différents types de maniaco
DESCRIPTION
Différents Types de ManiacoTRANSCRIPT
Différents types de maniaco-dépressifs
Dans l’investigation en cours, il est nécessaire d’exposer les points spécifiques qui
caractérisent le maniaco-dépressif. Le maniaco-dépressif pouvant être classifié a différent niveau
dépendamment de son classement psychique. Ce qui veut dire, l’emphase doit être mise sur tous
les aspects du sujet afin de pouvoir traiter avec efficacité le sujet souffrant de ce trouble. A savoir
si le sujet souffre d’un trouble bipolaire caractérisé.
Les classifications officielles du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-
IV) et de la Classification internationale des maladies (CIM 10) distinguent trois types de trouble
bipolaire :
Trouble bipolaire de type I : caractérisé par un ou plusieurs épisodes maniaques ou mixtes et
des épisodes dépressifs d’intensité variable (le diagnostic peut être posé même en l’absence
de trouble dépressif). Une cause organique, iatrogénique ou toxique ne permet pas de retenir
ce diagnostic
Selon cette première classification des troubles bipolaires on remarque que les la personne du
type 1 subit des épisodes à savoir tantôt maniaque, tantôt dépressif, tantôt une combinaison des
deux. Toutefois une personne de ce type ne laisse pas au médecin consultant l'opportunité de
poser son diagnostic.
Trouble bipolaire de type II : défini par l’existence d’un ou plusieurs épisodes
hypomaniaques et un ou plusieurs épisodes dépressifs majeurs ;
Le patient du type 2 est celui qui vit des moments très bouleverses par car ses moments de
crises sont plutôt d'une intensité majeure et le par le fait que l'humeur subit des fluctuations
brèves ce qui lui laisse le temps de devenir répétitives.
Cyclothymie : qui débute souvent à l’adolescence, de nombreuses périodes dépressives
modérées ou d’hypomanie, de quelques jours à quelques semaines, sont diagnostiquées. Isolé
par Kahlbaum, en 1882, le trouble cyclothymique constitue une forme atténuée de trouble
bipolaire.
De son cote Klerman, en 1981, a affirmé que le maniaco-dépressif est d’un champ
beaucoup plus grand, c’est-à-dire au nombre de 6.
les bipolaires I et II, tels qu’ils sont définis classiquement, les bipolaires III chez lesquels les
états maniaques ou hypomaniaques ont été induits par des traitements médicamenteux, les
bipolaires IV qui correspondent au trouble cyclothymique, les bipolaires V qui présentent des
antécédents familiaux de troubles bipolaires et les bipolaires VI qui se caractérisent par des
récurrences maniaques. Vingt ans après, les spécialistes Akiskal et Pinto individualisent huit
formes différentes du maniaco-dépressif.
On remarque ces types de bipolarités sont toujours liés à des antécédents soit familiaux, soit
médicaux ou l’état que se veut la personne. Ce qui explique dans le type 3 même en cherchant
des traitements on peut même aboutir à une augmentation de l’état qui est l’hypomanie. Voilà
pourquoi les spécialistes précités expriment que les différentes sortes de troubles bipolaires ne
forment qu’une seule maladie maniaco-dépressive. Ces dernières classifications montrent bien la
tendance à l’extension du concept de troubles bipolaires, qui regroupe sous le terme de spectre
bipolaire différentes entités : troubles, personnalités et tempéraments (Gerald,
KLERMAN, 1981).
Les stades de maniaco-depressif
Maniaco-dépressif en ses termes explique que le patient peut présenter des phases maniaques et dépressives. Dans chacun de ces stades il y a un groupe touche ou une évolution différente.
Accès maniaque + accès dépressif : Souvent il y a un début précoce (avant 30 ans). L’hérédité est encore plus importante. Le lithium est particulièrement efficace. L’évolution est sévère.
Le stade maniaque accompagne d’épisode dépressif vient à dire que c’est un stade assez précoce vu que la personne souffrante est atteinte déjà à la toute première partie de sa vie soit avant l’âge de 30 ans. Est-ce pourquoi on nous dit que l’hérédité joue un rôle important dans le développement du stade maniaco-dépressif chez l’individu et se développe de façon a bouleverse la vie de ce dernier ce qui rend cette maladie suicidaire. Le lithium, un médicament très recommande.
Accès dépressif sans maniaque : Un début plus tardif (40 à 60 ans). Cela touche plus les femmes que les hommes. Les facteurs héréditaires sont importants. Le lithium est important.
Revue litteraire
http://www.webmd.com/bipolar-disorder/guide/bipolar-disorder-forms
Types de trouble bipolaire
Trouble Bipolaire I ou schizophrénie implique des périodes de graves épisodes d'humeur de la manie à la dépression.
Trouble Bipolaire II est une forme atténuée de élévation de l'humeur, impliquant épisodes d'hypomanie plus douces qui alternent avec des périodes de dépression sévère.
Trouble cyclothymique décrit périodes d'hypomanie avec de brèves périodes de dépression qui ne sont pas aussi étendus ou de longue durée comme on le voit dans les épisodes dépressifs complètes.
"Caractéristiques mixtes" se réfère à l'apparition de symptômes simultanés de polarités opposées de l'humeur au cours des épisodes maniaques, hypomaniaques ou dépressifs. Il est marqué par une forte énergie, l'insomnie, et les pensées de course. Dans le même temps, la personne peut se sentir désespéré, désespérant, irritable, et suicidaire.
Rapid-vélo est un terme qui décrit havingfour ou plusieurs épisodes d'humeur dans un délai de 12 mois. Episodes doit durer un certain nombre minimum de jours pour être considérés épisodes distincts. Certaines personnes éprouvent également des changements dans la polarité de haut à bas ou vice-versa dans une seule semaine, ou même en un seul jour - le profil des symptômes complète qui définit distincte, épisodes distincts ne peuvent pas être présents (par exemple, la personne ne peut pas avoir une réduction du besoin de sommeil), ce qui rend cette "-ultra rapide" vélo un phénomène plus controversée. Le cycle rapide peut survenir à tout moment au cours de la maladie, bien que certains chercheurs estiment qu'il peut être plus fréquente à des points plus tard dans la durée de vie de la maladie. Les femmes semblent plus susceptibles que les hommes d'avoir un cycle rapide. Un modèle à cycle rapide augmente le risque de graves tentatives de dépression et de suicide. Les antidépresseurs peuvent parfois être associés à déclenchement ou des périodes de cycle rapide prolonger. Cependant, cette théorie est controversée et est encore à l'étude....
Livret : Maladie maniaco-dépressive ou troubles bipolaires
Dr Chantal Henry et Dr Christian Gay
Livret pdf
Henry C, Gay C: Maladie maniaco-dépressive ou troubles bipolaires. Encyclopédie Orphanet, janvier 2004 http://www.orpha.net/data/patho/FR/fr-troublesbipolaires.pdf
Deuxime point ,Psycho maniac depressif
http://www.jle.com/fr/revues/pnv/e-docs/les_troubles_bipolaires_chez_le_sujet_age_265933/article.phtml?tab=texte
JOHN LIBBEY EUROTEXT
Auteur(s) : Fabienne Galland, Estelle Vaille-Perret, Isabelle Jalenques , Centre médico-psychologique A, CHU, Clermont-Ferrand
Mots-clés : trouble bipolaire, sujet âgé, pathogénie, clinique, évolution, pronostic Page(s) : 115-23 Année de parution : 2005
https://books.google.ht/books?hl=fr&lr=&id=tNKjAgAAQBAJ&oi=fnd&pg=PR5&dq=Trouble+maniaco+depressifs+antecedents&ots=rHCp-zTjZa&sig=Rp4aKZ0uqDosdJTfQs2ynx0z2fY&redir_esc=y
Stade manicaco depressifsSignes et symptômes[modifier | modifier le code]
Lorsque les fluctuations d’humeur dépassent en intensité ou en durée celles de l’humeur normale
et qu’elles entraînent des altérations du fonctionnement ou une souffrance, on parle de troubles
de l’humeur. Le trouble bipolaire est un trouble mental qui touche la régulation et l’équilibre de
l’humeur. Les individus qui en souffrent sont sujets à des fluctuations d’humeur excessives,
voire extrêmes, sans qu’il y ait forcément un événement extérieur déclenchant.
Les individus bipolaires connaissent des périodes où leur humeur est excessivement « haute » : il
est question d’hypomanie (« hypo- » signifie « moins que » ou « sous ») si l’élévation de
l’humeur
est relativement modérée et d’un état maniaque si elle est très importante6. Mais les individus
présentant un trouble bipolaire peuvent également connaître des périodes durant lesquelles leur
humeur est particulièrement basse - il est alors question d’état dépressif modéré ou sévère. Tous
les individus bipolaires ne présentent pas de période dépressive, mais c’est surtout la présence
dans leur histoire d’une période où l’humeur est anormalement haute qui doit faire évoquer le
diagnostic. Néanmoins, les périodes d’humeur haute et d’humeur basse alternent le plus souvent,
entrecoupées de périodes d’humeur normale. Le terme « bipolaire » renvoie à la manie et à la
dépression, qui sont les deux extrêmes (pôles) entre lesquels l’humeur oscille. L’oscillation
spectaculaire de l’humeur est parfois appelée épisode ou accès thymique. La fréquence,
l’intensité et la durée des épisodes thymiques varient d’un individu à un autre. En l’absence de
traitement ou de soins appropriés, la fréquence des oscillations et la gravité de cette maladie
chronique peuvent augmenter.
Le trouble bipolaire peut se caractériser par une phase maniaque sans présence de phase
dépressive. Les individus souffrant de trouble bipolaire peuvent également faire l'expérience
d'épisodes mixtes durant lesquels les symptômes de manie ou d'hypomanie tel que l'excitation
par exemple et les symptômes de dépression tels que la tristesse sont ressenties en même temps.
Ces événements sont souvent entrecoupés par des périodes de stabilité de durée variable. Un état
maniaque très intense peut s'accompagner de délires et d'hallucinations.
Épisodes dépressifs[modifier | modifier le code]
Les signes et symptômes de cette phase du trouble bipolaire comprennent des sentiments
persistants de tristesse, d'anxiété, de culpabilité, de colère, d'isolement ou dedésespoir ;
des troubles du sommeil et de l'appétit ; de la fatigue et des pertes d'intérêts dans les activités ;
problèmes de concentration ; solitude, haine envers soi, apathie ou
indifférence ; dépersonnalisation ; perte d'intérêt dans les activités sexuelles ; timidité
ou anxiété ; agressivité, souffrance chronique (avec ou sans cause apparente) ; manque de
motivation ; et idées suicidaires morbides7. Dans de sévères cas, l'individu peut présenter
un délire ou, moins communément, hallucinations 8. Un épisode dépressif majeur peut persévérer
au-delà de six mois s'il reste non traité9.
Épisodes maniaques[modifier | modifier le code]
La manie est caractérisée par un état dans lequel l'individu présente une humeur élevée ou
irritable qui peut être euphorique et qui dure au moins une semaine (moins si une hospitalisation
est requise)10. Des délires, comme chez les individus schizophrènes, sont diagnostiqués et
peuvent être de différents types (par exemple sur le thème du complot ou sur un thème mystique,
le délire de grandeur est cependant plus fréquent). En phase de manie, l'individu peut faire des
gestes dangereux pour lui et pour les autres . C'est alors un cas d’urgence psychiatrique.
L'individu doit être hospitalisé.
Épisodes hypomaniaques[modifier | modifier le code]
Lors d’une phase d’hypomanie, les idées s’accélèrent, l'individu ne ressent plus la fatigue ni
l’envie de dormir, celui-ci a tendance à être euphorique, à avoir davantage d’idées, fait des
projets, parfois très ambitieux voire irréalistes. Ces phases peuvent varier entre plusieurs heures,
et quelques jours consécutifs. Dans certains cas, le sujet peut avoir des
pensées mégalomaniaques, et une désinhibition sociale et parfois sexuelle.
Symptômes associés[modifier | modifier le code]
Un des aspects dramatiques de ce trouble mental est que, lors de la phase maniaque, l'individu
peut se discréditer gravement sur le plan social et professionnel. Une fois la phase de manie
passée, lorsqu'il se rend compte de la manière dont il agit, l'individu est souvent accablé ; cela
s'ajoute à son sentiment de dépression. Cependant, les troubles peuvent se manifester par de
graves troubles du jugement, ainsi altéré ; des biais cognitifs, ou « artefacts cognitifs », peuvent
se faire jour, notamment un sentiment de persécution associé à un sentiment de toute-puissance.
Dans ces moments, il est important que l'individu atteint de trouble bipolaire ne reste pas seul. Le
désespoir peut être intense, le risque de suicide est très fort11, l'individu se dévalorise et se juge
nul, inutile, éprouve un immense sentiment de honte.
Certains patients atteints de trouble bipolaire peuvent éprouver des problèmes moteurs pendant
leurs épisodes. Ces problèmes touchent jusqu’à 25 % des patients déprimés et jusqu’à 28 % des
patients qui traversent un épisode mixte ou maniaque.[réf. souhaitée] Ces problèmes moteurs sont
appelés « symptômes catatoniques ». Ces symptômes varient et peuvent comprendre une
agitation extrême, ou au contraire, un ralentissement des mouvements. Parfois, le patient fait des
mouvements ou adopte des postures inusités. Il est soit impossible à ralentir, soit impassible au
point de refuser d’ouvrir la bouche pour manger, boire ou parler. Sa santé physique est alors
gravement menacée. Dans la plupart des cas, un traitement permet d’éliminer les symptômes
catatoniques.
Le trouble bipolaire est le trouble psychiatrique avec le plus haut risque de suicide à long terme -
de l’ordre de 15 % sur la vie entière, soit trente à soixante fois plus que la population générale12.
Ce risque fait avant tout suite à la présence d’épisodes dépressifs mixtes ou à la fréquence élevée
de comorbidité, comme les troubles anxieux ou l'alcoolodépendance 13 .
http://www.parismatch.com/Actu/Sante/Dr-Jean-Michel-Oughourlian-135871
Devant la fréquence des syndromes maniaco-dépressifs, le Dr Jean-Michel Oughourlian (psychiatre à l'hôpital Américain) met en garde ces malades contre les risques souvent graves de leurs troubles et explique l'action des derniers traitements.Pouvez-vous nous rappeler la fréquence et les caractéristiques de la maladie maniaco-dépressive ?Laissez-moi vous dire d'abord que, selon les dernières statistiques, on recense maintenant en France 160 000 tentatives de suicide par an et parmi les 12 000 désespérés qui réussissent à mettre fin à leurs jours, un grand nombre est atteint de troubles maniaco-dépressifs ! Malheureusement, les syndromes, qui apparaissent généralement vers la trentaine (mais peuvent aussi survenir à tout âge), sont de plus en plus fréquents : officiellement, 1 personne sur 100 serait touchée. Mais il est fort probable que ces chiffres sont sous-évalués car de nombreux troubles maniaco-dépressifs ne sont pas identifiés. Cette maladie, appelée “bipolaire” par les Américains, est caractérisée par une alternance d'états d'excitation et de dépression (séparés ou non par une période de normalité). Dans certains cas, les malades ne souffrent que d'un de ces deux pôles et vivent par exemple entre un état de dépression et un autre de normalité. Chez tous ces patients, les troubles surviennent de façon périodique : il s'agit d'une pathologie chronique dont on pense aujourd'hui qu'elle est d'origine génétique. Un des éléments clés du diagnostic est d'ailleurs l'existence d'antécédents familiaux.Comment se manifestent ces symptômes d'excitation et de dépression ?Quand il traverse sa crise d'excitation, le malade est euphorique, agité, hyperactif, très sûr de lui. A un stade plus évolué, il devient délirant et peut perdre le sens des réalités en se prenant pour un surdoué tout-puissant. Dans la vie, cette déconnexion risque de se traduire par des dépenses
inconsidérées, une conduite automobile à risque, une hyperactivité sexuelle... Ces états d'excitation peuvent donc mener à la ruine financière, à celle du couple, aux accidents de voiture. A l'inverse, quand le malade est en phase de dépression, il est triste, culpabilisé, angoissé et cette angoisse le réveille la nuit. Il vit au ralenti, est incapable de travailler et de “fonctionner” normalement suite à une indécision totale. Dans les cas très graves, sa souffrance est telle qu'il ne supporte plus l'existence et envisage le suicide comme une délivrance.Pourquoi de nombreux maniaco-dépressifs conscients de leurs troubles ne se traitent-ils pas ?Tout le problème est là ! Car ces malades, dont les crises au début ne sont pas très intenses, s'habituent à « vivre avec ». Pourquoi ? Parce que, dans notre pays où les troubles mentaux sont encore trop souvent tabous, ils n'osent pas aller consulter un spécialiste et le jour où survient une aggravation brutale, ils risquent de saccager leur vie.Comment ne pas confondre troubles maniaco-dépressifs et dépression nerveuse ?Au début, c'est vrai que le diagnostic est délicat. Lors des premiers épisodes de la maladie, il s'établit essentiellement sur deux critères : 1 L'absence de cause déclenchante (alors que pour les autres dépressions dites “réactionnelles”, il y a toujours une cause).2 L'existence d'antécédents familiaux. Lors d'épisodes ultérieurs, le diagnostic est plus facile.Comment stabilise-t-on ces troubles ?La prise en charge comporte un traitement de crise, un autre de fond et des séances de psychothérapie, dont on s'est aperçu ces dernières années qu'elles sont indispensables. 1 En phase dépressive : le traitement de crise comporte la prise d'antidépresseurs (par voie orale ou perfusion). Deux grandes familles sont actuellement utilisées : les tricycliques et les I.r.s. (inihibiteurs de recapture de la sérotonine). Chaque année apparaissent de nouveaux produits de la famille des I.r.s. avec de moins en moins d'effets secondaires, il s'agit là d'avancées importantes car elles fidélisent davantage les malades à leur traitement. Un dernier produit, l'escitalopram, a démontré une très bonne efficacité (avec des doses de 5 à 20 mg par jour). Tous ces antidépresseurs exercent une action plus ou moins importante sur les neurotransmetteurs du cerveau qui ont un rôle sur la régulation de l'humeur. Dans les cas très graves de dépression, où la tentative de suicide semble imminente, et où l'extrême mélancolie ne cède pas aux antidépresseurs, il reste un recours : celui de l'électronarcose (traitement électrique, aujourd'hui très au point, qui s'effectue sous anesthésie générale avec la pose de petites électrodes sur les tempes du patient). Le traitement de crise par antidépresseurs est administré jusqu'à la disparition totale des symptômes. Ensuite, il est progressivement relayé par un autre, de fond (par voie orale), avec des produits normothymiques destinés à assurer la régulation de l'humeur (lithium, acide valproïque). Un examen de sang régulier s'imposera pour surveiller les dosages. 2 Dans les états d'excitation : le traitement de crise consiste à administrer quotidiennement (par voie orale ou intramusculaire) un neuroleptique à des doses adaptées à l'intensité du trouble. Ce neuroleptique doit être pris régulièrement jusqu'à la disparition totale des symptômes. Ensuite, le relais est pris, là encore, avec un traitement de fond à base de normothymiques (de nombreux psychiatres prescrivent aujourd'hui les deux types de traitement dès la survenue de la première crise). 3 Parallèlement à son protocole pharmacologique, tout malade doit être accompagné par une psychothérapie destinée à l'aider psychologiquement et à le motiver pour bien suivre son traitement. Des séances tous les quinze jours lors des états de crise sont indispensables pour assurer le suivi du patient.
Quels résultats obtient-on avec l'ensemble de cette prise en charge ?Dans la grande majorité des cas, quand les malades suivent rigoureusement leurs prescriptions, ils parviennent à mener une vie normale. Mais il leur faut supporter certains effets secondaires des antidépresseurs : sécheresse de la bouche, constipation, prise de poids, réduction de la libido. C'est le prix à payer, mais cela vaut la peine.
La réponse de Christian Gay_Cause maniac depressifshttp://www.psychologies.com/Moi/Problemes-psy/Troubles-Maladies-psy/Reponses-d-expert/Quelles-sont-les-causes-de-la-maniaco-depressionPsychiatreLes causes de la maladie sont multiples et intrigues. Il y a encore vingt ou trente ans, on parlait d’une transmission génétique. De nos jours, sans rejeter cette hypothèse, on utilise les termes plus nuancés de “susceptibilité” ou de “vulnérabilité génétique” pour désigner le facteur héréditaire, en prenant simultanément en compte les autres critères de fragilisation (personnalité, situation socio-économique, niveau de stress, hygiène de vie…). Il est admis que plusieurs gènes de vulnérabilité interviennent dans la survenue des troubles bipolaires, comme c’est le cas de nombreuses autres maladies.De la même façon, l’impact de situations stressantes, et plus particulièrement du surmenage, d’événements pénibles à répétition, de cassures des rythmes quotidiens ou d’une carence de sommeil (les « agents toxiques » reconnus du trouble bipolaire), sera bien plus fort sur une personne qui présente ces gènes de vulnérabilité.
Des antécédents familiaux de ces troubles multiplient par huit ou dix le risque de déclencher une maladie maniaco-dépressive ; le risque se situe entre 1 et 2 % pour l’ensemble de la population et passe à près de 10 % chez les personnes prédisposées… Restent les 90 % de chances de ne pas présenter la maladie qui permettent à la fois de relativiser le danger et de souligner l’influence des facteurs exogènes maîtrisables : on peut limiter le risque en adoptant des mesures préventives.De nombreux travaux scientifiques attestent que l’épisode maniaque survient fréquemment après un événement déclenchant identifiable (problème professionnel, financier, juridique, difficultés conjugales, relationnelles, situation de harcèlement, surmenage, affection médicale d’un proche, agression, avortement, deuil, guerre, déménagement, date anniversaire, isolement, arrêt ou début d’une activité, etc.). Les hommes rapportent plus fréquemment des difficultés professionnelles (liés aux performances et aux responsabilités) et les femmes des problèmes liés au domaine affectif et à la fonction reproductrice. L’événement pénible provoquerait plus souvent un état maniaque chez l’homme, et une dépression chez la femme.Ces situations de stress intense peuvent être à l’origine de la maladie comme, par la suite, des rechutes. Elles sont aussi génératrices d’insomnies, de perturbations du sommeil, dont on sait qu’elles alimentent ou déclenchent le trouble bipolaire et en constituent les premiers signes. Les causes extérieures, non héréditaires, se manifestent ainsi souvent « en cascade », les unes entretenant les autres, s’accumulant et se conjuguant pour entraîner la maladie. La personne qui en est victime se sent minée, maudite, croit voir sa vie s’effondrer inexorablement comme un château de cartes. Il est très difficile de quantifier l’influence de ces événements qui sont de l’ordre de la subjectivité et n’auront pas les mêmes répercussions d’un individu à l’autre.C’est donc l’association de plusieurs facteurs qui va provoquer l’apparition du trouble maniaco-dépressif, chaque cause isolée ne pouvant qu’exceptionnellement déterminer la maladie. Les
hauts et bas qui faisaient partie du quotidien « normal » vont devenir plus aigus, plus dévastateurs et avoir des répercussions sociales, professionnelles, familiales. On franchit ainsi un point de non retour et on se retrouve malade, faisant partie des 1 à 2 % de « bipolaires » ou encore des 6 % de troubles avoisinants (dysthymiques, cyclothymiques, dépressions unipolaires).