dossier de presse musée des civilisations de l’europe et de la méditerranée (mucem)
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Dossier de presse MUSÉE DES CIVILISATIONS DE L’EUROPE ET DE LA MÉDITERRANÉE (MuCEM) STUDIO ADELINE RISPALTRANSCRIPT
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Dossier de presse
MUSE DES CIVILISATIONS DE LEUROPE ET DE LA MDITERRANE (MuCEM)BTIMENT J4MARSEILLE - FRANCE
Scnographie de lexposition permanente
STUDIO ADELINE
RISPAL
Architecteset scnographes
associs
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CONTACT STUDIOADELINERISPALSarl darchitecture23, rue du Faubourg-Saint-DenisF 75010 ParisFranceT 33 143 569 145 P 33 684 881 123 [email protected]/studioadelinerispalBlog: invisibl.eu
COMMUNICATIONANTE PRIMA21, rue CassetteF 75006 ParisFranceT 33 140 490 404P 33 679 424 [email protected] Studio Adeline Rispal
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STUDIO ADELINE RISPAL - dossier de presse MuCEM - 2012/2013 4 5
Rome, quont merg les premires formes de citoyennet.
Enfin, cest partir des savoirs et des projets dexploration
des hommes de la Mditerrane quont t traces les
premires routes maritimes du grand commerce mondial.
Ces quatre singularits, qui ont model des paysages,
bti des lieux de culte, structur des socits et motiv
bien des voyages, forment les quatre parties de la galerie
de la Mditerrane . 1
LEXPOSITION DANS LE J4
Dans une exposition, larchitecture est visi-blement le message premier (). Lidologie de base dune exposition est que lemballage est plus important que le produit ce qui veut dire que le btiment et les objets quil contient doivent communiquer la valeur dune culture, limage dune civilisation . 2
Le J4 est plus quune architecture, il est aussi un territoire
qui sinstalle dans la gographie mditerranenne. La
baie de Marseille est tourne vers louest, la galerie de la
Mditerrane dploie ses faades vers le sud, du sud-est
au sud-ouest. Qui sait si cette rotation de 90 a t
pense par ses auteurs ? Quoi quil en soit, les
consquences tant en termes symboliques
quarchitecturaux sont l : travers la porosit du J4 au
soleil, au vent et lhorizon lointain, le MuCEM appelle
le dialogue avec les autres rives de la Mditerrane pour
penser collectivement son histoire et son futur.
LES AMNAGEMENTS MUSOGRAPHIQUES DU
BTIMENT J4
Lintervention du groupement de matrise duvre dirig
par le Studio Adeline Rispal porte sur les amnagements
musographiques permanents du btiment J4 : la
direction artistique et la scnographie de la galerie de la
Mditerrane (1 700 mtres carrs) et la production
dlgue de six des films qui sont prsents : Paysages
mditerranens, Mare Nostrum, Jrusalem, ville trois fois
sainte, Istanbul , Forum des citoyennets et Henri le
Navigateur. Elle comprend galement les infrastructures
dclairage et de sret de lensemble des espaces
dexpositions permanentes et temporaires (3 850 mtres
carrs), les amnagements de lespace de mdiation
pour les enfants au rez-de-chausse, laccueil des groupes
scolaires au niveau -1 et la Mdinathque au niveau +1.
LA GALERIE DE LA MDITERRANE
Au rez-de-chausse du btiment J4 conu par larchitecte
Rudy Ricciotti, associ Roland Carta, dores et dj
emblmatique par la gnrosit du parcours urbain quil
offre aux Marseillais, par ses qualits architecturales et
par ses innovations techniques, la galerie de la
Mditerrane sinstalle sur deux plateaux dexposition, le
premier (550 mtres carrs) orient vers le fort Saint-Jean
et le second (1 150 mtres carrs ) vers lentre du port
de Marseille et le large. Les visiteurs peuvent accder au
hall daccueil qui la dessert soit par le mle du J4, soit
par les deux rampes qui senroulent autour des espaces
dexposition entre poteaux et rsille de BFUP (btons
fibrs ultra hautes performances), depuis la terrasse du
btiment jusquau rez-de-chausse. travers ses faades
entirement vitres, les visiteurs dcouvrent des points de
vue inhabituels sur les expositions qui se mlent aux mille
reflets de la rsille et du paysage sur le verre.
LE PROJET SCIENTIFIQUE DU MuCEM
Port par Zev Gourarier, directeur scientifique du
MuCEM et son quipe, le projet scientifique de
lexposition dveloppe quatre singularits du bassin
mditerranen qui le distinguent de ceux dAsie du
Sud-Est ou du Pacifique : la Mditerrane est la zone de
culture des bls, de la vigne et de lolivier. Cest l aussi
que se sont dveloppes les religions du Livre, les trois
grands monothismes. Cest galement en Grce, et
MUSE DES CIVILISATIONS DE L'EUROPE ET DE LA MDITERRANEMARSEILLE - FRANCE
MusographieScnographie
2011 - 2013
Laurat concours restreint
AMNAGEMENTS MUSOGRAPHIQUES
PERMANENTS DU BTIMENT J4
SCNOGRAPHIE DE LA GALERIE DE LA
MDITERRANE ET DE LESPACE DE MDIATION
ENFANTS
SURFACE D'EXPOSITION REZ-DE-CHAUSSEE ET N2 : 3 850 m2
GALERIE DE LA MDITERRANE : 1 700 m2
MONTANT DES TRAVAUX : 5,6 M HT
MATRISE DOUVRAGE Ministre de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine
MAITRISE DOUVRAGE MANDATAIREOprateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture (OPPIC)
ASSISTANT MATRISE DOUVRAGE IC Programmation
COMMISSARIAT DE LA GALERIE DE LA
MDITERRANEZev Gourarier, directeur scientifique et des collections du MuCEM et son quipe
MATRISE DUVRE
DIRECTION ARTISTIQUE, MUSOGRAPHIE ET
SCNOGRAPHIE, MANDATAIREStudio Adeline Rispal : Adeline Rispal, Sonia Glasberg(avec Anna Larr Prez, Julie Chaudier, Ruth Prez Jimnez, Delphine Miel, Namju Kim, Antony Fitoussi, Jean Christophe Dumont, Tristan Ahrweiler, Thomas Pilati)DESIGN ET INGNIERIE MULTIMDIA : InnoVisionDESIGN ET INGNIERIE SONORE : DiasonicCLAIRAGE MUSOGRAPHIQUE : Licht Kunst LichtCONOMIE DE LA CONSTRUCTION : AEIOPC : Ingnierie des ChantiersPRODUCTION DE SIX FILMS Paysages mditerranens ; Mare Nostrum ; Jrusalem, ville trois fois sainte ; Istanbul ; Forum des citoyennets ; Henri le NavigateurDirection scientifique : MuCEMProduction dlgue : Studio Adeline RispalProduction excutive : Les Films du SoleilCo-ralisateurs : Jimmy Glasberg, Bernard DumasMonteurs : Catherine Galod, Gilles BourCoordination technique : InnoVisionCoordination technique images : Philippe RosCoordination sonore : DiasonicCONSULTANTS Mdiation culturelle : Andr Giordan, Signaltique musographique : Line Clo (Nicolas Vrignaud pour la phase concours)Structures musographiques : Ardi Ingnierielectricit CFO/CFA : IngelecClimatisation des vitrines : Alto IngnierieVoiles textiles : Batrice Moreau IMAGES : Antoine Buonomo, direction artistiqueArthur Reboul SalzeENTREPRISES DE RALISATION Infrastructures et mobiliers musographiques: Goppionlctricit CFO/CFA: SpieSignaltique d'exposition: L'Atelier St PierreProduction sonore extrieure: Les Films du tambour de soiequipement multimdia: AxiansProduction audiovisuelle parcours enfants: ORBEMaquettes tactiles: Tactile Studio
1 MuCEM, texte introductif de lexposition.
2 Umberto Eco, 1967, A Theory of Expositions in Travels in
Hyperreality, London, Pan Books/Picador, 1987, p. 299.
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Vue du nouveau btiment depuis la passerelle qui le relie au fort Saint-Jean Rudy Ricciotti Architecte
Rudy Ricciotti Architecte
Localisation du MuCEM Marseille
La lumire solaire dans la galerie de la mditerrane Studio Adeline Rispal
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ANTALYA
ALEXANDRIE
TRIEST
E
VALENCE / TANGER
ORAN
ALGER
TUNIS / TRIPOLI
BENGHAZI
TEL AVIV
ISTANBUL SALONIQUE
GE
NES / VE
NISE
PALERME
LIBOURNE
BARCELONE
NAPLES / ATHENES / BEYROUTH
MADRID / LISBONNE
BERL
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SLe territoire du MuCEM Studio Adeline Rispal
LIVOURNE
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Parcours principal le long des faades Studio Adeline Rispal
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LE CONCEPT MUSOGRAPHIQUE
Materniser et sacraliserIl nous faut tenter de rveiller et de sacraliser la Mditer-rane. [] Nous devons retrouver son essence profane qui est dans louverture, la communication, la tolrance et la rationalit, et sacraliser cette essence profane. [] Et, pour resacraliser la Mditerrane, nous devons en retrouver la substance maternelle, nous devons ladorer en fils. Sans maternit, il ny a pas de fraternit. Cest notre lien affectif, mystique, religieux notre Mer mre qui, travers tant de douleurs et de misres, de dnis et dinjustices, peut nous donner quand mme la joie dtre mditerranens. Retrouvons notre madre nuestra dans notre mare nostrum. Elle sera pour nous source de posie vitale.3
La scnographie est lart de favoriser la rencontre entre
lhomme et luvre de lhomme. Elle est aussi celui de
faciliter lancrage de cette rencontre dans la mmoire des
visiteurs. Pour cela, lorganisation spatiale de lexposition
joue un rle primordial, le sige de la mmoire vive et
celui de lapprhension spatiale se situant au mme
endroit de notre cerveau. Mais ce sont les motions qui
ancrent nos expriences encore plus profondment, dans
notre mmoire longue. Ainsi la scnographie doit-elle non
seulement organiser lespace en rsonnance avec
lapproche scientifique de lexposition mais aussi lancrer
dans des strates archaques, symboliques et potiques
profondes en relation, harmonieuse ou conflictuelle, avec
le gnie du lieu pour crer les conditions de lmotion.
Car la posie est la premire des mdiations dont le
langage sublim est susceptible de toucher, plus que tout
autre, les publics les plus divers.
Cette facilit passer du dehors au dedans dans le
btiment J4, ainsi que le brouillage permanent de ses
limites physiques, permettent de donner voir lexposition
pour, dune part, crer des liens forts entre le mle, la
rampe, le hall et lexposition susciter chez les visiteurs
lenvie dy entrer et, dautre part, dilater lexposition
au-del de ses limites architecturales et urbaines jusquaux
autres rives de la Mditerrane.
Cest dans ce contexte gographique, politique et culturel
que sinstalle, dans la galerie, une musographie de la
sensualit, de la douceur, du mouvement, celui des
hommes sur les eaux et les terres de la Mditerrane,
celui des ides et de leur partage. Car depuis la plus
haute antiquit, on constate une constante circulation de
populations lintrieur de la Mditerrane et un
sentiment dtre chez soi ailleurs .
La porosit fconde entre les cultures mditerranennes
sexprime ici dans la fluidit des espaces, dans labsence
de partition sinon par des voiles poreux au regard, dans
louverture de fentres cinmatographiques sur dautres
espaces de la Mditerrane et dans la rfrence
permanente la mer, matrice commune et vecteur des
changes.
Lorganisation spatiale :
le parcours en cabotage
La galerie se prsente comme une vitrine que les visiteurs
longent depuis les rampes extrieures en traversant les
sons de douze ports de la Mditerrane. couter la
diversit des sons et des voix marchs, rues, ports,
cafs, enregistrs et diffuss en temps rel , fait
entrer le visiteur en rsonnance avec le peuple
mditerranen.
Une fois lintrieur du J4, et depuis le hall daccueil, le
parcours principal longe les faades entre soleil et
ombres, dans le bonheur des vues sur ce site exceptionnel
et sur le mouvement des promeneurs. De l, les visiteurs
peuvent caboter dune squence lautre et entrer
progressivement dans les diverses singularits de la
Mditerrane.
Chacune des singularits est organise autour de trois
squences :
1. Interpeler
Le thme de chaque singularit est abord par une ou
plusieurs accroches. Chaque objet appelle un mythe, une
reprsentation pralable de la Mditerrane issue de
limaginaire du visiteur. Elle le questionne, le dconcerte,
cre la surprise (exemple : le pingouin au dbut de la
premire singularit). Son but : dstabiliser, mouvoir,
captiver et inviter la rflexion.
2. Dcoder
Les productions matrielles ou immatrielles qualifies
dartistiques, mais aussi, dans le sens ancien, dars
collections anciennes et contemporaines du MuCEM et
dautres institutions franaises et mditerranennes sont
exposes pour dcoder le mythe et dvelopper une
approche historique et anthropologique du thme de la
singularit. Les collections de toutes natures et de toutes
disciplines, tant ethnographiques quhistoriques et
artistiques, se dploient dans la lumire de la
Mditerrane.
3. Mettre en perspective
Fentres sur la Mditerrane : au fond de chaque
singularit-calanque, le visiteur est mis face la ralit
filme dautres lieux et, selon une programmation pour
deux dentre eux, les forums, face des enjeux actuels
(lcologie, la citoyennet,). Ces fentres, qui favorisent
des regards croiss, ouvrent ces espaces sur le territoire
actuel de notre patrimoine commun : des films diffuss sur
grands crans LED (4 mtres de haut et associs, pour
certains, des crans 75 pouces), tourns spcialement
pour lexposition, la relient aux paysages de la
Mditerrane, aux lieux saints de Jrusalem, aux
tmoignages de neuf femmes citoyennes et lpope
dHenri le Navigateur.
Forum cologie et forum citoyennet : selon une
programmation vnementielle, deux des films sont
remplacs priodiquement par des retransmissions en
direct avec des institutions culturelles partenaires de toutes
les rives de la Mditerrane invites pour des rencontres
en leurs murs entre des acteurs de la culture et des visiteurs
anonymes. Ces dispositifs tmoignent de la mise en
rseau des intelligences pour penser la Mditerrane
collectivement, dans un dialogue permanent avec toutes
ses composantes sociales. Ils peuvent permettre aux
visiteurs de voir les collections importantes, bien qu
distance ; ils facilitent des rencontres avec des
scientifiques de toutes origines, en direct ou en diffr, ils
autorisent des rencontres fortuites ou organises entre les
visiteurs de Marseille et ceux des autres villes de la
Mditerrane et enfin, ils incitent les visiteurs revenir
dans la galerie de la Mditerrane.
3 Edgar Morin, 2000, Penser la Mditerrane et mditerraniser la
pense in J. Vidal-Beneyto et G. de Puymge, La Mditerrane :
modernit plurielle, Unesco/Publisud, p. 15-16.
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CIRCULATION DU PUBLICIndividuel Groupe Parcours de visite
Entre groupe
Billeterie
Entre individuelle
Espace mdiationenfant
vers med-INA-thque
Parcours principal le long des faades Studio Adeline Rispal
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lm introductif Pause rencontre
Le parcours : cabotage en Mditerrane Studio Adeline Rispal
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VOYAGE DANS LES SINGULARITS DE LA MDITERRANE
0. LESPACE INTRODUCTIF
Lespace introductif de la galerie de la Mditerrane est
situ derrire la faade intrieure vitre qui la spare du
hall daccueil du J4.
Un film introduisant le projet scientifique de lexposition y
est projet. Il est visible depuis le hall afin dinciter les
visiteurs y pntrer.
1. LA PREMIRE SALLE : LA TERRE-MRE
Premire singularit : Invention des
agricultures, naissance des dieux
La premire singularit des civilisations mditerranennes
porte sur la culture et llevage. En 10 000 ans
dagriculture en Mditerrane, lhomme a constamment
compos avec un environnement hostile. La scheresse
des sols, les faibles rendements des bls et laridit du
climat ont eu pour effet des famines rcurrentes.
Aujourdhui, le monde rural est confront la perte de ses
repres traditionnels, une dmographie urbaine
galopante, un changement climatique rapide et des
ressources en eau limites et coteuses.
O que lon soit sur les rives de la Mditerrane, la cte
reste un repre familier. Coteaux, restanques ou
montagnes plongeant dans la mer ont de tous temps
nourri les hommes : chasse, pche, cueillette, plus tard
agriculture...
La premire salle est un hommage la terre ensoleille et
ses ressources prement exploites par lhomme.
La scnographie est territoriale et fait rfrence ces
cultures en terrasses gagnes sur des reliefs arides. De
vastes plateaux de chne cerns dune ligne de Corian
blanc reoivent les collections lies aux thmatiques
scientifiques : Lhomme est chasseur-cueilleur , Les
dbuts de lagriculture , La pche , Les animaux
domestiqus , Leau et lespace , La triade
mditerranenne, le bl, lolivier, la vigne , Les bls ,
La circulation des produits agricoles .
Lespace est totalement ouvert. De grands objets agricoles
mergent de lhorizontalit gnrale : la sakieh
gyptienne, la barque valencienne voile latine, la hutte
de transhumance des bergers grecs, la charrette sicilienne
de transport du bl vers les ports.
Le film Mare Nostrum donne voir les diffrentes
techniques de pche pratiques en Mditerrane en
2013, notamment en Grce, au Maroc et en Provence. Il
est diffus sur un cran 75 pouces ct de la barque et
montre comment, dans tout le bassin mditerranen, les
pcheurs doivent faire face la rarfaction de la
ressource comme aux nouvelles donnes de notre socit.
La triade mditerranenne occupe le fond de la salle,
organise autour dune fentre sur les paysages agricoles
de la Mditerrane : France, Espagne, Maroc, Portugal,
Italie, Grce, Isral, Turquie, Succession de fragments
cinmatographiques diffuss en temps rel sur un cran
LED de 4 mtres x 4 mtres paysages ternels films
sans prsence humaine cette fentre est associe un
documentaire diffus sur un cran plus petit (75 pouces),
un voyage impressionniste travers les paysages de la
Mditerrane models par le climat, l'agriculture et les
paysans, avec une identit commune autour du bl, de
l'olive et de la vigne. Les deux films dialoguent entre eux
de manire alatoire et deux chelles : celle de
larchitecture dans laquelle la fentre sinscrit et celle des
paysages quelle rvle ; celle des hommes qui faonnent
ces paysages et celle des visiteurs face eux.
Selon une programmation spcifique, la fentre devient
forum sur lenvironnement en relation avec des institutions
de recherche sur le dveloppement agricole durable en
Mditerrane.
Premire singularit : Invention des agricultures, naissance des dieux
Deuxime singularit : Jrusalem, ville trois fois sainte
Troisime singularit : citoyennets et droits de lhomme
Quatrime singularit : Au-del du monde connu
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Premire galerie : linvention des agricultures et la naissance des dieux Studio Adeline Rispal
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Premire galerie : les civilisations hydrauliques Studio Adeline Rispal
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Implantation premire galerie
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2. LA GRANDE SALLE
Suspendus sous les poutres puissantes de la grande
galerie, des voiles lgers organisent lespace sans le
cloisonner. Poreux au regard, ils sont ractifs aux
mouvements des visiteurs.
Ils mnagent des points de vues constants sur le paysage
maritime. En captant les ombres mouvantes de la rsille du
btiment, ils parlent du soleil et du vent, de la mer comme
lieu des changes symboliques et matriels entre les
cultures mditerranennes au-del des frontires et des
clivages religieux.
Aux rails, devant les voiles, sont accroches les collections
bidimensionnelles.
Des socles de chne, recouverts dune feuille mince de
Corian blanc, reoivent les objets dans les vitrines.
Lensemble suit lorientation principale de la salle vers la
mer et donc vers la circulation principale le long des
faades, ce qui favorise lorientation des visiteurs dans
lespace.
Deuxime singularit : Jrusalem, ville trois
fois sainte
La deuxime singularit concerne les croyances et les
religions. En effet, les trois grands monothismes, le
judasme, le christianisme et lislam, sont apparus au sein
de lespace mditerranen. Ces trois religions dites du
Livre cohabitent, se rapprochent et sopposent,
notamment au sein de la ville de Jrusalem. Souvent
appele la ville trois fois sainte , elle revt, pour les
croyants des trois religions, une importance toute
particulire. Conservant la trace du passage des
prophtes fondateurs, elle est le lieu dexpression des
croyances et des pratiques propres chaque religion.
La singularit est introduite par la squence Vers le
monothisme qui dbouche sur lespace Jrusalem et
ses lieux saints : quatre objets de haute valeur spirituelle,
emblmatiques de chaque lieu saint de Jrusalem, font
face une large fentre (4 mtres de hauteur x 4,80
mtres ) captant, en temps rel le mouvement des fidles
devant le mur des Lamentations, le Saint-Spulcre et le
dme du Rocher.
Les plans squence sont fixes et tous films la mme
hauteur moyenne des yeux des visiteurs de manire
renforcer la continuit entre lespace de la galerie et ces
lieux au loin. Un cran de 75 pouces, associ au grand
cran LED, entrane le visiteur dans la Ville sainte l'heure
des prires et des rituels, au contact des chrtiens, des
juifs et des musulmans anims par une mme ferveur. L
encore, l'histoire se conjugue deux chelles de narration
et de taille, et de faon alatoire, crant ainsi un
ensemble en perptuelle recomposition.
Les sections Patriarches, prophtes et messie et Livres
et prires se dclinent entre des voiles jusqu luvre
fondatrice de Michelangelo Pistoletto, Mtre cube dinfini
(1966), place au centre de son installation Lieu de
recueillement multiconfessionnel et lac, qui occupe langle
sud de la galerie. Cette installation intgre les symboles
des grandes religions travers les collections du MuCEM
et un espace ddi la pense laque.
Ses parois en coton translucide, pour prserver lintimit
des cinq espaces de recueillement, captent elles aussi les
ombres changeantes de la rsille.
Puis se succdent les sections Plerinages , Fin des
temps et, enfin, Paradis auquel un documentaire est
consacr. Le visiteur se retrouve sur la circulation
principale le long de la faade et peut sasseoir et mditer
en regardant la mer.
Troisime singularit : citoyennets et droits
de lhomme
La troisime singularit des civilisations mditerranennes
est consacre la naissance et au dveloppement de la
citoyennet. Dans la Grce antique, tre citoyen,
participer la vie politique et publique est un privilge.
Au IIe sicle Rome, la citoyennet stend tous les
habitants de lEmpire, lexception des femmes et des
esclaves. Au Moyen ge, dautres formes de citoyennet
spanouissent au sein des cits-tats comme Venise. Au
XVIIIe sicle, lide que la citoyennet est un droit donn
tout tre humain apparat. Ce principe dgalit entre les
hommes, quels que soient leur origine, leur genre ou leur
statut social, se heurte encore aujourdhui des
rsistances.
La squence Le privilge dtre citoyen dans lAntiquit
est introduite par deux grandes maquettes de Babylone et
dAthnes montrant, partir du Ve sicle avant notre re,
lvolution des cits depuis laffirmation de la prsence
des dieux et du souverain jusqu celle de la dmocratie
par les monuments destins aux citoyens. Le film Istanbul est
diffus sur un cran 55 pouces. Haut lieu de la
Mditerrane, Istanbul n'en finit plus de se dvelopper, de
nous rvler son pass foisonnant, de nous projeter dans
une imagerie lgendaire, de nous interroger sur son rle
venir.
Le citoyen et Le banquet occupent le centre de
lespace dgag autour dun Mur de portraits , forme
millnaire d'affirmation de soi et prlude l'idal
contemporain de citoyennet et de dmocratie pour tous.
Cet ensemble puissant fait partie de la section
Rvolutions et dmocraties et fait face la section Le
temps des cits libres laquelle il succde.
Le Mur des portraits est ainsi visible depuis la quasi-
totalit des espaces de la singularit. Il intgre dix-huit
vitrines de portraits sculpts et peints, de lAntiquit nos
jours et une installation de lartiste contemporain
Dominique Angel, Pice supplmentaire, spcialement
conue pour couronner les neuf mtres de long du mur.
En son centre, une fentre ouvre sur les interviews de neuf
femmes citoyennes de la Mditerrane que les visiteurs
peuvent visionner soit assis dans lespace Le banquet ,
soit debout tout autour. Paroles de femmes autour de
combats singuliers et citoyens qui donnent matire
rflexion sur la ralit mditerranenne d'aujourd'hui et
son devenir. Sciences, mdecine, dition, cuisine,
artisanat, environnement... sont abords.
Selon une programmation vnementielle, la fentre
devient forum sur la citoyennet en Mditerrane. Des
duplex sont organiss avec des intellectuels, des acteurs
de la culture et de simples citoyens dun pays invit.
Il est possible dimaginer des rencontres entre scolaires
marseillais et dautres pays autour de diverses thmatiques
lies aux autres singularits de lexposition.
La section Les droits de lhomme clture la singularit.
nouveau, le visiteur se retrouve sur la circulation
principale le long de la faade et peut prendre le temps
de se dlecter du paysage.
Quatrime singularit : Au-del du monde
connu
La quatrime singularit porte sur la dcouverte des routes
maritimes par les Mditerranens, qui mirent ainsi en
relation les cinq continents. Tout au long du XVe sicle, pour
parvenir directement lor dAfrique et aux pices dAsie,
les Portugais inventrent une route maritime en sappuyant
sur les savoirs des rudits arabes, juifs et chrtiens. La
russite de cette aventure transforma la Mditerrane dun
centre du monde en une mer intrieure. Elle devint
progressivement un lieu de mmoire et de villgiature.
La singularit ouvre sur Les peurs des marins
mditerranens face la navigation hors de la
Mditerrane. Au XVe sicle, les explorateurs ouvrent la
voie pour dcouvrir les Merveilles des horizons lointains
dont quelques exemples sont exposs dans un grand
cabinet des convoitises : parfums, pices, porcelaines,
soies, or, diamants,
Le laboratoire des dcouvertes rend hommage au
courage des hommes qui ont ouvert les voies maritimes,
mais aussi scientifiques.
Les collections, globes terrestres, astrolabes et autres
instruments toujours plus prcis et perfectionns, rendent
compte des avances scientifiques considrables entre le
XVe et le XVIIe sicle. Elles sont exposes autour dune
fentre montrant les temptes auxquelles les marins se sont
confronts, associe un documentaire consacr au
premier promoteur de ces expditions, Henri le
Navigateur. Figure emblmatique du Portugal au XVe
sicle, il a rassembl autour de lui toutes les comptences
et les techniques de son poque pour dvelopper la
caravelle et ouvrir ainsi les voies maritimes de l'Afrique et
d'ailleurs. Les sections Vers les rivages de la
Mditerrane et Le voyage en Grce, larrive
Athnes montrent comment, partir du XVIIIe sicle, la
Mditerrane et son patrimoine deviennent objet de
connaissance, de mmoire et de villgiature.
La squence Construction, dconstruction, reconstruction
conclut le parcours de la galerie travers trois uvres
contemporaines pour trois visions de la Mditerrane
aujourdhui : vision constructive (Ruines d'Egypte d'Anne et
Patrick Poirier) quon emporte avec soi aprs un voyage
ou qui pose la question de la place des vestiges antiques
dans notre mmoire collective ; vision dconstructive
(Circle of confusion de Joana Hadjithomas et Khalil
Joreige) de multiples regards qui suggrent limpossibilit
de reprsenter la Mditerrane ; vision reconstructive
(Middlesea de Zineb Sedira) dune mer qui, par-del
lhistoire, demeure une zone dchanges entre plusieurs
mondes.
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La grande galerie Studio Adeline Rispal
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La grande galerie Studio Adeline Rispal
Implantation deuxime galerie
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La grande galerie Studio Adeline Rispal
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Entre les voiles Studio Adeline Rispal
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Fentre sur les Lieux Saints de Jrusalem Studio Adeline Rispal
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Forum : les crans des regards croiss Studio Adeline Rispal
Les fentres sur la Mditerrane Studio Adeline Rispal
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MUSE DES CIVILISATIONS DE LEUROPE ET DE LA MDITERRANEMARSEILLE - FRANCE
PRODUCTION DES FILMS
Concept des films
Le concept gnral de la musographie de la galerie de la
Mditerrane vise dilater lespace musographique
au-del des limites du btiment de Ricciotti jusquaux autres
rives de la Mditerrane.
Pour cela, au cur de chacune des quatre squences, il
installe la ralit filme dautres lieux et dautres acteurs de
la Mditerrane, mettant le MuCEM en relation directe
avec son territoire dtude.
Quatre grandes fentres de LED Black Face (3,70m
de haut par 3,70m ou 4,80m de large), sont ainsi
installes, en binme pour trois dentre elles avec un cran
LCD de 75 pouces.
Ces quatre grands crans diffusent des fragments
cinmatographiques sous forme de plans squences.
Ces fragments ont t films sur des critres de perspectives
et de rythmiques propres au plan squence. La perspective
est en continuit de celle des galeries parcourues par les
visiteurs, la ligne dhorizon environ 1,55 mtre du sol.
Ces films voquent :
- des paysages agricoles mditerranens,
- les lieux saints Jrusalem,
- des portraits de femmes citoyennes,
- locan au-del de la Mditerrane.
Selon une programmation vnementielle, deux des
fentres deviennent des forums en duplex avec dautres
institutions culturelles et dautres publics de la Mditerrane
autour des thmatiques de lexposition.
Les images font appel la contemplation et la rflexion, elles font partie dun ensemble visuel dans lespace musographique : cest une fentre en mouvement qui na pas un but didactique mais vocateur. Il ne sagit donc pas de composer un montage mais un montrage rythmique de
fragments cinmatographiques. La notion cintique fait appel avant tout des compositions rythmiques des diffrents plans-squences.Jimmy Glasberg
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STUDIO ADELINE RISPAL - Dossier de Presse MuCEM - 2012/2013 30
MUSE DES CIVILISATIONS DE LEUROPE ET DE LA MDITERRANEMARSEILLE - FRANCE
PRODUCTION DES FILMS
Gnrique
PAYSAGES MDITERRANENS
Boucle alatoire
Auteurs-ralisateurs : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg
Assistante : Pauline Tonneau-Rosati
Responsable scientifique : douard de Laubrie, MuCEM
Production dlgue : Studio Adeline Rispal
Production excutive : Films du Soleil
Coordination technique : InnoVision, Alain Dupuy
Coordination sonore : Diasonic, Louis Dandrel
Grand cran
Images : Jimmy Glasberg
Montage : Catherine Galod
Conseil technique : Philippe Ros
Petit cran
Images : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg
Montage : Gilles Bour
Sound design : Florent Fournier-Sicre
Rgie Maroc : Jawad Elabid
Remerciements : Marcel Richaud, Michel et Sbastien
Marchand, Valrie Fra, Charles Pelissier, Christian Colombet
MARE NOSTRUM
6 minutes
Auteur-ralisateur : Bernard Dumas
Assistante : PaulineTonneau-Rosati
Responsable scientifique : douard de Laubrie, MuCEM
Production dlgue : Studio Adeline Rispal
Production excutive : Films du Soleil
Images : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg
Montage : Gilles Bour
Sound design : Florent Fournier-Sicre
Remerciements : Marcial Lubrano, Mourad Kahoul,
Bernard Di Maio et lquipage de lOdysse-Ste, Spyros
et Petti Malamatenios, famille Skiadas Naoussa, Rosa
Gaggiano, Provence-Aquaculture Frioul
JRUSALEM, VILLE SAINTE
Boucle alatoire
Auteurs-ralisateurs : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg
Assistante : Pauline Tonneau-Rosati
Responsable scientifique : milie Girard, MuCEM
Production dlgue : Studio Adeline Rispal
Production excutive : Films du Soleil
Coordination technique : InnoVision, Alain Dupuy
Coordination sonore : Diasonic, Louis Dandrel
Grand cran
Images : Jimmy Glasberg & Jacques Hubinet
Assistante camra : Salom Gadafi
Montage : Catherine Galod
Conseil technique : Philippe Ros
Petit cran
Images : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg
Montage : Gilles Bour
Sound design : Florent Fournier-Sicre
Production Isral : Micha Kovler, Batchen Kovler.
Rgie : Khader Nijim / Tal Ram On
Son : Amir Bovermann
Remerciements : Rabbi Zeev Lanton
FORUM CITOYENNET
Boucle alatoire
Auteurs-ralisateurs : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg
Responsable scientifique : Valrie Ranson-Enguiale, MuCEM
Production dlgue : Studio Adeline Rispal
Production excutive : Films du Soleil
Images : Jimmy Glasberg
Montage : Gilles Bour
Son : Erick Pasquet
Conseil technique : Philippe Ros
Coordination technique : InnoVision, Alain Dupuy
Coordination sonore : Diasonic, Louis Dandrel
Remerciements :
Caroline Ayoub, Co-fondatrice et chef de projet de Radio
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Souriali Syrie, Esmeralda Calabria, ralisatrice, monteuse,
Italie
Faouzia Charfi, physicienne, Tunisie
Meryem Cherkaoui, chef cuisinier, Maroc
Dsire El Azzi, ingnieur agronome, docteur en
biogochimie, Liban
Rachel Mamlok-Naaman, responsable du Centre national
des professeurs de Chimie Institut de Science Weizmann,
Isral
Panayiota Karampatou, chef dentreprise, Grce
Dalila Nadjem, ditrice, ditions Dalimen, Algrie
Shahinaz Abdelsalam, ingnieur en informatique,
blogueuse, gypte
ISTANBUL VISIONS
6 minutes
Auteur-ralisateur : Jimmy Glasberg
Responsable scientifique : Myriame Morel-Deledalle,
MuCEM
Production dlgue : Studio Adeline Rispal
Production excutive : Films du Soleil
Images : Jimmy Glasberg
Assistante camra : Salom Gadafi
Montage : Catherine Galod
Sound design : Luc Perini
ISTANBUL, ISTANBUL
6 minutes
Auteur-ralisateur : Bernard Dumas
Assistante : Pauline Tonneau-Rosati
Responsable scientifique : Myriame Morel-Deledalle,
MuCEM
Production dlgue : Studio Adeline Rispal
Production excutive : Films du Soleil
Images : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg
Montage : Gilles Bour
Sound design : Florent Fournier-Sicre
Production Istanbul : Sibel Voskay
Rgisseur : Sadik Deveci
Archives sonores : INA
Voix off : Gin Candotti, Alexandre Fabre, Cyril Leconte
HENRI LE NAVIGATEUR
Boucle alatoire
Auteur ralisateur : Bernard Dumas
Assistante : Pauline Tonneau-Rosati
Responsable scientifique : Zeev Gourarier, MuCEM
Production dlgue : Studio Adeline Rispal
Production excutive : Films du Soleil
Coordination technique : InnoVision, Alain Dupuy
Coordination sonore : Diasonic, Louis Dandrel
Grand cran
Images : Getty Images
Montage : Gilles Bour
Petit cran
Images : Bernard Dumas & Jimmy Glasberg
Montage : Gilles Bour
Sound design : Florent Fournier-Sicre
Commentaires : Rui Parreira et Luis Ulpiano Vieira.
Remerciements : Anisio Franco, Paula Brito, Muse des Arts
Antiques de Lisbonne, Muse de la Marine de Lisbonne,
Citadelle de Sagres.
INFORMATIONS TECHNIQUES
Produits par le Studio Adeline Rispal en partenariat avec
Les Films du Soleil (Jacques Hubinet), ces fragments ont
t raliss et oprs par Jimmy Glasberg, AFC, et Bernard
Dumas.
Les films ont t tourns avec une camra C500 Canon.
La supervision technique de l'image et la calibration des
camras et des crans ont t assures par Philippe Ros,
AFC.
Lenregistrement a t ralis en DPX 1920 x1080 10-bit
4:4:4 non compress sur Gmini - Zoom Cabrio 19-90
Ltalonnage a t ralis sur Baselight.
La diffusion des films est effectue sur des crans LED SMD
Black Face, Pitch 5 mm, et des crans LCD 75 pouces
rtro-clairage LED, installs par Axians sous la direction
technique dInnovision (Alain Dupuy).
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STUDIO ADELINE RISPAL - dossier de presse MuCEM - 2012/2013 32
CONTACT STUDIOADELINERISPALSarl darchitecture23, rue du Faubourg-Saint-DenisF 75010 ParisFranceT 33 143 569 145 P 33 684 881 123 [email protected]/studioadelinerispalBlog: invisibl.eu
COMMUNICATIONANTE PRIMA21, rue CassetteF 75006 ParisFranceT 33 140 490 404P 33 679 424 [email protected]
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Le Studio Adeline Rispal est une socit darchitecture dont lactivit
se situe principalement dans le domaine des projets culturels et de la
scnographie, territoriale, musale et commerciale.
Lapproche dAdeline Rispal et Sonia Glasberg vise largir les
champs dinvestigation habituels des projets darchitecture dautres
pratiques, scientifiques, littraires et artistiques pour porter un regard
multiple sur les problmatiques poses par chaque projet, quil soit
public ou priv. Cest de ce dplacement du point de vue et
dune approche globale des paramtres du projet que naissent des
interactions cratrices de solutions originales, tant respectueuses du
gnie du lieu que des objectifs du matre douvrage. Sa spcificit
est dagir tous les niveaux dexpression ( lchelle urbaine,
architecturale et scnographique) pour atteindre une cohrence et un
enrichissement entre les multiples facettes dun mme projet. Cest
donc bien en chef dorchestre que le Studio aborde les projets en
troite collaboration avec des quipes de consultants et de
partenaires : historiens, philosophes, musologues, scientifiques,
ingnieurs, conservateurs, designers de lclairage et du multimdia,
graphistes, conomistes, communicants, artistes, lchelle
europenne et internationale.
Rfrences rcentes
Muse des civilisations de lEurope et de la Mditerrane,
Marseille (MuCEM), amnagements musographiques
France (en cours)
Muse dHistoire de Marseille, musographie de lexposition
permanente France (en cours)
Neubau Archologische Zone, Cologne Allemagne (en cours)
Addiriyah Museum at Salwa Palace Royaume dArabie Saoudite
(en cours)
Muse de lArme, dpartement Moderne, Htel national
des Invalides, Paris
Galerie de la Vnus de Milo et du Parthnon,
muse du Louvre dpartement des Antiquits grecques,
trusques et romaines, Paris France.
Le 4 juin 2013, lancement du blog invisibl.eu, port par un
comit de rdaction runi autour d'Adeline Rispal et ddi la
rflexion sur l'architecture de l'exposition.
LE STUDIO ADELINE RISPAL ADELINE RISPAL SONIA GLASBERG, ARCHITECTES ET MUSOGRAPHES ASSOCIES
PARIS - FRANCE
Sonia Glasberg et Adeline Rispal Dirk Bleicker
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Studio Adeline Rispal