3èmes Assises régionales des IUT de Bretagne
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Evolu<ons%de%l’enseignement%supérieur%breton%:%quel%schéma%régional,%quelle%place%pour%les%IUT%et%quels%effets%induits%?!!!Bernard!Pouliquen,!Vice1Président!Conseil!Régional!de!Bretagne!Pascal!Olivard,!Président!UBO!et!Président!UEB!Hervé!Pellois,!Député!Pierre!Le!Bodo,!Président!Vannes!AggloméraBon!Pierrick!Dano,!Vice1président!FormaBon!Medef!Bretagne!
« Evolutions de l’enseignement supérieur breton :
quel schéma régional, quelle place pour les IUT et quels effets induits ? »
IUT de Vannes 22 & 23 novembre 2012
Actes 3èmes Assises des IUT de Bretagne – IUT de Vannes – 22 & 23 novembre 2012
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Actes des 3èmes Assises régionales des IUT de Bretagne, 22 & 23 novembre 2012, IUT de Vannes.
Remerciements à l’ensemble des participants, personnels des IUT, présidents des conseils d’IUT, directeurs des IUT, invités représentants des entreprises, intervenants de l’Adiut, participants à la
table-‐ronde du 23 novembre 2012.
Ces actes sont le reflet de contributions croisées de l’ensemble des participants à ces Assises.
Ariut de Bretagne : IUT de Brest, rue de Kergoat, CS 93837, 29238 Brest cedex 3
www.iut-‐bretagne.org
Actes 3èmes Assises des IUT de Bretagne – IUT de Vannes – 22 & 23 novembre 2012
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Sommaire
1. Introduction
2. Présentation des Assises
3. Synthèse atelier « communication »
4. Synthèse atelier « formation continue & alternance »
5. Synthèse atelier « relations internationales »
6. Synthèse « administration & pilotage »
7. Synthèse « chefs de département »
8. Synthèse « gouvernance »
9. Les modèles régionaux des IUT
10. Etat des lieux IUT en Bretagne
11. Table-‐ronde sur l’évolution des IUT en Bretagne
12. Conclusion
13. Annexe 1 : Extrait de la contribution des IUT aux Assises territoriales de l’enseignement supérieur et de la recherche en Bretagne, octobre
2012.
14. Annexe 2 : Estimation de coût par étudiant Enseignement supérieur.
15. Annexe 3 : Prospective d’évolution des effectifs de l’enseignement supérieur
16. Annexe 4 : Liste des participants aux 3èmes Assises
Actes 3èmes Assises des IUT de Bretagne – IUT de Vannes – 22 & 23 novembre 2012
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1. Introduction
Appartenant à un réseau national1 composé de 115 instituts implantés sur l’ensemble du territoire national et représentant près de 140.000 étudiants répartis dans deux types de formation (Diplôme universitaire de technologie –DUT-‐ et Licence professionnelle –LP-‐), les Instituts Universitaires de Technologies (IUT) de Bretagne sont accueillis dans 3 universités bretonnes (Rennes 1, Bretagne Sud et Bretagne Occidentale).
Représentée part l’ARIUT de Bretagne (ARIUT -‐ Association Régionale des IUT), les IUT bretons représentent (voir point 10.) :
-‐ 8 IUT (Rennes, Vannes, Lorient, Quimper, Brest, Lannion, Saint-‐Brieuc, Saint-‐Malo) et 2 sites délocalisés (Pontivy pour Lorient, Morlaix pour Brest),
-‐ 8500 étudiants ventilés pour 75% en DUT et 25% en licences professionnelles, pour 22 spécialités (sur 25) de DUT et 72 licences professionnelles,
-‐ 200 enseignants-‐chercheurs et 450 enseignants,
-‐ 1500 étudiants salariés (18% des effectifs totaux) en DUT et LP sous statut d’apprentis ou d’alternants en contrat de professionnalisation (65% des étudiants en LP sont salariés)
-‐ 82% de réussite en 1ère année de DUT pour 9% des effectifs réorientés et 9% en situation d’abandon, et 93,5% de réussite au diplôme de DUT (2011-‐2012)2,
-‐ 50% des diplômés en poursuites d’études (Licence, Master, Ecoles ingénieur ou commerce), 20% en insertion professionnelle immédiate, 30% en licences professionnelles,
-‐ 91,6% de réussite au diplôme de licence professionnelle, avec un taux d’insertion professionnelle à 6 mois de 83%.
1 Le réseau des IUT est structuré au niveau national par deux représentants : ADIUT (Association des Directeurs d’IUT) & UNPIUT (Union Nationale des Présidents d’IUT).
2 Voir pour des statistiques détaillées « DUT : passeport de réussite », M Le Nir, M Spinatto, Adiut, septembre 2012.
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Depuis 2010, année de passage des quatre universités bretonnes à l’autonomie dans le cadre des responsabilités et compétences élargies (Loi sur la Liberté et la Responsabilité des Universités –Loi dite LRU-‐), le paysage de l’enseignement supérieur breton est en mutation rapide. Les effets immédiats de cette évolution sont :
-‐ Une autonomie budgétaire obligeant les universités à assurer une gestion responsable de leur fonctionnement, sachant que le budget des universités est aujourd’hui impacté de manière importante par la gestion de la masse salariale. Dans un tel contexte, une logique d’économie de moyens se fait jour sous l’impact d’un fonctionnement (hors masse salariale) potentiellement déficitaire3 du point de vue budgétaire (impact de l’offre de formation, coût de la logistique immobilière, impact des salaires des contractuels).
-‐ Une priorité affichée au soutien de la recherche sous l’effet d’appels à projet liés aux « Investissements d’avenir » (Idex, Labex, Plan Campus) conduisant à délaisser, au moins temporairement, la question de la formation dans la stratégie des universités, voire dans les projets d’établissement des universités 2012-‐2017. Même si l’on doit souligner l’existence de l’appel à projet IDEFI, la partie formation devient secondaire dans les orientations stratégiques des universités alors que la ‘‘diplômation’’ d’étudiants du supérieur est un enjeu pour la Bretagne (y compris pour la formation initiale par apprentissage), que l’accès à un potentiel de recherche repose –aussi-‐ sur une solide formation supérieure post-‐bac, que les opérateurs de la formation supérieure, dont les IUT, portent des dynamiques d’innovation dans les domaines de l’alternance (apprentissage, formation continue), de l’innovation pédagogique, dans le développement de relations avec les milieux économiques et leurs représentants. L’évolution du statut des enseignants-‐chercheurs donnant la ‘‘palme’’ à l’activité de recherche est à ce titre symbolique de la tendance, si l’on considère, logiquement, que les ressources humaines des universités sont le facteur clé de développement des projets stratégiques.
-‐ Un éloignement des problématiques d’accueil des néo-‐bacheliers (non sans souligner les effets positifs du travail sur l’orientation active des bacheliers dans le cadre du continuum entre les lycées et les universités) dans un contexte de réforme des lycées et des filières de formation secondaires : baccalauréat professionnel et technologique. Or, face à cette évolution, et si l’on admet la nécessité d’amener 50% d’une classe d’âge à un diplôme de l’enseignement supérieur dans le cadre du L, la prise en compte des évolutions induites par cette réforme conduit à penser des adaptations de la formation au niveau supérieur. Dans un tel contexte, et au delà de la « rénovation de la licence », on ne peut que souhaiter un soutien aux innovations pédagogiques, aux implications des opérateurs, à la confirmation des systèmes performants.
3 Cas de l’UBS et du déficit annoncé dans le cadre de la procédure budgétaire 2012. Voir « Autonomie des universités : la rigueur gâche la fête », Le Monde, 31 décembre 2011, p. 8.
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Depuis plusieurs décennies, le système IUT en Bretagne participe au développement d’une cohérence de l’offre de formation supérieure post-‐bac en Bretagne. A bien y regarder, et en raison de la spécificité de leur statut d’institut interne aux universités (article L 713-‐9 du Code de l’éducation et Décret du 17 mars 2008 modifiant le décret du 12 novembre 1984 relatif aux IUT) consolidée par des circulaires d’application de la LRU (circulaires du 20 mars 2009 relative aux relations entre les universités et les IUT et du 19 août 2010 relative au BPI dans la norme M9.3), les IUT sont naturellement en phase avec le nouveau périmètre d’autonomie des universités tant au niveau de leur gouvernance [un conseil d’institut composé de représentants des milieux économiques avec voie délibérative, présidence des conseils d’institut assurée par un représentant des entreprises, gestion assurée par un directeur (budget, investissement, fonctionnement, gestion des ressources humaines, délivrance des diplômes, représentation de l’IUT, engagement financier –ordonnateur secondaire de droit-‐)] qu’au niveau de leur responsabilité de gestion (autonomie budgétaire intégrée à l’université, gestion des heures complémentaires, arbitrage sur l’offre de formation, orientation des profils de poste des personnels, application des programmes pédagogiques, formation continue et activités commerciales). Mais si les IUT constituent un atout pour le développement de l’enseignement supérieur en Bretagne, un soutien continu doit être affirmé à différents niveaux :
-‐ le maintien de la spécificité des DUT au travers du respect des Programmes Pédagogiques Nationaux –PPN-‐ comme garant de la lisibilité des diplômes au niveau national vis-‐à-‐vis des étudiants, des familles et des entreprises régionales et extra-‐régionales,
-‐ le maintien des moyens financiers dans le cadre de l’application des textes (circulaires introduites supra), dans le cadre d’une reconnaissance de l’activité et de la performance des IUT, dans le cadre du maintien à niveau des équipements et installations techniques et technologiques, dans le cadre des innovations pédagogiques liés à l’accueil des néo-‐bacheliers et des publics diversifiés,
-‐ le maintien d’un système reconnu, composé d’équipes pédagogiques investies, assurant un niveau de formation technologique adaptatif, ouvert sur les entreprises et les branches ou associations professionnelles, et portant une gouvernance responsabilisée reposant sur une autonomie et une culture de l’auto-‐évaluation,
-‐ le maintien d’une cohérence territoriale participant au développement de différents bassins de vie par l’existence de structures d’enseignement supérieur de qualité, de sécurisation des parcours des néo-‐bacheliers dans un schéma de formation supérieur permettant aux jeunes de construire leur parcours personnel et professionnel de manière progressive et adaptée à des souhaits d’insertion professionnelle immédiate (niveau bac +2), de spécialisation professionnelle (offre de LP), de poursuite d’études longues (niveau bac +5 et doctorat),
-‐ le maintien d’un rôle d’intérêt régional au travers d’un attachement à la réussite du plus grand nombre par les études supérieures, d’une cohérence de l’offre au niveau régional en s’appuyant sur les 10 sites d’IUT, du développement de l’offre de formation en lien avec les besoins et évolutions des milieux économiques, 'd’une relation avec d’autres opérateurs de
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formation (lycées, instituts, CFA, écoles).
Après Brest (2008) et Lannion (2010), l’Ariut de Bretagne a tenu ses 3èmes Assises régionales à Vannes les 22 et 23 novembre 2012. Le thème retenu pour cette édition est en lien avec l’évolution de l’enseignement supérieur sur le territoire régional. En effet, dans un contexte de regroupement des établissements d’enseignement supérieur (très perceptibles sur d’autres régions que la Bretagne actuellement), de mise en place d’un schéma régional de l’enseignement supérieur et de la recherche (Conseil Régional de Bretagne), d’évolution du paysage de l’enseignement supérieur avec les Assises nationales et territoriales de l’enseignement supérieur et de la recherche, il semble opportun de s’interroger sur la place des IUT en Bretagne, d’une part, et les évolutions d’une organisation des IUT au niveau régional, d’autre part.
Loin de chercher une solution toute faite ou un modèle unique, l’Ariut de Bretagne a proposé un regroupement des acteurs impliqués dans le fonctionnement des IUT afin d’apporter un éclairage sur les évolutions en cours et fixer les enjeux pour le système IUT à l’échelle régionale.
Trois temps forts ont traversé ces 3èmes Assises régionales des IUT de Bretagne :
-‐ un partage de réflexions sur la question de la régionalisation des IUT au sein d’ateliers (jeudi 22 et vendredi 23 novembre),
-‐ un témoignage sur les pratiques actuelles dans différentes régions de France (jeudi 22 novembre),
-‐ un croisement de lectures de personnalités externes au système IUT sur l’évolution du paysage de l’enseignement supérieur et recherche en Région Bretagne.
2. Présentation des Assises
Jeudi 22 novembre 2012
14h00 -‐14h30 Ouverture des Assises en présence de Mariannick Guennec, Vice-‐présidente UBS & Jean-‐Marc Bienvenu, Président du Conseil d’IUT de Vannes
14h30 -‐17h00 Ateliers de travail – groupes de travail
• Communication • Formation continue et alternance • Relations internationales • Administration, gestion, pilotage • Chefs de département
• Gouvernance d’IUT (conseils d’IUT)
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17h30 -‐18h30 Les regroupements régionaux des IUT, quels formats pour quels retours d’expérience ? Guillaume Bordry, Directeur IUT Paris Descartes, Vice-‐président Adiut En présence de Jean-‐François Mazoin, Directeur IUT de Toulouse Président Adiut.
Vendredi 23 novembre
09h30 -‐10h30 Réunion et synthèse des travaux des groupes de travail de l’ARIUT de Bretagne
11h00 -‐12h30 Table ronde : Evolutions de l’enseignement supérieur breton : quel schéma régional, quelle place pour les IUT et quels effets induits ?
• Bernard Pouliquen, Vice-‐Président Conseil Régional de Bretagne • Pascal Olivard, Président UBO et Président UEB • Hervé Pellois, Député • Pierre Le Bodo, Président Vannes Agglomération • Pierrick Dano, Vice Président Formation Medef Bretagne
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3. Synthèse atelier Communication
Etat des lieux
Freins Opportunités
Communication plus opérationnelle que stratégique (plus outils que spécificité du système IUT)
Le système IUT : notre spécificité professionnalisante auprès des acteurs économiques et institutionnels
Individualisme des départements Offre de formation importante et pertinente – Opportunité d’une communication interne (fédérer)
Moyens humains et financiers Alternance Lisibilité pour les familles Notoriété et expérience auprès des entreprises
et image valorisante Reconnaissance Outils déjà en place : site internet, plaquettes
DUT LP, salons, carte et JPO Recherche, innovation et transferts de
technologie
Quel format des IUT bretons pour demain ?
Présentation du format, et éléments spécifiques
Partage des valeurs : structure de proximité, réponse aux besoins des entreprises (étudiants : « être capable de … ») La force du réseau régional Diplôme national – adaptation du contenu en local Ancrage territorial Mots clés : union, lisibilité, cohérence, valorisation du système, conscience du danger, communication comme outil de résistance, communication de fusion, valeurs communes, dénominateur commun, appartenance Optimisation de l’offre de formation
L’intelligence collective au service du réseau
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4. Synthèse atelier Formation Continue & Alternance
Etat des lieux
Contraintes Opportunités
Culturellement, chaque IUT est habitué à exister seul….
8 sites de FCA qui se développaient indépendamment …. changement depuis la mise en place du GT FCA il y a 8 ans ...
L’habitude de travailler ensemble dans le GT FCA permet de poursuivre plus facilement la construction engagée. Bretagne en avance
Difficile de développer FC courte ou modulaire en raison de charge de travail du personnel IUT ! Problème de potentiel humain !!!
Cours en ligne ….EAD..QUI?
Absence de réactivité sur un seul IUT vis-‐à-‐vis des demandes des entreprises pour les formations courtes, demandes individuelles et préconisations VAE (3 ou 4 stagiaires par site : trop peu !)
Mutualisation des demandes sur un réseau régional pour arriver à l’effectif minimal/rentabilité du module
Multiplication des implications individuelles (personnels enseignants et IATSS)
Utilisation de visioconférence ou classe virtuelle
Evolution des lois sur la formation professionnelle =>difficile de maintenir une veille juridique à jour, individuellement
Sortir de son établissement, voir ce qui se passe ailleurs, permettre une implication individuelle à l’externe ...
Mutualisation et actualisation des connaissances pour tous
Etat des lieux
Avantages Inconvénients
Dans l’optique de développement, chaque IUT démarche….avec les mêmes interlocuteurs….si on travaille ensemble, on mutualise
Passer au-‐delà d’une concurrence apparente…et des éventuels objectifs fixés à l’interne de chaque établissement
Affichage cohérent avec les branches professionnelles, financeurs et prescripteurs …
Développement de produits en commun siglés « ARIUT » qui existent déjà au niveau régional (formation tuteurs entreprises, catalogue régional, guide pour le responsable de formation …)
Difficulté de trouver du temps à consacrer individuellement pour le collectif…pour l’avenir … en attendant le retour sur investissement
Augmentation des effectifs de l’alternance en réponse aux demandes de l’institution=>Création d’emplois de développeurs contractuels
L’institution (université) doit s’engager à pérenniser les emplois ...
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Quel format des IUT bretons pour demain ?
Présentation du format, et éléments spécifiques
Mise en place d’une structure FCA ARIUT unique identifiée de développement au niveau de la Bretagne auprès des entreprises et des prescripteurs pour mieux faire connaître notre l’offre de formation continue et en alternance et la mise en place de réponses spécifiques Mieux valoriser localement des effectifs et l’identification régionale Pour l’apprentissage, régionalisation des IUT : gros effectif identifié è Développement d’un CFAU de l’enseignement supérieur dans lequel le Conseil Régional de Bretagne s’engage, à l’instar d’autres Régions, financièrement vis-‐à-‐vis des OF de l’Enseignement Supérieur (pour l’instant, en Bretagne, financement des apprentis et des entreprises qui sont déjà exonérées des charges) Poursuivre la mise en place d’une unicité des procédures, des affichages à l’externe (prix, documents)/ prescripteurs-‐décideurs (catalogue actions à destination des entreprises) Mutualiser par métier et non par département ou lieu de formation Ouverture à d’autres partenariats régionaux pour mener à bien nos actions de formation Redéploiement de postes des universités vers les IUT ? Valorisation de l’investissement individuel sur l’enseignement à distance ?
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5. Synthèse atelier Relations internationales
Etat des lieux
Atouts Contraintes
Stages à l’international Durée des stages limitée Difficulté à faire partir les étudiants
Langue anglophone Usage pays anglophones stages longs Poursuite études Semestres à l’étranger, ou année complète
Difficulté signer accords sans la tutelle de l’université
Gouvernance propre à l’IUT, et politique RI cohérente
Différence entre départements sur la mobilité des étudiants
Difficultés DUETI et financement Étudiants entrants programme ADIUT : sélection, accueil, chambres Crous, bourses, force du réseau national
Bretagne peu attractive pour la mobilité entrante dans le cadre d’échanges bilatéraux Moins de moyens financiers pour mobilité enseignante
Quel format des IUT bretons pour demain ?
Présentation du format, et éléments spécifiques
Apparaître en région avec statistiques communes, identité commune, visible de l’extérieur Mise en commun de moyens pour les stages (contacts Ambassades, profs de langue, système de plate-‐forme de questions réponses sur le modèle de la commission FCA) par un groupe de travail opérationnel Recherche de partenariats communs (stages, poursuite d’études) Négociation des bourses niveau régional (exemple Télémaque pour la mobilité en stages) et au minimum garder les reliquats affectés Actions communes visibles (semaine anglaise, semaines internationales, ...) au niveau régional Vers une autonomie en région selon le futur schéma des IUT ?
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6. Synthèse atelier Administration & pilotage
Etat des lieux
Contraintes Opportunités
Dépendance vis à vis de l’université ARIUT Manque uniformité des outils de gestion Volonté des acteurs de communiquer et de
partager Eloignement géographique Pouvoir s’appuyer sur des expériences voisines
de mutualisation Manque de temps Régionalisation des universités = régionalisation
de services IUT Réformes (LRU) Identité de l’IUT Diversité des missions pour les mêmes postes Défense de métiers spécifiques Diversité des métiers
Etat des lieux
Avantages Obstacles
Mutualisation, regroupement des compétences Diversité des pratiques, des établissements Force de négociation, stratégie commune Réticence des Universités Gain de temps Economies
Réticence des agents = perte de la polyvalence
Poids par rapport aux universités Manque Coordination d’un projet Outils, données, indicateurs partagés et transparents
Création de métiers ressources, conseils, experts (à définir)
Nécessité d’un état des lieux (diagnostic)
Quel format des IUT bretons pour demain ?
Présentation du format, et éléments spécifiques
Gestion : Une organisation centralisée pour des missions supports (DRH, paye, …., marchés, ...) Pilotage : une identité pour chaque IUT, qui lui permet de continuer ses stratégies et politiques de développement
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7. Synthèse atelier Chefs de département
Etat des lieux
Contraintes Opportunités
Schéma régional de l’enseignement et de la recherche incluant les BTS
Pas possible de déposer de dossiers communs. Ex : DUT info 2 en apprentissage à Vannes et Lannion
Plate-‐forme enseignement à distance
Pratiques de chefs de départements très hétérogènes
Échanges entre les chefs de département sur les bonnes pratiques
LRU La Région peut être médiateur entre les universités et les IUT (PPN, dotations, …)
Partage des salons selon l’implantation géographique des spécialités
Offre régionalisée des licences professionnelles
Aide (bourses, …) pour les séjours à l’étranger
Mise en place d’une banque de données et de moyens pour des transferts technologiques
Etat des lieux
Avantages Inconvénients
Échange sur les pratiques pédagogiques (bac pro, technologique, …)
Mutualisation de formations => Baisse des coûts
Mutualisation de formations => Éloignement géographique et coût supplémentaire pour les étudiants
Passerelles entre sites d’un semestre à l’autre Concurrence de certaines spécialités susceptibles d’aboutir à terme à des concentrations
Pas de statut de chef de département
Incitation forte à la recherche donne moins de temps pour les responsabilités administratives
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Quel format des IUT bretons pour demain ?
Présentation du format, et éléments spécifiques
ARIUT = médiateur des IUT auprès de la Région et des universités Fédération de la communication Mais pas un organe administratif supplémentaire
Créer une filière régionale d’adaptation pour les bacs professionnels / technologiques suivant les spécialités
Adapter la pédagogie
Dossier commun porté par l’ARIUT et non plus par chaque IUT
Licence universitaire de Technologie ? • En L3, modules :
• pour entrer dans le monde du travail • ou pour poursuivre en M1
• LMD • Compétences nouvelles
Recrutement (bacs technologiques, professionnels …)
8. Synthèse atelier Gouvernance
Etat des lieux
Opportunités Menaces
COM ou CIPOM, BPI Perte ou affaiblissement du 713-‐9 Assises Régionales de l'Enseignement Supérieur Regroupement d'Université Acte III de la décentralisation Manque d'insertion au niveau II et III Impulsion de la Région Bretagne Baisse des moyens humains et financiers LRU II Obligation d'innover
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Etat des lieux
Forces Faiblesses
Image, Insertion professionnelle Être la pensée minoritaire de son Université Participation des vacataires professionnels, Professionnalisation, Formation en alternance
Ne pas être une composante structurée par discipline, ne pas être organisé avec la recherche sur un thème disciplinaire
Maillage territorial, aménagement du territoire Renouvellement des plateaux technologiques Capacité d'innover, R&D, transfert de technologies
Gouvernance et ses conseils, ses représentants sociaux professionnels
Pré-‐existence de l'ARIUT
Quel format des IUT bretons pour demain ?
Présentation du format, et éléments spécifiques
Rencontre intra-‐régionale à prévoir : Conseil Régional des IUT ? Lieu de concertation, de mutualisation, de mise en cohérence et d'innovation en complément de la vue locale Acteur de négociation auprès des différents partenaires Conseil regroupant :
-‐ les représentants des conseils d’institut, président/directeur -‐ des représentants des milieux sociaux & économiques -‐ des acteurs de dimension régionale -‐ Conseil économique, social et environnemental régional (CESER)
Structuré autour d'un président (milieu économique) et d'un directeur Et pour aller plus loin ...
Quel sera le modèle de regroupement pour la Région Bretagne ? Un conseil à mettre en place rapidement !
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9. Modèles régionaux des IUT
Intervention de Guillaume Bordry, Directeur IUT Paris Descartes, Vice-‐président ADIUT.
« Les regroupements régionaux des IUT : quels formats pour quels retours d’expérience ? »
Un système qui n’est plus Un nouveau système qui se construit Le monde d’hier Des systèmes à construire
Un système IUT à réinventer Plusieurs pistes envisagées
…. mais le système ancien était déjà protéiforme Le caractère protéiforme
du système ancien …
1. Le centre et la composante : plusieurs cas une université, un IUT / sur un seul site / sur plusieurs sites une université, plusieurs IUT
2. Le territoire : plusieurs cas de figure Des régions universitaires de types très différents : territoriales et métropolitaines avec : -‐ Une université couvrant un territoire -‐ Des universités se partageant une ville -‐ Avec des situations variées pour les IUT :
Poste avancé de l’université territoriale Composante « classique » d’une université métropolitaine … en laissant de côté le « sac de nœuds » francilien
3. Des IUT de types très différents IUT des villes, IUT des champs IUT mono-‐sites et multi-‐sites IUT « de plein exercice » ou « antenne » IUT secondaires et/ou tertiaires IUT à spécialités attractives ou moins attractives « gros » et « petits » IUT… dans de « grosses » et « petites » universités départements dont la spécialité s’intègre / ne s’intègre pas dans les problématiques globales de l’université départements pluridisciplinaires dans des universités à forte dominante thématique
… protéiforme,
mais homogène pour les IUT
Tous les IUT soumis à un même système de fonctionnement
Composante dérogatoire d’une université aux principes de fonctionnement décrits par l’article L 713-‐9 du code de l’éducation
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Quelle que soit la taille, les spécialités, le lieu d’implantation…
Eléments du nouveau système
LRU : Servitude et Dépendance des IUT ?
De l’Etat aux opérateurs de l’Etat : un renvoi vers une multitude d’interlocuteurs
Des dialogues de gestion nécessairement différents selon les universités
Pour le réseau des IUT, une difficulté croissante à border ou encadrer complètement le système (COM, circulaires non appliquées, périmètres des BPI, …) … Car l’éclatement est au principe même de la loi.
Le regroupement
Le PRES comme « fédération d’universités »…
… ou comme chemin vers une université unique
Les IDEX comme accélérateurs du dispositif
Dans les deux cas : un pilotage souvent présidentiel ou resserré et un mode de gouvernance assez distant…
Des PRES qui vont vite : Strasbourg, Lorraine
Différents scénarios : « université » ou « grand établissement »
Des PRES qui vont plus vite que la musique
Des PRES qui vont plus lentement
Des universités qui se complètent ou se chevauchent A chaque fois, des scénarios différents pour les IUT
– Le scénario catastrophe : l’explosion Définition « matricielle » de l’université (par grands champs disciplinaires) Risque d’anéantissement des composantes pluridisciplinaires Abandon de la notion de composante (question du DUT délivré par un IUT) au profit du domaine de formation (avec des « Directeurs de formation ») GEA et TC avec le droit, l’économie et la gestion, ou MP & Informatique dans une grande UFR de sciences… La grande force des IUT (la micro structure départementale) devient sa faiblesse
– La fusion : l’IUT unique La seule solution qui permette un maintien des textes « en l’état » Un scénario complexe :
– Perte de l’autonomie des sites – Pas nécessairement rassurant pour les « petits » IUT – Pas nécessairement bien vu par les PRES (dans le cas d’IUT déjà importants en
nombre d’étudiants par rapport aux autres composantes) Souveraineté et représentativité des sites
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Maintien d’une identité IUT… mais crainte de perte d’identité du site Comme les PRES : ne peut pas se faire sans l’adhésion de l’ensemble des personnels
– Fédération : le collegium Une idée séduisante :
– Un regroupement des IUT à inventer – Une taille critique dans le cas de regroupements d’UFR – Sous le collegium, le maintien des structures existantes
Différents types de collegiums
– Le director’s club : Strasbourg La composante toujours en place La composante toujours en N-‐1 par rapport à la présidence Un collegium assez vide Mener 38 dialogues de gestion avec 38 composantes : un système viable à long terme ? Une évolution possible : les IUT comme composantes, qui délèguent des moyens au collegium (RI, COM, offre de formation, …)
– Le collegium comme agence de moyens : l’exemple lorrain Pas d’autre système que le collegium dans l’université (maintien de la notion de composante, mais nécessairement subordonnée à un collegium) L’IUT en N-‐2 par rapport à la présidence : le collegium, interlocuteur de la présidence Un système transitoire ? Manque de recul :
– Qui vote le budget ? Le conseil d’IUT, reconnu par les textes, ou le conseil de collegium ? Les statuts actuels ne suffisent pas pour déterminer toutes les règles du jeu.
– Difficulté (ou absence ?) de dialogue de gestion entre la gouvernance et le collegium pour le budget 2013.
– Quid des postes, des heures … ? – Le collegium mixte : Sorbonne Paris Cité
IUT et écoles d’ingénieurs Structure pour l’instant virtuelle Risque initial d’implosion (départements secondaires et/ou tertiaires) Proposition faite par les directeurs d’IUT : intégrer un cycle tertiaire à bac+5
-‐ Un autre collegium mixte : Languedoc Roussillon
Collegium des cadres intermédiaires (DUT/LP/Paramédical) Projet : Structure pour l’instant virtuelle
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Fusion des IUT envisagée … mais qui suscite des réticences Pistes pour un collegium ARIUT, exemple de Midi-‐Pyrénées : modèle fédéral Question fondamentale : PRES / Regroupements /Régions et… ARIUT Pour les ARIUT :
• Possibilité de se voir transférer un certain nombre de compétences communes / transversales
• De faire de l’ARIUT un acteur régional incontournable • D’aller plus vite que les universités ou d’être force de proposition et d’innovation
Problèmes en suspens : • Comme dans les PRES, la différence de vitesse entre les différentes ARIUT… lorsqu’elles
existent • Problème des ARIUT dont les contours ne sont pas ceux des PRES • Problème de l’Île de France • … Peut-‐être que les ARIUT auraient besoin de modèles, d’exemples structurants, à partir de
régions pionnières.
Conclusion
Les universités choisissent des systèmes différents : un retour au cadrage unique du système IUT pose question
Préserver la « structure IUT -‐ diplôme DUT» toujours possible … et fondamental, mais pas nécessairement sur un modèle unique
Urgence : éviter la vente à la découpe
Expertiser sur la durée les systèmes en train de se construire et proposer leur évolution
La force du réseau sera :
• De conserver la microstructure départementale dans une structure unique
• D’accepter, sur le plan national, une série de systèmes possibles qui cohabitent
• De montrer que ces systèmes possibles peuvent travailler ensemble dans une structure régionale et nationale …
• … en se rappelant que tous les IUT n’étaient pas sur le même format dans le système ancien
Question des missions des IUT :
• voie technologique universitaire du grade de licence
• acteur de l’aménagement des territoires
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Grand témoin : Jean-‐François Mazoin, Directeur IUT Toulouse, Président ADIUT.
Suite à l’intervention de G Bordry, quelques précisions et éclairages sont apportés par JF Mazoin, président de l’ADIUT :
-‐ l’importance d’un cadrage national, tant au niveau des diplômes (DUT) que des structures (IUT), et même si des modèles régionaux adaptés à des situations territoriales apparaissent, comme souligné dans l’intervention de G Bordry car les structurations des Ariut ne sont pas formalisées de la même manière,
-‐ l’importance du rôle de l’Etat dans l’accompagnement d’une cohérence régional, en citant l’exemple du conventionnement de l’Ariut Midi-‐Pyrénées avec le rectorat pour la promotion de la technologie,
-‐ les interrogations que l’on peut avoir sur les effets des Assises nationales et territoriales car la perception des IUT est « somme toute » la même qu’en mai 2012, et l’on peut être perplexe sur les évolutions qui seront présentées dans la LRU2 de janvier 2013,
-‐ les questionnements sur les orientations du ministère actuel qui commande un travail sur le post-‐bac conduisant à prioriser deux voies de formation au niveau L : générale et professionnelle ; sans qu’apparaisse la voie technologique et la question du grade de Licence technologique, d’une part, et que l’on s’interroge sur le faible taux de réussite des Bac pro en STS (42 %), d’autre part,
-‐ la nécessité de prendre en compte l’accueil des bacs technologiques dans l’ensemble des spécialités de DUT.
En synthèse, l’intervention de JF Mazoin (et à la suite des questions de participants) avance quelques points de repère :
-‐ la mission des IUT ne saurait être cantonnée à celle de la gestion des flux de bacs technologiques (ou autres filières) car l’intervention sociétale des IUT porte bien sur la proposition d’une voie technologique au sein des universités (sans oublier les propositions sur la question du grade de licence), l’accompagnement des jeunes vers un projet réussi, l’apport d’une réponse cohérente de l’aménagement du territoire à l’échelle nationale,
-‐ la nécessité de conserver un lien entre « structure IUT et diplôme DUT » en évitant des ventes à la découpe du système (et c’est bien le système qui est « attaqué »), en regardant attentivement ce qui se construit au niveau régional (Ariut) et les différents modèles qui se font jour, en privilégiant un cadrage unique du système IUT dans le cadre des évolutions actuelles.
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10. Etat des lieux IUT de Bretagne
Intervention de Yvan Leray, Directeur IUT Brest, Président ARIUT de Bretagne, Vice-‐président ADIUT
« Etat des lieux des IUT et évolution sur la période 2009-‐2010 à 2012-‐2013»
En s’appuyant sur les données consolidés des IUT de Bretagne4, il est intéressant de faire un état des lieux des IUT tout en mettant en perspective les évolutions depuis 2009-‐2010, année de référence de l’évaluation des IUT bretons par la Commission Consultative Nationale5.
En 2012-‐2013, les IUT bretons notent une croissance de leurs effectifs avec 8563 étudiants accueillis en DU, DUT et licences professionnelles (LP), soit une hausse de 34,5% en 4 ans. La dynamique de l’offre de formation est confirmée puisqu’une nouvelle spécialité a été ouverte à l’IUT de Saint Malo (Carrières juridiques) et un second département Génie Civil à l’IUT de Brest, site de Morlaix. En complément, l’offre de formation s’est enrichie de 8 nouvelles licences professionnelles.
L’ouverture des formations à l’alternance est une spécificité des IUT bretons. En effet, 1567 étudiants inscrits en DUT et LP (contrat de professionnalisation, contrat d’apprentissage, salariés en reprise d’études), soit 18% des effectifs des IUT. Entre les deux périodes, les effectifs ont cru de près de 100%. Les IUT accueillaient 795 étudiants salariés en 2009-‐2010. Il est également intéressant de mettre en perspective cette donnée avec les objectifs d’accueil d’alternants affichés par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche à horizon de 2020 : 1 étudiant sur 6 (soit 17%) pour 7% inscrits en 2010 selon la DARES et un objectif ré-‐ajusté à 10% à court terme.
Si la dynamique de l’alternance est principalement tirée par les LP, on retrouve 5% des étudiants de DUT en alternance, majoritairement dans le domaine industriel. 57% des étudiants des LP dites secondaires sont des alternants pour 74% des étudiants des LP dites tertiaires. Le répartition des contrats est la suivante : 37% en apprentissage, 47% en contrats de professionnalisation, 16% en formation continue (reprise d’études et CIF).
4 Remerciements aux directeurs des IUT bretons pour la compilation des données.
5 La CCN est un organe consultatif piloté par la DGESIP. Son périmètre d’intervention porte sur la création de spécialité de DUT, la révision et l’évolution des programmes pédagogiques nationaux (en complément des Commission pédagogiques nationales), l’évaluation du système IUT et des IUT de France.
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44%#
35%#
11%#9%# 2%#
Répar&&on)des)effec&fs)2009)
DUT#Secondaires#
DUT#Ter6aires#
LP#Secondaires#
LP#Ter6aires#
DU#
85,66%&
5,67%&8,67%&
Répar&&on)des)statuts)2009)
F&Ini,ale&
F&I&par&Appren,ssage&
F&Con,nue&
Si la répartition des effectifs est similaire d’une période à l’autre, on note l’impact de la croissance des alternants dans la répartition des statuts. Ce public devient majoritaire, sous l’impulsion particulière des licences professionnelles, mais pas uniquement puisque les effectifs de DUT restent majoritaires avec 75% des effectifs accueillis (voir ci-‐dessous).
78%$
20%$
2%$
DUT$
LP$
DU$Répar&&on)des)effec&fs)2009)
Pour ce qui concerne les effectifs par IUT, la tendance à la hausse suit des logiques différentes entre les deux périodes. On peut noter l’impact de l’accueil d’alternants en licences professionnelles à l’IUT de Saint-‐Brieuc corrélé à une croissance des effectifs, ainsi qu’à Quimper et Brest, une dynamique
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d’accueil des DUT à Vannes, et globalement une croissance des effectifs pour l’ensemble des IUT de Bretagne
La dynamique de formation est aussi à relier à l’entretien d’un réseau relationnel fort avec différents acteurs du paysage de l’enseignement supérieur breton. En reprenant pour partie la logique de cartographie du cabinet Strasbourg Conseil présentée le 12 octobre dernier à Rennes dans le cadre du Schéma régional de l’enseignement supérieur et de la recherche, il apparaît que les relations des universités avec différents établissement reposent en grande partie sur des relations développées par les IUT dans le cadre de la mise en oeuvre des licences professionnelles, notamment. Elles englobent des partenariats avec des lycées (publics et privés), des écoles et instituts, des CFA (CFAU ou de branches), des entreprises ou groupements, ou des chambres consulaires (voir représentation ci-‐après) dans le cadre d’une relation de proximité.
Les&IUT&en&Bretagne&en&réseau&dans&leurs&environnements&locaux&
SM
QP"
LO" V
A"
RE"
Lycées
CFA
Chambres consulaires
Autres, dont entreprises
LA"
65 partenariats avec des acteurs régionaux
BR" S
B"
M X
PY
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Sur un plan financier, et dans un contexte de limitation des financements publics, force est de constater que les IUT bretons portent un modèle performant. En effet, entre les deux périodes, leur budget agrégé de fonctionnement (et d’investissement) hors masse salariale dite Etat (relevant des universités) est passé de 19.400.590 euros en 2009 à 20.548.240 euros pour 2013. Cette croissance budgétaire est en grande partie expliquée par une croissance des ressources propres, pour une part diminuée des contributions internes des universités. Si un acte de solidarité budgétaire avec les universités est recevable de principe, elle pose question à partir du moment où les IUT réussissent à financer leurs activités sur une part croissante des ressources propres dans le cadre de leurs Budgets propres intégrés (heures complémentaires et primes, maintenance des locaux et fluides, équipements pédagogiques, voire investissement immobilier).
Situation des recettes (réalisées en 2009, BPI en 2013) 2013 2009
Subventions 59% en 2009 44% en 2013
Subvention Etat attribuée par université 41% 55%
Subventions collectivités locales 2% 3%
Autres subventions 1% 1%
Ressources propres 41% en 2009 56% en 2013
Droits d’inscription 4% 4,4%
Prestation de formation continue 23% 13%
Divers (dont recettes section apprentissage, amortissement, programme investissement, prestations, …)
22% 9,1%
Taxe d’apprentissage 7% 14,5%
Les variations notables entre les deux périodes sont liées à l’accroissement de l’alternance. Même s’il convient de noter que le modèle Sympa n’attribue pas de moyens supplémentaires pour l’accueil d’alternants (coefficient égal à 0), mais tout en soulignant que les activités et la performance des universités intègrent la réussite au diplôme (notamment au niveau L) ou la part relative d’alternants dans la dotation globale reçue par les universités (toujours selon le modèle Sympa), l’efficience du système IUT en Bretagne est croissante puisque le coût de fonctionnement par étudiant pour une université est passé de 1290 euros en 2010 à 984 euros en 2013, soit un delta de 300 euros sur une période de 4 ans ( !). Ramené aux BPI des IUT, le coût (même non complet, mais intégrant des éléments d’investissement) par étudiant est lui constant autour de 2.350 euros. Dès lors, dire que les IUT coutent « chers » ne reçoit pas de fondement à partir du moment où les dotations d’Etat sont constantes, donc décroissantes. Depuis 2006, la part de financement des universités diminue (voir supra), les volumes horaires de formation sont plus élevés, et la performance du système, au moins en taux de réussite des jeunes et d’insertion professionnelle, est réelle (voir l’annexe 2 pour une synthèse du coût dans l’enseignement supérieur).
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En complétant ces éléments budgétaires par une pratique du recrutement en DUT, on ne peut que constater que le système IUT breton est « au rendez-‐vous » de ces missions puisque la question des places vacantes soulevée par le MESR porte plus sur d’autres filières de l’enseignement supérieur que sur les IUT (voir le tableau de synthèse ci dessous). Depuis 2011, les données avancées par le SAIO du Rectorat comprennent les établissements privés sous contrat.
Bilan Effectifs Rectorat , novembre 2012
Domaines Filière cap d'accueil inscrits Solde Sous totalSTS 2190 1871 -319IUT 1595 1561 -34
CPGE 1309 1046 -263STS 4418 4133 -285IUT 1985 1976 -9
CPGE * 877 738 -139 2011 2010 2009 2008 2007STS 6608 6004 -604 -570 -695 -401 -528 -401 STSIUT 3580 3537 -43 -126 -159 -128 -80 28 IUT
CPGE 2186 1784 -402 -326 -405 -286 -211 -260 CPGE* yc les CPGE littéraires -1022 -1259 -815 -819 -633
Etat$des$effectifs$Admission$STS,$IUT,$CPGEsept812
SAIO,$Académie$de$Rennes,$Novembre$2012
Total -1049
Données hors établissements privés sous contrat
Production -616
Service -433
Données
11. Table-‐ronde sur l’évolution des IUT en Bretagne
Bernard Pouliquen, Vice-‐Président Conseil Régional de Bretagne Pascal Olivard, Président UBO et Président UEB Hervé Pellois, Député Pierre Le Bodo, Président Vannes Agglomération Pierrick Dano, Vice Président Formation Medef Bretagne « Evolutions de l’enseignement supérieur breton : quel schéma régional, quelle place pour les IUT et quels effets induits ?»
La table-‐ronde proposée dans le cadre des 3èmes Assises a abordé différentes dimensions :
-‐ Régionale avec pour questions : Quels sont les grands axes de structuration du futur Schéma régional de l’enseignement supérieur de la recherche (et de l’innovation) ? Quelle est la place des IUT dans le paysage de l'ESR breton ? Quels rôles peuvent jouer les IUT dans le futur schéma de l’enseignement supérieur breton ?
-‐ Universitaire avec pour questions : Quelle est l'orientation stratégique possible -‐souhaitable-‐ pour une UEB dans le contexte de métropolisation de l'enseignement supérieur ? Dans le contexte des regroupements d’établissements (échelle métropolitaine et/ou régionale), on
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assiste à des regroupements d'IUT sur certaines régions ; qu'en pensez vous ? Les IUT bretons représentent 8500 étudiants (pour 10 sites, 900 étudiants salariés), quelle place peuvent-‐ils occuper dans l'UEB, et au regard du rôle joué pour la réussite post-‐bac, d'une part, et du travail réalisé dans l'aménagement du territoire régional, d'autre part ?
-‐ Territoriale avec pour questions : Qu’apporte la présence d’un IUT pour l’agglomération comme l’agglomération vannetaise ? Quelle est la perception de la tendance à la métropolisation de l'enseignement supérieur d’une agglomération ? Quels rôles peuvent jouer les IUT dans le développement d’une agglomération ?
-‐ Législative avec pour questions : Les activités des IUT sont encadrées par des textes, mais force est de constater leur non-‐respect dans nombre d’IUT : qu'en pense le législateur ? Face au contexte d'évolution de la LRU, que peut-‐on (doit-‐on) attendre d'une LRU 2 ? Quels rôles peuvent jouer les IUT dans la structuration de l’enseignement supérieur ?
-‐ Economique avec pour questions : Face aux enjeux de l'économie bretonne à horizon de 2017-‐2020, quelles sont les attentes du monde économique, des entreprises, du Medef, vis à vis de l’enseignement supérieur ? Quels rôles peuvent jouer les IUT pour répondre à ces enjeux, tant par les DUT, par les licences professionnelles, que par la formation continue des salariés ?
En réponse à ces questions, différents points de contextualisation de l’enseignement supérieur ont été précisés. Le schéma régional de l’enseignement supérieur actuellement travaillé cherche à relever plusieurs enjeux : répondre aux évolutions et aux attentes économiques et sociales sur les nouveaux besoins en mettant en perspective les débouchés professionnels ; assurer une démocratisation de l’enseignement supérieur ; conserver un équilibre des territoires ; penser à un Plan Marshall pour les STI2D ; réfléchir à une offre de formation concertée et un système de pilotage partagé (rectorat, Pres, Draf). Au titre de l’UEB, l’équilibre des réponses à apporter ne peut pas être limité à un espace métropolitain. Tout en restant attaché à un enseignement public étatique (attention au terme de régionalisation), il s’agit de penser une évolution vers une structure fédéraliste tout en favorisant des passerelles entre les acteurs, les niveaux de formation. Pour les entreprises, l’importance des formations professionnelles courtes est rappelé et le savoir-‐faire des IUT (depuis 40 ans) dans la relation avec les entreprises, non sans noter le travail d’ouverture des universités aux entreprises. Les attentes portent aujourd’hui sur une prise en compte des évolutions des métiers en cours notamment au niveau intermédiaire. En ce qui concerne l’aménagement du territoire, l’enseignement supérieur est un élément structurant du développement d’une agglomération avec un fort attachement et un soutien financier important. Enfin, le législateur peut noter les évolutions récentes de la LRU notamment dans l’ouverture accrue aux entreprises, et dans l’attente de la LRU2. Les mutations de l’enseignement supérieur doivent être mises en perspectives avec les enjeux économiques et sociaux, notamment la compétitivité des entreprises françaises, comme soulignés dans le rapport Gallois, d’une part, et l’acte 3 de la décentralisation, d’autre part.
Pour ce qui concerne la place des IUT, il est souligné qu’ils sont des acteurs importants du
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développement de l’enseignement supérieur dans le continuum -‐3/+3, et qu’ils doivent trouver une place dans l’UEB de demain. Pourquoi ne pas imaginer un Collegium IUT de Bretagne au sein de l’UEB ? Il convient, aussi, de s’attacher à faire évoluer le CFAU de Bretagne au sein du PRES (P Pouliquen). L’évolution de l’UEB vers un modèle fédératif peut intégrer la question de la place des IUT au regard, notamment, de la présence territoriale de ces structures de l’enseignement supérieur en Bretagne permettant de renforcer, ainsi, la présence des universités sur les territoires en pensant une politique de site (P Olivard). L’existence d’un interlocuteur régional peut être intéressante pour les entreprises sous condition de ne pas créer un « étage supplémentaire » (P Dano). Il convient ainsi de penser la bonne combinaison entre le local pour des réponses de proximité et le régional pour une cohérence des actions ; combinaison aussi favorable à de la co-‐opétition positive entre les acteurs (P Le Bodo). Enfin, l’importance de la lisibilité des parcours de formation et leur relation avec les besoins, tout en soulignant l’importance de l’orientation et de la réussite de jeunes selon l’engagement du Président de la République (H Pellois).
12. Conclusion
Ces 3èmes Assises regroupant une centaine de participants à l’IUT de Vannes les 22 et 23 novembre 2012 marquent un moment important du réseau des IUT en Bretagne. Fortement traversé par une dimension identitaire, le réseau couvre un potentiel de réflexion sur deux axes.
Primo, on peut noter l’intérêt à envisager un format de regroupement des IUT bretons dans le contexte de regroupement des universités et/ou d’évolution du périmètre d’intervention de l’Université Européenne de Bretagne, notamment dans une configuration fédérale. L’éventualité d’une régionalisation des activités des IUT peut permettre d’améliorer la performance des IUT sur différents aspects :
-‐ envisager des réponses communes dans le développement des actions de formation continue, le développement de l’alternance, le partage de réponses aux besoins des entreprises (formation, évolution des métiers, solutions pour du transfert de technologie),
-‐ avancer la possibilité d’une mutualisation de moyens pour la recherche de partenariats à l’international (stages à l’étranger en particulier), l’efficience des financements de la mobilité des étudiants (répartition des bourses Télémaque non utilisées par les IUT au sein du réseau),
-‐ assurer la formation technique à la spécificité de la gestion administrative des IUT, l’appui d’experts issus des IUT dans le domaine de l’administration et du pilotage,
-‐ penser la formation des enseignants s’investissant dans le fonctionnement administratif des IUT, l’échange des pratiques dans l’animation des départements, ...
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Secundo, la dynamique de réseau doit conduire à favoriser la mise en place de nouveaux groupes de travail (GT) inspirés des GT développés depuis 2006 dans le domaine de la Formation Continue et d’Alternance et 2008 dans le domaine de la Communication. Trois domaines peuvent être couverts :
-‐ GT Relations internationales dont la portée pourrait être : partage des pratiques en matière de RI dans les IUT (DUT, DUETI, LP), réflexion sur le développement de partenariats communs à l’international (au regard des 22 spécialités de DUT et des 72 licences professionnelles), optimisation des ressources (notamment pour la mobilité étudiante et/ou enseignante), ...
-‐ GT Administration & Pilotage dont la portée pourrait être : partage des pratiques en matière de gestion administrative des IUT, création de tableaux de bord et d’outils de gestion de données, mise en place d’un réseau d’experts et d’une formation pour les personnels, ...
-‐ GT Chefs de département dont la portée pourrait être : partage des pratiques en matière d’animation des départements, échanges sur des projets nouveaux, développement de solutions partagées pour l’enseignement à distance (EAD), partage de pratiques pédagogiques innovantes, aide à la mise en place des PPN pour les DUT, réflexion sur les évolutions des métiers intermédiaires, développement de réponses à des entreprises ou organisations régionales, ...
Le réseau des IUT de Bretagne doit pouvoir trouver dans la régionalisation un niveau pertinent de l’évolution et de reconnaissance de ses activités6 entre le local nécessaire dans le cadre du périmètre « normal » des 8 IUT ancrés sur leurs 10 territoires et dans leurs environnements économiques et sociaux, d’une part, et le national indispensable pour assurer une cohérence du système IUT adossé sur le portage de la voie technologique et professionnelle dans l’enseignement supérieur (DUT et licence professionnelle), d’autre part.
Le prolongement de la réflexion sur la régionalisation des activités des IUT de Bretagne doit conduire à s’interroger sur un format de regroupement de type « collegium » rattaché au PRES-‐UEB. Par sa personnalité morale, par sa présence dans l’UEB en tant qu’organe de décision des évolutions de la formation et des activités de recherche et d’innovation, par sa capacité à développer des réponses concertées à l’échelle régionale sur différents territoires, par son potentiel d’innovation en matière de formation et de réponses aux besoins économiques et sociaux, l’Ariut de Bretagne doit avancer dans une ambition commune respectueuse des spécificités des IUT membres et des acteurs s’y impliquant au quotidien, et sous condition qu’un format de regroupement des IUT n’induise pas un étage supplémentaire.
Yvan Leray, le 3 décembre 2012.
6 Voir l’extrait de la contribution des IUT de Bretagne aux Assises territoriales de l’enseignement supérieur et de la recherche en annexe 1.
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13. Annexe 1 : Extrait de la contribution des IUT aux Assises territoriales de l’enseignement supérieur et de la recherche en Bretagne, octobre 2012.
Enjeux7 de l’enseignement supérieur en Région Bretagne
Dans l’attente d’une finalisation d’un schéma régional de l’enseignement supérieur et de la recherche par le Conseil Régional de Bretagne, 3 enjeux peuvent être avancés :
i) Assurer une réponse aux évolutions démographiques à venir en prenant en compte l’augmentation des populations au niveau collège et au niveau lycée.
ii) Développer une cohérence territoriale dans une démarche de réseau distribué.
iii) Contractualiser avec les établissements d’enseignement supérieur.
Une traduction de ces enjeux en objectifs peut donner les axes de travail qui suivent :
i) Favoriser l’accès à l’enseignement supérieur en : soutenant le développement des filières générales tout en conservant les niveaux de réussite au terme du parcours secondaire, pensant l’accueil des bacs professionnels dans l’enseignement supérieur, développant l’apprentissage pour des formations de niveaux 3, 2 et 1.
ii) Penser les cursus et introduire de la fluidité dans les parcours en : facilitant les relations entre les opérateurs, notamment au niveau des relations entre les IUT et les lycées sur une logique territoriale cohérente, soutenant les poursuites d’études post Bac +2, développant plus de concertation entre les universités, entre les écoles et les universités, avec une attention particulière aux démarches de co-‐habilitation, expérimentant des solutions innovantes, y compris au niveau d’enseignement le plus haut (exemple du doctorat en apprentissage), valorisant le Campus Numérique de Bretagne.
iii) Soutenir la recherche ET la formation en : solidifiant les liens entre Recherche et Recherche & Développement et Formation (avec un soutien de la valence formation), identifiant les nouveaux métiers sur des secteurs émergents8 et en pensant des formations adaptées notamment au niveau intermédiaire.
7 Ce point fait référence à l’intervention de B Pouliquen, VP ESR CRB, le 25 novembre 2011, Journée Ariut de Bretagne, St Malo.
8 Il peut être cité les secteurs des bio-‐technologies ou des énergies marines.
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iv) Penser des axes de développement de la recherche en : appuyant les axes Mer et STICC au niveau régional, favorisant l’émergence de nouveaux champs basés sur la trans-‐disciplinarité avec pour possibilité d’émarger à des financements européens.
Participation des IUT aux enjeux de l’enseignement supérieur en Région Bretagne
Dans le contexte de compétitivité basée sur la société de la connaissance (Conseil européen de Lisbonne, mars 2000) marquant une évolution du dogme économique (complément du matériel par l’immatériel) prenant en compte l’importance des technologies d’information et de communication, la formation tout au long de la vie, la créativité, ou la production et la diffusion multi-‐canal des connaissances, la formation relève d’un enjeu stratégique pour les territoires :
-‐ quantitativement, si l’on tient compte de la prospective9 d’évolution des effectifs dans l’enseignement supérieur (à horizon 2019) à l’échelle nationale avec une hausse de 13% des bacheliers généraux, de 64% des bacheliers professionnels, et une baisse de 3% des bacheliers technologiques,
-‐ qualitativement, si l’on considère que l’accès à l’enseignement supérieur doit concerner le plus grand nombre de citoyen, quelques soient les origines sociales,
-‐ politiquement (au sens vie de la cité), si l’on tient compte de l’importance d’élévation du niveau de formation des jeunes générations, sachant que les objectifs du processus dit de Bologne introduit un objectif de 50% d’une classe d’âge détenteur d’un niveau Licence.
Face à cet enjeu, la formation initiale post-‐baccalauréat (formation classique ou par apprentissage) constitue un point d’ancrage des parcours d’études basés sur un socle de connaissances solide et favorable à l’autonomie des évolutions individuelles. Dans le cadre, les IUT de Bretagne entendent tenir un rôle important de structuration de l’offre de formation au niveau régional en :
-‐ prenant en compte la tendance prospective favorable aux filières courtes dont les IUT10,
-‐ prolongeant le travail de cohérence tant au niveau de l’offre de formation en DUT et LP qu’au niveau de l’implantation territoriale,
-‐ confirmant la dynamique et l’attractivité des formations supérieures courtes de type DUT considérant que l’efficience du modèle, et tout en tenant compte des difficultés rencontrées au niveau des filières industrielles, est positive pour le territoire régional (voir les données
9 Voir en annexe la référence aux « Projections des effectifs dans l’enseignement supérieur pour les rentrées 2010 à 2019 », Note d’information 10.07, Enseignement supérieur et recherche.
10 Idem note 9.
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sur l’admission post-‐bac en annexe),
-‐ amplifiant la dynamique de formation par alternance tant au niveau de l’apprentissage qu’au niveau de la professionnalisation (900 étudiants salariés en DUT et LP) afin de faciliter l’accès immédiat à l’emploi par une insertion professionnelle à bac +2 ou bac +3, ou bac +5 au travers d’un parcours basé sur l’apprentissage,
-‐ restant attaché à la réussite des étudiants par l’implication des équipes pédagogiques, tout en conservant un lien avec la recherche au travers de l’implication des enseignants-‐chercheurs dans leurs laboratoires, une culture de l’innovation et du transfert de technologie, une adaptation aux besoins des milieux économiques, ou une pratique de l’auto-‐évaluation et de la responsabilité.
Leviers de réponse des IUT aux enjeux de l’enseignement supérieur en Région Bretagne
Pour satisfaire les orientations souhaitées en Région Bretagne, il semble important de confirmer la place des IUT sur l’échiquier de l’enseignement supérieur régional en :
-‐ reconnaissant les IUT dans un PRES breton ouvert à la question de la formation supérieure technologique et professionnalisée ; tout en notant que l’UEB privilégie une présence d’établissement en son sein, il doit être possible d’envisager une présence des IUT du fait de leur rôle opérateurs de l’enseignement supérieur sur plusieurs territoires et bassins de formation (dynamique de pôle universitaire de proximité –PUP-‐ dont l’animation pourrait être confiée aux IUT avec une cohérence régionale assurée au niveau de l’Ariut de Bretagne),
-‐ confirmant le rôle des IUT en tant que maillon essentiel de la professionnalisation au grade de Licence ; depuis plus de 40 ans, il est démontré que les IUT apportent des réponses cohérentes aux besoins en formation supérieure tant au niveau de l’insertion professionnelle que de la réussite au niveau de formation Master et Doctorat, toutes disciplines confondues,
-‐ accompagnant les moyens des IUT pour le renouvellement des équipements lourds (et des conditions d’accueil des étudiants) sachant que les IUT investissent chaque année un montant annuel moyen de 135.000 euros en équipements dédiés aux travaux pratiques et à l’informatique par IUT11; l’investissement sur des équipements technologiques à finalité pédagogique -‐et connectés à des besoins de recherche et de transfert de technologie-‐ (volet immobilier pour la pédagogie et pas uniquement pour la recherche !) paraît indispensable à l’accompagnement des besoins en formation des étudiants tout en répondant aux évolutions en compétence des entreprises et aux enjeux des réformes de l’enseignement secondaire,
11 Chiffrage issu de la compilation des données Evaluation des IUT bretons, voir les actes des Assises régionales de l’Ariut de Bretagne, Lannion, novembre 2010.
Actes 3èmes Assises des IUT de Bretagne – IUT de Vannes – 22 & 23 novembre 2012
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-‐ confirmant la dynamique de développement des licences professionnelles comme levier d’insertion professionnelle et réponse aux besoins des salariés en VAE et reprise d’études ; en ce sens, le soutien au développement de l’alternance sur format apprentissage semble être un axe de travail à creuser de manière partagée entre les IUT (formation en co-‐habilitation, cohérence de l’implantation des filières de formation au niveau régional) avec les orientations souhaitées dans le cadre du CRPDF de la Région Bretagne,
-‐ travaillant sur l’accueil de publics diversifiés avec l’amplification de l’accueil des salariés, la reconnaissance des acquis professionnels et de l’expérience, le développement d’une offre de formation continue qualifiante et diplômante, en expérimentant des dispositifs d’accompagnement des bacheliers professionnels vers des niveaux supérieurs de diplômation, en répondant à la problématique des décrocheurs de l’enseignement supérieur en s’appuyant sur des logiques de territoires,
-‐ entretenant le lien entre le développement économique, l’emploi et la formation, par une implication tout à la fois dans l’évolution des métiers en tension et dans l’identification de nouveaux métiers pour des secteurs d’activité en émergence, par le développement de partenariats avec des branches d’activités, des représentants des entreprises, des entreprises régionales et/ou nationales,
-‐ amplifiant l’attractivité des IUT bretons à l’international via la mobilité entrante et sortante des étudiants, la mobilité des enseignants et le développement de coopérations scientifiques et technologiques, des accords bilatéraux entre des opérateurs étrangers et les IUT de Bretagne.
Proposition d’actions pour répondre aux enjeux de l’enseignement supérieur en Région Bretagne
En croisant les enjeux régionaux pour l’enseignement supérieur et les leviers de réponse des IUT bretons, il paraît intéressant d’avancer un plan d’actions pour la période 2012-‐2017 :
1. Participation des IUT au besoin de croissance des effectifs régionaux de l’enseignement supérieur. En faisant référence à l’attractivité des filières portées par les IUT, l’expérience acquise dans le domaine de l’innovation pédagogique, les IUT jouent un rôle important dans la transition vers les niveaux supérieurs de formation. Sous condition d’identifier des moyens d’accès à des ressources nouvelles pour palier le faible taux d’encadrement des formations au sein des IUT, il peut être intéressant d’envisager une hausse des capacités d’accueil en IUT. Sur ce point, une réflexion sur le portage du niveau L par les IUT (dans leurs domaines de
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spécialité12) doit pouvoir être avancé au niveau régional. La 1ère proposition est de soutenir la croissance des effectifs en IUT afin de satisfaire de manière efficiente les objectifs de croissance des effectifs diplômés de l’enseignement supérieur en Bretagne.
2. Participation des IUT au développement de l’enseignement supérieur appuyé sur une dynamique territoriale. En faisant référence à la notion de PUP, ou de tout concept équivalent, et en prenant en compte la réforme des lycées, une réflexion sur une mutualisation des moyens au niveau régional favorable non seulement à une efficience économique mais également à une dynamique territoriale doit permettre d’aboutir à une cohérence de l’enseignement supérieur court et professionnalisant en Région Bretagne. La 2ème proposition est de faire des IUT un point d’ancrage de proximité13 de l’enseignement supérieur court sur les territoires (10 bassins d’implantation).
3. Participation des IUT au développement de solutions innovantes en matière de formations supérieures et professionnalisantes. En s’appuyant sur 40 ans d’expérience en matière d’adaptation aux évolutions des métiers, il s’agit de conforter la dynamique de l’offre de formation des IUT au niveau de l’alternance (soutien aux projets touchant à l’apprentissage en Région Bretagne), au niveau de la spécialisation des étudiants pour favoriser l’insertion professionnelle et l’adaptation aux métiers (attention particulière sur les licences professionnelles14 et les besoins d’équipements technologiques de pointe), au niveau d’expérimentations à destination de nouveaux publics (multiplication du DU Defit au niveau régional –avec essaimage possible au niveau national-‐ et extension du dispositif pour les filières tertiaires en s’appuyant sur une logique pôle universitaire de proximité –logique de bassin et partenariat possible avec le Cnam-‐). La 3ème proposition est de soutenir les expérimentations (avec essaimage régional) des IUT en matière d’enseignement supérieur court et professionnel.
4. Participation au développement de l’innovation par les activités de transfert de technologie. Tout en restant modeste, la participation des IUT aux activités de transfert de technologie doit être soutenue afin d’offrir un maillage territorial (esprit du Réseau Innovation) de solutions techniques à destination des PME-‐PMI notamment. L’adaptation des plateaux techniques des IUT (et cela peut aussi concerner le tertiaire) concerne la formation des
12 Les DUT sont structurés en 25 spécialités dans les domaines tertiaires et secondaires (iut-‐net.fr), avec 22 spécialités en Bretagne.
13 Sur ce point, on peut faire référence aux travaux menés par l’IUT de St Malo sur cette question.
14 La participation au développement de l’enseignement supérieur court via des projets innovants peut donner lieu au croisement de différents volets tels que le développement de l’apprentissage, la réponse à des évolutions de métiers, la cohérence de l’offre de formation au niveau régional. Une réflexion est actuellement menée pour le développement (après habilitation de la part de la Direction de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’insertion professionnelle) d’une licence professionnelle Métiers de la comptabilité et de gestion (création avec le soutien de l’Ordre des experts comptables) avec déclinaison locale de spécialités par IUT (département GEA).
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étudiants doit être accessible aux entreprises pour des activités de valorisation technologique, sachant que les IUT portent dans leurs formations (DUT et LP) un arsenal d’outils pour répondre à des besoins (études et/ou réalisations) encadrés par des équipes compétentes bien souvent à la pointe des évolutions technologiques. La 4ème proposition est d’amplifier les activités de transfert de technologies à destination des PME-‐PMI, notamment, en favorisant les synergies15 entre les équipements technologiques sous condition de soutenir la mise à niveau –ou la mutualisation16-‐ des plateaux techniques.
5. Participation au développement d’un espace d’enseignement supérieur réticulaire performant. Au travers de leurs travaux à l’échelle régionale (et nationale), les IUT participent d’une cohérence de l’offre de formation supérieure au sein des universités d’appartenance. A cet égard, les IUT disposent d’une longueur d’avance dans l’évolution du paysage de l’enseignement supérieur en Bretagne posant la question des regroupements des établissements. En parallèle, les IUT proposent des partenariats étroits avec les entreprises, ou leurs représentants, et les branches professionnelles17. Si l’on admet l’importance du socle post-‐bac comme levier de développement de l’enseignement supérieur en Bretagne, les IUT confortés dans leur rôle d’ancrage territorial jouent déjà un rôle important dans la structuration de l’offre de formation supérieur. La 5ème proposition est d’asseoir le rôle18 des IUT dans le développement régional de l’enseignement supérieur au travers d’une
15 Une synergie existe entre les compétences des IUT de St Brieuc et de Brest dans le domaine des composites (département SGM et Licence pro, département GMP et licence pro) alliant dynamique de plate-‐forme de technologie, projet de recherche (R&D et innovation, recherche appliquée pour St Brieuc ; projet ANR, projet Dassault système pour Brest). Dans le cadre du Pôle Mer, et en lien avec les compétences lorientaises en matière de composites, il est possible d’affirmer une carte de compétences en la matière sur l’ouest breton en matière de composites. Si l’on ajoute à cela la possibilité de croisement avec d’autres outils (ex du CRT en métrologie à Morlaix) ou d’autres opérateurs de formation (exemple des écoles d’ingénieur dont Ensta à Brest), on comprend l’intérêt du soutien à la mise en réseau des acteurs. En référence à ce type de pratique, on peut citer la PFT Prodiabio de Pontivy et pilotée par l’IUT de Lorient.
16 En l’espèce, et sur la base de la confirmation des IUT comme point d’ancrage de l’enseignement supérieur sur les territoires, il paraît opportun de faciliter la mutualisation des outils disponibles (logique d’efficience) sur les bassins en croisant les plateaux techniques des lycées et des IUT, afin favoriser le développement cohérent de l’offre de formation supérieure courte sur les territoires (logique d’efficacité).
17 A titre d’exemple, on peut citer le développement du partenariat avec la Chambre régionale des métiers et de l’artisanat dans le cadre des Universités régionales des métiers et de l’artisanat en cours.
18 Sur ce point, il est surprenant que les IUT n’aient pas été sollicités dans la mise en place du réseau Alternance de l’UEB lorsque l’on sait que près de 70% des effectifs alternants et de formation continue des 3 universités d’appartenance des IUT sont inscrits dans des formations portées par les IUT. La qualité de l’offre de formation tout au long de la vie ne peut se faire sans la participation active des IUT, au risque de ne pas atteindre les objectifs de l’axe n°5 du COM entre l’UEB et la Région Bretagne pour 2011-‐2013.
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participation reconnue19 au sein de l’Université Européenne de Bretagne.
6. Participation au développement d’un espace d’enseignement supérieur adapté aux besoins des entreprises sur des niveaux d’emplois intermédiaires. Inscrit originellement dans les missions des IUT, la formation des techniciens supérieurs (aujourd’hui DUT + LP) reçoit pour particularité d’être adaptable aux évolutions des besoins technologiques et industriels. Le contexte économique actuel tend à privilégier des évolutions rapides engendrant un profil de technicien intégrant une solide connaissance des technologies, de leurs implications et évolutions, reposant sur une formation alliant « l’acamédique au pratique ». La 6ème proposition est de confier aux IUT de Bretagne un travail d’identification des nouveaux métiers intermédiaires pour des secteurs économiques en devenir pouvant conduire à adapter l’offre de formation à de nouveaux besoins.
19 L’UEB est composée d’établissements, hors une exception en la présence de l’antenne de l’ENS Cachan, n’ayant pas le statut d’établissement mais d’antenne. En conséquence, la présence des IUT ne paraît pas relever de l’impossible.
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14. Annexe 2 : Estimation de coût par étudiant Enseignement supérieur
2006 marque une intégration des dépenses des IUT (leur dotation générale de fonctionnement) dans les universités (aujourd’hui Budget propre intégré). Autrement dit, la dépense moyenne par étudiant et par an n’est plus distincte entre les universités et les IUT. On est passé d’un fléchage des moyens par le MESR à une contribution interne des universités.
Dans le même temps, tout en soulignant des soutiens spécifiques à l’accueil des bacheliers technologiques (objectif 25% en DUT pour 5M€ sur 2011, à mettre en regard des 165M€ pour le PRL) ou à l’amélioration des plateaux techniques, les dotations de l’Etat à l’endroit des IUT restent constantes entre 1997 et 2007, donc décroissante au regard de l’augmentation des effectifs accueillis dans les IUT (avec les licences professionnelles, notamment). Si l’on tient compte du volume horaire moyen réalisé, et même si une étude plus précise serait nécessaire, on note que le coût horaire d’un étudiant en IUT est plus compétitif.
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15. Annexe 3 : Effectifs projetés 2010-‐2019 dans l’enseignement supérieur.
Effectifs bacheliers de 2010 – 2019 :
Bacs généraux : 275 000 en 2010 et + ou – 310 000 en 2019 Bacs technologiques : 140 000 en 2010 et + ou – 135 000 en 2019 Bacs professionnels : 125 000 en 2010 et + ou – 205 00 en 2019.
Cette évolution des effectifs, projetés, pose la question de l’accueil des nouveaux publics en IUT, notamment les Bacs pro. Une réflexion sur une « année 0 » d’un côté, des modalités de semestre décalé, d’un autre côté, peut être ouverte pour non seulement anticiper cette évolution, mais également pour assurer un remplissage des filières industrielles.
Le contexte démographique général est un contexte de croissance des effectifs néo-‐bacheliers dans les années à venir. La répartition projetée dans l’enseignement supérieur est la suivante, pour une tendance 2009/2019 :
Cursus L (dont LP et Santé) : -‐ 0,9% Cursus M (y.c. IUFM et ingénieur intra-‐université) : + 12,1 % Cursus D : + 9,5 % DUT secondaire : + 8,6% DUT tertiaire : + 5,1 % Moy DUT : + 6,6% CPGE : + 9,8 % STS production : + 17% STS services : + 12,1% Moy STS (y.c. DSCG, DCG, DCTS, DSAA) : + 13,7% Ingénieur parcours intégré (hors université) : + 9,4% Autres formations (*) : + 7,8 [Ecoles de commerce, d’art, d’architecture, de notariat, facultés privées, écoles paramédicales et sociales, et autres écoles].
Constat : La baisse des L (3 ans) conduit à penser que les filières facultaires seraient moins attractives dans les 10 ans à venir au profit des DUT et autres formations. Les STS accueilleraient la croissance des bacs pro, dans le cadre de la réforme des bacs pro. Une réflexion pourrait alors être ouverte sur la hausse de la capacité d’accueil des IUT pour répondre à l’enjeu de la hausse des bacheliers à horizon de 2019. La baisse tendancielle au niveau des filières universitaires pour le niveau L se ferait au sein des filières SHS et Sciences et Staps (idem pour les M dans le domaine Sciences et STAPS).
Source : Note d’information 10.07, .Enseignement supérieur et recherche, « Projections des effectifs dans l’enseignement supérieur pour les rentrées 2010 à 2019 », octobre.
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16. Annexe 4 : Liste des participants aux 3èmes Assises régionales des IUT de Bretagne
Philippe ABGRALL BREST Chef de département GACO -‐ Morlaix Michel ADAM VANNES Enseignant membre du CI Philippe ANGLADE LANNION Directeur Stefan AUTRET VANNES Enseignant TC -‐ membre CI Mohamed AYACHI ALENçON Directeur Marc BARBIER QUIMPER Enseignant Responsable FC Pascal BAUDONT VANNES Enseignant -‐ membre du CI Klaus BERGMAN VANNES Enseignant TC Jacques BERTHOUX SAINT-‐BRIEUC Directeur Jean-‐Marc BIENVENU VANNES Président du Conseil d'Institut Laurianne BIROT QUIMPER Assistante du RAF Frédéric BON RENNES Enseignant d'Anglais Chimie Isabelle BORNE VANNES Enseignant -‐ membre du CI
Graziella BOURGES BREST Enseignante GMP, chargée de communication
Jean-‐François BOYARD QUIMPER Président du Conseil d'Institut Fabienne BRADANE RENNES Responsable SFCA Claude CARPENTIER SAINT-‐MALO Président du Conseil d'Institut Morag CHAMPY Mc LEAN VANNES Chef Département GEA Sophie CHARLOU RENNES Responsable Administrative Fabrice CONIEL LORIENT resp EAD, IEL + Chef dpt Qlio Philippe CORFA LORIENT Enseignant Responsable FC Benoît COSSON VANNES Directeur des études STID Christine DELFOSSE VANNES Enseignante TC Matthieu DILY VANNES Responsable Administratif Gaël DIVARD BREST Chef département GEA Laurence DUMAS VANNES CFDT -‐ membres CI Nathalie EL HACHADI BREST Assistante LPRO Département GMP Pascal ERTUS VANNES Enseignant Communication Jean-‐Luc EVENO VANNES Enseignant -‐ INFO Laurent FILLAUD RENNES Chef de département GMP -‐ PACD GMP
Thierry GAILLARD SAINT-‐MALO Dir Adjoint, Chef de département R & T
Jean-‐Pierre GEORGELIN RENNES Président Conseil d'Institut Anne GERNIER SAINT-‐BRIEUC Responsable SFCA Pierre GOUELO LORIENT Enseignant -‐ RI
Danielle GRAVIOU VANNES Gestionnaire RH
Anne GUERIN LORIENT Secrétaire FC
Lionel GUILLAUMIN EsprIUT Rédacteur en chef Frédéric HERVE QUIMPER Directeur
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Catherine IQUILLE BREST Directrice des études GEA Céline JACOB VANNES Enseignante TC -‐ Marketing Anita JEAN CAEN Responsable service FCA Véronique JOUANOLLE RENNES Assistante de formation Philippe JOUCLA VANNES Enseignant -‐ INFO Jean-‐François KAMP VANNES Enseignant -‐ INFO Patrice KERMORVANT VANNES Directeur Caragh KINGSTON RENNES Enseignante d'Anglais GEA Abel KINIE SAINT-‐MALO Directeur Sylvie LANIEPCE CAEN Responsable service RI Karol LAURENT St MALO Responsable Communication Noë LE BERRE LANNION Enseignant Correspondant communication
Caroline LE BOZEC QUIMPER Enseignante GLT, chargée de Communication
Gilles LE CERTEN RENNES Directeur Erwann LE CHEVALIER LORIENT DDE QLIO, apprentissage
Michèle LE DOUARON VANNES Assistante de direction
Christelle LE DUFF BREST Chargée développement formations par alternance
Gaëlle LE GUEN BREST Directrice des études GEA Anaïs LE PERRU QUIMPER Chargée du développement FC Gilles LE RAY RENNES Chef département GEII Elisabeth LE SAUX-‐WIEDERHOLD VANNES Chef de département STID Anne LE TARTAISE LORIENT Responsable Financier Sophie LEFAUCONNIER LORIENT Secrétaire FC Sébastien LEFEVRE VANNES Enseignant Info Marie-‐Sophie LEHALLE VANNES Chargée de Communication Philippe LEON BREST Président de Conseil d'Institut Yvan LERAY BREST Directeur, Pdt ARIUT Bretagne Philippe LINGER RENNES Responsable RI Eric LOBSTEIN CAEN Responsable administratif Daniel MADEC QUIMPER Enseignant Responsable RI Arnaud MARTIN LANNION Chef de Département INFO Pierre-‐Yves MAZET VANNES Chef de département TC Pascal MORANCAIS CAEN Directeur François MORICE VANNES Responsable LP S2IMa Jocelyn NEVEU LANNION/St MALO Chargé de Mission FCA Giovanna NICOL VANNES Chargée des RE/RI Eva NOGUEROL VANNES Département TC Philippe NORIEGA LANNION Enseignant MP / correspondant RI
Christophe NOUET LORIENT Chef de département GIM & Responsable RI
André PERON LORIENT Chef Département GCGP Pontivy
Antoine PERRIGAUD Brigitte PFEIFER LORIENT Chargée de Communication François POUIT VANNES Enseignant -‐ INFO Brigitte PRIGENT LANNION Correspondant com/scolarité Isabelle PUJET VANNES Enseignante TC
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Véronique QUEFFEULOU QUIMPER Assistante de direction Patrick RAULO VANNES Service comptabilité Jean ROCHERULLE RENNES Directeur adjoint Jean-‐Lin ROY RENNES Chef de département Génie Civil Francine SCHARER VANNES/CFAU RAF Armelle SEITE-‐SALAUN VANNES Directrice Adjointe Pierre THEON SAINT-‐MALO Chef de département GIM Marion THOUVENIN VANNES Responsable BU -‐ Membre CI Isabelle THUAL RENNES Chargée de Communication
Philippe TROLY BREST Enseignant -‐ Resp du centre de FC/Alternance
Hélène TUFFIGO VANNES Enseignante
Marie-‐Paule VANDECANDELAERE LANNION Enseignante, Relations industrielles/ resp. de LP
Jean VERGER LORIENT Directeur Jacques YVERGNIAUX SAINT-‐MALO Enseignant GIM Coordinateur RI
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