dossier de presse feux de forêt cazeneuve
TRANSCRIPT
FEUX DE FORÊT
4 Juillet 2016
Dossier de presse
ORDE D’OPERATION FORESTIER DE SURVEILLANCE ET PREVENTION ACTIVE DES INCENDIES DE FORÊTS 2016
Pendant la période estivale, les massifs forestiers connaissent une vulnérabilité extrême aux
risques d'incendie. Ainsi, chaque été, environ 300 départs de feu sont répertoriés dans le département.
La maîtrise des feux dès leur éclosion revêt une importance primordiale pour éviter tout
développement de grande ampleur.
Le dispositif estival de prévention a pour objectifs la détection et l'attaque rapide des feux
naissants, d'une part, et l'information du public et la présence dissuasive dans les massifs forestiers,
d'autre part.
Ce dispositif s'inscrit dans la stratégie nationale de lutte contre le feu de forêt qui affirme le
caractère indissociable de la prévention et de la lutte.
Conditions climatiques particulières (chaleur, sécheresse), péri-urbanisation croissante, forte
fréquentation des massifs et multiplication des activités de loisirs de plein air accentuent les risques de
départs de feux.
L'Etat et les collectivités se mobilisent pour assurer la prévention du risque d'incendie de forêt et
garantir la protection des populations, des biens et du patrimoine forestier. Propriétaires, promeneurs,
simples citoyens tous ont un rôle à jouer dans la prévention et la diffusion de l'information dans la veille
et dans l'alerte.
Pour protéger nos massifs forestiers durant l'été, la vigilance de chacun est primordiale, et le
concours de tous est crucial.
En matière de prévention des feux de forêts, l'Etat réalise des PPRIF (plan de prévention des
risques incendies de forêt).
Les PPRIF sont des documents établis par les services de l'Etat, dans le but d'identifier les zones à
risques sur le territoire des communes présentant des risques de feux de forêts et de définir les mesures
adaptées au niveau de risque.
Ces documents, lorsqu'ils sont approuvés, s'imposent en tant que servitude d'utilité publique au
Plan Local d'Urbanisme. Et de ces prescriptions dépendent les autorisations à construire ou les possibilités
d'agrandissement d'une habitation ou d'un local agricole, par exemple.
La Direction Départementale des Territoires et de la Mer assure également, sous l'autorité du
Préfet, une mission de coordination en termes de stratégie départementale et de cofinancement (avec le
Conseil Général et le Conseil Régional) de l'aménagement des massifs forestiers (mise en place de points
d'eau, réalisation de pistes, zones de coupures de combustible), qui jouent un rôle important pour limiter
les éclosions et la propagation des incendies de forêt.
L'Etat travaille en synergie avec les acteurs locaux (communes, communautés de communes ou
d'agglomérations, syndicats de massifs). Aujourd'hui le département possède 1600 kilomètres de pistes et
487 citernes sur l'ensemble de ses 24 massifs forestiers et 30 postes de vigies qui jouent un rôle essentiel
dans la prévention.
L'Etat mène également des actions de sensibilisation sur le débroussaillement, qui est obligatoire
autour des habitations et des chemins ou routes. L'application de cette obligation incombe aux maires. La
DDTM établit annuellement un plan d'action et de contrôle du débroussaillement (priorités d'actions,
formations du personnel communal, contrôles terrains).
Il est important de rappeler que l'apport du feu est interdit, toute l'année, dans les massifs et les
zones boisées du département !
Du 1er juin au 30 septembre, les accès aux 24 massifs forestiers sont réglementés par arrêtés
préfectoraux, en fonction du niveau de danger météorologique de feu de forêt sur chaque massif
concerné. Cela va de l'interdiction de certaines activités le matin à l'accès libre.
Enfin, jusqu'à mi septembre, des moyens humains particulièrement importants sont déployés sur
l'ensemble des massifs forestiers, lesquels recouvrent 40 % de la surface du département. Cette
surveillance accrue fait appel à des personnels (Etat, Office National des Forêts, Conseil Général, Services
de secours, Comités communaux feux de forêt, Scout et guides de France) dans les postes de vigie,
soutenus au sol par des véhicules de surveillance et des véhicules d'intervention.
L'objectif de ce déploiement est de détecter les départs de feu et d'intervenir au plus tôt.
Ces dispositifs de surveillance et de contrôles sont mis en place, sous l'autorité du préfet, et
coordonnés par la DDTM. En matière d'incendies de forêts, la surveillance, l'alerte et la primo
intervention, sont les maîtres mots !
LES MISSIONS ET ORGANISATION DU SDIS 13
Les sapeurs-pompiers forment le cœur du système de la sécurité civile en France.
Les services d’incendie et de secours sont chargés de la prévention, de la protection et de la lutte
contre les incendies.
Ils concourent à la protection et à la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes, à
l’évaluation et à la prévention des risques technologiques ou naturels, ainsi qu’aux secours d’urgence.
Les 250.000 sapeurs-pompiers sont essentiellement des civils.
Deux unités militaires sont chargées des secours et regroupent environ 10.000 hommes : la brigade des
sapeurs-pompiers de Paris et le bataillon de marins- pompiers de Marseille.
Parmi les sapeurs-pompiers civils, plus de 85% sont des volontaires, c'est-à-dire ayant engagé un
engagement citoyen.
Le SDIS 13 est également régulièrement sollicité par le ministère de l’Intérieur, plus précisément
par la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises, pour assurer des missions de
secours en cas de catastrophes majeures en France et à l’étranger.
Le SDIS est administré par un conseil d’administration (CASDIS) et un bureau composé de représentants
du Département, des communes et des établissements publics de coopération intercommunale
compétents en matière de secours et de lutte contre l’incendie.
Le président du conseil départemental peut soit assumer cette fonction, soit la déléguer à l’un des
membres du conseil d’administration.
Depuis le 7 mai 2015, Richard Mallié préside le conseil d’administration du SDIS 13.
Le chef de corps, le Colonel Grégory Allione est nommé par le ministre de l’Intérieur après avis du Préfet
et avec l’accord du président du Conseil d’administration du SDIS.
Sous l’autorité du président du conseil d’administration du SDIS et du Préfet, le Colonel Grégory Allione,
directeur départemental (DDSIS) assure :
• La direction opérationnelle du Corps départemental des sapeurs-pompiers,
• La direction des actions de prévention relevant du SDIS,
• La mise en œuvre opérationnelle de l’ensemble des moyens de secours et de lutte contre
l’incendie,
• La direction administrative et financière de l’établissement.
En 2015, le département des Bouches-du-Rhône compte 4300 sapeurs-pompiers volontaires,
1229 sapeurs-pompiers professionnels,
204 personnels administratifs,
173 personnels techniques,
1 archiviste issue de la filière culturelle et 1 assistante de service social issue de la filière sanitaire et
sociale.
Le corps départemental des sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône comprend 62 centres de
secours répartis sur 5 groupements territoriaux qui assurent des missions opérationnelles, administratives
et techniques.
Il est également composé de 4 pôles de direction composés de plusieurs groupements fonctionnels.
En 2014, 113 352 interventions ont été effectuées sur le département hors Marseille dans des domaines
aussi divers que les secours à personne, les feux urbains, les feux de forêts ou les accidents de la
circulation.
1344 véhicules permettent aux sapeurs-pompiers d’intervenir dans les différents domaines de
compétences que ce soit le secours à personnes, la lutte contre les incendies urbains et industriels et de
forêt, les interventions spécialisées dans le secteur des risques chimiques, radiologiques, milieux périlleux,
nautiques.
Le CTA a reçu en 2014 presque 500 000 appels au total.
Le budget pour 2015 est de 136.7 millions d’euros.
107 millions sont consacrés aux dépenses de personnel (72% du budget de fonctionnement) et les
dépenses d’investissement représentent presque 26 millions d’euros.
Elles comprennent de l’achat de véhicules, de matériel et d’équipements pour les secours mais aussi le
financement de construction ou d’entretien de casernes et l’achat d’équipements de système
d’information.
Il y a un budget annexe pour la formation de 7.5 millions d’euros, au-delà des charges de personnel et
générales de l’école, cela permet de réaliser 30 000 journées de formation à l’année.
Le Centre de Formation Départemental (CFD)
La formation des personnels du service départemental d’incendie et de secours (SDIS)
est portée par le groupement EDSP/Formation.
Ce centre de formation est implanté dans un domaine appartenant au Département situé sur
la commune de Velaux. C’est d’un terrain de 16 hectares dont il dispose.
Outre les structures pédagogiques traditionnelles comme des salles de cours et un
amphithéâtre, ce centre de formation est surtout doté de plateaux techniques, innovants,
performants mais surtout spécifiques aux activités des sapeurs-pompiers.
Le groupement EDSP/Formation a en charge la conception et la mise en œuvre du
plan de formation pour tous les agents du SDIS à savoir les sapeurs-pompiers volontaires et
professionnels, et les agents administratifs et techniques. Il prépare aussi l’avenir en pilotant
la formation des jeunes sapeurs-pompiers (JSP). Il lui est attribué également la responsabilité
du maintien en condition physique des personnels et l’organisation des manifestations
sportives réglementaires en étroite collaboration avec l’union départementale (UDSP).
La formation annuelle représente plus de 30 000 journées stagiaires organisées pour
partie dans les centres de secours mais surtout dans le centre de formation en raison des
plateaux techniques. Ils permettent une mise en situation des stagiaires en toute sécurité
dans des conditions proches de la réalité opérationnelle.
Le SDIS au travers son groupement dédié à la formation est détenteur de
compétences réglementaires et des agréments nationaux (ministère de l’Intérieur) pour
assurer les enseignements spécifiques au métier de sapeur-pompier.
Les formations initiales, d’intégration et d’avancement des officiers relèvent de la
seule compétence de l’Ecole nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers
(ENSOSP) située à Aix-les-Milles. Les formations de spécialités de niveau 3 sont uniquement
enseignées par l’Ecole d’application de la sécurité civile (ECASC) située à Valabre. Mais,
toutes les formations, pour tous les autres personnels (la plus grande majorité), de l’équipier
au chef d’agrès (chef d’engin), sont assurées par le centre de formation du SDIS13, comme
l’ensemble des autres SDIS de France.
Ainsi, le centre de formation du SDIS13, l’ENSOSP et l’ECASC sont complémentaires. C’est
fortuitement qu’elles sont sur le même territoire.
Les ressources
• Une maison à feux pour s’entraîner à intervenir sur tout type de feux d’habitation
• Des caissons pour feux en milieu clos permettant d’habituer les pompiers
• Centre de formation au port de l’appareil respiratoire isolant (ARI)
• Centre de secours pédagogique avec tours de manœuvres
• Voie rapide avec piste auto-école
• Aires d’entraînement sportif
• Aire de manœuvre et de sécurité feux de forêts
• Plateau gaz
• Voie ferrée
• Ligne électrique pédagogique
• Simulateur informatisé pour l’entraînement au commandement des feux de forêts
des feux urbains et des interventions à caractère technologique et chimique
• Laboratoire radiologique.
•
Par ailleurs, le complexe comprend également une structure d’hébergement et de
restauration afin de limiter les déplacements pour les stages de plus d’une journée.
Tous ces moyens sont servis par une équipe pédagogique et de soutien de 50
personnes. La formation s’appuie également sur les compétences des centres de secours
pour distribuer les savoirs et développer les capacités. Cet échange est nécessaire, voire
indispensable.
Le SDIS a donc la responsabilité de former et de maintenir son personnel à un niveau
de compétence lui permettant d’assurer ses missions. Au-delà des formations d’intégration
et initiales, et des formations d’adaptation à l’emploi ou d’avancement de grade, le SDIS
s’implique fortement dans la formation de maintien des acquis dans le domaine de
l’incendie, du secours à personnes, et des interventions diverses. Cela pour tous les niveaux
d’emploi et grade du sapeur au colonel.
Le service départemental d’incendie et de secours des Bouches-du-Rhône est doté à
Velaux d’un centre de formation implanté sur un site de 16 hectares et doté de plateaux
techniques répondant à l’ensemble des missions des sapeurs-pompiers (secours à personnes,
feux urbains, feux de forêts, sauvetages, etc.).
Ainsi, dans le cadre de la formation et de l’entraînement à la lutte contre les feux de
forêts, deux plateaux techniques particulièrement innovants ont été créés.
Le simulateur
Il s’agit d’un plateau technique basé sur l’immersion des stagiaires dans un cadre
virtuel reconstituant les conditions d’un feu de forêt. Au travers de cette approche de type
« serious game », il permet la mise en œuvre aisée et répétée de toutes les fonctions
présentes sur un incendie qui nécessiteraient la mobilisation de nombreux moyens.
Ainsi, sont recrées dans des box équipés d’écrans informatiques et d’outils de
communication radio, non seulement les postes utilisés par la chaîne de commandement sur
le terrain (commandant des opérations, chefs de secteurs, poste de commandement) mais
aussi un poste de pilote d’avion bombardier d’eau et un poste de pilote d’hélicoptère de
commandement.
L’ensemble de ces fonctions est suivie depuis une cellule d’animation et de direction
d’exercice qui coordonne la mise en œuvre d’un scénario réaliste basé sur la cartographie du
département ainsi que son évolution au cours de l’exercice.
L’aire « feux de forêts »
Il s’agit d’un plateau technique novateur qui consiste à reproduire une ambiance de
feu de forêt à une échelle réelle à l’aide de brûleurs à gaz sur une végétation factice.
Cette configuration permet, sur une superficie de 6000 m2, de mettre en conditions
opérationnelles (flammes et chaleur) les personnels ainsi que leurs équipements. Ils peuvent
ainsi réaliser des manœuvres d’établissement de tuyaux, de repli d’urgence et de mise en
œuvre du matériel de secours avec un faible impact pour l’environnement (le propane ne
génère que de faibles rejets et les eaux d’extinction sont recyclées) et des garanties de
sécurité (des instructeurs peuvent à tout moment couper l’alimentation des brûleurs en gaz).
Si le simulateur s’adresse aux équipes de commandement, l’aire feux de forêts est
d’avantage destinée à la formation et à l’entraînement des équipages armant les camions
feux de forêts.
Direction Départementale des Territoires et de la Mer
Service Agriculture et Forêt
LA PRÉVENTION DU RISQUE LA PRÉVENTION DU RISQUE INCENDIE DE FORÊTINCENDIE DE FORÊT
L'activité du « Pôle Forêt » est essentiellement tournée vers la prévention du risque incendie de forêt, les massifs forestiers couvrant 22% du département.
Elle repose sur des politiques de défense contre l'incendie et des
dispositions d'urbanisme, déclinés en trois volets:
Un volet de fond visant à diminuer la vulnérabilité et le nombre de départs de feux par l'application de mesures réglementaires (réglementation de l'emploi du feu, obligations légales de débroussaillement) et la maîtrise de l'urbanisation (contribution aux PAC, élaboration de PPRIF).
Un volet saisonnier consistant à organiser la surveillance et la fréquentation estivale des massifs forestiers. La DDTM est chargée par le Préfet de la définition et de l'encadrement de l'Ordre d'opération forestier associant patrouilles de surveillance et d'attaque des feux naissants, vigies.
Un volet visant à faciliter la lutte contre les incendies déclarés : financement de l'aménagement des massifs forestiers, de la mise aux normes et de l'entretien des équipements de prévention: pistes, coupures de combustible, points d'eau...
Carry - 24 juillet 2010 Marseille – 22 Juillet 2009
Véhicule de patrouille
Vigie Piste DFCI et abords débroussaillés pour permettre le positionnement des véhicules d'intervention du SDIS.
La progression du feu a pu être stoppée.
Citerne DFCI
PPRIF : élaboration de la carte d' aléa
Le débroussaillement autour des habitations les a protégées lors du passage du feu.
Risque incendie de forêtÉtat des PPR fin 2010
Réseau des vigies
Le Bataillon de Marins-Pompiers de Marseille
Prêt pour combattre les feux de forêts
Une organisation structurée proactive pour prévenir les feux de forêts
Le BMPM défend 9 600 ha d’espaces naturels
Ces zones, constituées de massifs ceinturant la ville, parfois escarpés et difficiles d’accès, garnis d’une végétation méditerranéenne propice aux incendies, sont particulièrement exposées.
Les mesures préventives
Durant l’année, le BMPM conduit des actions de prévention dans le domaine :
- du contrôle du débroussaillement,
- de l’entretien des pistes DFCI (Défense de la Forêt Contre l’Incendie),
- de l’installation, dans les massifs, de citernes d’eau pour le ravitaillement des camions citernes et des Hélicoptères Bombardiers d’Eau (HBE).
La Défense de la Forêt Contre l’Incendie :
- le bureau DFCI participe à élaboration de plans de défense des différents massifs bordant la ville,
- collabore à la création et à l’entretien des équipements DFCI (pistes, citernes, débroussaillement, brûlages dirigés, barrières…),
- assure le suivi des missions de contrôle des Obligations Légales de Débroussaillement « OLD » conduites par la ville de Marseille.
Le bureau risques naturels (RINAT) :
- étudie les autorisations de construire, dont les parcelles exposées aux risques d’incendies de forêt,
- émet des avis et des prescriptions qui seront validés en comité « risques et urbanisme » de la ville,
- assure le suivi du Plan de Prévention des Risques d’Incendie de Forêt (PPRIF).
Le BMPM est membre de la sous-commission départementale pour la sécurité contre les risques d’incendie de forêt qui émet des avis
sur les projets relatifs à la DFCI dans le département.
Le BMPM participe également à :
- la réflexion sur la doctrine et la tactique de lutte contre les Feux de Forêts,
- la formation spécialisée Feux de Forêts,
- l’actualisation des différents référentiels liés à ce domaine (matériels, techniques…).
Un dispositif opérationnel de lutte contre le feu de forêt organisé et préparé
Au cours de la saison estivale, qui s’étend globalement de juin à septembre,
Le BMPM adopte chaque jour, un armement opérationnel spécifique et graduel
Selon l’indice de risque « feu de forêt » évalué quotidiennement, en tenant compte des conditions météorologiques.
Le dimensionnement des moyens est donc adapté en fonction du risque évalué. Il existe 6 niveaux de dimensionnement :
En fonction de l’armement opérationnel adopté, des engins et leurs équipages sont pré-positionnés à proximité ou dans le massif.
Objectif : assurer une rapidité d’intervention sur les départs de feux dans les espaces naturels.
Armement base Armement léger Armement significatif Armement fort
Armement très fort Armement exceptionnel
Alerte précoce
Le BMPM est relié au réseau départemental de vigies et de patrouilles et dispose de trois vigies intra-muros armées par les scouts.
Personnel formé
L’ensemble du personnel marin-pompier est formé à la lutte contre le feu de forêt dès son intégration.
Ce volet fait partie du tronc commun de formation délivré à tout marin pompier, à l’instar du secours à personne, du feu urbain et du feu de navire.
Des moyens rapides d’intervention
Les avions bombardiers d’eau de la base
de la sécurité civile de Marignane (BASC) peuvent être sollicités en renfort.
Ils sont alors guidés sur les objectifs de lutte par des marins-pompiers au sol pour assurer une parfaite coordination avec les moyens terrestres.
Le BMPM dispose de 2 Hélicoptères Bombardiers d’Eau (HBE), dont un mutualisé
avec le SDIS13.
Ils sont loués au cours de la période estivale et armés par du personnel du BMPM.
Ces deux HBE représentent un moyen efficace et rapide d’intervention initiale en matière de feux de végétation. Le principe étant d’intervenir massivement sur tout feu naissant.
L’un d’eux est positionné sur le camp de Carpiagne.
Il est mutualisé avec le SDIS 13.
Cet appareil est armé alternativement par un cadre du BMPM ou du SDIS 13.
Des moyens de lutte terrestre aux capacités d’interventions appropriées
-
-
-
-
-
Les véhicules de lutte incendie urbains
Ils peuvent être engagés pour traiter les feux de végétation à proximité des habitations en restant sur les voies carrossables :
VPI (3 Marins-Pompiers) Parc disponible 11 : Véhicule Première Intervention, peut traiter des feux de végétation en zone urbaine ;
FI (6 Marins-Pompiers) Parc disponible 19 : Fourgon Incendie, en dehors des feux urbains, il intervient pour des feux de végétation en zone urbaine et périurbaine, il assure surtout la protection de points sensibles
Les véhicules de lutte feux de forêts
(4x4, 6x6) sont conçus pour intervenir dans les massifs sur les pistes DFCI (Défense des Forêts Contre l’Incendie) :
CCF (3 Marins-Pompiers) Parc disponible 47 : Camion-Citerne Feu de forêt, cet engin constitue l’élément de base du dispositif feu de forêt.
De capacités variables, de 2 000 à 10 000 litres, les CCF sont spécialement équipés pour garantir la sécurité du personnel : lorsqu’un CCF, avec son personnel, se retrouve piégé par les flammes, il est protégé à la fois par la réserve d’eau destinée à la protection du véhicule, et par une quantité d’air dédiée à la survie du personnel.
Le CCF est la principale composante des GIFF (Groupe d’Intervention Feux de Forêts) composé de 4 CCF et d’1 véhicule de commandement, et des DIP (Détachement d’Intervention Préventif), composé de 2 CCF, qui constituent le socle de la réponse opérationnelle en matière de feu de forêt.
CCGC (2 Marins-Pompiers) Parc disponible 1 : Camion-Citerne Grande Capacité, 15.000 L d’eau. (Mutualisé avec l’ENSOSP).
DAFF (2 Marins-Pompiers) Parc disponible 4 : Dévidoir Automobile Feu de Forêt.
PHOTO FI
PHOTO CCF
Des moyens aériens de renfort en lien permanent avec les équipes au sol
Une réponse opérationnelle adaptée aux risques et répartie en
groupes spécialisés Feu De Forêt (FDF)
Ces groupes sont activés en fonction des conditions météorologiques.
Les aéronefs
Au plus fort de la saison feux de forêts, le bataillon peut disposer jusqu'à 2 hélicoptères bombardiers d’eau (HBE).
Ils sont positionnés au Centre d’Incendie et de Secours de La Bigue (GPMM) et dans le camp militaire de Carpiagne.
La location de ces hélicoptères procède par ailleurs d’une démarche de renfort opérationnel mutuel entre le Bataillon et le SDIS 13. Ces moyens peuvent être mis à profit du SDIS 13 dans un objectif d’optimisation du matériel et de lutte commune contre le feu de forêt.
En cas de feux de forêts importants, ces moyens aériens peuvent être renforcés par des avions bombardiers d’eau (ABE) de la sécurité civile (Dash, Canadair et Tracker).
Les groupes spécialisés Feu de forêts
Chaque jour, des marins-pompiers sont désignés pour constituer ces groupes spécialisés :
Le DIH : Le « détachement d’intervention héliporté ».
Il permet l’hélitreuillage de 12 hommes, de matériel et de citernes souples sur les sites inaccessibles aux véhicules terrestres.
En cas d’indisponibilité des moyens aériens, et selon la configuration des lieux, il est parfois nécessaire de réaliser un établissement de grande longueur pouvant atteindre plus de 1000 m (Calanques).
La section DIH est constituée de 130 personnes, réparties sur différents centres d’incendie et de secours et mobilisables 24h/24.
Le GIL : le Groupe d’Intervention Lourd est chargé de l’alimentation des engins. Il est composé de 2 camions citernes d’alimentation et d’un chef de groupe, soit 6 personnes par jour et est armé en régime « exceptionnel ».
Le GPP : Le Groupe de Protection des Populations a pour mission la protection des populations et des habitations menacées par anticipation, avant l’arrivée du feu. Il comprend 12 marins-pompiers spécialement équipés.
Des marins-pompiers formés et entraînés pour intervenir sur feu de
forêt
La prévention des populations pour lutter en amont contre les
feux de forêts
Le site Internet www.marinspompiersdemarseille.com et la page officielle Facebook du Bataillon de Marins Pompiers de Marseille, sont parmi les vecteurs permettant de lutter indirectement contre les feux de forêts.
Un entraînement quotidien
L’entraînement des marins-pompiers pour le feu de forêt est réalisé tout au long de l’année. Il s’intensifie entre le mois d’avril et le mois de juin.
Les cadres suivent un entraînement tactique à l’aide d'un simulateur feux de forêts particulièrement perfectionné.
L’ensemble des marins-pompiers s’entraîne quotidiennement, au sein de son Centre d’Incendie et de Secours ou sur le terrain, ce qui contribue au maintien des acquis de l’expérience.
Régulièrement, des exercices en contexte quasi réel sont organisés pour entraîner le personnel, valider les procédures de coordination et rappeler les principes de sécurité individuels et collectifs.
Des messages de prévention
Le Bataillon de marins-pompiers de Marseille œuvre quotidiennement à la transmission des principaux messages de prévention vers la population. Vecteur des messages de sensibilisation et de rappel des risques et des bonnes pratiques en matière de feu de forêt, le BMPM diffuse des communications traitant notamment : - du débroussaillement, - des gestes à éviter en période feu de forêt / à
appliquer en cas de feu de forêt, - des règles à respecter pour l’accès aux massifs, - des précautions à prendre et des obligations
concernant le brûlage des végétaux, etc. Ces communications pratiques, renvoient vers les sites institutionnels qui en précisent les modalités (numéro et site d’information sur l’accès aux espaces naturels lié aux conditions météo : 0811 20 13 13 – www.paca.pref.gouv.fr, sites gouvernementaux de prévention etc.)
PHOTO exercice FDF
PHOTO débroussaillement
Synthèse dispositif feu de forêts du BMPM
- En fonction du niveau de risque, jusqu’à 563 marins-pompiers peuvent être mobilisés pour armer la couverture courante et le dispositif spécifique « feux de
forêts » :
▪ 397 marins-pompiers pour le risque courant (inter urbaines et sanitaires)
▪ 166 marins-pompiers pour les feux de forêts.
Ils peuvent être renforcés par du personnel d’astreinte rappelé.
- Selon le niveau de risque évalué, certains Détachement d’Intervention Préventif (DIP),
regroupant 2 Camions Citernes Feux de forêts sont pré-positionnés à proximité des massifs pour garantir une action rapide en cas de départ de feu. Des
groupe d’interventions feu de forêt (GIFF, regroupant plusieurs DIP) peuvent également être constitués et pré positionnés lorsque le niveau de risque le justifie.
- Le régime de garde des marins-pompiers est modulé au cours de la période
estivale afin de garantir une ressource suffisante pour armer le dispositif
opérationnel décidé quotidiennement en fonction du « risque feu de forêt ».
- En cas de risque majeur, peuvent être armés et mobilisés, 108 engins dont :
▪ 47 Camions Citerne Feu de forêt (CCF),
▪ 19 Fourgons incendie (FI),
▪ 11 Véhicules de première intervention (VPI),
▪ le Détachement d’Intervention Héliporté,
▪ le Groupe de Protection des Populations,
▪ le Groupe d’Intervention Lourd.
- 2 HBE (Hélicoptère bombardier d’eau), sont parés à intervenir en journée, en
cas de feux de forêts à Marseille (dont 1 mutualisé avec le SDIS13).
BILAN FEUX DE FORÊTS 2015
En 2015, les marins-pompiers sont intervenus sur : 899 départs de feux de végétation
Si le risque est principalement estival, le climat méditerranéen subit des périodes sèches en hiver, obligeant le BMPM à rester mobilisé. 118 feux de végétation sur les 4 premiers mois de 2016
Dossier de presse 30 juin 2016
ONF – Délégation territoriale Méditerranée
46 avenue Paul Cézanne 13098 Aix-en-Provence www.onf.fr
Contact presse ONF
Tél. 04 42 17 57 22 ou 06 77 19 73 55
ONF – Direction territoriale Méditerranée
46 avenue Paul Cézanne 13098 Aix-en-Provence www.onf.fr
Contact presse ONF
Tél. 04 42 17 57 22 ou 06 77 19 73 55
ONF – Direction territoriale Méditerranée
46 avenue Paul Cézanne 13098 Aix-en-Provence www.onf.fr
Contact presse ONF
Tél. 04 42 17 57 22 ou 06 77 19 73 55
Direction territoriale
Rhône-Alpes
Direction régionale
Corse
Mission zonale DFCI Direction territoriale
Méditerranée
Service DFCI
Pôle 06-83 Pôle 04-05 Pôle 11-66 Pôle 30-34-48 Pôle 13-84
ONF – Direction territoriale Méditerranée
46 avenue Paul Cézanne 13098 Aix-en-Provence www.onf.fr
Contact presse ONF
Tél. 04 42 17 57 22 ou 06 77 19 73 55
-
-
-
-
ONF – Direction territoriale Méditerranée
46 avenue Paul Cézanne 13098 Aix-en-Provence www.onf.fr
Contact presse ONF
Tél. 04 42 17 57 22 ou 06 77 19 73 55
-
-
-
-
-
ONF – Direction territoriale Méditerranée
46 avenue Paul Cézanne 13098 Aix-en-Provence www.onf.fr
Contact presse ONF
Tél. 04 42 17 57 22 ou 06 77 19 73 55
ONF – Direction territoriale Méditerranée
46 avenue Paul Cézanne 13098 Aix-en-Provence www.onf.fr
Contact presse ONF
Tél. 04 42 17 57 22 ou 06 77 19 73 55