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Année - N° 23 ABONNEMENTS
Maine-et-Loire & Limitrophes
Trois Mois . . . 5 fr. Six Mois . . . 9 fr. Un An . . . . 16 fr.
En dehors des limitrophes: 22f'.E0
INSERTIONS
Annonces, la ligne . Réclames, — Faits locaux, —
2.75 2 fr. 2.50
Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires cS: d'Avis Divers
— F O N D É E 3 S r 1 8 4 1 —
PARAISSANT L_E MERCREDI ET L_E SAMEDI R É D A C T I O N & A D M E N i S T R A T I O S ^ } : 4 - P L A C E D U ^ A R C H Ê - N O I R
Soyons forts ! La semaine dernière, l'Ans-
chiuss, pour beaucoup de Fran-çais, c'était une affaire lointaine dont il n'y avait pas à se préoc-cuper.
C'est ainsi qu'on vous envoyait promener, en juillet 1914, si l'on parlait de la Bosnie ou bien de Serajevo.
L'Anschluss, c'est la porte ou-verte sur Prague et sur l'Europe centrale, sur le blé de l'Ukraine, sur le pétrole de Bakou.C'est l'Al-lemagne doublée, quadruplée de puissance et, en même temps, de volonté conquérante et domina-trice.
Car telle est sa nature qu'une chose obtenue de gré ou de force ne sert qu'à lui en faire convoiter une autre.
L'Allemagne est de ces gens à qui l'appétit vient en mangeant.
Croit-on qu'arrivée presque au bord de l'Adriatique, elle admet-tra que la mer lui reste fermée et queTrieste lui échappe? Et, res-pirant d'un poumon sur la médi-terranée , ne lui faudra-t-il pas respirer de l'autre sur l'Atlan-tique ?
Quand elle aura repris tout ce qui parle allemand en Bohême et en Suisse et plus au loin (comme on parle français d ms les vallées d'Aoste et au Canada) ne resson-gera-t-e!le pas à l'Alsace ?
Dipuis vingt ans, on vu ainsi se renforcer l'Allemagne et se reformer le péril de ses ambitions insatiables.
Rien n'était plus facile que d'y faire obstacle à temps. Il n'y avait pas un soldat à bouger.
Il suffisait de parler net, et de rester les amis de l'Italie qui ne demandait pas mieux.
Mais le front populaire n'a pas eu de cesse qu'il ne nous ait brouillés avec cette dernière, tout en étant , comme ses prédéces-seurs, plein de complaisances pour l'Allemagne.
Ils l'ont laissé pousser son ré-armement, tandis que .s'arrêtait celui de l'Angleterre et que, j 'js-qu'à ces derniers temps, ils entra-vaient le nôtre.
Et maintenant, moins nom-breux, moins armés, ayant perdu l a çonfiançe des nations qui
T é l é p h o n e : 1 - 9 5
C /C/ N a n t e s : 1 5 4 - 2 8 Directenr: A . G I I i O U A R D P o u r l a P u b l i c i t é e x t r a - r é g i o n a l e , s ' a d r e s s e r à l a Publicité A . G H I M O T , 3 , r . d ' A m b o i s e (coin r.Richelieu) P A R I S ( 2 e ) T é l . R i c h e l i e u 5 1 - 7 6 5 1 - 7 7 2 lignesgroup.
Samedi 19 Mars 1938
LE NUMÉRO :
20 •«mes j
Les abonnements sont payables d'a-vance et racceptation de trois nu-méros engage pour une année.
La quittance est présentée à l'abonné
sans dérangement pour lui
liaient leur sort au nôtre, ils veu-lent déclarer la guerre dans les pires conditions.
Ou du moins nos moscoutaires la veulent, vrais dirigeants du front populaire.
C'est que la délaite leur est in-différente, et que plusieurs même la souhaitent, car elle amènerait plus vite la révolution, leur vrai but.
Eh bien non ! Il f.illait arrêter l'Allemagne le 7 mars 1936, car on le pouvdit encore.
Mais il serait fou de partir en guerre contre elle aujourd'hui qu'elle a tous les atouts dans son jeu.
Il faut armer et devenir invin-cibles, ce qui est possible, dans une guerre moderne, au génie, au courage et aux ressources de toute sorte de la France.
11 faut travailler, si difïicile que ce soit, à renouer les liens de l'I-talie avec la France et aussi avec l'Angleterre,car le s ilut de l'Occi-dent est là.
Il faut aussi guérir le peuple de France de l'absurde rêve commu-niste qui le mène à la ruine et à la guerre, et ne lui laisse d'alter-native qu'entre le joug d'Hitler et celui de Staline.
Il ne faut songer désormais qu'au salut du pays, si terrible-ment menacé, et l'arracher aux intrigues des partis, dont l'aveu-glement le pousse aux abîmes.
Chautemps lui-même n'a pu s'empêcher de s'écrier, en sentant le pouvoir lui échapper à une heure où la stabilité serait si né-cessaire :
« Au-dfssus des partis, il y a la Pairie ! »
Tout hommiî de France, à l'heure actuelle, doit oublier so.i parti et ne sè s. n t i r q u e Fran-çais. * X***
INCOHÉRENCE La France, a dil M. Aboi Gardey, est par
esscncc le pays de l'équilibre, équilibre
dans sa constitution géographique, équili-
bre dans ses produciions variées, entre son
industrie ét son agriculture. C'est le pays
do la pelite propriété et des onIreprises mo-
destes. Les classes moyennes y ont joué
jusqu'à présent un rôle capital.
C'est cet équilibre, ce sens de la mesure
et de la conversation sociale que les révo-
lutionnaires ont intérôt à détruire pour-
réaliser leurs desseins de démolition.
Mais corhment le radicalisme, à la faveur
d 'une mystique électorale, on(-ils pu' s'as-
socier pendant près de deux années déplo-
rables cl l'unosies, à l'a polilique de ceux
qui ne cherchent qu'à détruire ce que le
radicalisme prétend sauvogardre : la liberté,
l 'ordre, la légalité, l 'autorité de l'Etat ?
lûîiiiiiiiiiiiiiiaiiîTïïiiaiitiiiitiiiiii»*
N O U V E L L E S
EXPRESS
Le texln du projet de l'orijcmisation de la Nation pour le Lemps de gaerre viendra en discussion mardi p^rocludn devant la Chambre ; la direction des opérations mi-litaires est confiée à un chef militaire unique. ^
Le chancelier Hitler a encore prononcé un discours hier pour proclamer la grande Allemagne et annoncer le plébiscite autri-chien du 10 avril.
Les délais accordés à la Lituanie expirent ce soir sarnedi : on envisagerait une solu-tion.
M. Le coateux, vice-.ljiisvl de France- a été tué à Barceldtne.
En Autriche, te fih aîné de l'Archiduc François-Ferdinand serait arrétêè
Yiaii-celoi\e es't cpnstamment pombardé ; on compte 600 morts et un millier de blesséS'.
u n i i m n i n n i i i i i i n i m u n i i m i n i i a i f
S'UI^IR ? oui, iimis seulement
sur un programme
Il y a vingl-et-un mois u n e majorité
nouvelle entrait à la Chambre des Députés.
' Il y a vingt-et-un mois que le front po-
pulaire prenait le pouvoir pour y faire de
grandes, de très grandes choses.
Les ouvriers, les paysans, les commer-
çants, tous les producteurs, allaient enfin
connaître une ère de prospérité et de bon-
heur. La fraternité allait descendre du
fronton des édifices publncs dans le do-
maine de la réalité.
Cette majorité était forte, puissante, co-
hérente et son seul programme pouvait se
condenser en cette formule : le bien du
Hélas! Les réalités sont plus fortes que
peuple par le front; populaire I
les chimères, mais cela n'empôche pas M.
Paul Faure d'écrire encore u qu' i l est In-
supportable d'avoir à tenir compte encore
des questions do trésorcr *
» »
Comme on serait heurcuK^ en effet, si
l 'on n'avait pas à tenir compte do la cais-
se, si l 'on pouvait dépenser sans compter 1
Toute la doctrine socialiste est résumée
dans cette phras opnrue dans le Populaire du ïnercredl 9 mars tlernier.
L f l t i t u d o du parti socialiste est jiotir-
laiit contradictoire : il n'y a pas ,,]) parli
en Franco qui sacho le mieux vider la
caisse et, malgré celà, il n'y a pas un parti
qui pourtant insulte et menace avec au-
tant de force ceux qui doivent la rempl i r !
Il va falloir la remplir pourtant, cette
Caisse! Quel est donc le gouvernement le
plus apte à accomplir cette tâche? Est-ce
un gouvernement dont feraient partie les
hommes de Moscou P
Poser la question, c'est la résoudre.
Le parti communiste a conservé, pendant
plus de vingt ans, le pouvoir en Russie.
11 n ' a réussi, après ce très long délai, qu'îi
fusiller tous ceux qui avaient été les meil-
leurs ouvriers de la Révolution.
La faillite du communisme est évidente
et il ne peut donc ôtre question de s'al-
lier avec dés faillis et des assassins.
* » *
La Franco a besoin d 'un gouvernement ;
mais il est toujours facile de trouver des
hommes. Ce q u i est plus difficile c'est de
les unir sur u n programme.
Proclamer qu 'on fera l 'union de tel
homme à tel homme ne veut rien dire.
Seul compte le but à atteindre.
Si l 'on profclamjc la liberté monétaire,
on ne peut unir le parti communiste avec
l 'un quelconque des membres de l 'Alliance.
Si l 'on repousse l ' intervention en Chine
ou en Espagne, on ne peut unir le parti
communiste avec les partisans de la ntei)-
intervention.
La liste n 'est pas close, mais l 'on peui
clore cette polémique en disant :
S'unir.i* Oui, mais seulement sur un
programme !.
•Michel BRILLE, député. §§§
L'Ornanisalioi ProfessioDE La crise ministérielle n 'a rien diminué
— au Contraire — des préoccuijations sus-
citées par la permanence des conflits so-
ciaux. L'interview demandée à M. C.-J.
Gignoux demeure donc de pleine actuali-
té.
Nul ne peut donner u n e opinion plus
équilibrée sur le Statut moderne du Tra-
vail en partie voté et sur les conditions
de l 'activité nationale. En raison d'abord
d'une compéence que les mil ieux écono-
miques, politiques et journalistiques ont
appréciée bien avant le grand public et
que la présidence de la C. G. P. F. n'a
fait que consacrer. En raison aussi du sou-
c;. trop méconnu, maintes fois prouvé ce-
pendant, que M. C.-J. Gignoux garde d 'un
progrès social solidement conçu.
— Nous n'avons jamais, nous dit tout de suite M. Gignoux, manifesté tme op-
position de principe au « Statut Moderne
du Travail ».
La majeure partie de nos diff icultés pré-
sentes prqvien,t,. ;de J.^nst'abilitJé c^es aon-
ditions de la production. . Les gens les
moins initiés au mouvement social com-
prennent q<p)e toutes nos vissacit^des fi-
nancières ou monétaires en découlent et
qu'au surplus Çe désordre porte dans l'af-
faiblissement de notre situation extérieure
de lourdes responsabilités.
LES « PETITS » ET L15S, <( GROS »
En présentant ces oîbservations généra-
les, nous no pensons pas favoriser, com-
me le prétend M. ISocaniond, les « gros »
aux dépejis des « p e t i t s » , 11 est, de no-
toriété que les grosses ' industries, et spé-
cialement colles que l 'on qualifie signiti-
calivement d'(( abritées », ont en face des
menaces révolutionnaires une capacité de
ré.sistflnce supérieure à celle des moyen-
nes l't. des lU'tites entreprises.
Au reste, il apparaît pour le uioins
Curieux le zèle des marxistes à prendre en
mains la cause de ceux qu'i ls nomment
« les petits patrons », car leur doctrine
voue toute cette, classe sociale à une exé-
cution sans rémission.
Il est certain que le collectivisme sou-
haite et recherche l 'extermination des
« petits » avant les a gros » de manière H
ne plus trouver un jour que les plus opu-
lents dont une simple mesure de nationa-
lisation aura définitivement raison.
C'est pourquoi, nous tenons aff irmer
la solidarité totale des employeurs do tou-
tes catégories. Nous nous eniployons mémo
de toutes nos forces à réaliser une cnteji-
to au sein de chaque proifession, pour
veiller au salut des plus humbles. Le ca-
pitalisme ïénio^Té n e doit pas être unts
jungle, mais un régime 011 chacun trouve
sa vie.
TRAVAUJ.EU EN PAI N.
En résumé, toute notre action n'a pour
btil que d'assurer au patronat un niini-
l î jum de stabilité et la i>ossibilité de tra-
vailler en paix. Dira-t-on ;quc c'est uno
prétention exorbitante
Il est absurde et criminel de prétendre
que les conflits sociaux sont entretenus
par le patronat, de propos délibérés.
Noil.re seul >Jaiu est que l'organisatiicin
professionnelle sur la base de la collabo-
ration des classas parvienne à régler la
situation angoissante de notre pays. Seule,
elle peut assurer à chacun son droit légi-
time à la vie.
(Inter-Francc).
DE JAURÈS A BLUM
Tout le monde réclame un accroissement
de la production. Celui-ci est-il ]K)ssible
avec une diminuion des heures de travail ?
Il faudrait pour cela une bonne volont<5>
u n zèle, u n e conscience professionnelle
que possédaient autrefois les ouvriers payés
aux pièces, c'est-;i-dire selon leur travail
et leur mérite.
Mais le front populaire a voulu réduire
les heures de travail -en m(>me temps qu' i l
faisait s'élever les salaires.
Jaurès écrivait dans sa thèse sur les ori-
gines du socialisme al lemand : « Un seul
Eltat ne peut humainement dresser la juste
mesure ni do la récompense quotidienne de
ses ouvriers, ni du temps de travail quoti-
dien, si en même temps les autres Etats
n'adoptent pas les mômes proportions pour
fixer le salaire quotidien et diminuer le
temps de travail. »i
Lo grand Jarn-ès paraît bien (( vieux jeu »
à MM. 1. 011 Blum et Jouhaiix.
INFORMATIONS LE MINISTERE BLUM
Les uiinistres se soj}i réunis jeudi, à TO heures, à l'Elysée^ sous la présidence de M., Albert Lebrun.
Le Conseil des Ministres a arrêté les ter-mes de ta déclaratiotn ministérielle qui a été lue à la Chambre, par M. Léon Blum, prési-dent du Conseil, et a u Séiiat par M. Edouard Daladier, vice-président du Conseil, Minis-tre de ta Défense Nationale.
M. Paul 0o!ncour, ministi'e des Affai-res étrangères a fait un exposé de la si-tuath(n; intfii^'ijion'nï'C.
A la Chambre, après la lecture de la déclaration, est venue In question des interpellalions don! le ministère réclame l'ajournement.
Le Président met au VL>i.r le reiu'oi à la suite des intcrpellfilion.s sur la politi-que générale et M. Blum annonce que le Goupernement pose lot quest^M de con-fiance.
Lr renvoi est roté par 3Ci) voix contre ' 19Q.
Les interpellaltons sur lu politique ex-térieure seront discutées mardi après -midi.
Frochaiee séance, mardi malin, à 9 /i.
pour la (Jhcussioii du projet de. Korganî-sation du pays en temps de guerre.
fOUR UN PROCHAIIS MIMSTEHE
Les présidents des grclupes de la mino-rité de la Chambre se sont réunis à nou-veau et Ofifl confirmé leur décision de sa-medi dernier en fareur d'une formule de rassemblement national sans ixirtieipation communiste.
M. Pierre-Etienne l'iandin a déclaré à la Chambre, que le groupe de l'Alliance dé-mocratique^ ne peut approuver ni la com-position ni la poWique du nouveau gou-vernement, précise £e Capital.
Le groupe de l'a Fédération républicaine que préside M, Louis-Marin, a publié un ordre du jour dans lè même sens.
veulent être tragiques et! qui sont tantôt du mélodrame et tantôt de l'opérette. La salle de l'OlQ'mpia, à Paria, o|(> le fïlm passe est vide.
La Marseillaise du JronÙ populaire quitte l'affiche cette semaine. Espérons que le front populaire lui-même, ne tardera pas •'( en faire autant.
§§§— LE SUCFiE
DE CAMILLE CUALTEMPS AU SOCILlSfÈ LEON BLUM
Le disponible termine ù atjS-agG, Ilundi murs, contre 291 le même jour de la se-maine précédente. Les décrets d'applicaNon concernant les accords interprofessiannels récemment conclu.'! entre la métropole et les collonfes ont tous été ]>ubliés. au Journal
Officiel dans le courant de la semaine. ^ §§§
LES VINS
« On vient de j>erdre un temps précieux ùcammffler sous dus fortnes législatives,
une dualité totale de conceptions sur les fondements même de h'organisation écono-mique et sociaile. .liissil, verrons nous s'a-jouter aux conflits anciens, ceux ciui naî-tront de ta nouvelle loi.»
BOURGEOISIE a VIEILLIE » ' ET SOUS NEUFS ^
Pour flatter Vexlrême-gauche^ M. Chau-temps a traité la bourgeoisie française, de « bourgeoisie vieillie ».
Au motment d'un emprunt, c'est mal-adroit.
Grâce à Dieu, la bourgeoisie français: est fidèhe ù ses devoiiirs et une fois de plus, pour la Défense Nationale, ' la bourgeoisie traitée de vieillie par le Président du Con-seil, donnera ses sous neufs.
-s§5 AU PARLEMENT ANGLAIS
Tendance légèrement plus ferme des cciiu-s, les vins libres étant moins offerts. Les cours n'atteignent pas encore la cote fixée pour la libération de la nouvelle tran-che. Les expédîiiotis de VAIgérie sont en augtnentation celle semaine.
On enregistre par exemple les affaires sui-vantes : Coopérative de Boujan, S/io hectos io"7, lôg /;•.; Coopérative de Vias, 268 hec-tos lo^g, i58 fr.; Coopérative de Servian, 5oo hecfos io°9, i55 fr.; Coopérative de Se-rignan, 55o hectos io°8, i58 fr.; 190 hectos io°7,i57 francs.
/I Carcassanne ,on cote : 9 à 10° de iC fr. 5o à i5 f A 25; de io°5 à la" de i3 fr. 5o à i4 fr. 5o, à Brignoles, de i4 fr. 75 à i5 fr. 30 dans le vin de 9°5 à io°5.
CHEMINS DE FER DE L'ETAT
AVIS AU PUBLIC
Les répertjuftsions possibles des événe-ments d'Europe Centraux et d'Espagne sur la situatik>n intérieure anglaise ont été abondamment commentée, jeudi matin, dans les milieux politiques.
Si l'on en croit le jcp.rnal libéral Star,
plusieurs ministres fidèles à la. politiqur de M. Eden seraient i-ésolug à démission-ner prochainement si le Gouvernement ne modifie pas sa politic^ue, notamment en ce qui concerne la noji-infervenliân.
Le rédacteur politique du journal libéral n'hésite pas à affirmer que la siluatiori du Cabinet est plus critique même que pen-dant les journées qui précédèrent} la dé-mission de M. Eden.
Par suite de l'avance rie l 'heure légale,
(les modifications seront apportées à l'iio-
raire de certains trains dans la nuit du 2C
au 27 Mars igSi .
Une affiche a Avis au Public » sera appo-
sée dans les gares pour porter ces modifi-
cations à la connaissance du public.
UN FOUR NOIR
La Marspillaiso, le film de Jean Renoir, financé et lancé à grand fiacas par ki C. G. T., devait être le chef-d'œuvre cinéma-tographique du front populaire. Le film est ennuyeux; il contient des scènes qui
FEUILLETON de L'Echo Saumurais N" 18 — 19 Mans
R i a H A H B par F. S.UMT-AGNAi\I>
TROlSmiE PARTIE (SVITB)
Un certain jour, cependant, ils s'é-,trient promenés ensemljle tout, l'aprcU-midi, et, le soir, prf-s du village, sur la pente que caressaient .encore les derniers rayons du soleil, l 'enfant était restée en arrière pour cueillir des rhododendrons sauvages. Beaucoup plus has qu'elle, une promeneuse solitaire), qu'elle reconnut pour Olre Miss Bvans, suivait les lacets du sen-tier. La jeune .Vméricaine n'avait, pas dû aller loin, car elle ne portait ni les larges pantalons bouffants, ni le bérel qu'elle ar-borait pour la moindie excursion. En jupe de laine blanche, avec un pull-o\er rouge, tête nue, ses cheveuv dorés étincelant au soleil, elle marchait lentement, fauchant de temps en temps un brin d'herlîe avec sa can'ne. .\u-dessusi d'elle, Richard descen-dait d 'un bon pas, s'arrôtant aux tournants pour faire un signe de la main à la petite, assise dans l'herbe, son bouquet sur les ge-noux Ix)rsqu'après un dernier lacet il eut rattrapé la jeune fille, il parut hésiter une seconde avant de continuer son chemin et à la dépasser ou bien à couper au plus court par la pente herbeuse, ce moment,
^ t t m i i n i i i i i i n i n i n i i i i i i i i i i i j i i 1111111
Les Régimes changent La Restauration, la Révolution de
i83o, la Deuxième Riépublique, le Se-
cond Empire et enfin la Troisième Ré-
publique, tels sont les régimes qu'a
connu notre pays durant ce dernier
siècle, qui a vu d'autre part, naître,
s'accroître et s'amplifier la renommée
f de l 'Elixir Combler, la célèbre l iqueur '
dorée.
Avec son délicieux arôme, Comljîer
vous offre des jetons d'or contrôlé et
des billets de la Loterie Nationale.
i i i g i i i i i i i i i i i i i i i s i i i i i i i i i r innp i i i i iM i
i'écharpe de Miss Evans glissa sans qu'elle
s'en aperçût et tomba derrière elle.
Richard, lui, l'avait vue, car il continua de
suivre le sentier et la ramassa. Puis Mo-
nique le vit s'arrêter ' près de la prome-
neuse, son béret à la main, tendant de
l 'autre le carré de soie. Avec un sourire
malicieux la petite fille pensa : u Elle va
bien être obligée de lui dire merci ! » Mais
soudain elle se dressa, toute pâle, laissant
tomber ses fleurs autour d'elle : sans un
geste pour prendre l'écharpo que Richard
lui tendait, Miss Evans avait lancé une
phrase d 'un ton sarcaslique et avait tourné
le dos avec un rire ijisultant qui vibra
d 'une manière étrange dans l'atmosphère
absolument calme. Le jeune noir resta un
instant immobile, les poings serrés, trem-
blant de la tôle aux pieds, avec une telle
expression de colère que Monique demeura
clouée sur place par la terreur. Puis, com-
me un fou, il prit sa course vers Valoz.
L'enfant le suivit et le vil, dp loin, entrer
dans la petite église du village. Quelques
minutes plus tard, quand elle y arriva
elle-mtoie et jeta un coup d'œil craintif
par la porte grande ouverte, elle l 'aperçut
à gjenoux, la tête dans ses ïiiains, près du
confessionnal...
A table, ce soir-lJi, Richard, simple et gai
j passionna Pierrot par la récit d 'un sauve-
tage en montagne effectué l 'an passé par
j les guides du pays. Après le dîner, il causa
I longuement et paisiblement avec Mme
Blémont de toutes les questions qu'allait
i soulever le. mariage de Brigitte, l'entrée
C h r o i i q u e L o c â l e E T R E G I O N A L E
M E M E N T O h e b d o m a d a i r e
Pharmacie, de service demain dimanche et lundi malin :
U. EILMUX, 27, rue de la Tonnelle.
Garage de service demain d imanche : ,I0LY, 7, (piai Carnol. Téléphone 1-78.
§§§-
L i g u e Féminine d ' A c t i o n Cattiolique F r a n ç a i s e
(Test tiemaiu dinianclie cpie les Li-
gueuses sont convoquées pour leur réunion
annuelle, présidée par Mgr C^ostes.
A II h. if), mes.se solennelle à l'église
Sl-Picrre. Alloculipii,'de M., l 'abbé Manceau;
A l'i h. 3o, lUîinion générale à la salle
dos Ii'lcs de riaMUulioii St-Louis;
.\l)pel des ])aroisses;
Ûapport de l'arrondissenienL
(kjnférencc par la Princesse de Robech,
présidente dé))arlemenlale;
Remise d'un prix avec diplôme à une
mère de famille nombreuse.
Salul du Saint Sacrement.
-§§§-
CROIX-ROLGE FRANÇAISE S. S. li. M. — A. D. F. — U. F. F.
La fôte que chaque année les trois so-
ciétés de la Croix-Rouge Française offrent
à leurs membres et sympathisants est défi-
nitivement lixée au mercredi 3o mars cou-
rant. Elle aura lieu à 20 heures dans la bel-
le salle d u cinéma Palace, quai Carnol,
mise gracieusement à leur disposition par
les propriétaires, M. et Mme Pousset qui,
au surplus, veulent bien avec leur bonne
grâce habituelle assurer l'exécution du pro-
gramme.
(^lui-cl comportera principalement u n
f i lm m a g n i f i q u e : « Veille d'armes», d'a-
près le roman de Claude Farrèie, magistra-
le réalisation où la marine française joue un
rôle de tout premier plan. Une analyse en
sera du reste donnée ultérieurement.
Pour permet Ire au plus grand nombre de
personnes d'assister ;i cette si jolie féte, les
prix des places ont été laissés à 10 francs,
6 francs et 4 francs.
Au cours de la soirée sera tirée la tom-
bola aux très jolis lots qui, incessamment
seront exposés dans les vitrines d 'un ma-
gasin de la ville.
CAISSE D'ÉPARGNE DE SAUMUR
Le Conseil des directeurs de la Caisse,
d'Epargne s'est réuni niardi dernier, sous
la présidence de M. René Baudry, vice-pré-
sident de la Caisse.
Conseil des directeurs a décidé de se
faire représenter au Congrès des Caisses
d'Epargne de l'Ouest et du Sud-Ouest qui
de Jean au Séminaire. Personne n'aurait pu supposer que pendant l'espace d 'une se-conde, quelques Tieurcs auparavant, la ru-reur et le désespoir avaient manqué faire do lui un assassin. Mais lui avait vu tout de suite que les rhododendrons dans le vase de grès sur le buffet n'avaient pas été rem-placés... Il avait pençu plusieurs fois dans le regard et dans la voix de sa petite sœur cette nuance de tendresse presque mater-nelle que l 'enfant avait, toujours pour lui quand il souffrait... 11 savait que Monique avait tout! vu et tout compris. Et, quand elle était venue l'embrasser avant de mon-ter se coucher, pendant que les deux petits bras protecteurs étaient noués autour de son cou, lui aussi avait jjrolongé. son baiser fraternel et la caresse de sa main sur les cheveux bouclés. Il écoutait, tout au fond de son cœur, la voix si douce qui lui avait dit un soir :
— Et on fora toujours comme s'il n'était pas nègre parce que je crois que ça lui fait de la peine.
Le lendemain, Us partirent tous les deux pour une excursion depuis longtemps pro-jetée. C'était presque une ascensioJi puis-qu'il y avait une moniée si raide que Richaid s'était muni d'une longue corde en disant que I o n ferait comme de vrais mon-tagnards. Tant qu'ils furent dans le chemin rocailleux, ils marchèrent, la main dans la main, en bavardant. Puis, par une piste à peine tracée, ils grimpèrent au flanc de la montagne. Richard faisait passer la pe-tite fille devant lui, la poussant quand l'es-
aura lieu à Rennes les 3o et 3i mai pro- j
chain.
Il a fixé le iirix des loyers de sa no^i-
velle maison dont la construction s'achève
M et '/|(), rue Jean-Jaurès. Les logements
scronb loués au tenue du 2/1 juin prochain.
Ces logements bénéficient du confort
moderne : eau, gaz, électricité, service de
minuterie, buanderie et séchoirs communs
avec garage pour bicyclettes et voitures
d'enfanls, walcrs parllculiers à chaque lo-
gement, etc.
L'aération des |)ièces largement comprise
assurera un maxinmm d'hygiène et de
bieii-ôlte aux occvipanls.
Après avoir réglés quelques affaires in-
térieures diverses ,1e Cxjnseil a enfin pro-
cédé à l'élection annuelle des membres
de son bureau. Tous les membres du Bu-
reau actuel ont élé maintenus en fonc-
tion.
555 ^ SOCIETE D'HORTICULTURE
COURS SUSPEM)US
En présence du peu d'assiduité dont font
preuve les élèves, les cours d'horticulture
seront suspendus jusqu'à nouvel ordre.
Les parents qui auraient des observations
à formuler .sont priés de s'adresser à M.
Meslet, au Jardin des Plantes de Saumur.
CHEZ NOS VITICULTEURS
aOMlTÉ DE PROPAGANDE
ET DE DEFENSE DES VINS
DES COTEAUX DE SAUMUR
La réunion générale du Comité qui de-
vait avoir lieu à Saumur aujourd'hui, est
reportée au samedi 26 mars, à i5 h. 3o. Le
bureau se réunira à i5 heures.
Pourront seuls assister à cette réunion
tous les viticulteurs ayant donné leur ad-
hésion à cette date.
Objet : compte rendu de f in d'année ;
modification aux statuts; questions admi-
nistratives; nominations de commissaires ;
affaires courantes.
i§§ LA VIE ARTISANALE
œ N C O U R S
des MEILLEURS OUVRIERS de l'ANJOU
et de
l 'EXPOSFnON NATIONALE du TRAVAIL
de '1989
La Commission chargée d'organiser ie
Concours des Meilleurs Ouvriers de l 'An-
jou qui, de même que chaque année, aura
lieu à la Foire-Exposition d'Angers, en
Juin prochain, s'est réunie récemment en
vue d'étudier la question et pour prendre
à ce sujet toutes dispositions utiles.
I>e concours de. 1988 aura une importance
toute particulière, car il sera do fait le pré-
lude du concours qui aura lieu à Paris en
1989 à l'ocasion de l'Exposition Nationale
du Travail.
Nous ne saurions trop engager les ou-
vriers et artisans saumurois à prendre part
calade était trop rude. Enfin, ils arrivèrent à la dernière étape, un ressaut plus abrupt encombré de blocs de rochers. La corde fui déroulée et attachée à leurs ceintures. Ja-mais la petite fille n'avait été à pareille fôte .'1 Sous une apparence un peu timide et frôle, elle avait en réalité une énergie et une endurance peu communes^ et, avec Richard, elle eût été au bout du monde. Docile, elle attendait qu'i l eût atteint un cndroitj ofi il s'arrêtait, puis, agile et sou-ple, elle grimpait derrière lui en se servant ii son tour des creux et. des aspérités dont il s'était aidé! Elvidemment, l'encordage n'était pas indispensable, mais c'était tel-lement! amusant I et — pourquoi ne pas T a v o u e r — p a r moments on se sentait malgré tout bien petite dans ces éboulis de rochers bien petite au-dessus d 'une vallée bien Creuse..'., et c'était alors une si absolue sé-curité de se sentir reliée par ce c^ble solide au grand frère qui, souriant et attentif, attendait quelques mùtres plus haut.
Arrivés au sommet, devant le splendide panorama ànàonnu^ ils «las.'^irent et dé-vouèrent à belles dents les sandvviches pré-parés par Mme Blémont. Il faisait magni-fiquement beau et une paix infinie nais-sait de ce silence et de cette lumière, une paix qu'on eût voulu ne jamais troulber par un geste ni par une parole. Cependant, au bout d 'un moment, Richard se leva :
— Allons, en route pour le retour ! n n*}- avait plus qu'à descendre par un
chemin frayé, mais il fallait bien compter deux bonnes heures de tnarche : le soleil
au concours d 'Angers et par la suite se
jiréparer au Cfjncours National de 1989.
U's modalités de ces différents concours
seront prochainement portées ù la connais-
sance des intéressés; cette jK'tite note n'a
donc d'autre but que de faire connaître,
dès maintenant, qu' i ls sont en voie d'or-
ganisation. Ouvriers et artisans pourront
ainsi jienser à ce qu' i ls pourraient présen-
ter.
NOS COMPATRIOTES
AUX INDEPEtNDANFS
Esplanade des Invalides, au salon des In-
déiKMidants, expose actuellement Mademoi-
selle (Jlaudie Korthals, sculpteur. Ses sujets
très remarqués sont ((Un lévrier» et un
buste de jeune fille cheftaine intitulé ((Sou-
rire scout».
Notre jeune et distinguée compatriote y
recueille maints compliments ; nous y joi-
g.'ions les nôtres bien sincères.
§§§ — CONFÉRENCE
POUR DAMES ET JEUNES FILLES
10, rue Courcouronne l-ne conférence sera donnée le lundi 21
mars, à i/i h. 3o, par M. Gourdon, supé-
rieur du Séminaire Universitaire, sur :
(d 'Esprit de Foi».
AMICALE d e s A n c i e n s É l è v e s et a m i s d e s f r è r e s et d e s éco l e s
l ibres de g a r ç o n s de Sa in t -P ierre S t - N i c o l a s et de la V i s i t a t i o n
ces « DAMES AUX CHAPEAUX VE(RTS »
((Le chef-d'œuvre de G. Acremant a ob-
tenu comme chacun le sait le plus vif et
le plus légitime succès. Tout ré'cemment,
une de nos grandes firmes cinématogra-
phiques est venue à Angers avec les meil-
leurs artistes parisiens pour f i lmer (( Ces
Dames aux Chapeaux Verts. »
Aussi les org-anisateurs de la fête de l'A-
micale de l'Ecole Libre interparoissiale de
garçons ont-ils été très heureusement ins-
pirés en demandant aux acteurs de N. D.
des Champs d'Angers de venir l 'interpré-
ter sur la scène du patronage d u Fort.
Disons tout de suite que les spectateurs
de la matinée de dimanche dernier ont été
véritablement enthousiasmés, i l est diffi-
cile en effet, d ' imaginer une interprétation
plus brillante sachant faire ressortir toutes
les finesses de cette belle œuvre .Messieurs
Lair et Planchenault ont fait une création
très remarquable des tôles de M. le Grand
Doyen et d'Ulysse Hyacinthe. Notons la
virtuosité avec laquelle ont été interprétés
en travestis les quatre demoiselles Daver-
nis et leur cousine Ariette que personni-
fiait im saumurois, M. Michel Jourdain, les
rôles des domestiques" ont été interprétés
avec beaucoup d 'humour. Il est tout à fait
exceptionnel d'avoir le plaisir en province
d'applaudir une troupe d'amateurs qui
pr(îsente une aussi parfaite homogénéité. *
*
Une deuxifcme matinée sera donnée de-
rt^ain dimanche 20 mars, i i5 h. 3o. Nous
baissait déjà et il semblait que l 'horizon s 'embrumât légèrement. Ils partirent.
Et voilà que, soudain, de l 'autre côté d 'un ravin étroit et profond, un appel par> vint jusqu'à eux :
C'étaient deux jeunes gens en villégia-ture au Grand Hôtel.
— Vous n'avez pas rencontré Miss EVans, par Tiasard
— Mais... non... Elle doit être par ici ? — On ne sait pas. Elle est partie cc
matin toute seule, en originale qu'elle est. A 2 heures, elle n'était pas rentrée. Son père est complètement affolé. Tous les gui-des disponibles sont partis à sa recherche.. Ecoutez...,, nous pensions justement reve-nir par le Mauvais Pas, mais puisque vous y passez, nous allons au contraire rester de ce côté-ci et aller jusqu'au Saut du Diable. Cela fera un coin de plus exploré. Au revoir.
Le Mauvais Pas était un défilé sauvage
dans lequel le sentier en corniche côtoyait
pendant une centaine de mètres un vérita-
ble ])récipice avant de s'élargir et de re-
joindre la route par ime série de lacets
serpentant à travers des bois de sapins.
L'endroit n'avait rien de sinistre, encore
éclairé et réchauffé par le soleil qui pre-
nait la gorge en enfilade et faisait étinceler
au loin, au-dessus des pentes plus pro-
ches, un sommet couvert de neige. Mais
on ne pouvait plus marcher de front, et
Richard fit passer Monique devant lui, ré-
glant son pas sur le sien.
— Mon Dieu 1 suivre^.
ne saurions trop recommander à tous les
sympathisants de l 'Amicale de venir en
g i s n d nombre applaudir celte dernière rc-
l îésentat ion. §§§
LA BOULE DE FORT
CERCLE ST-WlCOLiVS
C m C O U H S DE BQUlJiS A LA l 'AllTIE-
{Deux contre deux)
Etat-Civil de Saumur du i6 au 19 Mars 1988
NAISSANCES Adrienne Rio, hôpital.
Monique Boulais, cour d'Offard, rue
Wald eck-Ro u s seau.
Béatrix Touchard, 28, rue Fardeau.
DECES Armance Neaud, épouse Eugène Hcur-
teau, 52 ans, sans profession, chemin de
Grenelle.
Adolphe Gohlet, veuf Vétal, 76 ans, sans
profession, hôpital.
Louise Poule, célibataire, 53 ans, retrai-
tée, rue de Poitiers.
Ix>uis Brun, époux Hérault, /|G ans, re-
traité, percepteur en retraite, 4o, rue Far-
deau.
Emile Torton, époijx Hérault, /iG ans, re-
traité, 12, place Saint-Nicolas.
Marie-Thérèse Houzard, épouse Lacom-
be, 4o ans, journalière, hôpital.
n i i i m m i i m m m i i i i i i i i i n n u i i i i i n r
LA JEANNE-D'ARC DE SA( Ml H Section de Football
Convocations de demain Dimanche Sont convoqués aujourd 'hui samedi 19
mars, à 18 heujes, en gare P. O. pour se
rendre jouer le lendemain à Langon, en
quart de finale de la Ck)upe de France des
Patronages les joueurs suivants.
De Nouel, Raymond Aldebert, Gautier,
Boitel, Gan, Rémy, Gouban, André I, An-
dré II, Lucien Aldebert, Denéchère, Melin.
Uette équipe sera accompagnée par M.
Carlier.
Tous les joueurs devront avoir dîné avant
le départ.
» « Sont convofjués, à i3 heures, sur le ter-
rain de Saint-Lambert, pour jouer i i3 li.
3o, contre l 'équipe II de Saint-Lambert,
les joueurs suivants
Dupont, Carcaillon, Morard, Moindrot,
Laneau, LaparMère, Couaspel, Simonel,
Martin, Roulier, Galland, Poirier, Riller,
Chaume, Bossy.
Sont convoqués pour les éliminatoires de
demain dimanche 20 mars 1988 :
7 heures : L •L \r i l lac et G. Laroche
(Joyeux du Chapeau), contre Lecornec père
et Giboureau (Saint-iSicolas).
8 heures : R. Bréheret et Rouiller (Soleil
Levant et SaiuL-Pierre), contre Grimoneau
et M. Leluc (Amis Réunis de Bagneux").
, 9 heures : Fatin père et fils (Cure de St-
Florent), contre Jamoiieau et Amirault
(Visitation.^,
10 heures : Soyet fils et J. Chudeau (Agré-
ment de Neuillé), contre G. Jamin et S.
Jamin (Saint-Pierre).
11 heures : F. Guitton et G. Manceau
(Union de Saint-Florent), contre Body père
et f i ls (Cure de Saint-Florent).
12 heures : Plaçais et Débouché (Saint-
Nicolas), contre L. Guibert et L. Dauzon
(Croix des Sables).
13 heures : E. Beugnard et D. Guillon
(du Petit-Thouars de Saint-Martin), contre
A. Chevalier et E. Chevalier (Saint-Nicolas).
14 heures : E. Renou et A. Laurioux
(Union de Saint-Florent), contre Delbarre
et Petro (Saint-Nicolas).
15 heures : E. Lermiteau et U. Comard
(Maison-Neuve de Saint-Lambert), contre J.
Bruneau et F. Casse (Union de Chacé).
16 heures : Gantron et Foulon (Union de
Saint-Lambert), contre Aug. Bofly et Guiar-
diola (Croix des Sables).
17 heures : J. Marquet et M. Gourreau
(Croix des Sables), contre Perrot et Marce-
lin Bernard (Union de Saint-Florent).
18 heures : Pain et Peltier (Saint-Nicolas)
contre J. Rouque et Carsenat (Union de
Montsoreau).
19 heures : Beaussier et Gaultier (Visita-
tion) contre Rouille et Godet (Llnion de
Montsoreau).
Sont égaiement convoqués, à i.'i h. 3o,
sur le iniinc terrain de Saint-Lambert,
pour jouer contre l'équiiie 1 de St-Lambort,
les joueurs suivants :
Thivet, Piernaudeaii, Bertrand, .Tamain,
Albert, Marcliand, Mary, Denis, Geoffroy,
Durand, Abraham.
Il est rajjpclé à tous les joueurs de ces
deux dernières formations que si, au der-
nier moriient, l 'un ou l 'autre ne peut ve-
nir, ceux-ci ont l 'obligation de prévenir
leur capitaine d'équipe.
Ces deux équipes seront accompagnées
par M. Besson.
aveux dans son intérêt comme dans celui
de la partie lésée.
Les billets ontj été mis sous scellés: le vol
de l'enveloppe chargée en est là.
Aurons-nous un autre dénouement avant
celui de la justice.» O'n pourrait certes y
songer encore !.
S o c i é t é d e M a r c h e S a u m u r o i s e
Pour le renouvellement de leur licence,
les marcheurs et membres du bureau sont
priés d e déposer avant le lundi 21 mars,
leur licence 1987 avec photo, chez M. Jlil-
lasseau, 81, rue de Bordeaux, siège social.
DISPAIUTION D'UN .IBUNE GARÇON
Le service de police vient d'être saisi de
la plainte de M. Henri Hoinard, 35 ans, !
domicilié quai Mayand, lequel signale la
disparition de son beau-fils^ Etienne Laî-
né, i5 ans, qui a quitté le domicile de ses
parents.
Le jeune homme a i m. 65, de forte cor-
pulence, il est blond, vôtu d 'un veston gris
et d 'un pantalon de même couleur, u n
pardessus noir, souliers bas noirs, béret
basque.
Dis recherches vont être entreprises; ceux
qui le reconnaîtront, sont priés d'en aviser
la police.
Hiver. U n c o u p de t h é â t r e
AU PARQUt^T DE SAUMUR
Nous avons relaté voilà u n mois comment
la justice parvint à éclaircir l 'affaire de la
lettre chargée adressée à u n cultivateur de
Brion et délestée de son contenu.
Nous ne reviendrons pas sur la genèse
de ce vol important. Depuis cette date Ma-
bileau Maurice, 28 ans, originaire d'Allon-
nes, et en dernier lieu manipulant â Sau-
mur , est écroué à la maison d'arrêt de no-
tre ville. L' instruction est confiée à M. Li-
vinec, juge d'instruction, qui tire l 'affaire
au clair.
Rappelons à nos lecteurs que Mabileau
avoua avoir dilapidé quelques billets, puis
qu ' i l s cacha en différents endroits de peur
qu'on ne le trouve : dans une boîte, dans
un m u r et f inalement dans le tube de selle
d 'une moto. De ce dernier receptacle il les
sortit cependant un jour, encore hanté par
la peur.
C'est alors qu' i l affirma, lors de son ar-
restation avoir brûlé ces fameux billets.
Bt depuis, Mabileau était resté sur ses
positions. Les remolrds
Or, jeudi dernier, i l faisait savoir à M.
Ancelin, Procureur, qu' i l désirait lui faire
une confidence importante sur le détourne-
ment des 20.000 francs volés dans le pli
cacheté.
Il le f i t amener au Parquet et là Mabi-
leau avoua qu'i l devait rester i3 ou i/l.ooo
francs dans une boîte, laquelle était cachée
chez ses parents, sous la toiture d 'un ap-
pentis, près d ' u n e poutre, le tout étant
masqué par une ardoise.
Devant tant de précisions et le semblant
de sincérité du voleur, une descente de
Parquet fut; décidée pour jeudi, à 16 heu-
res, à Allonnes, au domicile des parents
de Mabileau. Celui-ci y f u t conduit sous la
surveillance de l 'adjudant de gendarme-Tle
Limousin.
Vers iG h. 80, M. Ancelin, accompagné
de son greffier, M. Réau, descendaient de
voilure, dans la rue longeant l 'église et
entraient dans la demeure de la famille
Mabileau.
La dêcomierte des billets On juge de la stupeur des parentsi du
malheureux dévoyé, quand celui-ci apparut
dans leur cour. Immédiatement le postier
fut prié de se diriger vers la cachette : sans
échelle, à hauteur d ' h o m m e en montant
sur un vieux bahut, celui-ci attrapa l'ar-
doise et sortit u n e boîte de fer enfoncée
entre le m u r et la poutre du faîtage du
hangar. M. Ancelin ouvrit la j)récieuse cas-
sette : elle recelait une liasse de huit billets
de mil le francs et un billet isolé, également
de i.ooo 'francs. ,
i;tonné, le magistral lui demanda où
étinent les treize ou quatorze mille francs
annoncés. Le voleur ,jura s'otre trompé et
af f irma ne pas avoir caché d'autres billets
ailleurs. Il donna alors l'explication de di-
verses dépenses auxquelles il n'avait pas
songé, puis îirgua s'être trompé dans ses
comptes, ne croyant pas avoir tan! dépensé.
.Mal)ilcau put un instant revoir les siens:
on juge de la scène avec les parents !
Vers iC h. /i5, le pensionnaire de la mai-
'.on ffarrêt réintégrait celle-ci, où la nuit
(jui porte conseil, dit-on, lui permettra
peut-être de réfléchii- sur la différence en-
tre les sommes volée et retrouvée.
Souhaitons qu' i l passe de nouveaux
EN EMPLOYE Dlî LA REPURGATION
SE BLESSE AU COURS DE SON TRAVAIL
Vers 12 h. i5, jeudi dernier, alors què le
camion de l 'entreprise Fardeau, assurant
le service municipal de répurgation, pas-
sait rue Cendrière, Emile Carroux, 26 ans,
un des employés, au cours de son travail
de vidange des poubelles a glissé et a eu^
le pied pris sous une des roues du camion
assez lourdement chargé alors en f in de |
tournée. i
Ses camarades le dégagèrent et mandé- |
rent le docleur Seigneur qui lui prodigua
ses soins empressés; l 'ambulance a pu en-
suite le transporter à son domicile. Nous
faisons des vœux pour son rétablissement.
TROP BRU,YANTE .lEUNESSE
Vers 23 h. 4a, jeudi dernier, une auto
dans laquelle se tenaient quatre personnes
montait la Bilango à une vive allure pen-
dant que les occupants faisaient plus ou
moins de chahut et poussaient des cris :
le conducteur plus occuiié à faire du bruit
qu 'à surveiller son volant opéra une em-
bardée telle qu' i l faillit accrocher un pié-
ton; puis le tout disparut par le quartier
Saiinjii-Nlicodas, où M. le connniss^ùre dAj
police les repéra sur la place de ce quar-
tier ; tous étaient en train de satisfaire
des besoins urgents, mais à la vue de ce
dernier le quatuor disparut, cependant que
la voiture était garée. M. le conmiissaire
releva le numéro ; 5o2 5 ZH 2, puis il dres-
sa contravention contre le conducteur pour
défaut d'éclairage en stationnement ; en
outre tous les quatre occupants furent gra-
tifiés de contraventions pour tapage noc-
turne et jet d'immondices.
La nouvelle de ces petits impédimenta
ne manquera pas de les refroidir
liNTî BIQYCLETTE MISE A MAL
A SOUZAY-CHAMPTCNY
Le cordonnier Alphonse Charruau, 28
ans, demeurant à Saumur, 83, rue .Tean-
•taurès, est vemi conter à la gendarmerie
qu'ayant laissé sa bicyclette en stationne-
m e n t au café IVoussas à Souzay, celle-ci a
disparu.
La machine fut i)nurtaiit reirouvée; mais
elle était dépourvue de son .appareil d'é-
clairage électrique, de sa sacoche, de sa
pompe, et les deux pne\is avaient été cou-
pés. r.e préjudice évalué par M. Charruau
s'élève à 180 francs.
Une enquête est ouverte.
UN ENTANT
TOMBE DANS UNE MARE
Vers 17 heures mercredi, le tout jeune
bambin des époux Jupin, cultivateurs au
lieu dit « L e Marais», s'amusait dans la
cour de la ferme, lorsque tout à coup la
mère et la grand'mère, Mme Carroux, fu-
renl. surjïris de ne point l'apercevoir. Elles
le cherchèrent aux abords immédiats des
biltiinents, mais ne le lx"ou\èrcnt ]}as. Un
cruel pressentiinent les saisit, car un quart
d 'heure auparavant 3e petit René jouiait
avec le chien et lui jetait des pierres. En-
traîné par l 'animal au cours de ses amu-
sements, le bambin sera allé Jusqu'à mie
jjciilo douvo distante de peu de |a demeu-
re d'habitation.
Que se passa-t-,ll alors." L'onfam iusou-
clant aura couru sans crainte et à uii
certain moment, sur la ponte glissante
qui mène à cette mare, ses petits pieds
auront glissé car lorsqu'on le retrouva il
étïiit tombé à la renverse, le corps dans
l 'eau.
C'est dans cette |)osltion que les mal-
heureux parents découvrirenl le mignon
René, ses petits bras tendus. On juge de
la terreur et de la douleur de la maman
et de la pauvre grand'mère.
Malgré tous les soins apportés par les
voisins et le ser\ice de secours des pom-
piers de Saumur, on ne jnit ranimer le
pauvre petit.
Lo docteur Gandar également tentait
l ' impossible pour ramener à la vie la pe-
tite victime et ne put que conslfiter le
décès.
La ferme du MJarais se trouvant sur la
pointe avancée de la commune de Varcn-
nes-sur-Ix)ire, le capitaine de gendarmerie
prévint la brigade d'Allonnes pour mener
l 'enquête.
§§§ TRIBUNAL CORRECTIONNEL
DE SAUMUR Audience du Jeudi 17 Mars 1988
Pour une puiiie (te ' chaussures! — Le
lundi 7 mars dernier, le n o m m é Mouchet
Bartlielémy, 28 ans, touclieur de bestiaux,
sans domicile fixe, pénétrait au domicite
de feu M. Turpault, propriétaire au ha-
meau Lunet, commune de Trémont, cro-
yant pouvoir s'approprier de 1 argent, mais
ii ne fit main-basse que sur une paire de
clxaussures. Il était entré en cassant, un
Carreau de îenêtre et on l'avait vu roder
dans la journée aux abords de la demeure:
les gendarmes purent donc facilement^ l'i-
dentifier et l 'arrêter.
^ Il devait répondre jeudi de ce cambrio-
lage devant les juges correctionnels : six
mois de prison.
Gravement imprudent, il blesse ses Ih-marades. — Nous avons relaté en son temps
dans la f in de l 'année dernière, le malheu-
reux accident causé imprudemment par un
tout jeune homme de Saint-Lambert-des-
Levées, J. R..., iG ans, lequel au cours
d 'une partie de plaisir blessa de son fusi l
un de ses jeunes camarades et en atteignant
superficiellement deux autres ; l 'arme était
malheureusement chargée et l 'on juge de
l 'émotion causée par ce drame de la fatalité:
l 'affaire est mise en délibéré.
• Vendre c'est bien, régler c'est mieux. —• U' tribunal avait à entendre une affaire
litigieuse assez délicate dont est inculpé
un connnerçani des Rosiers, Ragot Ga-
briel, 4i ans, qui, au cours des années
1986 et 1987, plaça quantité de marchandi-
ses qu' i l avait en dépôt et émanant de la
Société des Engrais organiques de l 'Ouest :
or cette dernière accuse un préjudice cer-
tain causé par son agent M. Ragot qui ne
lui avail pas versé le produit de ses tran-
sactions : le jugement est renvoyé à l 'au-
dience prochaine du 3i courant.
nien d'autrui... tu ne prendrasl — O h !
ce n'esti pas le précepte qui tourmente
beaucoup Poissonneau Jean, 35 anSj jour-
nalier à Martigné-Briand : une première
fois, le 3 octobre dernier, il subtilise trois
outils au préjudice de M. Morel, du même
lieu; puis peu de temps après dérobe di-
vers produits d'alimentation, du beurre,
des ceufs, deux litres d'eau de vie, etc.... :
les deux affaires sont appelées à la barre,
mais le Tribunal ordonnant la confusion
des peines sanctionne de 3 mois de prison
avec sursis et aS francs d'amende.
Le vati du portefeuille. — Ces jours der-
niers nous signalions Te vol d 'un portefeuil-
le par la nonunéc Picautin, fennne Bau-
dementi et la fameuse Marie Haye : cette
dernière s'était éclipsée, mais fut rattra-
pée, tandis que la jeune femme était pin-
cée par les gendarmes de Doué-la-Fontaine
et écrouée à Saumur. Ce peu intéressant
duo comparaissait jeudi à la barre, Marie
Haye purgera quatre mois,, tandis que sa
partenaire est condamnée à un an de
prison mais bénéficie du sursis.
Grave châtiment. — I..e n o m m é Jean
Doucet, 87 ans, cultivateur au Soleil-Le-
vant en désaccord avec lo nommé Langlois
ne trouve rien m i e u x ' p o u r manifester sa
cpPèjre nue /le .lancer ini biroo dans les
jambes du malheureux Langlois, lequel
s'affaise avec une fracture du tibia, tant IQ choc fui violent; et on dut le transporter
à l 'hôpital. Doucet arrêté a comparu jeudi
pour blessures graves : il purgera trois
mois à l 'ombre.
Les assoiffés impénitents, — Le nommé
Morillon Pierre, 87 ans, ouvrier agricole,
sans domicile fixe, conqiaraît une fols do
plus pour incartades à la tempérance : le
tribunal souligne de un mois de prison
et IG'francs-d'amende.
Saulais Firmin, 58 ans, journalier à
Saumur, connnet lui aussi trop .souvent
le péché mignon d'ivresse, la dive et bon-
ne bouteille est tellement tentante : résul-
tat, nouvelle comparution et quinze jours
de prison avec sursis et 16 fr. d'amende.
— Leroux Eugène, 86 ans, journalier,
sans domicile fi.xe, faiti lui aussi partie de
fioute ^etto équipe dTassoiffés qui nfe se
trouvent désaltérés qu 'au moment où ils
se trouvent sans connaissance de leurs fa-
cultés : deux mois de prison, 100 fr. d'a-
mende et interdiction de voler pendant
deux ans.
Les (( fritures » de la T. S. F. — Pour
Anquetil Pierre, 28 ans, électricien, à
Brain-sur-Allonnes, la T.S.F. n'apporte pas
que des agréments, mais aussi l 'ennui de
comparaître en justice où il va falloir u n
peu dissiper la friture qui existe dans ses
comptes vis-à-vis de sou fournisseur, i\l.
Morin Hubert, lequel lui a confié en dé-
pôt pas mat d'appareils, à charge de les
vendre ou de les représenter : ce n'est plus
l'accord parfait entre les deux parties et lo
Concessionnaire appelle son revendeur de-
vant les tr ibunaux.
Le jugement est renvoyé au 3i mars.
Rien que cela I — Pasquet Henri, 58
ans, cultivateur à Nueil, a été surpris en
f lagrant dt'vlilj do cha(sse sans ]jermis et
avec engins prohibés.
Celte fantaisie lui coûtera 5o francs d'a-
mende, le coût d ' u n permis de chasse gé-
néral et la confiscation du fusil.
Chasse défendue. — Pirard Joseiih, 28
anSj ouvrier agricole, sans domicile fixe,
est inquiété pour se livrer à la chasse avec
des engins i)rohibés.
Les juges correctionnels solutionnent le
délit par 100 francs d'amende avec sursis.
Un piéton culb'ulé et ble.<;sé. — I e mar-
di 25 janvier, vers 17 h. 80, non loin du
pont de SaintrFlorent, M. Jean Lebrun, 57
ans, grainetier, rue Saint-.Iean, pilotant sa
voiture ,et aveuglé par des feux d 'une au-
to n'aperçut pas M. Achille Royer, 4i ans,
journalier à Varennes-sur-Loire, qui mar-
chait à pietl, tenant son vélo à la main,
et le heurta. Le piéton fut blessé. Aussitôt
' M. I^brun le conduisit chez le docteur de
j Paoli, prévint la gendarmerie et ennnena
M. Royer à son domiicile, à Varennes.
d'est poujn fcb moti,!* q u e notre, conci-
toyen Comparaît à la barre; le jugement
sera rendu le 3i mars.
Outrages. — On se souvient que M. La-
chuer, représentant de commerce/ avait
été appelé à la barre pour outrages vis-à-
vis du comniandant-insepcteur Fournier.
Tribunal le condamne à aS francs
d 'amende et à un franc de dommages et
intérêts.
POIDS ET MESURES Quelques contraventions récentes nous
font juger opportun de rappeler succincte-
ment les iMescriptions découlant de la lé-
gislation des Poids et Mesures.
— Tout) commerçant doit être pourvu
de poids et mesures légaux nécessaires au
commerce qu' i l exerce."
— Ces poids et mesures doivent toujours former des séries complètes et être tou-
jours maintenus eu bon état.
^ — S'assurer fréquemment que par suite
^Jde choc, brisure., etic., les pcùds — les
poids en fonte surtout, dont le plomb de
lestage se détache aisément — ne sont pas
détériorés, et faire réparer de suite ceux
aiixquels u n accident serait survenu.
— Mêmes observations en cc qu'i concer-
ne les mesures qui doivent toujours être
dans u n parfait état de propreté et ne pas
l'tre bosselécxs.
— Ne jamais garder, même pour en faire un usage tout à fait différent du pesage, un poids abimé, car la seule détention par
un commerçant, en quelciue lieu que ce soit, de jwids inexacts, est passible de pro-
cès-verbal, et les contraventions en cette
matière sont toujours très graves.
— Les poids et mesures nouvellement
fabriqués ou réparés doivent être vc^ifiés
et iwiiiçonnés avant d'être livrés au com-
merce. Indépendamment de cette première
vérification, les poids et mesures dont les
connnerçanls font usago ou qu' i ls ont en
leur possession sont soumis à une vérifi-
cation i)ériodl.que. Chacune de ces vérifica-
lion.s est ocinstatée par l 'apposition d 'un
poinçon.
— En ce qui concerne les appareils me-sureurs de liquides, le décret du .i} juin Tgaô assu.jetti| à la vérificatiion périodique sur place tous ces appareils ot, notamment, ceux servant au mesurage des carburants liquides.
— Signalons enfin que la loi du 4 juillet 1887 a formellement interdit l 'usage dans les actes publics, affiches, annonces, actes sous seings privés, registres de commerce, etc.... de toutes les dénominations de poids et mesures autres que celles du système métrique.
(L'flerborisleri'e Française).
TriDi'iijl (le C o p e r c e ûe Saoniur
LIQUIDATION JUDICIAIRE do Monsieur FAigèno. BRICAn/r ,
ancien boulanger,
56, rue Jean-,laur6s, Sauniur
La réunion des créanciers pour le con-
cordai aura lieu au Tribunal do Com-
merce de Sauinur le Mercredi 0 Avril IQSS, à II h. I 5 .
l l l l I l L U Î l U U U A ' U l i l l i l i l l ^
Emde de Maître Jean B E Z ï Licencié en Droit,
Huissier à SAUMUR, Et Cabinet de M= DUBOIS,
avocat-expert à Baugé.
V e n t e Mobilière Aux Enchères Publiques
Le D I M A N C H E 3 Avr i l 1936 , à ï3 h. 3o (heure légale)
Rue Bouju à SAINT-LAMBERT-DES-I.KVÉF.S
D E S O B J E T S m m m
dépendant de la faillite A l e x a n d r e PUÉVOTAUX,
Ancien négociant en vins mousseux à Saint-Lambert-des-Levées
Désignation : I» M O B I L I E R
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Une CHAMBRE à COUCHER complète, comprenant : un Lit de milieu, a.ve c Sommier et Matelas , Couvertures , une Armoire à glace à deux portes et une Table de nuit.
Une chaise longue Louis-
Philippe, u n fauteuil Louis-
Philippe, une petite table mar-
quetterie, une glace Louis XIII
cadre sculpté, quatre autres
glaces.
Un Billard, 8 queues, 3 bou-
les d'ivoire, un grand siège de coin, pour salle de billard, un porte-queues en bois scul-
pté, un lustre ancien.
Une baignoire, u n bidet,
un lavabo en faïence.
Uln pdano droiti cfFauro»,
un tabouret de piano, une
desserte Louis-Philippe acajou,
un secrétaire Louis-Philippe
avec dessus marbre, u n grand
canapé, îun fauteuil Voltaire,
deux fauteuils, deux guitares,-
un divan, nue i)olite arnioiTC, trois guéridons, un buffet bois
Manc, un lil-cage.
Sept draps, quatre nappes,
vingt serviettes de table, treize
serviettes do toilette, trois
taies d'oreiller.
Un service de table en faïen-
ce, douze cuillers et douze
fourchettes argentées.
Seize verres à bordeaux en
cristal, cinq verres et huit
coupes à Champagne en cris-
tal, quatorze grands verres
en cristal, dix-sept verres 5
madère en dristal, njeuf tas-
ses à thé, vaisselle et batterie
de cuisine diverses.
Et quantité d'autres ob-
jets.
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Une machine à écrire <( Un-
derwood », numéro I Cgi 7 2 9 - 6 ,
une machine à écrire «Smitb
et Bros », numéro 5.
Un coffre-fori « Uancho »,
une bibliolhftqup, un bureau,
deux fauteuils de bureau,
deux fauteuils, ([uatre chaises.
Dbuix yur!eauxi ordinaires,
quatre tables, un meuble -
classeur, une presse à copier
avec pied, deux petits casiers
à registres, im réchaud à gaz.
Quantité d'autres bons objets
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Bar le ministère die Nî" J. BËZY,. huissier à Saumur.
Eludes de : Maître .lean 13ÉZY, l icencié en
Droil, huiss ier à S a u m u r ; et do Maîlro Ch. DI RGIS,
avocal-expcri , Oaugé.
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M o b i l i è r e
AUX ENCHERES PUBLIQUES
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D i m a n c h e 27 m a r s 1938 à i3 h. 3o (heure légale)
Rue Bouju Sa.int-Lambert-des-Lci'ées (En faCe la gare P.-O.)
du
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M A R C H A N D I S E S
e t M A R Q U E S -dépendant de la failllle
Alexandre Prévoteaux ancien négociant
en ]'ins Mousseux I>ésignalion :
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émaillée, recouverte de bois et calorijugée, 'avec manomètre de température et de pres-sion. Contenance des cuves: 4a et /n heclos.
Un compresseur d'acide carbonique « Rima » avec bac à saumure. Pompe c( Norex » et réfrigérant.
Un moteur Ji huile lourde (( Rusfon et Hornsbv », de 1 2 GV.
Une pompe à eau mobile, marque (< Fabre un qom-presseur d'air avec rofroidis-seur d'air, une tireuse-do-seuso à pression, une bou-
cheuRc «Xemairo »,( un ap-pareil à muscler, un filire en cuivre, marque a Simone-ton ».
Poulies, transmissions cl courroies, un ai)pareil pour gazéil'ier le vin, un api)iu-eil
cercler les caisses, une bascule avec série de jjoids en fonte, deux bacs eau eu tôle, une vieille pompe à vin il pistons, une pompe à vin sur chariot.
Huit demi-muids, une bar-ri(iue, six dcmi-barrfques, trois chariots à bouteilles une injecteuso, ime rincense
bouteilles, une roue-Irem-pense.
Sept cpronvelles, Irois en-tonnoirs on verre, un petit réservoir à eau en tôle, un extiJacLo-irnonuMre « Du^ar-(lin », un jièse-sirop, un Ihermomèlre à alcool.
Deux escabeaux, une é-chello, u n e brouette, une charrette îi bras, un pou-lain.
Un établi, deux jeux de iijiunéros, un vilebrequin, une chignolle, un fer à sou-der, un rabot, trois mar-teaux, deux airracho-olons, trois pinces universelles, un tournevis, ciu(| clés diverses, une petite scie et . divers ou-tils à main.
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Ions à bouteilles, 55 paquets do 2 0 0 paillons à demi-bou-teilles.
Doux rouleaux de ao kgs de cercles caisses, 3a cais ses de 3o sans couvercles, aoS Caisses de aâ avec couvercles, 5o caisses de aâ sans couver-cles, 2 0 i"ais7's de ao avec couvercles, 3o caisses do 2 0 avec couvercles, un lot de planchettes à caisses, i.'i grandes caisses à çlairevoie.
::.") kili4's (le icarlon à em-ballage, (luiil)lc's rames de iwpicr de soie, 1.") kilogs de |iapic'i- (remballage.
Tio kilogs (le m('ches sou-frées, un tube à acide carbo-iii(IU(; |)l<'in, deux tubes h acide carboni([ue vides, So li-tres d'huile à autos, un do-nii-fùt, de colle à éli([uetle.
:!.3OO bouleilles à mous-seux, 3So (lemi-bouleilies ;i mousseux, aoo bouteilles vi-des diverses, a .000 pla(iues Ti bouleilles, r)o() uniselels en fil de fer.
III.—Vins f)3o bouleilles de vin de
Saumur. 7 3 bouteilles do vin d';\n-
jon. 30 bouleilles de Vouvray.
IV.— A u t o m o b i l e Une voiture automobile
conduite intérieiuo, marque (( Peiigeol », lype /loa, numé-ro flo3.10(i, de n CV., im-uiatnculéo sous le inunéro Gio/, K A 3.
V.— M a r q u e s de fabr ique
De vins mousseux y com-pris éli(iueltes, pa|)icr let-tres et ini()rimés divers :
A. l'révolaux. II. DolarochS et Cie. R. Baumont et Cie. P. Andrieux.
.tiî comptant et i5 % en su^ Par le ministère de .Mailre
BivZY, huissier à Saimuir.
Pour tous renseignements, s'adresser à Mailre Ch. DU-BOIS, avocal-expert, à Baugé, syndic do la faillite Prévo-laux.
Pour visiter, s'adresser à Maitre BK2;V, huissier à Sau-mur, i3, rue de l'Ancionne-Messagerie.
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6 18 7 07 7 27 7 54 8 02 8 21 8 29 8 34 8 37 8 37 8 42
7U4I2) BAP.
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798 722 2728 RAP. 724 788 992 9 34
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16 34 19 07
15 30 17 32 21 06 22 11 22 32 22 02 23 08
780 EXPR,
19 25
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23 40 1 37 1 40
2 50
4 53 6 15
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P A R I S - T O U R S - S A U M U R - A N G E R S - N A N T E S
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Paris (Orsav) Tours . . . dep Langeais Port-Boulet. Varennes . . . , Saumur.. arr,
— dép. St-.Martin.,., St-Clément ., Les Rosiers.. La Ménitré... ^ ngt r s . . . arr. >antes . . .arr. St-Nazairé, . . Le Croisic , . ,
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6 21 6 26
7 02 8 43
10 C4 11 06
2773 OMN.
6 26 6 59 7 7 35 7 7 53 8 02 8 08 8 14 8 22 8 53
199
8 01 8 22 8 38
8 50 K 51
9 22 10 28
181 RAP.
179 EXPR.
8.30 10 36
11 28 11 30
12 00 13 00 14 11 15 03
7 00 11 20 11 4^ 12 03
12 19 12 21
12 42 13 05 14 3i
2777 OMN.
8 45 13 05 13 38 14 08 14 17 14 27 14 37 14 47 14 53 15 01 15 09 15 43
187 RAP.
12 15 15 04
16 04 13 05
16 36 17 46 18 59 19 53
2781
17 25 17 57 18 24 18 33 18 42 18 53 19 O'I 19 19 14 19 22 19 53
13-189 EXPH
14 32 18 42 19 04 19 21
19 36 19 38
19 51 19 58 20 21 21 40
15-191 RAP.
17 25 19 38
20 35 20 36
21 05 22 23 03
193
21 30 0 07
1 1 05
1 32 2 30
195 L. O.
22 45 3 19 3 41
4 09 4 13
4 46 6 01 7 35 8 38
N A N T E S - ANGERS - SAUMUR - TOURS - PARI-S
STATIONS
Le Croisic . . , St-Nazaire.. . Nantes., dép, Angers. ,dép. La Ménitré,,. Les Rosiers.. St-Clément. . St-Martin . . . Saumur. arr.
— dép. Varennes . . . . Port-Boulet . Langeais Tours . . . arr, Paris (Orsay).
2774 OMN.
5 36 6 05 6 12 6 17 6 23 6 31 6 35 6 45 6 55 7 2 1 I
7 56 12 33
178 EXPR,
5 38 6 32 7 40 8 36
9 57 12 33
2778
10 48 11 17 H 24 11 29 11 35 U 43 11 49 11 59
1 2 C 8
12 34 13 07 17 46
182 EXPR.
9 35 10 40 12 10 13 19
13 51 13 53
14 42 î 17 46
2782 OMN.
14 15 14 52 15 02 15 09 15 17 15 27 15 37 15 50 16 04| 16 46 17 251 21 201
188 EXPR.
15 21 16 34 16 51
192 RAP.
17 08 17 10
17 24 17 43 18 05 21 20
16 33 17 38 18 50 19 46
2786 OMN.
20 14 20 15
21 09 23 45
O.L.
19 51 20 21 20 29 20 35 20 45 20 54 21 09 21 20 21 36 22 05 22 38
5 12
19 27 20 32 22 10 23 18
23 48 23 51
0 40
196
22 44 U 13 1 35 1 56
2 16 2 19
'2 35 2 55 3 19 7 10
S A U M U R - P O R T - B O U L E T — G H I N O N
STATIONS
Saumur Orl. Port-Boulet Avoine Cbinon
1803
6 35 7 31 7 39 7 50
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9 ?8 9 37 9 50
11 28 U 37 U 50
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15 37 16 35 16 58 17 14
Chinon Avoine Port-Boulet SaumurOrl.
1802 «36(;|4836(4 6 57 13 » 15 20 7 09 13 33 15 45 7 26 14 08 18 24 7 44 14 27 18 42
1810 20 35 20 48 20 56
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STATIONS M.V.
8 17 11 50 16 54 20 50 Poitiers . . . . 6 39 11 08 16 34 7 37 12 51 18 03 21 49 Moncontour . . . , 8 01 12 23 18 » 7 55 13 08 18 25 22 04 Loudun . . 8 39 13 04 18 37 8 01 13 13 18 31 .... Montreuil a. . . . . 9 15 13 28 19 05 8 07 13 19 18 37 EXPR. 8 16 13 27 18 49 2 ' 19 Montreuil d. 6 25 9 30 13 44 19 22 18 49 2 ' 19
leVaudelnay 6 38 9 40 13 54 19 30 g 40 13 45 19 06 lesVerchers. 6 48 14 02 19 39 9 42 14 26 19 52 Doué-la-F"». 6 58 "9 51 14 08 19 45
10 05 14 50 20 17 Martigné.. . 7 15 10 06 14 24 20 no 11 18 16 01 21 35 Angers St-L. 8 30 11 02 15 26 20 54
La Direction du Journal décline toutes resconsaouités pour les erreurs matéritilcs qui pourraient s'être glissées dant cet horaire.
A moins d'indicatiofi contraire, les htures indiquées sont toujours les heures de départ.
(1) Le samedi seulement, sauf les 25-12-J7 e' 1-1-J8
(2) L e lundi s e u l e m e n t , saufle I " novembre. (}) S a u f l e jeudi.
(4) Jeudi s e u l e m e n t .
(5) Sauf le mardi (6) Le mardi seulement
S A U M U R A L A F L È C H E
Saumur dép. Vivy Longué . . . . Les Hayes, Brion Jum'" Chartrené. Baugé . . . . . Clefs La Flèche..
9 10 14 34 9 22 14 45 9 33 14 56 9 40 15 03 9 45 15 08 9 51 15 13
iO 03 15 23 10 19 15 38 11 31 15 50j
L A F L È C H E A S A U M U R
La Flèche d Clefs Bangé Chartrené... Brion-Jumi»» Les Hayes.. . Longué Vivy Saumur arr.
6 21 17 20 6 35 17 35 6 50 17 56 6 57 18 03 . i 7 03 18 11 !. 7 07 18 15 .. . 7 15 18 27 7 26 18 38 • • * • 7 37 18 48
LE MAIRB^