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2 – Les prophéties bibliques
2.1 La thèse d'Herbert W. Armstrong
Selon la thèse[65] d'Armstrong, les États-Unis d'Europe vont émerger pour menacer le monde
entier et attaquer le Moyen Orient, jusqu'à occuper l'Etat hébreu d'Israël afin de faire cesser le
conflit. Des détails de ce scénario nous sont fournis dans Daniel 11. Ici l'Europe est dirigée
par le roi du Nord, aussi connu sous le nom de "la petite corne", "l'Assyrien" ou "le fils de
perdition". D'après Daniel 11:40, "au temps de la fin", le roi du Sud, c'est-à-dire le leader de
l'Égypte, provoquera et attaquera le roi du Nord. D'après Armstrong, l'abri secret[66] des 144
000 élus rassemblés de toutes les extrémités de la Terre pourrait être le temple de Jérusalem,
ville par ailleurs devenue le quartier général de la Bête et du Faux prophète. D'autres pensent
au site de Petra, en Jordanie.
Une mise au point importante est à faire afin de bien comprendre les très nombreuses
prophéties bibliques, dont l'Apocalypse n'est qu'une petite partie. Il me paraît en effet
indispensable de rappeler la thèse originale de l'évangéliste Herbert W. Armstrong (1892-
1986), fondateur en 1933 de l'Eglise universelle de Dieu[67] et auteur de plusieurs livres dont
Les Anglo-Saxons selon la Prophétie[68], ouvrage fondamental qui a été adapté pour les pays
de langue française par Dibar Apartian (1916-2010) dans l'excellent opuscule de 80 pages édité
en 1982 sous le titre Les Pays de langue française selon la Prophétie[69]. D'après ces auteurs,
les prophéties couvrent un tiers de la Bible et 90 % d'entre elles s'appliquent aux
évènements de notre époque. Je tenterai donc de résumer ci-dessous leur intéressante
démonstration, avec force renvois de confirmation (par Wikipédia principalement). Ces deux
ouvrages, difficiles à trouver maintenant, bien que distribués gratuitement avant 1986,
contiennent de nombreuses références historiques qu'il serait fastidieux de reprendre ici. Nous
ne citerons que quelques faits historiques et éléments objectifs à l'appui de cette thèse, qui
permet de mieux comprendre les prophéties bibliques.
NOTE – L’ensemble de cette surprenante thèse me semble avoir été développé dans l’esprit d’un petit livre paru
à Londres en 1928 sous le titre « The Enduring Empire of the Brit-Ish », 101 p., The Covenant Publishing CO. LTD.,
sous la plume du Révérend P.H. Pritchett (Christchurch, Nouvelle-Zélande). A la page 8 de cet ouvrage (dont l’original
anglais est téléchargeable en deux parties : Brit-Ish-1 et Brith-Ish-2), l’auteur pose le défi suivant : « Tel est ton premier
devoir : soit tu acceptes soit tu réfutes ceci si tu le peux : (1) les Juifs ne représentent que deux tribus. (2) la
Maison d’Israël est maintenant dans une position plus honorable et plus responsable en tant que peuple de Dieu
que la Maison de Juda. » Toute une littérature établissant cette distinction fondamentale -restée largement
occultée- a été publiée au début du XXe siècle en Angleterre sous la rubrique « British-Israel ». Chacun de ces
ouvrages très rares est –comme celui de Pritchett- solidement étayé par de nombreuses démonstrations
historiques, philologiques, épigraphiques et autres, que j’ai tenté de résumer ci-après.
Remontons à la mort du roi Salomon en -931[70]. Un schisme politique éclate entre Jéroboam,
serviteur de Salomon et Roboam[71], fils de Salomon, qui exigeait des impôts exagérés comme
le précise l'historien Flavius Josèphe dans ses Antiquités Judaïques, VIII,1[72]. Le prophète
Ahiya saisit le manteau neuf qu'il avait sur lui, le déchira en douze morceaux et dit à
Jéroboam: Prends pour toi dix morceaux! Car ainsi parle l'Eternel, le Dieu d'Israël: Me
voici! Je vais arracher le royaume de la main de Salomon et je te donnerai dix tribus.[73] C'est
ainsi que les douze tribus issues de Jacob[74] se séparèrent d'elles-mêmes en deux royaumes
distincts: celui du nord ou d'Israël[75] avec les dix tribus soumises à Jéroboam Ier[76], et le
royaume du sud ou de Juda[77] avec les deux tribus de Juda[78] et de Benjamin[79] soumises à
Roboam Ier[80], fils de Salomon. Ces deux dernières tribus furent rejointes plus tard par un
grand nombre de membres de la tribu sacerdotale de Lévi[81] expulsés par le roi Jéroboam, qui
avait décidé de réformer à son gré la religion ancestrale (par exemple en déplaçant le jour de
repos du samedi au dimanche) et ainsi de rompre le contrat d'alliance conclu par Jéhovah
(Genèse 17) avec Abraham[82] (même racine sanskrite que BrahMan, homme bon). C'est à
cette époque que les habitants du nouveau royaume de Juda ont reçu le surnom de "Juifs"[83],
tandis que les habitants du royaume du nord, dont la capitale était Samarie, ont reçu le nom de
"Samaritains[84]" et ne se sont d'ailleurs jamais considérés comme étant des Juifs. Ces deux
royaumes sont entrés en guerre l'un contre l'autre lorsque les armées d'Israël et de Syrie
assiégèrent le roi de Juda devant Jérusalem[85]. Celui-là demanda alors l'aide des Assyriens,
qui ne se firent pas prier et qui, en deux campagnes successives, détruisirent totalement le
petit Royaume d'Israël. Les fameuses "dix tribus perdues" d'Israël ont donc quitté leur
royaume au VIIIe siècle avant notre ère, lors de leur asservissement et déportation vers le nord
par les deux rois d'Assyrie Tiglath-Piléser[86] vers -730, puis Sargon II[87] dans les années -
720 à -718[88]. Comme le précise Flavius Josèphe à propos du roi d'Assyrie: Il ruina de fond
en comble la puissance des Israélites et transporta toute la population en Médie et en Perse ;
dans le nombre, il prit vivant le roi Osée en personne. C’est ainsi que les dix tribus des
Israélites émigrèrent de Judée neuf cent quarante-sept ans après que leurs ancêtres, sortis
d’Égypte, avaient conquis cette contrée sous la conduite de Josué.[89] Ceux qui purent
s'échapper, comme la tribu de Dan qui vivait sur la côte, prirent la mer vers l'ouest de la
Méditerranée et fondèrent divers établissements jusqu'en Irlande et au Danemark.
Le Royaume de Juda, quant à lui, fut envahi un siècle plus tard, vers 604-585 avant notre ère,
par les Chaldéens du roi Nabuchodonosor II[90]. Contrairement aux dix tribus emmenées par
les Assyriens jusqu'en Europe centrale et apparemment disparues, les Juifs prisonniers à
Babylone revinrent 70 ans plus tard en Palestine afin d'y rebâtir le Temple[91].
D'après Herbert Armstrong[92] et d'autres auteurs comme le marquis de la Franquerie dans
son livre Les Ascendances Davidiques des Rois de France[93], les membres des dix tribus
déportées par les Assyriens étaient désignées par ceux-ci par le terme générique de Kummeri
ou Gimirru[94], rappelant qu'ils venaient de la maison du roi Omri[95] (Bit Humri en assyrien).
La locution assyrienne Bit Humri est arrivée aux scribes assyriens via les Araméens.[96]
Omri[97] fut un roi d'Israël dont le règne s'étendit de 873 à 844 avant notre ère, avant la
conquête assyrienne. Il fonda une dynastie qui régna sur Israël pendant quatre règnes, au
cours desquels le royaume d'Israël entra en conflit militaire avec l'Assyrie. En Iran, dans les
monts Zagros, l'on retrouve le terme Gimirru gravé par le roi achéménide Darius Ier (-550 -
486)[98] dans la falaise portant l'inscription trilingue de Behistun[99]. Le terme babylonien
Gimirru y est traduit en vieux-persan et en élamite par le mot Saka, désignant les Scythes[100]
(Skuthai en grec, de sorte que l'on devrait prononcer: Skythes).
Les Grecs ont repris ce terme indo-iranien (ou aryen[101]) sous la forme Kimmerioi puis Kimri.
De même, les Romains appelaient ces tribus Cimbri (prononcé en latin classique Kimbri). Il
s'agit des Cimbres[102] et des Cimmériens[103] (que l'on devrait prononcer Kimbres et
Kimmériens[104]) fondateurs[105] traditionnels de la Crimée[106]. Il est possible qu'une partie de
ces cavaliers nomades, très mobiles, soit ensuite devenue les Sicambres[107] (Scythes-
Kimbres), dont un des principaux rois fut, d'après l'Histoire des Francs[108], Marcomir IV[109],
ancêtre des rois mérovingiens. C'est ainsi que saint Rémi[110] qualifia Clovis, lors de son
baptême en 496 à Reims, de "fier Sicambre".
Une partie des dix tribus perdues d'Israël, s'étant dirigée vers le nord-est, a fondé dans les
montagnes du Caucase l'empire Khazar[111] dont la religion était typiquement judaïque. Les
Khazars fondèrent la ville de Kiev, en Ukraine d'aujourd'hui. Ils sont indirectement à l'origine
de la fondation de la Moscovie ou Russie actuelle, qui s'est construite à partir de la Rus' de
Kiev[112] à la suite de l'invasion de la Khazarie par les barbares ruthènes (rusyns)[113] venus du
nord. D'après l'un des manuscrits de la Gueniza du Caire[114] étudiés par Solomon
Schechter[115], les Khazars descendaient bien d'une partie des tribus perdues d'Israël[116].
Quelques historiens, dont Yair Davidiy[117], souscrivent à cette intéressante thèse.
Une autre partie de ces tribus se serait au contraire dirigée vers le nord-ouest et aurait fondé
les nations européennes actuelles. Celles-ci constitueraient donc, comme la Russie et d'autres
pays, la "maison d'Israël" qui est visée par 90 % des prophéties bibliques et qui a hérité de la
prospérité attachée au droit d'aînesse de Joseph (tandis que le sceptre est resté dans la maison
de Juda, selon la démonstration d'Armstrong et d'Apartian, où l'on trouve la carte ci-dessous).
Aucune de ces dix tribus perdues ne revint en Palestine mais leurs origines respectives
restèrent gravées dans leur mémoire: la région de Galaad, occupée au nord d'Israël par la tribu
de Ruben (fils aîné de Jacob) donna son nom plus tard aux Galates, à la Gaule et au pays de
Galles[118] (Wales, Welsches…). C'est maintenant le Golan ou Gaulanitide[119] en
Transjordanie, proche de la Galilée[120]. Le terme Keltoï en grec ou Keltae en latin, désignant
les Celtes, est vraisemblablement une contraction du mot Galataï (les Galates[121]), que l'on
retrouve aujourd'hui en Turquie dans le nom du club de football Galatasaray, qui signifie le
palais des Galates. La racine gal, signifiant simplement pierre, a par exemple donné le mot
calcul car les premières opérations arithmétiques se faisaient au moyen de cailloux.
D'après Armstrong toujours, la tribu de Dan arriva par voie maritime en Irlande où elle fonda
des établissements comme Dans-Laugh, Dan-Sower, Donegal, Dundee, avant de débarquer
au Danemark (Danm-hairg en gaélique). Le terme gaélique Tuatha de Danaann, désignant
ces nouveaux Irlandais, signifie littéralement Tribu de Dan. Les dix tribus auraient finalement
été rejointes par des rescapés du dernier royaume de Juda, celui de Sédékias, vaincu par les
Romains. Tea-Tephi, fille de Sédékias (Sidqiyahu), dernier roi de Juda, détenteur du
sceptre[122], aurait été emmenée par Jérémie[123] dans cette île, où elle aurait épousé (en -585)
le prince irlandais Oholla Olchaoin, surnommé Herremon[124]. Ce couple serait l'auteur des
maisons royales d'Irlande et d'Ecosse. Il n'est pas sans intérêt de constater que le blason de
l'Irlande représente la harpe de David[125] et que celui de l'Ecosse est un lion qui rappelle la
tribu de Juda. Jérémie est considéré en Irlande comme un grand législateur, appelé Ollamh
(signifiant maître en gaélique) Fodhla[126] (législateur). Faut-il ajouter que, cinq siècles et
demi plus tard, Joseph d'Arimathie[127] - oncle de Marie - serait venu en Irlande et serait mort
à Glastonberry le 27 juillet 82? Sa petite-fille, Bennardim, fille d'Anna, aurait épousé le roi
Lear[128].
Armstrong mentionne par ailleurs que l'abbaye de Westminster[129], à Londres, contenait
autrefois le Trône des Couronnements, sous lequel une grosse pierre est enchâssée. C'est sur
ce trône et donc sur cette pierre que les rois et reines d'Ecosse puis d'Angleterre étaient
couronnés. Longtemps réclamée par l'Ecosse, elle se trouve maintenant au château
d'Edimburg[130], avec toutefois l'obligation de la transférer temporairement à Westminster lors
des cérémonies de couronnement. Dénommée Pierre du Destin[131] ou Lia-Fail (mot qui peut
se lire dans les deux sens et qui signifie en gaélique pierre trouvée), elle aurait été apportée en
Irlande par Jérémie. Le petit panneau situé au bas du trône précise qu'il s'agit du Pilier de
Jacob, la pierre sur laquelle celui-ci avait rêvé d'une échelle interprétée comme étant le
véritable "ascenseur social" du peuple élu (Gen. 28, 11-22). Armstrong signale aussi qu'en
hébreu, le mot brit-ish signifie "homme de l'alliance"[132].
2.2 – L'Apocalypse de Jean
Dans l'optique de ce qui précède, si l'on veut bien admettre que l'Europe et les Etats-Unis
d'Amérique constituent l'Israël moderne visé par les prophéties bibliques, l'on comprendra que
les termes du contrat convenu entre Dieu et ses créatures (l'ancienne alliance renouvelée par le
Christ) restent applicables: ou nous marchons droit selon les dix commandements[133] (dont
l'un prescrit de se reposer le samedi et non le dimanche, jour d'adoration du soleil) et dans ce
cas nous sommes miraculeusement aidés, ou nous transgressons les règles et sommes
sévèrement punis, ce qui semble devoir bientôt être le cas d'après les diverses prophéties qui
nous ont été données, comme les suivantes. Nous ne disposons en effet pas du niveau
technique nécessaire pour résister aux armées du ciel dont nous voyons tous les jours ou
presque les extraordinaires manifestations.
Le Dragon rouge feu à 7 têtes et 10 cornes, mentionné au début des chapitres 12, 13 et 17 de
l'Apocalypse, désigne clairement une entité reptilienne: la Bête écarlate qui cherche à
reprendre son pouvoir sur notre planète. Quand le dragon vit qu'il avait été précipité sur la
terre, il poursuivit la femme qui avait mis au monde l'enfant mâle. Le dragon fut irrité contre
la femme, et il s'en alla faire la guerre au reste de sa descendance, à ceux qui gardent les
commandements de Dieu. Comme d'autres traditions, la Bible confirme ici la lutte ancienne
d'entités supérieures qui se disputent la possession de notre planète et de leurs habitants. Le
dragon reptilien qui a manipulé notre génome[134] afin de nous réduire en esclavage refuse que
nous puissions, avec l'aide plus discrète de nos véritables Créateurs, retrouver bientôt notre
dimension initiale d'êtres supérieurs, chargés de contrôler et de protéger la biodiversité de la
Terre. Dans ce cadre, les dix cornes de la Bête pourraient désigner une même entité
multicéphale: l'Europe des Dix qui a existé de 1981 à 1986[135], manifestation moderne des 10
Tribus perdues[136] d'Israël décrites plus haut.
Le grand reptile qui peut nous détruire comme il nous a créés est défini au verset 9 comme
suit: "Il fut précipité le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui
séduit toute la terre habitée; il fut précipité sur la terre, et ses anges avec lui." Dieu utilise le
reptilien Satan, vaincu mais puissant et toujours actif, comme Son instrument pour
réprimander la partie indocile de Son peuple élu, l'Israël moderne. Nous lisons en effet dans
Apoc. 7,2 que des anges sont autorisés à faire du mal à la terre et à la mer. Toutes ces
apparitions d'ovnis, de saintes vierges et autres agroglyphes ne s'intègrent pas dans les lois
naturelles de notre univers. Tout se passe comme si l'on voulait nous épater, nous éblouir,
presque s'amuser à nos dépens afin de nous jeter à la figure le fait que nous n'avons pas encore
atteint le niveau technique et spirituel suffisant pour nous défendre seuls.
Prenez garde que nul ne vous séduise. Plusieurs viendront sous mon nom en disant: c'est moi
qui suis le Christ. Ils en séduiront beaucoup. Vous entendrez parler de guerre et de bruits de
guerre. Ne vous en troublez pas car il faut que ce soit ainsi. Mais ce ne sera pas encore la fin.
Une nation se lèvera contre une autre nation, un royaume contre l'autre. Il y aura des
famines, des pestes, des cataclysmes en divers lieux. Tout cela ne sera que le début des
douleurs. (Mat.24,4-8). Comme l'éclair part de l'orient et brille jusqu'en occident, ainsi sera
l'avènement du Fils de l'homme. (Mat.24,27). Aussitôt après ces jours de tribulation, le soleil
s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa clarté, les étoiles tomberont du ciel et les puissances
des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les
tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venir sur les nuées du ciel
avec beaucoup de puissance et de gloire. Il enverra ses anges avec la trompette retentissante,
et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu'à l'autre.
(Mat.24,29-31).
Une porte d'espérance et de salut est cependant offerte à une partie de l'humanité: "Et les deux
ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au désert, vers son lieu,
où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d'un temps, loin de la face du serpent "
(Apoc.12:14). Ces mots un temps, des temps et la moitié d'un temps peuvent être interprétés
comme signifiant une période de trois ans et demi, confirmant la durée de 1 260 jours (42
mois) d'Apoc. 11.3. Ces trois ans et demi de tribulation commenceront bientôt.
Dieu promet de miraculeusement protéger les chrétiens fidèles –conformément à sa
promesse au véritable Peuple d’Israël- en les tenant loin de l'emprise de Satan. A cette fin, il
les fait entrer dans la Jérusalem céleste[137] que Jean vit descendre du ciel d'auprès de Dieu
comme une fiancée parée pour son époux. Et c'est alors qu'on lui montra la ville fabuleuse et
immense (Apoc. 21). Chaque côté de cette ville futuriste et éblouissante mesure 12 000 stades
de 185 m chacun, soit 2 220 km! Cela représente une surface de près de 5 millions de
kilomètres carrés, c'est-à-dire 7,3 fois la France ou 47 % de l'Europe[138]. Ces dimensions
correspondent à un planétoïde de diamètre équatorial égal à 85 % de celui d'Eris[139] (2 600
km) et à 64 % de celui de la Lune (3 474 km).
Elle avait l'éclat d'une pierre très précieuse telle que du jaspe cristallin. Chacune de ses
douze portes était faite d'une seule perle. Elle est comme du cristal et n'a besoin ni du soleil
ni de la lune pour l'éclairer car la gloire de Dieu l'illumine.
Le Livre de Vie (p. 459,8) –qui constitue la plus récente et la dernière des prophéties
divines- nous annonce ainsi cette « ville des anges » : «Lisez l’apocalypse où Jean
explique la nouvelle Jérusalem, qu’il présente carrée et bâtie avec de grandes murailles
pour montrer qu’elle est bien structurée et bien défendue. Cette ville des anges est bien
là, à portée de main, pour le nouveau siècle. Et vous ne faites pas un songe. » Cette
« ville des anges » toute proche est donc la Jérusalem céleste que Jean vit descendre du
ciel comme une « ville fabuleuse et immense » (Apoc. 21) dont le diamètre (2 220 km)
est de l’ordre de celui du planétoïde gris Eris (2 600 km de diamètre) qui orbite
actuellement au-delà de Pluton.
Une vue en coupe (ou en réduction au 1/1480e) des bâtiments de cette ville fabuleuse
nous a même été donnée au VIe siècle avant notre ère. Ezéchiel[140] dit en effet (40,2)
qu'il a été déposé sur une montagne très élevée, où se trouvaient au midi comme les
bâtiments d'une ville, le tout dans une enceinte mesurant 1,5 km (500 cannes de 6
coudées) de côté[141], avec des cuisines, des salles à manger et des chambres superposées
d'une surface moyenne de 9 m2, suffisantes pour un abri temporaire.
Selon une autre hypothèse –à mon avis moins crédible- celle du projet Terra[142] décrit dans
un livre d'Yvon Mercier[143], ce seraient 7 planétoïdes artificiels qui seraient mis en place
près de notre planète afin de récupérer les élus. S’agit-il de la « planète X » ou « Némésis » ou
« Perséphone » qui fait l’objet d’un article dans Nexus 71 (p. 96-101), où l’on peut lire ceci :
« L’objet serait accompagné de 7 petites planètes, plus une de la taille de la Terre. » ?
Il faut mentionner aussi le curieux montage anglais Alternative 3 (en français Option 3) qui a
fait l'objet d'un DVD[142] d'une durée de 3 h, réalisé par Roch Säuquere[143]. En 1975,
l'émission de télévision britannique Science Report a présenté un reportage du juriste et
écrivain de science-fiction David Ambrose[144] révélant une conspiration internationale[145] de
proportions monumentales, décrivant les trois options qu'une conférence de scientifiques et de
maîtres du monde envisageait afin de régler définitivement les problèmes de la planète.
L'option 3 était la suivante: l'élite des riches et des puissants de ce monde lancerait un
programme spatial secret[146] (utilisant par exemple la rétro-ingénierie de l'antigravitation
soutirée aux Gris dans la Zone 51) de façon à pouvoir émigrer sur Mars lorsque la pollution et
le surpeuplement deviendraient insoutenables. Grâce à une collaboration ultra-secrète entre
Américains et Russes, des bases secrètes seraient construites sur Mars et sur la Lune. Les plus
grands savants disparaîtraient partout dans le monde, forcés par leur gouvernement à se
consacrer à d'obscures recherches. Au départ, ce faux documentaire devait être un poisson
d'avril, mais les réactions nerveuses des autorités et les révélations d'anciens espions, de
scientifiques et de témoins de survols d'ovnis ont curieusement montré que cette fiction,
fondée partiellement sur des faits réels, était (comme la série télévisée Les Envahisseurs) plus
proche de la vérité qu'on aurait pu le penser, ce qui a peu à peu donné consistance à la
tendance conspirationniste[147] actuelle.
NOTE – A mon avis cependant, cette thèse est typiquement anthropocentrique, prométhéenne et faustienne car
elle implique que les hommes (ou du moins une partie d'entre eux) seraient devenus égaux aux vrais dieux et
pourraient organiser leur survie sans eux, attitude qui a toujours été sévèrement punie par les Entités qui nous
sont supérieures et qui sont chargées de nous surveiller, à bon droit et avec raison à mon sens compte tenu du
saccage de sa planète par l’espèce humaine actuelle.
L'idée d'évacuer sur Mars tous les "maîtres du monde" et autres "méchants" afin d'en
débarrasser définitivement la Terre est très séduisante dans la mesure où aucune vie humaine
n’est possible à long terme sur Mars, qui est dépourvue de la magnétosphère terrestre dont
nous dépendons physiologiquement, comme l’a démontré le Dr Bruno Méric (voir la Première
partie de ce dossier). Cette salutaire auto-élimination des « élites » se réalisera peut-être dans
le cadre du grand nettoyage qui nous est annoncé; mais les Entités supérieures qui ont vaincu
les Gris ne permettront pas que les élus tombent dans ce piège mégalomane.
3 – Les prophéties de notre ère jusqu'à Jakob Lorber
3.1 – Saint Rémi[148]
Au IXe siècle, Raban Maur, archevêque de Mayence, a rendu public le passage suivant qui
aurait été prononcé quatre siècles plus tôt par Saint Rémi, à la fin de son allocution de Noël
496, au baptême de Clovis à Reims: "Vers la fin des temps, un descendant des rois de France
régnera sur tout l'antique empire romain. Il sera le plus grand des rois de France et le
dernier de sa race. Après un règne des plus glorieux, il ira à Jérusalem, sur le mont des
Oliviers, déposer sa couronne et son sceptre, et c'est ainsi que finira le saint empire romain et
chrétien."[149] Cette prophétie est confirmée par celle de Saint-Ange, moine martyr du XIe
siècle[150]: Un Roi s’élèvera finalement de l’antique race des Rois de France, d’une insigne
piété envers Dieu. Il sera honoré par les princes chrétiens et dévoué à la foi orthodoxe. Il sera
aimé d’eux et sa puissance s’étendra au loin sur la terre et sur la mer. Lors l’Eglise étant
retirée comme d’une certaine destruction, ce Roi s’unira au Pontife romain et le
soutiendra.[151]
3.2 – Jean de Jérusalem[152]
Cette prophétie visionnaire décrit les temps présents avec une fascinante acuité. Elle aurait été
écrite en 1099 par Jean de Jérusalem (ou Jean de Vézelay), l'un des 8 fondateurs de l'Ordre
des Templiers. La première partie de la prophétie est une sombre prédiction pour la période de
l'an 2000, appelée l'An Mille qui vient après l'An Mille. A l'inverse, la deuxième partie de la
prophétie annonce une ère nouvelle et pleine d'espoir, lorsque ce sera le plein de l'An Mille
qui vient après l'An Mille. Je vois et je sais. Mes yeux découvrent dans le ciel ce qui sera et je
franchis le temps d'un seul pas. Une main me guide vers ce que vous ne voyez ni ne savez. Les
chrétiens venus de loin en pèlerins là où étaient leur droit et leur foi, n'oseront s'approcher du
tombeau et des reliques qu'escortés par des chevaliers juifs qui auront ici leur royaume et
leur temple. Les infidèles seront une foule innombrable qui se répandra partout et leur foi
résonnera comme le tambour d'un bout à l'autre de la Terre. Mille ans auront passé et
l'homme aura gagné le fond des mers et des cieux et il sera comme une étoile au firmament. Il
aura acquis la puissance du soleil et il se sera pris pour Dieu, bâtissant sur l'immense terre
mille tours de Babel. Il aura construit des murs sur les ruines de ceux qu'avaient élevés les
empereurs de Rome, et ils sépareront une nouvelle fois les légions des tribus barbares. Au-
delà des grandes forêts sera un Empire. Quand les frontières s'effondreront, l'empire ne sera
plus qu'une eau boueuse: les peuples seront une nouvelle fois mêlés. Alors commencera l'An
Mille qui vient après l'An Mille. Je vois et je sais ce qu'il sera. Je suis le scribe. Lorsque
commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille l'homme sera devant la bouche d'ombre
d'un labyrinthe obscur. Et je vois au fond de cette nuit dans laquelle il va s'enfoncer les yeux
rouges du Minotaure. Prends garde à sa fureur cruelle, toi qui vivras l'An Mille qui vient
après l'An Mille."
3.3 Malachie
L'Irlandais Maolmhaodhog O’Morgair[153] (1094-1148), vicaire d'Armagh, fut nommé évêque
de Connor en 1124. On lui attribue la fameuse Prophétie des Papes[154], qui est est en quelque
sorte le "calendrier maya" des catholiques car elle s'est vérifiée jusqu'à maintenant[155]. Cette
prophétie contient 111 devises, dont la dernière –De Gloria Olivae- concerne l'actuel pape
Benoît XVI. Le dernier pape, Pierre II, ne fait pas l'objet d'une devise mais d'une phrase latine
qui apparaît dans la première édition de la prophétie, publiée à Venise en 1595 par le moine
bénédictin Arnold Wion et qui s'énonce ainsi: Dans la dernière persécution de la sainte
Église romaine siégera Pierre le Romain, qui fera paître ses brebis au milieu de nombreuses
tribulations. Ces tribulations passées, la ville aux sept collines sera détruite et le Juge
redoutable jugera son peuple. Qui sera Pierre le Romain, qui fera paître ses brebis au milieu
de nombreuses tribulations? S'agit-il seulement d'un pape? Ne pourrait-il pas être aussi bien le
Juge redoutable, c'est-à-dire le Messie lui-même, revenu sur Terre comme Il l'avait promis
aux hommes ?
3.4 Nostradamus
Le pharmacien-médecin Michel de Nostre-Dame (1503-1566)[156] fait souvent mention de
signes dans le ciel, constante que l'on retrouve dans toutes les prophéties apocalyptiques.
Avant l'advent le ciel signes fera[157]
Flambeau ardent au ciel soir sera veu.[158]
Une tache solaire particulière sera observée.
Quand le deffaut du Soleil lors sera,
Sur le plain jour le monstre sera veu,
Tout autrement on l'interpretera,
Cherté n'a garde, nul n'y aura pourveu.[159]
Autrement dit, quand la tache solaire sera visible, on verra un monstre apparaître en plein jour
et on le prendra pour autre chose. Le coût de la vie ayant beaucoup augmenté, personne n'y
sera préparé!
Seront ouys au ciel les armes battre:
Celuy an mesme les divins ennemis,
Voudront loix sainctes iniustement debattre,
Par foudre & guerre croyans à mort mis.[160]
L'on entendra le bruit d'un combat aérien et, dans la même année, les ennemis de Dieu
voudront combattre les lois divines. Les croyants seront tués par des décharges énergétiques
et par des guerres. Nostradamus annonce aussi qu’il y aura alternance d’inondations,
d'incendies, de météorites, de foudre et de grandes sécheresses avant la dernière
conflagration :
Aussi avant telles & apres inundations, en plusieurs contrées les pluies seront si exigues, &
tombera du ciel si grande abondance de feu, & de pierres cadentes, que ni demourra rien
qu’il ne soit consummé : & ceci advenir, & en brief, & avant la derniere conflagration.[161]
La lueur de Genève sera visible de Lyon[162]
Comme d'autres prophètes, Nostradamus voit venir un roi d'Europe (Grand Monarque) allié
à la Russie afin de chasser les Arabes:
Comme un griffon viendra le roi d'Europe,
accompagné de ceux d'Aquilon,
de rouge et blanc conduira grande troupe
et iront contre le roi de Babylone.[163]
Par la négligence de la France, Marseille deviendra la tête de pont de l'invasion arabe:
Par la discorde négligence gauloise,
Sera passage à Mohamet ouvert:
De sang trempé la terre & mer Senoise,
Le port Phocen de voiles et nefs couvert.[164]
L'oriental sortira de son siège,
Passer les monts Apenins voir la Gaule:
Transpercer le ciel, les eaux et neige,
Et un chacun frappera la Gaule.[165]
On se repentira d'avoir laissé entrer ainsi les musulmans mais ceux-ci seront finalement
repoussés par le Grand Monarque:
De sang Troyen naistra cœur Germanique
Qui deviendra en si haute puissance:
Hors chassera gent estrange Arabique,
Tournant l'Eglise en pristine prééminence.[166]
Nostradamus voit un gros oiseau stationner longtemps dans l'atmosphère, jusqu'à la fin de la
tribulation:
Longtemps au ciel sera veu gros oiseau
Auprès de Dole et Toscane terre:
Tenant au bec un verdoyant rameau,
Mourra tost grand et finira la guerre.[167]
Recherche de LM :
Migration des 10 tribus d’Israël http://posterite-d-abraham.org/ABRAHAM13.htm
http://posterite-d-abraham.org/ABRAHAM95.htm
http://www.stanleyhero.com/history/Clef-de-David_resume.php