NATIONSUNIES A
Assemblée généraleDistr.GENERALE
A/43172318 octobre 1988FRANCAISORIGINAL : ANGLAIS
Quarante-troisième sessionPoint 86 de l'ordre du jour
ASSISTANCE ECONOMIQUE SPECIALE ET SECOURS EN CAS DE CATASTROPHE
Décennie internationale de la prévention des catastrophes naturelles
Rapport du Secrétaire général
TABLE DES MATIERES
Paragraphes
1. INTRODUCTION •••••••••••••••••••••••••••.•• g •••••••••••
II. HISTORIQUE •••••••••••••• li 0 '" •
III. POSSIBILITES DE REDUIRE LES PERTES HUMAINES ETMATERIELLES ~RACE A DES MESURES DESTINEES A ATTENUE"LES EFFETS DES CATASTROPHES NATURELLES ••••••••••••••••
IV. PREPARATIFS DE LA DECENNIE INTERNATIONALE DE LAPREVENTION DES CATASTROPHES NATURELLES ••••••••••••••••
V. ROLE DU SYSTEME DES NATIONS UNIES •••••••••••••••••••••
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4 - 8
9 - 21
22 - 32
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1. Catastrophes naturelles soudaines (1900-1987) 12
II. Aperçu préliminaire des pertes dues à des catastrophes, janvier-septembre 1988 III •••••••••••••• 0 •••••••• 0 • • • • • • • • • • • 13
III. Groupe spécial international d'experts pour la Décennieinternationale pour la prévention des catastrophes natur~lles 15
88-25772 5867N (F) / ...
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TABLE DES MAT!ERES (suite)
IV.
V.
VI.
Paragraphes
Organisations non gouvernementales, liste préliminaire
Prévisions budgétaires pour l'étape préparatoire, 1988-1989
Activités dans le cadre de la Décennie internationale de laprévention des catastrophes naturelles - Organismes desNations Unies 0 a _ ••••••••••••••••••••••••••
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I. INTRODUCTION
1. Dans sa résolution 42/169 du Il décembre 1987, l'Assemblée générale a décidéde désigner les années 90 comme une décennie au cours de laquelle la communautéinternationale, sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies, veilleraiten particulier à encourager la coopération internationale dans le domaine de laprévention des catastrophes naturelles. L'objectif de cette décennie serait deréduire, grâce à une action internationale concertée, en particulier dans les paysen développement, les pertes en vies humaines, les dégâts matériels et lesperturbations sociales et économiques que causent les catastrophes naturelles, enparticulier dans les pays en développement. Les buts poursuivis seraient donc lessuivants
a) Rendre chaque pays mieux à même d'atténuer rapidement et efficacement leseffets des catastrophes n~turelles, en veillant particulièrement à aider les paysen développement à se doter, au besoin, de système~ d'alerte ~apide;
b) Mettre au point des orientations et stratégies appropriées pour appliquerles connaissances actuelles, en tenant compte des différences culturelles etéconomiques entre nations;
c) Encourager des efforts scientifiques et techniques en vue de parfaire lesconnaissances et de réduire ainsi les pertes en vies humaines et en biens matériels;
d) Diffuser des informations actuelles et nouvelles concernant les masures àprendre pour évaluer, prévoir et prévenir les catastrophes naturelles et enatténuer les effets;
e) Mettre au point des mesures pour évaluer, prévoir, prévenir lescatastrophes naturelles et en atténuer les effets au moyen de programmesd'assistance technique et de transfert de technologie, de projets de démonstrationet d'activités éducatives et formatrices conçus en fonction de risques majeursspécifiques et des sites concernés, et évaluer l'efficacité de ces programmes.
2. Le Secrétaire général a été prié de mettre au point, en coopération avec lesorganismes compétents des Nations Unies ainsi qu'avec les institutionsscientifiques et techniques, les établissements uni'versitaires et d'autresorganisations non gouvernementales, u~ dispositif approprié pour atteindre cetobjectif et ces buts et de lui pr~senter un rapport à ce sujet lors de saquarante-quatrième session, par intermédiaire du Conseil économique et social.
3. Le Secrétaire général a également été pri~ dp. rendre compte à l'Assembléegénérale à sa quarante-troisième session, du point où en sont les préparatifs,mentionnés ci-dessus, en veillant particulièrement à définir le rôle de catalyseurenvisagé pour le système des Nations Unies.
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II. HISTORIQUE
4. Il n'est pas possible d'estimer avec préci~ion les pertes de vies humaines et. .les nommages causes par les catastrophes naturelles, d'autant que nombre decelles-ci ne sont pas signalées. On trouvera toutefois, à l'annexe l, qu~lques
chiffres indicatifs pour la période allant de 1900 à 1987 et, à l'annexe IX, unerécapitulation préliminaire des pertes dues aux catastrophes pendant la périodeallant de janvier à septembre 1988.
5. Parmi les grandes catastrophes naturelles qui ont eu lieu en 19R8 seulement,il faut mentionner les grandes inondations au Soudan et au Bangladesh, le cycloneGilbert à la Jamaïque, à Haïti et au Mexique, un typhon en Chine, un violenttremblement de terre dans la région frontalière entre le Népal et l'Inde, unglissement de terrain au Venezuela et des infestations acridiennes en Afriqueseptentrionale.
6. Les dévastations causées par ces catastrophes et d'autres encore ont étésignalées dans la presse mondiale au moment de l'établissement du présent rapport.Lorsque celui-ci sera présenté à l'Assemblée générale, ces catastrophes se serontdéjà estompées dans les esprits et il est probable que de nouveaux événementsdramatiques les auront remplacées à la une des journaux. De fait, il ne se passepratiquement pas un seul jour sans qu'une catastrophe naturelle ne surviennequelque part dans le monde, bouleversant la vie quotiGienne des gens avec soncortège de misère, de mort et de destruction.
7. Si certaines régions sont plus vulnérables que d'autres, les catastrophesnaturelles n'en constituent pas moins un phénomène mondial auquel toutes lesrégions du monde sont exposées. Toutefois, la capacité de faire face à cescatastrophes varie sensiblement d'un pays à l'autre. Particulièrement urgente àcet égard est la nécessité J Four de nombreux pays en développement, d'être mieux àmême d'adopter des mesures efficaces en matière de prévention et d'élaboration deplans d'urgence. La plupart de ces pays n'ont pas les moyens d'évaluer en tempsopportun l'ampleur des dommages que certaines catastrophes peuvent entrainer ni demettre en place, à l'intention des pouvoirs publics, des institutions de protectioncivile, des organisations communautaires et du public d'une manière générale, dessystèmes d'alerte et autres moyens d'information. Parallèlement, le risque decatastrophe naturelle augmente avec la croissance de la population, l'urbanisation,la modification de l'environnement, la détérioration des habitations et desédifices publics et le fait que l'entretien des équipements collectifs laisse àdésirer. Nombre de ces facteurs sont le reflet d'une croissance économiqueinsuffisante.
8. Malgré la gravité et l'ampleur du problème, la prévention des catastrophes estloin de figurer au premier rang des préoccupations des gouvernements. Les mesuressimples et relativement peu coûteuses qui peuvent être adoptées sont dans une largemesure méconnues et les plans et stratégies de développement ne prévoient guère demécanismes destinés à prévenir les catastrophes naturelles. Or, à long terme, lecoût immédiat des activités destinées à atténuer ces catastrophes serait plus quecompensé par la diminution des dommages potentiels et des, pertes éventuelles envies humaines.
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III. POSSIBILITES DE REDUIRE LES PERTES HUMAINES ET MATERIELLESGRACE A DES MESURES DESTINEES A ATTENUER LES EFFETS DESCATASTROPHES NATURELLES
9. En proposant la Décennie, l'Assemblée générale a reconnu que la compréheusionscientifique et technique des causes et des effets des catastrophes naturellesainsi que des moyens de réduire les pertes en vies humaines et les dommagesmatériels, avaient progressé à un point tel qu'un effort concerté en vue de réunir,de diffuser et d'appliquer toutes ces connaissances, pourrait avoir des effets trèspositifs, en particulier pour les pays en développement. Les exemples ci-aprèsillustrent le type d'actions qui pourraient être envisagées à cet égard.
10. L'établissement dan~ les régions où l'on enregistre le plus grand nombre devictimes, de systèmes d'alerte et de plans d'urgence, peut sauver de nombreusesvies et réduire sensiblement les dommages matériels. Une protection efficace etdurable contre les effets des catastrophes naturelles pourrait être assurée grâce àune utilisation plus systématique des analyses de risques, à une approcheappropriée en matièr~ de construction et d'utilisation des sols ainsi qu'àl'introduction de mécanismes de gestion, d'administration et de coordination, letout conjugué à des programmes spéciaux d'éducation, de formation et de diffusionde l'information.
Il. Aux Etats-Unis et au Japon, où des systèmes d'alerte avancée en casd'inondation et d'orage ont été installés, l'expérience a montré que l'effet desphénomènes naturels, en particulier des orages tropicaux pouvait être grandementatténué. Au Japon, par exemple, le nombre des victimes dues aux cyclones aconsidérablement diminué depuis que le système d'alerte avancée a été améliorégrâce à la recherche, aux satellites et aux communications. Aux Etats-Unis,l'installation d'un service d'alerte rapide dans les années 1870 s'est traduite parune diminution considérable des pertes en vies humaines causées par les cyclones etcette diminution est devenue particulièrement sensible après le lancement, dans lesannées 60, des satellites météorOlogiques qui ont permis d'améliorer encore cesystème.
12. Dans les pays dotés de bons systèmes de prévision hydrologique, il estpossible d'éviter jusqu'à un tiers des dommages pouvant résulter du débordement deseaux dans les plaines inondables des grands bassins fluviaux et pratiquement toutespertes humaines; dans des circonstances normales, la réduction des dommages est del'ordre de 10 à 15 %. En Inde, la moyenne annuelle des dommages dus auxinondations se situe aux alentours de 2 500 millions de dollars. Une réduction de10 % de ce chiffre grâce à un système adéquat d'alerte avancée et de planificationd'urgence représente une valeur de 250 millions de dollars par an. Au Bangladesh,l'installation d'un système d'alerte rapide par satellites a permis, en 1985, deramener à 10 000 le nombre des victimes dues à un cyclone meurtrier alorsqu'en 1970, un événement sil~ilaire avait fait plus de 300 000 morts.
13. On pourrait citer d'autres exemples des avantages que l'on peut escompter deces mesures préventives. En Argentinp., le 1er janvier 1944, un tremblement deterre de 7,8 de magnitude et d'intensité IX a secoué la riche province de San Juan,faisant près de 10 000 morts et environ 12 000 blessés. Quatre-vingt pour cent desmaisons se sont effondrées et les dommages ont été évalués à plus de 1 milliard
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de dollars en monnaie de 1944. Une commission spéciale chargée de lareconstructi u de la région sinistrée, a été créée et, au bout de qUdlques années,cette commission est devenue l'Institut national de prévention sismique (INPRES),qui est désormais responsable de la mise en oeuvre des mesures de prévention etd'atténuation. Le 23 novembre 1977, un tremblement de terre de magnitude ana10gue(7,4) et d'intensité IX a frappé exactement la même région, faisant 100 mcrts,200 blessés et entraînant l'effondrement d'environ 250 maisons en terre battue. Enrevanche, aucune des nouvelles habitations construites à partir de 1944conformément aux règlements de l'INPRES n'a souffert de dommages sérieux.
14. Les techniques de construction asismique ont considérablement réduit lespertes en vies humaines. En outre, ces techniques, bien qu'elles augmentent de5 à 15 ~ en moyenne le coût de la construction, empêchent que les bâtiments soientgravement voire totalement endommagés. Dans les pays en développement situés dansdes zones sismiques, les anciennes constructions demeurent ext~êmement vulnérableset il en va de même des structures nouvelles qui ne sont pas bâties selon desnormes d'architecture asismique; dans des milliers de villages et de villes, ledanger s'accroît du fait que les rues sont étroites et les agglomérations situèesen pente. Les migrations des zones rurales vers des villes où le logement estpratiquement inexistant ont encore aggravé le problème. En l'absence de moyenssuffisamment fiables de prévision des tremblements de terre, il faudrait faireporter les ~fforts sur la construction de bâtiments asismiques et établir des plansd'évacuation adéquats et autres activités 6e secours.
15. Dans le cas des tsunamis, les systèmes d'alerte sont opérationnels dans larégion de l'océan Pacifique et bénéficient aux Etats insulaires ainsi qu'aux payssitués en bordure du Pacifique. Si la source du tsunami est située à une certainedistance (par exemple à 500 kilomètres au plus de la côte menacée), on dispose desuffisamment de temps pour mettre en vigueur des mesures d'évacuation prévues àl'avance. En revanche, étant donné la vitesse a laquelle 135 ~sunamis sedéplacent, une telle évacuation à partir du moment où la source se rapprochedevient impossible à organiser. Comme les zones côtières sont le lieu d'unecroissance démographique et d'un développement économique sans précédent, un plusgrand ~ombre de personnes et de biens sont exposés aux tsunamis (ainsi qu'auxcyclones) de sorte que, à long terme, le moyen le plus efficace de protéger lespopulations réside dans l'adoption de mesures destinées à atténuer les effets deces phénomènes. Cela implique que l'on contrôle l'utilisation des sols et l'étatdes nouveaux bâtiments et des équipements collectifs tels que routes etcommunications, que l'on accorde une attention à la conception et à l'emplacementdes services essentiels, que l'on prévoie et que l'on desserve des itinérairesd'évacuation et que l'on organise des programmes exhaustifs d'éducation publique.
16. En ce qui concerne les éruptions volcaniques, l'alerte en temps opportunconstitue le moyen essentiel de sauver des vies humaines. La prédiction de ceséruptions figure désormais au nombre des mesures les plus positives qui aient étéappliquées dans plusieurs pays.
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17. Le problème des glissements de terrain est généralement sous-e~timé. Ceux-cise produisent pratiquement partout et sont généralement dus à l'inclinaison durelief à des phénomènes naturels, voire à des activités humaines qui ont pour effetde réduire la capacité des pentes de retenir la roche et le sol. Les causesprincipales des glissements de terrain sont les précipitations, la fonte des neigesou de la glace, les tr~mblements de terre, les éruptions volcaniques et lesactivités humaines. Ces dernières, parmi lesquelles figurent le déboisement, lesurpâturage et la mise en valeur des pentes abruptes, ont contribué à aggraver lesrisques de gl~ssement de terrain en modifiant l'envirunnement. L'effet desglissements de terain ~eut être drastiquement réduit grâce à une bonne législationtouchant l'utilisation des sols, à l'identification des zones à haut risque, àl'application de techniques de construction rationnelle, au lancement d'alertes entemps opportun, le cas échéant, à la diffusion d'informations et à de nouvellesrecherches fondamentales. Au Japon, à Hong-kong et &Los Angeles, les programmestrè~ rentables et peu coûteux qui ont été mis en oeuvre ont donné d'excellentsréSUltats. montrant que les pertes causées par les glissements de terrain pouvaientêtre réduites dans des proportions spectaculaires. Après 1955, le Gouvernementjaponais a adopté une législation stricte destinée à empêcher les glissements deterrain, ce qui a ré~uit de moitié le nombre des victimes dues à ces phénomènes.
18. Les incendies spontanes sont des conflagrations incontrôlées qui sontprovoquées par des activités humaines ou dues à des causes naturelles - éclairs,éruptions volcaniques, tremblements de terre - et qui se répandent rapidement. Lesincendies spontanés ont dévasté des milliers de kilomètres carrés de forêts etcultures ainsi que des villes (San Francisco, 1906, Tokyo, 1923, Chine, 1987,Etats-Unis, 1988). Ces incendies favocisent les inondations et les glisse~ents deterrain parce qu'il en résulte un ruissellement des eaux sur les zones brûlées etune érosion du sol mis à nu. Comme les populations continuent de s'installer dansles zones érodées, les incendies spontanés entraînent de plus en plus fréquemmentd'importantes pertes de vies humaines. La prévention demeure le meilleur moyen deréduiee ces peLtas. Il faut entendre par là, entre autres, une surveillancepermanente pendant la saison sèche, le brûlage sous contrôle, l'assolement,l'éducation du public, l'amélioration des techniques et du matériel de lutte contrel'incendie et la mise au point, la composition et la construction d'ouvre~es guiaugmentent les probabilités de survie.
19. Les infestations acridiennes, cause de sérieuses pertes pour l'agriculture,sont un phénomène millénaire. Les criquets ont causé des dommages particulièrementétendus en Afrique. Les grandes infestations acridiennes, qui se produisent àintervalles de 30 à 80 ans, commencent souvent dans des régions inaccessibles.Heureusement, il existe actuellement de bons systèmes de prévision. La recherchefondamentale demeure nécessaire pour mettre au point des techniques nouvelles quisoient compatibles avec la protection de l'environnement, viables et adaptables surle plan local afin de contrôler plus rapidement les essaims.
20. La sécheresse et la désertification demeurent un problème critique.de grands efforts aient été entrepris. il est nécessaire d'effectuer dessupplémentaires touchant la mise au point de programmes relativement peul'application de ces derniers.
Bien querecherchescoûteux et
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21. D'une manière générale, les mesures destinées à attén~er les catastrophes sontprises en fonction de risques spécifiques. Or, souvent, un risque initial a deseffets secondaires. Ainsi, un tremblement de terre peut provoquer un tsunami, unglissement de terrain, une liquéfaction du sol, des incendies ou des ruptures defonctionnement d'installations industrielles (barrage, conduite, usine chimique,fabriques, etc.). Des éruptions volcaniques peuvent entraîner des avalanches deboue, de fortes pluies risquent de causer des glissements de terrain, des couléesde boue ou des inondations. N'importe quelle catastrophe naturelle peut détruireou interrompre les communications. Les grandes catastrophes sont, pour la plupart,le résultat de l'action combinée de deux ou plusieurs phénomènes naturels. Ainsi,la logique et la nécessité exigent que l'on accorde davaütage d'attention qu'on nel'a fait jusqu'à présent à l'atténuation de catastrophes multiples.
IV. PREPARATIFS DE LA DECENNIE INTERNATIONALE DE LA PREVENTIONDES CATASTROPHES NATURELLES
A. Comité directeur
22. En février 1988, le Secrétaire général a établi un comité dir~cteur de laDécennie avec pour mission de l'aider à mettre au point un cadre approprié pouratteindre lE!S buts et objectifs de celle-ci. Le Directeur général au développementet à la coopération économique internationale du Secrétariat a été désignéprésident de ce comité et le Coordonnateur des Nations Unies pour les secours encas de catastrophe, vice-président. Sont membres du Comité de hauts fonctionnairesdésignés appartenant aux organismes ci-après : Département de la coopérationtechnique pour le développement, Centre pour la science et la technique au servicedu développement du Secrétariat, PNUD, PNUE, Habitat, PAM, FAO, Unesco, OMS, Banquemondiale, UIT, OMM et AlEA. D'autres entités du système des Nations Uniesparticipent aux travaux du Comité lorsque des questions les intéressant directementsont examinées. Le Comité directeur est assisté par un groupe de travail qui aétabli plusieurs documents destinés à être soumis à l'approbation du Comité en tantque contribution aux travaux du Groupe d'experts (voir ci-après).
B. Réunion de Washington
23. En mars 1988, l'Organisation des Nations Unies, en coopération avec l'Académiedes sci~nces des Etats-Unis, a convoqué une réunion officieuse de scientifiques etd'ingénieurs de réputation internationale et de représentants d'organismes desNations Unies afin d'examiner la question de la Décennie. La réunion a étél'occasion de revoir les orientations à donner à cette entreprise et lesarrangements préparatoires.
C. ~e spécial international d'experts pour la Décennie
24. Pour l'aider à mettre au point un cadre approprié pour la Décennie, leSecrétaire général a nommé un groupe de 25 scientifiques et experts éminents dontla liste est donnée à l'annexe III. Ce groupe d'experts, placé sous la présidencede M. Frank Press (Président de l'Académie nationale des sciences des Etats-Unis) atenu deux réunions, la première du 5 au 8 juillet 1988 à Genève et la deuxièms du 3au 6 octobre 1988, à New York. Deux réunions additionnelles ont été fixées à titre
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les sont1 desli, uns deque,s deuléesruirelupart.Ainsi,'on ne
piQvisoire pour janvier et avril 1989. On prévoit que ~e rapport du Grouped'experts servira dg base pour l'établissement du rapport du Secrétaire général quisera soumis à l'Assemblée générale à sa quarante-quatrième session parl'intermédiaire du Conseil économique et social.
25. Un rapport sur la première réunion du Groupe d'expp.rts est mis à ladisposition des délégations. Il faut noter toutefois ~ue le Groupe est engagé dansU.l processus de concertation p;)r approximations de sorte que la teneur etl'orientation de son rapport final n'ont pas encore été déterminées.
D. Comités nationaux
b) Surveillance, prédiction et alerte;
26. Le 29 juillet 1988, 2e Directeur génpral au développement et à la coopérationéconomique internationale du Secrétariat a adressé une lettre aux Etats Membres,dans laquelle, entre autres, il portait à leur attention les dispo8itions de larésolution 42/169 de l'Assemblée générale relative à la mise en place de comitésnationaux. Cette lettre comprenait une annexe touchant les divers~s modalitésd'organisation de ces comités à l'échelon national. Il a été suggéré que lescomités nationaux incluent dans leurs domaines d'activité les éléments ci-après
La)ur)pement
; enmai.res
a)
c)
Identification des z~nes à risque et évaluation dee risques;
Mesures de protection à court terme et établissement de plans d'urgence;
e) Utilisation des sols et gestion des risques;
E. Coopération avec les organisations non gouvernementales
27. Les gouvernements ont été priés de fournir des informations sur les mesuresqu'ils auront prises éventuellement en vue de créer un comité national ou toutautre organisme officiel en vue de la Décennie. Plusieurs gouvernements ont déjàdonné des informations indiquant l'établissem~nt de tels comités.
28. La résolution 42/169 de l'Assemblée générale invitait le Secrétaire général àcoopérer aVfrC les institutions scientifiques et techniques, l~s établissementsuniversitaires et d'autres organisations non gouvernementales er. vue de mettre aupoint un dispositif approprié aux objectifs de la Décennie. Des contacts ont étéétablis avec un certain nombre d'organisations scientifiques et techniques quijouent un rôle actif dans un ou plusieurs des domaines couverts par la Décennie(voir annexe IV). Des réponses positives ont été reçues de 15 organisations et12 d'entre elles ont désigné des correspondants (bureaux de liaison) en vue dec~ntacts ultérieurs. Pour contribuer au maintien de la liaison avec la communautéscientifique et technique internationale et pour la sensibiliser, le Secrétairegénéral a nommé un consei~ler scientifique de rang élevé (en faisant appel à desressources extra-budgétaires) qui participera aussi aux travaux du groupe d'expertset fera bénéficier le secrétariat de ses conseils.
Mesures de prévention à long terme;
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29. Un grand nombre d'organisations bénévoles participent aux actions nécessai~es
en cas de catastrophe et nombra d'entre elles son~ membres du Conseil internationaldeR agences bénévoles. Leur activité porte principalement sur les opérations desecours mais certaines d'entre elles trav~illent aussi à la planificationpréventive. Des contacts ont été établis avec cet ensemble d'organisations. LaLi~ue des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a offert de collaboreraux activités, aux objectifs et aux buts de la DécdDnie.
F. ~ération avec les organisations intergouVernementales
30. Des contacts ont ~té établis avec plusieurs organisationsintergouvernem~ntalesn'appartenant pas au système des Nations Unies, à savoirl'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), la Communauté des Caraïbes,l'Organisation de l'Unité africaine (OUA), l'Organisation des Etats améri~ains
(OEA), l'Orgànisation internationale de protection civile, le Conseil d'assistanceéconomique mutuelle (CAEM), le Conseil de l'Europe, la Co~mission des Communautéseuropéennes, l'Organisation de coopératiun et de développement économiques (OCDE),l'Institut panaméricain de géographie et d'histoire et le Conseil de l'Accord deCartaqène. Le Conseil de l'Europe, l'OUA, l'OEA, l'OCDE et l'Organisationinternationale de protection civile ont ré1.gi positivement et le CAEM, le Conseilde l'Europe et l'Organisation internationale de protect~)n civile ont proposé descentres de rassemblement pour des contacts ultérieurs.
G. Financement et soutien du secrétariat
31. La résolution 42/169 de l'Assemblée générale recommande d'obtenir au besoindes fonds extra-budgétaires pour les préparatifs de la Décennie, estimant qu'àcette fin des contributions volontaires des pays, des organisations internationaleset d'autres organismes seraient hautement souhaitables. Un appel a été adressé àdes donateurs potent~els en vue d'obtenir des contributions volontaires sur la based'un budget provisoire (voir annexe V). Le Gouvernement du Japon a offert deprendre en charge le coût des ~éunions du groupe d'egperts et de couvrir les fraisassociés au recrutement du conseiller scientifique principal. Le Gouvernement duMaroc a lui aussi offert une contribution aux frais du groupe d'experts. LeGouvernement de la France a apporté une contribution au fonds d'affectationspéciale pour la Décennie. L'Académie nationale des sciences des Etats-Unis met àla disposition du secrétariat les services d'un conseiller scientifique. LeSecrétaire général est reconnaissant de ce soutien.
32. Au sein du secrétariat, l'on s'efforce d'utiliser les ressources existante~.
C'est ainsi que le Bureau du Coordonnateur des Nations Unies pour lbS secours encas de catastrophe a fourni une grande partie de l'appui du secrétariat aux travauxpréparatoires. Toutefois, en raison de la situation difficile de l'Organisationsur le plan des ressources, des fonds supplémentaires sont nécessaires,particulièrement au cours des mois à venir, lorsque les travaux entrepris aurontabouti et devront figurer dans un rapport final. En ~onséquence, les donneurspotentiels sont instamment priés, une fois de plus, d'envisager l'octroi descontributions volontaires ndcessaires afin que les préparatifs requis pour laDécennie puissent avoir lieu.
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33. La Dsoutien enationaleinternatiNations Uencouragecentre indocuments
34. Plus:traditionde la misdes organ"aperçu géNations Ucompétenc
35. Nombrpeuvent peexpérienceet devraiepas possibNations Unapproprié.
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V. ROLE DU SYSTEME DES N1-.TIONS UNIES
33. La Décennie est envisagée comme une entreprise internationale qui exigera lesoutien et la participation a~tifs des collectivités locales, des autoritésnationales, des organisations régionales et de l'ensemble de la communautéinternationale, gouvernementale et non gouvern~mentale. Le système desNations Unies est appelé à jouer un rôle de catalyseur et à faciliter les choses enencourageant et en appuyant ces activités. En outre, il est appelé à devenir uncentre international pour l'échange de renseignements, la conservation desdocuments et la coordination des efforts internationaux.
34. Plusieurs entités appartenant au système des Nations Unies ont une longuetradition de l'encouragement à l'étude du phénomène des ~atastrophes naturelles etde la mise en oeuvre de mesures en cas de catastrophe. Il s'agit principalementdes organismes suivants : PNUD, PNUE, UNCHS, UNDRO, FAO, Unesco, OMM et AlEA. Unaperçu général préliminaire des activités pertinentes des organismes desNations Unies est à la disposition des délégations. La répartition des domaines decompétence est représentée schématiquement par un tableau à l'annexe VI.
35. Nombre des activités passées et actuelles des organismes des Nations Uniespeuvent permettre d'atteindre les buts et objectifs de la Décennie. Cetteexpérience et ses connaissances spécialisées sont mobilisées pour les préparatifset devraient être pleinement utilisées au cours de la Décennie. Il n'est toutefoispas possible de définir de façon plus détaillée le rôle du système desNations Unies dans la Décennie avant qu'un accord se réalise au sujet d'un cadreapproprié.
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ANNEXE l
Catastrophes naturelles soudaines (1900-1987)
Tableau A
Pertes humaines et matérielles par région
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1
Pertes humaines et matérielles. par type de risque.
Région
Afrique
Amérique latine etCaraïbes
Europe (y compris l'Unionsoviétique)
Asie et Pacifique du Sud-Ouest
Totaux
Type de ri sgue
Tremblements de terre
Inondations
Tempêtes
Eruptions volcaniques
Glissements de terrain
Tsunamis
Totaux
Dommages
(Millions de dollars E.-U.)
6 945
22 422
38 747
22 663
90 777
Tableau B
Dommages
(Millions de dollars E.-U.)
2 076 164
1 213 299
686 849
79 264
21 904
3 547
4 081 027
Nombre totalde morts
21 651
284 369
286 487
3 489 320
4 081 027
Nombre totalde décès
45 245
29 250
14 100
1 405
720
57
90 777
* Ces chiffres doivent être considérés comme purement indicatifs et sontpartiellement fondés sur : "Disaster History to Presf!nt-day Values". Office forForeign Disaster Assistance. US AID.
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ANNEXE III
GrQupe spécial internatiQnal d'experts pQur la Décennie internatiQnalepQur la préyentiQn des catastrQphes naturelles
Frank Press(Etats-Unis)
Claude Allègre(France)
Luis NQvais de Almeida(Brésil)
Anand Swarup Arya(Inde)
M. Benblidia(Algérie)
Driss Bensari(Maroc)
Noel Phillip Cheney(Australie)
J. C. 1. Dooge(Irlande)
Alberto Giesecke(pérQu)
Richard E. Hallgren(Etats-Unis)
Vit Karnik(TchécQslQvaquie)
Vladimir 1. Keilis-BQrot(Union sQviétique)
RQman L. Kintanar(Philippines)
Ra'1l Krishna(Fidji)
Président de la United States NatiQnal Academy QfSciences
Directeur de l'Institut de physique du glQbe,Université de Paris
CQQrdQnnateur régiQnal du réseau de gestiQn du bassinversant de l'Amérique latine
Ancien Directeur de l'AssQciation internationale dugénie sismique
Directeur général de l'Agence nationale pourl'aménagement du ~erritoire
Directeur du Centre natiQnal de coordinationet de la planification de la recherche scientifiqueet technique
National Bushfire Research Centre
Ancien Président de l'AssociatiQn internationale dessciences hydrolQgiques
Directeur du Centre séismologique régional pQurl'Amérique du Sud
Directeur exécutif de l'American Met!orQlQgicalSociety
Chercheur à l'Institut géophysique de l'Académie dessciences de TchécQslQvaquie
Président de l'UniQn géOdésique et géophysiqueinternationale
Directeur général de l'AdministratiQn des servicesatmQsphériques, géQPhysiques et astrQnQmiques desPhilippines
Directeur du Service météorQlQgique natiQnal;Président du Comité des cyclones tropicaux duPacifique Sud
1 • ••
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Michel Lechat(Belgique)
Franklin MacDonald(Jamaïque)
Norbert Morganstern(Canada)
Thomas Odhiambo(Kenya)
Keizo Okabe(Japon)
L. Oyebande(Nigéria)
Carlos Pelanda(Italie)
GudjCln Petersen(Islande)
Jakim Petrovski(Yougoslavie)
Emilio Rosenblueth(Mexique)
Lili Xie(Chine)
Professeur d'épidémiologie, Université de Louvain
Directeur de l'Office of Disaster Preparedness andEmergency Relief Co-ordination
Department of Civil Engineering, Université d'Alberta
Président de l'Académie africaine des sciences
Professeur, Département de sociologie de l'Universitéde Tokyo
Principal du Col1eg'~ of Science and Technologyd'Abeskuta
Membre du Comité de recherche sur les catastrophes,Institut international de sociologie
Directeur de l'Org~nisation islandaise de protectioncivile
Ancien Directeur de l'Institut international deséismologie et de génie paraséismique
Fondateur et premier Directeur de l'Instituto deIcgenieria de Mexico
Professeur, Secrétaire général de l'Associationchinoise pour la réduction des risques naturels
1 • ••
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ANNEXE IV
Organisations non gouvernemen~
Liste préliminaire
On trouve~a ci-après une liste préliminaire des organisations internationalesnon gouvernementales exerçant des activités suivies qui sont liées aux objectifs etaux buts de la Décennie ou qui ont exprimé leur intérêt pour une participation à laDécennie.
1. Le Conseil international des unions scientifiques (CIUS) et les unions qui luisont affiliées, ses associés scientifiques, les comités scientifiques etspéciaux et les commissions interunions :
1.1 L'Union géodésique et géophysique internationale (UGGI) et lesassociations qui lui sont affiliées :
1.1.1.
1.1.2.
1.1.3.
1.1.4.
1.1.5.
1.1.6.
L'Association internationale de géodésie (AIG):
L'Association internationale de séismologie et de physique del'intérieur de la Terre (AISPIT) et sa Commission des risques deséisme:
L'Association internationale de volcanologie (AIVCTI) et songroupe de travail sur l'atténuation des effets des éruptionsvolcaniques:
L'Association internationale de météorologie et de physique del'atmosphère (AIMPA):
L'Association internationale des sciences hydrologiques (AISH);
L'Association internationald des sciences physiques de l'océan(AISPO)
1.2 L'Union internationale ~p.. sciences biologiques (UISB) et sa Commissionde l'immunologie;
1.3 L'Union géographique internationale (UGI) et sa Commission d'obser.vationet de prévision;
1.4 L'Union internationale des sciences géologiques (UISG) et sesorganisations affiliées :
1.4.1.
1.4.2.
1.4.3.
L'Association internationale des hydrogéologues (AIH):
L'Association internationale de géologie de l'ingénieur (IUGS);
L'Association des géoscientifiques pour le développementinternational (AGID)
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1.5 L'Union internationale des sciences physiologiques (UISP) et son réseauinternational de centres de recherche sur l'écologie comportementale etla psychologie environnementale;
1.6 L'Union internationale pour l'étude du quaternaire (INQUA);
1.7 L'Union internationale des instituts de recherches forestières (UIFRO);
1.8 L'Association internationale de la science du sol (AISS), sa Commissionsur la technologie du sol et son groupe de travail sur les propriétésmécaniques des sols;
1.9 L'Association scientifique du Pacifique (PSA) et son Comité des sciencesde la terre ferme;
1.10 La Comité scientifique pour les ~echerche3 océaniques (CSRO);
1.11 Le Comité scientifique sur les problèmes de l'environnement (SCOPE) etson groupe de travail sur l'écologie des invasions biologiques;
1.12 La Fédération des services de géophysique et d'astronomie (FAGS);
1.13 L'Inter-Union Commission on the Lithosphere (ICL) et son Committee onEnvironmental Geology and Geophysics.
2. L'Union des associations techniques internationales (UATI) et ses as~ociations
affiliées, notamment :
2.1 L'Association internationale de recherches hydrauliques (AIRH);
2.2 La Commission internationale des irrigations et du drainage (ClIO);
2.3 La Commission internationale des grands barrages (ICOLO);
2.4 La Réunion internationale de laboratoires d'essais et de recherches surles matériaux et les constructions (RILEM);
2.5 L'Union internationale des transports publics (UITP);
2.6 L'Union internationale des producteurs et distributeurs d'énergieélectrique (UNIPEOE).
3. La Fédération mondiale des organisations d'ingénieurs (FMOI) et sesorganisations nationales membres.
4. Autres associations technigues
4.1 L'Association internationale du génie séismique (IAEE);
4.2 L'Association internationale pour l'étude de l'économie des assurances;
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4.3 L'Association internationale d'ingéniérie éolienne (IAWE);
4.4 Le Conseil international des archives (CIA);
4.5 Le Conseil international des musées (ICOM);
4.6 Le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS);
4.7 L'Institut international pour l'analyse des systèmes de haut niveau(BASA) ;
4.8 L'Association internationale de sociologie (AIS);
4.9 Le Centre sismologique international (CSI);
4.10 La Société internationale de mécanique des sols et de travaux defondations (ISSMFE);
4.11 L'Association internationale des écrivains scientifiques (ISWA);
4.12 L'Association mondiale des organisations de recherche industrielle ettechnologique (WAITRO);
4.13 L'Union internationale des architectes (UIA);
4.14 L'Association internationale des urbanistes (AIU).
Agences bénévoles
5.l Le C,:>nseil international des agences bénévoles (CIAB);
5.2 La Ligue des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (LSCR).
1 • ••
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ANNEXE V
Décennie internationale de la prévention des catastrophes naturelles
Prévisions budgétaires pour l'étAPe préparatoire. 1988-1989
CoÛt en dollars E.-U.
Groupe spécial international d'experts
Frais de voyage et indemnités journalièresde subsistance des experts (4 réunions)
Services de conférenceFrais de voyage du person~el du secrétariatDivers
Total partiel
Collaborateurs du Groupe d'experts
Conseiller scientifique principal, L-VII(six mois au total durant les années1988 et 1989)
Consultants L-V (18 mois)Frais de voyage
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Total Groupe spécial d'experts
Secrétariat de la Décennie
Un D-I/P-5 et un P-4 (18 mois chacun)Deux S.G. (18 mois chacun)Locaux et fournituresCommunications
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