dématérialisez vos factures vers la sphère publique · dématérialisez vos factures vers la...
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Dématérialisez vos factures vers
la sphère publique
Comprendre vos obligations réglementaires
Organiser et réussir son projet de connexion à Chorus
Tirer parti des bénéfices de la dématérialisation B2G
Expert des échanges électroniques inter-entreprises depuis une vingtaine d’années, Christophe VIRY est en charge de la stratégie et du marketing produit de l’offre « Collaboration multientreprise » de Generix Group.
Il est l’auteur de multiples contributions telles que « Les bénéfices de dématérialisation fiscale », « La conservation numérique à valeur probante », « Réussir son projet de déploiement B2B », « Les portails collaboratifs au cœur de la chaîne de valeur » et « Les bénéfices de la migration des solutions EDI vers le SaaS ».
A propos de l’auteur
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Les réglementations applicables à la dématérialisation fiscale en France
Les réglementations concernant la facture dématérialisée B2G
La loi Macron, va-t-on vers la disparition de la facture papier ?
Préambule ............................................4A propos de Generix Group ............... 16L’offre de dématérialisation illimitée de Generix Group .............................. 17Qui sommes-nous ? ............................19
Comment mettre en œuvre ses échanges avec Chorus Factures ?
Les principaux bénéfices pour les administrations et pour les entreprises
SommaireCHAPITRE 1
CHAPITRE 3
Bien conduire votre projet Chorus, pour quels bénéfices
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La construction du projet Chorus
Un déploiement de grande ampleur
Présentation de Chorus Factures et Chorus Pro
Le projet Chorus
CHAPITRE 2 PAGE 9
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La réglementation
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Suite à l’ordonnance n°2014-697 du 26 juin 2014, 1,1 million d’entreprises fournisseurs de la sphère publique sont dans l’obligation d’adresser leurs factures à l’administration par voie électronique.
Que dit la loi ? Quels sont les enjeux ? Quelle démarche et calendrier respecter ? Comment s’y prendre ? Comprendre le rôle de l’AIFE ? Qu’est-ce que Chorus ? Quel est l’impact de la loi Macron ? Quel bénéfice pour l’entreprise ? Comment se faire accompagner ? …
Préambule
Glossaire. AIFE : Agence pour l’Informatique Financière de l’Etat, service de gouvernance interministérielle, qui a pour but de maintenir et déployer le système Chorus et d’urbaniser le SIFE pour satisfaire ses clients.
. Facture B2B : Facture Business to Business ou entreprises vers entreprises.
. Facture B2G : Facture business to Government caractérise les factures échangées par les entreprises vers les administrations. On parle aussi de G2B ou de G2G.
. EDI : Echange de Données Informatisé, désigne l’échange d’ordinateur à ordinateur de documents commerciaux dans un format électronique standard.
. EESPA est l’association européenne des fournisseurs de services de facturation électronique.
. FNFE : Forum National de la Facture Électronique et des Marchés Publics Électroniques. Ce forum français a été créé en 2012 à l’initiative de la DGE (Direction Générale des Entreprises). Il se veut un espace de concertation entre partenaires privés et publics, dans le processus de développement de la facture électronique.
. FNTC : Fédération Nationale des Tiers de Confiance
. PEPPOL : Pan European Public Procurement OnLine
. PDF : Portable Document Format est le langage de description de pages créé par la société Adobe Systems.
. UBL : Universal Business Language, est une librairie open source de documents formels (notamment des factures) aux standards XML.
. UN/CEFACT : United Nations Centre for Trade Facilitation and Electronic Business est un organisme qui dépend des Nations Unies et qui vise à faciliter les échanges entre les secteurs publics et privés.
. SIFE : Système d’Information Financière de l’Etat, au cœur duquel se situe la solution Chorus.
. XML : Extensible Markup Language est une syntaxe de balisage informatique pour faciliter l’échange automatisé de données complexes.
« La facturation électronique permettra aux entreprises d’alléger leur charge administrative, de se concentrer sur le cœur de leur activité et ainsi de gagner en compétitivité. »
Christian Eckert, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, Chargé du Budget
Avis d’expert
La réglementation
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« Entrer dès maintenant dans la démarche permet de préparer plus sereinement l’avenir. »Emmanuel Spinat
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Les réglementations applicables à la dématérialisation fiscale en France
La réglementation française concernant la dématérialisation fiscale des factures est aujourd’hui très abondante. Elle provient de diverses sources : le droit fiscal, le droit commercial, le droit de la preuve, …
Rappelons qu’à l’origine de ces dispositifs d’encadrement, le législateur cherche à sécuriser la collecte de la Taxe sur la Valeur Ajoutée et, bien entendu, à limiter toutes les natures de fraude. Pour beaucoup d’états, la TVA est la première source de revenu pesant 30 à 40 % des recettes. Pour autant, une récente étude menée par BILLENTIS, estime à 500 milliards d’euros par an le montant de la fraude ou des manques à gagner.
En tant que véhicule de collecte de la TVA, il n’est donc pas étonnant que la facture et sa dématérialisation soient l’objet d’une attention forte et d’un contrôle très strict.
En France, l’acte de naissance de la facture électronique remonte à l’article 47 de la loi de finance rectificative de décembre 1990, qui, pour la première fois, donne à une facture électronique une valeur d’original.
Les lois et décrets se sont ensuite multipliés pour simplifier et préciser les modalités de cette dématérialisation.
Trois directives européennes relatives à la TVA en 2001, 2006 et 2010 ont été promulguées en vue d’harmoniser et de promouvoir cette pratique. Elles ont fait l’objet de transposition en droit national.
La dernière directive 2010/45/UE de 2010 a notamment été retranscrite par deux décrets, un arrêté en avril puis un BOFIP abondamment commenté le 18 octobre 2013.
Ces différents textes rappellent qu’un assujetti pratiquant la facture électronique doit « garantir l’authenticité, l’intégrité et la lisibilité des factures depuis leur création et jusque la fin de leur période de conservation ».
Pour y parvenir, les lois européennes ou françaises identifient aujourd’hui 3 pratiques : la mise en place d’une piste d’audit fiable et contrôlée ou la signature électronique avancée fondée sur un certificat qualifié ou un Echanges de Données Informatisé.
Toutes ces obligations et pratiques applicables à la facturation électronique B2B sont, bien entendu, applicables à la facturation électronique B2G.
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« Factures électroniques vers la sphère publique, comment réussir votre projet Chorus ? »
« La dématérialisation fiscale des factures »
www.generixgroup.com/fr/evenements
Les réglementations concernant la facture dématérialisée B2G
Dans le domaine public, plusieurs réglementations spécifiques ont été publiées pour tout d’abord obliger l’Etat à recevoir les factures de ses fournisseurs, puis généraliser cette obligation aux collectivités territoriales et établissements publics puis obliger les entreprises à facturer les administrations exclusivement par voie électronique selon un calendrier progressif prenant en compte leur taille.
En la matière, voici les principaux documents légaux de référence :
- Loi n°2008-776 du 4/08/2008 de modernisation de l’Economie et son article 25 indiquant « A compter du 1er janvier 2012, l’Etat et les Collectivités territoriales qui le souhaitent acceptent les factures émises par leurs fournisseurs sous forme dématérialisée »
- Arrêté du 28 juillet 2008 portant sur la création d’une application informatique pour la gestion budgétaire, financière et comptable de l’état appelée Chorus
- Décret n°2011-1937 du 22/12/2011 relatif aux conditions d’acceptation par l’état des factures émises par les fournisseurs sous forme dématérialisée puis l’arrêté du 30/12/2011, définissant les modalités pour adresser des factures à une administration en particulier via le portail Chorus
- Loi 2014-1 du 2 janvier 2014 habilitant le gouvernement à simplifier et sécuriser la vie des entreprises
- Directive Européenne 2014/55/UE du 16 avril 2014 rendant obligatoire la facture électronique dans la sphère publique à l’horizon 2020
- Ordonnance n° 2014-697 du 26 juin 2014 relative au développement de la facturation électronique rendant obligatoire pour les entreprises l’envoi de facture électronique vers l’administration
- Loi NOTRe n°2015-991 du 7 août 2015 concernant la dématérialisation des pièces justificatives associées
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On pourra observer que nous sommes passés de 2012 à aujourd’hui d’une incitation basée sur la bonne volonté à une obligation réglementaire. Et pour cause ! Depuis 2012 parmi les 4 millions de factures annuelles spécifiquement adressées au service de l’Etat par les entreprises, seulement quelques dizaines de milliers sont à date dématérialisées.
La stratégie de l’Etat français a donc changé pour rejoindre celle de nombreux états européens, une obligation associée à un calendrier est de mise.
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La loi Macron, va-t-on vers la disparition de la facture papier ?
L’obligation pour plus d’un million d’entreprises et quelques 80 000 entités publiques de passer à la dématérialisation des factures est une avancée notable en faveur de la généralisation de la facture électronique.
Comme souvent dans les échanges électroniques, le déploiement s’accélère avec un effet « boule de neige ».
De plus en plus d’entreprises adhèrent aux avantages et économies induits par cette pratique et sollicitent leur écosystème de partenaires.
Pour parfaire cette tendance, la loi n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques dite Loi Macron prévoit dans son article 222 de généraliser, à l’ensemble des
entreprises, l’obligation « d’acceptation des factures émises sous forme dématérialisée ». Un calendrier identique à celui de Chorus s’appliquera pour déployer progressivement cette obligation selon la taille des entreprises entre 2017 et 2020.
Le 1er janvier 2020 pourrait bien sonner la fin de la facture papier !
« Nous pensons que cela aura un effet d’entrainement pour toute la facturation électronique ».
Régine DIYANI, directrice de l’AIFE, à propos du projet CPP 2017.
Avis d’expert
Le projet Chorus
CHAPITRE 2
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« Nous donnons aux entités publiques une vision unifiée : […] un flux pivot unique, quel que soit l’émetteur, le format de transmission et le destinataire »Emmanuel Spinat
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La construction du projet Chorus
Le moins que l’on puisse dire est que la mise en place du projet Chorus ou CPP2017 est bien le fruit d’une large concertation des acteurs économiques concernés.
Dès 2013, entreprises et administrations conviennent que la dématérialisation des factures est de nature à alléger la charge administrative pesant sur les administrations et les entreprises. L’idée sera reprise comme l’une des mesures essentielles de la loi de simplification de la vie des entreprises de 2014.
Du côté des entreprises, le Forum National de la Facture Electronique a été constitué pour défendre le point de vue des acteurs privés. Mise en place dès 2012, le Forum rassemble à sa gouvernance le MEDEF, la CGPME ou encore GS1 France et compte parmi ses membres de nombreuses entreprises et opérateurs de dématérialisation de facture. Il a, depuis le 14 avril 2016, sa propre identité juridique sous la forme d’une association loi 1901.
Du côté des collectivités locales et des établissements public nationaux, le débat s’organise également au sein de la Structure Nationale Partenariale (SNP) pilotée par la Direction Générale des Finances Publiques à laquelle l’Agence pour l’Informatique Financière de l’Etat a été intégrée.
Ces diverses réunions de concertation ont, en particulier, permis de fixer plusieurs grands principes tels qu’une solution mutualisée pour tout le secteur public (Chorus), une gratuité d’utilisation pour les entreprises, un calendrier précis ou encore l’organisation de projets pilotes regroupant 18 organisations publiques.
« Rares sont les réformes d'une portée aussi ambitieuse, concernant l'ensemble du secteur public. »
Christian Eckert, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, Chargé du Budget
Avis d’expert
Le projet CPP2017, étalé sur plusieurs années, impacte un grand nombre d’entités publiques et privées et, en particulier, quelque 340 000 agents de l’administration.
Avant le 1er janvier 2017, les services de l’État concernés par cette obligation sont les administrations centrales ou décentralisées tels que les ministères et leurs directions régionales, la police, les rectorats, … Les collectivités territoriales (communes, régions, pôle-emploi, …) et les établissements publics (AP-HP, musées, lycées, …) entrent dans le dispositif à partir du 1er janvier 2017.
Dans le détail, le déploiement du processus concerne :
- 1,1 million d’entreprises fournisseurs de la sphère publique
- les services centraux de l’Etat
- 77 000 structures de collectivités
- 1 000 établissements publics
Le calendrier obligatoire de déploiement pour les entreprises est le suivant :
- au 1er janvier 2017, les Grandes Entreprises (plus de 5 000 personnes)
- au 1er janvier 2018, les Entreprises de Tailles Intermédiaires (de 250 à 5 000 personnes)
- au 1er janvier 2019, les Petites et Moyennes Entreprises (10 à 250 personnes)
- au 1er janvier 2020, les Micro-entreprises (moins de 10 personnes)
Il est bien sûr possible, pour un assujetti, de devancer l’appel et de demander dès maintenant son raccordement à Chorus.
Les volumes de factures échangées entre les entreprises et les personnes morales de droit public dépassent 100 millions de factures par an.
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Un déploiement de grande ampleur
« Entrer dès maintenant dans la démarche permet de préparer plus sereinement l’avenir. »
Emmanuel Spinat, Directeur de programme au sein de l’AIFE
Avis d’expert
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Présentation de Chorus Factures et Chorus Pro
Avec la loi de modernisation de l’Etat de 2008, l’État s’est retrouvé dans l’obligation d’accepter les factures de ses fournisseurs transmises par voie électronique au plus tard au 1er janvier 2012. Une solution informatique a pour cela été développée puis déployée, il s’agit de la solution Chorus Factures.
Chorus est le nom de l’application informatique au cœur du SIFE (Système d’Information Financière de l’Etat). Il repose sur l’ERP de l’éditeur SAP et ses principales fonctions consistent à automatiser les opérations budgétaires et comptables : gestion des ressources, exécution de la dépense publique, tenue des comptabilités, consolidation financière, …
L’application est utilisée par les services centraux de l’État et a été déployée à l’ensemble des acteurs comptables des entités publiques. Il s’agit donc d’une application unique utilisée par toutes les personnes morales de droit public respectant la logique de séparation entre l’ordonnateur et le comptable.
La gestion du système Chorus, sa maintenance et son évolution ont été confiées à l’Agence pour l’Informatique Financière de l’Etat, créée par décret en février 2005. L’AIFE intervient à ce titre dans la mise en place de la facturation électronique avec l’état ainsi qu’à sa promotion.
Chorus Factures est l’un des satellites de l’application Chorus. Il permet aux fournisseurs de l’État de transmettre leurs factures sous forme dématérialisées
à leurs clients de la sphère publique. L’un des principaux avantages pour l’entreprise est de disposer d’un point d’entrée unique vers tous ses clients.
Suite à l’ordonnance n° 2014-697 du 26 juin 2014, l’obligation d’acceptation d’une facture s’est étendue au-delà des services de l’État à partir du 1er janvier 2017. Les collectivités locales et les établissements publics (locaux, de santé, nationaux) sont à présent concernés. Pour y parvenir, l’AIFE a développé une nouvelle version de Chorus Factures appelée Chorus Pro qui est en cours de validation.
Les modalités de dématérialisation fiscale avec l’administration sont identiques à celles instaurées par le Code Général des Impôts (article 289) et déjà utilisées dans les échanges inter-entreprises.
3 manières de se connecter à Chorus
Pour les entreprises ou leurs représentants, la connexion au système Chorus Factures peut se faire de 3 manières différentes. L’AIFE conseille l’une ou l’autre des méthodes selon les volumes de factures annuels :
- La saisie de la facture sur le portail Chorus Factures, recommandée pour de très faibles volumes de facture annuels (moins de 100 factures envoyées par an)
- Le dépôt manuel de la facture sur le portail Chorus Factures, recommandé pour des faibles volumes de facture annuels (entre 100 et 1000 factures par an)
- La transmission par voie EDI pour des volumes de plus de 1000 factures par an.
Les deux premiers modes sont rapides et peu coûteux à mettre en œuvre mais ils nécessitent des opérations manuelles répétées par l’entreprise (dépôt, double saisie, lettrage, copie, archivage…). Ces dernières sont coûteuses en temps de personnel et peuvent entraîner des erreurs d’opérations. Elles sont donc à vocation d’une facturation occasionnelle ou temporaire.
La voie EDI est entièrement automatisée, elle est la plus économique une fois déployée et présente le plus haut degré de sécurité.
CHAPITRE 3
Bien conduire votre projet Chorus, pour quels bénéfices
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« Nous pensons que cela aura un effet d’entraînement pour toute la facturation électronique interentreprises »Régine Diyani
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Comment mettre en œuvre ses échanges avec Chorus Factures ?Pour les modes saisie ou dépôt de facture, l’entreprise se connecte sur le portail Chorus Factures. Elle crée son compte puis reçoit les éléments d’activation.
Ensuite, dans le cas de la saisie, elle signe le mandat autorisant l’administration à créer la facture à travers le portail. Dans le cas du dépôt de fichier, elle sélectionne son format PDF signé ou PDF simple. Le PDF simple n’est applicable que si l’entreprise certifie avoir mis en place une piste d’audit fiable et contrôlée.
La transmission des factures à l’Etat par voie EDI entraîne 3 opérations strictes réalisées par les équipements informatiques de l’émetteur :
- la mise au format XML attendu et spécifié par l’AIFE, 2 formats XML sont acceptés : UBL et UN/CEFACT
- le raccordement technique au concentrateur de réception des factures
- l’archivage de l’exemplaire comptable émetteur
Les formats XML proposés par AIFE intègrent les mentions obligatoires à l’échelle nationale ou européenne et ajoutent 2 informations nécessaires pour le traitement des factures : le numéro d’engagement juridique de référence (n° de marché EJ ou de bon de commande) et le code SE du service exécutant qui permet de router la facture vers le service responsable de son traitement.
Pour transmettre par la voie EDI, l’entreprise doit se conformer aux spécifications « méthode de raccordement EDI à Chorus Factures ». Bien qu’il soit possible de se connecter en direct, dans la majorité des cas, les entreprises vont recourir à un opérateur de dématérialisation de facture déjà connecté à Chorus pour le compte de sa communauté de clients.
Ainsi, l’entreprise utilisera souvent le même prestataire de dématérialisation que celui utilisé pour ses autres projets de dématérialisation de factures. Le prestataire en question prend en charge pour le compte de son client l’interface unique avec son système d’information, la création de ses originaux de facture, leur transmission et leur archivage à valeur probante 10 ans dans un coffre-fort électronique
C’est le cas du service proposé par Generix Group qui permet de dématérialiser à la fois en mode B2B, en mode intra-entreprise et vers les administrations en mode B2G.
Ce type de service simplifie considérablement l’effort de mise au format, de tests et de connexion et permet un démarrage rapide du projet.
Enfin, le portail Chorus Factures offre des services de suivi des factures transmises : avancement, réception, traitement en cours et paiement. Ces services sont disponibles pour tous les modes de facturations électroniques proposés.
Dans le cas de la connexion EDI, le système Chorus Factures retourne aussi à l’entreprise un fichier XML indiquant l’état d’intégration des factures et leur statut.
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Les principaux bénéfices pour les administrations et pour les entreprisesLa généralisation de la facture électronique apporte à chacune des parties des gains considérables. De nombreuses études (BVA, Markess, GS1, …) ont mesuré le coût moyen d’une facture papier et l’ont comparé au coût moyen d’une facture électronique. Pour une émission de facture, les frais s’élèvent à 10 à 15 euros avec un potentiel d’économies de 50 à 75 %.
710 millions d’euros par an : c’est l’économie espérée pour l’administration.
Au-delà du caractère obligatoire de la dématérialisation des factures vers les administrations et collectivités, les entreprises mesurent plusieurs bénéfices à cette démarche.
Ils sont communs à ceux de la dématérialisation B2B. Citons en particulier :
- une simplification des échanges et une démarche de transformation digitale dans l’ère du temps
- une réduction du délai de production, transmission et traitement grâce à l’automatisation des opérations de part et d’autre
Qu’en est-il hors de France ?
Au plan international, la majorité des pays déploie des réglementations relatives à la généralisation de la facture électronique avec des motivations différentes : lutter contre la fraude fiscale, développer la compétitivité des entreprises, réduire les coûts de fonctionnement des administrations, …
A l’échelle européenne, la directive 2014/55/UE d’avril 2014 incite les états membres à généraliser et à rendre obligatoire la facturation électronique dans le cadre des marchés publics à l’horizon 2020. Le texte s’applique aussi à définir un format unique utilisable dans tous les pays membres. Ces travaux de standardisation ont été confiés au Centre Européen de Normalisation et la livraison est attendue pour mai 2017. Dans ce domaine, l’association PEPPOL (Pan
- des économies comparativement aux coûts d’édition, routage, affranchissement et archivage des factures papier
- une meilleure traçabilité de la facture et en particulier une garantie de réception
- une amélioration des délais de paiement et une réduction des taux de litiges
- une réduction de l’empreinte carbone et développement durable
Européen Public Procurement On line) créée en 2012, propose d’ores et déjà des standards et protocoles d’échanges pour faciliter le déploiement de la facture électronique en particulier dans le secteur public. Son réseau et ses standards OpenPeppol sont notamment déployés en Europe du Nord.
Aujourd’hui, les entreprises disposant de filiales dans plusieurs pays sont contraintes à se connecter à plusieurs systèmes locaux équivalents à Chorus en France. Ces systèmes peuvent être multipliés dans le cadre d’états fédéraux comme le Brésil ou l’Inde. En Europe, le déploiement de la facture B2G est très hétérogène. On compte des pays pionniers au sein desquels le déploiement a été généralisé à 100 % des entreprises depuis plusieurs années. C’est le cas en Europe du
Nord dans des pays de tailles modestes comme par exemple le Danemark où l’obligation remonte à 2005 ou encore la Finlande, la Norvège ou la Suède.
Certains gouvernements ont décidé d’avancer « à marche forcée » avec un planning de déploiement rapide. C’est le cas de l’Autriche, le Portugal, l’Italie ou la Belgique, l’échéance y a été fixée à 2014. Enfin pour d’autres pays, le planning de déploiement est moins contraignant et plus progressif. Il vise, dans tous les cas, à se finaliser au 1er janvier 2020 comme l’impose la directive européenne. C’est le cas de pays comptant un grand nombre d’entreprises comme l’Allemagne, la France, l’Angleterre ou des pays de plus petites tailles en retard sur la question comme la Roumanie, la Slovaquie, …
Annexe : A propos de Generix GroupL’offre E-Invoice Managed Services
Generix Group est l’un des principaux opérateurs de dématérialisation fiscale des factures en Europe. Il propose son service SaaS E-Invoice Managed Services depuis 2000 et compte plus de 1 500 entreprises utilisatrices.
Ce service permet la dématérialisation fiscale de toutes les factures d’une entreprise tant en émission qu’en réception avec des partenaires B2B ou B2G.
Il couvre la création d’originaux de factures et leur archivage légal. Il intègre diverses technologies afin de supporter tous les modes de dématérialisation tels que l’EDI, la signature électronique, le PDF intelligent (ou imprimante virtuelle), les portails fournisseurs ou clients, l’extraction de données par OCR, …
Le service a fait l’objet d’une dizaine d’attestations de conformité dont celle de la Direction Générale des Impôts en 1996, du cabinet TAJ-Deloitte, de CGI-Logica ou de GS1.
Courant 2014, Generix Group a connecté son service de dématérialisation des factures au concentrateur Chorus. Parmi les différents protocoles de transmission proposés par l’AIFE, Generix Group a retenu le protocole EDIINT AS2, lequel apporte des services de chiffrement, signature électronique de l’échange, authentification des parties et garantie de réception.
Le service supporte les 2 formats XML proposés par AIFE bien que le format UN/CEFACT soit souvent retenu car déjà déployé par les entreprises dans leurs échanges B2B.
En plus de sa connexion à Chorus Factures, E-Invoice Managed Services est interconnecté avec plus de 50 autres opérateurs B2B dans une vingtaine de pays ainsi qu’avec les services de dématérialisation des administrations de plusieurs états.
Dans le cadre de la dématérialisation avec l’administration française, le service s’adresse aux entreprises désireuses de transmettre leurs factures par EDI.
Il assure :
- l’extraction des données de facturation du client
- les contrôles de cohérence
- l’audit des mentions obligatoires (dont EJ et SE)
- la mise au format XML (UBL ou UN/CEFACT)
- la production de la liste récapitulative
- la maintenance de la table partenaire
- la transmission sécurisée vers le concentrateur Chorus Factures (et Chorus Pro prochainement)
- la gestion du fichier de suivi renvoyé par Chorus
- l’archivage à valeur probante grâce à un coffre-fort électronique intégré à l’offre
- l’accès en ligne aux archives
- le suivi des échanges via une console de monitoring et reporting
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L’offre de dématérialisation illimitée de Generix Group
Depuis 2014, Generix Group propose une offre exclusive sur le marché permettant au-delà d’un forfait de 80 000* factures par an, de dématérialiser de manière illimitée et gratuite, toutes les factures de l’entreprise, en émission, réception et interco. Les échanges B2B et B2G entrent dans ce forfait tant en France qu’à l’international.
Construite sur le modèle de la téléphonie mobile, cette offre d’abonnement est sans contrainte et sans mauvaise surprise pour son souscripteur. Elle a permis un fort développement du service E-Invoice Managed Services qui dématérialise quelques 400 000 factures par jour.
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* conditions applicables auprès de GENERIX.
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Sources
P. 6 : E-Invoicing / E-Billing, Digitalisation « Automation », Bruno KOCH, Billantis, 27 mai 2016
P. 8 : Extrait d’un entretien avec Régine Diyani publié dans Collectiviteslocales.fr
(http://www.collectiviteslocales.fr/entretiens/item/2531-entretien-avec-regine-diyani-directrice-de-l-aife)
P. 12 : Schéma tiré du compte-rendu officiel du Ministère des Finances à l’issue de la rencontre du 16 mars 2015 avec les éditeurs de solutions informatiques
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Éditeur d’applications collaboratives pour les écosystèmes industriels, logistiques et commerciaux,…Generix Group accompagne ses clients face aux nouveaux défis de l’entreprise digitale : orchestrer les parcours d’achat, construire une Supply Chain digitale, dématérialiser l’ensemble des flux. En bâtissant des services différenciants, notre mission est de garantir la promesse de nos clients à leurs clients.
Generix Group est présent en France, en Russie, au Brésil, en Italie, en Espagne, au Portugal, au Benelux et maintenant en Amérique du Nord ainsi que dans plus de 39 pays à travers ses partenaires. Avec Auchan, Carrefour, Cdiscount, DHL, Feu Vert, Gefco, Kuehne + Nagel, Leroy Merlin, Louis Vuitton, Metro, Nestlé, Sodiaal, Unilever,... Ce sont plus de 5000 clients internationaux qui établissent Generix Group comme un des leaders de la transformation digitale du commerce.
Pour en savoir plus : www.generixgroup.com
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