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Dossier de Presse - Avril 2008

L’éditorial d’Étienne Mougeotte 1

Le programme des 30 ans par Alexis Brézet 2

30 ANS D’ÉMOTIONS,LES PHOTOS DUFIGARO MAGAZINE 4

1978-2008,30 ANS D’UNE BELLE AVENTURE 12

2008, COUP DE JEUNE SURLE FIGARO MAGAZINE 19

S O M M A I R E

Jean-Michel VOGE2006. Ethiopie. Les enfants surmas adorent se peindre le corps avec de l’ocre, de la latérite ou du kaolin jusqu’à se transformer en œuvres d’art éphémères dignes de Picasso ou de Paul Klee. Ils habitent la vallée de l’Omo, là où l’Homme est apparu il y a trois millions d’années.

LE FIGARO MAGAZINE - Dossier de presse • �

Le plaisirde s’informerL es grandes entreprises naissent souvent d’une

rencontre inopinée de talents complémentaires. C’est bien ce qui s’est passé il y a tout juste trente ans lorsque Robert Hersant demanda à Louis Pauwels de créer un supplément magazine

au Figaro Quotidien.L’entrepreneur visionnaire Robert Hersant et le journaliste inspiré Louis Pauwels ne mirent que quelques mois à inventer un nouveau titre de pres-se qui très vite prit une place prépondérante dans le branle-bas de combat idéologique de la fin des années 70. Dans une France encore fortement teintée de marxisme, la montée en puissance de l’union de la gauche et du programme commun socialo-communiste, le Figaro Magazine prit une part prépondérante au com-bat d’une droite qui avait besoin d’un souffle nouveau.Le génie conjugué de Pauwels et d’Hersant consista à éviter que le Figaro devenu Magazine s’enfermât dans le seul combat idéologique. Ils comprirent vite l’un et l’autre que le magazine du week-end devait s’ouvrir aussi à la puissance des images et du reportage. Et comme Louis Pauwels était un homme de culture, il sut convaincre Robert Hersant d’accorder une longue place aux livres mais aussi au théâtre, au cinéma, aux expositions, bref à tout ce qu’on qualifie par facilité de rubriques culturelles.Les « deux amis de la rue du Louvre » firent appel au troisième homme : Maurice Beaudoin qui, lui, avait, grâce à son expérience technique dans la grande presse, le sens du large public et une compétence inapprécia-

ble dans des domaines aussi variés que la gastronomie, le voyage, le vin : tous ces petits et grands plaisirs qui font le sel de la vie.Louis Pauwels dont l’infi-nie curiosité fit de lui l’un des plus grands journalistes de son époque développa le Figaro Magazine avec le dou-ble impératif de l’excellence et de l’impertinence.A trente ans tout est possible et c’est bien l’état d’esprit de toute l’équipe du Figaro Magazine regroupée désor-mais autour d’Alexis Brezet. Cet anniversaire marque un nouveau départ. Le nouveau Figaro Magazine s’adresse aux lecteurs d’aujourd’hui, il vise toujours à être à la fois un magazine d’actualité, de reportages et d’images, de culture et d’art de vivre, mais il s’inscrit dans un siècle balayé par la mondialisation, fouetté par la révolution numérique et avec, du même coup, un fort besoin identitaire.Immuable et changeant, tel est bien aujourd’hui le Figaro Magazine fidèle à ses valeurs d’origine mais résolument tourné vers l’avenir.

Étienne MougeotteDirecteur des rédactions du Groupe Figaro

É D I T O

Photo : Jean-Jacques Ceccarini / Le Figaro

LE FIGARO MAGAZINE - Dossier de presse • 2

Un numéro collector le 12 avrilPas moins de 250 pages dédiées au « plaisir de s’informer ». Point d’orgue de ce numéro anniversaire, un portfolio exceptionnel de 60 pages reprenant les plus belles photos de l’histoire du magazine, commentées par une trentaine de personnalités. Entre autres, Sœur Emmanuelle, Jean d’Ormesson, Helmut Kohl, Florence Arthaud, Claude Berri, Monseigneur André Vingt-trois, Bernard Kouchner, Gilles Jacob, Emmanuel Leroy-Ladurie, GénéralMorillon, Jean-Christophe Rufi n, Jacques Perrin, Hubert Reeves, Christian Lacroix, Gemayel, Elie Barnavi… Également au sommaire, un dossier consacré aux trentenaires d’aujourd’hui et de nombreuses surprises… à découvrir le 12 avril.

2008 : le Figaro Magazineaffi che la couleur

Parce que trente ans c’est le bel âge pour faire la fête et expri-mer sa personnalité, le Figaro Magazine prend la parole dans la rue pour y affi cher son goût

du reportage photo et sa passion de l’actualité.Du 15 avril au 15 juillet, plus d’un million de visiteurs - lecteurs du Figaro Magazine, Parisiens ou touris-tes - pourront ainsi découvrir, sur les grilles du Sénat à Paris, une exposi-tion de photographies exceptionnelles, ouverte 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 : « 30 ans d’émotions, les photos du Figaro Magazine ».

De 1978 à 2008, à travers les 80 plus belles images publiées par notre journal, c’est le fi lm de trente années de notre histoire collective qui va se dessiner sur l’écran prestigieux des jardins du Palais du Luxembourg. Les instantanés d’un monde en mar-che, avec ses tragédies, sa brutalité mais aussi ses moments de bonheur et ses ferments de progrès. Un mon-de auquel le Figaro Magazine n’a jamais cessé de tendre le miroir de l’intelligence et de la curiosité.Parce qu’il n’est pas d’anni-versaire sans cadeau, le Figaro Magazine, à cette occasion, propo-se à ses lecteurs un numéro spécial « collector » qui paraîtra le samedi 12 avril. Au cœur de ce magazine événement : un portfolio de 60 pa-ges qui reprendra 30 photos tirées de l’exposition - les plus belles par-mi les plus belles - commentées par autant de personnalités artistiques, scientifi ques, politiques ou sporti-ves, nationales et internationales, emblématiques des valeurs portées par le Fig Mag.Parce qu’à trente ans on a la vie devant soi, un dossier-enquête consacré aux trentenaires, à leurs

Alexis BrézetDirecteur de la rédaction du Figaro Magazine

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maquette, nouvelles rubriques, nou-velles signatures… plus réactif, plus clair, plus proche de ses lecteurs, mais toujours aussi attentif à la qua-lité de l’écriture et de l’iconogra-phie, le Figaro Magazine approfon-dit le concept qui a fait son succès :- l’actualité pour s’informer, com-

prendre et réagir ;

- le reportage pour apprendre, décou-vrir et rêver ;

- la culture et l’art de vivre pour se cultiver, sortir et consommer.

Une formule magique pour conqué-rir de nouveaux lecteurs, à qui le Figaro Magazine entend bien faire (re)découvrir : « le plaisir de s’in-former ».

espoirs, leurs rêves et leurs succès, inscrira ce numéro « historique »dans l’horizon de la modernité, que le Figaro Magazine, fidèle à l’in-dépendance d’esprit des origines, revendique plus que jamais.

Car, pour son anniversaire, c’est tout le journal qui s’offre un coup de jeune. Nouveau logo, nouvelle

Gérard RANCINAN1998. Cuba. Ephémère éclaircie pour les catholiques cubains : Fidel Castro accepte enfin que le pape Jean-Paul II vienne sur son île. Mais l’espoir d’une ouverture retombera très vite. Dix ans plus tard, les évêques cubains continuent à être traités comme des dissidents.

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30 ANS D’ÉMOTIONS,LES PHOTOS DU FIGARO MAGAZINE

E X P O S I T I O NDang NGO / Zuma press/ Maxppp

2005. Vietnam. Les rochers de cette cascade de 25 mètres de hauteur sont terriblement glissants, mais c’est justement le danger qui attire ces moines bouddhistes et des milliers de pèlerins. La traverser constitue une sorte d’offrande en faveur de la paix et de la prospérité.


Pour fêter ses 30 ans, le Figaro Magazine invite plus d’un million de passants à partager son regard sur le monde avec une exposition exceptionnelle de 80 photos sur les grilles du Jardin du Luxembourg.

30 ans d’émotions30 ans de photojournalismeCyril Drouhet Rédacteur en chef photo du Figaro Magazine, Commissaire de l’exposition

Depuis 1978 et la sortie de son premier numéro, le Figaro Magazine a certes connu toutes les évolutions propres à la presse, mais avec chaque semaine le souci de donner une place privilégiée à la photographie, comme vecteur d’une information complémentaire aux lecteurs. Le témoignage photographique est devenu une véritable image de marque de ce magazine.En apposant sur les grilles du Sénat trente années d’Histoire vues par le Figaro Magazine, nous souhaitons rendre hommage à tous ces talents du photojournalisme qui ont participé à la renommée de notre hebdomadaire, mais aussi permettre aux spectateurs de mieux revoir notre histoire récente. 80 photos, devenues des icônes pour la plupart, qui montrent au grand public la quintessence d’un monde en marche : Roland Michaud, Bruno Barbey, Tom Stoddart, Philip Plisson, Yann Arthus-Bertrand ou Yves Gellie, les plus grandes agences que sont Magnum ou Gamma, nous ont accompagnés au cours de ces trois décennies, parcourant inlassablement la planète à la recherche de l’image vérité.Elles s’adressent aux visiteurs anonymes du Jardin du Luxembourg, aux étudiants et aux amoureux du Quartier Latin, mais aussi aux citoyens français et étrangers qui veulent garder les yeux ouverts sur le monde.

Ils signent les 80 photos de l’expo…Akintunde AKINLEYE, Coskun ARAL, Yann ARTHUS-BERTRAND, Patrick AVENTURIER, José AZEL, Bruno BARBEY, Carol BECKWITH, Rémi BENALI, Harry BENSON, John BERRY, Philippe BOURSEILLER, Eric BOUVET, Jean-Claude COUTAUSSE, Amit DAVE, Michel et Christine DENIS-HUOT, Xavier DESMIER, David DOUBILET, Olivier FOLLMI, Martine FRANCK, Jean-Claude FRANCOLON, Raphaël GAILLARDE, Yves GELLIE, Francis GIACOBETTI, Stéphane GLADIEU, Thomas GOISQUE, Elodie GREGOIRE, Olivier GRUNEWALD, Jean GUICHARD, Todd HEISLER, Nils JORGENSEN, Katia et Maurice KRAFFT, Jean-Pierre LAFFONT, Bertrand LAFORET, Frans LANTING, Francis LATREILLE, Cyril LE TOURNEUR D’ISON, Vincent LELOUP, Tian LI, Andrei LIANKEVICH, François LOCHON, Philippe MAILLE, Jean-Luc MANAUD, Olivier MARTEL, Dominique MARTIAL, Eric MARTIN, Philip MENANTEAU, Roland et Sabrina MICHAUD, Ghislaine MOREL, Yann MORVAN, Scott NELSON, Dang NGO, NICHOLS, Gérard NOEL, Shehzad NOORANI, Patrick PIEL, Philip PLISSON, Smiley N. POOL, Gérard RANCINAN, Lizzie SADIN, Emanuele SCORCELLETTI, Amit SHABI, Giovanni SIMEONE, Lana SLEZIC, Brent STIRTON, Tom STODDART, Robert STOLARIK, Andrew SYRED, Jacques TORREGANO, Jean-Michel TURPIN, Merlin D. TUTTLE, Pierre de VALLOMBREUSE, Tomas VAN HOUTRYVE, Véronique de VIGUERIE, Jean-Michel VOGE, Jim WATSON, Norbert WU.


E X P O S I T I O N

L’UNE APRÈS L’AUTRE...L’UNE APRÈS L’AUTRE...

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Jean-Luc MANAUD

1991. Moselle. Reportage à 1 250 mètres de profondeur auprès des derniers mineurs français. Extraire une tonne de charbon coûte alors 700 francs, tandis que son prix de vente est de 500 ; ce qui signe la disparition d’un métier pénible et dangereux, si bien décrit par Emile Zola.

80 photos emblématiques s’exposent sur les grilles du Luxembourg Tous les grands moments de cette

fi n du XXe siècle ont été abordés dans les pages du Figaro Magazine par les plus grands photographes : événements politiques (de l’assas-sinat du président égyptien Sadate en 1981 aux tensions d’aujourd’hui au Moyen-Orient), expériences et tragédies humaines, mais aussi grandes découvertes scientifiques et exploration des merveilles natu-relles, patrimoniales et culturelles.


E X P O S I T I O N

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Eric MARTIN2007. Corée du Nord. L’une des dictatures communistes les plus ubuesques et les plus fermées du monde. Aucune liberté individuelle. Personne ne le menace, mais ce pays entretient une armée de huit millions d’hommes, tandis que ses villageois meurent de faim.

Amit SHABI / Reuters

2004. Jérusalem. Israéliens et Palestiniens continuent à se déchirer, en dépit du plan de paix élaboré par l’ONU, l’Europe, la Russie et les Etats-Unis. Comme si rien n’était capable de s’interposer entre eux ; pas plus qu’entre ces deux-là, qui s’invectivent en plein Jérusalem.

Thomas GOISQUE1995. Bosnie. Au sommet du mont Igman, ce jeune Casque bleu français veille sur Sarajevo depuis l’ancien restaurant de luxe des Jeux olympiques de 1984. Par –20° C, l’ONU lui a fi xé pour mission de faire respecter une zone démilitarisée entre Serbes et Bosniaques.

Harry BENSON1982. Nord des États-Unis. Après onze ans de goulag, premières photos d’Alexandre Soljenitsyne en liberté dans sa propriété du Vermont. L’exil lui pèse, mais il écrit douze heures par jour, en hommage « aux milliers de gens qui ne peuvent pas créer en Russie ».

L’UNE APRÈS L’AUTRE...


E X P O S I T I O N , L E S P A R T E N A I R E S


1992 1992

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Le Sénat présente...« 30 ans d’émotions, les photos du Figaro Magazine »Le Sénat accueille sur les grilles de son jardin une ex-position consacrée aux 30 ans du Figaro Magazine. Ce supplément hebdomadaire du grand quotidien natio-nal offre chaque semaine à ses lecteurs, depuis trois décennies, à travers ses textes et ses photos, un moment d’évasion, d’émotion et parfois de grâce, qui jamais n’exclut un regard lucide sur les petites et grandes tragé-dies de notre monde. C’est cette approche de l’actualité que le Sénat a souhaité mettre en valeur.

Luxembourg - autant de lieux qui sont les leurs.Les expositions de photographies sur les grilles du Jardin du Sénat s’inspi-rent de cette volonté d’ouverture et de partage. L’exposition « La Terre vue du ciel » de Yann Arthus-Ber-trand, présentée sur une scénogra-phie de Robert Delpire, a inauguré un nouveau mode d’expositions que le Président du Sénat a qualifié d’art« passant ». Prolongée à deux repri-ses, cette première exposition (2e se-mestre 2000) a été vue par plus de deux millions et demi de personnes et a connu un retentissement dans le monde entier. Les photos et documents présentés lors de ces expositions sur les plus « belles cimaises du monde » va-lent par leur beauté même et par leur caractère évocateur, mais ils doivent aussi être porteurs d’un message en accord avec les aspirations profon-des de nos concitoyens. En orga-nisant des expositions, le Sénat ne change pas de vocation, il témoigne de son ouverture sur la société,qu’il représente en tant qu’assem-blée parlementaire à part entière, à travers la diversité des collectivités territoriales. Il met ainsi à la dispo-sition de tous le patrimoine qui lui est confié, pour permettre l’expres-sion et la rencontre des attentes et des rêves de son temps.

et qui nous permettent aujourd’hui, sur les grilles du Jardin du Sénat, d’« emprunter » leur regard pour observer le monde.Cette exposition est la 18e présentée sur les grilles du Jardin du Luxembourg.

Volonté d’ouverture et de partageLe Sénat a imaginé une politique culturelle dont l’ambition est de restituer aux citoyens - du Palais du Luxembourg à l’Orangerie et du musée du Sénat au Jardin du

Ce ne sont pas né-cessairement les moments forts de l’année qui sont ici évoqués, mais des images qui

sont restées gravées dans notre esprit, par leur sujet, par leur beauté, par un « je ne sais quoi » qui tient au talent des photographes et à la qua-lité des instants fixés. Les 80 photos proposées sont donc aussi un hommage à tous ces grands noms de l’image qui ont mis leur art au service du Figaro Magazine,



Roland & Sabrina MICHAUD / Rapho

1985. Rajasthan. L’Inde est en pleine mutation économique, mais ses beautés semblent inchangées depuis l’époque de Shéhérazade… ainsi qu’en témoigne ce portrait de la jeune Mewa, danseuse et charmeuse de serpents, rêvant dans le palais de Samod.

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La première exposition, il y a sept ans « La Terre vue du ciel », a été suivie, à raison d’environ deux par an de trois mois chacune, par les expositions suivantes :

100 photos pour un siècle de sport (été 2001) Des volcans et des hommes (hiver 2001-2002)Himalaya, carrefour des mondes (été 2002) Victor Hugo, le promeneur du Luxembourg (automne 2002)

Territoires de France (hiver 2003) Destins croisés (été 2003) Objectif Une : un demi-siècle vu par L’Express (hiver 2003-2004) La France libérée, la République restaurée (été 2004) Les 108 portraits du dragon (automne-hiver 2004-2005) 20 photographes pour les 20 ans de Reporters sans frontières (été 2005) Instantanés d’un siècle (octobre-novembre 2005)

Est-ce ainsi que les hommes vivent (décembre 2005-février 2006) Planète Mers (1er mai-31 juillet 2006)Enfants du monde (14 septembre 2006-9 janvier 2007).Sahel, l’homme face au désert (24 mars-1er juillet 2007)50 ans d’aventure spatiale vue par le CNES (1er octobre 2007-2 janvier 2008)

Expo pratique...

30 ans d’émotions, les photos du Figaro Magazine, du 15 avril au 15 juillet 2008,7j/7, 24 h/24 (éclairage nocturne)80 photos (120x180 cm)

Accès gratuit. Début du cheminement entrée Saint-Michel puis le long de la rue Médicis.

Accès : Station Luxembourg (RER B)Bus : 58 - 82 - 85 - 89

Les précédentes expositions du Sénat


Canon, partenaire de l’exposition « 30 ans d’émotions » du Figaro Magazine

- renforcer le dialogue avec les pas-sionnés de l’image, qu’ils soient professionnels ou amateurs, afin de leur proposer les outils de travail et de passion les plus performants, à l’image du nouveau reflex numé-rique Canon EOS 450D dont les performances en matière de qualité d’image, d’ergonomie et de fiabi-lité participent à la démocratisation d’une pratique photographique tou-jours plus créative, plus ludique et plus universelle.

Leader mondial de la photo, Canon démontre en permanence à travers ses produits sa capacité d’innovation au service des photographes et de l’image.Mais pour Canon, être leader, c’est aussi contribuer activement à la pro-motion de la création photographi-que à travers une écoute attentive et un dialogue soutenu avec les pro-fessionnels de l’image, et un sou-tien constant à la présentation des meilleurs travaux photographiques au plus grand nombre.En s’associant au 30e anniversairedu Figaro Magazine et à l’exposition photo « 30 ans d’émotions », Canon vise trois objectifs majeurs :- rendre un vibrant hommage au

talent et au courage des photojour-nalistes qui, aux quatre coins du globe, nous livrent en images et au quotidien leurs précieux témoigna-ges de l’actualité et de l’Histoire ;

- poursuivre la promotion de la créa-tion photographique, contribuer à faire « descendre la photo dans la rue » et inviter le grand public à découvrir gratuitement sur les grilles du Jardin du Sénat les 80 photos exceptionnelles que le Figaro Magazine a sélectionnées pour célébrer ses 30 ans ;

Contact presse Aurore Chiquot

Consultante RP

Champs Médias Publicis Groupe

26 rue Murillo, 75008 Paris

Tél. : +33 (0) 1 53 93 87 65Fax : +33 (0) 1 42 89 09 49

[email protected]

Francis LATREILLE2002. Sibérie. Au nombre de 7 000, les Dolganes sont les seuls habitants d’une toundra plus vaste que la France. Trappeurs et éleveurs de rennes, ces nomades des glaces se déplacent en traînant leurs maisons. Ils n’ont pas leurs pareils pour trouver de l’ivoire de mammouth.




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Coup de cœur Canon... Pour illustrer son engagement, Canon a sélectionné dans l’exposition 20 photos particulièrement emblématiques de sa conception du photojournalisme.

Michel & Christine DENIS-HUOT / Biosphoto

1997. Golfe du Mexique. On sait que les dauphins adorent accompagner les bateaux ; de préférence devant, comme pour feindre d’être pourchassés par eux. Mais on ignore que plus ils sont gros, plus ça leur plaît ; l’étrave de ce pétrolier géant les attire comme un aimant !

Véronique de VIGUERIE2006. Pakistan. Une image rare que ce baiser échangé devant un étranger sous la tente d’un berger kouchi. Et d’autant plus que ces nomades qui se déplacent sans arrêt entre Afghanistan et Pakistan sont intégristes islamistes, et fortement suspectés pour cela d’aider les Talibans.

Yann ARTHUS-BERTRAND / La Terre vue du ciel

2005. Val-de-Saône. Comme la neige, les inondations ont le pouvoir de magnifier n’importe quel paysage. Mais leur beauté est trompeuse, éphémère, et les dégâts qu’elles provoquent sont toujours considérables. En France, une commune sur trois vit sous leur menace.

Philip PLISSON1996. Atlantique. Le Belem « casse la vague » en fêtant ses cent ans. Racheté aux Italiens en 1979 et restauré à Brest en 1986, ce trois-mâts nantais de 58 mètres de long est l’un des plus anciens navires de commerce en activité. Il sert aujourd’hui de bateau-école pour les civils.

Jean-Claude COUTAUSSE / Rapho & Contact press images

1992. Somalie. A côté de cette jeune réfugiée, même les marabouts paraissent gras. La guerre civile vient d’éclater à Mogadiscio et 300 000 Somaliens mourront de faim cette année-là. Une tragédie que l’ONU et les organisations humanitaires furent impuissantes à empêcher.



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LE FIGARO MAGAZINE - Dossier de presse • ��

1978-2008, 30 ans d’une belle aventureEn 1978, la formule était inédite en France. Pour la première fois, un grand quotidien proposait à ses lecteurs un supplément de 168 pages en couleurs. De bons angles pour le fond, c’était le travail de Louis Pauwels, et pour faire rêver : des belles photos. C’était le rôle de Maurice Beaudoin. Il raconte…

T É M O I G N A G E

Amit DAVE / Reuters

2007. Inde. Une fois de plus, l’Etat du Gujarat, au nord-ouest de l’Inde, manque d’eau. Les récoltes sèchent sur pied et les têtes de bétail meurent par milliers. Il existe pourtant une solution : construire des barrages. Mais les habitants des zones inondables s’y opposent.



Une belle aventure... en couleurs

T rente ans ! 1978, les piles des premiers numéros du Figaro Magazine s’entas-saient chez les marchands de journaux. L’aventure commençait. Sans essai préalable, sans numéro

zéro. Nous étions dix dans un bu-reau de 30 m2, au 8e étage du 83 rueMontmartre, plus un local de la Caisse d’Épargne squatté à l’étage au-dessus. Robert Hersant, le proprié-taire, inventeur de la formule, avait été clair en s’adressant à Louis Pauwels, directeur général, et moi-même, di-recteur exécutif : si ça ne marche pas, on s’arrête dans six mois.

Interview exclusive de Richard Nixon après le WatergatePour la première fois dans la presse française, un grand quotidien offrait à ses lecteurs de fin de semaine, un sup-plément magazine de 168 pages.Nous n’avions pas lésiné sur le recrute-ment des collaborateurs extérieurs :près de Jean d’Ormesson, François Chalais, Jean-Jacques Gautier, Bernard Garoty, Philippe Bouvard, Jacques Chancel, Yves Christen, Geneviève Dormann, Jean-Louis Barrault, Joseph Losey, François Nourissier, Anthony

Burgess, Marcel Jullian, James de Coquet, Pierre Daninos, Hélène de Turckeim, Sempé, Michel Laclos, Tetsu... Au sommaire de ce numéro 1, une interview de Raymond Barre alors Premier ministre et une exclusivité mondiale : Richard Nixon rompait le silence après l’affaire du Watergate.

Patrick PIEL / Gamma

1989. Berlin. La chute du mur, bien sûr. Ces heures magiques, hallucinantes, où les Berlinois de l’est et de l’ouest, aidés par des milliers d’Européens débarqués de partout, abattirent à coups de pioche les 165 km de « rideau de fer » qui les séparaient depuis 28 ans et 3 mois.

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Par Maurice BeaudoinCofondateur du Figaro Magazine



photos détourées. Un ciel « mécani-que » tout bleu donnait bonne mine à nos photos. Sous la pression du pa-tron était né le «bleu Fig Mag».

4 filles sur un bateauC’est encore Hersant qui avait eu l’idée des « Filles sur un bateau ». Le vendredi, nous choisissions les diapositives toute l’après-midi. Le dimanche, Robert Hersant étalait la centaine de tirages grand format dans son salon et sa salle à man-ger de Saint-Cloud. Nous passions entre ces allées d’images, discutant de chaque détail. Trois heures plus tard le choix du prochain numéro était fait ; correspondant à 16 dou-bles pages.Pour sélectionner les quatre filles qui allaient naviguer avec notre skipper Florence Arthaud sur les mers et les océans, nous passions des heures en projection. Nous en-tamions d’âpres discussions. Nous n’étions pas toujours d’accord sur la plastique des candidates au voyage. RH, bien sûr, avait le der-nier mot. C’était le patron.

La parole aux imagesPendant trente ans la photo a été notre souci n°1. Nous avons acheté à prix d’or la diapo où l’on voit l’as-sassin de Sadate tirer et le président égyptien s’écrouler. Peu à peu, la télévision est venue nous concurren-cer, mais l’image télé est fugitive. Rien ne vaut le papier couché pour fixer l’instant.

Il est poli d’être gaiLe premier numéro du Figaro Magazine accordait une place privi-légiée à la culture et à l’art de vivre. Pourquoi ? expliquait Louis Pauwels dans son éditorial. En dernière ana-lyse, c’est le climat culturel qui détermine le sens des valeurs et, par là, le destin des sociétés. Et c’est l’art de vivre qui fait le civilisé.A la fin de son texte, l’auteur du « matin des magiciens » concluait :Ah ! Un mot encore sur la politesse, vertu française : il est poli d’être gai.Nous le sommes depuis octobre 1978.Nous fûmes les premiers à révolu-tionner le monde des hebdomadaires, abandonnant les photos noir et blanc pour nous lancer dans la couleur.Au-delà des textes et des prises de position politique, nos doubles pages couleur mirent sur orbite le magazine qui s’extirpait de la grisaille d’une presse vivant toujours au siècle de Gutemberg.

La photo, c’est l’image de marqueLes photos d’actualité présentées dans les pages qui précèdent prouvent que, depuis trente ans, nous sommes restés fidèles à notre projet, tout en donnant le dynamisme d’aujourd’hui à notre maquette. La photo, c’est l’image de marque du Fig Mag. Chez nous, même un très bon texte ne peut vivre seul. Il doit être accompagné d’une photo qui l’éclaire.Dans notre numéro 1, nos premiers lecteurs découvraient en couleurs qua-

rante ans de belles voitures, cuir et acajou, texte de François Nourissier, et ce qui fait toujours notre succès, une séquence de grand tourisme. De la couleur avec l’île Maurice « perlesucrée de l’océan Indien », plus que jamais à la mode en 2008.Le mariage du Fig Mag avec la photo et les grands photographes est aujourd’hui largement consommé. Les pages qui précèdent choisies au fil de trente années de parution le prouvent avec éclat.Nous avons un programme com-mun, écrivait le premier directeur du Figaro Magazine, il est de plaire sans abaisser. Il est également de ré-concilier les Français avec la liberté et les bonheurs dont ils jouissent et que tant de peuples nous envient.

Rendre nos lecteurs heureuxPendant trente années, nous nous sommes efforcés d’atteindre ce but. En rendant nos lecteurs heureux. Un exemple. Pour nos grands reporta-ges de tourisme, le ciel bleu a été une exigence permanente. Ouvrant le journal un samedi et y découvrant une séquence sur Rio assombri d’un ciel noir d’orage, le patron m’avait pris à partie : dites-moi, est-ce que vous rêvez, vous, avec du ciel gris ?RH savait que pour rendre heureux les lecteurs du week-end, il fallait préférer le bleu au gris. La gaieté !Dès ce moment, avec les moyens de l’époque et une équipe technique de talent, les nuages furent gommés, les

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… c’est le climat culturel qui détermine le sens des valeurs et, par là, le destin des sociétés. Et c’est l’art de vivre qui fait le civilisé.

Louis Pauwels


Philippe Bouvard faisait partie de la première équipe du Figaro Magazine. Depuis 1978, il ne s’est pas passé une seule semaine sans un papier de lui dans le journal. « Robert Hersant m’avait annoncé la couleur : “Nous allons faire un anti-journal pour des anti-lecteurs”. Il ne s’agissait surtout pas de faire un énième news magazine. Il fallait faire rêver et trouver des angles ça, c’était le rôle déterminant de Louis Pauwels ! C’était vraiment le magazine du 7e jour. Pour Robert Hersant, c’était son bébé. Il était très impliqué. Il avait racheté le Figaro, il créait le Figaro Magazine. Même si cet homme était très occupé, il avait un œil sur tout. Il voulait donner du bonheur aux gens, mais en même temps, être pointu sur les sujets d’actualité. Nous avons toujours bénéficié au cours des moments dif-ficiles de la vie politique française, du crédit accordé par les personna-

Philippe Bouvard

« Le journal du 7e jour »

En 2008, la photo est partout mais la bonne photo est dans le Figaro Ma-gazine. Nos lecteurs écrivent pour en réclamer davantage. Voici plus de quinze ans, nous avions inventé un titre : « La parole aux images ».Aujourd’hui, la photo est numérique. L’ordinateur a remplacé la linotype et le typomètre mais l’image reste l’image. Sépia jauni ou éclatante de couleur, la photo procure toujours la même émotion.

Jean d’OrmessonPrésent dès le départ. Jean d’Ormesson était là lorsque Robert Hersant avait réuni chez lui, à Saint-Cloud, sur sa terrasse, les responsables du Figaro pour leur annoncer la création du Figaro Magazine et leur présenter ses deux responsables Louis Pauwels et Maurice Beaudoin. Dès le premier numéro, il publia sur une double page sa Chronique du temps qui passe.Un immense succès.

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ges importants de l’État. Je pense, par exemple, à Édouard Baladur en 1995, qui, alors Premier minis-tre et candidat à la présidentielle, m’accorda la possibilité de lui poser 100 questions dans son bu-reau de Matignon, en exclusivité. C’est cette diversité de conte-nus qui fait la qualité du Figaro Magazine, et que l’on retrouve dans la nouvelle formule : trois hebdos pour le prix d’un, avec l’actualité, les loisirs et la culture. »



Florence Arthaud - 4 filles sur un bateau

Un voilier qui a fait couler beaucoup d’encre...L’engouement pour ces aventu-res féminines a touché tous les lec-teurs. On raconte que le Président Mitterrand, avant une interview, aurait demandé à la journaliste du Fig Mag des nouvelles de ces 4 filles à la plastique irréprochable.

« Un jour, je reçois un coup de fil de Robert Hersant qui m’avait vue dans ma première course en solitaire. Il m’explique qu’il veut me payer pour faire un tour du monde en bateau avec 4 filles, et faire des photos pour son journal. Je lui réponds que non, je veux faire des courses, pas me

montrer en maillot. Notre premier échange a été franc et direct. Il m’a dit que j’avais aussi mauvais carac-tère que sa fille ! Ce n’est que l’année suivante, en 1986, que j’ai accepté l’expérience. Les filles avaient été choisies par Maurice Beaudoin, il avait du mal à faire son casting ! Mais le résul-tat a été extraordinaire. C’étaient des moments formidables. On riait beaucoup à bord et aux escales. Le bateau avait plein de problèmes techniques, mais on en a bien pro-fité. J’ai enfin pu visiter les îles du Pacifique, Hawaï, la Polynésie…

L’année suivante, c’était la Nouvel-le-Calédonie, les Fidji ! Ce sont des souvenirs incroyables d’une grande et belle histoire avec des rencontres amicales très importantes. »

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Comment êtes-vous entrée au Figaro Magazine ?« Après un DEA de Lettres et un DESS d’ethnométhodologie, je com-mençais le CELSA, où je m’ennuyais. J’ai toujours fait quelques piges pen-dant mes études : Vogue, le Figaro Littéraire. Un ami qui connaissait bien Maurice Beaudoin m’a proposé de me le faire rencontrer, et je me suis retrouvée dans son bureau. Il m’a fait travailler tout de suite.J’avais vingt ans, je n’avais aucune expérience mis à part quelques pa-piers, ma formation était très littérai-re, et pourtant il m’a fait confiance. Il m’appelait pour un départ le lende-

main à l’autre bout de la France ou du monde.Quelle rencontre vous a le plus marquée ?Maurice Beaudoin. A l’époque, il m’apparaissait un peu comme un hussard (j’avais fait une thèse en maî-trise sur les hussards !). Il représente pour moi une génération de journalis-tes saltimbanques, non formatés, sans grands diplômes mais animés par le goût de l’aventure humaine. Avec lui, toute bonne histoire était bonne à ra-conter. Il y avait une spontanéité, un côté « tonton flingueur » haut en cou-leur assez savoureux.

Qu’est-ce qui a été le plus formateur durant votre année passée au Figaro Magazine ?La confiance donnée. Quand on a vingt ans, c’est extrêmement for-mateur de se sentir responsable sur le terrain. La règle était simple : on partait avec une liberté inouïe, mais il n’y avait pas de deuxième chance. Le papier était bon, il passait sans retouches, sinon, il partait à la pou-belle. Nous étions tous à la même enseigne : on nous faisait crédit.

3 questions à… Daphné Roulier-Elle a commencé sa carrière au Figaro Magazine

Brigitte Huard (Directrice de la photo - 1978-1986)

« Ma grande histoire d’amour... »photographie. Pour lui, une bonne photo devait presque se suffire à elle-même, sans texte. Nous cherchions à faire des photos parlantes, qui racon-tent une histoire. Mon plus beau coup, c’était après la tentative d’assassinat de Reagan. Les photos étaient bloquées par Paris Match et je ne savais pas com-ment faire. Finalement, un contact à New York m’indique que Raymond Depardon était aux USA et pouvait exceptionnellement récupérer les clichés du service de presse de la Maison-Blanche ! Il a pris un avi-on dans la nuit. Le lendemain nous avions des photos exclusives pour le prix d’un billet Washington-Paris ! »

« Je suis arrivée au numéro 2, pour assister le directeur du service photo de l’époque. Un an et demi plus tard, je suis nommée directrice du service. À ma première conférence de rédac-tion j’étais la seule femme. Mais ça s’est bien passé.Cette grande aventure a duré huit ans. C’étaient les années Mitterrand, qui ont été fantastiques pour nous : les tirages à 800 000 ou 900 000 exem-plaires étaient fréquents, la publicité affluait et nous avions une liberté incroyable. Louis Pauwels adorait la


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LE FIGARO MAGAZINE - Dossier de presse • ��

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Pour ses 30 ans, le Figaro Magazine reaffirme son concept unique : un magazine haut de gamme du week-end, au carrefour de l’information et du plaisir.

l l y a trente ans naissait le Figaro Magazine, le supplé-ment du Figaro du samedi. Une formule inédite mêlant actualité, découverte, culture et art de vivre qui a fait souffler sur la presse heb-

domadaire un vent de modernité. Un cocktail qui s’est immédiate-ment imposé… et qui n’a pas pris une ride en trente ans. Printemps 2008; le Figaro Magazine redyna-mise sa formule en revendiquant et en redonnant toute leur lisibilité à des fondamentaux toujours aussi innovants.

Revenir à ses fondamentaux Le rythme de lecture du titre a été repensé pour le clarifi er et l’articuler en trois séquences bien identifi ées : l’Actualité, le Magazine/Reportage et la Culture/Art de vivre, comme le précise Alexis Brézet dans sa présentation du programme des 30 ans du titre (cf. p. 2). De nouvel-les signatures s’invitent également dans le Figaro Magazine : Frédéric Martin-Bernard, Eric Zemmour, Anne Fulda, Mathieu Laine.

2008,coup de jeune sur le Figaro Magazine

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2007 2007L’UNE APRÈS L’AUTRE...

Chiffres clés1 jour unique de vente : le samedi

447 624 exemplaires vendus chaque semaine (sources OJD 2007)

1 965 000 lecteurs pour chaque numéro(source AEPM 2007)

52,4 % des lecteurs du Figaro Magazinene lisent aucun autre news, soit 1 030 000 lecteurs

Un lectorat mixte : 48,2 % d’hommes 51,8 % de femmes

Un lectorat régional : 65 % des lecteurs habitent en province

Un lectorat haut de gamme : 65 % du lectorat est constitué de CSP+

N° 1 sur les PDG, DG et gérants (source FCA 2007 univers hebdos généralistes)

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« Nous faisons davantage la distinc-tion entre les critiques et l’actualité des loisirs. Cette partie sera plus généreuse, plus au service du lec-teur, avec beaucoup d’informations pratiques dans les domaines de la gastronomie, du marché de l’art et tout ce qui constitue les loisirs haut de gamme comme les nouvelles technologies. Ce sont les choix du magazine, pour ses lecteurs », ex-plique Joseph Maggiori, le nouveau directeur artistique. Cet ancien direc-teur de création du Groupe Express-Expansion pendant dix ans s’y connaît dans l’art de relooker un magazine : « J’étais à l’Express pour ses 50 ans, je sais qu’il faut rester modeste quand on crée la nouvelle formule d’un magazine bien en place. Le journal

est plus fort que nous, notre rôle est de l’aider à renforcer son identité, de revenir à son code génétique en quelque sorte. »Pour la nouvelle maquette, il a beau-coup travaillé sur les anciens numé-ros témoins des origines.

Nouvelle maquette, nouveau logo : toujours plus de plaisirLa nouvelle maquette, élégante, contemporaine et rythmée, distingue clairement les différentes ambiances du journal : rapide et structurée dans l’actu chaude du début du journal et dans les guides très rubriqués de la partie culture, la maquette joue le parti pris de l’extrême esthétique dans le traitement visuel du centre du journal. Un nouveau logo, noir et rouge, voit le mot Magazine s’aligner sur le mot Figaro afi n de renforcer la person-nalité spécifi que de ce supplément news du Groupe Figaro. « On n’est pas dans une revue froide, souligne Joseph Maggiori, mais bien dans un magazine de fi n de semaine, ouvert, curieux et chaleureux. On parle du monde tel qu’il est, bien sûr, avec ses drames, mais on n’oublie pas de prendre de la distance et de se faire plaisir. »Et de citer Louis Pauwels, dans son premier éditorial : « Il est poli d’être gai ».

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Frans LANTING / J.H. Editorial

2007. Canada. Heureux comme deux ours blancs dans la baie d’Hudson, un paradis conçu pour eux ; pris dans les glaces d’octobre à juin, aussi riche en poissons qu’en phoques. Et pourtant, ici comme ailleurs, leur population ne cesse de diminuer : moins 22 % en 20 ans.

Contacts presse Figaro MagazineLaurence Moulin : 01 57 08 65 79

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dossier de presse - avril 2008 - lefigaro.fr · dignes de picasso ou de paul klee. ... le figaro...

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