective, et les façons dont les analystes interprètent et comparent les sociétés changeront. L’incidence pour les assureurs sera considérable, mais variera d’un assureur et d’un pays à l’autre.

Parmi les avantages de la nouvelle norme, mentionnons une plus grande transparence au chapitre de la rentabilité des nouvelles activités et des activités existantes, laquelle donnera un meilleur aperçu de la santé financière d’un assureur. Les autres effets peuvent comprendre une volatilité accrue des résultats financiers et des capitaux propres, du fait de l’utilisation de taux d’actualisation et d’hypothèses actuels à l’égard des flux de trésorerie futurs.

Les autres changements comprennent :

• la présentation distincte des résultats des activités d’assurance et des résultats financiers, en fournissant des informations sur les sources de profits et la qualité des bénéfices;

• le fait que les volumes de primes ne guideront plus le chiffre d’affaires, puisque les composantes placement et la trésorerie reçue ne sont plus considérées comme étant des produits;

• la comptabilisation des options et des garanties sera plus uniforme et transparente.

L’IFRS 17 s’applique non seulement aux entités qui sont généralement considérées comme des entités d’assurance, mais aussi à toutes les entités qui :

• émettent des contrats d’assurance ou de réassurance; • détiennent des contrats de réassurance; ou • émettent des contrats de placement assortis d’un élément de participation

discrétionnaire (à condition qu’elles émettent également des contrats d’assurance).

L’IFRS 17 instaure :

• un modèle d’évaluation unique fondé sur une valeur d’acquittement actuelle qui intègre les informations disponibles d’une manière qui concorde avec les informations observables du marché;

• un principe unique de comptabilisation des produits afin de refléter les services fournis.

L’IFRS 17 entre en vigueur le 1er janvier 2021; cependant, l’échéancier posera un défi et la mise en œuvre exigera la coordination entre plusieurs fonctions, y compris les fonctions finance, actuariat et TI, ainsi que la mise en place de systèmes, processus et contrôles nouveaux ou mis à niveau.

En septembre 2017, l’IASB a formé un groupe de soutien à la mise en œuvre d’IFRS 17 qui sera responsable de l’analyse des questions relatives à la mise en œuvre de l’IFRS 17.

Pour en savoir davantage, consultez la série de webémissions de KPMG intitulée Navigating the new world, la page Web IFRS – Insurance de KPMG traitant des sujets d’actualité sur les IFRS et l’assurance ainsi que l’article Web et la publication Insurance Contracts – First Impressions de KPMG.

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Questions relatives à la présentation de l’information

financière pour les trimestres précédents

Nouvelles directives – Modifications aux IFRS

Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions (modifications de l’IFRS 2)

À l’heure actuelle, une ambiguïté règne quant à la manière dont une entité devrait comptabiliser certains types d’accords de paiement fondé sur des actions. En juin 2016, l’IASB a publié des modifications de l’IFRS 2, Paiement fondé sur des actions.

Les nouvelles dispositions pourraient avoir une incidence sur le classement et/ou l’évaluation de ces accords ainsi que, possiblement, sur le moment de la comptabilisation de la charge au titre des attributions nouvelles et en cours et sur le montant de cette charge.

Les modifications touchent trois aspects de la comptabilité :

• Évaluation des paiements fondés sur des actions qui sont réglés en trésorerie – Les modifications clarifient qu’un paiement fondé sur des actions qui est réglé en trésorerie est évalué selon la même approche que celle utilisée pour les paiements fondés sur les actions qui sont réglés en instruments de capitaux propres, soit la méthode de la date d’attribution modifiée.

Les nouvelles dispositions ne changent pas le montant cumulatif de la charge qui est finalement comptabilisée, car la contrepartie totale du paiement fondé sur des actions qui est réglé en trésorerie correspond encore au montant en trésorerie versé dans le cadre du règlement.

• Classement des paiements fondés sur des actions qui sont réglés après déduction des retenues d’impôt à la source – Certains accords dont le paiement est fondé sur des actions permettent ou exigent qu’une entité retienne une partie des actions qui seraient autrement versées à un employé, et qu’elle effectue les paiements aux autorités fiscales au nom de l’employé. Les modifications clarifient les circonstances dans lesquelles les transactions conclues avec un employé dont le paiement est fondé sur des actions et qui est réglé après déduction des

retenues d’impôt à la source sont comptabilisées comme étant réglées en instruments de capitaux propres.

• Comptabilisation d’une modification d’une transaction dont le paiement est fondé sur des actions qui passe de réglée en trésorerie à réglée en instruments de capitaux propres – Les modifications clarifient le fait que, à la date de modification, le passif au titre du paiement initial fondé sur des actions qui est réglé en trésorerie est décomptabilisé, et que le paiement fondé sur des actions qui est réglé en instruments de capitaux propres est évalué à sa juste valeur à la date de modification et comptabilisé dans la mesure où les services ont été reçus jusqu’à cette date, tout écart étant comptabilisé immédiatement en résultat net.

Les modifications s’appliquent aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. À des fins de simplification, les modifications peuvent être appliquées de manière prospective. L’application rétrospective ou anticipée est permise si l’information est disponible sans avoir recours à des connaissances a posteriori.

Pour en savoir davantage, consultez l’article Web de KPMG.

Améliorations annuelles des IFRS – Cycle 2014-2016

En décembre 2016, dans le cadre de son processus visant à apporter des modifications non urgentes, mais nécessaires, aux IFRS, l’IASB a publié des modifications de portée limitée à l’IFRS 1, Première application des Normes internationales d’information financière, et à l’IAS 28, Participations dans des entreprises associées et des coentreprises, lesquelles s’appliquent aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018.

Les modifications à l’IAS 28 clarifient ce qui suit :

• un investisseur qui est un organisme de capital-risque ou une autre entité admissible peut choisir d’évaluer sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise à la juste valeur par le biais du résultat net. Ce choix peut être fait au cas par cas;

• un investisseur qui n’est pas une entité d’investissement peut choisir de conserver la comptabilisation à la juste valeur appliquée par l’entreprise associée qui est une entité d’investissement ou la coentreprise qui est une entité

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Questions relatives à la présentation de l’information

financière pour les trimestres précédents

d’investissement à ses filiales. Ce choix peut être fait séparément pour chaque entreprise associée ou coentreprise qui est une entité d’investissement.

Les modifications suppriment également des exemptions désuètes pour les nouveaux adoptants des IFRS, qui s’appliquent aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018.

Pour en savoir davantage, consultez l’article Web de KPMG.

Transfert d’immeubles de placement (modifications de l’IAS 40)

En décembre 2016, l’IASB a publié le document Transferts d’immeubles de placement (modifications de l’IAS 40).

Les modifications clarifient le fait que :

• une entité doit transférer un bien immobilier depuis (ou vers) la catégorie immeubles de placement si, et seulement si, il existe une indication que l’utilisation du bien immobilier a changé;

• la liste des circonstances indiquant qu’un changement d’utilisation s’est produit n’est pas exhaustive.

Les modifications s’appliquent aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018.

Les dispositions transitoires permettent à une entité d’appliquer les modifications prospectivement à des changements d’utilisation se produisant à compter du début de l’exercice au cours duquel l’entité applique les modifications pour la première fois (la date de première application). À la date de première application, une entité réévaluera également le classement des immeubles détenus à cette date et, s’il y a lieu, reclassera les immeubles pour refléter les conditions existant à cette date. Il est permis à une entité d’appliquer les modifications rétrospectivement, mais seulement si cela n’implique pas le recours à des connaissances a posteriori.

Pour en savoir davantage, consultez l’article Web de KPMG.

Application de l’IFRS 9, Instruments financiers, avec l’IFRS 4, Contrats d’assurance

L’IFRS 17 sera en vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2021, soit bien après la date d’entrée en vigueur de l’IFRS 9, Instruments financiers, à savoir le 1er janvier 2018. L’IFRS 9 couvrira la majorité des placements d’un assureur. Par conséquent, les différences dans les dates d’entrée en vigueur prévues ont suscité des préoccupations quant à la volatilité temporaire et aux non-concordances comptables dans le résultat net. Certaines sociétés ont aussi exprimé des préoccupations concernant la nécessité de mettre en œuvre deux changements importants en matière de comptabilité à des dates différentes, ce qui augmentera les coûts et la complexité de cette mise en œuvre.

En septembre 2016, l’IASB a publié des modifications à sa norme existante sur les contrats d’assurance, l’IFRS 4. Les modifications ont instauré deux approches qui complètent les options existantes de la norme et qui peuvent être utilisées pour gérer la volatilité temporaire découlant de la différence entre la date d’entrée en vigueur de l’IFRS 9 et celle de la norme à venir sur les contrats d’assurance.

Les modifications :

• prévoient, pour les entités présentant l’information financière (dont l’activité prédominante consiste à émettre des contrats d’assurance), une exemption temporaire de l’application de l’IFRS 9 jusqu’à la plus rapprochée des dates suivantes : a) la date d’application de l’IFRS 17; b) le 1er janvier 2021 (date qui s’appliquera au niveau des entités présentant

l’information financière) (ce qui est appelé l’« exemption temporaire »); et • donnent aux entités qui émettent des contrats d’assurance l’option de retirer du

résultat net la volatilité supplémentaire causée par les changements dans l’évaluation d’actifs financiers spécifiés lors de l’application de l’IFRS 9 (ce qui est appelé l’« approche par superposition »). Cette option sera offerte jusqu’à l’entrée en vigueur de l’IFRS 17.

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Questions relatives à la présentation de l’information

financière pour les trimestres précédents

En outre, l’IASB a décidé de prévoir un allègement pour les investisseurs dans des entreprises associées et dans des coentreprises, en permettant à une société de ne pas appliquer des méthodes comptables uniformes lorsque l’entité émettrice applique l’IAS 39 et que l’investisseur applique l’IFRS 9, ou vice versa, dans le cadre de l’application de la méthode de la mise en équivalence.

En réponse aux préoccupations exprimées par les parties concernées, selon lesquelles les obligations d’information proposées relativement à l’exemption temporaire de l’application de l’IFRS 9, Instruments financiers, pour les compagnies d’assurance pourraient entraîner des coûts excessifs et représenter un fardeau pour les préparateurs, l’IASB a accepté de revoir les obligations d’information. La décision permettra de limiter la nécessité d’effectuer une évaluation uniquement des remboursements de principal et des versements d’intérêts aux actifs financiers qui ne sont pas détenus à des fins de transaction ou gérés sur la base de leur juste valeur.

En mars 2017, le Bureau du surintendant des institutions financières (« BSIF ») a émis un avis dans lequel il dit s’attendre à ce que les assureurs-vie dont les activités sont principalement liées à l’assurance se prévalent de l’exemption temporaire de l’application de l’IFRS 9 pour les exercices ouverts avant le 1er janvier 2021. Une exception est offerte aux assureurs-vie sous réglementation fédérale si leur société mère sous réglementation fédérale ne respecte pas le critère de la prédominance.

Consultez les pages portant sur les sujets d’actualité relatifs aux questions liées à l’assurance dans les IFRS pour connaître les plus récents développements en ce qui a trait au projet sur les contrats d’assurance. Pour en savoir davantage au sujet des décisions prises par l’IASB au cours de son processus de délibération, consultez le numéro 57 de la publication Insurance – IFRS Newsletter de KPMG.

Mises à jour de l’IFRIC

Transactions en monnaie étrangère – Contrepartie anticipée (interprétation IFRIC 22)

En décembre 2016, l’IASB a publié l’interprétation IFRIC 22, Transactions en monnaie étrangère et contrepartie anticipée, en réponse à la diversité des pratiques concernant la détermination du cours de change approprié à appliquer lors de la conversion d’actifs, de charges ou de produits, lorsqu’une contrepartie en monnaie étrangère est payée ou reçue avant l’élément auquel elle se rapporte.

L’interprétation clarifie le fait que la date de la transaction, aux fins de la détermination du cours de change à employer lors de la comptabilisation initiale de l’actif, de la charge ou du produit connexe (ou de la partie d’actif, de charge ou de produit connexe), est la date de la comptabilisation initiale, par l’entité, de l’actif non monétaire ou du passif non monétaire issu du paiement ou de la réception de la contrepartie anticipée. Dans le cas des transactions où la contrepartie payée ou reçue consiste en plusieurs versements, chacun d’entre eux doit donner lieu à une date de transaction distincte.

L’interprétation peut être appliquée de l’une ou l’autre des manières suivantes :

• rétrospectivement;• prospectivement pour tous les actifs, charges et produits qui entrent dans le

champ d’application de l’interprétation et dont la comptabilisation initiale a eulieu :– soit à l’ouverture ou après l’ouverture de la période de présentation de

l’information financière au cours de laquelle l’entité applique l’interprétationpour la première fois;

– soit à l’ouverture ou après l’ouverture d’une période de présentation del’information financière antérieure pour laquelle des informations comparativessont présentées dans les états financiers.

L’interprétation s’applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018.

Pour en savoir davantage, consultez l’article Web de KPMG.

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Questions relatives à la présentation de l’information

financière pour les trimestres précédents

Incertitude relative aux traitements fiscaux (interprétation IFRIC 23)

En juin 2017, l’IASB a publié l’interprétation IFRIC 23, Incertitude relative aux traitements fiscaux, afin de remédier au foisonnement des pratiques concernant divers points dans les situations où il existe une incertitude quant à l’application de la législation fiscale. Bien que l’IAS 12, Impôts sur le résultat, stipule les dispositions en matière de comptabilisation et d’évaluation des passifs et des actifs d’impôt exigible et différé, il existe une diversité en ce qui a trait à la comptabilisation des traitements fiscaux que les autorités fiscales n’ont pas encore acceptés.

L’interprétation exige :

• qu’une entité détermine s’il est probable qu’un traitement fiscal incertain sera accepté par l’administration fiscale;

• que, s’il n’est pas probable que le traitement fiscal incertain soit accepté, elle évalue l’incertitude fiscale selon la méthode du montant le plus probable ou la méthode de l’espérance mathématique (valeur attendue), selon celle qui fournit la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude;

• qu’une entité réévalue les jugements et estimations appliqués si les faits et les circonstances changent (p. ex., par suite d’un examen des autorités fiscales ou de mesures prises par celles-ci, en raison de modifications des règles fiscales ou à l’expiration du droit d’une administration fiscale de remettre un traitement en question);

• qu’une entité considère si les traitements fiscaux incertains devraient être pris en compte séparément ou ensemble en tant que groupe, selon la méthode qui fournit les meilleures prévisions quant au dénouement de l’incertitude.

L’interprétation s’applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019, et peut être appliquée soit sur une base entièrement rétrospective, s’il est possible de le faire sans avoir recours à des connaissances a posteriori, soit sur une base rétrospective modifiée, avec ajustement des capitaux propres lors de l’application initiale. L’application anticipée est permise.

Pour en savoir davantage, consultez l’article Web de KPMG.

Intérêts et pénalités relatifs aux impôts sur le résultat

Les normes du référentiel IFRS n’indiquent pas expressément comment comptabiliser les intérêts et pénalités relatifs aux impôts sur le résultat. Auparavant, les entités pouvaient choisir une méthode comptable permettant de comptabiliser les intérêts et les pénalités en vertu de l’IAS 12, Impôts sur le résultat, ou de l’IAS 37, Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels.

En septembre 2017, l’IFRIC a noté que les entités n’ont pas un choix de méthode comptable qui leur permettrait d’appliquer soit l’IAS 12, soit l’IAS 37 aux intérêts et pénalités. Ainsi, si une entité considère qu’un montant particulier à payer ou à recevoir au titre d’intérêts et de pénalités correspond à un impôt sur le résultat, elle doit appliquer l’IAS 12 à l’égard de ce montant, et, si le montant particulier à payer ou à recevoir ne correspond pas à un impôt sur le résultat, elle doit appliquer l’IAS 37.

La décision concernant le programme de travail de l’IFRIC s’applique avec effet immédiat. En raison de cette clarification, les traitements comptables actuels devront être réexaminés afin de déterminer si un changement est requis. Si tel est le cas, un changement de méthode comptable doit être appliqué de manière rétrospective, conformément à l’IAS 8.

Pour en savoir davantage, consultez la mise à jour de l'IFRIC.

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Questions relatives à la présentation de l’information

financière pour les trimestres précédents

IFRS 9 – Modifications ou échanges de passifs financiers qui ne donnent pas lieu à la décomptabilisation

Les sociétés qui ont modifié ou échangé des passifs financiers à taux fixe sont confrontées à un changement considérable touchant la comptabilisation des modifications peu importantes qui ne donnent pas lieu à la décomptabilisation.

La pratique courante, en vertu de l’IAS 39, Instruments financiers : Classement et évaluation, consiste à recalculer le taux d’intérêt effectif à la date de modification pour refléter les flux de trésorerie contractuels révisés, sans comptabiliser un gain ou une perte à cette date.

L’IASB a clarifié que l’IFRS 9 exige des préparateurs :

• qu’ils recalculent le coût amorti du passif financier modifié en actualisant les flux de trésorerie contractuels modifiés au moyen du taux d’intérêt effectif initial; et

• qu’ils comptabilisent tout ajustement en résultat net.

Le traitement comptable est donc conforme à celui exigé pour les modifications d’actifs financiers qui ne donnent pas lieu à la décomptabilisation.

Si la première application de l’IFRS 9 se traduit par un changement de méthode comptable pour ces modifications ou ces échanges, l’application rétrospective est exigée, sous réserve d’allègements transitoires particuliers.

Il n’y a aucun changement en ce qui concerne la comptabilisation des coûts et des honoraires lorsqu’un passif a été modifié (mais pas de façon importante) – ils sont comptabilisés à titre d’ajustement de la valeur comptable du passif et amortis sur la durée résiduelle du passif modifié.

L’IASB a souligné, dans la base des conclusions incluse dans les modifications de l’IFRS 9 – Clauses de remboursement anticipé prévoyant une compensation négative, que les dispositions de l’IFRS 9 fournissent une base adéquate pour qu’une entité comptabilise les modifications et les échanges de passifs financiers qui ne donnent pas lieu à la décomptabilisation et que, par conséquent, aucune autre activité de normalisation n’est requise.

Pour en savoir davantage, consultez l’article Web de KPMG.

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Questions relatives à la présentation de l’information

financière pour les trimestres précédents

Autres questions

Les autres questions qui ont été présentées au cours des trimestres précédents sont exposées ci-après :

Sujet Date d’entrée en

vigueur / de

réception des

commentaires

Publication

Exposés-sondages, documents de travail et autres directives

Exposé-sondage Immobilisations

corporelles – Produit antérieur à

l’utilisation prévue (projet de

modification d’IAS 16).

La date limite de

réception des

commentaires était le

19 octobre 2017.

Développements récents – Septembre 2017

Consultez la

publication Accounting for

proceeds before an asset's

intended use de KPMG.

Exposé-sondage Méthodes et

estimations comptables (projet de

modification d’IAS 8)

La date limite de

réception des

commentaires était le

15 janvier 2018.

Développements récents – Septembre 2017

Consultez la

publication Accounting

policy or estimate? de

KPMG.

Exposé-sondage Définition du

terme « significatif » (projet de

modification d’IAS 1 et d’IAS 8)

La date limite de

réception des

commentaires était le

15 janvier 2018.

Développements récents – Septembre 2017

Consultez la

publication Applying

materiality when preparing

financial statements de

KPMG.

Énoncé de pratiques Practice

Statement 2: Making Materiality Judgments

Directives non obligatoires sur

l’application de la notion

d’importance relative.

Peuvent être

appliquées aux états

financiers préparés

après le 14 septembre

2017.

Développements récents – Septembre 2017

Consultez la

publication Applying

materiality when preparing

financial statements de

KPMG.

Exposé-sondage Améliorations

d’IFRS 8, Secteurs opérationnels

(projet de modification d’IFRS 8)

La date limite de

réception des

commentaires sur

l’exposé-sondage était

le 31 juillet 2017.

Développements récents – Mars 2017

Consultez la publication

Operating segments –

Responding to the PIR of

IFRS 8 de KPMG.

Initiative concernant les

informations à fournir – Principes

de communication d’informations

La date limite de

réception des

commentaires sur le

document de travail

était le 2 octobre

2017.

Développements récents –

Mars 2017

Autres questions relatives à la présentation de l’information financière

Répercussions comptables de

changements aux règles proposés

par des contreparties centrales et

ayant une incidence sur les

dérivés, la comptabilité de

couverture et l’imposition

Le 3 janvier 2017. Développements récents –

Mars 2017

Les émetteurs privés étrangers

ont maintenant des obligations de

rapport en langage XBRL

Rapports annuels

déposés au moyen

d’un formulaire 20-F

ou 40-F relativement

aux exercices clos à

compter du

15 décembre 2017.

Développements récents – Mars 2017

SEC Posts Notice of

Availability of IFRS

Taxonomy

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Questions relatives à la présentation de l’information

financière pour les trimestres précédents

Changements aux taux de change

de la Banque du Canada

Le 1er mai 2017. Développements récents – Mars 2017

Pour en savoir davantage,

consultez le site Web de la

Banque du Canada.

Répercussions du Brexit sur les

rapports financiers

Développements récents –

Mars 2017

Perspectives

Mise à jour sur les projets majeurs

IFRS 15 (produits) et IFRS 9 (instruments financiers) – Maintenant en vigueur

En mai 2014, l’IASB et le FASB ont publié une nouvelle norme commune sur la comptabilisation des produits : l’IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients / l’ASC Topic 606, Revenue from Contracts with Customers (la nouvelle norme sur les produits).

De plus, en 2014, l’IASB a publié la version achevée de sa norme IFRS 9, Instruments financiers.

La norme comprend des directives sur :

• le classement et l’évaluation des actifs et passifs financiers; • la dépréciation; • la comptabilité de couverture générale.

À titre de rappel, mentionnons que les entités ont la possibilité de reporter l’adoption des dispositions de l’IFRS 9 en matière de comptabilité de couverture et de continuer d’appliquer les dispositions de l’IAS 39 en la matière, dans leur intégralité, à toutes leurs relations de couverture, jusqu’à ce que la norme découlant du projet portant sur la gestion dynamique des risques de l’IASB soit finalisée. Un document de consultation à ce sujet devrait être publié en 2019.

Les nouvelles normes sur la comptabilisation des produits et sur les instruments financiers sont maintenant en vigueur (depuis le 1er janvier 2018). Les entités

devraient concentrer leurs efforts sur l’ébauche des informations à fournir pour la première fois.

Les incidences des nouvelles normes sur les informations annuelles pour 2017 constituent une occasion pour les entités d’exposer l’historique des changements : les effets estimés sur les produits, le résultat net et les capitaux propres, les calculs clés effectués et les hypothèses clés retenues, et les incidences prévues à l’avenir.

Les entités devraient également commencer à réfléchir aux nouvelles obligations d’information contenues dans l’IFRS 9 et dans l’IFRS 15, puisque certaines informations pourraient devoir être fournies pour le T1 2018, au moment de l’adoption des nouvelles normes.

Des informations plus détaillées doivent être fournies en vertu des deux normes. Par conséquent, les entités devront évaluer si leurs systèmes et processus actuels sont en mesure de saisir, retracer et regrouper, puis communiquer, les informations afin de respecter les nouvelles obligations d’information. En effet, il pourrait être nécessaire d’apporter des changements importants aux processus de collecte de données, aux systèmes de TI et aux contrôles internes existants.

Pour en savoir davantage au sujet de la norme sur les produits, consultez les sites Web IFRS – Revenue, IFRS 15 – Illustrative disclosures et Latest on IFRS Revenue recognition ainsi que la publication Revenue – Transition Options de KPMG.

Pour en savoir davantage au sujet de la norme sur les instruments financiers, consultez les sites Web Financial instruments – Introducing IFRS 9 et IFRS – Financial instruments de KPMG.

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Perspectives

Mise à jour sur le projet relatif aux instruments financiers

Instruments financiers présentant des caractéristiques de capitaux propres

L’IAS 32, Instruments financiers : Présentation, comprend des dispositions sur le classement des instruments financiers dans les passifs ou dans les capitaux propres. Ces dispositions de classement des instruments financiers selon une approche binaire suscitent d’importantes questions liées à la pratique lorsqu’elles sont appliquées à de nombreux instruments financiers présentant des caractéristiques de capitaux propres – autres que, par exemple, les habituelles actions ordinaires non remboursables qui génèrent des dividendes discrétionnaires.

L’IASB continue de travailler au projet de recherche, dans le cadre du plan de travail pour 2017-2021, notamment pour déterminer s’il est possible d’apporter des améliorations à la manière dont ces instruments sont classés, ainsi qu’aux obligations en matière de présentation et d’informations à fournir pour de tels instruments.

Voici un résumé des discussions tenues lors de la réunion du personnel de l’IASB au sujet des instruments financiers présentant des caractéristiques de capitaux propres et du projet portant sur la gestion dynamique des risques :

Date de la réunion

Question abordée / décision

Février 2017 • Décision provisoire d’exiger que les entités appliquent la méthode Gamma, une méthode de classement proposée, aux modalités contractuelles d’un instrument financier, conformément aux exigences de l’IAS 32 et de l’IFRS 9, après avoir évalué leur interaction avec les exigences légales et réglementaires.

• Discussion au sujet des directives d’application proposées et des exemples illustratifs visant à clarifier la manière dont la méthode Gamma s’appliquerait à la comptabilisation en capitaux propres de différentes sous-catégories d’instruments de capitaux propres.

Mars 2017 • Discussion au sujet de l’application de la méthode Gamma au classement de dérivés liés à des participations ne donnant pas le contrôle dont le prix d’exercice est libellé dans une monnaie étrangère, ainsi que de l’interaction du projet relatif aux instruments financiers présentant des

caractéristiques de capitaux propres avec d’autres normes et projets de recherche.

Mai 2017 • Poursuite des discussions sur la gestion dynamique des risques en examinant deux domaines d’intérêt du projet : les activités de gestion dynamique des risques en vue de stabiliser la marge nette sur les intérêts et l’établissement de modèles de dépôt à vue de base.

Juin 2017 • Discussion au sujet des évènements entraînant des changements dans le portefeuille de gestion dynamique des risques, notamment 1) l’incidence des nouvelles émissions sur le profil cible de la direction pour la réévaluation du prix des portefeuilles de prêts; 2) l’effet des changements dans le portefeuille de gestion dynamique des risques sur la gestion dynamique des risques; et 3) les informations pertinentes pour la présentation de l’information financière.

Septembre 2017 • Le personnel de l’IASB s’est penché 1) sur le risque lié au remboursement anticipé et les façons de le gérer dans le contexte de la gestion dynamique des risques, et 2) sur la comptabilité de couverture et la capacité.

• Bien qu’il n’ait pris aucune décision, l’IASB était, de façon générale, d’accord avec les observations et le résumé de son personnel.

Novembre 2017 • Le personnel a présenté deux approches de comptabilisation pour un modèle de comptabilité qui reflète mieux la gestion dynamique des risques dans la présentation de l’information financière.

• Plus particulièrement, l’IASB a discuté des objectifs du modèle et de la question de savoir s’il devrait s’appuyer 1) sur les mécanismes de la couverture des flux de trésorerie ou 2) sur les mécanismes de la couverture de la juste valeur.

• L’IASB a provisoirement convenu que son personnel devrait se concentrer sur la poursuite de l’élaboration d’un modèle fondé sur les mécanismes de la couverture des flux de trésorerie et commencer à faire participer les préparateurs et les utilisateurs d’états financiers à ses discussions dès le début.

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Perspectives

• L’IASB a convenu que le modèle de comptabilité pour la gestion dynamique des risques devrait améliorer la transparence, régler le problème de capacité et fournir un indicateur de performance simple et fiable, tout en reflétant la nature changeante de la gestion dynamique des risques.

Décembre 2017 • L’IASB a décidé 1) de se concentrer d’abord sur l’élaboration d’un modèle de base pour les questions les plus importantes; 2) de demander des commentaires sur la faisabilité de ce modèle de base (la façon d’obtenir les commentaires sera déterminée à une date ultérieure); et 3) de traiter les questions non essentielles en dernier lieu.

Pour en savoir davantage, consultez la publication IFRS Newsletters: Financial Instruments de KPMG.

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Perspectives

IFRS 16, Contrats de location

En janvier 2016, l’IASB a publié l’IFRS 16, Contrats de location. L’IFRS 16 élimine le double modèle de comptabilisation actuel pour les preneurs, qui fait une distinction entre les contrats de location-financement inscrits au bilan et les contrats de location simple hors bilan. Cette norme instaure plutôt un modèle unique de comptabilisation au bilan qui est similaire à la comptabilisation actuelle des contrats de location-financement. Et bien que la comptabilisation par le bailleur demeure dans une large mesure similaire à la pratique actuelle – à savoir que les bailleurs continuent de classer les contrats de location en tant que contrat de location-financement ou en tant que contrat de location simple –, il existe certaines différences mineures, y compris le fait que les bailleurs se réfèrent à l’IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients, pour dissocier la composante locative des composantes non locatives d’un contrat.

Toutes les entités qui louent des actifs importants à des fins d’utilisation dans le cadre de leurs activités verront une augmentation des actifs et des passifs qu’elles déclarent. En outre, les entités procéderont désormais à la comptabilisation dégressive des charges locatives pour la plupart des contrats de location, même lorsqu’elles paient des loyers annuels constants. Cela aura des répercussions sur une grande variété d’organisations dans tous les secteurs qui louent des biens immobiliers, du matériel et des véhicules. Plus le portefeuille de contrats de location sera grand, plus l’incidence sur les mesures clés de présentation sera importante.

La nouvelle norme fait en sorte que la distinction entre les contrats qui répondent à la définition de « contrat de location », plutôt que de « contrat de service », est encore plus marquée, puisque les contrats de location seront dorénavant comptabilisés au bilan. Il est possible qu’un certain nombre d’accords qui sont actuellement comptabilisés en tant que contrats de location soient exclus de la nouvelle définition d’un contrat de location introduite par l’IFRS 16.

La nouvelle définition accroît l’accent qui est mis sur la question de savoir qui contrôle l’utilisation de l’actif sous-jacent pendant la durée de l’accord. Lors de la transition à l’IFRS 16, les sociétés peuvent choisir si elles appliquent une mesure de simplification visant à « maintenir » leur évaluation précédente des contrats qui sont, ou contiennent, des contrats de location.

Comptabilisation par le preneur

Pour chaque contrat de location important, un preneur comptabilisera un passif à hauteur de la valeur actualisée des paiements de loyers futurs. L’obligation locative sera évaluée au coût amorti au moyen du taux d’intérêt effectif, ce qui donne lieu à la comptabilisation dégressive des charges d’intérêts. Le preneur comptabilisera également un actif au titre du droit d’utilisation, qui sera évalué au montant de l’obligation locative, plus les coûts directs initiaux, les paiements de loyers versés d’avance et les coûts de démantèlement estimatifs, déduction faite des avantages incitatifs reçus. Les preneurs amortiront généralement l’actif au titre du droit d’utilisation sur une base linéaire.

De plus, l’IFRS 16 instaure une exigence de réévaluation des jugements clés, notamment en ce qui concerne la durée du contrat de location, à la clôture de chaque période, ce qui représente un changement considérable par rapport aux directives actuelles. Il n’est désormais plus possible de calculer le tableau d’amortissement d’un contrat de location au début de la période de location et de reporter ce tableau à chaque date de clôture. Les sociétés devront plutôt déterminer s’il faut réévaluer l’obligation locative et l’actif au titre du droit d’utilisation à chaque date de clôture. Il est probable qu’une part considérable de jugement sera nécessaire pour déterminer s’il y a un changement dans les facteurs pertinents ou encore dans les avantages incitatifs de nature économique qui font que le preneur décide d’exercer ou non ses options de prolongation ou de résiliation.

Quel taux d’actualisation utiliser?

L’IFRS 16 prévoit une estimation clé concernant le taux d’actualisation utilisé pour évaluer la valeur actualisée des paiements de loyers. Bien que les définitions des taux d’actualisation concordent avec celles de l’IAS 17, Contrats de location, l’application de ces définitions dans la nouvelle norme pourrait être particulièrement complexe, en particulier pour les preneurs, puisqu’un taux d’actualisation devra être déterminé pour la plupart des contrats de location auparavant classés en tant que contrats de location simple. Des exceptions sont prévues pour les contrats de location dans le cas desquels le preneur applique les exemptions relatives à la comptabilisation. La détermination du taux d’actualisation approprié pourrait s’avérer particulièrement exigeante au moment de la transition, en particulier si l’IFRS 16 est adoptée de manière rétrospective.

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Perspectives

Le taux d’actualisation a une incidence sur le montant des obligations locatives du preneur et sur toute une gamme de ratios financiers clés. L’incidence, sur les états financiers, d’un taux d’actualisation plus élevé ou moins élevé peut être généralisée. Par exemple, le taux d’actualisation aura une incidence sur la répartition du total des charges entre la charge d’amortissement et la charge d’intérêts tout au long de la durée du contrat de location. Un taux d’actualisation plus élevé entraînera une diminution de l’amortissement et une hausse de la charge d’intérêts dans chaque période de présentation de l’information financière. Les estimations des taux d’actualisation et la documentation de la base de ces estimations constitueront des tâches fastidieuses. Afin de vous aider à vous préparer à l’adoption de l’IFRS 16, KPMG a récemment publié un document, intitulé Leases Discount Rates – What’s the correct rate?, dans lequel il présente une vue d’ensemble de la manière de déterminer le taux d’actualisation approprié et des répercussions sur vos états financiers.

Que comprend l’obligation locative?

L’obligation locative est évaluée à la valeur actualisée des paiements de loyers. Toutefois, la détermination des paiements de loyers qui devraient être inclus dans l’obligation locative, initialement et par la suite, permettra de déterminer l’ampleur de l’incidence de la nouvelle norme pour les preneurs.

L’une des principales différences, par rapport à la pratique actuelle, réside dans le fait que certains paiements de loyers sont réévalués pendant la durée du contrat de location et que l’obligation locative est ajustée en conséquence. Cela entraîne une nouvelle volatilité du bilan.

De plus, cela exige de nouveaux systèmes et processus pour déterminer les paiements de loyers révisés et de recalculer l’obligation locative.

L’identification des paiements pertinents à inclure dans l’obligation constitue la clé pour évaluer l’obligation locative. KPMG a récemment publié le document Lease payments – What’s included in the lease liability?, dans lequel il présente une vue d’ensemble de la manière de déterminer les paiements de loyers.

Date d’entrée en vigueur et dispositions transitoires

La nouvelle norme s’applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019. L’adoption anticipée est permise dans le cas des sociétés qui adoptent également l’IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients.

Le choix de l’approche transitoire aura une incidence importante sur l’ampleur de la collecte de données et sur le moment des changements aux systèmes et aux processus. Au moment de l’adoption, une entité pourra choisir entre les deux approches transitoires suivantes :

a) Approche rétrospective

Une entité peut choisir d’ajuster rétrospectivement toutes les périodes précédentes présentées.

b) Approche rétrospective modifiée

Une entité peut choisir de ne pas retraiter les informations comparatives et de plutôt ajuster le solde d’ouverture des résultats non distribués à la date de la première application.

Bien qu’il existe plusieurs approches transitoires, de nombreuses options et mesures de simplification individuelles peuvent être choisies indépendamment les unes des autres, et certaines sur la base de chaque contrat. La plupart des approches transitoires impliquent un compromis entre les coûts de la mise en œuvre et la comparabilité des informations financières qui en résultent. Pour les preneurs ayant d’importants portefeuilles de contrats de location, il pourrait s’avérer judicieux d’établir un modèle tôt dans le processus, à partir des différentes approches transitoires, puisque les décisions prises lors de la transition continueront à influer sur les données financières de la société jusqu’à ce que le dernier contrat de location en place au moment de la transition ait expiré. D’ici l’entrée en vigueur, les sociétés devront obtenir une quantité importante d’informations supplémentaires au sujet de leurs contrats de location, en plus de faire de nouvelles estimations et de nouveaux calculs ainsi que de prendre des décisions au sujet de la transition. Pour certaines sociétés, l’un des principaux défis sera de rassembler les données requises. Pour d’autres, ce sont les questions faisant appel au jugement qui prendront le dessus, par exemple, l’identification des transactions qui contiennent des contrats de location.

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Perspectives

Qu’avons-nous appris?

Alors que les sociétés entament leurs projets de conversion à l’IFRS 16, nous faisons des découvertes surprenantes quant à la façon dont la nouvelle norme sur les contrats de location est mise en œuvre dans la pratique.

Certaines sociétés ont remarqué que la norme améliore certaines données clés sur les résultats, tandis que d’autres sont arrivées à la conclusion que certaines mesures de simplification ne sont pas aussi avantageuses qu’elles le pensaient.

Parmi les défis et les réflexions qui sont apparus à l’étape de mise en œuvre, mentionnons ce qui suit :

• la création d’un inventaire des contrats de location et l’extraction des données des contrats de location : comme ce processus prendra du temps et est lourd, il sera important d’effectuer certains travaux en parallèles pour garder le projet sur la bonne voie, surtout si votre plan de projet comprend l’implantation de logiciels;

• l’identification des contrats de location intégrés : en vertu de la norme existante, cela ne change pas grand-chose qu’un contrat soit classé comme un contrat de location simple ou comme un contrat de service. Ce n’est toutefois pas le cas en vertu de la nouvelle norme. L’analyse de la question de savoir si une composante d’un contrat répond à la définition d’un contrat de location s’avère plus difficile que prévu.

Pour en savoir davantage, consultez l’article Web, la présentation SlideShare, les publications First Impressions: IFRS 16 Leases, Leases: Transition Options, Leases Discount Rates – What’s the correct rate? et IFRS 16 Illustrative Disclosures Supplement, ainsi que les sites IFRS 16 - Lease payments et IFRS 16 – What didn’t the standard tell us? de KPMG.

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Dates d’entrée en vigueur des IFRS nouvelles et modifiées

Dates d’entrée en vigueur des IFRS nouvelles et modifiées

Normes nouvellement entrées en vigueur Les normes en vigueur devant être prises en considération pour les exercices clos à compter du 31 décembre 2017 sont énumérées ci-après :

En vigueur pour les exercices clos le

Normes Directives de KPMG

31 décembre 2017

Informations à fournir sur les variations des passifs financiers (modifications de l’IAS 7) Disclosure on changes in financing liabilities

Comptabilisation d’actifs d’impôt différé au titre de pertes latentes (modification d’IAS 12) Deferred tax assets on unrealised losses

Améliorations annuelles des IFRS – Cycle 2014-2016 – IFRS 12, Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités Annual Improvements to IFRS

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© 2018 KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., société canadienne à responsabilité limitée et cabinet membre du réseau KPMG de cabinets indépendants affiliés à KPMG International Cooperative (« KPMG International »), entité suisse. Tous droits réservés. KPMG et le logo de KPMG sont des marques déposées ou des marques de commerce de KPMG International. 21

Dates d’entrée en vigueur des IFRS nouvelles et modifiées

Normes non encore entrées en vigueur mais pouvant faire l’objet d’une adoption anticipée Les normes énumérées dans ce tableau ne sont pas encore entrées en vigueur pour tous les émetteurs, mais peuvent faire l’objet d’une adoption anticipée.

En vigueur pour les exercices clos le Normes Directives de KPMG

31 décembre 2018

IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients, et Clarification de l’IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients

Article Web (avec des liens menant à une analyse approfondie)

IFRS 9, Instruments financiers Article Web (avec des liens menant à une analyse approfondie)

Application de l’IFRS 9, Instruments financiers, avec l’IFRS 4, Contrats d’assurance (modifications de l’IFRS 4)

Article Web

Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions (modifications de l’IFRS 2) Article Web

Transactions en monnaie étrangère et contrepartie anticipée (interprétation IFRIC 22) Article Web

Transferts d’immeubles de placement (modifications de l’IAS 40) Article Web

Améliorations annuelles des IFRS – Cycle 2014-2016 • IFRS 1, Première application des Normes internationales d’information financière :

suppression des exemptions à court terme pour les nouveaux adoptants• IAS 28, Participations dans des entreprises associées et des coentreprises : évaluation

d’une entreprise associée ou d’une coentreprise à la juste valeur

Article Web

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Dates d’entrée en vigueur des IFRS nouvelles et modifiées

En vigueur pour les exercices clos le

Normes Directives de KPMG

31 décembre 2019

IFRS 16, Contrats de location* Article Web (avec des liens menant à une analyse approfondie)

Incertitude relative aux traitements fiscaux (interprétation IFRIC 23) Article Web

Améliorations annuelles des IFRS – Cycle 2015-2017 • IAS 23, Coûts d’emprunt : coûts d’emprunt incorporables au coût de l’actif• IFRS 3, Regroupements d’entreprises, et IFRS 11, Partenariats : obtention du contrôle (ou

du contrôle conjoint) d’une entreprise qui est une entreprise commune, si la sociétédétient déjà un intérêt dans cette entreprise

• IAS 12, Impôts sur le résultat : conséquences fiscales des paiements au titre desinstruments financiers classés comme instruments de capitaux propres

Article Web

Intérêts à long terme dans des entreprises associées ou des coentreprises (modifications de l’IFRS 9 et de l’IAS 28)

Article Web

Clauses de remboursement anticipé prévoyant une compensation négative (modifications de l’IFRS 9) Article Web

31 décembre 2021 IFRS 17, Contrats d’assurance Publication IFRS Newsletter: Insurance et site Web IFRS – Insurance de KPMG

* L’application anticipée de l’IFRS 16, Contrats de location, est permise uniquement pour les sociétés qui appliquent également l’IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients.

Normes dont l’adoption est facultative L’IASB a décidé de reporter indéfiniment la date d’entrée en vigueur de ces modifications. Leur adoption est encore permise.

Normes Directives de KPMG

Vente ou apport d’actifs entre un investisseur et une entreprise associée ou une coentreprise (modifications de l’IFRS 10 et de l’IAS 28) Article Web

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Dates d’entrée en vigueur des IFRS nouvelles et modifiées

Plan de travail de l’IASB Les tableaux ci-après constituent un aperçu des dates de publication prévues des versions définitives des projets en cours de l’IASB qui sont susceptibles d’avoir une incidence sur vos états financiers futurs.

Les projets de recherche de l’IASB et les consultations sur le programme de travail, de même que les projets d’interprétation de l’IFRIC, ne sont pas inclus dans ces tableaux.

Normes en cours d’élaboration et projets connexes Prochaine étape D’ici 3 mois D’ici 6 mois Après 6 mois Directives de KPMG

Cadre conceptuel Cadre conceptuel Mars 2018 Article Web

Activités à tarifs réglementés Document de travail ou

exposé-sondage 2019

Publication In the Headlines,

numéro 2014/20

Initiative concernant les informations à fournir – Définition

du terme « significatif » (modifications de l’IAS 1 et de

l’IAS 8)

Commentaires sur

l’exposé-sondage

Date limite de

réception des

commentaires :

15 janvier 2018

Article Web

Commentaires de la direction Exposé-sondage

Documents de travail publiés Prochaine étape D’ici 3 mois D’ici 6 mois Après 6 mois Directives de KPMG

Gestion dynamique des risques Document de travail 2019 Publication IFRS Newsletter: Financial

Instruments

Instruments financiers présentant des caractéristiques de

capitaux propres Document de travail T2 2018

Goodwill et dépréciation Document de travail ou

exposé-sondage T2 2018

États financiers de base Document de travail ou

exposé-sondage T2 2018

Principes de communication d’informations Commentaires sur le

document de travail Mars 2018

Regroupements d’entreprises soumises à un contrôle

commun Document de travail S2 2018

Suivi après mise en œuvre de l’IFRS 13, Évaluation de la

juste valeur

Commentaires sur

l’appel à informations Janvier 2018 Article Web

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Dates d’entrée en vigueur des IFRS nouvelles et modifiées

Modifications de portée limitée et interprétations des

IFRS Prochaine étape D’ici 3 mois D’ici 6 mois Après 6 mois Directives de KPMG

Méthodes et estimations comptables (projet de

modification de l’IAS 8)

Commentaires sur

l’exposé-sondage

Date limite de

réception des

commentaires :

15 janvier 2018

Classement des passifs (projet de modification d’IAS 1) Modification de l’IFRS S2 2018 Article Web

Définition d’une entreprise (modifications de l’IFRS 3) Modification de l’IFRS T2 2018 Article Web

Améliorations d’IFRS 8, Secteurs opérationnels (projet de

modification de l’IFRS 8 et de l’IAS 34)

Décision quant à

l’orientation du projet Janvier 2018

Disponibilité d’un remboursement (modifications de

l’IFRIC 14) Modification de l’IFRS T2 2018 Article Web

Modification, réduction ou liquidation d’un régime

(modifications de l’IAS 19) Modification de l’IFRS Janvier 2018 Article Web

Immobilisations corporelles – Produit antérieur à

l’utilisation prévu Modification de l’IFRS À déterminer Article Web

Inclusion des honoraires dans le critère des 10 % relatif à

la décomptabilisation (modifications de l’IFRS 9) Exposé-sondage À déterminer

Changements de méthodes comptables (modifications de

l’IAS 8) Exposé-sondage Mars 2018

Filiale devenant un nouvel adoptant (IFRS 1) Exposé-sondage À déterminer

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pour vous la communiquer rapidement, rien ne garantit qu’elle sera exacte à la date à laquelle vous la recevrez ni qu’elle continuera d’être exacte dans l’avenir. Vous ne devez pas y donner suite à moins d’avoir d’abord obtenu un avis professionnel se fondant sur un

examen approfondi des faits et de leur contexte.