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L’analyse financière
Licence Gestion de la Relation Clients et E-commerce
Réalisé par Hervé MARIE
Année Universitaire : 2011-2012
Introduction
I. Etude descriptive du bilan
II. Le fonds de roulement/besoins en fonds de roulement
III. Etude descriptive du compte de résultat
IV. Analyse de l’activité et des résultats de l’entreprise (seuil de rentabilité et solde intermédiaire de gestion)
V. Impact de l’analyse sur les décisions de gestion
VI. Conclusion
PLAN
Réaliser l’analyse financière d’une entreprise et évaluer l’impact de décisions sur la santé financière de celle-ci.
Objectif général
Introduction 1/4 1.Étudier l’évolution de l’entreprise dans le temps 2.Porter un jugement sur cette évolution (le passé) 3.Porter un jugement sur la situation actuelle (le
présent) ;4.suggérer les correctifs à apporter (décisions) et
soupeser leurs impacts (futur) dans le but d’améliorer la gestion générale de l’entreprise et de lui permettre d’atteindre sa mission et ses objectifs.
Introduction 2/4 • Elle nous permet de prévoir, sur un horizon à
court terme, les conséquences de décisions sur la «santé» financière de l’entreprise.
• Elle donne des réponses aux différents groupes intéressés par la situation financière de l’entreprise.
Introduction 3/4 • Groupes intéressés par l’analyse financière
– La direction– Les créanciers (fournisseurs et institutions
financières)– Les actionnaires– les clients – L’Etat– Le personnel
Introduction 4/4 Groupe Intérêt
Direction Ensemble des résultats de l’analyse financière.
Créanciers à court terme Maintien d’un niveau d’actif à court terme suffisant pour faire face à ses dettes à court terme.
Créanciers à long terme Structure en capital (côté droit du bilan) et le risque qui y est associé. Capacité qu’a l’entreprise à rembourser le capital et l’intérêt sur les différentes dettes qu’elle a contractées.
Actionnaires Rentabilité de l’entreprise. Maximisation des retombées de son investissement sous forme de gain en capital et de dividendes.
Etude descriptive du bilan
Présentation schématique
• Actif = emplois (besoins de financement)• Passif = ressources (moyens de
financement)
Bilan du plan comptable général
Limites du bilan comptable
• Le bilan comptable comporte quelques limites :– N’inclut pas tous les éléments fonctionnels
permettant d’expliquer comment la trésorerie est générée (effets escomptés et crédit bail).
– Ne tiens pas compte du cycle opérationnel – Il n’y a pas de véritable distinction entre le
court terme et le long terme
Le bilan fonctionnel• Le bilan fonctionnel est un bilan dans lequel les
ressources et les emplois sont classés par fonction (fonctions financement, investissement et exploitation). Il s'établit à partir du bilan comptable avant répartition du résultat (le résultat de l'exercice est donc inclus dans les capitaux propres).
• Tout comme le bilan traditionnel, il est scindé horizontalement (une partie haute pour les éléments stables, et une partie basse pour les éléments circulants). Mais les termes actif / passif sont remplacés ici par les notions d'emplois / ressources.
Le bilan fonctionnel• Attention ECHEANCE A L’ORIGINE :
ne pas confondre les notions de « stable / circulant » (qui correspondent ici à l'engagement sur le long terme ou court terme de l'entreprise au moment de l'opération) avec les notions de « long terme / court terme » du bilan comptable (qui correspondent à l'engagement sur le long terme ou court terme de l'entreprise au moment de l'établissement du bilan).
Le bilan fonctionnelEvaluation des postes en fonction de leur valeur d’origine (raisonnement en valeur brutes).
Le bilan fonctionnel
Le bilan fonctionnel
Le bilan fonctionnel
• Cycle long d’investissement et de financement
la décision d’augmenter le capital ou de contracter une emprunt fixe la structure de financement de l’entreprise pendant plusieurs années. La réalisation d’un investissement fixe aussi la structure pendant plusieurs années.
Le bilan fonctionnel
• Cycle d’exploitation
C’est un cycle court de quelques semaines le plus souvent. Les achats de marchandises stockage et production ventes sont des composantes du cycle d’exploitation.
Le bilan fonctionnel
• Cycle d’exploitation
C’est un cycle court de quelques semaines le plus souvent. Les achats de marchandises stockage et production ventes sont des composantes du cycle d’exploitation.
Le bilan fonctionnel
Le bilan fonctionnel• Les retraitements spécifiques
Les effets escomptés non échus (hors bilan) :
Lorsqu’une entreprise a besoin de trésorerie, elle a la possibilité d’escompter les effets qu’elle détient sur ses clients, ou encore de céder ces créances.
Les effets escomptés non échus et les créances cédées sont :
=>ajoutés à l’actif circulant dans les créances d’exploitation
=> ajoutés aux dettes circulantes dans les soldes créditeurs de banque
Le bilan fonctionnel
• Les retraitements spécifiques
Les leasings (hors bilan) :
=>la valeur des équipements est rajoutée aux immobilisations
=> L’équivalent des amortissements qui auraient déjà été effectués est ajouté aux ressources propres.
=> l’équivalent de la partie non amortie est ajouté aux dettes financières.
Exemple retraitement
Exemple retraitement
Récapitulatif des retraitements
Exemple
Reclasser les postes du bilan comptable afin d’obtenir un bilan
fonctionnel
Le fonds de roulement/besoins en fonds de roulement
Le fonds de roulement
• L’équilibre du bilan fonctionnel repose sur le principe d’affectation des ressources stables aux emplois stables. Le besoin de financement des emplois stables doit être couvert par des ressources stables. Le contraire pourrait être dangereux .
Le fonds de roulement• Fonds de roulement :
= Ressources stables – emplois stables
On constate que, en général, plus le fonds de roulement est élévé, plus les disponibilité
Le besoin en fonds de roulement
= Emplois circulants– ressources circulantes
Correspond au décalages entre les achats et les ventes, ceux-ci entrainent la constitution de stocks
Et correspond au décalages entre les produits comptables (ex les ventes) et les paiements correspondants qui donnent naissances à des créances.
En conclusion , il apparaît clairement que plus la durée des stocks est courte, plus la durée des créances est courte et plus la durée des dettes fournisseurs est longue, plus le besoin en fonds de roulement est faible
La trésorerie
• La trésorerie équilibre entre le fonds de roulement et le besoins en fonds de roulement.
• Trésorerie = FR - BFR
Conclusion sur les indicateurs=>Il faut s’assurer que le fonds de roulement est suffisant
pour couvrir la partie structurelle du BFR. Les variations conjoncturelles du BFR pourront être absorbées par la trésorerie.
• Il est donc tout à fait normal que la trésorerie soit parfois négative, à condition que cette situation ne soit que temporaire.
• Dans un tel cas, la direction doit se préoccuper d’obtenir des financements à court terme : autorisation de découvert, mobilisations de créances (escompte affacturage)
Conclusion sur les indicateurs=>Dans le cas contraire, il faut parfois améliorer le
fonds de roulement et/ou le besoins en fond de roulement.
Améliorer le fonds de roulement :
emprunt à long terme
augmentation de capital
cessions d’immobilisations
amélioration de la rentabilité
Conclusion sur les indicateurs=>
Diminuer le besoin en fonds de roulement :
négocier des délais fournisseurs plus long
négocier des délais clients plus court
réduire les stocks
amélioration de la rentabilité
Etude descriptive du compte de résultat
Résultat• Le compte de résultat peut se représenter,
schématiquement comme suit :CHARGES– Charges d’exploitation (60 à 65)– Charges financières (66)– Charges exceptionnelles (67)– Participations des salariés (69)– Impôts sur les bénéfices (69)
RésultatPRODUITS
– Produits d’exploitation (70 à 75)– Produits financiers (76)– Produits exceptionnels (77)
Résultat
RESULTAT = PRODUITS-CHARGES
Soit le solde est créditeur = bénéfice
Soit le solde est débiteur = perte
Particularité de certains postes
• Variation de stocks• Matières premières /marchandises :
Variation de stock = SI – SFVariation positive = diminution du stock
Variation négative = augmentation du stock
• Production en cours/Produits finis Variation de stock = SF – SI
Si SF>SI = stockage
Si SI>SF = déstockage
Particularité de certains postes• Autres charges – Autres produits
• Autres charges (65) :– 651 Redevances pour concessions brevets– 653 Jetons de présence– 654 Pertes sur créances irrécouvrables– 658 Charges diverses de gestion courante
• Autres produits 75 :• 751 Redevances pour concessions, brevets, licences• 752 Revenus des immeubles non affectés aux activités
professionnelles• 753 Jetons de présence• 758 Produits divers de gestion courante
• Charges ou produits nettes de valeurs mobilières de placement
• Prix de cession – Valeur d’origine
» En charge, si moins value» En produits, si plus value
Particularité de certains postes
• Charges ou produits nettes de valeurs mobilières de placement
• Prix de cession – Valeur d’origine
» En charge, si - value» En produit, si + value
Particularité de certains postes
• Transfert de charges (79)– Indemnité d’assurance– Transfert des frais de logement et nourriture
dans les comptes du personnel (64)
• Charges et produits exceptionnels en capital
(675/775)
Particularité de certains postes
Solde intermédiaire de gestion
Le compte de résultat est l’état qui regroupe les comptes de gestion
(classes 6 et 7 )
•opérations courantes•opérations financières•opérations exceptionnelles
Ces comptes sont ventilés en :
Les soldes intermédiaires de gestion (SIG) sont des indicateurs très précieux car ils permettent de situer l’entreprise par rapport :
• à son passé • à ses concurrents.
Le calcul des SIG
La marge commerciale
Marge commerciale = ventes de marchandises-coût d’achat des marchandises vendues dans l’exercice
Par la suite, il est intéressant de comparer la marge commerciale avec les ventes de marchandises
Elle ne concerne que les entreprises commerciales ou la partie d’activité purement commerciale des entreprises industrielles.
Ventes de marchandises
La marge commerciale
Coût d’achat des marchandises vendues
Marge commerciale
Ventes de marchandises 707- RRR accordés 7097
Achats de marchandises 607+ frais accessoires d’achats de marchandises 6087± variation des stocks de marchandises 6037- RRR obtenus 6097
La production de l’exercice
Production de l’exercice = production vendue
± variation de la production stockée
+ production immobilisée
Ce solde sera aussi utilisé pour mesurer la productivité :
Production/actif immobilisé
Production/effectif
Elle ne concerne que les entreprises industrielles.
La valeur ajoutée
Valeur ajoutée = production de la période
+ marge commerciale (éventuellement)
- consommation en provenance des tiers
Elle mesure l’activité propre de l’entreprise.Elle exprime la création de valeur.
Marge commerciale
La valeur ajoutée
Consommation en provenance des tiers
Valeur ajoutée
Achats d’approvisionnements 601 + 602 + 604 + 605 + 606
- 6091 - 6092 - 6096
Variation des stocks d’approvisionnement ± 6031 ± 6032
Autres charges externes• services extérieurs 61• autres services extérieurs 62
Production de l’exercice
La valeur ajoutée PCG
L’utilité est qu’elle :- fait le lien entre la micro et la macroéconomie
(PIB)- permet de faire des comparaisons sectorielles- Elle représente l’argent généré par l’entreprise
qui peut être réparti entre les salariés, l’Etat, les prêteurs et sous réserves des sommes affectées à l’autofinancement, les actionnaires
L’Excédent Brut d’Exploitation(ou insuffisance brute d’exploitation)
Excédent brut d’exploitation = Valeur Ajoutée
+ subvention d’exploitation
- impôts, taxes et versement assimilés
- charges de personnel
Il permet d’apprécier la rentabilité de l’entreprise.
L’Excédent Brut d’Exploitation
Subvention d’exploitation
L’Excédent Brut d’Exploitation
Impôts taxes et versements assimilés
Excédent brut d’exploitation
Impôts taxes et versements assimilés 63Charges de personnel 64
Valeur ajoutée
Charges de personnel
Subvention d’exploitation 74
Le résultat d’exploitation
résultat d’exploitation = EBE
+ reprises sur amortissements et provisions d’exploitation
+ transferts de charges d’exploitation
+ autres produits de gestion courante
- dotation aux amortissements et provisions d’exploitation
- autres charges de gestion courante
Il découle de l’activité normale et courante de l’entreprise.
Reprise sur amortissement et provisions d’exploitation
Le résultat d’exploitation
dotation aux amortissements et
provisions d’exploitation
Résultat d’exploitation
dotation aux amortissements et provisions d’exploitation 681Autres charges de gestion courante 65
EBE
Autres charges de gestion courante
Reprise sur amortissement et provisions d’exploitation 781Transferts de charges d’exploitation 791Autres produits de gestion courante 75
Transferts de charges d’exploitation
Autres produits de gestion courante
Le résultat courant avant impôt
Résultat courant avant impôt =
résultat d’exploitation+ produits financiers
- charges financières
Il découle de l’activité normale et habituelle de l’entreprise. Il exclue les opérations exceptionnelles.
Produits financiers
Résultat courant avant impôt
Charges financières
Résultat courant avant impôt
Charges financières 66
Résultat d’exploitation
Produits financiers 76
Le résultat exceptionnel
Résultat exceptionnel = produits exceptionnels
- charges exceptionnelles
Il découle des opérations effectuées par l’entreprise dont la réalisation n’est pas directement liée à son exploitation normale et habituelle.
Résultat exceptionnel
Charges exceptionnelles
Résultat exceptionnel
Charges exceptionnelles 67
Produits exceptionnels
Produits exceptionnels 77
Le résultat de l’exercice
Résultat de l’exercice =
résultat courant avant impôts
± résultat exceptionnel - participation des salariés
- impôts sur le bénéfice
Il est souvent le seul résultat connu des tiers porté au passif du bilan.
Résultat de l’exercice
Participation des salariés
Résultat de l’exercice
Participation des salariés 691impôt sur les bénéfices 695
Résultat courant avant impôt
Impôt sur les bénéficesRésultat exceptionnel (bénéfice) Résultat exceptionnel (perte)ou
Ventes de marchandises
Coût d’achat des marchandises
vendues
Marge commerciale
Production vendue
Production immobilisée
Production stockée
Marge commerciale Production de l’exercice
Consommation de l ’exercice en
provenance des tiersValeur ajoutée Subvention
d’exploitation
Impôts taxes
versements assimilés
Charges de personnel
Autres produits
Reprise / amortissements et
provisions- d’exploitation
EBE
Résultat d’exploitation
Produits financiers
Autres charges
Dotations aux amortissements et
aux provisions
Transfert de charges
Charges financières
Produits exceptionnels
Résultat courant avant impôts
Charges excep-
tionnelles
Participa-tion des salariés
Impôt sur les
bénéfices
Résultat de
l’exercice
La capacité d’autofinancement
La caf représente le surplus de trésorerie potentiel dégagé par l’activité propre de l’entreprise au cours d’un exercice et qui est destiné à l’autofinancement.
Elle est égale à la différence entre les produits encaissables et les charges décaissables liés à l’activité de l’entreprise
CAF (2 méthodes de calcul)
1= CAF = EBE+ Autres produits encaissables – Autres charges
décaissables
2= CAF = R. net +Dotation aux amortissements + 675 - Reprises-
Produits de cessions
CAF et l’autofinancement
2= CAF = R. net +Dotation aux amortissements + 675 - Reprises-
Produits de cessions
Retraitements des SIG
Certaines charges du compte de résultat peuvent faire l’objet de reclassement lors de l’élaboration des SIG. C’est le cas notamment :
-Des loyers des biens pris en CB-Des charges de personnel extérieur à l’entreprise-Des subventions d’exploitation
Retraitement : crédit-bail
Les entreprises ont le choix entre l’acquisition des biens de production et leur location, notamment sous forme de CB. Le recours au CB s’avère une moyen de financement.
En cas d’acquisition du bien par l’entreprise, cette dernière constatera un amortissement du bien et éventuellement des frais financiers si elle a recours à un emprunt pour financer son acquisition.
• On distingue 2 parties dans la redevance :– L’équivalent de le dotation aux amortissements
qu’aurait pratiqué l’entreprise si elle avait acquis la propriété du bien loué.
– L’équivalent de la charge d’intérêt de l’emprunt qu’aurait contracté l’entreprise pour financer cette acquisition supposée.
Retraitement : crédit-bail
Retraitement : crédit-bail
Retraitement : les charges de personnel extérieur à l’entreprise
Ces charges seront soustraites des autres charges externes pour être ajoutées aux charges du personnel (ex: personnel intérimaire)
Retraitement : la participation des salariés
Cette charge est peut-être ajoutée aux charges du personnel (691).
SIG : exemples
Déterminer les SIG (PCG et retraités) et commenter les résultats
SEUIL DE RENTABILITE
Quel intérêt peut apporter le seuil de rentabilité ?
• Bénéficier d’un outil de décision lors du lancement de nouvelles activités.
• Bénéficier d’un outil de décision lors de fluctuations d’activités.
• Déterminer le niveau de rémunération du dirigeant
SEUIL DE RENTABILITE Charges variables ou fixes ?
• Les charges fixes ou de structures sont des dépenses obligatoires quelque soit le niveau de l’activité
• Les amortissements • Les charges financières• Les loyers• L’abonnement internet• Le personnel administratif
• En longue période, les charges fixes varient par paliers.
SEUIL DE RENTABILITE
Charges variables ou fixes ?
• Les charges variables sont des dépenses qui varient en fonction du volume d’articles vendus.
• Les matières premières• La main d’œuvre
SEUIL DE RENTABILITE
– C’est le chiffre d’affaires pour lequel l’entreprise couvre la totalité de ses charges (CV + CF) et donc dégage un résultat nul.
– On parle également de chiffre d’affaires critique (CAC) ou de point mort.
– Marge sur coût variable = Chiffre d’affaires – charges variables
– SEUIL = Charges fixes/taux marge sur coût variable
SEUIL DE RENTABILITE
• Exemple :
SEUIL DE RENTABILITE• Exemple :
– Chiffre d’affaires 260 000– Charges variables 208 000– Charges fixes 48 000
Quelle est son seuil de rentabilité ?
L’acquisition d’un nouveau matériel pour 120 K€, amortissable
sur 5 ans en linéaire, réduirait les charges variables à 70% du
chiffre d’affaires. Quelle est son seuil de rentabilité ?
Situation n°1 :Tx de marge sur coût variable = 0,2 soit 52/260 K€Seuil de rentabilité = 48 K€/0,2 = 240 K€Situation n°2 :Taux de marge sur coût variable = 0,3Seuil de rentabilité = 72/0,3 = 240 K€Faut il acheter le matériel ?
SEUIL DE RENTABILITE• Correction :
Situation n°1 :Tx de marge sur coût variable = 0,2 soit 52/260 K€Seuil de rentabilité = 48 K€/0,2 = 240 K€
Situation n°2 :Taux de marge sur coût variable = 0,3Seuil de rentabilité = 72/0,3 = 240 K€Faut il acheter le matériel ?
Impact de l’analyse sur les décisions de gestion
Identification de solutions« L’analyse des résultats et la compréhension de ces coûts sont
susceptibles d’améliorer la performance globale de l’entreprise ».
Modifier les tarifsRéduire le coût des ventesAcheter ou louer un matérielÉliminer les produits à faible rentabilitéOu….
Fabriquer ou Sous-traiter ? « La sous-traitance s’effectue autour d’un positionnement stratégique ou
organisationnel » Réduction des coûts de revientRéduction des besoins de financementFacilite la gestion du personnelCibler les avantages de la sous-traitance selon les niveaux de productionFidéliser le sous-traitant
Prendre ou refuser une commande additionnelle ?
DE NOMBREUX PARAMETRES….
Situation de l’entreprise sur le plan de l’activité ?
Caractéristiques de la commande (délai, prix, technicité….)
Y aura-t-il une répercussion sur les besoins en fonds de roulement ?
Mon client est-il solvable ? Est-ce que je serai payé ?
Illustration
• Analyse financière de 2 sociétés :
Conclusion
• L’analyse financière consiste à étudier l’information comptable et financière relative à une entreprise, afin d’émettre un diagnostic.
• Elle permet d’apporter des solutions aux dysfonctionnement et d’améliorer la rentabilité de l’entreprise.
Bibliographie
• Nathalie Gardes, Diagnostic financier• Claude THOMASSIN, L’analyse financière• Gestion financière, DUNOD