Conseil National du Commerce Extérieur
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Lettre de veille du CNCE N°6
Tournée de Sa Majesté le Roi en Côte
d’Ivoire, Mali, Gabon et Guinée Conakry
Maroc
Mali
Côte d’Ivoire
Gabon
Guinée
2
Sommaire
L’actualité analysée
L’actualité en chiffres
Focus
L’actualité en bref
Le boom du secteur cimentier...................................................................................................................................4
Mali : l’impératif d’électrification............................................................................................................................5
Le Gabon ouvre sa première usine de transformation de thon.............................................................................6
Côte d’Ivoire : des opportunités d’investissement pour la transformation du caoutchouc................................6
Le marché ivoirien des légumes et fruits : manque de transformation et consommation en croissance...........7
Hausse de licences de pêche et pénurie de poissons en Guinée..............................................................................8
La croissance en Afrique : Une inflexion conjoncturelle......................................................................................10
Afrique : L’utilisation des engrais reste minimale................................................................................................11
Mali............................................................................................................................................................................12
Côte d’Ivoire.............................................................................................................................................................16
Guinée........................................................................................................................................................................20
Gabon........................................................................................................................................................................23
Le Côte d’Ivoire : La BOAD appuie le secteur privé ivoirien.............................................................................26
Le Gabon : un marché où les télécommunications sont en pleine expansion.....................................................26
Addoha renforce son positionnement en Côte d’Ivoire........................................................................................26
Bientôt une voie expresse entre la Côte d’Ivoire et le Nigéria.............................................................................26
Côte d’Ivoire IB Maroc renforce sa filiale.............................................................................................................27
Maroc : Une nouvelle unité de production de phosphates dédiée au marché africain......................................27
Une société colombienne décroche un projet de modernisation du transport routier ivoirien........................27
Le Gabon emprunte 84 millions de dollars pour la réinstallation des populations à Lebreville......................27
Ouverture à Abidjan du Forum économique ivoiro-marocain............................................................................27
La Guinée lance un appel d’offres pour l’exploitation de trois blocs bauxitiques.............................................28
Vers une amélioration des capacités de production de l’alumine en Guinée.....................................................28
Une hausse de 16% des exportations tunisiennes vers la Côte d’Ivoire en 2013................................................28
Le Roi du Maroc offre une usine de sacherie moderne à la Côte d’Ivoire.........................................................28
26 accords de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Maroc.............................................................................28
Derniers financements accordés au Mali...............................................................................................................29
Guinée : un accord pour l’exploitation du plus grand gisement de fer de l’Afrique.........................................29
Développement de l’Afrique : un mode coopératif en marche..............................................................................3
......................................................................................................................................................................3
Editorial
3
Editorial
Développement de l’Afrique : un mode coopératif en marche
L’Afrique change de trajectoire. Les choix ne sont plus contraints, la croissance ne repose plus sur les
ressources naturelles et une nouvelle classe moyenne est en émergence avec ses potentialités
économiques et ses risques sociaux. Une rupture synchrone avec le centre de gravité du monde qui
est en train de passer du Nord au Sud. Cette tendance de fond n’a pas échappé au Maroc qui s’est
inscrit, depuis plus d’une décennie, dans un processus d’ancrage réfléchi dans sa profondeur
Africaine.
Le Maroc part avec son avantage compétitif absolu, celui d’une monarchie qui, par définition, se
situe dans le long terme, construit des visions stratégiques et définit des politiques dans la durée ; il
s’agit pour l’Afrique, sans occulter le principe de réalité, d’ambitions partagées, d’interdépendances
assumées, d’intérêts communs et de partenariats gagnant/gagnant. Bref, il s’agit d’un
développement coopératif avec un mot d’ordre, la création de valeur et de richesses locales. Pour ce
faire, une répartition des rôles des acteurs est à préciser. La mondialisation n’est pas incompatible
avec l’engagement de l’Etat dont le rôle se définit à l’aune de chaque grammaire nationale. C’est
l’Etat qui ouvre l’éventail des possibles, fixe le cap, met en condition et veille à la convergence des
principes d’efficacité, de crédibilité et de performance. Le discours de Sa Majesté le Roi en Côte
d’Ivoire est porteur de ce message fort, catalyseur d’une marche vers une intégration régionale
renforcée et effective. Un enjeu économique majeur.
Quant au secteur privé, il lui revient de structurer une démarche par pays, par région, par secteurs,
par filières dans le cadre d’un mécanisme de dialogue et de concertation dédié. L’objectif ultime est
le développement d’économies endogènes et solidaires pour une insertion maitrisée dans le
nouveau monde en éclosion ;
Cela suppose l’entrée dans une économie entrepreneuriale à la hauteur des exigences de la
3e révolution industrielle.
Cela implique d’ouvrir les chemins de la réflexion en mesure de guider l’action en relevant le
défi de l’information, son décryptage et son analyse ; cette démarche est en mesure de
détecter les grandes tendances, saisir les opportunités, identifier les secteurs porteurs de
croissance, les filières favorables à l’intégration économique, les innovations autour
desquelles l’Afrique se construira etc….
Ce champ du possible est motivant, la motivation vient soit de la nécessité, soit du rêve. Le temps de
l’Afrique, plurielle et dans la diversité de ses 54 pays, réunit les deux pour une utopie fondatrice.
Nezha LAHRICHI
Présidente du Conseil National du Commerce Extérieur
4
Le boom du secteur cimentier en Afrique
Lafarge – 04 février 2014
Anticipant une demande croissante du ciment
en Afrique, le groupe Français, Lafarge, acteur
majeur des matériaux de construction, a
annoncé des investissements supplémentaires
pour renforcer sa présence dans le continent.
Lafarge envisage de consacrer 1,1 milliard
d’euros pour améliorer sa capacité de
production de 10 millions de tonnes en Afrique
contre 20 millions aujourd’hui. Les pays
prioritaires ciblés par le groupe sont le Nigeria,
la Tanzanie et la Zambie.
Notre Analyse
A l’horizon 2025, le marché mondial de la construction s’améliorerait de 70 %, pour passer de
8700 à 15 000 milliards de dollars d’après Oxford Economics. Le marché africain connaîtrait
également une évolution considérable avec un taux de croissance annuel moyen de 5 % entre
2012 et 2025. De plus, la demande africaine de ciment devrait progresser de 6% par an jusqu'en
2017, selon les prévisions de CW Group, cabinet spécialisé dans les études de marché du ciment.
Pour répondre à ces besoins croissants de l’Afrique, les industriels se réorganisent et lancent de
nouvelles stratégies de croissance en engageant davantage d’investissements dans de nouvelles
unités de production.
Après les multiples annonces de ses concurrents africains, le groupe Lafarge réagit en annonçant
le renforcement de ses capacités de production à plus de 30 millions de tonnes à l’horizon 2017.Le groupe a choisi de
s’implanter en Tanzanie et en Zambie, des importateurs nets de ciment, et le Nigéria dont les importations sont suspendues.
De plus, ces marchés sont convoités par le géant Nigérian Dangote Cement qui a annoncé des investissements dans de
nouvelles unités de production.
Aujourd’hui, le marocain CIMAF a choisi de se consacrer à l’Afrique de l’Ouest avec la création de 5 cimenteries dans 5 pays
africains à savoir le Congo, le Gabon, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Mali. Les premiers investissements de CIMAF ont
commencé à donner leurs fruits au Cameroun, et mettent fin au monopole des Cimenteries du Cameroun (CIMENCAM),
filiale du groupe français Lafarge, où les premiers sacs de ciments sont mis sur le marché. Toutefois, les professionnels
regrettent que les prix pratiqués par CIMAF ne soient inférieur que de 100 Fcfa (1,7 dirham) par rapport à son concurrent.
L’entrée prochaine annoncée de Dangote Cement sur le marché camerounais devrait changer la donne et tirer les prix vers le
bas.
Principaux Faits marquants du secteur cimentier en Afrique
West African Cement
(WACEM) construit une usine
de broyage de ciment au
Ghana
Dangote cement:
investissement 5 milliards
$ dans 11 cimenteries dans
des pays africains
Algérie vise l'autosuffisance
en Ciment et suspendre les
importations en 2017
Une association
Nigériane souhaite lever
la suspension des
importations du ciment
Lafarge : investissement de
1,1 milliard € dans 3
cimenterie : Nigeria,
Tanzanie et Zambie
Mars-Mai 2013 Juillet –Septembre 2013 Janvier 2014 Février 2014
L'allemand
HeidelbergCement augmente
sa capacité de production de
4,4 millions de tonnes au
Ghana
Le marocain CIMAF
annonce la création de
cimenterie dans 4 pays :
Congo, Gabon, Côte
d’ivoire et Guinée
Le Sud-Africain Pretoria
Portland Cement acquièrent
49 % de l’entreprise
algérienne Hodna Cement
Compagny
Le Marocain CIMAF
commercialise ses
premiers produits au
Cameroun
CIMAF annonce la
construction d'une usine
au Mali
Période du 15 au 26 février 2014
L’actualité analysée
Côte d’Ivoire, Mali, Gabon et Guinée Conakry
5
Mali : l’impératif d’électrification
Sidwaya - Essor– 17-18 février 2014
Dans le cadre du programme d’urgence d’alimentation en énergie électrique, l’organisation sous régionale,
CEDEAO, a mis à la disposition du Mali 28 milliards de FCFA (soit 39,3 millions d’euros) pour renforcer les
capacités d’Énergie du Mali (EDM), la compagnie malienne chargée de la production, de transport et de la
distribution. Cette subvention servira à l’achat de combustibles pour les centrales thermiques, le renforcement du
parc de production des centres isolés et la révision générale des groupes en service dans les régions du nord du
Mali, impactés par la guerre.
Les soutiens financiers à l’Afrique de l’ouest ont pour objet de répondre au faible taux d’accès à l’électricité et de
résorber le déficit énergétique dû à une insuffisance des systèmes électriques, la flambée des prix des matières
premières et une demande croissante des populations.
Exemples de fonds mobilisés pour le secteur électrique des pays de la CEDEAO
Bailleur de fonds Pays bénéficiaires Nature du projet Coût du projet
Banque africaine de
développement (BAD
Côte d’Ivoire Liberia
Sierra-Leone Guinée
Projet d’interconnexion des réseaux électriques 145 millions €
Banque Mondiale
Burkina Faso Projet d’appui au secteur de l’électricité 40,1 millions €
Mali Electrification du milieu rural / augmenter la
production d’origine renouvelables 32,4 millions €
Banque Ouest-Africaine
de Développement
(BOAD)
Côte d’Ivoire Renforcer et réhabiliter les ouvrages de transport et de distribution d’énergie
18,8 millions €
Niger Construction d'une centrale thermique 25,8 millions €
CEDEAO
Gambie Programme d’urgence d’alimentation en énergie
électrique
23 millions €
Mali 39,3 millions €
Sierra-Leone 15,7 millions €
EXIM BANK of India Niger Electrification du milieu rural par énergie solaire /
station solaire photovoltaïque, 24,9 millions €
Fond privé Sénégal construction d'une centrale à charbon de 125
mégawatts 206 millions €
Au cours du 2e semestre 2013, les pays de la CEDEAO ont mobilisé plus de 600 millions € pour la mise à niveau et le renforcement
de leurs capacités électriques
Pour soutenir les ambitions des Etats, le 5e forum régional de l’Autorité de régulation régionale du secteur de
l’électricité de la CEDEAO (ARREC) se tiendra à Ouagadougou (Burkina Faso) du 13 au 14 novembre 2014, un
évènement phare pour le développement du secteur en Afrique de l’Ouest. Plusieurs parties prenantes prendront
part à ce forum, dont des experts, des bailleurs de fonds et des acteurs clés du secteur.
Notre Analyse
Avec une population d’environ 300 millions d’habitants,
soit le tiers des habitants du continent, l’Afrique de l’ouest
enregistre le plus faible taux d’électrification : à peine
20% de la population ont accès à l'électricité. Le
challenge énergétique de l’Afrique de l’ouest est
important et améliorer l’accès à l’électricité est un
chantier primordial pour l’ensemble de la communauté.
Un nouvel élan est donné à l’électrification pour atteindre
ces objectifs, plusieurs pays ont bénéficié ces derniers
mois d’emprunts et d’aides pour accroître l’électrification
et diversifier le bouquet énergétique.
Les financements accordés pour des projets d’envergure, les politiques volontaristes des pays, le souhait d’améliorer les
conditions de vie dans le milieu rural, la croissance des constructions et des programmes d'habitat sont autant de facteurs
qui pousseront inéluctablement vers une hausse de l’électrification des pays de l’Afrique de l’Ouest. Ainsi, l’émergence de ce
L’actualité analysée
6
secteur embryonnaire s’accompagnera par une forte demande en matière d’accompagnement pour la mise en place de
différents projets. Ce qui offre des perspectives prometteuses pour les acteurs nationaux.
Le Maroc par le biais de l’ONEE et des entreprises nationales du secteur pourront se positionner dans ce domaine afin
d’exporter leur savoir-faire. Un accompagnement peut se matérialiser par le raccordement au réseau électrique,
l’électrification des zones rurales, l’installation de compteurs prépayés et de kits photovoltaïques. En plus, les opérateurs
nationaux peuvent se positionner dans la fourniture de produits industriels. Avec près de 180 entreprises, l’industrie
nationale a réalisé un chiffre d’affaires de l’ordre de 12 milliards de dirhams dont 3 milliards à l’export. Les filières les plus
importantes de la branche sont ceux de la fabrication de matériels de distribution et de commande électrique, de fils et
câbles isolés et des instruments de mesures et de contrôle. Elles sont à l’origine de 85 % des exportations nationales, 78%
des investissements et 77% de la production. Au final, le faible taux d’électrification dans la CEDEAO et les ambitions des
Etats sont des indicateurs favorables pour une coopération avec ces pays.
Le Gabon ouvre sa première usine de transformation de thon
LeGriot.info – Décembre 2013
Le Gabon s’est doté d’une usine de transformation de poissons et d’une conserverie de thon dans sa capitale
Libreville. Ce projet s’inscrit dans le cadre du partenariat public-privé signé entre l’Etat gabonais et le groupe
mauricien Ireland Blyth Ltd qui opère dans divers secteurs d’activités dont les fruits de mer et les produits marins.
Le but est de favoriser le développement de structures industrielles qui contribueront à réduire le chômage et
offrir aux populations des produits locaux et frais.
Notre Analyse
Le Maroc est le premier fournisseur du Gabon en matière de
conserves de poissons. Il a couvert environ 71% des importations
générales de ces produits en 2009. Les produits les plus importés
dans la catégorie sont les conserves de sprats. Le principal
fournisseur du pays en conserves de Thon est la France avec
294 000 dollars d’importations en 2009, contre 51 000 dollars
en provenance du Maroc.
Cette nouvelle entité locale d’industrialisation pourrait impacter
négativement les exportations marocaines. Par ailleurs, fort de
son expérience dans la production de thon en conserve grâce aux différentes marques (Tam, Isabel, Calvo, Titus, Mario…), le
Maroc pourrait accompagner le Gabon dans sa stratégie de mise en place d’usines de transformation de poisson.
Côte d’Ivoire : des opportunités d’investissement pour la transformation du caoutchouc
Abidjan.net – 16 Février 2014
Avec une production de 300 000 tonnes en 2012, la Côte d'Ivoire a une
croissance d'exportation de caoutchouc naturel évaluée à 250% de 2002 à
2012. Plus de 8 000 hectares sont plantés chaque année et le pays nourrit
l’ambition de doubler sa production d'ici 5 ans.
Malgré ce positionnement, le secteur ne génère qu’une faible valeur ajoutée
industrielle et la Côte d’Ivoire envisage de renforcer la fabrication locale des
produits à base de Caoutchouc.
Notre Analyse
La Côte d’Ivoire est le premier exportateur de caoutchouc naturel africain et est classée 7e producteur mondial derrière les
géants asiatiques. 99% de sa production est exportée sous sa forme primaire, principalement, le latex concentré. La forte
demande en Afrique, et notamment l’Afrique de l’Ouest, pour une large gamme de produits en caoutchouc (pneus,
Source : trade map
L’actualité analysée
7
chaussures, gants, préservatifs, matelas…) constitue une opportunité pour le développement de l'industrie de la filière
héveicole. Aux produits dérivés de cette matière, s'ajoute les produits à base de bois d'hévéa, comme les meubles. Le
remplacement annuel de 20 hectares de plantes constitue également une grande opportunité.
Le Maroc a importé en 2012 environ 430 millions de
dollars en valeur de caoutchouc principalement
transformé. Les Pneumatiques neufs ont représenté
57% du total de ces importations. La Côte d'Ivoire
offre de réelles opportunités pour la fabrication locale
des pneus et s'affiche comme une destination
privilégiée s’ouvrant sur le marché régional ouest
africain où les usines de fabrication de voitures
continuent à y prendre place et ou le secteur informel
pourra facilement laisser la place à des produits locaux
adaptés aux exigences locales.
Le marché ivoirien des légumes et fruits : manque de transformation et consommation
en croissance
Apanews.net – 11 février 2014
La Côte d’Ivoire est le premier producteur des fruits et légumes de l’Afrique de l’Ouest. Il représente plus de 50%
des exportations des produits horticoles de cette zone. Selon une étude réalisée par le Centre de promotion des
investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), le pays perd, en moyenne, 15% de sa production par an et n’en
transforme que 1% en raison d’absence des unités de transformation.
Cette étude révèle également que l’évolution des régimes alimentaires, l’urbanisation et l’augmentation de la
classe moyenne sont des atouts pour augmenter la consommation des produits frais transformés aussi bien en
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2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
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Caoutchouc et ses ouvrages: échanges
Exportations de la Côte d'Ivoire
Importations du Maroc
Exportations de la Côte d'Ivoirevers le Maroc
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L’actualité analysée
La société Tunisienne des industries de pneumatiques (STIP) a été créée le 21 juillet 1980. La société fabrique et commercialise des
pneumatiques (pneus AMINE). La STIP est l'unique fabricant de pneumatiques en Tunisie. La capacité de production est de 650 000
pneus par an, extensible à 1 million de pneus. La marque AMINE s’est implanté au Maroc en 2003 avec un réseau de distribution
constitué de 15 points de vente répartis sur tout le territoire Marocain. Les différentes destinations Export sont l’Afrique du Sud, Algérie,
l’Arabie saoudite, la France, l’Italie, la Libye, le Moyen-Orient et le Soudan.
France12%
Espagne11%
Allemagne9%
Chine6%Italie
5%Turquie4%
Japon3%
Côte d'Ivoire0%
Reste du monde
50%
Origine des importations marocaines du Caoutchouc et de ses ouvrages en 2012
Sou
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8
Côte d’Ivoire que dans l’espace CEDEAO qui couvre un marché de 300 millions d’habitants. Les importations de
la CEDEAO de ces produits ont augmenté de plus de 11% durant les cinq dernières années.
L’étude a signalé également, que la Côte d’Ivoire constitue la destination idéale pour la transformation des fruits
et légumes. Le climat est propice à l’horticulture et permet une production toute au long de l’année. La position
géographique stratégique et la longue tradition d’exportateur de fruits font de la Côte d’Ivoire un hub pour les
entreprises désireuses de fabriquer des produits transformés tels que les jus, les conserves, et les produits
séchés et surgelés en vue de les exporter vers les marchés régionaux et mondiaux.
Notre analyse
La Côte d’Ivoire a adressé une demande à l’extérieur de l’ordre de 38,3 millions de dollars en 2012 pour les préparations
des légumes et fruits. Le pays constitue le 3e marché pour ces produits dans la zone CEDEAO après le Nigéria et le Ghana et
le trois quart de cette demande est constitué de préparations de tomates (SH 200290).
La Côte d’Ivoire est le 3e client du Maroc dans l’ouest africain après le Sénégal et le Mali. Le Maroc est le 6e fournisseur de
ces produits sur le marché ivoirien.
Les exportations marocaines de ce secteur vers le marché ivoirien sont dominées à hauteur de 80% par les olives non
congelées. Ces produits ne représentent que 1% de la demande ivoirienne du secteur. Pour ce qui est de la tomate
préparée, le produit représente 3% de l’offre marocaine à l’export de ce secteur mais n’alimente toujours pas le marché
ivoirien. Le produit marocain est destiné, principalement vers les marchés des Etats Unis, le Japon et le Royaume Uni.
Le marché Ivoirien mérite d’être prospecté par les exportateurs marocains du secteur, notamment, pour les préparations de
tomates qui dominent la demande ivoirienne. La proximité géographique, l’ouverture sur le marché ouest africain et les
bonnes relations qu’entretiennent les deux pays sont des atouts forts pour concurrencer les produits chinois et italiens. Sans
oublier, les incitations du gouvernement ivoirien qui a mis à la disposition des investisseurs internationaux 24 millions
d’hectares de terres arables dans le cadre du Programme National d’Investissement Agricole (PNIA).
Hausse des licences de pêche et pénurie de poissons en Guinée
GuinéeNews – 16 Février 2014
Depuis quelques temps, les poissons se raréfient sur les marchés guinéens et se vendent
plus chers. Les prix sont à la hausse à cause notamment du gasoil qui a augmenté de 6% et
du coût de la licence qui a été multiplié par 5. Les prix sont fixés en fonction notamment du
prix du carburant, des emballages et des coûts des licences de pêche.
Notre Analyse
D’après les professionnels du secteur, il n’y pas de rupture de stock mais un manque de temps à autres de certaines espèces
de poissons telles que les espèces de haute gamme (dorade, sompate, le capitaine, les ombrines, le barracuda, etc…). Ce
manque ne touche pas les espèces consommées par la majorité des populations telles que le maquereau, Bologui ou la
L’actualité analysée
Source : trade map
9
Sardinelle. D’autre part, les prix appliqués à Conakry sont inférieurs à ceux appliqués dans les pays limitrophes (Côte
d’Ivoire, Sénégal, Bissau, Liberia et Sierra Leone). Ce qui pousse les industriels à privilégier la piste de l’export plutôt que de
vendre sur les marchés de la place déjà soumis aux prix des pêcheurs artisanaux.
Avec une façade maritime de 300 km, la Guinée dispose d’un domaine océanique de 43 000km². La consommation de
poissons par habitant en 2007 est estimée à 13 Kg/an. Le secteur de la pêche contribue à hauteur de 2,5% du budget de
l’Etat avec environ 1,2 million d’euros de recette (en 2001). Ces recettes proviennent de la vente des licences, des amendes
et de la location du patrimoine. La pêche permet de faire vivre directement 170 000 personnes et indirectement près de 900
000 personnes soit de 7 à 15% de la population guinéenne. Avec l’accroissement démographique sur le littoral, la
satisfaction des besoins de cette population et l’utilisation durable des ressources naturelles deviennent un impératif de
développement. Selon la FAO, le commerce mondial de poisson n'a jamais été aussi florissant. La production mondiale des
pêches de capture et de l'aquaculture devrait établir un nouveau record en 2013 avec 160 millions de tonnes, en hausse de
3 millions de tonnes par rapport à l'année précédente, tandis que les exportations atteindront 136 milliards de dollars.
C’est le bon moment pour investir dans ce secteur.
STRENGTHS
WEAKNESSES
OPPORTUNITIES
THREATS
• La pêche est un secteur important de l’économie (emploi, sécurité alimentaire, apport de devise) qui bénéficie d’une attention particulière de la part du gouvernement et des agences d’aides au développement;
• Similitude du marché avec le Maroc;
• Surexploitation de la pêche;• Manque de conditions appropriées
pour l’exportation des produits de la pêche;
• Conflits importants entre pêche artisanale et industrielle;
• Opportunité dans le marché local et régional;
• Quelques stocks et zones de pêches sont sous exploités;
• Surexploitation des ressources halieutiques;
• Investissement incertain et risqué;• Corruption touchant le climat des
affaires;
Analyse SWOT des opportunités d’investissements dans
le secteur de la pêche en Guinée
L’actualité analysée
10
La croissance en Afrique : une inflexion conjoncturelle... Afdb.org – Traitement CNCE- 19 février 2014
D’après la Banque Afrique de Développement (BAD), la croissance économique de l’Afrique a été modérée suite aux
conséquences du printemps arabe et au ralentissement de la demande étrangère. Néanmoins, ce ralentissement a été, en
partie, compensé par la demande interne de plusieurs pays
africains en plein développement. Ainsi, la croissance
économique africaine a été de 4,8 % en 2013 et les
prévisions pour 2014 sont portées à 5,3%. D’autre part, le
ralentissement de la croissance des pays émergents a eu
des effets négatifs sur l’économie globale et par
conséquent sur le commerce international. Les pays
africains n’ont pas été épargnés par cette conjoncture et ont
été défavorablement affectés. Depuis le milieu de 2012, les
exportations africaines en volume ont régressé alors que les
importations ont maintenu une croissance soutenue mais
modérée due à la demande croissante des marchés
intérieurs africains. La BAD présage que les exportations
africaines repartiront à la hausse suite à l’amélioration des
perspectives de l’économie mondiale et seront portées par
la croissance de la demande étrangère, surtout émanant de la Chine.
... mais des prévisions prometteuses pour les 4 pays visités
Coface– Traitement CNCE- 27 février 2014
Avec un PIB par habitant des plus élevés de l’Afrique
subsaharienne, environ 15 000 dollars, le Gabon affiche une
croissance soutenue grâce à la disponibilité des ressources
naturelles, comme le bois ou le manganèse, et à l’exploitation
des hydrocarbures. En 2014, le Gabon table sur une
croissance de l’ordre de 6,8 %. L’activité sera soutenue par le
Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) et le dynamisme
des branches non-pétrolières comme la construction et les
secteurs forestiers et miniers.
Le retour de la stabilité politique en Côte d’Ivoire a permis au
pays de sortir de la récession et de renouer avec une
croissance très forte. En effet, la croissance du PIB s’est
établit à 9,8 % en 2012 contre -4,7 % en 2011. Cette
dynamique s’est maintenue en 2013 et se maintiendra pour 2014, notamment grâce à des réformes structurelles. La Côte
d’Ivoire prévoit une croissance de 8,2 % qui sera soutenue par des investissements en infrastructures, la construction,
l’agriculture et la consommation des ménages. Avec une croissance négative de -1,2 %, l’économie malienne a connu une
récession en 2012. Le Mali renoue avec la croissance en 2013 et le PIB a progressé de 4,8 %, imputable au secteur agricole
et aurifère ainsi qu’à la reprise du soutien financier international. En 2014, le Mali projette une croissance d’environ 7,4 %
qui sera soutenue par le secteur agricole (riz et coton) et l’exploitation et la valorisation de l’or. Toutefois, des risques
politiques et sécuritaires subsistent toujours. La Guinée dispose d’importantes réserves de bauxite et des gisements de fer,
d’or, de diamant et de pétrole. Le pays est potentiellement très riche mais le PIB par habitant est faible, près de 500 dollars
.En 2009, la Guinée a connu une instabilité politique qui a impacté l’activité économique. Depuis 2011, la croissance s’est
améliorée pour s’établir à 4 % grâce à une meilleure gestion des finances publiques et la progression des recettes des
produits pétroliers et du commerce international. Les perspectives de croissance pour cette année sont prometteuses et la
croissance du PIB est estimée à près de 5,2 %. Elle sera portée par la reprise des investissements miniers et l’accélération
de la croissance agricole.
Période du 15 au 26 février 2014
L’actualité en chiffres
11
Afrique : l’utilisation des engrais reste minimale
Jeune Afrique – Traitement CNCE- 15 février 2014
L’agriculture en Afrique de l’ouest souffre d’une faible utilisation
de l’engrais par les producteurs dans les champs. Les producteurs
de la région utilisent en moyenne une dizaine de kilo d’engrais
contre une moyenne mondiale de 107 kg/hectare. L’agriculture
africaine génère 40% des richesses et crée des emplois. Les petits
producteurs sont prédominants dans la structure de production,
dans un contexte caractérisé par des sols de plus en plus pauvres
en raison de l’érosion et de mauvaises pratiques agricoles, les
effets des changements climatiques, la pluviométrie aléatoire et
la démographie croissante.
Le développement du marché des engrais reste l'une des
solutions les plus prometteuses pour répondre à la demande
croissante en produits agricoles. La région pourrait connaitre
d'importantes économies d'échelle, ainsi qu’une amélioration de
son efficacité en matière de distribution, par une promotion
commune du marché des engrais. Une intégration régionale
réussie donnera plus de bénéfices potentiels. La création de
marchés régionaux communs est essentielle pour accélérer la
croissance économique future, la réduction de la pauvreté et la
sécurité alimentaire.
Rappelons-nous du sommet sur les Engrais en Afrique à Abuja au
Nigéria en 2006 où les dirigeants africains avaient amorcés
« une Révolution Verte » avec la Déclaration d’Abuja, un
document historique sur les engrais qui appelle les
gouvernements à rendre les engrais plus accessibles et
abordables pour les paysans africains. L’objectif visé était de
de relever le niveau d’utilisation des engrais à 50 kg/ha à
l’horizon de 2015. A l’approche de cette échéance, force est
de constater qu’aucun des Etats concernés n’est prêt de
l’atteindre. 4 sur les 15 Etats membres de la CEDEAO ont pu
améliorer l’utilisation des engrais mais restent toujours loin de
l’objectifs visé : la Côte d’Ivoire en tête de peloton avec une
moyenne de 16 kg/ha, le Nigéria (13 kg/ha), le Ghana (12
kg/ha) et le Mali (11,3 kg/ha). Tout récemment, la 5ème
conférence Argus FMB Africa Fertilizer, qui du 19 au 21 février
a réuni à Marrakech, l'ensemble des producteurs et
distributeurs d'engrais présents en Afrique a été une nouvelle
fois l'occasion de rappeler la faible consommation d'intrants à
travers le continent.
L'urgence pour les fabricants est de mettre aux points des
engrais adaptés aux particularités des sols africains. Face à ce
constat, l'Office chérifien des phosphates (OCP) multiplie les
initiatives en direction du continent : projet de carte de fertilité
des sols au Mali et bientôt dans d'autres pays d'Afrique de
l'Ouest, engrais innovants mieux adaptés à l'acidité des sols
africains et enfin la mise en place d’une usine de production
d’engrais dédiée à l’Afrique.
0
50
100
150
200
250
300
350
2008 2009 2010 2011
En M
illie
rs d
e t
on
ne
s
Maroc
Égypte
Éthiopie
Afrique du Sud
CEDEAO
UEMOA
Mali
Côte d'Ivoire
Guinée
Gabon
La Consommation des engrais phosphatés en Afrique
Source: Resource Statistics - Fertilizers
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
2008 2009 2010 2011
En M
illio
ns
de
to
nn
es
Les principaux producteurs des engrais phosphatés
Chine
États-Unis
Inde
Russie
Maroc
Brésil
Tunisie
Autres
Source: Resource Statistics - Fertilizers
Au Mali, juste avant la guerre du Nord,
environ 27% de la population vivait dans
d'insécurité alimentaire et la pauvreté
était élevée à 47,5%. Ces chiffres doivent
être pires suite aux évènements qu’a
connus le pays. L’augmentation des prix
alimentaires entrainerait une
augmentation de la pauvreté. C’est
pourquoi une source locale ou régionale
de phosphate offrant des engrais à bas
coût est stratégique pour la sécurité
alimentaire du pays.
Au Gabon, le singapourien
Olam, endetté, a décidé de
réduire de réduire sa
participation dans l'usine
d’engrais du Gabon, son
plus grand investissement
en Afrique. Olam entend
réduire de 62,9% à moins
de 50% sa participation
dans Gabon Fertilizer
Company .
L’actualité en chiffres
12
En mars 2012, la Mali a sombré dans une guerre civile qui a engendré une crise politique,
économique et sociale. L’opération militaire internationale a mis un terme aux troubles
sécuritaires qu’a connu le pays. Depuis une année, la situation du Mali est de plus en plus
stable et le pays s’inscrit dans une nouvelle dynamique de développement. Malgré les séquelles
de la guerre, le Mali s’inscrit dans une nouvelle dynamique, plusieurs chantiers sont ouverts et le
pays est en pleine reconstruction.
La reconstruction du Mali est en marche. Lors de la
conférence « Ensemble pour le renouveau du Mali »
organisé à Bruxelles (Belgique), plus de 3,2 milliards
d’euros de promesses d’aides ont été mobilisées par le
pays en mai 2013. Le Mali a vu s’affluer des dons, des
emprunts et des subventions de la part de plusieurs
bailleurs de fonds. Le Qatar, par exemple, a exprimé
récemment son souhait d’investir dans l’exploitation
pétrolière et l’agro-industrie. Pour sa part, le Maroc,
compte tenu des bonnes relations dont il jouit avec le
Mali, souhaite participer à la reconstruction matérielle et
immatérielle du pays. La visite de Sa Majesté le Roi s’est
accompagnée par la mise en place de plusieurs projets.
Aujourd’hui, le Mali a engagé plusieurs chantiers et
plusieurs opportunités s’offrent aux opérateurs
nationaux.
Le secteur du BTP est le plus sinistré avec une chute de
20% de son activité. L’accès à l’habitat est une priorité
pour le Mali qui compte un déficit évalué à près de
400 000 logements et un besoin annuel de 14 000
logements. La réalisation de ces chantiers engendrera
une forte demande pour les intrants (ciment, peintres,
câblage...), les équipements connexes et les activités de
conseil. Le chantier du BTP malien est en plein
développement, attire plusieurs industriels notamment
chinois et peu constituer un nouveau marché pour les
opérateurs marocain qui subissent un ralentissement du
secteur national. Toutefois, les entrepreneurs du BTP
maliens ont exprimé leurs volontés d’assurer avec les
moyens locaux la reconstruction du Mali estimant que les
fonds engagés (16,7 millions € et une enveloppe et 38
millions € au secteur du BTP en 2013) par l’Etat doivent
profiter aux entreprises maliennes. Ainsi, ces
organisations appellent l’ensemble des entrepreneurs de
s’allier et de constituer en groupe d’entreprises pour faire
face à la concurrence étrangère pour les marchés publics
de construction. Sur le plan des infrastructures, le Mali
vise à améliorer sa compétitivité en renforçant les axes
de communication. Le pays souhaite faire de Bamako un
hub régional en la plaçant au cœur d’une ligne ferroviaire
reliant 7 pays voisins, en plus de l’amélioration et de
l’extension du réseau routier national. Les infrastructures
télécoms font partie aussi des chantiers prioritaires,
notamment la démocratisation de l’accès au haut débit.
L’économie malienne est dominée par le secteur
agricole. La fin de la guerre et la multiplicité des aides
pour le développement de l’agriculture (ex : l'Agence
française de développement (AFD) a engagé 215 millions
d'euros d'aide depuis 2001) ont donné un nouveau
souffle à la production qui présente une nette
augmentation pour les céréales. Toutefois, les
professionnels regrettent la mise sur le marché de
produits à faible valeur ajoutée qui réduisent leurs gains.
C’est ainsi que le Mali a mis au cœur de ses ambitions
le développement de l’agriculture conjugué à un
développement de l’agro-alimentaire en souhaitant
doubler les superficies de la zone de l’Office du Niger à
l’horizon 2017 et se doter d’infrastructures adéquates
pour l’industrie de la transformation. Le développement
de la filière agricole malienne passera par un besoin
d’expertise et de transfert de savoir-faire. Il s’agira
d’améliorer les productions agricoles, les pratiques
d’élevages et les méthodes d’irrigation, dans un pays où
la pluviométrie annuelle moyenne est inférieure à 200
mm, autant de compétences maîtrisé par les opérateurs
marocaines opérants dans différents maillons de la
chaîne de valeur comme : la fabrication d’intrants et
d’équipements, le froid industriel, l’emballage et la
transformation des produits agricoles. Des opportunités
qui peuvent passer du conseil et l’accompagnement à la
fourniture de matériels et d’intrants agricoles.
Focus
Mali
13
Sur le plan de l’énergie, le Mali compte augmenter sa
capacité et diversifier son bouquet énergétique. Au cours
de l’année 2013, le Mali a pu mobiliser plusieurs fonds
pour améliorer son taux d’électrification. Il s’agira de
rénover leurs infrastructures et réseaux, développer des
plateformes pour le contrôle et la coordination et
l’installation de compteurs prépayés qui sont destinés à
des populations non bancarisées ou à faible revenus et le
développement de l’énergie solaire. Le faible taux
d’électrification (30 %) du Mali et les ambitions de porter
ce taux à 100 % à l’horizon 2030, s’accompagnera par
une forte demande en expertise, en accompagnement et
en produits industriels. De ce fait, le Mali offre de réelles
perspectives dans l’industrie électrique.
Le rayonnement marocain au Mali se caractérise par
l’implantation de trois banques marocaines (BMCE,
AttijariWafa Bank et la Banque Populaire), la présence
d’un assureur (SAHAM) en plus d’un géant des
télécommunications (IAM).Ce rayonnement sera plus
prononcé suite à la signature de plusieurs accords entre
le Maroc et le Mali. Le lancement de la construction
d’une cimenterie et la construction de logements sociaux
au Mali permettra aux opérateurs nationaux de s’installer
sur ce marché et s’élargir vers les pays voisins. Le volet
télécom a également fait l’objet d’un nouvel
investissement de la part de Sotelma, filiale de IAM.
Ainsi, Sa Majesté le Roi avec le président malien ont
inauguré le câble à fibres optique trans africain pour le
tronçon du Mali. D’une longueur totale de 5 293, et de
1 064 Km sur le territoire malien, ce câble à fibres
optiques transafricains reliera le Maroc, la Mauritanie, le
Mali et le Burkina-Faso. Ce câble permettra d’offrir des
services à haut débit et plus sécurisé. Il est à noter que le
Mali compte trois autres projets de fibre optique : un
projet chinois, coréen et un troisième financé par la
Banque mondiale. En plus de ces deux projets phares,
d’autres conventions ont été signé à l’instar de la
promotion du commerce international entre les deux
pays et l’assistance technique dans le domaine des
aménagements hydrauliques.
Convention signée lors de la visite royale
Les exportations du Mali vers le Maroc se sont chiffrées à
peu près à 1 M $ USD soit une baisse de 68% par rapport
à 2011. Le taux de croissance moyen observé durant la
période 2008-2012 a été de (–40%). Ces exportations
sont très peu diversifiées et dominées à hauteur de 82%
par le coton. Ce dernier est suivi par les graines et fruits
oléagineux, semences, fruits divers.
83%
10%
5%
2%
Structure des exportations du Mali vers le Maroc en 2012
Coton
Graines et fruitsoleagineux
Café, thé, épices
Machines,appareilset materiels
electriques
Les exportations du Mali vers le maroc se sont élévées a prés d'un million de dollar. Le maroc est le 28e clients recevant 0,1 % des exportations maliennesLe Mali est classé 114e fournisseur du Maroc
54%
17%
12%
9%
8%
Structure des importations du Mali en provenance du Maroc en 2012
Machines, appareils etmatériels électriques
Extraits tannants ou tinctoriaux
Combustibles mineraux,huilesminérales
Préparations de viandes, depoissons/crustacés/mollusques
Machines, réacteurs nucléaires,chaudières, appareils et engins
Les importations du Mali en provenance du Maroc ont totalisé prés de 34 millions de dollarsLe Maroc est le 17e fournisseur du Mali couvrant 1,5 % de ses importationsLe Mali est le 60e client du Maroc recevant 0,2 % de ces exportations
Focus
14
Analyse SWOT: Mali
FORCES FAIBLESSES
OPPORTUNITES MENACES
• Importantes réserves minières (Or)
• Présence de banques marocaines
• Annulation de la dette après les
dernières élections
• Multiplicité des dons pour la
reconstruction du Mali
Forte dépendance à l’or
• Enclavement géographique
• Pas de façade maritime
• Croissance démographique élevée
et pauvreté rurale
• Détérioration de la situation
sécuritaire et politique au Nord du
pays
• Gisements naturels non encore
exploités
• Proximité géographique du Maroc et
liaisons aériennes• Demande croissante des produits agro-
alimentaire
• Forte demande pour les chantiers BTP
•
• Risque d’instabilité politique
• Corruption touchant le climat des
affaires
Focus
15
Analyse PESTEL : Mali
POLITIQUE
Situation sécuritaire fragile
Situation socioéconomique détériorée suite à la guerre
Stabilité politique regagne le pays
ECONOMIQUE
Forte dépendance à l'or et au coton
Reprise de l'aide relancera les secteurs impactés par la guerre
Enclavement géographique,pas de façade maritime
Manque d'infrastructres, notamment dans le secteur électrique et routier
Découverte du pétrole et potentiel minier important
SOCIOCUTUREL
Indice de développement humain bas (182e)
Niveau de salaire bas:SMIG à 28 460 FCFA (43 euros)
Indice de Corruption: 127 sur 177
La production agricole est la première source d'emploi
Taux élevé de l'analphabétisme
TECHNOLOGIQUE
Plusieurs projets pour le développement du haut débit
Le pays compte seulement 250 000 internautes soit 2,2 % de population
Inexistence de services en ligne de l'administration publique (e-gov)
ENVIRONNEMENTAL
Economie dépendante du climat
Ressources en eau de surface importantes
LEGAL
Accords entre le Maroc et le Mali sur la protection des investissements
Un nouveau code de l'investissement plus attractif
Focus
16
Malgré une décennie de crises et d’instabilité politique, la Côte d’Ivoire conserve les fondamentaux de
son économie et demeure un pays leader sa région. En effet de plus de 40% dans la création des
richesses de la zone UEMOA se confirme encore. Le pays constitue, également, la seconde puissance
économique après le Nigéria dans la zone CEDEAO. Depuis 2011, il s’est inscrit dans un processus de
reconstruction et de relance de son économie et a lancé plusieurs chantiers dans le cadre du Plan
national de développement (PND) 2012-2015. Il compte également de se hisser au niveau des
puissances économiques régionales et devenir un pays émergent à l’horizon de l’année 2020.
Maroc-Côte d’Ivoire : Des relations historiques
Les relations maroco-ivoiriennes ont vu le jour en 1960 au
lendemain de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Depuis,
des liens solides et fraternels ont été établis entre les deux
pays. Aujourd’hui, dans un contexte international marqué
par la mondialisation et une tendance accrue de la
coopération économiques et commerciale au niveau
multilatérale et bilatérale, les deux pays sont animés
d’une ferme volonté d’impulser une nouvelle dynamique à
leur relation dans le cadre d’une coopération sud-sud et
gagnant-gagnant.
Après une décennie perdue à cause des troubles
politiques, l’économie ivoirienne redémarre. Le pays qui
ambitionne de récupérer sa position de pays phare dans
la zone ouest africaine vise également de devenir un pays
émergent à l’horizon de l’année 2020. Dans ce cadre le
gouvernement ivoirien a exprimé un besoin de la
reconstruction du pays et la mise à niveau de son économie.
La visite actuelle de Sa Majesté accompagné d’une
délégation de responsables gouvernementaux et
d’hommes d’affaires vient pour répondre en partie à ce
besoin et contribuer à la renaissance que vit la Côte
d’Ivoire. Certains secteurs font l’objet d’opportunités
immédiates:
Bâtiments et travaux publics (BTP) : le BTP est l’un des
secteurs où il y a un grand besoin, notamment, pour ce qui
concerne la construction de logements et résidences. Des
opérateurs marocains sont d’ores et déjà présents sur ce
créneau à travers les groupes immobiliers Addoha,
Alliance et Palmeraie Développement. Le secteur connait
également la présence d’autres opérateurs tels que les
chinois, les sud-africains et une présence croissante
d’opérateurs tunisiens.
Agriculture et agro-alimentaire : La Côte d’Ivoire dispose
d’un potentiel important dans l’agriculture et l’industrie
agro-alimentaire. Le pays, qui est le premier producteur
des fruits et légumes de la zone CEDEAO exporte de la
moitié des produits horticole de cette zone, a adopté un
plan qui met à la disposition des investisseurs 24 millions
d’hectares des terres arables. Il perd, toutefois, en
moyenne 15% de sa production des fruits et légumes par
an à cause de l’insuffisance des unités de transformation.
Le pays a une demande croissante des fruits et légumes
frais transformés. Il dispose, également d’un potentiel
pour plus d’importations de ces produits vers son marché
et vers celui de la CEDEAO.
La conclusion d’un mémorandum pour l’implantation de
d’un complexe de transformation et de valorisation de
poisson pélagique vient pour instaurer une présence
marocaine dans la branche de l’industrie alimentaire.
Le secteur financier: L’accès aux ressources financières
est identifié comme étant un des principaux obstacles à la
survie et la croissance des PME et des entrepreneurs
porteurs de projets. Les banques commerciales et les
investisseurs traditionnels se montrent réticents à fournir
des services financiers aux entreprises, car ils estiment en
général que leur financement est risqué et incertain, du
fait d’un pouvoir de marché limité et d’un manque de
compétences en matière de gestion. La relance
économique du pays nécessite un système bancaire fort,
non seulement pour accompagner la politique
économique du pays, mais surtout le secteur privé. Le
dynamisme du secteur bancaire ivoirien est en partie dû à la
présence remarquable des banques étrangères. Sur un
potentiel de 24 banques, près de la moitié sont d’origines
étrangères notamment marocaines : Attijariwafa bank, BMCE
Bank et la Banque Centrale Populaire. A l’occasion de la
visite de Sa Majesté Le Roi, AttijariWafa Bank a signé un
accord cadre de partenariat avec le Fond Africain de Garantie
(AGF) pour encourager les PME. Les deux autres banques ont
également signé des conventions avec l’Etat ivoirien.
Côte d’Ivoire
Focus
17
Pharmaceutique : Avec l’émergence d’une classe
moyenne importante et le manque que connait la
production de l’industrie pharmaceutique locale, ce
marché semble être un débauché important pour les
médicaments génériques marocains. Le positionnement
géographique de la Côte d’Ivoire peut également servir
pour une plateforme des exportations de ces produits sur
le marché ouest africain.
La signature d’un mémorandum d’entente entre le
gouvernement ivoirien et la société COOPER PHARMA
Maroc pour la réalisation d’une unité industrielle de
production de médicament vient pour confirmer ce choix
stratégique.
Les échanges commerciaux
Les échanges commerciaux entre les deux pays
demeurent modestes et ne reflètent pas l’importance des
relations entre les deux pays. Les deux parties ont conclus
un accord commercial qui est entré en vigueur en 1995 et
qui porte sur les échanges commerciaux sur la base de la
clause de la nation la plus favorisée (N.P.F) pour les
produits originaires des deux pays. Cet accord a pour une
durée de 3 ans renouvelable par tacite reconduction.
La structure des échanges est plus au moins diversifiée et
le Maroc détient la grande part pour certains produits
importés par la Côte d’Ivoire.
Focus
18
Analyse PESTEL de la Côte d’Ivoire
POLITIQUE
Situation politique stabilisée mais un contexte sécuritaire fragile
L'inscription du pays dans un processus de normalisation politique
après la tenue des élections législatives et minicipales
ECONOMIQUE
Dépendance de l'évolution des cours du cacao et du pétrole
Balance commerciale excédentaire
Un grand producteur mondial de cacao et du café
Manque d'infrastructres, notamment dans les secteurs électrique et BTP
Climat des affaires difficile et infrastructure encore déficientes
SOCIOCUTUREL
Indice de développement humain :0,432 (168 sur 186)
Création de 20 000 postes d'emploi net en 2013 et augmentation des
salaires des fonctionnaires de 12%
Indice de Corruption: 136 sur 177
Le taux de chômage 9,74%
L’emploi informel représente 90% du marché de l’emploi
Taux élevé de l'analphabétisme: 51%
TECHNOLOGIQUE
Présence de 5 opérateurs de téléphonie mobile
Le pays compte environ de 500 000 milles internautes (2% de la
population)
Le pays compte à peu près 18 millions abonnés en téléphonie
mobile et environ de 3 millions pour le fixe
ENVIRONNEMENTAL
Un littoral de 566 km
Deux grandes zones climatiques se côtoient : le climat équatorial et le climat
tropical de savane
Quatre principaux fleuves et.deux grandes lacs
Potentiel hydro-éléctrique important
LEGAL
Le secteur informel tient une place importante dans l’ensemble des
activités économiques
Le pays est membre de Organisation de la Propriété Intellectuelle en Afrique et l'Organisation Mondiale de la Propriété
Intellectuelle (OMPI)
Le pays dispose d'un ensemble des codes sur les investissements, l’eau,
l’environnement, les mines, le pétrole...
Focus
19
La Guinée est frontalière avec six pays et peut permettre au Maroc de percer le marché de
l'UEMOA ainsi que celui de la CEDEAO qui présente respectivement 80 millions et 300 millions
de consommateurs. Arrivé au pouvoir en 2010, le président Alpha Condé avait déclaré n'avoir
trouvé que «50 dollars» dans les caisses de l'Etat. Depuis, le pays regagne doucement sa stabilité
et les chantiers se multiplient (voirie, barrages, réseaux d’eau potable) mais le retard à combler
est énorme et les attentes des habitants sont considérables.
Le Royaume est considéré comme un partenaire
privilégié qui contribue au développement socio-
économique de la Guinée. Le Maroc intervient
aujourd'hui presque dans tous les domaines de
développement. Que ce soit l'agriculture, le commerce,
l'artisanat, puis la formation militaire, la formation de
milliers de cadres guinéens, qui ont bénéficié des
bourses de formation. Le Maroc et la Guinée n’ont jamais
eu de turbulences dans leur relation de coopération. En
2002, le Souverain avait présidé une médiation pour le
règlement du conflit du Fleuve Mano, entre les chefs
d'Etat de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone,
engagés alors dans une dangereuse escalade qui
menaçait la stabilité de la région.
La visite royale a une portée sans précédent, une
douzaine d’accords seront paraphés, s’ajoutant à trente
accords déjà existants. Les axes forts des accords de
coopération entre les deux pays demeurent dans des
secteurs clés comme :
L’électricité avec EDG (Electricité de Guinée) : le
pays souffre énormément de délestage, le dernier en
date et celui de la banlieue de Conakry poussant la
population à manifester fortement sa colère. Le
réseau électrique guinéen est dans un état critique
et des investissements sont nécessaires pour le
mettre à niveau. L’Etat a déjà financé pour 23
millions d’euros de travaux en 2013 et loue une
centrale temporaire de 50MW au britannique
Aggreko (le contrat de six mois s’achève en mars).
EDG mise sur la réhabilitation du réseau et multiplie
les efforts pour minimiser le déficit énergétique.
EDG n’a produit que 640 GWh en 2013 couvrant à
peine 60% des besoins nationaux. Cependant, l’Etat
avait bien sauvé l’entreprise d’une mise en faillite
mais EDG a bien besoin d’une profonde
restructuration et un nouveau schéma de gestion
avec un partenaire privé. Le Maroc est un bon
candidat. Le pays connait pratiquement plus les
délestages électriques et il est capable d'exporter
l'énergie ;
Les eaux avec la SEG (Société des Eaux de Guinée) :
l’amélioration de l’accès à l’eau potable est l’un des
chantiers d’aménagement urbain prioritaire du
pays. Le renforcement du réseau d’adduction d’eau
de la capitale doit commencer avant la fin mars de
cette année. Le projet est doté d’un budget de 15,8
millions de dollars dont plus de 14 millions sont
financés par la Banque Islamique de
Développement (BID). La SEG et l'ONEEP vont
signer une convention qui permettra à la SEG de
construire un laboratoire et de se doter de certains
matériels et équipements. Il y a également la
formation des cadres dans le domaine hydraulique.
Le Maroc est capable de partager son expérience
sur la gestion de l'eau potable ;
les mines avec SOGUIPAMI (Société Guinéenne du
Patrimoine Minier) : La Guinée détient un tiers des
ressources mondiales de bauxite avec plus de 40
milliards de tonnes. Mais elle n’en est que le 6e
producteur avec 19 millions de tonnes exportées
brutes en intégralité après l’arrêt en 2012 de la
première usine d’alumine en Afrique ;
Le Commerce : Certains produits marocains
bénéficient d’un traitement spécial ;
La formation : le Maroc a formé de milliers de cadres
guinéens dans tous les domaines comme dans
l’armée. L’ancien président de la transition, le
Général Sékouba Konaté, a été formé au Maroc. Le
pays souffre d’un manque énorme de ressources
humaines formées notamment dans le domaine des
TIC.
La Guinée est maintenant une destination très favorable
pour les investissements marocains de par la protection
d’investissement assurée par le pays et l’absence de la
double imposition des douanes: Une Cimenterie, une
usine de farine et des hôtels sont en construction. La
stabilité politique regagne le pays grâce à la tenue des
élections législatives et la mise en place de l’Assemblée.
Focus
Guinée
20
Source : Tradmap
68%
23%
4%3% 2%
Structure des exportations de la Guinée vers le Maroc en 2012
Café, thé, maté et épices
Combustibles minéraux,huilesminérales et produits de leurdistillation
Cacao et ses préparations
Préparations alimentairesdiverses
Autres
54% du total des exportations de ce produit
Les exportations guinéennes vers le Maroc ont totalisé 5,9 millions de dollarsLa Maroc est le 18e client recevant 0,3% des exportations guinéennesLa Guinée est le 67e fournisseur du Maroc couvrant 0,1% des importations marocaines
67%
16%
5%
4%3%
1%
4%
Structure des importations guinéennes en provenance du Maroc en 2012
Produits de la minoterie, malt, amidons, fécules, inuline…
Sel,soufre, terres et pierres, platres,chaux et ciments
Machines,appareils et matérielsélectriques,leurs parties,etc
Aluminium et ouvrages en aluminium
Papiers et cartons, ouvrages en pate decellulose, en papier/en carton
Préparations de viandes, depoissons/crustacés/mollusques,etc
Autres
63,8% du total des importations de ce produit
Les importations guinéennes en provenance du Maroc ont totalisé 69,5 millions de dollarsLe Maroc est le 8e fournisseur de la Guinée couvrant 3,4% des importationsLa Guinée est le 40e client du Maroc recevant 0,4% des exportations marocaines
55,6% du total des importations de ce produit
45% du total des importations de ce produit
Analyse SWOT: Guinée
FORCES FAIBLESSES
OPPORTUNITES MENACES
• Banques marocaines implantés
dans le pays
• 6 pays limitrophes et ouverture de
la CEDEAO
• pays en pleine reconstruction qui
a soif d’investissements
Corruption touchant le climat
des affaires
• Le pays compte 4 régions
totalement différentes
• Infrastructures télécoms dans un
stade embryonnaire
• Grand potentiel minier et
halieutique non encore exploité
• Besoin en formation: TIC, militaire,
finance...
• Opportunités dans le marché local et
régional
•
• Investissement incertain et risqué
• Risque d’explosion sociale à cause
de la pauvreté et le retard de la
mise en place des infrastructures
essentielles
Focus
21
Analyse PESTEL de la Guinée
POLITIQUE
Instabilité politique et clivage régionaux et ethniques
Situation socioéconomique détériorée à la suite de crises politiques, sociales, institutionnelles et de gouvernance
La stabilité politique regagne le pays grâce à la tenue des élections
législatives et la mise en place de l’Assemblée.
ECONOMIQUE
Les mines, l'agriculture et les services sont les principales sources de
croissance
Balance commerciale excédentaire
Dépendance envers les cours des produits miniers et les importations
d'énergie et de denrées alimentaires
Manque d'infrastructres, notamment dans le secteur électrique
Importante réserves de bauxite et gisements de matières premières
largement inexploités
Faibe développement du secteur privé
SOCIOCUTUREL
Indice de développement humain très bas : 178e
Salaires et niveau de vie très bas (un ouvrier touche en moyenne 15€ , les
cadres touchent moins de 200€)
Indice de Corruption: 150 sur 177
La production agricole est la première source d'emploi
Taux élevé de l'analphabétisme
TECHNOLOGIQUE
Manque de ressources humaines formées dans le domaine des TIC
Très faible développemnt du haut débit et très faible bande passante d'accès au
réseau Internet mondial
Le pays compte seulement 10 000 internautes soit 0.1% de population
Inexistence de services en ligne de l'administration publique (e-gov)
ENVIRONNEMENTAL
Un littoral de 300 km riche en ressources halieutiques
Climat tropical à deux saisons , pluvieuse et sèche
Trois grands fleuves du pays alimentent le Sénégal, le Niger et la Gambie.
Potentiel hydro-électrique important
LEGAL
Le secteur informel tient une place importante dans l’ensemble des
activités économiques
Le pays est doté d’un code des investissements qui définit le cadre et
les conditions d’investissement. Le secteur minier relève d’un code
spécifique.
Focus
22
Le Gabon est situé à l'ouest de l'Afrique centrale, sur l'équateur. Le pays est faiblement peuplé
avec 1,9 million d’habitants et 85% de son territoire est recouvert par la forêt. Classé par les
institutions internationales comme un pays à revenu intermédiaire, le Gabon a une économie de
rente peu diversifiée. Son économie repose principalement sur l’activité pétrolière (sa première
source de revenu avec près de 50% du PIB et plus de 80% des recettes d’exportation), la
production du manganèse dont il est le premier producteur au monde et l’exploitation du bois.
Membre de la Communauté économique et
monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) qui
regroupe 6 pays de la zone, le Gabon peut jouer un
rôle important dans la conclusion d’accords entre le
Maroc et cette communauté.
La forte dépendance du pays de l’exploitation pétrolière,
l’exportation des ressources pétrolières, minières et
forestières à l'état brut et la volonté d’élargir et de
diversifier le tissu entrepreneurial ont mené le pays à
élaborer un plan stratégique « Gabon Emergent »
reposant sur trois piliers :
- Gabon industriel qui vise à promouvoir la
valorisation locale des matières premières et
l'exportation de produits à haute valeur
ajoutée en bâtissant des industries pour la
transformation des ressources naturelles
(pétrole, minerais, bois, etc.).
- Gabon vert, à l’instar de Maroc vert, a pour
enjeu d’une part de développer l'agriculture à
travers la création de pôles agricoles et d’autre
part de préserver l’environnement et lutter
contre le réchauffement climatique.
- Gabon de services repose sur la valorisation
des ressources humaines gabonaises en
développant les formations, l’économie
numérique et le tourisme
Ce plan stratégique « Gabon Emergent » offre une
multitude d’opportunités d’affaires dans divers domaines
d’activités dont le Maroc peut bénéficier et tirer profit. En
effet, les deux pays entretiennent une relation d’amitié et
de fraternité depuis plus de 40 ans. Les relations
diplomatiques ont été inaugurées en 1972, et en 1974
un accord commercial a été signé pour régir les relations
commerciales entre le Maroc et le Gabon. Il s'agit d'un
accord de type classique ne prévoyant aucune préférence
tarifaire aux produits échangés sur le plan bilatéral.
Durant les dernières années, plusieurs visites de haut
niveau ont été échangées entre les deux pays. SM le Roi
Mohammed VI a entrepris cinq visites au Gabon, en
septembre 2002, juin 2004, février 2005, février 2006 et
mars 2013. De son côté le président Gabonais Ali Bongo
a effectué plusieurs visites au Maroc dont deux en 2013,
en avril et septembre.
Ces échanges de visites ont permis la diversification des
relations de coopération bilatérale et le lancement de
projets de partenariat structurants intéressant plusieurs
domaines, notamment le logement social, le tourisme,
l’agriculture, le transport, la santé, l’énergie et les mines,
la protection de l’environnement et la formation des
cadres.
La coopération entre les deux pays reste également
marquée par une forte présence du secteur privé
marocain dans l’économie gabonaise. En juin 2012, une
mission d’hommes d’affaires marocains s’est rendue à
Libreville dans le cadre de la 6ème caravane de l’export
en Afrique, organisée par le Centre Marocain de
Promotion des Exportations (CMPE).
Le Gabon est un allié stratégique continental du Maroc
avec qui plusieurs accords ont été signés lors des
différents échanges de visites. Rien qu’en 2013, 11
accords ont été signés :
5 accords en septembre 2013 lors de la visite du
président gabonais au Maroc concernant :
- L’assistance mutuelle administrative en matière
douanière ;
- La coopération dans le domaine de
l'aménagement du territoire ;
- La reconnaissance réciproque des permis de
conduire ;
- La suppression des visas pour les passeports
ordinaires ;
- Un mémorandum d'entente entre les académies
des deux pays.
6 accords en Mars 2013 lors de la visite de SM le Roi au
Gabon :
- Protocole de coopération dans les domaines
techniques de la répression des fraudes et de
laboratoire ;
- Coopération dans le domaine de la Santé ;
- Convention de partenariat sur la formation des
personnels de santé de l’INFASS ;
- Coopération en matière de protection civile ;
- Convention portant autorisation d’émission en
modulation de fréquence à Radio Méditerranée
Internationale (RMI) en République Gabonaise ;
- Mémorandum d’Entente pour un cadre de
partenariat stratégique dans les domaines des
technologies et des systèmes d’information.
Focus
Fiche pays : Gabon
23
Focus
24
Analyse PESTEL du Gabon
POLITIQUE
Stabilité politique
Grande place dans la diplomatie africaine
ECONOMIQUE
Mise en place du plan strétégique Gabon émergent visant le développement du
pays
Pays riche en matières premières : pétrole, bois, manganèse
Forte dépendance au pétrole
Environnement des affaires encore difficile
Coût élevé des facteurs de production, lié à des infrastructures défaillantes
SOCIOCUTUREL
Fort taux de chômage chez les jeunes
Indice de développement humain : 106 sur 187
Fort taux de mortalité infantile
Indice de corruption : 100 sur 182
TECHNOLOGIQUE
Un marché de nouvelles technologies en pleine mutation
Mise enplace du projet "Gabon numlérique"visant a créer une
cibercity, un pôle de télé-enseignement, de télé-médecine,
d'e-commerce et d'e-gouvernement
Taux de pénétration d'internet de 12%
Pays raccordé à la fibre optique relayant l'Afrique à l'Europe
ENVIRONNEMENTAL
Projet Gabon vert visant la préservation de l'environnement et la lutte contre le
réchauffement climatique
Grande superficie de forêts bien préservées
Climat équatorial à deux saisons, pluvieuse et sèche
Une biodiversité des plus élevées dans la planète et une faune des plus variée
Focus
25
Le Côte d'Ivoire : la BOAD appuie le
secteur privé ivoirien
Jeune Afrique – 04/02/14
La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD)
a accordé un prêt de 3,75 millions d'euros à la
société pharmaceutique ivoirienne Pharmivoire. La
même banque, en partenariat avec Bridge Bank Côte
d’Ivoire, a également signé un contrat de financement
à court terme de 3 millions d'euros avec la société
ivoirienne d’import-export Tan Ivoire. Ces ressources
devraient permettre à Pharmivoire, qui approvisionne
les centres hospitaliers et les cliniques de la Côte
d’Ivoire en solutés de perfusion intraveineuse, de
financer l'installation d'une nouvelle ligne de
production d’une capacité annuelle de production de
12 millions de flacons.
Pour ce qui est de Tan Ivoire, le financement devrait
permettre d'assurer l’acquisition de 8 000 tonnes de
cacao, de 6 000 tonnes de café et de 25 000 tonnes
de noix de cajou pour la saison agricole 2013-2014.
Ces prêts portent à environ 375 millions d'euros, le
volume des engagements de la banque en faveur du
secteur privé ivoirien.
Le Gabon : un marché où les
télécommunications sont en pleine
expansion
GabonReview –01/02/14
Le groupe Indien des télécommunications Bharti
Airtel est arrivé au Gabon en 2010 après le rachat
des opérations africaines (sauf le Soudan et le
Maroc) de l’opérateur koweïtien de
télécommunication Zain. Airtel a décidé de
restructurer ses opérations africaines jugées peu
rentables. Le projet ambitionne de s’appuyer
davantage sur les marchés les plus porteurs tels que
le Gabon pour faire face à la faible rentabilité
constatée dans certains pays où le groupe est
présent. Son but est de tirer parti de la puissance
des synergies stratégiques entre pays pour renforcer
le pouvoir financier du groupe télécom sur le
continent.
Bharti Airtel est l’opérateur numéro 1 de la
téléphonie mobile au Gabon et partage le marché
avec 3 autres opérateurs : l’opérateur historique
Gabon Télécom détenu majoritairement par Maroc
Telecom, Moov et Azur.
Il est à noter que Gabon Télécom détient le
monopole du service fixe avec environ 22 milles
abonnées en 2011 et lancera d’ici Août 2014 le
service internet 4G pour ses abonnés mobiles
gabonais.
Addoha renforce son positionnement en
Côte d’Ivoire
Agence Ecofin – 17janvier 2014,
L’opérateur immobilier marocain Adohha a conclu
avec la Banque Atlantique Côte d’Ivoire, membre du
groupe marocain Banque Centrale Populaire, un
accord de partenariat dans le cadre de ses opérations
immobilières en Côte d’Ivoire. Addoha a déjà signé
plusieurs conventions et mémorandums avec l'Etat
ivoirien en vue de construire 10 000 logements
sociaux à Abidjan. La conclusion de cet accord traduit
la volonté du groupe marocain de développer ses
activités en Afrique de l'Ouest, positionnée désormais
en tant que relais de croissance.
Bientôt Une voie expresse entre la Côte
d’Ivoire et le Nigéria
Punchng.com – 31 janvier 2014
La CEDEAO a accordé, le 30 janvier 2014, une
enveloppe de 50 millions de dollars en vue de réaliser
L’actualité en bref
Période du 15 au 26 février 2014
Côte d’Ivoire, Mali, Gabon et Guinée Conakry
26
une étude de faisabilité d’une autoroute de six voies
qui reliera Lagos (Nigéria) et Abidjan (Côte d’Ivoire).
La Banque Africaine pour le Développement (BAD)
contribue également à hauteur de 16 millions de
dollars dans le financement de ce projet. Cette route
qui traversera le Ghana, le Togo et le Bénin, sera
amenée à consolider l’intégration économique dans
cette zone en permettant des mouvements sans
restriction des marchandises, services et des
personnes physiques de cette région.
Côte d'Ivoire : IB Maroc renforce sa
filiale
Medias24 – 21 février 2014
Dans le cadre de sa stratégie de développement en
Afrique, la société IB Maroc spécialiste dans le
domaine des technologies de l'information et de
communication (TIC), a renforcé sa filiale IB Côte
d’Ivoire en augmentant son capital à hauteur de 1
million de dollars. L’objectif de cette augmentation
est de booster les ventes de sa filiale ivoirienne créée
en 2009 et qui représente l’intégrateur global des
solutions IT du pays.
Les implantations de « IB Maroc » dans le monde
Le chiffre d’affaires de « IB Maroc » réalisé en 2012
s’élève à 193 million de dirhams dont 15%
proviennent de ses filiales ivoirienne et algérienne.
Maroc : une nouvelle unité de production
de phosphates dédiée au marché africain
Apanews – 25 février 2014
L’Office Chérifien des Phosphates (OCP) est en train
de construire une nouvelle unité de production de
phosphates entièrement dédiée aux pays africains. Le
coût de cet investissement est de 5 milliards de
Dirhams. Le Maroc dispose de plus de 80% des
réserves mondiales de cette matière indispensable à
la fabrication d’engrais. L’OCP entend remédier au
manque d’exportations de cette matière en Afrique en
mettant annuellement un million de tonnes d’engrais
à la disposition de l’agriculture africaine.
Une société colombienne décroche un
projet de modernisation du transport
routier ivoirien
Africatime.com – 22 février 2014
Après les pays asiatiques, les pays de l’Amérique
latine se lancent aussi à la conquête des opportunités
dans le continent noir. Une société colombienne
dénommée Quipux, spécialisée dans la création de
modèles stratégiques pour les villes, a pu se procurer
un projet étatique qualifié de stratégique selon des
hauts responsables ivoiriens. Le projet consiste à
moderniser le transport routier du pays.
La société aura pour missions d’informatiser le
système routier ivoirien et de centraliser toutes les
données relatives aux prestations des services routiers
aux usagers. La société fera sa touche dans
l’accélération de l’obtention des cartes grises, des
permis de conduire et tous les documents relatifs au
transport routier.
Le Gabon emprunte 84 millions dollars
pour la réinstallation des populations à
Libreville
Africatime.com – 20 février 2014
Le gouvernement gabonais
obtiendra un emprunt d’un
montant d’environ 84 millions
dollars auprès de la Banque de
Développement des Etats de l’Afrique Centrale
(BDEAC). Ce fond financera la réinstallation des
habitants des zones marécageuses des trois bassins
du Gabon (Gué-Gué, Lowé-IAI et Terre nouvelle) qui
enregistrent des grandes inondations en période de
pluie et menacent la sécurité des populations. Le
gouvernement entend les réinstaller à Libreville, la
capitale du pays, et éviter les désagréments que
pourraient occasionner les futurs aménagements des
trois bassins. Une opportunité à saisir par nos experts
en eau et assainissement et par nos ingénieurs BTP.
Ouverture à Abidjan du Forum
économique ivoiro-marocain
Africatime – 25 février 2014
Un Forum économique ivoiro-marocain s’est ouvert, lundi
24 février, à Abidjan en présence de Sa Majesté le roi
Mohammed VI, arrivé la veille dans la capitale
économique ivoirienne, pour une visite d’amitié et de
travail en Côte d’Ivoire.
Source : IB Maroc
27
Lors de ce Forum qui a rassemblé près de 100 hommes
d’affaires marocains et ivoiriens, le Souverain marocain a
souligné que cette visite, la seconde après celle de 2013,
démontre sa forte détermination à renforcer les relations
bilatérales avec la Côte d’Ivoire et imprimer une nouvelle
dynamique à la coopération économique. Sa Majesté le
Roi Mohammed VI, a aussi mis en relief l’importance de
la dimension économique dans les relations politiques et
diplomatiques entre les pays. Des relations fondées sur
l’efficacité, la performance et la crédibilité afin que les
richesses de l’Afrique bénéficient en priorité aux peuples
africains et ce, par l’instauration d’une coopération Sud-
Sud via des partenariats économiques. Pour ce faire, le
Souverain Chérifien a appelé tous les acteurs
économiques à assumer leurs responsabilités dans cette
œuvre historique tout en insistant sur le renforcement
des capacités institutionnelles des pays africains.
La Guinée lance un appel d’offres pour
l’exploitation de trois blocs bauxitiques
Africa Time – 20 Février 2014
Dans sa volonté de transparence dans la gestion de
ses mines, la Guinée lance un appel d’offres
compétitif et transparent pour mettre sur le marché
trois blocs bauxitiques issus de dix permis de
recherche détenus puis restitués à la Guinée par BHP
Billiton (la plus grande entreprise minière du monde).
La Guinée invite les entreprises intéressées à proposer
une candidature selon le nouveau code minier du
pays. Six concurrents au maximum seront admis à la
deuxième phase pour présenter une offre.
La bauxite est le principal minerai permettant la
production d’aluminium. Et le Maroc, à travers ses
acteurs opérant dans l’aluminium, pourrait voir dans
cet appel d’offre une opportunité de partenariat pour
l’acquisition de la matière première à industrialiser .
Vers une amélioration des capacités de
production de l’alumine en Guinée
Jeune Afrique – 24/02/14
Avec plus de 40 milliards de tonnes, la Guinée détient
un tiers des ressources mondiales de bauxite. En
2007, la raffinerie d’alumine guinéenne, Friguia,
filiale du groupe russe Russal et leader mondial de la
bauxite, a vu la demande mondiale régressé la
poussant à ralentir son activité. En 2012, cette
raffinerie a cessé son activité et la Guinée est devenue
le 6e producteur mondial avec des exportations de ce
minerai à l’état brut. A priori, cette raffinerie organise
sa réouverture et un cabinet d'audit a évalué le coût
de la relance à près de 60 millions de dollars.
En attendant sa réouverture, le consortium Guinea
Alumina Corporation (GAC), qui regroupe Dubai
Aluminium et le fond émirati Mubadala, s'est engagé
à investir 5 milliards de dollar pour la construction
d’une raffinerie et un port à l’horizon 2021.
Une hausse de 16 % des exportations
tunisiennes vers la Côte d’ivoire en 2013
Alerte-info.net – 19 février 2014
Selon le centre tunisien de la promotion des exportations
(Cepex), les exportations tunisiennes vers le marché
ivoirien se sont élevées à environ 38 millions de dollars en
2013, en hausse de 16% par rapport à 2012. Les
matériaux de construction en représentent 37%. Les
importations en provenance du même marché ont atteint
environ 20 millions de dollars. Une trentaine de sociétés
tunisiennes opèrent sur le marché ivoirien dans les
secteurs de l’immobilier, l’architecture urbaine,
l’ingénierie et les multiservices. Le Cepex est installé
en Côte d’Ivoire depuis janvier 2010 et veille au
renforcement des relations commerciales entre les
deux pays.
Le Roi du Maroc offre une usine de sacherie
moderne à la Côte d’Ivoire
RTI – 26 février 2014
Dans le cadre du développement des partenariats
sud-sud, SM le roi Mohammed VI a lancé les travaux
de construction de l’unité industrielle « Sacherie
moderne Mondi » du groupe marocain Addoha à
Abidjan dont le coût est estimé à 8 milliards de FCFA.
Cette usine spécialisée dans la fabrication des sacs
de ciment, aura une capacité de 80 millions de sacs
par an, et mettra son premier produit sur le marché en
octobre 2014.
26 accords de coopération entre la Côte
d'Ivoire et le Maroc
Apanews – 26 février 2014
Lors de son séjour à Abidjan et à l’occasion du Forum
économique ivoiro-marocain, Sa Majesté le roi
Mohammed VI et le Premier ministre, Kablan Daniel
Duncan ont présidé, le mardi 25 février, la signature
de 26 accords de coopération. Ces accords et
conventions portent sur divers domaines dont les
infrastructures, les logements sociaux, le tourisme, les
ports, la pêche, l’agriculture, les finances, l’industrie
pharmaceutique et les mines.
28
Derniers financements accordés au Mali
Essor – 25 février 2014 / Essor – 25 février 2014
L’équipe CNCE poursuit l’ensemble des financements
et des projets de reconstruction et du développement
du Mali. Durant ce mois, le Mali a signé différentes
conventions de financements qui s’inscrivent dans le
cadre de sa relance économique.
Principaux financements accordés au Mali en février
Guinée : un accord pour l’exploitation du
plus grand gisement de fer de l’Afrique
Afropages – 25 Février 2014
La guinée dispose du plus grand gisement de fer du
continent, un gisement non encore exploité et qui
attire toutes les convoitises depuis les années 1990.
Toutefois, l’Etat guinéen et Rio Tinto, groupe minier
multinational anglo-australien, en terme de longues
négociations, s’apprêtent à signer un accord sur les
infrastructures qui va lancer le projet d’exploitation
de ce massif dont les réserves sont estimées à 5
milliards de tonnes de minerai à haute teneur.
L’accord concerne les modalités de financement et de
construction d’une voie ferrée de 650 km et d’un port
minéralier pour évacuer le minerai.
Donateur Montant Secteur Objectif du projet
USA
30
milliards
FCFA
Secteur de
la santé (15
milliards
FCFA)
Le renforcement des systèmes de
santé, la lutte contre le paludisme
et le VIH/sida, la santé de la mère
et de l’enfant.
Secteur de
l'éducation
(10
milliards
FCFA)
Accroître l’accès à une éducation
de base et de qualité via la
formation des enseignants,
l’élaboration et la mise en œuvre
de nouveaux curricula, la
participation communautaire et le
système d’information et gestion
de l’éducation.
Développe
ment
durable
(5 milliards
FCFA)
Stimuler et renforcer un
partenariat entre l’Etat, la société
civile, le secteur privé et les
collectivités locales.
16
Milliards
FCFA En cours de
définition
par le
gouvernem
ent malien
Le développement
socioéconomique du Mali Chine
Prêt: 12
milliards
FCFA
Don: 4
milliards
FCFA
Vos idées et commentaires seront les bienvenus.
N’hésitez pas à nous contacter : [email protected]