délégation régionale rhône-alpes atlas eolien du ... · un poste htb/hta est une unité de...

20
S E R T Bureau d’Etudes SERT - 17, chemin du Petit Bois - 69130 ECULLY - Tel : 04 72 18 02 02 - Fax : 04 72 18 02 00 - Mèl : [email protected] Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie Délégation Régionale Rhône-Alpes A A T T L L A A S S E E O O L L I I E E N N D D U U D D E E P P A A R R T T E E M M E E N N T T D D E E L L I I S S E E R R E E Crédit photo : Rhônalpénergie Environnement Mars 2006

Upload: others

Post on 13-Jul-2020

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Délégation Régionale Rhône-Alpes ATLAS EOLIEN DU ... · Un poste HTB/HTA est une unité de transformation qui permet de passer de la haute tension de niveau B (63 000 ou 90 000

S E R T

Bureau d’Etudes SERT - 17, chemin du Petit Bois - 69130 ECULLY - Tel : 04 72 18 02 02 - Fax : 04 72 18 02 00 - Mèl : [email protected]

Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie

Délégation Régionale Rhône-Alpes

AATTLLAASS EEOOLLIIEENN

DDUU DDEEPPAARRTTEEMMEENNTT DDEE LL’’IISSEERREE

Cré

dit p

hoto

: R

hôna

lpén

ergi

e En

viro

nnem

ent

M a r s 2 0 0 6

Page 2: Délégation Régionale Rhône-Alpes ATLAS EOLIEN DU ... · Un poste HTB/HTA est une unité de transformation qui permet de passer de la haute tension de niveau B (63 000 ou 90 000

Comité de pilotage pour la réalisation de l’atlas éolien de l’Isère

Mis en place à l’initiative de la Préfecture de l’Isère et de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie),

le comité de pilotage comprenait les organismes et participants suivants : DIREN Rhône-Alpes – Marie-Odile Ratouis

Rhônalpénergie-Environnement – Emmanuel Jeanjean Conseil général de l’Isère – Xavier Favrolt et Fabrice Ménard (service énergie)

CORA Isère – Jean-Marc Taupiac et David Loose ADEME - Jacques Wiart et Jacqueline Roisil

Les organismes membres du pôle de compétence éolien de l’Isère ont également été consultés et associés à la réalisation de l’atlas éolien :

Direction Départementale de l’Equipement (DDE) Direction régionale de l’aviation civile (DRAC)

Service Départemental d’Architecture et du Patrimoine de l’Isère (SDAP) Conseil Architecture Urbanisme et Environnement de l’Isère (CAUE)

FRAPNA Isère Fédération départementale des chasseurs de l’Isère

- - -

REMERCIEMENTS

Les données ont été fournies par :

Conseil général de l’Isère - Direction de l’aménagement des territoires ; DIREN Rhône-Alpes ; CORA Isère ; DDE Isère ; Réseau de Transport Electricité (RTE) ; Conseil Régional Rhône-Alpes - Direction de l’environnement et de l’énergie ; Ministère de l’Intérieur - Service Zonal des Systèmes d’Information et de Communication (SZSIC) ; Ministère de la Défense -

Direction Interarmées des Réseaux d’Infrastructures et des Systèmes d’Information (DIRISI) ; Armée de l’Air : Région Aérienne Sud ; Institut National Géographique (Bd Carto IGN) Rhônalpénergie-Environnement a mis à disposition les données obtenues dans le cadre du programme européen « Alpine Windharvest » co-financé par la Région Rhône-Alpes.

- - -

Suivi de l’étude :

Préfecture de l’Isère

Direction des Actions interministérielles – Serge Morel Bureau de l’environnement – Philippe Buguellou

- - -

Mise en œuvre et coordination de l’étude :

Jacques WIART – ADEME Rhône-Alpes/ Département de l’Isère

10, rue des Emeraudes – 69006 LYON (marché ADEME n° 05.41C.0665)

RHOUIS
Image importée
Page 3: Délégation Régionale Rhône-Alpes ATLAS EOLIEN DU ... · Un poste HTB/HTA est une unité de transformation qui permet de passer de la haute tension de niveau B (63 000 ou 90 000

ADEME Rhône Alpes SERT

Atlas Eolien du département de l’Isère mars 2006 - page 1

SOMMAIRE

SOMMAIRE............................................................................................................................................1

CONTEXTE ............................................................................................................................................1

CARTE 1 : GISEMENT ET POSTES SOURCES...............................................................................2

CARTE 2 : CONTRAINTES TECHNIQUES......................................................................................4

CARTE 3 : ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX.................................................................................6

CARTE 4 : SENSIBILITES ORNITHOLOGIQUES ET CHIROPTERES.....................................8

CARTE 5 : PATRIMOINE ARCHITECTURAL ET PAYSAGER.................................................10

CARTE 6 : SYNTHESE .......................................................................................................................12

ANNEXES..............................................................................................................................................14

ADRESSES UTILES.............................................................................................................................17

CONTEXTE

La filière éolienne connaît depuis dix ans environ une croissance annuelle particulièrement élevée, notamment en Europe. Cela s’explique par la volonté de la communauté internationale de valoriser les énergies renouvelables (EnR), dites propres car ne produisant que peu ou pas de déchets et n’émettant que peu ou pas de gaz à effet de serre. La France s’est engagée à porter la part des énergies renouvelables dans sa consommation nationale d’électricité de 13 % en 2005 à 21 % en 2010. En 2005, 757 MW de parcs éoliens étaient opérationnels en France (Continent, Corse, départements et territoires d’outre-mer), dont 28 MW en région Rhône-Alpes, principalement en Drôme et Ardèche.

Malgré un potentiel de vent assez modeste, quelques projets éoliens sont en cours de développement sur le département de l’Isère. En 2005, la Préfecture de l’Isère a décidé de créer un Comité de pilotage départemental éolien pour mettre en commun l’information sur le sujet, favoriser une réflexion commune sur les conditions d’implantation des éoliennes et aider les élus locaux à se positionner dans le développement de ces projets. La notion de Zones de Développement de l’Eolien (ZDE), parue en 2005, renforce la nécessité pour les élus de maîtriser les données en ce domaine. Le Comité de pilotage éolien a également mis en place un groupe technique, appelé « Pôle de compétences éolien », qui se réunit régulièrement pour suivre finement les divers projets qui se présentent en Isère. Il rend compte de ses travaux au Comité de pilotage.

Les travaux du Comité de pilotage ont rapidement montré l’intérêt de disposer d’un document départemental sur les potentialités et les contraintes liées au développement de l’éolien. Des études cartographiques régionales ont été menées par l’ADEME en 2001-2002 et Rhônalpénergie-Environnement (RAEE) en 2004-2005, mais le territoire couvert par ces études et les échelles de travail retenues ne permettaient pas une vision d’ensemble des potentialités de l’éolien sur le département de l’Isère. L’ADEME a donc été mandatée fin 2005 par la Préfecture de l’Isère pour réaliser un atlas éolien départemental.

Le présent document a pour objet de dresser un état des lieux du gisement éolien sur le département, en mettant en regard l’ensemble des contraintes techniques et enjeux environnementaux qui doivent être pris en compte dans le développement de cette filière. Cinq cartes thématiques ont été élaborées (gisement éolien, contraintes techniques, enjeux environnementaux, sensibilités ornithologiques et chiroptères, patrimoine architectural et paysager).

Une carte de synthèse permet, par superposition graphique de ces différents éléments majeurs, de visualiser les zones plus ou moins favorables à l’implantation d’éoliennes.

L’ADEME a choisi le bureau d’études SERT pour réaliser cette étude cartographique. Spécialiste depuis 1993 de la production d’électricité par les Energies Renouvelables et de la Maîtrise de la Demande d’Electricité, ce bureau d’études est complètement indépendant des constructeurs, installateurs, distributeurs d’énergies… et n’est pas porteur de projets en éolien.

Ce document fait partie des éléments de porter à connaissance pour l’élaboration de ZDE (Zones de Développement de l’Eolien) et de projets de parcs. Il n’est pas un outil à portée réglementaire et ne se substitue donc en aucun cas aux études et autorisations nécessaires.

Page 4: Délégation Régionale Rhône-Alpes ATLAS EOLIEN DU ... · Un poste HTB/HTA est une unité de transformation qui permet de passer de la haute tension de niveau B (63 000 ou 90 000

ADEME Rhône Alpes SERT

Atlas Eolien du département de l’Isère mars 2006 - page 2

CARTE 1 : GISEMENT ET POSTES SOURCES Les premiers paramètres pris en compte lors du choix des sites d’implantation de parcs éoliens sont naturellement d’ordre énergétique : • le « gisement de vent » d’une part (exprimé ici en vitesse moyenne en mètres par seconde, et qui peut aussi en

densité d’énergie en Watt par m²), • la possibilité d’injection de la production sur le réseau électrique d’autre part. Il est possible de définir des zones potentiellement favorables à l’implantation d’éoliennes d’un point de vue strictement énergétique en superposant graphiquement le gisement éolien (estimé ici pour une hauteur de 50 mètres par rapport au sol) et la distance aux postes sources. Le gisement de vent, ou gisement éolien, est déterminé sur la base de données de Météo-France. Différents modèles numériques permettent d’estimer, à partir des données ponctuelles des stations météo, des valeurs moyennes couvrant l’ensemble d’un territoire avec une maille plus ou moins fine. La carte présentée ici résulte du collage des travaux ADEME et RAEE, réalisés l’un avec le modèle WASP, l’autre avec le modèle Méso NH. L’annexe 1 apporte des précisions sur la simulation du gisement éolien et sur les deux modèles utilisés. La carte montre un gisement éolien assez modeste si on se réfère à la valeur-seuil de 5m/s, souvent admise comme limite économique pour développer un projet éolien. Cependant, les données étant issues de modèles numériques par nature imparfaits, une campagne de mesure reste nécessaire dans tous les cas pour valider la pertinence d’un projet. Certaines zones présentant un potentiel inférieur à 5 m/s sur la carte pourraient ainsi s’avérer favorables si une étude fine de terrain, avec mâts de mesure et sur une durée suffisante, montre que la rentabilité technico-économique est atteinte. Comme signalé en introduction, cet atlas ne peut en effet pas se substituer à des études territoriales plus précises.

PRECISIONS SUR LES CAPACITES DE RACCORDEMENT (source : RTE – www.rte-france.com)

Capacité d'accueil des postes du réseau de transport

La capacité d'accueil d'un poste1 est la puissance maximale d'une installation de production qui pourrait être raccordée à ce poste sans créer de contraintes de transit inadmissibles sur les lignes et transformateurs du réseau de transport. Cette capacité est fonction de la capacité de transit des lignes et transformateurs (variable selon les saisons) et des consommations et production déjà existantes, elles-mêmes variables tout au long de l'année. La capacité d'accueil est calculée en supposant qu'il n'y a pas de nouvelle installation de production en dehors du poste où se fait le calcul. Capacité d'accueil de la transformation HTB/HTA

La capacité théorique d'accueil en production de la transformation HTB/HTA à un poste2 électrique se détermine en principe en faisant la somme des puissances nominales des transformateurs de ce poste et de la valeur minimale de la consommation sur ce poste à laquelle on retire la somme des puissances nominales des groupes de production déjà installés. Les installations en attente de raccordement ne sont pas prises en compte. Ces capacités d'accueil sont indicatives. Ce sont des valeurs maximales et les possibilités de raccordement en pratique sont inférieures car elles dépendent également des caractéristiques de l'installation de production (distance au

1 Un poste du réseau de transport est une unité de transformation qui diminue le niveau de tension sur une ligne du réseau de transport. Il existe par exemple des postes 400 kV / 200 kV et 200 kV / 63 kV. 2

Un poste HTB/HTA est une unité de transformation qui permet de passer de la haute tension de niveau B (63 000 ou 90 000 Volts en général) à la moyenne tension (HTA – haute tension niveau A : 20 000 V) pour alimenter le réseau de distribution d’électricité.

poste, caractère perturbateur, apport en courant de court circuit…). L'étude détaillée de raccordement a précisément pour objet de définir les possibilités de raccordement. Les capacités d'accueil ne " s'ajoutent " pas. Il est assez intuitif que, si la capacité d'accueil de deux postes proches est de 50 MW par exemple, il n'est pas possible de raccorder simultanément 50 MW dans chacun de ces postes. La capacité d'accueil globale sur ces deux postes n'est pas de 100 MW, elle est certainement au moins de 50 MW ; elle est d'autant plus forte que ces postes ont une interaction faible. La capacité d'accueil des postes est une grandeur constamment variable ; l'objectif de sa parution est de fournir une simple indication de la " place " disponible sur les réseaux. Elle est régulièrement mise à jour mais il est indispensable pour les porteurs de projets, au moment où ceux-ci ont une bonne probabilité d'aboutissement, de se rapprocher des gestionnaires de réseau pour obtenir une réactualisation de la capacité d'accueil. Une capacité d’accueil nulle ne signifie pas que le raccordement à ce poste est impossible, mais indique que RTE ne peut garantir l’évacuation de l’électricité produite pour toutes les heures de l’année. Il est à noter que les projets de plus petite taille ne nécessitent pas forcément un raccordement sur le réseau de transport d’électricité. Le réseau HTA (20 000 Volts) offre une capacité d’accueil nettement inférieure, mais a l’avantage de présenter un maillage beaucoup plus dense et donc plus facilement accessible (il n’est pas représenté sur la cartographie).

LEGENDE ET CONTENU DE LA CARTE

Représentation Intitulé Description

Postes sources RTE et capacité d’accueil en MW

Postes sources SNCF

Cercles de rayon 5 km

Vitesse moyenne de vent à une hauteur de 50 m (en m/s)

Modélisation

Chaque demande de raccordement est étudiée au cas par cas par les gestionnaires de réseau (ARD3 pour les projets d’une puissance inférieure à 12 MW, et RTE4 pour les autres projets). La capacité d'accueil d'un poste est la puissance maximale d'une installation de production qui pourrait être raccordée à ce poste sans créer de contraintes de transit inadmissibles sur les lignes et transformateurs du réseau de transport. Voir page suivante des précisions sur les capacités de raccordement. Les rayons de 5 kilomètres tracés autour des postes source ne sont qu’indicatifs. Données issues des modèles de simulation numérique Méso-NH (MétéoFrance) à une résolution de 2 km, et Wasp, à une résolution de 250 mètres. Le seuil de 5 m/s est souvent considéré comme la limite de rentabilité d’une éolienne. Cette limite n’est cependant pas stricte : elle ne permet pas à elle seule de définir la validité d’un site. La production dépend en effet de la répartition annuelle par classes de vent, ce qui implique qu’une mesure de vent in situ est toujours nécessaire pour juger de la rentabilité d’un projet. Limite entre les modèles Meso NH et Wasp.

3 ARD : Accès au Réseau de Distribution. L’Agence régionale est intégrée à EDF/GDF Services. Pour La région Rhône-Alpes : ARD Rhône-Alpes-Bourgogne, à Lyon 4 RTE : Réseau de Transport de l’Electricité, gestionnaire du réseau de transport d’électricité à haute et très haute tension.

50

Page 5: Délégation Régionale Rhône-Alpes ATLAS EOLIEN DU ... · Un poste HTB/HTA est une unité de transformation qui permet de passer de la haute tension de niveau B (63 000 ou 90 000

CARTE 1 Gisement & postes sources

Page 6: Délégation Régionale Rhône-Alpes ATLAS EOLIEN DU ... · Un poste HTB/HTA est une unité de transformation qui permet de passer de la haute tension de niveau B (63 000 ou 90 000

ADEME Rhône Alpes SERT

Atlas Eolien du département de l’Isère mars 2006 - page 4

CARTE 2 : CONTRAINTES TECHNIQUES

Ce chapitre a pour objet de recenser les différentes contraintes techniques (aviation, servitudes radioélectriques, occupation du sol) qui devront être prises en compte lors d’études précises d’implantation. Dans tous les cas, l’opérateur éolien est tenu de respecter les servitudes inhérentes aux usagers du sol présents avant lui sur un espace donné. Si la contrainte aviation – importante - est présente sur une grande partie du territoire, d’autres contraintes sont également à prendre en compte : habitat, stations radio-électriques, etc.

LEGENDE ET CONTENU DE LA CARTE

Représentation Intitulé Description

Avi

atio

n

Plan de Servitudes

Aériennes (PSA) et zones d’approche aux instruments

(cônes)

Balises d’aide à la navigation aérienne (servitude de l’ordre de 2

km de rayon en général)

Limites de l’espace aérien contrôlé par l’Aéroport International de

Lyon Saint Exupéry

Les aérodromes publics sont protégés par de nombreuses servitudes géographiques incompatibles avec des constructions en altitude. Des altitudes réglementaires maximales à ne pas dépasser sont fixées. Elles varient avec la distance à la piste et la direction. Les PSA représentés par un cercle de rayon de 5 km autour d’un aérodrome restent indicatifs. Les PSA et zones d’approche aux instruments pour les autres aérodromes sont représentés d’après les plans de l’aviation civile.

Position des balises : données SIA (Service d’Information Aéronautique)

Ces indications ne dispensent en aucun cas de l’avis de la Direction Générale de l’Aviation Civile pour tout projet. En effet, une étude de la DGAC reste nécessaire au cas par cas en tout point du département qui est – notamment - largement couvert par différentes zones d’Altitude Minimale de Sécurité (AMSR), en particulier dans l’espace aérien contrôlé par l’aéroport de Lyon Saint Exupéry. Ces zones définissent, pour les pilotes et le contrôle aérien, les altitudes minimales à respecter en tenant compte d’une marge de sécurité par rapport au point le plus haut de la zone (relief, obstacle divers). Toute nouvelle construction dans un point haut d’une telle zone doit être examinée spécifiquement pour vérifier qu’elle ne viendrait pas diminuer cette marge de sécurité indispensable.

Stat

ions

radi

o

Stations Radio-électriques

Ces stations sont soumises à des servitudes visant à les protéger contre les perturbations électromagnétiques et les obstacles (code des Postes et Télécommunications). Les stations protégées par décret sont représentées, sans leur rayon de servitudes, qui varie selon le type de station.

Occ

upat

ion

du s

ol

Zones d’habitat

Espace de 500m autour des zones bâties et habitat ponctuel

Zones d’activités (indicatif)

Forêt

Glaciers, névés

Eau libre

Classe « bâti » de la Bd Carto de l’IGN. Seules les zones d’une surface supérieure à 8 Ha sont représentées. Intègre villages et hameaux importants en milieu agricole, y compris les aménagements associés. Les petites parcelles de bâti sont regroupées de manière à atteindre les 8 Ha si elles sont distantes de moins de 100 mètres. Des points « zone d’habitat » de la Bd Carto indiquent en complément aux zones bâtis la « plupart des lieux-dits habités de 2 feux et plus » et les autres lieux-dits habités situés soit au carrefour du réseau départemental ou national, soit à l’extrémité d’impasses du réseau routier carrossable de longueur supérieure ou égale à 1000 mètres. L’habitat dispersé non représenté doit bien sûr être pris en compte lors d’études réalisées à des échelles plus fines. Pour respecter la législation en matière de bruit (émergence par rapport au bruit ambiant inférieure à 5 dB le jour et 3 dB la nuit) les opérateurs éloignent les projets des habitations, en général d’au moins 500 mètres. Classe « forêt » du thème « occupation du sol » de la Bd Carto de l’IGN (surfaces supérieures à 8 hectares). La forêt représente une contrainte technique importante, sans être strictement (sauf zones naturelles sensibles) incompatible avec l’implantation d’éoliennes. De surface > 8 Ha - représentés pour souligner les zones d’altitude. Permet de repérer les principaux lacs (Paladru) et cours d’eau (Isère et Drac).

Page 7: Délégation Régionale Rhône-Alpes ATLAS EOLIEN DU ... · Un poste HTB/HTA est une unité de transformation qui permet de passer de la haute tension de niveau B (63 000 ou 90 000

ADEME Rhône Alpes SERT

Atlas Eolien du département de l’Isère mars 2006 - page 5

CARTE 2 Contraintes techniques

Page 8: Délégation Régionale Rhône-Alpes ATLAS EOLIEN DU ... · Un poste HTB/HTA est une unité de transformation qui permet de passer de la haute tension de niveau B (63 000 ou 90 000

ADEME Rhône Alpes SERT

Atlas Eolien du département de l’Isère mars 2006 - page 6

CARTE 3 : ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX

Différents types de protections et d’inventaires du patrimoine naturel marquent l’espace et peuvent présenter des contraintes plus ou moins fortes à l’implantation de parcs éoliens.

Toutes les zones à enjeux environnementaux ne présentent cependant pas le même degré de protection : certaines ne sont pas incompatibles avec l’implantation d’éoliennes sous réserve d’une analyse environnementale précise, alors que d’autres s’y opposent totalement.

DIFFERENTS ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX CARTOGRAPHIES • Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope (APPB, loi du 10 juillet 1976) : ils sont à l’initiative de l’Etat et fixent les

mesures (activités interdites, limitées ou soumises à autorisation) qui doivent permettre la conservation des biotopes. • Directive Oiseau (2 avril 1979) et Directive Habitat (21 mai 1992) : elles mettent en place, dans le cadre des zones

proposées NATURA 2000, les ZPS (Zone de Protection Spéciale) et les ZSC (Zone Spéciale de Conservation). Leur but est de préserver, maintenir ou rétablir la diversité biologique par la création d’un réseau de sites cohérents.

• Parc national : cette procédure est réservée à des territoires dont le milieu naturel présente un intérêt spécial qu’il

importe de préserver. Les objectifs sont la protection de la faune, de la flore, des eaux, du sol et du sous-sol, de l’atmosphère, du milieu naturel en général quand il présente un intérêt spécial. Le décret de création prévoit de manière générale toute mesure permettant d’assurer les objectifs. Il défini également une zone périphérique autour du parc dans laquelle seront effectuées une certain nombre de réalisations et d'améliorations d'ordre social, économique et culturel rendant la protection de la nature plus efficace dans la zone centrale.

• Parc Naturel Régional : le classement d’un territoire, par décret, d’un territoire en Parc Naturel Régional (PNR) a pour

but de promouvoir une image de qualité liée aux efforts de protection et de mise en valeur du patrimoine. Chaque parc est doté d’une charte fixant les objectifs à atteindre, les orientations des actions à mener et les mesures permettant leur mise en œuvre. Les projets éoliens sont compatibles avec les PNR, dès lors qu'ils respectent les orientations et principes fondamentaux des chartes des PNR. Il est possible d'intégrer, dans le cadre du renouvellement des chartes des parcs, un volet énergies renouvelables comprenant un volet éolien.

• Réserves Naturelles : elles sont créées à l’initiative du ministère chargé de l’environnement. Ce sont des zones au

patrimoine riche et reconnu. Les réserves « volontaires » sont devenues les Réserves Naturelles Régionales. • Les ZICO (Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux) : cet inventaire (réalisé entre 1979 et 1991 par la

Ligue de Protection des Oiseaux pour le ministère de l’environnement) recense les zones les plus importantes pour la conservation des oiseaux et les sites d’accueil d’oiseaux migrateurs.

• Les ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique) : celles de type 2 sont de vastes

ensembles naturels et paysagers cohérents, au patrimoine naturel globalement plus riche que les territoires environnants. Les ZNIEFF de type 1 sont souvent de plus petites tailles, situées à l’intérieur ou non des précédentes, qui se détachent par une concentration d’enjeux forts du patrimoine naturels.

• Les Corridors Biologiques : Ils mettent en évidence des points de passages particuliers d’espèces animales (source :

Conseil Général).

LEGENDE ET CONTENU DE LA CARTE

Représentation Légende Hiérarchisation

Zone centrale du Parc National Réserves Naturelles Nationales Réserves Naturelles Régionales Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope

Espaces protégés : protection réglementaire

L’implantation des éoliennes y est réglementairement interdite.

Natura 2000 Zones de Protection Spéciale (ZPS) Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) Espaces Naturels Sensibles Départementaux d’observation Espaces Naturels Sensibles Locaux d’observation Corridors Biologiques Tourbières Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique (ZNIEFF) de type 1 ZNIEFF de type 2 Contour des Parcs Nationaux (Ecrins) Contour des Parcs Naturels Régionaux (Vercors, Chartreuse) Eau libre (permet de repérer les principaux lacs –Paladru - et cours d’eau – Isère, Drac).

Espaces très sensibles : protection contractuelle

L’installation d’aérogénérateurs fait l’objet de réserves et les diagnostics environnementaux devront être particulièrement détaillés. Les études réalisées par les opérateurs éoliens devront démontrer la compatibilité des projets avec l’objectif de conservation des espèces et/ou des habitats.

Page 9: Délégation Régionale Rhône-Alpes ATLAS EOLIEN DU ... · Un poste HTB/HTA est une unité de transformation qui permet de passer de la haute tension de niveau B (63 000 ou 90 000

ADEME Rhône Alpes SERT

Atlas Eolien du département de l’Isère mars 2006 - page 7

CARTE 3 Enjeux environnementaux

Page 10: Délégation Régionale Rhône-Alpes ATLAS EOLIEN DU ... · Un poste HTB/HTA est une unité de transformation qui permet de passer de la haute tension de niveau B (63 000 ou 90 000

ADEME Rhône Alpes SERT

Atlas Eolien du département de l’Isère mars 2006 - page 8

CARTE 4 : SENSIBILITES ORNITHOLOGIQUES ET CHIROPTERES

Une attention toute particulière mérite d’être donnée à la protection de l’avifaune et des chiroptères (chauve-souris). Une analyse fine de la compatibilité des projets éoliens avec la richesse et la sensibilité des oiseaux et chauve-souris est un volet clef des études préalables. Les éléments cartographiés ici apportent des compléments plus qualitatifs aux données réglementaires de la carte N°3 « enjeux environnementaux ».

Les impacts sur l’avifaune sont principalement de trois types : la perte d’habitat, le dérangement et la mortalité. Ils varient en fonction du milieu, des espèces et du nombre et de la densité d’éoliennes. Le choix du site d’implantation s’avère donc important. La Ligue de Protection des Oiseaux préconise aux opérateurs (document « l’énergie éolienne et la conservation de la nature » de la LPO5) :

• de consulter les associations naturalistes locales

• d’effectuer les études ornithologiques et chiroptérologiques sur au moins un an (étude sur un cycle biologique complet)

• de définir des zones d’études permettant d’appréhender avec précision les enjeux sur le site et d’évaluer l’intégration environnementale du parc sur l’ensemble du territoire directement ou indirectement affecté.

• de montrer si le projet risque de produire des impacts négatifs sur la faune et la flore et de proposer alors des mesures de compensation, de suppression et/ou de réductions pertinentes.

Chaque étude d’impact, quel que soit le territoire concerné, devra comporter un volet consacré à l’avifaune. Ce dernier sera particulièrement développé (cartographie de l’écosystème : habitats présents, oiseaux nicheurs, passages migratoires, étude sur une année…) pour les zones présentant une grande sensibilité avifaunistique qui sont reportées sur cette carte.

Migration

La Région Rhône Alpes représente pour de nombreuses espèces un carrefour européen où se croisent les migrateurs sur un axe traditionnel N - S et ceux qui contournent (ou traversent !) le massif alpin.

L’Isère est donc un lieu de passage important, notamment dans toute sa moitié Ouest, de la vallée du Rhône jusqu’au début de la Chartreuse et aux plateaux du Vercors.

L’altitude de vol est en général entre 500 et 1000 m par rapport au sol, mais elle peut être réduite très fortement jusqu’à des niveaux correspondants à la hauteur des éoliennes en fonction des conditions météorologiques. La définition précise des voies de migrations privilégiées nécessite l'utilisation du radar et n'en est qu'à ses débuts en France.

Aspects autres que la migration

Il n’existe pas, en l’état actuel des connaissances, de données suffisantes pour définir si telle ou telle espèce se trouve plus particulièrement menacée par les éoliennes.

Des études attirent par contre l’attention sur l’effet cumulatif que peuvent avoir des projets éoliens sur les oiseaux, même pour des parcs espacés de quelques kilomètres. Les territoires de chasse de certaines espèces comme le busard ou l’aigle royal peuvent en effet s’étendre sur des rayons de plusieurs kilomètres. Ils peuvent ainsi par exemple tolérer un parc, mais quitter définitivement la zone à l’arrivée d’un autre parc à proximité. Ces deux espèces sont présentes en Isère, notamment en Chartreuse, Vercors et dans les Alpes internes pour l’Aigle Royal et dans la plaine de la Bièvre pour les busards (ce lieu constituant le noyau principal de population des busards cendrés et busards saint martin en Rhône Alpes).

5 Pour plus de renseignements : LPO, La Corderie Royale, BP 90263, 17305 Rochefort Cedex ou www.lpo.fr

L’Isère est également le lieu de rassemblement de canards qui, avec quelques autres espèces, passent l’hiver sur les retenues d’eau notamment le long du Rhône et de l’Isère. Ils se déplacent la nuit autour de ces plans d’eau en quête de nourriture dans les champs environnants.

Les zones de présence pour de toutes les espèces sont répertoriées par le Centre Ornithologique Rhône-Alpes qui diffuse des données sous forme cartographique à l’échelle communale sur son site internet www.fauneisere.info. A noter également l’existence du site de ré-introduction de vautours sur la commune de Chamaloc (Drôme), à moins de 5 kilomètres de la limite départementale avec l’Isère (sud-est du Vercors).

La carte environnement du présent atlas reprend les principales zones que constituent les ZICO, ZNIEFF, ZPS et réserves naturelles.

Chiroptères

Les études internationales consacrées au sujet montrent que l’impact des éoliennes sur les chiroptères est loin d’être négligeable. Les mécanismes ne sont pas tous connus, mais il est cependant possible d’avancer quelques pistes. Ainsi, les émissions d’ultrasons par les aérogénérateurs, la collision avec les pales, l’effet barrière pouvant entraîner une perte ou une diminution des corridors de vol et la perte des terrains de chasse sont susceptibles d’augmenter la mortalité des chauves-souris.

Il est à noter que ces impacts sont variables suivant les espèces et les parcs. Il est donc souhaitable que tout projet fasse l’objet d’un pré-diagnostic chiroptère et que dans les secteurs riches en chiroptères, une attention particulière soit portée à ces petits mammifères dans le cadre de l’étude d’impact.

LEGENDE ET CONTENU DE LA CARTE

Représentation Légende Remarques

Vautour Chiroptère Busard Aigle Oiseaux aquatiques

Espèces recensées

Présence significative de l’espèce ; recensement effectué à une échelle

communale

Axes principaux Axes secondaires Zones d’altitude supérieure à 2500 mètres

Axes de migration

Eau libre Glacier, névé Réseau routier : liaison principale Autoroute

Occupation du sol

Données complémentaires permettant de faciliter le repérage des différentes zones sur

la carte. La présence de plans d’eau peut également être une donnée à prendre en compte pour les aspects ornithologiques.

Page 11: Délégation Régionale Rhône-Alpes ATLAS EOLIEN DU ... · Un poste HTB/HTA est une unité de transformation qui permet de passer de la haute tension de niveau B (63 000 ou 90 000

ADEME Rhône Alpes SERT

Atlas Eolien du département de l’Isère mars 2006 - page 9

CARTE 4 Sensibilités faune et chiroptères

Page 12: Délégation Régionale Rhône-Alpes ATLAS EOLIEN DU ... · Un poste HTB/HTA est une unité de transformation qui permet de passer de la haute tension de niveau B (63 000 ou 90 000

ADEME Rhône Alpes SERT

Atlas Eolien du département de l’Isère mars 2006 - page 10

CARTE 5 : PATRIMOINE ARCHITECTURAL ET PAYSAGER

Tout projet doit prendre en compte la complexité du territoire sous ses aspects sociaux, culturels et environnementaux. Le paysage doit ainsi faire l'objet d'une étude attentive et détaillée basée d'un part sur une analyse objective des unités paysagères et de leurs structures paysagères, les bassins visuels, et d'autre part sur le niveau de reconnaissance sociale, culturelle et collective du paysage. Les protections réglementaires des sites et monuments historiques doivent bien sûr être prises en compte.

DONNEES PATRIMONIALES CARTOGRAPHIEES

• Sites classés et inscrits : le classement ou l’inscription (loi du 2 mai 1930 – Art L341-1 et suivants du code de

l’environnement) vise à protéger des sites présentant un caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque. Le premier correspond à la volonté du strict maintien en l’état du site. La seconde est réservée à des sites moins sensibles mais qui présentent suffisamment d’intérêt pour que leur évolution soit surveillée.

• Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager (ZPPAUP, loi du 7 janvier 1983) : elles

prennent en compte l’ensemble des éléments patrimoniaux dans leur diversité et leur pluralité, indépendamment des seuls monuments historiques, et définissent de nouvelles servitudes qui se substituent à celles liées aux monuments historiques et aux sites classés.

• Monuments historiques : la loi du 31 décembre 1913 classe comme monuments historiques, en totalité ou en

partie, les immeubles dont la conservation présente un intérêt public du point de vue de l’histoire ou de l’art. La loi du 25 février 1943 introduit par ailleurs la notion de champ de visibilité des monuments historiques, soit un rayon de 500 m dans lequel l’Architecte des Bâtiments de France exerce un pouvoir d’avis conforme.

IMPACT DES EOLIENNES SUR LE PAYSAGE

Les éoliennes de grande puissance sont des objets industriels particuliers, en rupture avec les formes connues jusque là et dont la taille introduit de nouveaux rapports d’échelle dans le paysage. Par leurs dimensions, elles marquent le territoire et modifient le cadre de vie des habitants et usagers. Elles sont hautes (jusqu’à 130 mètres en bout de pâle), composées d’une tour, que sa hauteur rend plus fine, et d’un rotor tripale qui tourne relativement lentement (entre 20 et 30 tours/minute en moyenne). La couleur blanche qui les caractérise réfléchit la lumière ; elles peuvent donc, suivant les conditions météorologiques, se confondre avec la laitance du ciel ou contraster avec ce dernier en cas d’orages par exemple. Les aérogénérateurs s’organisent en parc pouvant compter plusieurs dizaines d’objets, séparés les uns des autres d’au moins 100 m (pour que le vent puisse retrouver sa force entre deux) ; les rotors ne tournent pas tous obligatoirement en même temps, ni à la même vitesse (notamment en période de vents faibles). De plus, les fermes éoliennes se situent généralement sur des sites en hauteur et très dégagés, afin de bénéficier des meilleures conditions de vent, et donc souvent dans des conditions de visibilité importante. Les projets de plus petite taille présentent naturellement un impact moindre sur le paysage. Un parc éolien peut également apporter une image valorisante ou avoir une fonction structurante de certains paysages comme par exemple des entrées de villes, des zones industrielles, des abords de grandes voies de communication… La perception de l’impact de l’éolien sur le paysage est relative et comporte une part de subjectivité. Il est intéressant de noter sur ce point qu’une enquête menée par l’ADEME auprès d’un échantillon de riverains de parcs éoliens en 2003 a montré que 50% d’entre eux trouvaient les éoliennes esthétiques et que 80% d’entres eux se disaient favorables à l’implantation de l’éolien dans leur environnement proche.

LEGENDE ET CONTENU DE LA CARTE

Représentation Légende Remarques

Sites classés Sites inscrits Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager (ZPPAUP) Monuments historiques classés Monuments historiques inscrits Un cercle de 500 mètres est représenté sur la carte autour de chaque monument historique.

L’implantation d’éoliennes est réglementairement interdite dans les sites classés, et déconseillée dans les sites inscrits et les Zones de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager. Les éléments patrimoniaux sont particulièrement concernés par la notion de co-visibilité.

Paysages agraires

Paysages émergents

Paysages marqués par de grands équipements

Paysages naturels

Paysages naturels de loisirs

Paysages ruraux-patrimoniaux

Paysages urbains et periurbains Numéro d’identifiant de chaque unité paysagère (voir tableau ci-après). Eau libre (permet de repérer les principaux lacs –Paladru- et cours d’eau –Isère, Drac).

Entre 1992 et 1996, la DIREN a réalisé un inventaire des paysages de la région Rhône-Alpes, fondé sur la morphologie, l’impact visuel, la reconnaissance sociale et la notoriété notamment touristique des ensembles paysagers.

Cet inventaire a conduit à réaliser une partition du territoire régional en unités paysagères homogènes au regard d’une typologie elle-même issue de l’analyse.

Les unités paysagères sont classées selon les 7 familles de paysages reprises dans la légende ci-contre.

Définitions :

• Unité paysagère : partie de territoire présentant des caractéristiques paysagères homogènes découlant de la perception, de l'organisation et de l'évolution de l'action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations. Elle se distingue de la voisine par une différence de présence, d'organisation ou de formes de caractères. Les caractères peuvent être morphologiques, relief, occupation du sol, organisation de bâti, nature et qualité des horizons, hydrographique...

• Structure paysagère : combinaison d'éléments matériels ou immatériels que l'on retrouve de façon régulière

dans une unité paysagère et qui la structurent et fondent son identité.

Voir en annexe une présentation des paysages de l’Isère

Page 13: Délégation Régionale Rhône-Alpes ATLAS EOLIEN DU ... · Un poste HTB/HTA est une unité de transformation qui permet de passer de la haute tension de niveau B (63 000 ou 90 000

ADEME Rhône Alpes SERT

Atlas Eolien du département de l’Isère mars 2006 - page 11

CARTE 5 PATRIMOINE ARCHITECTURAL ET PAYSAGER

Page 14: Délégation Régionale Rhône-Alpes ATLAS EOLIEN DU ... · Un poste HTB/HTA est une unité de transformation qui permet de passer de la haute tension de niveau B (63 000 ou 90 000

ADEME Rhône Alpes SERT

Atlas Eolien du département de l’Isère mars 2006 - page 12

CARTE 6 : SYNTHESE La synthèse est toujours un exercice difficile : les données qui concernent les projets éoliens sont nombreuses et de natures très diverses. Quelle hiérarchisation alors est possible ? Quelle objectivité ? Quels choix de valeurs ? Quel regard ?… La carte de synthèse superpose graphiquement les différents enjeux et contraintes recensés précédemment afin de faire émerger des zones où l’implantation d’éoliennes semble plus favorable. En fond et en couleur, se trouve la carte du gisement éolien et des postes sources. Les contraintes techniques et les enjeux écologiques et patrimoniaux sont ensuite superposés en deux niveaux de gris en fonction de leur sensibilité par rapport à la problématique éolienne, mettant en évidence les zones d’exclusion et les zones de sensibilité(s) spécifique(s). Les zones d’exclusion (en gris sombre, plein) : l’implantation d’éoliennes n’est pas possible réglementairement dans ces zones qui regroupent :

• zones bâties

• espaces protégés de la carte N°3 « enjeux environnementaux » : zone centrale du parc National, Réserves Naturelles, Arrêtés de protection de biotope.

• sites classés

• monuments historiques classés et inscrits et leur périmètre de 500 mètres

Les zones de sensibilité spécifique (en gris plus clair, pointillé) : une attention toute particulière doit être portée par le développeur pour mener à bien un projet éolien dans ces zones. Des études d’impacts approfondies seront nécessaires sur les thèmes objets de la sensibilité :

• Périmètre de 500 mètres autour des zones bâties (carte N°2)

• Plans de Servitudes Aériennes, zones d’approche aux instruments et balises de navigation aérienne6 (carte N°2)

• Ensemble des espaces très sensibles de la carte N°3 « enjeux environnementaux »

• Zones de présence recensées de vautours, chiroptères et busards (carte N°4)

• Sites inscrits et ZPPAUP (carte N°5)

Les aspects paysagers autres que réglementaires (ZPPAUP, sites classés & inscrits) ne sont pas pris en compte dans la présente synthèse. Les zones d’opportunités, pour lesquelles l’implantation d’éoliennes se révèle favorable en fonction des seuls critères pris en compte dans cette synthèse, se lisent donc par soustraction : elles possèdent un gisement éolien intéressant (supérieur à 5 m/s : du jaune au rouge), se trouvent en dehors des espaces de contraintes techniques ou environnementales, et sont situées plutôt à proximité d’un poste source présentant une capacité de connexion correcte.

6 L’emprise des servitudes radioélectriques variant fortement d’un site à l’autre, seules les servitudes liées aux balises aériennes ont été représentées dans la synthèse (avec, par défaut, un cercle de 2km de rayon autour de ces balises).

LEGENDE ET CONTENU DE LA CARTE

Représentation Intitulé

Postes sources RTE et capacité d’accueil en MW

Postes sources SNCF

Cercles indicatifs de5 km de rayon autour des postes

Vitesse moyenne de vent à une hauteur de 50 m (en m/s)

Zones d’exclusion

Zones de sensibilité(s) particulière(s)

Axes principaux de migration

Limites de l’espace aérien contrôlé par l’Aéroport de Lyon Saint Exupéry

50

Page 15: Délégation Régionale Rhône-Alpes ATLAS EOLIEN DU ... · Un poste HTB/HTA est une unité de transformation qui permet de passer de la haute tension de niveau B (63 000 ou 90 000

ADEME Rhône Alpes SERT

Atlas Eolien du département de l’Isère mars 2006 - page 13

CARTE 6 SYNTHESE

Page 16: Délégation Régionale Rhône-Alpes ATLAS EOLIEN DU ... · Un poste HTB/HTA est une unité de transformation qui permet de passer de la haute tension de niveau B (63 000 ou 90 000

ADEME Rhône Alpes SERT

Atlas Eolien du département de l’Isère mars 2006 - page 14

ANNEXES

ANNEXE 1 : PRECISIONS SUR LA MODELISATION DU GISEMENT EOLIEN Une étude départementale de gisement éolien nécessite de connaître la météorologie du vent sur la zone considérée. Or, les vents à hauteur de moyeu de l'éolienne sont très variables spatialement (relief, rugosité et nature du sol …), et temporellement (en fonction des situations météorologiques, des évolutions diurnes et saisonnières…). Les mesures à travers les années permettent de connaître la variabilité spatiale de la climatologie du vent de surface, mais leur nombre est limité par la taille du réseau de mesure. Le nombre de stations de mesures disposant d’une bonne antériorité est très insuffisant pour déterminer précisément les zones propices à l’exploitation de l’énergie éolienne. De plus, leurs mesures sont généralement effectuées à des hauteurs de 10 mètres, où le vent est nettement plus faible qu’à 50 ou 80 mètres par exemple, hauteur moyenne des nacelles des éoliennes implantées actuellement. Le recours à la simulation numérique est donc nécessaire pour cartographier le gisement éolien sur un territoire. Deux méthodologies de calcul différentes ont été utilisées pour simuler le gisement de vent sur le département de l’Isère. Les données pour les ¾ Est du département proviennent du modèle Méso-NH, qui a été mis en œuvre par Météo France et Valorem pour Rhônalpénergie Environnement dans le cadre du projet Alpine Windharvest (Interreg III B – Région Rhône-Alpes - rapport d’étude téléchargeable sur http://www.raee.org/windharvest). Le modèle Méso-NH

Les progrès de la modélisation météorologique permettent de simuler les écoulements atmosphériques à une échelle fine. En pratique, cela offre, pour une étude locale, une alternative à l’installation de stations supplémentaires et au recueil d’observations pendant une période suffisamment longue. Pour réaliser cette climatologie «de modèle», il faut posséder une série de simulations suffisamment importante. Pour obtenir une échelle plus fine, il faut avoir recours à des simulations ayant une meilleure résolution. Le facteur limitant devient alors le coût de calcul et donc le nombre de situations pouvant être simulées. L’idée de base est de déterminer la fréquence climatologique de classes de type de temps de grande échelle et d’utiliser la modélisation à échelle fine pour recréer la déclinaison à l’échelle locale de ces types de temps sur des échantillons de situations bien choisis. Cette méthodologie a été adoptée pour reconstituer les vents moyens à la résolution de 2 km sur les Alpes, dont est issue la partie Est des données pour l’Isère, à l’aide du modèle non-hydrostatique Méso-NH. Ce modèle a été développé conjointement par le Centre National de Recherches Météorologiques (CNRM) de Météo-France et le Laboratoire d’Aérologie du CNRS afin d’améliorer la connaissance des mécanismes atmosphériques à échelle fine et des solutions numériques visant à les modéliser. Largement testé par la communauté nationale des sciences de l’atmosphère, notamment dans le domaine de la recherche, il a été validé dans de nombreuses configurations météorologiques (écoulements orographiques, contrastes terre/mer, situations convectives extrêmes…), et est maintenant utilisé dans le cadre d’études. Le modèle Méso-NH est capable de reproduire les écoulements atmosphériques sur une large gamme d’échelles, de plusieurs centaines de kilomètres à une dizaine de mètres. L’hypothèse non-hydrostatique lui permet en effet d’appréhender les phénomènes météorologiques locaux tels que les brises, les effets orographiques… Il constitue un puissant outil doté de caractéristiques avancées : schéma de turbulence tridimensionnel permettant de bien reproduire la dynamique de la couche limite, schéma microphysique détaillé, schéma de ville, schéma de surface et de végétation ISBA… La technique des modèles emboîtés accroît son domaine d’application à fine échelle : il est ainsi possible d’augmenter localement la résolution dans des sous-domaines où une forte résolution est requise pour étudier un phénomène particulier. Le modèle Méso NH a été utilisé pour calculer la vitesse de vent moyen à 50 mètres (données cartographiées).

Le modèle WASP

A la différence des modèles à conservation de la masse, les modèles dits linéarisés ont pris le parti de prendre en compte les équations primitives explicitement, mais en les simplifiant – linéairement - afin de réduire les temps de calcul notamment. Le logiciel Wasp, largement utilisé en Europe, a été développé par l’équipe des chercheurs du laboratoire RISO au Danemark. La méthodologie mise en oeuvre a trouvé son aboutissement dans la publication de l’Atlas Eolien Européen, en 1989. Cet ouvrage est très rapidement devenu une référence incontournable, et la méthode utilisée intensivement en Europe du Nord, là où la filière éolienne a pris son essor au début des années 1990. Wasp inclut principalement trois modules pour décrire un site : • Rugosité : la détermination de la longueur de rugosité moyenne, secteur par secteur, en un point donné, se fait

en pondérant les rugosités avec les distances • Obstacles : le facteur d'échelle A de la distribution de Weibull est affecté d'un coefficient dépendant des obstacles

rencontrés dans ce secteur (caractérisés par leurs dimensions et leur éloignement), tandis que le facteur k n'est pas modifié.

• Topographie : par rapport aux autres modèles linéarisés, la particularité essentielle de WasP tient dans la discrétisation du domaine.

Ce logiciel est basé sur un modèle linéaire qui présente plusieurs lacunes pour les écoulements en terrains complexes : • Tout comme les autres modèles linéarisés il ne peut prendre en compte les décollements et recirculations. • Il considère des écoulements de vent correspondant à des atmosphères neutres, et ne peut différencier les

différents états de la stabilité atmosphérique. La prise en compte de la stabilité se fait par l'intermédiaire de faibles corrections tenant compte des flux de chaleur échangés avec l'atmosphère.

• Une des hypothèses sous-jacentes à la modélisation WasP est que le vent géostrophique peut être considéré uniforme sur l’ensemble de la région modélisée. Ainsi, entre les deux extrapolations verticales précédemment évoquées, le vent en altitude n'est pas modifié, et ce quelle que soit la distance séparant les deux sites. La précision sera alors diminuée si les sites sont éloignés.

• WasP se révèle incapable de rendre compte des phénomènes météorologiques "synoptiques", c'est-à dire les effets de grande échelle, tels que les canalisations du vent en zone montagneuse, les circulations d'origine thermique…

Ainsi, de manière générale, WasP donne de bons résultats si les deux sites (celui qui sert de référence et celui où on prédit la rose des vents) sont soumis à des régimes de vent comparables, et ont des topographies comparables.

Les données suivantes, issues des simulations Wasp effectuées lors de l’élaboration de l’Atlas Régional, ont été utilisées pour cartographier le vent moyen à 50 mètres : • densité de vent moyen en W/m² à 30 et 60 mètres • paramètres a et k de la distribution de Weibull (répartition du gisement annuel par classes de vent) à 30 et 60

mètres Le vent moyen à 30 et 60 mètres a été calculé à partir des relations entre distribution et vent moyen. Le vent à 50 mètres a ensuite été déduit en utilisant le coefficient de cisaillement (rapport des vitesses entre deux hauteurs) obtenu à partir des vitesses à 30 et 60 mètres.

Le modèle Wasp a été utilisé à une résolution plus fine que Meso NH (respectivement 250 et 2000). Il est à noter cependant que la précision des résultats dépend à la fois de la résolution du calcul et de la validité du modèle. Les données cartographiées à partir du modèle Wasp ne sont donc pas nécessairement plus précises que celles issues du modèle Meso NH. Les données de vent cartographiées restent indicatives. Elles ont pour vocation, à l’échelle du département, de mettre en évidence des secteurs potentiellement intéressants. Tout projet doit faire l’objet d’une étude de gisement préalable spécifique avec campagne de mesures sur site (mise en place de mâts de mesures de 40 mètres voire plus selon la taille des machines envisagées, sur une durée d’un an minimum).

Page 17: Délégation Régionale Rhône-Alpes ATLAS EOLIEN DU ... · Un poste HTB/HTA est une unité de transformation qui permet de passer de la haute tension de niveau B (63 000 ou 90 000

ADEME Rhône Alpes SERT

Atlas Eolien du département de l’Isère mars 2006 - page 15

ANNEXE 2 : LES PAYSAGES DE L’ISERE : PRESENTATION

Les unités paysagères de l’Isère et leur appartenance à une des grandes familles de paysages sont représentées sur la carte 4. Le numéro d’identification de chaque unité est également reporté. Le tableau page suivante indique le nom et le type de paysage de chaque unité à partir de son identifiant. L’Isère est un département au profil paysagé énergétique, composite ou métissé où se chevauchent urbanité, naturalité et ruralité. Il est composé de sept grandes familles de paysages :

• Les paysages naturels : au-delà des paysages réellement naturels, telle que la haute montagne au-dessus des

alpages, les paysages « naturels » concernent tous les espaces où la main de l’homme est perçue comme marginale par rapport aux « forces de la nature ». Ces paysages sont variés : haute montagne, zones humides, gorges, forêts landes, lacs…

• Les paysages naturels de loisirs désignent certains territoires naturels, initialement vierges, de moyenne et haute

montagne sur lesquels sont implantés de grands domaines skiables. • Les paysages agraires sont ceux que l’on assimile d’abord à des espaces façonnés et gérés par l’activité agricole,

habités visiblement par l’homme de façon permanente. L’activité humaine se traduit par la présence de champs cultivés, de prairies clôturées, de construction ou d’ensembles bâtis. Le mode d’assemblage de ces éléments constitue des structures paysagères complexes, qui varient selon la géographie et histoire locale.

• Les paysages ruraux patrimoniaux se distinguent des paysages agraires en raison de structures paysagères

singulières qui leur confèrent une identité forte. Elles sont le résultat d’une spécialisation agricole et de modes de faire traditionnels et transmis. On trouve généralement dans ces paysages une architecture caractéristique et un petit patrimoine rural mais aussi des traces qui attestent d’une histoire ancienne. Cet ensemble confère à ces paysages une dimension culturelle.

• Les paysages émergents sont des paysages naturels ou ruraux qui ont évolué à partir de la seconde moitié du

XXème siècle, vers des formes d’urbanisation diffuse à vocation résidentielle. Ils ont perdus, en tant que dominante les caractéristiques des types de paysages précédents, sans être pour autant assimilables aux types de paysages urbains ou périurbains. Ils sont marqués par les constructions, des aménagements et des comportements liés à l’urbanité, tout en présentant une faible densité globale d’urbanisation.

• Les paysages marqués par les grands équipements correspondent essentiellement à des couloirs géographiques

de déplacement fortement aménagés au XIXéme et XXéme siècle. Ces espaces fonctionnels initialement naturels ou ruraux, sont également ponctués de grands équipements industriels ou énergétiques. L’habitat reste secondaire par rapport à la monumentalité de ces aménagements. Des unités paysagères peuvent également se rattacher à ce type de paysage : celles marquées par les grands aéroports, ou peut-être demain à de forte implantation éolienne.

• Les paysages urbains et périurbains concernent l’ensemble des territoires qui présentent visuellement une part

prépondérante de construction, d’infrastructures, d’espaces revêtus ou bâtis. Cette famille englobe des morphologies urbaines très distinctes. Les ensembles urbains de plus de 2 km2 significatifs par leur dimension ont été retenus.

Les unités paysagères de l’Isère

identifiant unité paysagère famille062-Ai-I Plaine de l'Ain et plaine du Rhône en amont de Loyettes paysage à dominante rurale 158-S-I Vallée de St-Thibaud-de-Couz paysage à dominante rurale 160-S-I Bassin de Chambéry, Montmélian paysage émergent 182-I-S Vallée de l'Eau d'Olle paysage à dominante naturelle 183-I-S Vallées et balcon de Belledonne paysage à dominante naturelle 184-I-S Haut-Grésivaudan paysage émergent 185-I Agglomération de Pontcharra agglomération et périurbain 186-I Bordure orientale de la Chartreuse paysage émergent 187-I-S Massif de la Chartreuse paysage à dominante naturelle 188-I-S Bassin des Echelles/St-Jean-du-Pont paysage à dominante rurale 189-I Val d'Ainan paysage rural - patrimonial 190-I Collines du Voironnais paysage à dominante rurale 191-I-S Plaine du Rhône de Brégnier-Cordon/ Les Avenières paysage à dominante rurale 192-I-Ai Basse-terres Rhodaniennes paysage à dominante rurale 193-I Plateau de l'île Crémieu paysage rural - patrimonial 194-I Collines de la partie nord des Terres Froides paysage à dominante rurale 195-I Agglomération de Villefontaine/Bourgoin/La Tour du Pin agglomération et périurbain 196-I Plaine de Catelan paysage émergent 197-I Collines Viennoises paysage à dominante rurale 198-I-R Plaine de l'Est Lyonnais paysage de grands équipements 199-I Plateau de Bonnevaux paysage rural - patrimonial 200-I Agglomération de Charvieu-Chavagneux/ Pont de Chéruy/ Tignieu-Jameyzieu agglomération et périurbain 201-I Sud-ouest des terres froides paysage à dominante rurale 202-I Agglomération de Péage-de-Rousillon agglomération et périurbain 203-I Collines des Balmes Viennoises paysage émergent 204-I-R-L-Ar-D Vallée du Rhône entre Vienne et Tournon paysage de grands équipements 205-I-D Plaine de Liers, Bièvre et Valloire paysage à dominante rurale 206-I-D Plateau et balcon des Chambarans paysage rural - patrimonial 207-I Agglomération de St Marcellin agglomération et périurbain 208-I-D Plaine du bas-Grésivaudan et Bas-Royans paysage rural - patrimonial 209-I Agglomération de Rives/Renage agglomération et périurbain 210-I Agglomération de Voiron agglomération et périurbain 211-I Agglomération de Voreppe/Moirens agglomération et périurbain 212-I Agglomération de Tullins agglomération et périurbain 213-I Voironnais et seuil de Rives paysage émergent 214-I Cluse de Voreppe paysage émergent 215-I Agglomération de Grenoble agglomération et périurbain 216-I Plateau de Champagnier paysage émergent 217-I Agglomération de Vizille agglomération et périurbain 218-I Bassin de Vizille et cluse du Livet paysage de grands équipements 219-I Bassin de Bourg-d'Oisans paysage à dominante rurale 220-I Complexes de l'Alpes d'Huez et des deux Alpes paysage de loisirs 221-I-S Bassin du grand Lac et hautes-vallées du Ferrand et de la Romanche paysage rural - patrimonial 222-I Bassin du Vénéon paysage à dominante naturelle 223-I Vallée de la Lignarre et autres vallées de l'ouest de l'Oisans paysage à dominante naturelle 224-I Vallées de la Roizonne, la Malsanne et la Morte paysage à dominante naturelle 225-I Vallées du Valjouffrey paysage à dominante naturelle 226-I Bassin de Valbonnais paysage rural - patrimonial 227-I Pays du Beaumont paysage rural - patrimonial 228-I Agglomération de La Mure agglomération et périurbain 229-I Plateau de la Mateysine paysage à dominante rurale 230-I Cuvette du Trièves paysage rural - patrimonial 231-I Basse-vallée et corniche du Drac paysage à dominante naturelle 232-I Bassin de Vif paysage émergent 233-I Vallée reliant le bassin de Vif et le Trièves paysage à dominante rurale 234-I Rebord est du Vercors paysage rural - patrimonial 235-I-D Hauts-plateaux du Vercors paysage à dominante naturelle 236-I-D Pays des Quatre Montagnes paysage rural - patrimonial 237-I-D Gorges de la Bourne et rebords du Vercors sur la plaine du bas-Grésivaudan paysage à dominante naturelle

Page 18: Délégation Régionale Rhône-Alpes ATLAS EOLIEN DU ... · Un poste HTB/HTA est une unité de transformation qui permet de passer de la haute tension de niveau B (63 000 ou 90 000

ADEME Rhône Alpes SERT

Atlas Eolien du département de l’Isère mars 2006 - page 16

ANNEXE 3 : LES PAYSAGES DE L’ISERE : POUR ALLER PLUS LOIN… Références bibliographiques sur le paysage

Etudes :

• Etude paysagère précisant le zonage des paysages exceptionnels, pour le schéma départemental des carrières 38 Bellion-Jourdan –DIREN 2003

• Etude paysagère du sud de l’Isère. DDE 38 CAUE 38.

• Cartes des sites et paysages de Rhône-Alpes : sites et paysages remarquables, typologie et dynamique des paysages. DIREN RA oct 1996.

• "Exemple d'approche paysagère, éolien et paysage" : étude réalisée sur le Vercors par les CAUE de la Drôme et de l’Isère dans le cadre de Alpine Windharvest. Disponible sur www.raee.org/windharvest

• études des SCOT

Documents de références :

• Les chemins du paysage CG 38 (Cédérom : peut être commandé gratuitement sur le site internet du Conseil Général – Service Environnement).

• Atlas de l’Isère CG 38

• les sept familles de paysages en Rhône-Alpes, des paysages pluriels pour un paysage singulier. DIREN RA .sept 2005.

• Charte du parc naturel régional du Vercors

• Charte du parc naturel régional de Chartreuse

• Cartes IGN des parcs naturels régionaux

• Guide vert vallée du Rhône

• Guide bleu Rhône-Alpes

• Guide Gallimard Isère. Ed gallimard

• Guide hachette Savoie et Isère. Ed Hachette

• Classeur ressource du PNR du Vercors (chapitre paysage) ; accessible sur le site internet du PNR

Sites internet :

• Conseil général de l’Isère : www.cg38.fr

• Comité départemental de l’Isère : www.isere-tourisme.com

• PNR du Vercors : www.pnr-vercors.fr

ANNEXE 4 : LISTE DES DOCUMENTS SUR L’EOLIEN

Documents de référence : • Guide du développeur de parc éolien – ADEME • Guide des parcs éoliens français – ADEME • Guide de l’étude d’impact sur l’environnement des parcs éoliens – MEDD / ADEME • Un projet d’éoliennes sur votre territoire ? (Vade-mecum élus et associations) – ADEME/CLER/AMORCE • Les autorités locales et la production d’électricité par éoliennes – ADEME / ENERGIES CITES • Des éoliennes dans votre environnement ? (6 fiches : paysage, sécurité…) – ADEME / CLER • Suivi ornithologique des parcs éoliens du plateau de Garrigue Haute (Aude) – ADEME • Les éoliennes en 50 questions réponses – ADEME / EDF • Les bruits de l’éolien (rumeurs, cancans, …) – ADEME / OBSERV’ER • Fiche Energie éolienne : Rhône Alpes dans le tendance nationale – ADEME DR Rhône Alpes • Outil d’insertion sociale et territoriale des éoliennes – ADEME (version informatique uniquement) • Synthèse du colloque de CAEN (9,10 et 11 décembre 2004) - ADEME

Fiche Grand public : • Une énergie dans l’air du temps, les éoliennes – ADEME

Exposition et vidéo : • L’énergie au fil du vent (Film de 28 min) • Exposition en deux panneaux :

- une éolienne, comment ça marche ? - vrai ou faux ?

Exposition en six posters :

• impact sonore, paysage, milieux naturels, sécurité, aspects économiques et contexte énergétique

Sites internet :

• Situation de l’éolien en France : www.suivi-éolien.com

• ADEME : www.ademe.fr

Page 19: Délégation Régionale Rhône-Alpes ATLAS EOLIEN DU ... · Un poste HTB/HTA est une unité de transformation qui permet de passer de la haute tension de niveau B (63 000 ou 90 000

ADEME Rhône Alpes SERT

Atlas Eolien du département de l’Isère mars 2006 - page 17

ADRESSES UTILES

Organisme Adresse postale Téléphone Fax

Préfecture de l’Isère Direction des actions interministérielles Bureau de l’environnement

12, Place de Verdun B.P. 1046 38021 GRENOBLE CEDEX

04 76 60 34 00 04 76 60 32 57

ADEME - Délégation Rhône-Alpes (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie)

10, rue des Emeraudes 69006 LYON 04 72 83 46 00 04 72 83 46 26

DIREN Rhône-Alpes (Direction régionale de l’environnement)

208 bis, rue Garibaldi 69422 LYON CEDEX 03 04 37 48 36 00 04 37 48 36 31

RAEE (Rhônalpénergie-Environnement)

12, rue des Archers 69002 LYON 04 78 37 29 14 04 78 37 64 91

Conseil général de l’Isère Direction de l’aménagement des territoires (DAT) Service des énergies et du développement durable

7, rue Fantin-Latour – B.P. 1096 38022 GRENOBLE CEDEX 1 04 76 00 38 38 04 76 00 33 79

Bureau d’Etudes SERT 17 Chemin du Petit Bois 69130 ECULLY

04 72 18 02 02 04 72 18 02 00

AGEDEN Espace-Info-Energie de l’Isère

Immeuble Le Trident – Bât. A 34, avenue de l’Europe 38100 GRENOBLE

04 76 23 53 50 04 76 23 53 51

Direction de l'Aviation Civile Centre Est (DAC-CE)

Aéroport Saint Exupéry 69125 LYON SAINT EXUPERY 04 72 22 55 08 04 72 22 55 09

Direction régionale à l’action culturelle (DRAC) Service Départemental d’Architecture et du Patrimoine de l’Isère (SDAP)

Hôtel de l’Equipement 17, Boulevard Joseph Vallier 38100 GRENOBLE

04 76 70 78 89 04 76 70 79 09

C.A.U.E. de l’Isère (Conseil Architecture Urbanisme Environnement)

22 rue Hebert 38000 Grenoble 04 76 00 02 21 04 76 15 22 39

Direction Départementale de l’Equipement (DDE Isère)

17, Boulevard Joseph Vallier 38100 GRENOBLE 04 76 70 76 70 04 76 70 76 75

Direction Départementale de l'Agriculture et de la Foret (DDAF 38)

42 av Marcelin Berthelot 38100 GRENOBLE 04 76 33 45 45 04 76 40 46 82

CORA Isère (Centre ornithologique Rhône-Alpes)

MNEI – 5, place Bir Hakeim 38000 GRENOBLE 04 76 63 26 22

FRAPNA Isère (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature – section Isère)

MNEI – 5, place Bir Hakeim 38000 GRENOBLE 04 76 42 64 08 04 76 44 63 36

Fédération départementale des chasseurs de l’Isère 65 av Jean Jaurès 38320 Eybens 04 76 62 97 78 04 76 62 23 04

Page 20: Délégation Régionale Rhône-Alpes ATLAS EOLIEN DU ... · Un poste HTB/HTA est une unité de transformation qui permet de passer de la haute tension de niveau B (63 000 ou 90 000

(

(

( (

(

((

(

(

(

(

(

((

(

(

(

(

(

(

(

(

(

(

((

(

(

(

(

(

(

(

(

(

(

(

(

(

(

(

(

(

(

(

(

(

(

(

-

-

-

-

--

--

----

-

-

-

--- - -

- ----

-

- ----- -

-

-

-

-

--

-

-

---- -

--

--

---

---

-

--- -

-

- -

-

-

-

sim

ulat

ion

Mes

oNh

Mét

éo F

ranc

e

sim

ulat

ion

Was

pE

spac

e E

olie

n D

ével

oppe

men

t

0 10 20

Kilomètres

VIF

VIZILLE

GRENOBLE

ST ISMIER

DOMENE

FONTAINE

TULLINS

VINAY

LE GRAND LEMPS ST LAURENTDU PONT

LE TOUVET

VILLARD DE LANS

LE BOURG D'OISANS

ALLEVARD

MONESTIERDE CLERMONT

ST GEOIRS

ST MARCELLIN

LA COTE ST ANDRE

PONT EN ROYANS

ST JEAN DE BOURNAY

LA TOUR DU PIN

LE PONT DE BEAUVOISIN

PONT DECHERUY

HEYRIEUX

ST GEOIRE EN VALDAINE

MORESTEL

CREMIEU

VILLEFONTAINE

38

0

50

0

50

50

5050

0

0

80

79

0

0

30

53

60195 52

7550

100

45

20

89

105

70130105

0

115

BEAUREPAIRE

BOURGOIN JALLIEU

CLELLES CORPS

GONCELIN

MENS

LA MURE

ROUSSILLON

ROYBON

VALBONNAIS

LA VERPILLIERE

VIENNE

VIRIEU

VOIRON

CHAMROUSSE

45

5

1170

25

36

50

10525

050

090

035

0

00

00

0

0

0

75

83

55

40

0

75

0

G I S E M E N T E T P O S T E S S O U R C E S

Données réseau : RTEIntercommunalité : DDE Isère

Habillage (routes, villes) : Bd Carto IGNAltitudes : NASA SRTM / Météotest, Rhônalpénergie Environnement

Vent : Rhônalpénergie Environnement - Météo France, ADEME - EED

S E R T mars 2006

CARTE N°1CARTE N°1

ADEME Rhône-Alpes

Réseau routier (liaison principale)Autoroute

(

Eléments de repérage(voir légende principale en page de gauche)

Principales villes

Contour de l'intercommunalité

Limites du département

Zones d'altitude supérieure à 2500 mètres