Édito février 2017 chiffres clés stÉphane hegedus, vice ...et si votre carrière s’inventait...

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Et si votre carrière s’inventait avec mc²i Groupe ? 01 Sommaire STÉPHANE HEGEDUS, Vice- Président et DRH Au moment où une nouvelle année 2017 se dessine, je tenais à dresser un rapide bilan de l’année 2016 qui, une nouvelle fois, aura été exceponnelle pour mc²i Groupe par son dynamisme (plus de 570 consultants à ce jour), sa croissance organique connue (plus de 14%) et ses nombreux succès sur les projets stratégiques de nos clients : transformaon digitale, entreprise numérique, objets connectés, big data et analyque, méthodes agiles de pilotage des projets… Nos acvités en lien avec les écoles ont également connu une forte progression. Nos 75 campus managers ont permis d’organiser plus de 80 intervenons et ont parcipé, avec nos managers et nos consultants, à l’animaon d’une douzaine de cursus pédagogiques et de projets de fin d’études. Pour cee nouvelle année 2017, nous avons l’ambion d’être encore plus présent à vos côtés, avec l’ouverture de nouveaux partenariats venant contribuer à nos 180 embauches programmées (dont plus de 50 stagiaires de fin d’études) et en vous faisant connaître les savoir- faire de notre cabinet à travers le contenu de notre newsleer mc²i Campus. Ce nouveau numéro met l’accent sur la diversité de nos intervenons avec notamment le défi de la digitalisaon de la relaon client dans le secteur de l’énergie, le marketing participatif comme levier de la stratégie digitale des entreprises, ou encore le « machine learning » au cœur de la transformaon numérique des entreprises. Si vous souhaitez en savoir plus sur notre présence au sein de votre école ou université, n’hésitez pas à venir nous rencontrer lors des forums (dont la liste figure dans ce numéro) et à nous suivre sur notre compte twier @mc2i_carrieres et sur nos pages Jobteaser et Facebook. Je vous souhaite à tous une excellente réussite et une bonne lecture. Numéro 4 Février 2017 ÉDITO @mc2i_carrieres www.mc2i.fr INTERVENTIONS DIGITAL BIG DATA CAMPUS MC²I OPPORTUNITIES MC²I GROUPE ENERGIE Une digitalisation de la relation client pleine d’énergie Informatique décisionnelle au sein de l’EPF Le machine learning Le marketing participatif Change Management aux Arts et Métiers ParisTech Témoignage sur l’édition de novembre Dates à retenir p.2 p.3 p.4-5 p.6 p.7 p.7 p.8 Pour en savoir plus, rendez-vous sur : Chiffres clés DES STAGIAIRES EMBAUCHÉS EN CDI DE JEUNES DIPLÔMÉS 90% 80% RECRUTEMENTS 100% DE CDI EN 2017 STAGES DE FIN D’ÉTUDES 180 50

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Et si votre carrière

s’inventait avec mc²i Groupe

?

01

Sommaire

STÉPHANE HEGEDUS, Vice- Président et DRH

Au moment où une nouvelle année 2017 se dessine, je tenais à dresser un rapide bilan de l’année 2016 qui, une nouvelle fois, aura été exceptionnelle pour mc²i Groupe par son dynamisme (plus de 570 consultants à ce jour), sa croissance organique continue (plus de 14%) et ses nombreux succès sur les projets stratégiques de nos clients : transformation digitale, entreprise numérique, objets connectés, big data et analytique, méthodes agiles de pilotage des projets…

Nos activités en lien avec les écoles ont également connu une forte progression. Nos 75 campus managers ont permis d’organiser plus de 80 interventions et ont participé, avec nos managers et nos consultants, à l’animation d’une douzaine de cursus pédagogiques et de projets de fin d’études.

Pour cette nouvelle année 2017, nous avons l’ambition d’être encore plus présent à vos côtés, avec l’ouverture de nouveaux partenariats venant contribuer à nos 180 embauches programmées (dont plus de 50 stagiaires de fin d’études) et en vous faisant connaître les savoir-faire de notre cabinet à travers le contenu de notre newsletter mc²i Campus.

Ce nouveau numéro met l’accent sur la diversité de nos interventions avec notamment le défi de la digitalisation de la relation client dans le secteur de l’énergie, le marketing participatif comme levier de la stratégie digitale des entreprises, ou encore le « machine learning » au cœur de la transformation numérique des entreprises.

Si vous souhaitez en savoir plus sur notre présence au sein de votre école ou université, n’hésitez pas à venir nous rencontrer lors des forums (dont la liste figure dans ce numéro) et à nous suivre sur notre compte twitter @mc2i_carrieres et sur nos pages Jobteaser et Facebook.

Je vous souhaite à tous une excellente réussite et une bonne lecture.

Numéro 4Février 2017ÉDITO

@mc2i_carriereswww.mc2i.fr

INTERVENTIONS

DIGITALBIG DATA

CAMPUSMC²I OPPORTUNITIES

MC²I GROUPE

ENERGIEUne digitalisation de la relation client pleine d’énergie

Informatique décisionnelle au sein de l’EPF

Le machine learning

Le marketing participatif

Change Management aux Arts et Métiers ParisTech

Témoignage sur l’édition de novembre

Dates à retenir

p.2

p.3

p.4-5

p.6

p.7

p.7

p.8

Pour en savoir plus, rendez-vous sur :

Chiffres clés

DES STAGIAIRES EMBAUCHÉS EN CDI

DE JEUNES DIPLÔMÉS

90% 80%

RECRUTEMENTS 100% DE CDI EN 2017

STAGES DE FIN D’ÉTUDES

180 50

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Energie mc2i Campus

UNE DIGITALISATION DE LA RELATION CLIENT PLEINE D’ÉNERGIE !Internet, en tant que canal privilégié de la relation client, est venu bouleverser notre quotidien. Le secteur de l’énergie, face aux enjeux de performance énergétique, de maîtrise des flux énergétiques et de l’ouverture du marché, n’échappe pas à cette règle. Les acteurs du secteur n’ont pas tardé à réagir en déployant des solutions technologiques et digitales d’envergure, permettant d’améliorer la relation client, son parcours, ainsi que d’offrir de nouveaux services différenciant.

Les nouveaux enjeux de la relation client

Il y a une vingtaine d’années, là où les interactions entre clients et fournisseurs n’étaient que simple communication, elles se traduisent aujourd’hui par une véritable relation entre les acteurs. Internet a permis ce rapprochement grâce à une communication omni-canal, notion dans laquelle réside la complexité à mettre en place une communication homogène et personnalisée quels que soient les canaux utilisés par le client.

La maîtrise de l’omni-canal, au travers d’une compréhension du parcours client maîtrisée pour objectif principal d’identifier le canal utilisé par le consommateur afin d’interagir efficacement avec lui. En amont, la connaissance du consommateur demande d’analyser, d’exploiter et de maîtriser ses données de consommation afin de lui proposer des offres commerciales adaptées.

Aujourd’hui, les réseaux sociaux s’immiscent dans le flux de communication et deviennent un canal à part entière de la relation client. Ces outils massivement utilisés par les consommateurs, obligent les fournisseurs à s’en servir comme service après-vente, ou comme vitrine de leurs offres commerciales. En priorisant l’idée de relation avec leurs clients, les acteurs du secteur cherchent à fidéliser le client avec des rapports dématérialisés de confiance.

Face à ces enjeux, la digitalisation est apparue comme un moyen puissant de réagir. En amont, et pour pouvoir diffuser les informations de consommation de manière précise, les acteurs de l’énergie se mobilisent pour déployer des compteurs intelligents.

Les compteurs communicants : une relation client plus « smart »

Le principe des compteurs communicants est de transmettre chaque jour les informations de consommation d’énergie du client. Celui-ci, seul maître de son installation, est facturé sur sa consommation réelle. Les entreprises y gagnent également, car ces compteurs fournissent de la matière afin d’analyser le profil du consommateur et de proposer des offres commerciales personnalisées.

Le projet très médiatique « LINKY », compteur communicant d’ENEDIS, est le fer de lance de cette innovation. D’autres projets comparables voient le jour dans le domaine du gaz comme le compteur « GAZPAR » de GRDF ou dans le domaine de l’eau, avec « TELEO » de Véolia Eau. La communication instantanée entre clients et fournisseurs est donc la priorité pour l’ensemble des acteurs du marché.

La digitalisation : un carburant pour la relation client

Tout en conservant les moyens de communication historiques, le secteur de l’énergie voit émerger avec la mobilité, une nouvelle dynamique dans le rapport entre clients et fournisseurs. Grâce au développement des portails clients et applications mobiles, le client a à sa disposition, de véritables mines d’informations qui lui permettent de mieux contrôler et donc de mieux consommer. A l’image du portail « e.quilibre » d’ENEDIS, le client peut comparer sa consommation à celle d’un foyer similaire, obtenir des conseils sur ses appareils énergivores. Le consommateur devient acteur de sa consommation.

Aujourd’hui la digitalisation des relations entre clients et fournisseurs ne cesse de se développer, mais cela se présente comme la première étape d’une importante mutation. L’avènement des objets connectés et de la domotique ouvre de nombreuses portes pour les acteurs du secteur de l’énergie car ces technologies vont offrir de nouvelles opportunités dans la gestion de la relation client. Cela ne laisse aucun doute : les moyens de faire évoluer la relation client dans le secteur de l’énergie semblent loin d’être épuisés.

"Les moyens de faire évoluer la relation client dans le secteur de l’énergie sont loin d’être épuisés et constituent un facteur différenciant important pour les fournisseurs dans leur stratégie de recrutement et de fidélisation."

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ce :

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Interventions

Dans le cadre de son cursus de dernière année, l’EPF (ex-École polytechnique féminine située à Sceaux dans les hauts de seine) propose à ses étudiants un ensemble de projets étudiants orientés vers le monde d’entreprise. L’objectif étant, via des cas professionnels concrets, de les préparer au mieux à la dernière étape clef de leur formation : le stage de fin d’études.

Dans ce contexte, mc²i Groupe soumet à l’EPF un projet de réponse à appel d’offre appliqué au domaine de l’informatique décisionnelle dans un contexte Retail. Cet exercice, classique et récurrent dans le monde du conseil, a été réalisé en anglais et sur une période de trois mois, sur la base d’un cahier des charges fortement inspiré d’un contexte client. Les étudiants ont constitué 4 groupes de travail pour répondre au problème posé et être mis en concurrence, l’objectif pour mc²i Groupe étant de retenir la proposition la plus complète et pertinente par rapports aux besoins exprimés. Devant ce type d’exercice et pour ne pas perdre de vue l’objectif final du projet, il est crucial d’organiser méthodiquement sa réponse en scindant la problématique initiale en sous-problématiques. C’est pourquoi mc²i Groupe a jalonné le travail des étudiants en 4 étapes majeures :

• 1ère étape : Présentation en anglais par mc²i Groupe du cahier des charges fonctionnel et technique• 2ème étape : Ateliers de questions/réponses sur le cahier des charges, chaque groupe d’étudiants présentant à l’oral sa compréhension du sujet et la méthodologie qu’il pense utiliser

• 3ème étape : Présentation avec support d’une 1ère partie de réponse• 4ème étape : Fourniture de la réponse écrite, suivie 10 jours plus tard d’une présentation orale de la réponse reprenant tous les aspects du projet (méthodologie, choix de solution, conduite du changement, homologation, proposition financière)

Au travers de ces points d’étapes, les étudiants ont pu présenter l’avancement de leurs travaux et exposer leurs problématiques à 5 consultants mc²i Groupe maîtrisant le processus de réponse à appels d’offre. Ce dispositif exceptionnel a permis de les guider petit à petit dans la rédaction de leurs livrables, sur la base de nos retours d’expérience, pour ainsi obtenir une réponse digne d’un niveau professionnel.

L’exercice a été extrêmement enrichissant aussi bien pour les étudiants que pour les formateurs. Les étudiants auront donc appris à rédiger et présenter une réponse à appel d’offre en anglais sur la base d’un cahier des charges représentatif de la réalité client. Quant aux formateurs, ils ont pu partager leurs acquis d’expérience et user de pédagogie pour ainsi faire avancer chaque réponse de groupe.

En conclusion, les résultats du projet sont excellents et l’engagement des étudiants est allé au-delà même de nos espérances. Au vu de ce franc succès, de la satisfaction du responsable du cursus et de la concrétude du sujet, l’EPF souhaite reconduire le projet l’an prochain.

RETOUR SUR LE CURSUS EN INFORMATIQUE DÉCISIONNELLE AU SEIN DE L’EPF

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Informatique Décisionnelle

LE MACHINE LEARNING OU LA MONTÉE EN

PUISSANCE DES MACHINES

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« L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde ». Cette phrase, prononcée par Nelson Mandela à l’âge de 85 ans,

faisait référence à l’Homme…

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mc2i Campus

Mais il semblerait qu’elle soit également applicable aux machines ! Le Machine Learning (ML), ce champ d’étude phare de l’intelligence artificielle, est en plein essor. Son rôle ? Eduquer la machine, et imiter l’apprentissage de la plus puissante machine biologique existante : le cerveau humain. Comment fonctionne le ML ? Quel rôle joue le Big Data dans son développement ? Quelles sont ses applications ?

Un modèle en rupture avec l’algorithmique traditionnelle

Comme son nom l’indique, il s’agit de permettre à une machine d’ « apprendre » à apporter une solution à un problème complexe auquel elle est confrontée, sans lui avoir préalablement précisé le chemin de pensée à suivre. Autrement dit, la machine apprend à prendre une décision, en exploitant uniquement les données qui lui sont fournies.

Cette technologie se base bien entendu sur l’exécution d’algorithmes. Cependant, contrairement à l’algorithmique classique, la machine se voit confier la tâche de s’autocorriger, en ajustant ses traitements et ses méthodes d’analyses, aidée par un analyste qui intervient ponctuellement pour valider ou invalider ses résultats.

Plusieurs classes d’algorithmique d’apprentissage automatique existent, la plus répandue étant le Deep learning qui, lui, est multitâche. Charles Ollion, Spécialiste Machine Learning et CTO chez Heuritech, précise dans un article publié sur la Renaissance Numérique, que « contrairement au Machine Learning classique, le Deep Learning regroupe des algorithmes génériques mimant le fonctionnement biologique d’un cerveau sans être destiné à une tâche précise ».

Un processus itératif complexe

Le processus d’apprentissage automatique est une boucle vertueuse d’optimisation continue, dont la performance dépend de :

– La qualité des données en entrée, comme le stipule le célèbre principe du « Garbage In Garbage Out » (ou GIGO) ;– L’accompagnement de l’analyste qui valide ou invalide les résultats obtenus, et participe à l’amélioration de la précision des résultats futurs.

L’apprentissage est dit « supervisé » lorsque les données en entrées sont classifiées, et les valeurs possibles attendues en sortie précisées. A l’inverse, on parle d’apprentissage non supervisé lorsque les valeurs en sorties ne sont pas connues, et le choix est laissé libre à la machine de détecter des patterns et de clusteriser ses résultats en conséquence.

Big Data et Machine Learning vont-ils toujours de pair ?

Google, Facebook, Amazon, Microsoft… seuls les géants de l’informatique semblent à ce jour avoir effectué de réelles avancées en la matière. Cela suppose-t-il que la disponibilité de bases de données volumineuses est un prérequis au Machine Learning ?

Comme l’apprentissage automatique s’appuie uniquement sur le traitement des données fournies à la machine, ponctué par des interventions de l’homme dans son rôle d’analyste superviseur, le prérequis ne semble pas résider dans la quantité mais bien dans la qualité des données fournies à l’entrée. Ainsi, il est primordial de bien qualifier les données afin d’éviter les erreurs de calculs et les faux-positifs.

La supervision par des analystes est également garante de la précision des résultats obtenus. La tâche de valider ou d’invalider les résultats est donc une étape clef de l’apprentissage, et doit être entièrement réservée à des experts maîtrisant la probabilité conditionnelle et les lois statistiques.

Bien entendu, l’accroissement du volume de données grâce au Big Data peut générer un accroissement de la qualité des données, mais n’oublions pas qu’il complexifie également les traitements préalables nécessaires à l’identification, l’extraction et le traitement des données exploitables.

Un large spectre d’applications à son actif

L’analyse prédictive des achats sur Internet, la détection de cas suspicieux dans le domaine bancaire, les technologies et logiciels de reconnaissance d’images et de visages, la traduction automatique… tous les secteurs ouvrent grand les bras au ML, ainsi qu’à l’intelligence artificielle plus globalement.

En effet, alors que Marc Zuckerberg, le CEO de Facebook, croit dur comme fer que la réalité virtuelle dominera les deux prochaines décennies, son homologue chez Google, Sundar Pichai, qui s’est exprimé sur le sujet le 21 avril 2016 lors de l’annonce des résultats d’Alphabet, ne jure que par l’intelligence artificielle et ses nombreuses applications. François-Xavier Rousselot, Professeur Affilié en Machine Learning à l’IE Business School, va même plus loin lors d’une conférence tenue le 3 mars 2016 à l’Institut Mines-Télécom en affirmant que « Le Machine Learning est à l’information ce que la seconde révolution industrielle était à l’énergie ».

Suite à cette montée en puissance du ML, les Big Four du Cloud se sont empressés de proposer leurs offres Cloud packagées spéciales Machine Learning. Les friands du ML ont aujourd’hui l’embarras du choix en termes de plateformes Cloud : Watson d’IBM et Azure de Microsoft ont vite été rattrapés par Amazon Machine Learning, et plus récemment par Google qui a fait son entrée sur le marché en mars 2016 avec le Google Cloud Machine Learning.

Mais ces avancées technologiques en termes d’IA ne sont pas sans inquiéter les Français. Dans un sondage mené par Odoxa le 12 mai 2016, en partenariat avec l’Usine Digitale, 50 % des Français considèrent l’intelligence artificielle comme une menace.

Toujours selon ce sondage, et à la question « Quel est l’objet lié à l’Intelligence Artificielle qui vous séduit le plus ? », 42% des Français ont répondu la voiture autonome. Espérons donc que la Google Car sera à la hauteur des espérances et ouvrira les portes vers de nombreuses autres applications d’avenir.

"Eduquer la machine, et imiter l’apprentissage de la plus puissante machine biologique existante : le cerveau humain"

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Digital

LE MARKETING PARTICIPATIF, LEVIER STRATÉGIQUE DANS LE VIRAGE DIGITAL

La multitude des réseaux sociaux (Instagram, Pinterest, Twitter…) permet de fédérer des communautés de consommateurs prêts à interagir et pousse les entreprises à interagir davantage avec leurs consommateurs-acteurs. Plus encore, les stores facilitent les échanges avec le consommateur en offrant à ce dernier la possibilité de donner son avis. Le consommateur s’invite dans le dialogue avec les entreprises, faut-il alors y voir une opportunité ? Comment faire fructifier ces échanges pour créer des avantages compétitifs ?

Le marketing participatif : une frontière entre entreprise et clientèle qui tend à disparaître

Le principe du marketing participatif est simple et n’a de cesse de se développer. Le marketing participatif, ou encore collaboratif, peut être défini comme un ensemble de techniques marketing, permettant à l’entreprise d’impliquer ses clients dans la construction de son offre. C’est une évolution majeure du marketing qui modifie en profondeur les relations entre le consommateur et les marques. Les consommateurs sont mobilisés pour imaginer, produire et faire évoluer les produits afin qu’ils correspondent au mieux à leurs propres attentes, qui évoluent rapidement dans le temps.

Le marketing participatif couvre tous les secteurs

Selon une étude réalisée par Edelman 8095 (année : 2012), 40 % des membres de la génération « Y » demandent à participer à la création des produits et à la vie des marques. Une des techniques du marketing participatif est de permettre au consommateur de voter en organisant un test produit ou publicitaire à grande échelle. On pense par exemple au célèbre « vote Danette », consistant à faire choisir chaque année le parfum d’une édition limitée de la crème dessert. Cette pratique a alors incité de nombreuses marques à mettre en œuvre des dispositifs d’élection. C’est en effet le cas des grands noms de l’agro-alimentaire, comme Nestlé qui depuis le début du printemps, utilise un nouveau concept de marketing participatif pour ses glaces Mövenpick. Des parfums en série limitée ont été proposés par la marque qui a ensuite consulté ses consommateurs pour connaître leurs préférences grâce à un système de vote. Les glaces qui remportaient le plus de voix perdaient alors leur statut de série limitée pour entrer dans l’assortiment de base de la marque.

L’atelier SFR indique qu’en 2013 près de 50 000 « bêta-testeurs » sont intervenus sur environ 150 projets divers et variés. L’opérateur de téléphonie cherche à impliquer les utilisateurs en amont du lancement d’offres et de nouvelles technologies. Cette structure a vu le jour en mars 2008 dans le but de donner la parole aux utilisateurs, clients ou non de SFR, sur de nouveaux concepts de services et de produits. Depuis, le concept a fait des émules et la communauté regroupe désormais plus de 60 000 consommateurs.

En France, nous ne sommes pas en reste, les leviers de co-marketing sont actionnés pour répondre aux stratégies digitales. Voyages-sncf.com a ainsi développé une solution permettant de répondre plus rapidement à plus de 1,2 million de questions clients par an. Le site a alors délégué la gestion d’une partie de son service consommateurs à ses « utilisateurs ambassadeurs ». Aujourd’hui ce sont près de 400 clients qui s’impliquent gracieusement pour répondre tous les jours aux voyageurs. Cinq d’entre eux ont même intégré la « love team », une cellule de dix salariés chargée d’analyser les verbatim clients et d’améliorer l’expérience utilisateur du site. Cette initiative a valu à Valérie Darmaillacq, directrice performance et relation client de Voyages-sncf.com, le prix du directeur client de l’année 2015.

Marketing participatif : quelles bonnes pratiques ?

Quelles sont alors les conditions sine qua non à la réussite d’un projet de co-marketing ? Tout d’abord celui-ci ne doit pas être motivé par des récompenses pécuniaires, pour éviter des dérives opportunistes de la part du consommateur. Il est préférable de privilégier la gratification par des bons de réduction, des invitations, des échantillons et avant tout la reconnaissance aux yeux de tous. Un autre facteur clef de succès est l’acceptation par les équipes des apports du co-marketing. En effet, il est possible que des salariés considèrent que des néophytes malmènent leur légitimité. Il est alors important d’impliquer les collaborateurs dans les projets. Quand a l’objectif de l’utilisation d‘un tel outil, il n’est pas de réduire les coûts mais plutôt de représenter une opportunité pour asseoir son image de marque et renforcer les liens avec ses consommateurs. Grâce à une interaction continue avec le consommateur, les besoins sont détectés tout au long du cycle de vie d’un produit ou d’un service. L’entreprise économise sur les études et gagne en agilité, grâce à des réajustements permettant de repousser la mortalité du produit ou du service.

L’accès quasi universel et immédiat des consommateurs à leurs entreprises préférées, via internet et les Smartphones, conduit progressivement à abattre les cloisons étanches et invite désormais les consommateurs entre les quatre murs des entreprises. Le client est promu au rang de partenaire, voire considéré comme une extension de son service marketing. On l’aura compris : ce phénomène est multiforme et ouvre un grand champ des possibles.

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mc²i Groupe a renouvelé cette année encore son partenariat existant depuis 2012 avec l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers ParisTech.

mc²i Groupe a animé une conférence le 10 novembre 2016 sur le Change Management ainsi que le rôle d’Assistance à Maitrise d’Ouvrage à une vingtaine d’étudiants du Master « SYSICO », dédié à la stratégie TIC. A ce titre, nos consultants ont pu aborder des sujets innovants notamment autour de l’industrie 4.0 : Smart Grids, Smart Products, Smart Buildings, Smart Logistics et Smart Mobility…

Cette intervention a été le point de départ d’un cas d’étude qui s’est ensuite déroulé entre le 14 et le 21 novembre avec 6 élèves. Leur mission consistait à étudier l’impact de la digitalisation d’un processus coeur de métier et à accompagner une entreprise du secteur de l’Assurance dans sa démarche de conduite du changement, au sein de son service de gestion des sinistres.

Le choix de ce sujet défini en accord avec le responsable du Master Marc de Fouchecour s’intègre parfaitement aux enseignements de l’école par la mise en avant de la thématique du lien sous 3 aspects : le lien entre le métier et l’IT, le lien entre la stratégie et la mise en œuvre et enfin le lien entre les hommes et l’organisation.

Nos consultants ont pu apporter leur expertise du métier du conseil en AMOA, notamment par un focus particulier sur la transformation des organisations et le change management en présentant un retour d’expérience concret sur la structuration d’un Centre de Services.

Le 8 novembre dernier se déroulaient les mc²i Opportunities qui ont permis, une nouvelle fois, de rassembler plus de 60 étudiants à la recherche d’un stage ou d’un premier emploi. Retour sur un témoignage recueilli après l’événement.

Victoria D. (Telecom SudParis), recrutée suite aux mc²i Opportunities :

« mc²i Opportunities est un moyen à la fois original, efficace et agréable pour en apprendre plus sur le métier de consultant en SI. Organisé en deux temps, le premier permet d’avoir un vernis sur le métier, l’état

d’esprit et l’organisation du cabinet. Le second temps, moins formel, est un espace d’échange privilégié avec son parrain et le management.

Les témoignages lors de ces deux parties sont le réel point fort de cet événement. Cela permet d’en apprendre davantage sur mc²i Groupe mais surtout d’avoir la possibilité de poser ses questions.

J’ai intégré mc²i Groupe en stage de fin d’études et j’ai signé un CDI par la suite. J’interviens aujourd’hui sur une mission d’AMOA dans le secteur de l’énergie après avoir travaillé dans le secteur du retail. »

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Campus & mc²i Opportunities

MC²I GROUPE PARTENAIRE DES ARTS ET MÉTIERS PARITECH ET DU MASTER « SYSICO »

RETOUR SUR LA DERNIÈRE ÉDITION DES MC²I OPPORTUNITIES

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NUMÉRO 04 - Février 2017

Directeur de publication : Stéphane HEGEDUSRédacteurs en chef : Axel BICAN et Rêve ROYRédaction : Charles-Henry TROUSSELLE, Anne Sophie BILLIARD, François CARMONA, Eleonore LE CAM, Zakaria DJEDIAT, Alianor SIBAI et Angélique GARCIAConception et réalisation : Orkidées / j’magineCrédits photographiques : iStock / Fotolia

Diffusion : Papier et voie électronique

Dat

es à

ret

enir Le 02 février 2017

Grenoble école de management

Le 03 février 2017

IESEG

Le 09 février 2017

Forum des Telecommunications - EvryForum des métiers du conseil - Sciences Po Paris

Le 22 février 2017

Forum Paris Dauphine - Paris

Le 08 mars 2017

Forum Rhône Alpes - Lyon

Le 31 mars 2017

Forum ICAM Entreprises - Hôtel Le Clarion Carré Senart (77)

Le 16 mai 2017

mc²i Opportunities - Paris (Pershing Hall)

44, avenue George V - 75008 PARISTél.: 01 44 43 01 00 - Fax: 01 44 43 01 [email protected]

www.mc2i.fr/-Carrieres-

En appui aux directions métiers et aux directions des systèmes d’information, mc²i Groupe apporte son expertise méthodologique sur l’ensemble des phases projet : conseil stratégique et opérationnel, assistance à la maîtrise d’ouvrage (AMOA), pilotage de la maîtrise d’œuvre (AMOE).

UN ACTEUR INDÉPENDANTL’expertise et la valeur ajoutée des prestations de mc2i Groupe sont renforcées par son indépendance à l’égard des acteurs du marché, en particulier des éditeurs de solutions, des intégrateurs de systèmes et des infogéreurs.

Cette indépendance garantit l’intégrité des recommandations formulées aux clients, enrichies par une veille permanente et des benchmarks réguliers des solutions du marché.

LE CONSEIL EN TOUTE INDÉPENDANCE

PILOTAGE DE PROJET

DÉPLOIEMENT ET MAINTIEN EN CONDITION OPÉRATIONNELLE

CONDUITE DU CHANGEMENT

HOMOLOGATION RECETTE

CONCEPTION FONCTIONNELLE

CHOIX DE SOLUTION

EXPRESSION DES BESOINS

ÉTUDES AMONTS

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