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GIP de la Maison de l’Emploi et de la Formation du Saint Quentinois – Plie du Pays du Vermandois – Appel à projets 2014 - Page 1 Annexe 2 Diagnostic territorial du Saint Quentinois Maison de l’Emploi et de la Formation du Saint Quentinois Avril 2012 Document de travail provisoire interne : ne doit être utiliser que comme référence pour cet appel à projet – NE PAS DIFFUSER

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  • GIP de la Maison de l’Emploi et de la Formation du Saint Quentinois – Plie du Pays du Vermandois – Appel à projets 2014 - Page 1

    Annexe 2

    Diagnostic territorial du Saint Quentinois

    Maison de l’Emploi et de la Formation du Saint Quentinois

    Avril 2012

    Document de travail provisoire interne : ne doit être utiliser que comme

    référence pour cet appel à projet – NE PAS DIFFUSER

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    Présentation du diagnostic territorial

    La situation géographique

    Située au nord-ouest de l’Aisne, la zone d’emploi de Saint-Quentin est constituée de l’agglomération de Saint-Quentin, qui polarise la plupart des communes. Recouvrant le pays historique du Vermandois, la zone est limitrophe des départements du Nord et de la Somme. Ce positionnement géographique, qui lui valut par le passé de nombreuses invasions, s’est transformé aujourd’hui en situation avantageuse au cœur du triangle Paris / Londres /Bruxelles, à proximité des grands pôles économiques du Nord de l’Europe. Le territoire possède un réseau autoroutier le reliant à l’Angleterre et à l’Europe du Sud(A26), à Rouen et au Havre (A29), ainsi qu’à Paris et Bruxelles via la proximité avec l’A1.Des axes secondaires structurés en étoile autour de Saint- Quentin et de sa rocade, complètent ce réseau routier. Un service ferroviaire est assuré à partir de la gare de Saint-Quentin qui est desservie par des trains inter cités et des TER. Des liaisons par bus permettent également de rejoindre la gare TGV Haute-Picardie (durée : 30 mn) située entre Amiens et Saint-Quentin, à la jonction des autoroutes A29/A1.Un accès à l’espace aérien est également garanti avec la liaison à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle ou l’aéroport de Beauvais en 1h20 ainsi qu’à l’aéroport de Lille-Lesquin en 1h.Le territoire est par ailleurs traversé par le Canal de Saint-Quentin qui assure la jonction entre l’Oise, la Somme et l’Escaut, et met en relation le bassin parisien, le nord de la France et la Belgique.

  • GIP de la Maison de l’Emploi et de la Formation du Saint Quentinois – Plie du Pays du Vermandois – Appel à projets 2014 - Page 3

    L’organisation territoriale

    Le cadre administratif

    Superficie 1 071 km²

    Nombre de communes 126 Nombre de cantons 9

    Chefs-lieux de cantons Bohain-en-Vermandois Le Catelet Moy de l’Aisne Ribemont Saint-Simon Saint-Quentin (Centre, Nord, Sud) Vermand

    L’intercommunalité

    Nombre de structures intercommunales 5 Communauté d’Agglomération de Saint-Quentin, CC du Vermandois, CC de la vallée de l’Oise, CC du canton de Saint-Simon, CC du Val d’Origny. CA : Communauté d’Agglomération - CC : Communauté de Commune

    Nombre de Pays 1

    Le contrat de Pays a été signé le 30 juin 2005. Les 5 structures intercommunales font partie du périmètre ainsi que les 3 communes de Jussy, Hinacourt et Pithon. La Communauté d’Agglomération de Saint-Quentin est chargée de la coordination de la procédure.

    Le Pays Saint-Quentinois représente plus du quart de la population de l’Aisne avec 131 317

    habitants (selon dernier recensement 2007 et 134 529 en 1999).S’y regroupent 126 communes.

  • GIP de la Maison de l’Emploi et de la Formation du Saint Quentinois – Plie du Pays du Vermandois – Appel à projets 2014 - Page 4

    La population

    La démographie

    La Ville de Saint-Quentin est la plus importante du département avec en 2007, 56 471 habitants pour 59 049

    en 1999. 43 % des habitants du pays résident dans la seule ville de Saint-Quentin, et 57 % dans les

    autres communes. Depuis les années 70, la population de la ville ne fait que diminuer mais garde sa place

    loin devant les autres « grandes »villes du département.

    Le reste du territoire est à dominante rurale. Seules 2 communes recensent plus de 5 000 habitants (Bohain : 6 213 et Gauchy : 5 678), suivies de Fresnoy le- Grand (3 019 habitants) et de Ribemont (2 042 habitants).

    L’agglomération de Saint Quentin compte au total 71 239 habitants en 2007, le Pays du Vermandois

    compte 32253 habitants en 2007, le canton de Bohain est le plus peuplé, il représente 44.83% de la

    population du Vermandois.

    Le territoire concerné par les Plie couvre 78.88% de la population du bassin saint quentinois.

    A l’échelle du pays, la densité de population est de 122.9 habitants au m2 pour seulement 97.7 hab/m2

    en Picardie.

    Non seulement les migrations résidentielles sont de faible niveau quantitatif, mais elles sont surtout

    de faible ampleur géographique.

    * Un Déclin démographique du à un déficit d’attractivité résidentielle

    Variation annuelle moyenne de la pop. entre 1999 et 2007 (Source : Insee)

    Variation annuelle moyenne de la

    pop.

    Variation annuelle

    moyenne de la pop.

    due au solde naturel

    Variation annuelle

    moyenne de la pop. due au

    solde migratoire

    ZE de St-Quentin -0,3% +0,3% -0,6%

    Aisne +0,1% +0,3% -0,2%

    Picardie +0,3% +0,4% -0,2%

    France +0,7% +0,4% +0,3%

    › Diminution de la population depuis 1975; une baisse qui devrait se poursuivre dans les

    prochaines années.

    › Solde migratoire très déficitaire et non compensé par le solde naturel :

    › Exode des jeunes actifs (20-24 ans) vers d’autres territoires

  • GIP de la Maison de l’Emploi et de la Formation du Saint Quentinois – Plie du Pays du Vermandois – Appel à projets 2014 - Page 5

    › Des migrations résidentielles très limitées en nombre et géographiquement :

    seulement 6% des migrations proviennent de territoires hors département.

    * Un déclin démographique qui ne touche pas l’ensemble du territoire

    Evolution de la population par EPCI entre 1999 et 2007 (Source : Insee)

    CA de Saint-Quentin 75 584 72 932 -2 652 -3,5%

    CC du Pays Vermandois 31 249 30 353 -896 -2,9%

    CC de la Vallée de l’Oise 13 011 13 104 93 +0,7%

    CC du Canton de Saint-Simon 8 471 8 831 360 +4,2%

    CC du Val d’Origny 3 450 3 366 -84 -2,4%

    ZE de Saint-Quentin 134 529 131 317 -3 212 -2,4%

    › Un déclin plus marqué au nord du territoire et en particulier sur la CA de Saint-Quentin

    › Une dynamique démographique positive au sud en particulier sur la CC du Canton de Saint-Simon

    et qui s’appuie notamment sur un solde migratoire positif.

    Caractéristiques de la population

    Une population jeune

    › Une structure de la population plus jeune qu’au niveau national mais conforme aux données

    régionales et départementales : les moins de 20 ans représentent 26,3% de la population en 2007.

    › Un pourcentage plus élevé dans le Pays du Vermandois (28,1%) et également sur le Canton de

    Saint-Simon (27,0%).

    Répartition de la population par tranche d’âge en 2007 (Source : Insee)

    0-19 ans 20-64 ans 65 ans ou plus Indice de vieillissement

    CA de Saint-Quentin 25,6% 57,2% 17,2% 67,1

    CC du Pays Vermandois 28,1% 56,2% 15,7% 55,9

    CC de la Vallée de l’Oise 25,7% 58,4% 15,8% 61,5

    CC du Canton de Saint-Simon 27,0% 57,9% 15,0% 55,6

    CC du Val d’Origny 24,6% 58,5% 16,9% 68,9

  • GIP de la Maison de l’Emploi et de la Formation du Saint Quentinois – Plie du Pays du Vermandois – Appel à projets 2014 - Page 6

    Population active

    La zone d’emploi de Saint-Quentin compte près de 57 000 actifs dont un peu plus de 48 200 actifs ayant un emploi, alors que le nombre d’emplois dans la zone est d’à peine 48 000. L’indicateur de concentration d’emplois est de 98,2. Il s’agit de l’indicateur le plus élevé de l’ensemble des territoires de l’Aisne. La population active du territoire diminue depuis 1982 en raison d’une émigration des actifs plus importante que la croissance de la population en âge de travailler. Parmi les actifs en emploi vivant sur le territoire, 8 500 partent travailler chaque jour hors de leur zone alors que 7 500 emplois sont occupés par des habitants d’autres territoires. Malgré la taille de Saint-Quentin et sa proximité avec des territoires subissant également des difficultés économiques, le nombre de navettes sortantes a augmenté de 1 300 personnes depuis 1999. En parallèle, le nombre d’habitants des zones voisines qui viennent travailler dans le Saint-Quentinois ne s’est accru que de 600 personnes. Les échanges avec les autres territoires se font principalement avec le Santerre-Somme (zone de Péronne) et la zone de Chauny-Tergnier-La Fère. Concernant la répartition de la population active par CSP, on constate une surreprésentation de la catégorie des ouvriers, liée au caractère industriel de la zone d’emploi. Bien qu’en diminution de près de 14%depuis 1999, cette catégorie est supérieure de 8,8 points à la moyenne française. Concernant la catégorie des cadres et professions intellectuelles supérieures, bien que supérieure à la moyenne départementale et en augmentation de 19,1% depuis 1999, le nombre reste largement en- deçà de la moyenne nationale (-6,2 points). La moyenne française évolue à un rythme 2 fois plus rapide que celle de la zone d’emploi de Saint-Quentin.

    › Déclin de la population active masculine (-5%) et stabilité de la population active féminine (+0,4%)

    entre 1999 et 2007 alors que la population active en général augmente sur la période aussi bien

    dans le département, en région et qu’en France.

    › Taux d’activité inférieurs aux moyennes régionales et nationales, en particulier chez les femmes :

    l’écart est de 6 pts par rapport à la moyenne nationale alors qu’il n’est que d’1,5 pts pour les

    hommes

    › Concernant les effectifs salariés, ceux-ci diminuent depuis 1999. Entre 1999 et 2007, un

    déficit de 1052 salariés est constaté.

    › Ce déficit se ressent essentiellement dans l’industrie. Parallèlement les effectifs salariés du

    commerce et des services progressent 5.2% entre 1999 et 2007.

    › Le secteur de la construction a progressé également de 21% sur cette même période.

  • GIP de la Maison de l’Emploi et de la Formation du Saint Quentinois – Plie du Pays du Vermandois – Appel à projets 2014 - Page 7

    Catégories professionnelles

    Données pas en notre possession à ce jour.

    Les revenus sur le territoire

    Des revenus faibles et des disparités entre EPCI

    › Un revenu médian par UC inférieur de 2 500€ à la moyenne nationale et de 1800€ à la

    moyenne régionale.

    › 48,1% des ménages imposés contre 55,8% au niveau national et 54,3% en Picardie

    › Des inégalités plus marquées qu’à l’échelle nationale mais également régionale ou

    départementale

    › Des revenus plus élevés dans les EPCI du sud du territoire

    Revenu médian déclaré par UC en 2008 (Source : Insee)

    CA de Saint-Quentin 15 211€

    CC du Pays Vermandois 15 288€

    CC de la Vallée de l’Oise 17 358€

    CC du Canton de Saint-Simon 16 796€

    CC du Val d’Origny 14 670€

    Des écarts de revenus qui se creusent

  • GIP de la Maison de l’Emploi et de la Formation du Saint Quentinois – Plie du Pays du Vermandois – Appel à projets 2014 - Page 8

    MEF du Saint-Quentinois – 11 mars 2011 Confidentiel – Tous droits réservés – ID-ACT 201113

    Des écarts de revenus qui se creusent

    Les bénéficiaires de la couverture maladie universelle

    Données pas en notre possession à ce jour.

    Les allocataires du RSA

    En décembre 2010 les BRSA sur le Saint-Quentinois soumis à droits et devoirs sont au nombre de

    4356 en décembre 2011, ils sont 4784.

    Au 1er Janvier 2012, ils sont 4916 dont 1350 sur le saint-quentinois rural (soit 27.46%) et 3566

    sur le territoire de l’agglomération de Saint-Quentin (soit 72.54%).

    Pour le territoire de l’agglomération, ils sont 3081 à être orientés dont 1383 vers l’orientation

    sociale et 1698 en orientation professionnelle.

    Pour le territoire rural, sur 1350 ils sont 1149 à être orientés et 504 en orientation sociale et 645

    en orientation professionnelle. A ce stade, il n’est pas possible de décliner les chiffres par

    cantons.

    En 2010, les bénéficiaires du RSA soumis à droits et devoirs sur le Vermandois étaient au

    nombre de 846, au 21 novembre 2011 ils sont 771. Sur le bassin d’emploi de Saint-

  • GIP de la Maison de l’Emploi et de la Formation du Saint Quentinois – Plie du Pays du Vermandois – Appel à projets 2014 - Page 9

    Quentin, le nombre total de bénéficiaires du RSA est de 4323, le secteur rural

    représente 27% du total et le Vermandois 17%.

    Sur le canton de Bohain, ils étaient au nombre de 584 en 2010, ils sont 551 au 21

    novembre 2011 : 306 (contre 209 en 2010) ont été réorientés vers un accompagnement

    professionnel vers Pôle Emploi.

    Sur le canton de Vermand, on totalisait 94 bénéficiaires du RSA en 2010 ils sont 79 au 21

    novembre 2011(dont 43 contre 48 en 2010) orientés vers Pôle Emploi.

    Le Canton de Le Câtelet comptait 168 bénéficiaires du RSA, au 21 novembre ils sont 141

    dont 81 (contre 65 en 2010) orientés vers Pôle Emploi.

    Les bénéficiaires du RSA toutes catégories confondues, se répartissent ainsi : 71% sur la

    canton de Bohain, 10% sur le canton de Vermand et 18% sur la canton de Le Câtelet.

    (Source logiciel Conseil Général de l’Aisne)

    Le marché du travail

    Nombre de DEFM de catégorie ABC (Janvier 2011) 11 928

    Variation annuelle des DEFM (catégorie ABC) +3,8% (Aisne : +5,6% - Picardie : +5,3%)

    Part des femmes (catégorie ABC)

    46,6% (Aisne : 48,2% - Picardie : 49,3%)

    Part des moins de 25 ans (catégorie ABC)

    19,5% (Aisne : 18,8% - Picardie : 18,6%)

    Part des DEFM de très longue durée (catégorie ABC) 23,4% (Aisne : 21,7% - Picardie : 18,8%)

    Part des DEFM de niveau I à IV (catégorie ABC)

    25,8% (Aisne : 27,1% - Picardie : 31,5%)

    Part des DEFM selon le niveau de qualification (cat. ABC) - Ouvriers : (Aisne : 35,4% - Picardie : 30,3%) 37% - Employés : (Aisne : 58,2% - Picardie : 60,9%) 56,6% - Techniciens, agents de maîtrise : (Aisne : 4,2% - Picardie :

    4,1%

  • GIP de la Maison de l’Emploi et de la Formation du Saint Quentinois – Plie du Pays du Vermandois – Appel à projets 2014 - Page 10

    Selon les dernières statistiques publiées, la zone d’emploi de Saint-Quentin compte près de12 000

    demandeurs d’emploi de catégorie ABC, c’est-à-dire tenus de faire des actes de recherche d’emploi.

    Ils représentent 26,5% des DEFM du département de l’Aisne. Sur un an, le nombre est certes orienté à la

    hausse mais à un rythme inférieur à celui constaté pour l’Aisne et même la Picardie. La zone d’emploi

    affiche le taux de chômage le plus élevé de l’Aisne. Il se situe dans le trio de tête des zones d’emploi

    nationales.

    Le taux de chômage est élevé de façon chronique, et particulièrement important dans certains

    quartiers de l’agglomération de Saint-Quentin et dans le canton de Bohain en Vermandois.

    MEF du Saint-Quentinois – 11 mars 2011 Confidentiel – Tous droits réservés – ID-ACT 2011

    › La zone d’emploi de Saint-Quentin se trouve dans le trio de tête des zones d’emploi les plus touchées par le chômage après Calais et la Sambre-Avesnois

    › Un chômage qui alimente le déclin démographique

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    Un chômage structurellement élevé

    Sur une longue période, l’écart avec le taux national s’est creusé et même amplifié lors de la crise. L’intervalle atteint 5,7points au 4ème trimestre 2010.

    MEF du Saint-Quentinois – 11 mars 2011 Confidentiel – Tous droits réservés – ID-ACT 201123

    Une inquiétude autour du chômage des jeunes

    › Evolution inquiétante du nombre de DE chez les moins de 25 ans : pas de baisse entre 2000 et 2004 contrairement aux autres DE

    › Baisse plus soutenue du nombre de DE chez les femmes et un effetcrise moins marqué.

  • GIP de la Maison de l’Emploi et de la Formation du Saint Quentinois – Plie du Pays du Vermandois – Appel à projets 2014 - Page 11

    La part des chômeurs de moins de 25 ans est plus élevée que dans le reste du département ainsi que la part des chômeurs de très longue durée. La relative faiblesse des qualifications explique pour partie cette situation.

    Au-delà du faible niveau de qualification, plus de 73% de la population n’atteint pas le

    baccalauréat, l'illettrisme est important dans les couches les plus défavorisées de la

    population.

    La situation de l’emploi sur le territoire du Vermandois

    A la fin juin 2009, sur le bassin d’emploi de Saint Quentin, 6195 personnes étaient inscrites

    en catégorie A à Pôle Emploi. Leur nombre était en augmentation de 26,81% en un an. (Il

    est important de prendre en compte les changements de catégorie de Pôle Emploi soit un

    passage de 4885 personnes en 2008 au lieu de 6071).

    Or, la progression sur le Vermandois de 2008 à 2009 était de l’ordre de 30,39% : +35,69% sur

    le canton de Bohain et +36,11% sur le canton de Le Catelet, elle est de + 11,55% sur le

    canton de Vermand.

    Le poids du Vermandois sur le bassin était de 26,04 % : en totalité sur le territoire du

    Vermandois, on comptait en juin 2009, 1613 demandeurs d’emploi dont 53,5% sur le canton de

    Bohain, 27,3% sur la canton de Le Câtelet et 19,15% sur le canton de Vermand.

    Le public demandeur d’emploi hommes était en augmentation en 2009 de +38,27%, il était de

    +22,63% pour le public féminin sur l’ensemble du Vermandois mais il représentait + 45,28%

    sur le canton de Le Catelet.

    Pour les jeunes de – de 25 ans, l’évolution était de 33,01% mais les chiffres sont significatifs

    sur le canton de Bohain avec une augmentation de 53,46% (68,24% pour les hommes et

    36,49% pour les femmes).

    Le canton de Le Catelet a vu sa population de jeunes hommes demandeurs d’emploi

    augmenter de 75% et celle des jeunes femmes de 57,58%.

    En ce qui concerne la population « seniors », l’augmentation est significative sur le canton du

    Catelet avec une évolution annuelle de +58,33%. Elle baisse de – 7,54% sur le canton de

    Vermand.

    Les demandeurs d’emploi de longue durée ont progressé de 9,89 % sur le canton de Bohain,

    de 18,84% sur celui de Le Catelet (15,05 % pour les hommes et 21,93% pour les femmes) et

    de 10,33% sur le canton de Vermand.

    Le nombre de demandeurs d’emploi de plus de deux ans progresse de 9,77% sur la

    période sur le canton de Bohain, de 2,50% sur Le Catelet et de 8,25% sur le canton de

    Vermand.

  • GIP de la Maison de l’Emploi et de la Formation du Saint Quentinois – Plie du Pays du Vermandois – Appel à projets 2014 - Page 12

    En janvier 2011 le taux de chômage était proche de 15% ; selon une étude INSEE du

    20 janvier 2011 : « l’Aisne est toujours le département de métropole le plus touché

    par le chômage, devant le Nord (13,1 %) et l’Hérault (13,1 %). Comparé au troisième

    trimestre 2009, le taux de chômage progresse de 0,1 point ».

    Au niveau national, la zone de Saint-Quentin se retrouvait dans le trio de tête des

    zones les plus touchées par le chômage, derrière la Sambre-Avesnois (17,1 %) et le

    Calaisis (16,2 %).

    L’emploi par secteur d’activité

    La zone d’emploi de Saint-Quentin compte 46 751 emplois au 1er janvier 2008, se répartissant entre 43 235 salariés (92,5%) et 3 516 non - salariés (7,5%). Il s’agit du premier pôle d’emplois du département avec 25,7% de l’emploi axonais. Sur les 10 dernières années, le nombre d’emplois salariés et non - salariés a diminué de 1,5% soit une perte sèche de 715 emplois. La baisse, dont les prémices remontent à 2002, a été plus importante au niveau de l’emploi salarié et s’est particulièrement révélée au cours de l’année 2004 (-1 050 emplois).Les 4 secteurs d’activité ont été touchés par ces pertes d’emplois. Si la construction, le tertiaire et même l’agriculture ont retrouvé, voire amélioré, leur niveau d’emplois de 2004, la situation est toute différente pour le secteur industriel qui continue, de façon inexorable, à perdre des effectifs. En 10 ans, le secteur a perdu plus de 26% de ses salariés soit une perte de plus de 3 200 emplois. Sur la même période, le secteur tertiaire a gagné 2 200 emplois, soit un gain insuffisant pour compenser la disparition des emplois industriels. Aujourd’hui, le secteur tertiaire représente 71,1% de l’emploi salarié de la zone. La construction rassemble 6,3%des emplois salariés du Saint-Quentinois. Le nombre d’emplois a cru de 22,3% en 10 ans soit un gain de 500 emplois. La tentative de redressement de l’emploi a malheureusement été stoppée par la crise de 2008. Moteurs du développement territorial

    L’Assemblée des communautés de France (AdCF) et la Caisse des Dépôts ont mis en place un observatoire destiné à mesurer les degrés d’exposition des économies locales à la crise. Une typologie des différents bassins d’emploi a été dressée afin d’analyser leur degré de vulnérabilité aux impacts de la crise. L’approche mise en oeuvre dans ce travail se rattache à la théorie « des bases économiques », c’est à-dire expliquer le développement des territoires non pas par la création de richesses (PIB) mais par le flux des revenus qui viennent les irriguer. Ces revenus sont classés en 4 grandes familles :

    Productif : revenus du capital et du travail liés à la vente à l’extérieur de biens et de services produits à l’intérieur du territoire.

    Public : salaires des 3 fonctions publiques (Etat, collectivité locales, secteur hospitalier). Résidentiel : revenus entrant sans lien avec la production et du fait de l’offre résidentielle

    locale (actifs navetteurs, pensions de retraite, dépenses de tourisme). Social : toutes les prestations sociales et sanitaires (prestations de chômage, minimas

    sociaux, aides au logement,…).La zone d’emploi est qualifiée selon que les parts de bases pèsent10% de plus que le poids moyen. Concernant la zone d’emploi de Saint-Quentin, les moteurs du développement territorial reposent sur une base productive/sociale et publique. Le poids de la base sociale est particulièrement important. Cette sur-dépendance aux revenus sociaux (qui touche principalement les régions Nord-Pas-de-Calais et Picardie) pénalise le territoire. A signaler par ailleurs la part importante du poids des pensions de retraite.

  • GIP de la Maison de l’Emploi et de la Formation du Saint Quentinois – Plie du Pays du Vermandois – Appel à projets 2014 - Page 13

    Les créations d’entreprises En 2010, selon les premières estimations, 801 entreprises ont été créées sur la zone d’emploi de Saint-Quentin dont 458 demandes de créations sous le régime de l’auto-entrepreneur. Bien qu’en augmentation de 2,4% par rapport à 2009, l’évolution du nombre de créations d’entreprises a été nettement moins importante que celle constatée pour la Picardie (+9,8%) ou la France métropolitaine (+7,2%). Le nombre de créations sous le statut de l’auto-entrepreneur est resté stable entre 2009 et 2010 pour le Saint-Quentinois alors qu’il a progressé de 10,1% en région et de 12,1% au niveau national. En 2009, le territoire comptait 182 créations d’entreprises pour 1 000 entreprises existantes et 58 créations pour 10 000 habitants. Ces 2 indicateurs sont en-deçà de ceux observés au niveau de la France (hors Ile-de-France). Près de la moitié des nouvelles entreprises saint-quentinoises sont concentrées dans 3 secteurs d’activité: le commerce de détail (20,6% des créations), la construction (15,6%) et les services en direction des personnes (10,4%). L’inscription en entreprise individuelle est la principale forme juridique d’immatriculation des nouvelles unités (suite à l’arrivée du régime de l’auto-entrepreneur). En 2009, les créations de sociétés ont représenté 22,3% des créations. Elles ont chuté de 10,8% entre 2008 et 2009. A l’instar de la situation nationale, 94,5% des entreprises créées ont démarré leur activité sans salarié, les dirigeants ayant pour objectif d’assurer avant tout leur propre emploi.

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    Les établissements

    La zone d’emploi de Saint-Quentin compte 6 680 établissements dont 89,4% sont des petites unités employant moins de 10 salariés. Avec 413 établissements (520 unités auxquelles on soustrait 107 commerces de bouche), le secteur industriel ne représente que 6,2% des établissements totaux. 64 entreprises ont un effectif supérieur à 100 salariés.

    Secteurs d’activité Nb d’emplois salariés Poids du secteur en

    termes d’effectifs

    Fab. aliments, boiss. & prdts base tabac 1171 4%

    Fab. éq. élec., électr., inf. & machines 1152 4%

    Fabrication de matériels de transport 826 3%

    Fabrication autres produits industriels 3639 13%

    Extr., énerg., eau, gestn déch. & dépol. 415 1%

    Construction 2750 10%

    Commerce ; répar. automobile & motocycle 5508 20%

    Transports et entreposage 2048 7%

    Hébergement et restauration 1033 4%

    Activités financières et d'assurance 842 3%

    Activités immobilières 355 1%

    Ac. spé., sci. & tec., svces adm. & stn 3782 14%

    Admin. pub., enseign., santé & act. soc. 3242 12%

    Autres activités de services 1008 4%

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    L’agriculture

    Le paysage du Vermandois laisse entrevoir des plateaux ouverts et des plateaux vallonnés, à la limite des bocages de la Thiérache. On y distingue de grandes étendues cultivées, la Surface Agricole Utilisée couvre en effet 85,5% du territoire. A l’approche des vallées de l’Oise, de la Somme et de l’Omignon, on découvre également un paysage verdoyant où bosquets et rivières agrémentent le paysage. La zone est dominée par de grandes exploitations (109 ha de SAU en moyenne contre 82 ha au niveau départemental). Parmi les 841exploitations recensées lors de la dernière enquête agricole, 80%sont des exploitations professionnelles avec une SAU moyenne de131 ha, signe d’une restructuration de l’agriculture bien avancée.4 exploitations sur 5 sont tournées vers les grandes cultures caractéristiques de la région Picardie, c’est-à-dire les céréales et les betteraves sucrières. La proximité de la sucrerie TEREOS à Origny- Sainte -Benoite fait de la zone le plus gros pôle betteravier de l’Aisne. Les exploitations agricoles utilisent l’équivalent de 1 581 personnes à temps plein (ces données incluent les entreprises de travaux agricoles et les coopératives d’utilisation de matériel agricole).Cela représente en moyenne 1,9 actif par exploitation. La composition de la force de travail est à 61,5% familiale. L’industrie

    La zone d’emploi de Saint-Quentin occupe un peu moins de 9 000 salariés dans le secteur industriel, soit 20,7% de l’emploi salarié de la zone. Il s’agit du 3ème territoire le plus industrialisé après la Thiérache (25,7%) et le Chaunois (23,1%).L’implantation industrielle sur la zone remonte réellement au XVIe siècle, bien que dès le XIIe siècle, Saint-Quentin apparaisse déjà comme une ville textile tournée vers le négoce des draps de laine. Au-delà de l’activité textile plus marquée sur la ville-centre, les bourgs situés aux environs ont profité dès la seconde moitié du XIXe siècle de la diversification des fabrications. Une multitude d’activités sont apparues sur Bohain, Fresnoy-le-Grand, Origny-Sainte- Benoîte,…. La période de l’entre deux-guerres a permis des apports industriels significatifs, dont certains subsistent encore de nos jours. Bien que fortement représenté sur le territoire, le secteur industriel a cependant vu disparaître un nombre considérable d’emplois. En 20 ans, la zone a perdu 6 624 emplois soit 43% de ses effectifs (-41,4% au niveau départemental), selon une pente ascendante régulière. Cette régression de l’industrie s’explique à la fois par un effet gain de productivité, par un effet d’externalisation et par un effet délocalisation. Aujourd’hui, la structuration de l’appareil productif local expose fortement le territoire aux conséquences de la crise. La tradition industrielle de la zone, fondée sur le textile et la construction mécanique, déjà vivement touchée par la crise qu’ont subi ces secteurs depuis les années 70 jusqu’à récemment, ne résiste pas au marasme économique. De nombreux plans sociaux se succèdent et des établissements, comptant parmi les plus importants de la zone en termes d’effectifs, ont réduit leur personnel ou ont définitivement fermé leurs portes. Parmi eux :

    L’imprimerie MAULDE ET RENOU à Gauchy a été mise en liquidation judiciaire en juillet2008. Sur les 143 salariés, 57emplois ont été sauvés et ont intégré le groupe du repreneur (création de la société ROTOAISNE SN) et 86 personnes ont été licenciées.

    La SOCIETE INDUSTRIELLETEINTURERIE DE LA CHAUSSEE ROMAINE (ennoblissement textile), sise zone industrielle de Morcourt -Rouvroy, a été placée en liquidation judiciaire en janvier 2009. Spécialisée dans la teinturerie fantaisie, l’établissement employait 41 salariés.

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    La société TECHNIQUE DE LA DECOUPE ALPI, basée à Vermand, n’a pas résisté à l’effondrement du secteur automobile durant la crise et a définitivement fermé ses portes en mars2010. Les 16 salariés restants ont été licenciés.

    TERGAL INDUSTRIES Fabrication de fibres de polyester et de résines PET pour l’embouteillage) dont la liquidation judiciaire a été prononcée en septembre 2009. Les 170 salariés que comptait encore l’entreprise en 2008 ont fait l’objet de vagues de licenciements. Les130 derniers licenciés ont assisté en novembre 2010 à la vente de tout l’immobilier de leur entreprise.

    Mise en liquidation de la société ANDERES BRODERIES en mars 2011. L’entreprise Saint-Quentinoise employait encore14 personnes à la fabrication de dentelles haut de gamme.

    Parmi les entreprises ayant dû procéder à des ajustements de leurs effectifs, citons les sociétés MBK INDUSTRIE, APEGELEC, HOSTE, AUNDE,…

    A ce jour, en termes d’effectifs, le secteur agro-alimentaire a supplanté les 2 filières traditionnelles de la zone. La métallurgie/fabrication de produits métalliques vient se positionner à la 2ème place tandis que le textile/habillement prend la 3ème place. Toutefois, si l’on excluait le textile en rapport avec l’industrie automobile, la filière se situerait alors à la 4ème place, derrière la fabrication de matériel de transport. L’INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE est le premier employeur de la zone avec 17,1%de l’emploi salarié industriel de la zone d’emploi. Les productions agricoles performantes, combinées à la localisation géographique du territoire ont permis des implantations industrielles importantes en matière d’agro-alimentaire. La production de betteraves sucrières, dont la plantation remonte à 1812, année où Napoléon a demandé aux cultivateurs de planter des betteraves pour remplacer le sucre de canne antillais rendu inaccessible par la guerre contre les anglais - a rapidement contribué au développement des sucreries sur le Saint-Quentinois. Vers 1860, la zone d’emploi en comptait une trentaine. Les évolutions techniques ont entrainé un phénomène de concentration des unités. Aujourd’hui TEREOS est le seul groupe sucrier encore présent. Il est implanté à Origny-Sainte-Benoîte. Si les origines de la société remontent à1869, il faut attendre 1932 pour que soit créée la distillerie-coopérative qui répond aux besoins de la pharmacie et de la parfumerie alors en pleine expansion. En 1951 a lieu l’inauguration de la sucrerie. C’est autour de la croissance de la coopérative d’Origny-Sainte-Benoîte que TEREOS s’est progressivement formé, pour rassembler aujourd’hui 12 000 agriculteurs et 17 000 salariés dans le monde, sur 35 sites industriels. Sur le site d’Origny-Sainte-Benoîte sont produits 100 000 tonnes de sucre blanc destiné au grand public (sous la marque BEGHIN-SAY) et à différentes industries, du sucre « saveur vergeoise » et des sucres spéciaux, liquides et fondants (Société FRANCE FONDANTS).Sont également produits l’alcool de bouche commercialisé par la SDA BRABANT) et l’éthanol. Depuis 2009, la coopérative a passé un accord avec le groupe de spiritueux américain BACARDI afin de produire des alcools de blé de haute qualité destinés à la fabrication de la vodka. TEREOS a investi 15 millions d’euros dans un atelier spécifique, qui a permis la création d’une quinzaine d’emplois (Société DISTILLERIE DE LA VALLEE DE L’OISE). Le site servira notamment au développement de la vodka Grey Goose, produit-clé dans la stratégie de BACARDI. En 2010, le groupe DANISCO a établi un partenariat avec TEREOS, pour investir dans une nouvelle unité d’extraction de bétaïne sur le site de production de bio -éthanol d’Origny-Sainte-Benoîte. Cette nouvelle activité, qui permettra d’optimiser la valorisation d’un coproduit de distillerie, devrait démarrer au printemps 2010 et permettre la création d’une vingtaine d’emplois.

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    2 sociétés agro-alimentaires, appartenant au groupe suisse NESTLE, sont implantées sur la commune d’Itancourt :

    NESTLE France, dont la création remonte au début des années 80, est spécialisée dans la production de soupes déshydratées et d’aides culinaires sous la marque MAGGI. L’usine emploie 281 personnes.

    Créée en 1995, CEREALPARTNERS FRANCE, dont le capital dépend également à50% de la société américaine GENERAL MILLS, emploie 266salariés à la production de céréales pour le petit-déjeuner (production d’une vingtaine de recettes sous marques Fitness, Nesquik, Clusters,…). L’entreprise vient de décider de produire sur place les pépites de chocolat qui étaient auparavant confiées à des sous-traitants. Une dizaine de recrutements est prévue.

    Parmi les sociétés qui utilisent les céréales, on peut citer : La société LU (ex-VANDAMME) emploie 140 personnes à la fabrication de cakes et

    gâteaux fourrés. Créée à Jussy en 1921, le site est passé dans le giron de BSN, puis de DANONE et enfin du groupe américain KRAFT FOODS depuis novembre 2007 lors de la cession de l’activité « biscuits et produits céréaliers » par le groupe agroalimentaire français.

    Appartenant au groupe NEUHAUSER, l’UNION MUTUELLEDE BOULANGERIE (UMB) est spécialisée dans la fabrication de pains crus. Implantée à Saint-Quentin depuis 1906, la société a déménagé ses lignes de production sur le parc des autoroutes courant 2010 et en a profité pour s’agrandir et se moderniser pour un investissement total de 15 millions d’euros. Les nouveaux locaux de 6 000 m² voient sortir de leurs chaines de production 1,5 millions de baguettes crues surgelées chaque semaine. Les pains sont ensuite conditionnés et expédiés vers les points chauds des grandes et moyennes surfaces. Le groupe NEUHAUSER emploie 1 000 salariés dont 55 sur le Saint-Quentinois.

    La société HARRY’S RESTAURATION (ex-QUALITY BAKERS)est implantée à Gauchy depuis1996. Elle fabrique et commercialise des buns (petits pains) pour le compte de clients industriels nationaux. Le groupe italien BARILLA, qui a opéré une prise de participation majoritaire sur HARRY’S en 2007, a constitué en 2009 BARILLA HARRY’SFRANCE. 47 personnes travaillent sur le site gasiaquois.

    Parmi les 2 meuneries encore présentes dans l’Aisne, l’une est située sur le territoire depuis1678. Il s’agit de la société EUROMILL NORD, LES GRANDSMOULINS DE SAINT-QUENTIN,

    qui résulte depuis 1969 de la fusion des moulins de Saint-Martin et de Tour y Val. L’entreprise, qui appartient au groupe NUTRIXO, fabrique entre autres de la farine pour les pains BANETTE et emploie une vingtaine de salariés.

    A signaler aussi la présence de la BISCUITERIE DUTOIT à Bohain. Fondée en 1948, la société est spécialisée dans la fabrication de fonds à garnir en pâte feuilletée et brisée, à destination principale des industriels. Après avoir sorti en2010, son premier gâteau « le P’tio Crac’lin », l’entreprise, qui emploie 12 permanents et 9 saisonniers, envisage de s’agrandir en 2012.

    Le territoire accueille également d’autres petites unités liées à l’agro-alimentaire : LAMBERT PANIFICATION à Saint-Quentin (14 salariés) - Fabrication industrielle de pain

    et pâtisserie fraiche. SA LANDON à Holnon (13 salariés) Fabrication industrielle de charcuterie. SARL LAILAND à Aubigny-aux-Kaisnes (9 salariés) – Fabrication de fromage à pâte cuite.

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    Le secteur de LA METALLURGIEET DE LA FABRICATION DESPRODUITS METALLIQUES constitue le 2ème secteur d’activité avec 16,8% de l’emploi salarié industriel de la zone d’emploi. Une seule entreprise est de taille majeure, le secteur étant majoritairement composé de PME.

    La plus importante en termes d’effectifs est la société LE CREUSET INDUSTRIE. Implantée à Fresnoy-le-Grand depuis1925 en raison de sa position géographique, l’entreprise produit la célèbre cocotte en fonte émaillée LE CREUSET et décline sa batterie de cuisine dans 300 formes et 40 coloris. Equipement incontournable pour les familles à l’origine, la cocotte est aujourd’hui devenue un produit haut de gamme depuis son rachat en1990 par Paul Van Zuydam. Tout en conservant son cœur de gamme en fonte, dont la production est assurée sur le site fresnoysien, l’entreprise s’est diversifiée avec des gammes de plats en grés émaillé, des ustensiles en silicone, des poêles et casseroles en aluminium multicouches. L’entreprise propose également des tire-bouchons et accessoires pour le vin de marque SCREWPULL. Sur les 1 200 employés que compte LE CREUSET à ce jour, 504 sont basés à Fresnoy-le-Grand. L’entreprise exporte 90% de son chiffre d’affaires. Un projet d’extension de la fonderie est en préparation avec à terme le doublement de la capacité de production. L’investissement serait de l’ordre de 45 millions d’euros avec à la clé 200 emplois supplémentaires échelonnés sur 4 ans.

    Egalement implantée à Fresnoy-le-Grand, depuis 1935, la société LORRAINE TUBES(Tubes de la Providence)emploie 90 personnes à la fabrication de tubes profilés. Rachetée par le groupe espagnol CONDESA en 2004, cette ex-usine d’ARCELOR est spécialisée dans les tubes et tuyaux en métaux ferreux et en acier soudés haute fréquence, pour les secteurs de l’automobile, du mobilier et construction,….

    D’origine plus récente (1981), la SOCIETE DES ATELIERS DECONSTRUCTIONS MECANIQUESD’HOLNON (SACMO) emploie79 salariés à la fabrication de machines de conditionnement et d’emballages, principalement pour l’industrie cosmétique et pharmaceutique. La société adapte également des machines-outils d’occasion. Après avoir intégré en 2007 le groupe de conditionnement international SIRIUS MACHINERYGROUP, appartenant au fonds d’investissement suédois NORDSTJERNAN, la SACMO a rejoint fin 2008 la société d’investissement COESIA GROUP, leader italien en machines automatiques de conditionnement.

    La SOCIETE INDUSTRIELLE DESFONTES (SIF) est implantée sur Saint-Quentin depuis 1932.Elle est spécialisée dans la fabrication de pièces moulées en fonte, brutes ou usinées, avec ou sans traitement de surface. Les pièces peuvent peser quelques grammes jusqu’à 80kg. 70% de la production est réalisée pour le secteur ferroviaire (pièces de voies, de caténaires, de wagons,…). La SIF emploie 71 salariés.

    A ces sociétés viennent s’ajouter dans la tranche des 20 à 50 salariés : Création de MECA’ELEC en1999 (45 salariés) à Harly. Tôlerie, presses, mécanique

    générale, connectiques, traitement de surfaces, services et assemblages. Création en 1912 de LAMORYET WALD SN (38 salariés) à Saint-Quentin. Mécanique

    de précision, taillage d’engrenages et d’outillages. SOCIETE DE PRODUCTIONINDUSTRIELLE DE ROTORS ETD’EMBOUTISSAGE

    (SPIRES) -3 4 salariés à Saint-Quentin. SOVEFAM HIVET (27 salariés)à Neuville-Saint-Amand -Mécanique de précision. ESPACE ALUMINIUM DU VERMANDOIS (23 salariés) à Saint-Quentin - Menuiserie

    métallique aluminium.

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    DECAPAGE DE L’AISNE (23 salariés) à Saint-Quentin - Décapage des métaux par voie chimique ou thermique ou dans le domaine du microbillage et grenaillage.

    CONCEPT DESIGN MOULE ETOUTILLAGE (CDMO) - 23 salariés à Saint-Quentin - Etude, conception et fabrication de moules et modèles.

    FONDERIE E. DOURLET (23 salariés) à Saint-Quentin – Fonderie d’aluminium. Si l’on ajoute la FABRICATION DE MACHINES ET D’EQUIPEMENTS, le secteur passe alors à 24,2% de l’emploi salarié industriel de la zone d’emploi. Certains de ces établissements trouvent leurs origines aux côtés du développement de l’industrie sucrière. Parmi les établissements les plus importants en termes de salariés, 2 ont un effectif supérieur à 100 personnes.

    La société ENSIVAL MORETFRANCE est implantée surSaint-Quentin depuis 1868, date à laquelle Lucien Moret ouvre un atelier de construction métallique qu ifournit du matériel à destination des IAA et des usines textiles. Après s’être spécialisé dans les années 1900 dans la fabrication de matériel de manutention (vis d’Archimède, élévateurs, pompes,…) pour l’industrie sucrière, l’usine s’est développée et a fusionné avec la société belge ENSIVAL fin 2000. Le groupe ainsi constitué représente aujourd’hui 500 personne sdont 240 sur le site de Saint-Quentin. Il conçoit, fabrique et fournit une gamme étendue de pompes. Il est l’un des leaders mondiaux dans le pompage des acides phosphorique et sulfurique, des liquides chargés ainsi que dans les industries sucrières et papetières.

    La société MAHLE FILTERSYSTEMEFRANCE est une filiale u groupe allemand MAHLE. L’usine de Seboncourt est chargée de produire des filtres pour le secteur de l’automobile. Elle emploie 146 salariés.

    Alors que son origine remonte aux années 1920 dans le quartier de Remicourt (Saint-Quentin), la société CONSTRUCTIONS ISOTHERMIQUES BONTAMI (CIB) est installée depuis 1959 dans les anciens ateliers du Tissage du Vermandois. Elle fabrique des meubles iso-thermiques et emploie 83 personnes. CIB appartient au groupe industriel américain ITW Inc, suite au rachat du groupe HORIS en 2007.

    BURTON’STEEL est née en1976 suite à la reprise en 1973 par les frères Demy de la CITEF. Installée dans des bâtiments en bordure du Canal de Saint-Quentin, la société a transféré ses ateliers sur la zone d’activités du bois de la Chocque en 2005 pour laisser place à la Base Urbaine de Loisirs (cf. encart page 35). L’entreprise emploie 45 salariés et produit des équipements de manutention de produits en vrac pour les secteurs de l’industrie et de l’environnement, des centrales à béton, des bennes et des grappins.

    La société TECMAN emploie 35 personnes. Implantée également sur la zone d’activités du bois de la Chocque depuis son transfert de Fayet en2001, elle est spécialisée dans la construction de bras hydrauliques briseroche pour le déblocage de concasseurs de matériaux.

    Créée en 1902 par Emile Boubiéla, la société BOUBIELA s’est alliée au groupe MORET dans les années 1990 pour former BOUBIELA-MORET. L’entreprise de 27 salariés a pareillement quitté ses locaux en 2005 pour la zone d’activités du Bois de la Chocque où sont réalisés les appareils de manutention notamment de produits en vrac ou en sacs.

    La société DELAPLACE MOUZON existe depuis 1901. A l’origine maréchalerie, forge et construction de matériel à traction animale, l’entreprise a évolué depuis 1945 vers la traction motorisée et la fabrication de matériel de préparation du sol et remorques semi-portées. Une trentaine de personnes travaillent sur le site d’Etreillers.

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    A signaler également les ETS G. DUFLOT implantés à Holnon. La société emploie 48 salariés dans la tôlerie fine pour la réalisation de machines (tables d’anesthésie, échographe, salle de contrôle,…).

    3ème secteur d’activité en termes d’effectifs, le secteur TEXTILE - HABILLEMENT - CUIR ET CHAUSSURES ne représente plus aujourd’hui que 11,8%de l’emploi salarié industriel du Saint-Quentinois et ceci, en grande partie en lien avec le secteur automobile (41% des emplois de ce secteur).

    Concernant la fabrication de textiles, 2 sociétés ont un effectif supérieur à 100 salariés et ont une production tournée vers le secteur automobile. Avec cette production de textiles automobiles, le tissage proprement dit a pratiquement disparu, laissant place peu à peu aux produits non tissés, fabriqués par enduction.

    BORGERS FRANCE a été l’une des premières sociétés à s’implanter sur le Parc des Autoroutes en 2002, à proximité des sites automobiles, dont Renault Douai. Filiale du groupe allemand BORGERS, l’établissement Saint-Quentinois occupe 136 salariés au garnissage textile et pièces thermoformées pour l’automobile. Filiale également d’un groupe allemand AUNDEACHTER & EBELS Gmbh, AUNDE FRANCE (ex-DELCAR) est implantée sur Saint-Quentin. Spécialisée dans le textile automobile, cette entreprise de 109 salariés subit actuellement les contrecoups de la crise économique.

    Parmi les autres sociétés présentes sur la zone d’emploi :

    La SOCIETE INDUSTRIELLE THIERS (SIT) emploie23 personnes à Saint-Quentin (Groupe SITEAL).Cette société développe et industrialise des pièces de confort et d’aspect, de composants techniques et d’ensembles de garnissage et de sellerie.

    La société NOIRET BOHAIN emploie22 personnes à Bohain et est spécialisée dans les tissus techniques thermostables en fibres longues pour les vêtements de protection.

    Concernant l’industrie de l’habillement, il ne reste à ce jour qu’un seul établissement de plus de 100 salariés.

    Il s’agit de la société LE BOURGET implantée à Fresnoyle-Grand, spécialisée dans les collants. Fondée en 1924 par Jean-Pierre Saltiel, l’entreprise a non seulement subi la crise du secteur mais aussi des difficultés inhérentes aux successions familiales qui ont conduit à son rachat en1995 par le groupe Lyonnais EDI. En 1999, le groupe italien CSP INTERNATIONAL a pris le contrôle de la société et depuis 2005, LEBOURGET a diversifié ses activités dans le secteur de la lingerie féminine. Un nouveau bâtiment réunissant le siège social et un magasin d’usine et pour lequel l’entreprise a investi 3 millions d’euros, vient d’être inauguré. Bâtiment moderne de1 600 m² aux lignes courbées, le CHIC CENTER LE BOURGET est devenu la vitrine internationale de la marque. 2010 a été une année faste pour le groupe puisque marquée par la reprisede la distribution des collants MAX MARA, le lancement d’une ligne de sous-vêtements pour hommes et enfin, l’achat de la société WELL. Ce rachat permet ainsi au groupe CSP INTERNATIONAL de devenir len°2 en Europe du marché du chaussant. Le siège de la nouvelle holding CSP Paris qui réunit LE BOURGET SA et WELLSA se situe à Fresnoy-le-Grand. Aujourd’hui, si le voile utilisé est tissé en Italie, l'usine de l'Aisne (147 salariés) s’occupe de la teinture à l'expédition en passant par la mise en forme, le conditionnement,….

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    Le territoire accueille également les sociétés suivantes :

    COMODITEX (42 salariés) à Saint-Quentin. Rachetée depuis fin 2010 par le groupe CEPOVETT, l’entreprise, spécialisée dans le vêtement de travail, est devenue la plateforme logistique du groupe.

    RENE ET JACQUES HOSTE (21 salariés). Implantée à Ribemont depuis 54 ans, l’entreprise est spécialisée dans les bleus, les blouses de travail et les gilets de sureté.

    A signaler dans le domaine de l’industrie du cuir et de la chaussure, la présence d’une société qui travaille également pour le milieu professionnel. Il s’agit de la société PAWELEC (12 salariés),implantée à Tugny-et-Pont, qui conçoit, fabrique et distribue les semelles Valstau®, adaptées au monde professionnel. LA FABRICATION DE MATERIEL DE TRANSPORT occupe 11%de l’emploi salarié industriel.

    Le secteur est notamment représenté par la société MBKINDUSTRIE. Filiale du groupe japonais YAMAHA MOTOR depuis 1986, cette héritière de Motobécane (1951) est issue d’une décentralisation de l’industrie parisienne. Implanté aujourd’hui sur la zone industrielle de Rouvroy-Morcourt, le site MBK s'étend sur 340 000 m²avec 4 bâtiments couvrant au total 141 000 m². Premier employeur privé de la zone d’emploi (et même du département) avec 690 salariés, l’entreprise produit des scooters, motos et moteurs de hors-bords. Après avoir traversé une période de baisse d’activité en raison d’un contexte économique défavorable début 2010, la présence de l’entreprise sur le territoire pourrait se trouver confortée. Le constructeur nippon a en effet annoncé début 2011 qu’il fermait son usine Barcelonaise pour concentrer son activité en Europe sur une seule usine et donc qu’il transférait l’activité de Barcelone sur Saint-Quentin. 100 000deux-roues seront produits sur le site lorsque le transfert avec la structure espagnole sera effectif.

    A proximité de MBK INDUSTRIE se situe l’un de ses sous-traitants, la société QUENTINPLAST. Implantée sur le site client en raison de la gestion du stock de pièces, l’établissement est spécialisé dans la fabrication de pièces plastiques moulées par injection. Il emploie 42 salariés. L’entreprise fait partie à 49% du groupe espagnol CLIPTERPLAST et à 51%du groupe italien THEMAPLAST.

    A signaler également l’implantation de GKN DRIVELINE RIBEMONT. Cette filiale de groupe britannique a été créée en 1976. elle emploie 87 personnes au reconditionnement d’arbres de transmission pour véhicules légers.

    Implantée à Tugny-et-Pont depuis 1959, la société EUROBENNE (groupe Delaplace &Munier Industries) est constructeur de bennes amovibles pour l’équipement de déchetteries et de centres de tri. Elle emploie 31 salariés.

    L’INDUSTRIE CHIMIQUE arrive en 5ème position avec 9,3% de l’emploi salarié industriel Saint-Quentinois. Les effectifs sont concentrés dans 2 unités du groupe L’OREAL, implantées à Gauchy.

    289 personnes travaillent sur le site de FAPAGAU & Cie dont l’installation remonte à 1986 sur une partie de l’usine TERGALINDUSTRIES (cf. page 15).Le groupe L’OREAL vient de restructurer le pôle industriel de sa division « luxe » sur ses 3 sites situés au Nord de la France : Lassigny (60) - Caudry(59) et Gauchy (02). Il a également créé une plateforme logistique de 40 000 m² sur Roye(80), qui se substitue à l’activité logistique des 3 usines précitées. Le site de Gauchy demeure spécialisé dans la production de parfums de marque Lancôme, Cacharel, Armani,….

    SOPROCOS (1965) assure la fabrication et le conditionnement de produits cosmétiques (Garnier, Ushuaïa, Narta, Mennen,Vivelle Dop, Ar ). Le groupe L’OREAL

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    envisage d’implanter sur un terrain jouxtant l’usine une unité de méthanisation. Le projet consiste à récupérer du bio-méthane issu de la fermentation de déchets agricoles et agroalimentaires, afin de couvrir les besoins de l’entreprise en électricité et en chauffage et ainsi limiter ses émissions en gaz carbonique. Le début d’activité de cette unité est prévu pour l’année 2012.

    Au-delà de ces secteurs d’activité, LA DIVERSITÉ DU TISSU INDUSTRIEL DE LA ZONE D’EMPLOI DE SAINT-QUENTIN se retrouve également à travers les secteurs d’activités représentés par les sociétés suivantes : Fabrication d’équipements électriques :

    Créée en 1930 à Saint-Quentin par des industriels et ingénieurs hollandais, la société HAZEMEYER s’est établie en 1988 sur la commune de Gauchy après restructuration. Avec ses187 salariés, l’établissement répond aux besoins en énergie électrique pour l’industrie et la recherche : équipements électriques basse et haute tension, solutions de communication pour la gestion et la distribution d’énergie, ainsi que l’électronique de puissance de haute précision. La société appartient au groupe COMECA.

    Issue d’ALCATEL CABLES, la société NEXANS FRANCE est implantée à Bohain. autour de 6activités, le groupe NEXANS a développé sur le site Bohainois l’activité bâtiment, c’est-à-dire les câbles pour l’éclairage, l’alimentation électrique, les ascenseurs et autres équipements des bâtiments. La société emploie 150 salariés.

    Spécialisée dans l’étude et la réalisation de coffrets, de pupitres et d’armoires électriques ainsi que dans la prestation sur site et la maintenance électrique des équipements, la société APEGELEC est implantée sur Saint-Quentin. Cette filiale du groupe familial HIOLLE INDUSTRIES emploie 77 salariés.

    A signaler également dans ce domaine, la société ADB (51 salariés- ZI de Rouvroy-Morcourt) qui fabrique du matériel d’éclairage scénique.

    Industrie du papier – carton : La zone accueille 2 établissements de plus de 100 salariés.

    Après avoir passé une dizaine d’années sous l’escarcelle de MONDI PACKAGING, la société belge ONDULYS, membre de VPK GROUPE, a fait l’acquisition en février 2009 du site de production de Saint-Quentin. ONDULYS SAINTQUENTIN compte 154 salariés et fabrique des boites en carton ondulé pour l’industrie alimentaire et les biens de grande consommation.

    Sur un site de30 000 m² sur la ZAC Le Royeux, à Gauchy, 8 millions d’enveloppes et de pochettes sont fabriquées par jour par la société CEPAP LACOURONNE. Propriété du groupe espagnol TOMPLA, l’entreprise emploie 125 salariés et s’est spécialisée dans les grandes séries automatisées.

    Le territoire accueille également de nombreuses imprimeries dont ROTO AISNE (46 salariés- Gauchy), ALLIANCESPARTENAIRES GRAPHIQUES (33 salariés - Gauchy),…

    En matière de collecte, traitement, élimination des déchets et récupération, 2 sociétés importantes :

    Le groupe DUCAMP est implanté sur Saint-Quentin depuis1945 et emploie sur le site

    108 personnes. Spécialisée dans l’assainissement, le nettoyage industriel, la

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    collecte et le traitement des déchets, la société vient de développer un nouveau service : la dépollution et la requalification des sites et friches urbaines ou industrielles.

    L’entreprise de recyclage HAUBOURDIN emploie près de 90 personnes. Implantée depuis 1870, l’entreprise collecte et trie les déchets en provenance des groupes industriels et les transforme pour donner une seconde vie aux matériaux usagés. Le siège social et le centre de traitement (métaux) sont situés à Saint-Quentin. Un 2ème centre (papiers/plastiques) est localisé sur la ZI St-Lazare de Gauchy.

    La construction

    Le secteur du BTP occupe un peu plus de 2 700 salariés, soit 6,3% des salariés de la zone d’emploi contre 6,8% au niveau départemental. A l’exception d’une légère baisse en 2004, le secteur est en constante augmentation. Il a gagné 22,3%d’emplois en 10 ans. Parmi les 3 pôles d’activité qui constituent le secteur de la construction : CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS Majoritairement composé de petites unités (effectifs inférieurs à 10 salariés), il convient toutefois de signaler la présence de :

    EIFFAGE CONSTRUCTION à Bohain. Cette unité du groupe EIFFAGE intervient dans la construction de bâtiments destinés aux entreprises ou aux collectivités publiques. Elle emploie 48 salariés.

    VERMAND BOIS HABITAT est implantée à Vermand. Spécialisée dans la construction à ossature bois et dans le développement d’ouvrages à but environnemental, la société emploie 24 salariés.

    CONSTRUCTION D’OUVRAGES DEGÉNIE CIVIL L’entreprise EIFFAGE TRAVAUXPUBLICS NORD est présente à Montescourt-Lizerolles. 111 personnes s’occupent de terrassement, de routes et de génie civil, allant des travaux neufs et d’entretien à la fabrication d’enrobés et de liants. COLAS NORD PICARDIE est implantée sur Neuville-Saint-Amand. Les 65 salariés oeuvrent aux métiers liés à la construction et à l’entretien des routes. EN MATIÈRE DE TRAVAUX DE CONSTRUCTION SPÉCIALISÉS, c’est-à dire la construction de parties de bâtiments et d’ouvrages de génie civil, près de 600 sociétés sont implantées sur le territoire allant de 130 personnes à la société individuelle. A l’exception des établissements de démolition et de préparation de sites qui ne représentent que 4,5% des établissements, les entreprises se répartissent de façon égalitaire entre : 1. Les travaux d’installation électrique, plomberie et autres travaux d’installation. 2. Les travaux de finition. 3. Les travaux de couverture et autres travaux de construction spécialisés. Concernant la 1ère catégorie (établissements les plus importants en termes d’effectifs) :

    Bien que les origines de la société MISSENARD QUINT remontent à 1846, il faut attendre 1918 pour que soit créée la branche chauffage.

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    Aujourd’hui implantée sur la ZI du Royeux à Gauchy, la société est scindée en 2 entités (depuis 1977). La société MISSENARD QUINT B est spécialisée dans l’installation de systèmes de chauffage, de conditionnement d’air et de réfrigération. Les 128 salariés travaillent à la mise en oeuvre des process vapeur, fluides thermiques et tuyauteries industrielles. Sa filiale, MISSENARD QUINT INDUSTRIES (25 salariés) conçoit et réalise une gamme d’agitateurs et de mélangeurs destinés à équiper des cuves allant de 1 litre à 100 000 m3.

    Récemment implantée sur le parc des autoroutes, suite à son déménagement du centre - ville de Saint-Quentin, l’entreprise INEO NORD PICARDIE (ex-BIANCHI) est une filiale du groupe GDF Suez. Les 90collaborateurs de la société interviennent sur des projets d’installations électriques, industrielles et tertiaires et de production d’énergies renouvelables.

    CAPE SOCAP (51 salariés) est installée sur Saint-Quentin depuis 1978. Cette entreprise intervient dans l’isolation industrielle, thermique, acoustique, frigorifique et anti-feu, ainsi que dans la dépollution.

    la société BRUNEL (47 salariés) à Saint-Quentin -Travaux d’électricité.

    CP Services est née en 1994 de la refonte de diverses entreprises. Cette société climatique de 44 personnes est implantée à Saint-

    Quentin. Elle est spécialisée dans les installations de chauffage, plomberie, sanitaire, ventilation et fumisterie.

    EGEA GIBERT (ACTEMIUM) est située sur la ZI du Royeux à Gauchy. Les 41 salariés travaillent dans le domaine de l’électricité industrielle et des automatismes, principalement pour les secteurs de l’agro-alimentaire, la chimie et la pharmacie.

    GEPELEC (40 salariés) est spécialisée dans les installations de lignes haute et basse tension.

    Mais aussi, les entreprises LECLERC (38 salariés - Renansart), P. ESSIQUE (31 salariés - Saint-Quentin), ISOLATION THERMIQUE BOMBA (31 salariés - Saint- Quentin),….

    A signaler dans la 2ème catégorie :

    CLOISON ISOLATIONPLATRERIE SERVICES (CIPS) (44 salariés) à Saint-Quentin -Plâtrerie, isolation intérieure et enduits.

    EIFFAGE CONSTRUCTIONARTOIS BATIMENT (PCB) (43 salariés) à Saint-Quentin -Travaux de plâtrerie.

    Mais aussi LEMOINE STORE DECO (27 salariés - Saint-Quentin), EGEPP (27 salariés - Saint-Quentin), ENTREPRISE HACHE DECOR (24 salariés - Bohain), ENTREPRISE PICARDE DE PEINTURE MAILLARD (22 salariés - Saint-Quentin).

    Enfin, dans la 3ème catégorie : LA SOCIETE VERMANDOISE DE BATIMENT (SOVEBAT) - 49salariés à Holnon, est

    spécialisée dans les bâtiments industriels et fonctionnels mais travaille aussi pour la grande distribution.

    ENTREPRISE GENERALE DE L’AISNE (EGA) - 39 salariés à Saint-Quentin, travaux de rénovation.

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    SGMP (39 salariés - Mesnil-Saint-Laurent) - Gros oeuvre, menuiserie, agencements, doublages.

    Mais aussi LERICHE (32 salariés -Marcy), RENOBAT CONSTRUCTION (31 salariés - St-Quentin), LA VERMANDOISE DU BATIMENT(28 salariés - St-Quentin), ETS QUENESSON (28 salariés -Bohain), ENTREPRISE DRAIN (27 salariés – Saint Quentin).

    Le commerce

    Près de 1 400 établissements commerciaux sont dénombrés seule territoire. Ce secteur comprend 3 catégories dans lesquelles les établissements sont répartis de la façon suivante :

    13,1% commerce et réparation d’automobiles et de motocycles, 20% commerce de gros, 66,9% commerce de détail.

    L’ensemble de ce secteur occupe près de 5 900 salariés, soit 13,8% de l’emploi salarié total contre 12,6% au niveau départemental. Cette sur représentation est la conséquence de l’implantation d’établissements importants en termes d’effectifs mais aussi de la taille de l’agglomération et de sa zone de chalandise. La ville de Saint-Quentin concentre 57,6% du nombre de ces établissements et le pourcentage atteint 66,7% s’agissant de l’agglomération. LE COMMERCE ET LA RÉPARATION D’AUTOMOBILES ET DE MOTOCYCLES

    180 établissements sont recensés dans cette catégorie. Les grandes marques automobiles sont toutes présentes et se sont regroupées en grande partie sur la ZAC la Vallée, à Saint-Quentin. Les concessionnaires automobiles présentent ainsi sur un seul site une offre variée de véhicules. Parmi les établissements :

    Groupe GUEUDET SEVP AUTO (79 salariés - Saint-Quentin). L’entreprise recycle des véhicules hors

    d’usage et propose des pièces détachées à la vente (neuves et occasion) et la vente de véhicules accidentés et d’occasion.

    COLBEAUX (55 salariés -Saint-Quentin). Vente de véhicules notamment d’occasion et réparation automobile pour les marques ALFA ROMEO, FIAT, LANCIA et SUZUKI.

    TDSA Tuppin (49 salariés -Saint-Quentin) : concessionnaire automobile pour la marque PEUGEOT.

    SAINT-QUENTIN AUTO (31 salariés - Saint-Quentin) : concessionnaire automobile pour la marque CITROËN.

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    TENEDOR SAINT QUENTIN (19 salariés - Saint-Quentin) : concessionnaire automobile pour MERCEDES BENZ.

    CAMPOVERDE AUTOMOBILES (14 salariés - Saint-Quentin) : concessionnaire automobile pour les marques ALFAROMEO, MAZDA et SEAT.

    PICARDIE ALLIANCE AUTOMOBILE (14 salariés - Saint-Quentin) : concessionnaire automobile pour les marques OPEL, SAAB et CHEVROLET.

    GROUPE CREPIN AUTOMOBILE (13 salariés - Saint-Quentin) : concessionnaire automobile FORD.

    Mais aussi EMOND MOTORS (marques BMW, Mini), AISNEAUTO SERVICES (marques SKODA,

    HYUNDAI et SANGYUONG),… LE COMMERCE DE GROS consiste en la revente d’articles à des détaillants, d’entreprise à entreprise, comme à des usagers industriels et commerciaux, à des collectivités et utilisateurs professionnels ou à d’autres grossistes et intermédiaires. Les entreprises se chargent fréquemment d’opérations telles que l’assemblage, le tri, le calibrage de marchandises en grandes quantités, le fractionnement, le reconditionnement, la redistribution en petites quantités, l’entreposage, la réfrigération, la livraison et l’installation de marchandises. Sur les 257 établissements, 8 ont un effectif supérieur à 40 salariés.

    La société MAJUSCULE

    HUBAU (81 salariés - Saint- Quentin). Fondée en 1924, cette filiale du groupe TEREOS est spécialisée dans le négoce de céréales. Elle collecte entre 550 et 600 000tonnes de céréales et d’oléo protéagineux, afin d’approvisionner notamment les grands industriels des régions Picardie et Nord-Pas-de-Calais.

    BRUHY VACHERAND (Gedimat) : 75 salariés - Saint-Quentin, distributeur indépendant de matériaux de construction et de bricolage.

    SNE (Sanelec) : 68 salariés -Saint-Quentin. Ce distributeur de matériel électrique et d’automatismes est filiale du groupe SONEPAR.

    LEFRANC VINOLULX (53 salariés- Gauchy) : Négoce de boissons - L’entreprise appartient au groupe SOGEDIB. CERP DE ROUEN (49 salariés -Saint-Quentin). Cette coopérative, devenue ASTERA depuis 2008, est spécialisée dans la livraison quotidienne des pharmacies sociétaires.

    METRO CASH AND CARRY FRANCE (48 salariés -Gauchy) : grossiste en produits frais et équipement professionnel (matériel et mobilier pour les cafés - hôtels -restaurants, textile professionnel).

    LENORMANT MANUTENTION (44 salariés - Gauchy) : achat, vente, location, réparation de matériel de manutention, d’entretien et de levage. Sans oublier :

    ETAP (37 salariés - ZI de Morcourt-Rouvroy) est la filiale française du groupe BELGE ETAP dont le siège social est basé à Saint-Quentin. L’établissement dispose sur le site d'une unité de production principalement dédiée à la fabrication de luminaires d'éclairage général destinés à la France.

    SARL DU BOUT DU MONDE (35 salariés - Mesnil Saint Laurent) : meubles et objets de décoration.

    LION D’OR (31 salariés -Saint-Quentin) : Négoce de fruits et légumes. CENTRE LOGISTIQUE D’ESSIGNY CLOE (30 salariés - Essigny le Grand) : Plateforme

    de salariés - Saint-Quentin) : négoce de produits sidérurgiques et de fournitures industrielles.

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    LE COMMERCE DE DÉTAIL Un peu plus de 900 commerces de détail sont recensés sur l’ensemble de la zone d’emploi. Il conviendrait par ailleurs d’ajouter les 107 boulangeries boucheries-charcuteries présentes dans les industries agro-alimentaires car considérées comme manufacturières, mais qui réalisent une vente au détail dans le magasin même du producteur. La totalité des établissements se répartit donc de la façon suivante : L’offre commerciale de la zone d’emploi est variée :

    Les pôles ruraux de proximité disposent de peu d’équipements mais apportent aux habitants les biens de consommation les plus courants, notamment dans sa partie alimentaire.

    Les pôles secondaires (correspondant généralement aux chefs-lieux de cantons) comptent non seulement plus d’établissements commerciaux mais présentent une offre commerciale qui rayonne au-delà de la simple commune d’implantation. Ils disposent pour la plupart d’un supermarché qui tend sa zone d’attractivité aux communes du canton.

    Ces cantons encerclent le pôle majeur de la zone d’emploi, à savoir l’agglomération de Saint-Quentin, dont la zone de chalandise dépasse les frontières administratives de l’arrondissement pour sa partie non alimentaire. 3 pôles commerciaux dominent :

    LE FORUM DE PICARDIE (CC AUCHAN) - Fayet L’arrivée de l’enseigne AUCHAN (Groupe MULLIEZ) en1998, en lieu et place du magasin DELTA, a permis un formidable développement de la zone. Non seulement l’hypermarché a agrandi sa surface de vente de près de30% en 2003, pour proposer ses produits sur 10 180 m², mais il a également réorganisé sa galerie marchande de plus de5 600 m² en 50 cellules. Les magasins situés sur la zone commerciale ont pareillement entrepris des travaux de restructuration et en 2007 de nouvelles enseignes se sont implantées dans le prolongement du Forum de Picardie, à proximité du parc des autoroutes.5 magasins (dont 3 délocalisations) ont été créés sur une surface totale de 8 680 m², suivis par la création d’un magasin DECATHLON de plus de 4 000 m². Aujourd’hui, la zone « élargie » dispose de 55 150 m² de plancher commercial et emploie 1 100 salariés. Le magasin AUCHAN a prévu en 2012 l’ouverture d’un AUCHANDRIVE avec 30 emplois à la clé. Un nouvel essor de la zone est également pris depuis avril2011 avec le projet CC 3000.Face au magasin DECATHLON, occupant une surface de3 000 m², le projet consiste en l’implantation d’une discothèque (800 m²), de 2 restaurants(Les 3 brasseurs : 700 m² - La Pataterie : 750 m²), de 3magasins d’équipement de la maison et de prêt-à-porter (sur environ 700 m²). Cet investissement de 7 millions d’euros permettra la création de 85 emplois. L’ouverture est prévue courant 2012.

    LA ZONE LE SALICAMP (CC CORA) - Saint-Quentin La zone regroupe plusieurs surfaces spécialisées autour de l’hypermarché CORA (9 752 m²) et de sa galerie marchande, dont CONFORAMA, TRUFFAUT, BRICORAMA, AUBERT,…. Depuis 2007, une extension de la zone a permis l’implantation de 7 nouveaux magasins sur une surface de vente totale de plus de 5 900 m². Le magasin CORA offre également depuis le 28mars un nouveau service pour attirer la clientèle : le CORA DRIVE. La préparation des commandes a lieu dans une réserve de 400 m² existante et attenante au magasin et 8 emplois ont été créés. La zone Le Salicamp « élargie »dispose donc à ce jour d’un plancher commercial de 35 400 m² et emploie près de 500 salariés. LE CENTRE-VILLE DE SAINTQUENTIN Le centre-ville propose une offre équilibrée et une multitude d’enseignes couvre les gammes d’activité. L’activité équipement de la personne est toutefois prédominante, ce qui induit sa

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    spécialisation commerciale, comme la plupart des centres -villes de cette taille. L’activité non alimentaire génère les 3/4 du chiffre d’affaires total de la zone. Après avoir connu une période de travaux conséquente, relative à l’aménagement de la place de l’hôtel de ville et de ses rues adjacentes, le secteur est aujourd’hui complètement rénové. Les emplacements n°1sont concentrés autour de la place de l’hôtel de ville et de la rue de la Sellerie (présence d’un magasin MONOPRIX de1 583 m²). Toutes tailles confondues, on estime à 18 800 m² le plancher commercial du centre-ville de Saint-Quentin. 2 pôles secondaires sont également présents sur la zone d’emploi :

    Au sud, sur la commune de Gauchy, se situe le centre commercial « Les Sétiers ».L’enseigne locomotive de la zone, INTERMARCHE, s’est légèrement déplacée en 2006 et a procédé à une extension du magasin, complétée par l’arrivée de nouvelles enseignes spécialisées. A ce jour, le pôle dispose d’un plancher commercial de 19 000 m² et emploie environ 260 salariés.

    A l’est de l’agglomération, sur la commune d’Harly, l’hypermarché E. LECLERC exploite 5 900 m² de surface de vente. Aucune surface spécialisée n’entoure ce magasin. Près de 25 000 personnes sont employées dans le secteur tertiaire (non compris le commerce), soit 57,3% de l’emploi salarié de la zone d’emploi, taux en-dessous de la moyenne départementale qui atteint 58,7%, soit un écart de1.4 point. Cet écart n’a évolué que de 0,2 point en 10 ans. Cette sous-représentation s’explique par une industrialisation ancienne qui a tardé à externaliser les tâches annexes à la production et par un marché qui reste modeste pour les services aux entreprises. Le tertiaire non marchand représente 60% des effectifs.

    Le tertiaire

    Près de 25 000 personnes sont employées dans le secteur tertiaire (non compris le commerce), soit 57,3% de l’emploi salarié de la zone d’emploi, taux en-dessous de la moyenne départementale qui atteint 58,7%, soit un écart de1.4 point. Cet écart n’a évolué que de 0,2 point en 10 ans. Cette sous-représentation s’explique par une industrialisation ancienne qui a tardé à externaliser les tâches annexes à la production et par un marché qui reste modeste pour les services aux entreprises. Le tertiaire non marchand représente 60% des effectifs. LE SECTEUR DES TRANSPORTSET DE L’ENTREPOSAGE Plusieurs facteurs sont intervenus dans les choix d’implantation des sociétés de transport et d’entreposage : Le rapprochement avec les sociétés industrielles locales (sources d’approvisionnement) constitue un milieu dynamique qui a des effets d’entrainement. La proximité des réseaux de communication (A26-A29) et l’accessibilité aux différents marchés. 3. La présence de terrains à des conditions financières intéressantes. Non seulement les entreprises de transport se sont implantées à proximité de la demande mais elles ont par ailleurs conçu leurs activités comme une chaine d’activités en intégrant la logistique et l’entreposage. Ce secteur est particulièrement actif et occupe plus de 2 600 salariés.

    La société CITRA (Compagnie des transports routiers accélérés)a été créée en 1932 par Robert Lamidiaux. Aujourd’hui, le groupe emploie 450 salariés et s’est développé dans le transport de lots, l’international douanes, la messagerie et la logistique, sur

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    plusieurs sites dont Morcourt (siège social),Gauchy, Jussy,…. La dernière implantation du groupe se situe à Moy de l’Aisne, sur l’ancienne friche industrielle de la société TEXMAILLE. Une plateforme de stockage a été construite sur 9 000 m² courant 2008 et une trentaine d’emplois ont été créés après un investissement de 7,5 millions d’euros. Ce bâtiment qui a été construit pour un seul donneur d’ordre : le groupe L’OREAL, est en cours de doublement et devrait atteindre dans quelques mois une superficie de 18 000 m²pour une capacité totale de 40 000 palettes. Au total, le groupe gère 130 000 m²d’entrepôts.

    Créée à Fresnoy-le-Grand en1965 par André Houtch, la société H OUTCH s’est progressivement développée et a créé une offre globale réunissant les étapes clés du transport :

    Le transport : HOUTCH TRANSPORTS L’affrètement : TPR (Transports de Picardie Réunis) La logistique : HES (Houtch Energie Services) : 45 000 m² de stockage sur 6 sites Le conditionnement : SOFRESCO : 10 lignes de conditionnement dans les métiers de la

    cosmétique, l’alimentation et la presse. La distribution : HDE (Houtch Distribution Europe) L’énergie : HE (Houtch Energie).

    Aujourd’hui, le groupe regroupe 8 sociétés et dispose d’un effectif de 250 salariés. En 2010, il a déménagé son activité de messagerie (anciennement SERNAM) sur le parc des autoroutes dans une structure qui héberge à la fois les activités de logistique (5 cellules de 5 760 m² chacune) et de messagerie (zone de 2 675 m²).Une extension de 18 000 m² est prévue pour mi-2011.

    Implantée sur le Saint-Quentinois depuis plus de 50 ans, la société TRANSPORTS LAMORY emploie 217 salariés dont une centaine sur le site d’Harly. L’entreprise vient d’être placée fin 2010 en redressement judiciaire pour essayer de retrouver un équilibre notamment après la perte d’un client important. Basé sur la zone industrielle de Morcourt-Rouvroy, le groupe BLONDEL comprend 3

    sociétés : LES TRANSPORTS BLONDEL, BLONDEL LOGISTIQUE et BLONDEL AEROLOGISTIQUE. Sur le pôle de Saint-Quentin sont gérées les activités de distribution de produits frais pour la grande distribution, de produits pour l’industrie du carton, pour l’industrie agroalimentaire et la gestion du parc de plateaux grues. La logistique c’est aussi 23 000 m² d’entrepôts : 15 000 m² sur Saint-Quentin et 8 000 m² sur Jussy (ouverture en 2009 pour le traitement des invendus de l’édition).

    BLONDEL AEROLOGISTIQUE est une nouvelle entité. La société convoie les cockpits d’Airbus fabriqués par AEROLIA et assure sa logistique. Le groupe emploie 400 salariés dont près de 260 sur le Saint-Quentinois.

    La société DOUCY TRANSPORTS a été créée à Homblières en 1970. Elle compte aujourd’hui 110 salariés dans le transport (national et international), le stockage (6 000 m²d’entrepôts) et la logistique.

    La société PICARDIE TRANSPORTS a pris son envol dans les années 2000 avec le démarrage des activités logistiques su r5 000 m². Elle a ensuite construit une base logistique sur la commune d’Itancourt. Aujourd’hui, l’entreprise propose13 000 m² d’entrepôts et emploie une soixantaine de salariés.

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    Une filiale du groupe MORY, la société MORY TEAM est implantée sur la zone industrielle

    de Morcourt -Rouvroy. Elle emploie 52 salariés sur le marché de la messagerie nationale. Il convient par ailleurs de signaler la présence de 3 sociétés de transport de voyageurs

    : SAINT-QUENTIN MOBILITE (102salariés). Cette filiale du groupe VEOLIA TRANSDEV

    exploite le service des transports urbains de Saint-Quentin.

    CSQT-Fouquet (Compagnie Saint-Quentinoise de transport)- 79 salariés. La société gère une activité de services de transports réguliers (transports scolaires) et une activité liée à l’occasionnel et au tourisme. Elle appartient également au groupe VEOLIA TRANSPORT.

    La RTA (Régie départementale des transports de l’Aisne) est un EPIC (Etablissement public à caractère industriel et commercial) à qui le conseil général de l’Aisne a confié l’exploitation de services réguliers de transports de voyageurs. 5 centres d’exploitation et plusieurs dépôts sont présents sur le département et sont rattachés au siège de Gauchy. La RTA emploie 350 conducteurs surtout le département.

    LE SECTEUR DES SERVICES AUX ENTREPRISES représente, au sens large, 4 500 emplois pour 1 522 établissements. L’héritage industriel de la zone d’emploi a marqué le type de tertiaire qui s’y est développé. Il s’agit principalement de services opérationnels qui répondent à une demande de services de proximité directement liés à l’activité industrielle. Les services les mieux implantés sont des services de comptabilité, de nettoyage, d’intérim et de sécurité, au détriment du tertiaire supérieur. En matière d’activités de services administratifs et de soutien :

    La société ASEPT emploie 185 salariés dans le nettoyage et l’entretien de locaux industriels et commerciaux.

    Spécialisée dans la location et l’entretien de linge pour les professionnels, la société ELIS occupe une centaine de salariés et propose sur Saint-Quentin une gamme de services dans le domaine de la propreté, du bien-être et de l’hygiène.

    S’agissant de sécurité et de gardiennage, parmi les sociétés les plus importantes on peut citer FRANCE INTERVENTION qui emploie 80 personnes, mais aussi SYGMA EXPANSION qui dispose de 48 salariés, ou encore PROGARDFRANCE NORD ET EST (32 salariés).

    Le conditionnement est également présent sur la zone d’emploi à travers CONDIPLUS (47 salariés - Gauchy) :5 500 m² pour le conditionnement à façon de produits d’entretien, cosmétiques, aliments pour animaux et alcools, la société SOFRESCO (29 salariés - Fresnoy-le-Grand) Groupe Houtch.

    la SOGES (21 salariés- Saint-Quentin) : co-packaging et co-manufacturing.

    Les services de soutien aux entreprises concernent aussi la distribution d’imprimés :

    (ADREXO : 123 salariés - Gauchy), le stockage d’archives

    (ARCHIVECO : 24 salariés), le marketing direct et opérationnel

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    (LMD : 18 salariés Etreillers), la gestion des compétences et de la dynamique professionnelle, sans oublier les nombreuses agences spécialisées dans la mise à disposition d’intérimaires.

    Les activités juridiques et comptables, indispensables à la gestion des établissements, sont bien représentées :

    PRICEWATERHOUSECOOPERSENTREPRISES : 46 salariés La société d’audit, de conseil et d’expertise comptable (SACEC) : 35 salariés

    SOGAREX-SOGAPEX-SOVEC : 40 salariés FIDUCIAIRE SODEXCO : 21 salariés EUROPE FIDUCIAIRE CONSEIL : 20 salariés.

    En matière de conseils, signalons la présence du groupe AKSIS qui intervient auprès des entreprises privées dans la conduite de projets de restructuration, l’élaboration des plans de sauvegarde de l’emploi et la réalisation de prestations telles que la mise en place d’antennes emploi, la réalisation de bilans de compétence et l’accompagnement dans le cadre de placements individuels. Le groupe est habilité par Pôle Emploi pour la réalisation de prestations en faveur des demandeurs d’emploi. Créé en 1993, AKSIS compte de nombreux établissements secondaires répartis sur tout le territoire national. Sur le site de Saint-Quentin sont employés 36salariés. En matière d’architecture, d’ingénierie, de contrôle et d’analyses techniques, il convient de signaler les établissements suivants :

    INGENIERIE PHILIPPE HENNEGRAVE emploie 65 salariés avec un savoir-faire varié permettant la gestion de l’ensemble des corps d’état de la construction et de la voirie. Basée à Harly, cette société familiale est particulièrement impliquée dans le développement durable.

    CENTRE TECHNIQUE DEL’APAVE NORD OU EST : 37salariés - Contrôle technique des constructions et sureté des installations.

    SECAD : 26 salariés – Automatisme et électricité industrielle. SOCOMET : 24 salariés – Ingénierie et bureau d’études techniques. AUTOMATISME INDUSTRIE : 18salariés (Fresnoy-le-Grand) : Etudes, installations

    électroniques, pneumatiques.

    Sans oublier : La presse quotidienne régionale avec les journaux :

    L’AISNENOUVELLE (49 salariés), L’UNION (12 salariés), ou encore LE COURRIER PICARD (10 salariés). La société CLARILOG est implantée sur la ZAC Bois de la Chocque. Créée en 2003, cette

    société emploie 30 salariés et est reconnue comme éditeur spécialisé dans la gestion de parcs informatiques. Elle gère aujourd’hui 215 000 postes informatiques.

    Le CABINET LECLERCQ est un expert en assurances et conseiller auprès des entreprises. Il emploie 28 salariés sur Saint-Quentin.

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    L’accueil des entreprises

    Le département de l’Aisne a choisi de créer des conditions propices à l’implantation d’entreprises, en valorisant une nouvelle génération de zones d’activités appelées parcs d’activités stratégiques. Répartis de façon homogène surtout le territoire départemental, ces parcs sont de taille importante et souscrivent à une charte qualité leur permettant d’être labellisés zones d’excellence. Un soin particulier est apporté à la qualité paysagère de ces parcs. Sur ce territoire, localisé la croisée des autorouteA26 et A29, le parc des autoroutes répond à cette vocation d’attraction d’entreprises exogènes.110 ha sont viabilisés et aménagés en haute qualité paysagère au sein d’un parc d’activités de180 ha. Les parcelles sont mises disposition des entreprises industrielles artisanales et activités de services aux entreprises. Le parc des autoroutes accueille déjà entre autres la plateforme logistique d’EDF - SERVAL, le centre de tri de L