Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’UrbanismeRapport de stage
Société PARCOURS
2015-2016
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’UrbanismeRapport de stage – DAE4
Société PARCOURS
CLEMENT MaximePolytech’ Tours – Aménagement et Environnement
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Aménagement et Environnement
2015-2016
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 2
Remerciements
Je tiens tout d’abord, à remercier Mr François SIMON, directeur de la société PARCOURS et
maitre de stage, pour m’avoir accordé sa confiance et m’avoir accueilli dans de bonnes
conditions pour que je mène à bien ce stage.
Je le remercie pour sa disponibilité, ses conseils et pour tout ce qu’il m’a appris pendant
toute la durée de mon stage.
Enfin je remercie toute son équipe pour m’avoir épaulé et guidé dans les différentes tâches
qui m’ont été confiées ainsi que pour la rédaction de ce rapport.
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 3
Sommaire
Remerciements ............................................................................................................................... 2
Introduction ..................................................................................................................................... 4
I- Le Plan Local d’Urbanisme : un document de projet essentiel au développement des
territoires. ........................................................................................................................................ 5
1- Qu’est ce qu’un Plan Local d’Urbanisme ? ........................................................................... 5
2- Quel est son rôle ? .............................................................................................................. 12
3- Un réseau d’acteurs complexe ........................................................................................... 13
II- La gestion économe des sols ................................................................................................. 15
1- Un renforcement législatif ................................................................................................. 15
2- La méthode et les outils techniques de mesure ................................................................ 19
1. Le point d’équilibre ..................................................................................................... 20
2. Les objectifs de progression démographique ............................................................. 21
3. L’évaluation du nombre de logements nécessaires ................................................... 21
4. La mobilisation du parc de logements existant et des espaces interstitiels .............. 22
5. Les espaces de développement et les Orientations d’Aménagement et de
Programmation (OAP) ........................................................................................................... 26
3- Le débat autour de ces outils ............................................................................................. 31
Conclusion ..................................................................................................................................... 32
Bibliographie ................................................................................................................................. 33
Index des sigles .............................................................................................................................. 35
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 4
Introduction
J’ai effectué ce stage d’une durée de trois mois, du 18/04/2016 au 22/07/2016, dans la
société PARCOURS située dans la commune de Melle (79). Aux vues de la conjoncture
actuelle et du bouleversement de la réforme territoriale, il m’a été difficile de trouver ce
stage. C’est grâce à Mr Eric THOMAS, enseignant chercheur au département Aménagement
et Environnement de l’école d’ingénieur Polytech’Tours, et au réseau des anciens de l’école,
dont Mr François SIMON fait parti, que j’ai pu l’effectuer. La proximité du stage, situé à 10
km de ma commune d’origine, était un véritable atout.
La société PARCOURS est un bureau d’études spécialisé dans l’urbanisme, l’ingénierie et
l’environnement. Dirigé par Mr François SIMON, directeur d’études, le bureau d’études
effectue principalement la mise en place ou la révision de documents d’urbanisme tels que
les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) dans toute la région Poitou-Charentes. Il est épaulé par
Mr Samuel DESMARCHAIS, chargé d’études, qui a la direction de quelques PLU, Mr François
MARCODINI, assistant d’études, qui les assiste et facilite leur travail ainsi que par Mlle
Charlène HERAULT, spécialisée dans le droit public.
Le bureau d’études réalise aussi des travaux dans le domaine de l’ingénierie dirigé par Mlle
Marie-Hélène PLAT (réalisation de lotissements et de zones d’activités, travaux de voieries,
etc.). N’ayant pas assez de missions à me confier, j’ai donc concentré mes travaux dans le
domaine de l’urbanisme.
Au cours de ces trois mois de stage, j’ai alors pris place parmi l’équipe en tant qu’assistant
d’études et travaillé sur pas moins de sept PLU, principalement sur des communes rurales
situées dans la Vienne telles que Bignoux, Lusignan, Saint-Maurice la Clouère, Savigny-
Lévescault, Tercé, Saint-Sauvant ou encore Tusson. J’ai ainsi découvert différentes phases
dans l’élaboration de ces documents d’urbanisme. J’ai en effet pu participer à :
› l’élaboration d’un diagnostic de la Trame Verte et Bleue (TVB)
› l’élaboration d’un Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD)
› la mise en place de calculs de besoins en logements
› un travail de conception urbaine
› l’élaboration d’Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP).
C’est sur ces trois derniers points que portera mon rapport de stage. En effet, ces tâches
soulèvent la problématique de la gestion économe des sols, qui est aujourd’hui un des
principaux enjeux et fait l’objet de vifs débat, dans l’élaboration des PLU. La problématique
qui se dégage alors est : Comment est prise en compte cette gestion économe des sols dans
les PLU ?
Après avoir introduit et expliquer ce qu’est un Plan Local d’Urbanisme, ce rapport traitera de
la problématique de la gestion économe des sols et rendra compte du travail effectué au
sein du bureau d’études pour pallier à cet enjeu majeur.
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 5
I- Le Plan Local d’Urbanisme : un document de projet essentiel
au développement des territoires.
1- Qu’est ce qu’un Plan Local d’Urbanisme ?
Lors de la décentralisation de 1982, les communes ont obtenu la compétence en matière
d’élaboration de documents d’urbanisme. Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) a été institué par
la loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain (SRU) du 13 décembre 2000. Il est
destiné à remplacer le Plan d’Occupation des Sols (POS), institué lui, par la loi d’orientation
foncière de 1967. En effet, même si les POS sont révisés régulièrement, ils ne répondent plus
aux politiques urbaines d’aujourd’hui ainsi qu’aux exigences des trente dernières années.
En effet, en l’espace de 30 ans, le phénomène d’urbanisation s’est accélérée, les villes se
sont étalées, faisant apparaitre des lieux de vie, de travail, de commerces, de loisirs et
favorisant la ségrégation.
Aujourd’hui, le PLU est un document stratégique de planification qui vise à exprimer un
véritable projet politique à l’échelle du territoire communal et à long terme, sur une période
évaluée à 10 ans. Il doit prendre en compte une palette d’enjeux différents dans les
domaines de l’environnement, du social et de l’économie. (plu-info.net, 2016)
Le PLU comprend cinq pièces principales :
La première est le Rapport de présentation qui montre un diagnostic global sur l’ensemble
du territoire communal. Il présente les perspectives d'évolution démographique,
économique et sociale, et les évolutions pressenties pour l'habitat, l'emploi, les équipements
publics, les services et les moyens de transports. Il expose aussi l'état initial de
l'environnement, des paysages et analyse les incidences des options du PLU sur leur
évolution. Puis il présente les mesures prises pour leur préservation et leur mise en valeur.
De plus, il détermine les perspectives d'évolution des parties urbanisées en présentant un
phasage de l'ouverture à l'urbanisation et en prenant en compte les objectifs de diversité de
l'habitat. Enfin, il expose toutes les justifications du travail qui a été réalisé pour montrer
notamment que le PLU a été élaboré pour l’intérêt général et non pas pour des intérêts
privés. (plu-info.net, 2016)
La deuxième est le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) qui
traduit les orientations générales des politiques d’aménagement à travers les trois piliers du
développement durable : Environnement, Social et Economie. Il fait apparaitre un constat,
les enjeux qui en découlent ainsi que les moyens mis en œuvre pour répondre à ces enjeux.
Il arrête les orientations générales concernant l’habitat, les transports et les déplacements,
le développement des communications numériques, l’équipement commercial, le
développement économique et les loisirs, retenues pour l’ensemble de la commune. Il fixe
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 6
aussi des objectifs chiffrés de modération de la consommation de l’espace et de lutte contre
l’étalement urbain. (Article L.151-5 du code de l’urbanisme, Légifrance) (plu-info.net, 2016)
Voici un exemple dont j’ai participé à l’élaboration et qui fait aujourd’hui l’objet d’un
document de travail. Les données présentées seront amenées à évoluer.
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 7
ORIENTATION N°6
FAIRE EMERGER UN PROJET URBAIN ADAPTE AUX
ENJEUX ACTUELS DU DEVELOPPEMENT DURABLE Constat et enjeux
La ville de X est fortement marquée par son histoire. Elle apporte des contraintes mais aussi des
perspectives d’avenir.
C’est à partir de son promontoire défensif et de son château que la ville s’est constituée avec une
Basse ville, ses quartiers du « Champ de la Garenne » et de « Puyberger ». Deux axes de transit
d’intérêt régional marquent également le tissu urbain. La voie ferrée a été construite à la fin du
19ème siècle. La route, axe Poitiers-La Rochelle, traversait la Basse ville avant d’être déviée (actuelle
RD611) au Sud de la ville. Le développement pavillonnaire marque tous les espaces périphériques au
Sud, Sud-Ouest et Nord-Est. Le tracé de la déviation a isolé des espaces naturels et agricoles, bloqués
dans le tissu urbain.
Sur la base de ce constat synthétique, l’enjeu central est de faire émerger un projet qui fasse que la
ville de X maîtrise son avenir et offre des fonctionnalités, un cadre de vie adapté à l’attente de la
population, favorable au vivre ensemble et respectueux des enjeux environnementaux.
Objectifs arrêtés par le Conseil Municipal
L’extrait cartographique ci-après traduit l’objectif défini par l’équipe municipale à l’échelle de temps
de ce Plan Local d’Urbanisme (10 à 15 ans) tout en préservant l’avenir.
› L’accès au centre-ville, là où sont situés les commerces et les services, est un enjeu majeur pour la vie économique de la commune et le vivre ensemble. Le schéma ci-après met en évidence une distance de 500 ml et une de 1000 ml dessinées à partir du centre-ville. Sous réserve de la topographie, ce sont des distances favorables aux déplacements doux (piétons, vélo, vélo électriques) et au vivre ensemble. C’est un élément de réflexion pour l’évolution de la ville, notamment la localisation des zones constructibles.
› Au-delà de la voie ferrée sont localisés le collège et le pôle sportif de la commune. Le lien avec le centre-ville est contraint mais doit être conforté (qualité du traitement des voieries notamment pour les piétons et les cyclistes). La proximité de la gare confère à ce site un potentiel de développement qui doit être élaboré
sur la durée.
› Au pied du château, l’espace de loisirs de la vallée de la Vonne doit être le plus possible lié avec le centre-ville. Il faut valoriser la complémentarité des atouts touristiques et ludiques, et permettre ainsi aux commerces du centre-ville de répondre aux besoins des touristes. Une attention particulière doit être portée aux cheminements piétonniers des coteaux.
› Contenir le développement pavillonnaire est une nécessité. Les espaces compris entre la déviation et la ville sont très importants aux regards des besoins de développement à court et moyen termes. Leur coût d’aménagement est conséquent. Il doit être organisé de façon rigoureuse. Ce sont des espaces de réserve pour l’avenir de la commune. L’ouverture à la
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux
CLEMENT Maxime
construction sera limitée aux besoins, là où l’aménagement est le moins onéreux et là où l’accès aux divers services est aisé, dans cette logique de vivre ensemble.
Moyens mis en œuvre
› Mise en place d’emplacements réservés pour
› Zonage adapté au développement de la base verte de loisir
› Zonage adapté autour de l’enveloppe urbaine afin de contenir l’étalement urbain Les moyens ainsi mis en œuvre sont précisément décrits
II du rapport de présentation
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
Rapport de Stage - DAE4
construction sera limitée aux besoins, là où l’aménagement est le moins onéreux et là où l’accès aux divers services est aisé, dans cette logique de vivre ensemble.
Mise en place d’emplacements réservés pour favoriser les liaisons douces
Zonage adapté au développement de la base verte de loisir
Zonage adapté autour de l’enveloppe urbaine afin de contenir l’étalement urbain
Les moyens ainsi mis en œuvre sont précisément décrits au chapitre « explication des choix retenus
d’Urbanisme
Page 8
construction sera limitée aux besoins, là où l’aménagement est le moins onéreux et là où l’accès aux divers services est aisé, dans cette logique de vivre ensemble.
favoriser les liaisons douces
Zonage adapté autour de l’enveloppe urbaine afin de contenir l’étalement urbain
explication des choix retenus », en partie
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 9
La troisième pièce est constituée par les Orientations d’Aménagement et de Programmation
(OAP) qui seront détaillées dans la deuxième partie du rapport.
La quatrième pièce constitue les plans de Zonage. Ils cartographient l’ensemble du territoire
communal en le divisant en plusieurs zones. Il y a donc quatre principales zones (Urbaine, A
urbaniser, Agricole et Naturelle), qui sont elles-mêmes divisées en différents secteurs. (plu-
info.net, 2016) Un exemple, réalisé lors de mon stage, situé ci-après montre ce découpage.
Exemple:
La zone Urbaine (U) se compose du secteur Ua, correspondant au bourg ancien, Ub,
correspondant au bâti neuf tels que les nouveaux lotissements, du secteur Ue, dédié à l’accueil
d’activités économiques, du secteur UL, dédié à l’accueil d’équipements et de services de loisirs,
le secteur US, dédié à l’accueil d’équipements et de services de sport.
La zone A Urbaniser (AU) se compose du secteur AUe, dédié à l’accueil d’entreprises, et du
secteur AUh, dédié à l’accueil d’habitat. Ces deux secteurs peuvent être séparés en « sous-
secteurs » suivant une logique temporelle. Par exemple, le secteur AUh pourra être divisé en
« sous-secteurs » tels que le 1AUh, le 2AUh, etc… ce qui induit que le secteur 1AUh sera ouvert
à la construction avant le 2AUh.
La zone Agricole (A) se compose du secteur A, dédié au développement des activités agricoles
et du secteur AP, Agricole protégé, dédié à la préservation du potentiel agronomique et
biologique des terres agricoles.
Enfin la zone Naturelle (N) se compose du secteur N, protégé pour son intérêt écologique et
esthétique et du secteur NL, protégé pour son intérêt esthétique et écologique, pouvant
accueillir des équipements destinés aux loisirs de plein air.
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 10
à
Saint-Maurice
Co
nfo
lens
n°74
1de
Po
i ti ers
àC
on
fol en
s(C
haren
te)
Rout
e
dépa
rtem
enta
le
n°7
51de
Poit
iers
à
Co
nfo
lens
départementale
n°742
de
Lusignan
à
Gençay
Ro
ute
départementale
n°741d
e
Poitiers
à
Confolens
La
Clouère
La
Clouère
Rou
tede
Giz
ay
(Rte
dal
e n°
1)
Chemin de la Croix de
laGarde
Chemin
du
Côteau
Chemin
du
Coteau
Cheminde
laCroixdelaGarde
La
Clouère
La
Clouère
Route
départementale
n°2
Rue Principale
Ro
ute
départementale
n°741d
e
Poitiers
à
Confolens
La
Clouère
Chemin
des
CarrièresR
ue
Rue
Principale
Rue
Désiré
Bienvenu
Rue
Désiré
Bien
venue
La
Clouère
Rue
de
Bellabre
Place du14 Juillet
Place de laLiberté
duM
ou
lin
Rue Alexis
Phém
olant
Route
de
Chez-V
écant
Ru
e
du
CuréBoiteau
Plac
e de
s
Cord
onni
ers
Fontaine
Calvaire
Calvaire
Co
nfo
lens
Rout
e
dépa
rtem
enta
le
n°7
51de
Poit
iers
à
Co
nfo
lens
n°1
de s
Orm
es
àR
uffe c
par
Gen
çay
n°74
1de
Po
i ti ers
àC
on
fol en
s(C
haren
te)
Chemin de la Croix de
laGarde
Chemin
du
Côteau
rural
dit
Chemin
du
Bois
Route
de
Chez-Vécant
Chemin
du
Coteau
Cheminde
laCroixdelaGarde
Rue
des
Grand
sC
ham
ps
Rue
des
Grands
Ch
amp
s
Chemin
de
Galmoisin
Rue
Pierre
Andrault
Rou
te
de
Gizay
Rou
tede
Gizay
Rue
Charles
Ob
erlin
Chin ral du Fouilloux à St-Maurice
(Voie comm
unale n°6)
Ch
de l'
anci
enne
lépr
oser
ie
Ruede
la Pibole
Pce de la Cro
ixd
e la Gard
e
Rue
Fran
çois
Baco
Rue
Othello
Chemin
Chemin
La C
louè
re
(Rivière)
Route
départementalen°2
de
Tournon-Saint-Marti
n
à
Chemin
des
Sapinettes
(Voie Cale n°6)
Ro
ute
dép
artementale
n°1d
esO
rmes
àR
uffec
Chem
in
rural
dit
Ancien
Ch
emin
de
Vernon
Route
départementalen°13
de
Couhé
à
Lussac
Coudres
Chem
in
Rue
Désiré
Bienvenu
Rou
te
de
Gizay
Rue
du
Curé
Jallet
Rue
Henry
Senellier
Rue
du
Docteur
Mèriguet
Rue
Principale
Rue
Désiré
Bien
venue
Rou
tede
Gizay
Rue
EdgardSuraud
Monument
Rue
RobertPacaud
Coudres
Chem
in
Chemin
Chemin
Château
Lavoir
111
109
107
a
27
28
18
19
58
75
1
2
53
15
4
29
11
70
20
21
22
23
2625
13
14
12
74
72
73
63
6 5
17
76
80
61
62
81
77
78
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
23
4
420
1
414415
416417
582
583
656
655
625
441
443450
453452
716718
362
440
444445
522523
340
459
460
470
299
298
357
356
355354
353352351350
349
348
458
719
715
717
150561
157158
159160
162 163
263
264
265
556
484
483
471
472
474
475
303
557558
277279
473
281
282
283
284
285286
287
288
289
292
506
507
341 519520
521
343344
300
134
302
290
301
564
713 714
190
191192
210
213214 221
222223224
225
226227
229230
231
542
642541
604
590619
560
255
259260
261
266267555
216
217218
232233
705
704
733738
735734737
736723
732
56
7
1112
13
14
17
18
20
64126
729728
724
725
727
740
739
8
19
2122
23
640 25
2728
30 34
389
390
391
392393
394
395396
397398
399400
401402
403404
405406
407 408
409410
411
412
413421
422
423424
425
426
427428
429
430431
432433
434
435436
437
438
442
449451
726
48154
55
5657
61
100
101
130
363364365366
367
368
369
370
371
372373374375376377
378379380381382
383
385386
387
388
575
448
360359358
589
361
384
5859
60
62
63
660
65998
97102
103
104
105108
110111112117118119
120121122123
124125126127
128129
131132
133
135136137138139140
141142143144146
147148149151
562154
155
156
161
563
166
167
586
46565
66 67
74
73
76
86
87
88
8990
91
94
598599
46296
577
578 463 676
674
297296 295294
109
11 5116
145
152
686
165
696694
707
695
6 89688693687 692
691
690
697
698
708706
711
712
168
83
84
85
454456467
461684
683682681
680677
675
673
188
186185
184183182181180179
175174189
197198199
200201
468469205
206208209
211212219220
252253
257262
678672
649
177176
193
194195
196
204
207
256258
685
710
709
720
721
722
731730
29
31
32
33
35
36
37
38
39
40
41
42
4344
648
494495
654653
45
464
489 488479478
480
645657
65848
47
496
497 498
502504
72
501 500
77
79651
75
78
80
81
82
aa
a
a
b
aa
b
a
a
a
a
b
a
a
a
a
388
654
16
15
26
458
436
649
642
102
13
2118
143145
146
150149
142
147148
214216
351
352
353
354
355
356
359
360361
362
363
364365
366367
368
369
383
286
371
372
373
374375
377
378
215387
81386
385384
376
349350
348
347
346
345
344
329330
331332
333
334
335
336
342
341
340
339
285284
279
396151
397
398
66169
390
393
60
171
170168
337
639
392
605
448
640
641
637
633
635
634
638
636
59 58295
296
294
293
292
300291
290
289
260 264
273
240
252
254
57
220
54
69
262
266
239
275
299
447298
233
234
224
210
212
218
227
226
222
208
209
179
449
358
408
410
405
403
412
181182
180
187
201
199
198203
176
379
380
407
414415
202
200
456
424
426
662
442
440
439444
419421
422
431
429
665
643
645
343
327328
357
24 25
77
395
454
659
437
669
667
668666
664
604
648
650 599
600
281
27
587
580
653
651 652
581
601
572
566
602
578
568567 57
5
565
569
564
631
630
629
628
622
620619
618
571
579
562
608
607
606
101
100
99
98
418417
96
95
94
235
434
450
400
399
401
404
230
231
402661
443
17
1920
28
457
455
464
625
624
623
617
616
615
614
613
612
611
610
609
14
a
c
b
a
aa
z
z
z
Z
210
15
195
26
221
101
206209
42
43
44
52
125
199
35
39
204
18
6
5
202
22
19
20
236
218
216
6667
68
6978
79
80
81
82
72
65
62
118
212 119
213
214
77
76
75
11491
92
145
14688
89
90
93
211
144
232
115
94
105
106
107108
109
100102
110
111112
113
136
149
53
46
47
37
40
41
45
36
34
83 186
87
224
143
85
86
183187
178
229
222
228
55
129
126
132
122
133
23
179174
134
135
97
230
233
84
235234 150
137
138
139
140
141
226
225
223
227
152
38
14
13
12
11
109
8 7
21
215
217
20
1
GALMOISIN
CHAMP DES NOYERS
LE BOURG
LES COSSES
LES CARRIERES
LE COTEAU
L'ANCIENNE CURE
LE PETIT TROU
PRE PRIEUR
BELLABRE
CHAMPS DE GALMOISIN
LE SOUCI
SOUS LE TAILLIS
CROIX DE LA GARDE
LES TAMISIERES
PIECES DES COUDRES
LAUDONNIERE
BELLABRE
LA POUPARDIERE
N
N
N
NiNi
Ap
Ap
Ap
Ap
N
Ue
Ue
N
Ui
U
U
U
U
U
U
U
U
1AUe
Ap
Ni
N
1AUh
1AUe
DISPOSITIONS RÉGLEMENTAIRES
Limite de secteur
Zone urbaine
U Secteur Urbain
Ui Secteur Urbain en zone inondable
Zone à urbaniser
1AUh Secteur À Urbaniser à court terme à vocation d'habitat
1AUe Secteur À Urbaniser à court terme à vocation économique
Zone agricole
A Secteur Agricole
Ap Secteur Agricole protégé
Zone naturelle
N Secteur Naturel et forestier
Nca Secteur Naturel dédié à l'exploitation de carrière
Ni Secteur Naturel en zone inondable
NL Secteur Naturel à vocation de loisirs
? Espaces boisés classés (Article L.113-1 du Code de l'Urbanisme)
Arbre remarquable ou isolé
Boisement
? Éléments de paysage à protéger pour des motifs d'ordre culturel,historique ou architectural (Article L.151-19 du Code de l'Urbanisme)
Chemin de randonnée
Patrimoine historique
Parc ou jardin
? Éléments de paysage à protéger pour des motifs d'ordre écologique(Article L.151-23 du Code de l'Urbanisme)
Boisement
Haie
Mare
Espace de continuité écologique
Zone humidePrélocalisation effectuée par la DREAL Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes
? Autres données à portée réglementaire
Secteur soumis à Orientation d'Aménagement et de Programmation (Articles L.151-6 et L.151-7 du Code de l'Urbanisme)
Bâti pouvant changer de destination(Article L.151-11 du Code de l'Urbanisme)
Site d'activité agricole et périmètre de 50 mètres dans le cadre du Règlement Sanitaire Départemental (RSD)(Article L.111-3 du Code Rural et de la Pêche maritime)
Site d'activité agricole - Périmètre de 100 mètres dans le cadre de la réglementation sur les Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE)(Article L.111-3 du Code Rural et de la Pêche maritime)
SERVITUDES D'URBANISME
Emplacement réservé (Article L.151-50 du Code de l'Urbanisme)
La liste complète et détaillée est donnée en pièce IV du dossier de PLU
Prescriptions sonores relatives aux infrastructures de transport(Arrêté Préfectoral n°2015-DDT-1149 du 27 Octobre 2015)
Secteur de 100 mètres de part et d'autre de l'emprise de la RD 741
Marge de recul liée aux grands axes routiers(Article L.111-6 du Code de l'Urbanisme)
Marge de recul de 75 mètres par rapport à l'axe de la RD 741
GESTION DES RISQUES
AZI de la Clouère, zone inondable
ÉLÉMENTS DONNÉS À TITRE INFORMATIF
Construction réalisée
Potentiel de développement de l'habitat
*
Echelle : 1/1 500
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 11
Enfin la cinquième et dernière pièce principale est le Règlement. A chaque secteur, établi dans
le zonage, est attribué un règlement qui doit être suivi par les élus mais aussi par tous les
acteurs de la commune (habitants, agriculteurs, agents économiques, etc…). Ce sont ces
règlements qui indiquent concrètement comment doit être aménagée la commune, en termes
de construction, de démolition, de rénovation ou d’agrandissement et c’est dans cette dernière
pièce que ceux-ci sont rédigés. En d’autres termes, le Zonage et le Règlement forment à eux
deux une seule et même pièce du PLU. Ils sont indissociables l’un de l’autre. En effet, le Zonage
n’est que la traduction graphique du règlement. (plu-info.net, 2016)
A la suite de ces cinq pièces, on retrouve les annexes dont la liste des emplacements réservés
fait partie ainsi que les servitudes d’utilités publiques, avec par exemple, le périmètre de 500
mètres autour des monuments historiques, les Plan de Prévention des Risques (PPR) ou encore
les Plan d’Exposition aux Bruits (PEB).
Le PLU est le document d’urbanisme qui se trouve tout en bas de l’échelle des documents
d’urbanisme, comme le montre la figure 1. En effet, il doit s’accorder avec d’autres documents,
plans et programmes d’ordre environnementaux, sociaux et économiques. Le Schéma de
Cohérence Territorial (SCoT) est lui aussi issu de la loi SRU de 2000. Il est établit à l’échelle
intercommunale. En présence d’un SCoT, le PLU se doit d’être élaboré en cohérence avec celui-
ci puisqu’il contient les autres plans et programmes des échelles supérieures. Il doit être
compatible avec les orientations prescrites par le SCoT en vigueur en termes de cadre de vie, de
consommation d’espace, de logement et de vie sociale. Cependant, le SCoT doit laisser une
marge de manœuvre aux communes et ne peut imposer de prescriptions précises pour chaque
commune. Les communes restent donc maîtresses de l’établissement de leur projet de PLU.
(Scot-agglolyon.fr, non daté)
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 12
Figure 1: Schéma de compatibilité entre les différents documents d'urbanisme (Source: PARCOURS)
2- Quel est son rôle ?
D’après le CERTU (Centre d'Etudes sur les Réseaux de Transport et l'Urbanisme), « l'objectif
principal d'un PLU réside dans l'émergence d'un projet de territoire partagé et concerté,
conciliant les politiques nationales et territoriales d'aménagement avec les spécificités d'un
territoire. »
Le PLU doit traduire un projet global d'aménagement et d'urbanisme et fixe en conséquence les
règles d'aménagement et d'utilisation des sols. Ces différentes utilisations de l’espace sont
organisées afin d’aboutir à un équilibre dans les fonctions du territoire (environnementales,
économiques et sociales).
Depuis les lois Grenelles de l’environnement, le PLU a été créer dans l’optique d’avoir une
meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et de créer un aménagement du
territoire plus respectueux des principes du développement durable. En effet, la loi Grenelle 2
est venu renforcer les obligations du PLU afin de diminuer les déplacements, de réduire les
émissions de gaz à effets de serre et de gérer l’espace de façon économe. C’est ce dernier point
qui doit être considéré comme l’objectif n°1 des PLU et qui fait l’objet d’une attention
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 13
particulière au niveau de l’Etat. C’est aussi ce dernier point qui sera abordé dans la suite de ce
rapport. (CERTU, 2013)
Le PLU est l’un des projets les plus importants pendant le mandat d’un maire car il exprime un
projet politique fort. C’est un outil nécessaire pour que les élus locaux puissent maîtriser le
devenir de leur territoire. (PARCOURS, 2016)
3- Un réseau d’acteurs complexe
Le PLU, que ce soit dans son élaboration ou dans son utilisation, fait intervenir de nombreux
acteurs. L’élaboration du document ne doit pas oublier de prendre en compte tous les acteurs
du territoire car c’est pour eux que celui-ci est élaboré.
Tout d’abord, ce sont les élus locaux qui sont à l’initiative de la procédure d’élaboration d’un
nouveau PLU. Ce sont les maitres d’ouvrages. Ils sont responsables des procédures de
concertation et des choix politiques qui engagent l’avenir du territoire. De nombreuses
réunions sont effectuées tout au long de la procédure et informent de l’avancée du travail
effectué par le bureau d’études.
Figure 2: Exemple de réunion entre élus locaux et bureau d'études (Source: www.leprogres.fr)
Le bureau d’études est choisi par le maitre d’ouvrage et agit comme maitre d’œuvre. Il
accompagne et conseille les élus locaux dans l’élaboration du PLU. Il apporte tout son savoir-
faire technique (statistique, cartographie, conception, etc.) nécessaire à l’élaboration des
différentes pièces du PLU. Durant mon stage, j’ai pu assister à l’une de ces réunions afin
d’établir les futures zones ouvertes à la construction.
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 14
Figure 3: Logo du bureau d'études PARCOURS (Source: PARCOURS)
La population est associée à cette élaboration par le biais de concertations définies par les élus.
La population est bien sur constituée des habitants mais aussi des agriculteurs ainsi que des
agents économiques. Ce sont eux qui font vivre le territoire et ils seront directement concernés
par ce nouveau document.
Figure 4: Exemple de réunion publique de concertation avec la population (Source: www.saintetiennedugres.com)
L’Etat agit à la fois comme législateur et partenaire. En effet, c’est lui qui fixe les lois inscrites
dans le Code de l’urbanisme et dans le Code de l’environnement et qui doivent être prises en
compte par le PLU. Cependant, des institutions d’Etat, telle la Direction Départementale des
Territoires (DDT) est associée à ce projet en tant que partenaire. En effet, la DDT est présente
tout au long de la procédure et permet de guider les élus et le bureau d’études. Elle sécurise la
juridiction du document. Une mauvaise élaboration du PLU et une non prise en compte de
certains grands principes dictés par l’Etat pourrait conduire à sa non approbation par le Préfet.
L’Etat guide pendant la procédure mais contrôle à la fin. On dit qu’elle a un contrôle de légalité
à posteriori, effectué par le Préfet. Elle conserve son pouvoir de « véto » dans le cas du non
respect des lois.
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 15
Figure 5: Logo de l'Etat (Source: Wikipédia.fr)
Enfin les Personnes Publiques Associées (PPA), au sens du Code de l’urbanisme, regroupent les
services de l’Etat, la Région, le Département, les chambres consulaires, les organismes de
gestion de parcs régionaux, les syndicats d’agglomérations nouvelles, l’établissement public
chargé de l’élaboration du SCoT lorsque le territoire est couvert par un SCoT, etc… (Les services
de l’Etat en Correze, 2015). Leur rôle est là aussi de s’assurer de la bonne prise en compte des
lois, règlements et intérêts supra-communaux afin que le PLU soit arrêté. (OTE-ingenierie, non
daté)
II- La gestion économe des sols
1- Un renforcement législatif
Au début du 20ème siècle, en France, il n’y avait pas de lois permettant à l’Etat de contrôler la
constructibilité. Ceci est du au fait que les villes étaient trop petites et que le droit de propriété
avait une grande importance dans les mœurs. Ca n’est qu’à partir de 1919 qu’est apparu le
droit de l’urbanisme, avec notamment la loi Cornudet réglementant l’usage des sols. Elle
obligeait les communes de plus de 10 000 habitants de se doter d’un document de planification
de l’usage des sols, sur l’ensemble de leur territoire. (Cours de droit de l’urbanisme, 2014)
Depuis 1919, de nombreuses lois ont vu le jour, faisant naître de multiples documents
d’urbanisme. Des documents d’urbanisme à plusieurs échelles spatiales qui doivent être
compatibles les uns avec les autres. Les contextes changeant, les documents d’urbanisme
n’étaient plus adaptés et il fallait donc les remplacer. Ainsi le Schéma Directeur
d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU) est devenu le SCoT et le POS s’est transformé en PLU.
C’est notamment la loi SRU de 2000 qui est responsable de ce bouleversement dans le droit de
l’urbanisme. (Cours de droit de l’urbanisme, 2014)
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 16
Ces changements ont induit la prise un compte de nouveaux enjeux tels que l’environnement,
le social et l’économie. En effet, suite à la deuxième guerre mondiale, à la révolution
industrielle, au baby-boom et à l’immigration, il fallait, dans l’urgence, satisfaire les besoins en
logements face à la crise, en construisant dans les espaces où il était possible de construire,
c’est-à-dire en périphérie des villes où dans des champs laissés à l’abandon à cause de l’exode
rural. La construction était encouragée par l’Etat. L’urbanisation s’accélère et les villes
s’étendent de plus en plus. Or aujourd’hui, l’Etat s’aperçoit que l’on construit mal et sans
respect pour l’environnement. (Cours de droit de l’urbanisme, 2014)
Figure 6: Evolution de l'urbanisation sur la commune de Lhommaizé (86) entre 1958 et 2015 (Source: PARCOURS)
Aujourd’hui, en France, c’est une superficie équivalente à celle d’un département (soit 600 000
hectares) qui est utilisée tous les 10 ans pour la construction et les infrastructures. (Agence
d’urbanisme Bordeaux métropole Aquitaine, 2014). Le constat est donc fait. On ne peut plus
construire sur les mêmes bases des années précédentes. C’est pour cela que l’Etat vient durcir
les lois en introduisant la loi du Grenelle de l’Environnement, dite Grenelle II, qui fait alors
apparaître les notions de « gestion économe des sols » et de « densification ». Il ne faut plus
construire en périphérie ou trop loin des villes mais au contraire, réorganiser la ville sur elle-
même (avec le renouvellement urbain) et densifier comme le montre la figure 7, de manière à
éviter le mitage et freiner l’étalement urbain. (PARCOURS, 2016)
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 17
Figure 7: Modes d'urbanisation à favoriser et à éviter (Source: PARCOURS)
De plus, depuis 2000, le contexte législatif n’a cessé d’évoluer et de se renforcer. Les lois font
l’objet de nombreuses modifications, d’autres se créer et d’autres disparaissent. Comme le
montre la figure 8, la législation dans le domaine de l’urbanisme a subi pas moins de 20
modifications en l’espace de 15 ans, soit un peu plus d’une modification par an. A noter que le
code de l’urbanisme a subi une refonte complète en décembre 2015 dans l’objectif de le
simplifier afin d’en faciliter l’accès et la compréhension des règles. (PARCOURS, 2016)
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 18
Figure 8: Evolution législative dans le domaine de l'urbanisme entre 2000 et 2015 (Source: PARCOURS)
Enfin, la modification de la loi ALUR (Accès au Logement et l’Urbanisme Rénové), d’Octobre
2014 (Loi pour l’agriculture et la forêt) vient appuyer l’idée d’un renforcement législatif. En
effet, les Commissions Départementales de Consommation des Espaces Agricoles (CDCEA)
deviennent les Commissions Départementales de la Protection des Espaces Naturels, Agricoles
et Forestiers (CDPENAF). Leur rôle est renforcé, elles ont alors plus de compétences (Espaces
naturels et forestiers), plus de missions et donc plus de pouvoirs. Ces commissions doivent être
consultées pour toutes élaborations ou révisions des documents d’urbanisme qui ont pour
conséquence la réduction de ces surfaces. (Les services de l’Etat dans l’Yonne, 2016) (Sénat,
2016)
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 19
Figure 9: Les différents membres de la CDPENAF (Source: www.rhone.gouv.fr)
Afin d’élaborer un PLU qui respecte cette législation et de répondre à des objectifs chiffrés de
consommation d’espaces, une méthode et des outils techniques sont élaborés en bureau
d’études.
2- La méthode et les outils techniques de mesure
L’essentiel du travail effectué en bureau d’études s’est porté sur un des domaines les plus
importants dans les PLU, à savoir l’habitat et le besoin en logements. Le fruit du travail a été
d’établir une méthode visant à calculer un nombre de logements nécessaires au
développement des communes pour les dix prochaines années tout en essayant de consommer
le moins possible de surfaces naturelles et agricoles. Cela associe un travail statistique
complexe à un travail de conception urbaine qui est au cœur du métier de l’urbaniste.
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 20
1. Le point d’équilibre
« Même à population constante, il y a forcément besoin de logements. »
Cela s’explique en raison des changements des modes de vie et des structures familiales. En
effet, à l’échelle nationale comme à l’échelle communale, le nombre moyen d’occupants par
résidence principale est en baisse. Ce phénomène, dit de desserrement des ménages,
s’explique par l’émergence de nouveaux comportements sociaux (augmentation du nombre de
célibataires, de familles monoparentales, décohabitation des jeunes, etc…) ainsi que par le
vieillissement de la population puisque les personnes âgées vivent souvent seules. (DREAL
Poitou-Charentes, non daté)
Selon la DREAL du Poitou-Charentes (Direction Régionale de l’Environnement, de
l’Aménagement et du Logement), le desserrement des ménages est responsable de 58 % de
l’augmentation du nombre de ménages. La taille moyenne des ménages en Poitou-Charentes
pourrait passer de 2,21 personnes par ménage en 2006 à 2,01 en 2030. De plus, comme le
montre le graphique ci-dessous, le nombre de personnes seules sera quasiment égal au nombre
de couples en Poitou-Charentes, passant de 250 000 en 2007 à près de 400 000 en 2030.
(DREAL Poitou-Charentes, non daté)
Figure 10: Evolution du nombre de ménages suivant différents types (Source: DREAL Poitou-Charentes)
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 21
Source :PARCOURS, 2016
2. Les objectifs de progression démographique
Ces objectifs constituent un choix politique. Il vient aux élus de prendre cette décision.
Toutefois, le bureau d’études est présent pour les conseiller. Plusieurs éléments doivent être
pris en compte afin de choisir au mieux le taux de croissance (Conseil General Vendée, 2013). Il
devra s’appuyer sur :
› L’évolution démographique constatée au cours des dernières décennies (scénario
tendanciel) aussi bien sur la commune que sur le département ou la région.
› Les objectifs fixés par le SCoT et/ou le Plan Local de l’Habitat (PLH)
› L’analyse de la capacité des équipements existants (station d’épuration, écoles,
crèches, équipements sportifs et culturels, etc…) à accueillir une nouvelle population
pouvant conduire à un scénario volontariste (la collectivité peut décider de freiner
ou au contraire de favoriser l’accueil de population nouvelle)
› L’évaluation du potentiel en offres de commerces et de services
› La situation géographique de la commune par rapport à un bassin d’emploi
› La mise en relation de la croissance démographique avec les potentialités financières
de la commune
3. L’évaluation du nombre de logements nécessaires
Cette évolution découle des données précédentes. C’est le quotient entre la population
attendue après le choix du taux de croissance et la taille des ménages attendue. A ce quotient,
il conviendra d’ajouter les logements nécessaires au point d’équilibre.
Une comparaison avec le nombre de permis délivrés chaque année permettra de vérifier que
cette perspective est réaliste.
Exemple :
La commune X avait une population de 1 248 habitants en 2012. La taille des ménages en 2012 était de
2,50 et le parc de logements s’élevait à 500 résidences principales.
En 2016, la population est estimée à 1 317 habitants en se basant sur l’évolution 1999/2012 et la base de
données SITADEL indique qu’il y a eu 21 nouvelles constructions entre 2012 et 2016.
A l’horizon 2026, la taille des ménages est évaluée à 2,37. En faisant abstraction de la croissance
démographique, ce sont 34 nouveaux logements qui seront nécessaire, simplement pour maintenir la
population existante. (����
�.��− �� + ��� ≈ � )
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 22
Source :PARCOURS, 2016
4. La mobilisation du parc de logements existant et des espaces
interstitiels
Afin de respecter le principe de gestion économe des sols, il faut tout d’abord regarder le
potentiel mobilisable, c’est-à-dire les logements vacants, le renouvellement urbain et les
espaces interstitiels.
Source :PARCOURS, 2016
L’étude de la mobilisation des espaces interstitiels (espaces non construits à l’intérieur de
l’enveloppe bâtie) demande une approche fine et en plusieurs étapes.
Tout d’abord, il faut définir l’enveloppe urbaine. N’existant pas de réelle définition de
l’enveloppe urbaine, ce travail est donc soumis à la vision subjective de l’urbaniste.
Ensuite, à l’aide de photographies aériennes prises sur Géoportail, l’urbaniste différencie les
vides (espaces non bâtis) des pleins (espaces bâtis) grâce à la photo-interprétation. Il effectue
donc une première approche avec ce qu’il voit sur la photographie. Bien-sûr, les terrains non
bâtis ayant fait l’objet de permis d’aménager doivent eux aussi être pris en compte dans le
Exemple :
La commune X a comptabilisé 60 logements vacants sur son territoire. La reprise de ces logements est
basée sur une hypothèse de mobilisation de 15% : � × ��% = � logements vacants récupérés.
Aucun espace ne fera l’objet d’un renouvellement urbain.
Concernant les espaces interstitiels, le bureau d’études a fait une étude détaillée et a identifié des dents
creuses présentant un potentiel de 45 logements. Cette étude sera explicitée ci-après.
Au total, ce sont 54 logements qui peuvent être mobilisés sans consommation d’espaces agricoles et
naturels.
Exemple :
La commune X a une population de 1 317 habitants en 2016. Le taux de croissance retenu par la
commune est de 10% sur les dix prochaines années. Ce sont donc 132 habitants supplémentaires qui sont
attendus à l’horizon 2026. (���� × �% = ���)
La taille des ménages attendue étant de 2,37, ce sont 56 logements qui seront nécessaires. (���
�,��≈ ��)
A ce chiffre, il faut ajouter le nombre de logements nécessaires pour assurer le point d’équilibre :
�� + � = � logements soit 9 logements/an.
Les statistiques montrent que sur la dernière décennie, ce sont en moyenne 9 logements/an qui ont été
commencés. Cette comparaison permet de s’assurer que le raisonnement conduit est réaliste.
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 23
potentiel d’accueil. Ils sont souvent visibles grâce à leur découpe parcellaire visible sur le
cadastre.
Cependant, une deuxième approche, plus fine, doit être effectuée. En effet, la photographie
aérienne ne reflète pas toujours la réalité du terrain. Pour cela, il convient à l’urbaniste de se
déplacer et de faire une vérification selon plusieurs critères tels que :
› Voir si l’espace n’a pas été aménagé pour l’accueil d’équipement et de services depuis la
date de publication de la photo aérienne
› Sa vocation (espace boisé, jardin public, potager entretenu, espace de gestion des eaux,
etc.)
› S’il fait l’objet d’un risque (inondation, éboulement, etc.)
› La topographie
Tous ces critères permettent ainsi l’élimination d’une grande partie des espaces initialement
retenus et permettent de différencier les espaces interstitiels « mobilisables » et ceux « non
mobilisables ».
Enfin, les espaces interstitiels « mobilisables » sont soumis à l’avis des élus locaux. Certains
espaces ne sont pas toujours vérifiables (présence de haies, de hauts murs, etc.) et peuvent
êtres considérés comme « non mobilisables » grâce aux connaissances de la commune des élus
locaux.
Ce travail mène alors à l’élaboration de la carte suivante :
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 24
CHAMPS ROUGES
LE BOURG
LA VIGNE
CHAMP DE LA FEUILLE
VIEILLE VIGNE DE LANCIERE
LES BUISSONNETS
95
111
1
2
104
108
106
107
102
99
97
100
103
101
98
84
74
6
23
28
105
3
5
4
27
85
94
58
57
56
55
54
53
49 50
89
88
87
86
96
83
64
59
60
61
62
63
65
7173
66
6970
68
79
80
82
72
81
78
77
110
93
92
90
91
67
75
76
10
12
9
7
26
2524
47
35
33
32
46
43
45
29
48
42
38
41
40
44
30
31
36
37
11
1314
8
151617
1819
20
21
22
51
52
39
109
34
LE BOURG
(Rivière)
La Vonne
3
242
8
226227
228229
225230
231
221
223
195
237
201
193198
194
196
197
214215
216217
219
218220
222
202
203205
207208
212
211213
174
199200
204206209
210
84
91
9697
101
102
103
250
176
147
238
173
171170
175177 178
179
180181
182
185184183
192 189190
191
188187
186
169
167
168
166
164
165
161
163
162
160
157
148
156
158
113
112111107106
108
105
252253
254255
145
251
256
257
233
23 2
224
82 83
79
81
801
2
247
258
260
246
259
12
85
234
86
87
92
9088
93
94
95 98
100
16
14
15
65
61
68
69
70
7371
74
75
76
77
78
5
6
7
89
2 67265
266
245
30
18
11
40
52
5049
155
159
154
153
116117
115114
110109
104
120
118119235122
123121
124125
127
236128
130
129
132131
133134
135136137
138
139140 142
143141
54
48 47
46
20
41
37
3629
31
33
353432
26
27
28
17
64 63
62
56
5557585960
6667
24
23953
248249
263264
262
261
268
144
152151150149
23 22 21
42
43
44
45
19
241
10
9
13
243
240
244
LE BOURG
( Rivi
ère )
106
109
108
233
171618
22
19
212011
1213
14
15
10
9 87
1
54
6
23
2324
2625
32
2827
3029
3133
34
37
35
38
4140
39 4243
44
222
221220
223225
224219
218
217
216215214
211210209
212
207206
208
205
204203
201202
200199
179177 229
181
227 182183
184
186187
188 189
171
174
170
178
176
175
173
172
169
180
185
190
232
230
231
50
52
514847
46
45
49
54
53
55
118
117
119
115
116114 111
112113
198197196195194
192191
120122
123 124125126 127128129
130131 132133
134135151
154
136
156155
159158164
163162
161160168
166
165167
226
83
193
110
107
235234
137
148147146
145144
138143
139
149
142141140
150
152153
157
105
104103
102
101
66
56 57 59
5861
60
6362
65
64
7071
69
6867
228
9899
96
93
94
90
91
100
95
92
89
82
81
8079
7877
7273
7475
76
85
84
88 87
86
La V
ON
NE
( R
iviè
re )
LES BASTILLES
LE BOURG
GRAND CROIX
LE PRE DE LA PORTE46
36
2
8
7
6
4
3
5
1
55
31
3230
19
17
12
57
58
47
56
50
49
48
54
53
52
51
11
9
10
14
1513
24
28
20
16
23
2221
25
2726
33
35
59
40
38
39
37
42
43 45
34
41
44
LA CHAPONNERIE
LA PLAINE DE LA GRANGE
LA GRANGE
LE CHAMP BERTIN
LE CIMETIERE
LA BARAQUE
47
46
45
13
42
5
40
44
62
49
48
1
3
9
56
57
6058
59
11
6
10
12
15
43
5053
52
55
61
54
36
37
23
39
38
22
31
14
29
16
17
35
34
18
2425
28
26
27
32
33
30
21
19
20
LES PATARNIERES
PUYBERGER
LA PLAINE DE PUYBERGERLE BOURG
(Rui
ssea
u)
Bourser
on
Le
318
319
320
315
297
111
112
106
107
108
104 105
109
110
116
103
114
113
102
101
323
324
325
331 334333332327328329
330
326
321
322
346
270
272
93
92
8891
9899
87
83
8584
1
3
19
674
5 8
21
20
16
181715
127
1411
2
76
129
142
337
336
77
78
120
79 80
109
86
9089
130
100
97
118
9695
117
94
131
82
119
133
13613475
74135
72
141
13873
137
338
339
199
194
198
192
193
197
196
189
190
188
191
185
186
187
150
147
151149
148
152
154
153
155
195205
184
183
207
206
123
121122
115
125
126
124
335
140
146145132
139
128
81
352
350
274
275
276277
278
279
273
284
283
282
280
281
306
305
308
304
309
303
310
302
311
301
312
209
208
210
253
255
254
251
252
249
260
258
256
257
261262
259
263
264
269
267
271
268
265
266
307
316
317
353
351
345
1312
2426
2725
28
22 32
29
34
23
33
36
37
38
46
35
39
47
344343
214
212
213
215
216
223
202
201
200
159
158
157
156
169
170
172171
176 175
173174
180
177178
179
181
182
163
44
45
30
4142
43
70
66
65
61
54
59
60
51
49
50
40
55
62
58
48164
167 165
166
160
168
71
67
69
68
63
64
56
57
53
162
16152
203
349
296
294295
293
292
291
289
290
288
287
286
285 300
299
239
240
241
242
243
244229
230
231
232
233
236
235
234 238
237
225 226
227
228
245
246
224
220
219
218
221
222
217
250
247
248
298
341
340
347
348
354
313
314
LE BOURG
LES PETITS NOYERS
BOIS DE LA GARENNE
LA GRIPETTE
LA LONGEE
PIOZA
LES RAGANNES
Le
Bourseron
(ruiss
eau)
104
99
98
90
130
126
107
111112
106
105 110
109
128
129
9395
979694
3
5
8
4
116119
101
113
115114
100
102
103127
117 118122
123
125
124121
120
84
8082 81
22
1920211817
831412
11 13
9
1615106 7
1
2
8687
9192
88
85
78777671 65
6160 57565859
6364
7362
70
6766
6869
42
50
46
47
7274
5253
5554
3736
33
4039
383234
3531
79
23
25 75
2426
3029
2827
89
45
4344
41
485149
LES VIEUX PINS
LA JAVIGNE
LE BOURG
LE BOIS DE L'AMOURETTE
LA FOUILLARDRIE
CHAMP DE LA MARE
Bourseron
Le
CHAMP DE LA GARENNE
LA GARENNE
LES TROISCORNIERES
LA COTE FLEURIE
LES EPINETTES
(Rui
ssea
u)
22
251
250
249
10
11
246
252
3
248
65
66
7
12
64
13
8
16
15
14
21
24
23
247
253
245
9
254
25
26
27
37
30
3231
29 28
33 34 3635
45
46
47
3839 40
42
52
43
255
4948
51
50
54
62
55
53
44
67
2 1
5861
57 60
5659
63
LE CHAMP DU BE
LES TERRAGEAUX
FONT DE CE
CHAMP DE CHOBEREAU
GRANDCHAMP10
4
6
3
12
1
2
11
8
9
7
GRANDCHAMP
LE BOURG
FONT DE CE
11
13
146
1
94
12
9
7
6
5
100
104
108
105109
107
152151
119
134 124
131
142135
145
116
114
130
113112
111
110
115
128129
144
143
141
136
138
150
149
139
137
122
123125
126127
117
120
147
148
98
93
69
85
84
66
68
97
140
133
121
118
28
27
2447
48
15
18
63
73
72
71
7067
65
64
57
58
6162
7574
79
83
82
25
19
89
90
88
81
14 80
78
16
17
2223
7776
55
56
96
4287
52
51
50
49
6059
43
5354
101
102
38
3736
353433
32
3130 29 26
20
2191
92
4441 45
46
95
LE BOURG
LE CHAMP DU BOIS
LA PLAINE
LE POTEAU
237
238
239
240
236
245
173
246
191
62
230
229 235
155
6
7
9
11
12
2
1516
17
1819
5
3
828
10
199
200
1
13 14
244
255252 254
253250
251
249247
248
2021
2223
2425
2627
187
188189
183
184
179
51
55
210
211
212
213
214
192
193
194195
196197
198
201202
203
204205
206
207
209
217
218
219
220
221
222223
228
227
226
225224
231
232
233
234
190
182
181
131
134
186
185
180 178177 176
175
172
171
170
169
168167
166
165
164
163
162
161
160
159
158
157
121
138
144
156
154
153
152
151
150
149
148
147
146
145
143
142
140
139
141
174 130
129
122
125126127
128
4
29
50
52
53
54
56
57
47
48
49
4546
30
31
3233
35
3637
3839
34
78
79
77
63
67
58
59
60
61
65
64
66
69
68
4041
42
43
72
73
132
71
70
74
75
76
136
133
137 135
243242
257256
94
9190
8786
8495
96 9897
100
10110210310
4
106107
108109
110111
115
124
116
123
81
80 8382
8588
89
9299
93
114112
113
120
119 117
105
447
LE GRAND PARC
LE CLIFORT
La
Vonne
(Rivière)
La
Vonne
(Rivière)
LE PRES MOINE
PRE DE LA GRALIERE
MOULIN DE LA TOUCHE
La
Vonne
(Rivière)
LE PRE D'ANGOUME
La
Vonne
(Rivière)
La
Vonne
(Rivière)
43
209
39
205
206
207
60
204
208
210
50
58
6141
57
59
51
52
55
54
53
211
LA GARENNE
1132 181
188
932
931934
933
1131
La
Vonn
e
(Rivière)
LE PETIT PARC
LES NETRES
LE MURAULT
LA PLAINE
DE LANCIERE
VIEILLE VIGNE
MONTVACHON
CHAMP DE LA FEUILLE
LaVonne(Rivière)
319
949
1047
688
320
299
295
296
1143
1174
374
1039
958
683
326
969
371
369
297
294
298
384
386
382
383
375
380
385
302
300
304
307
757
959
303
301
316
305
306
755
1157
1149
1154
1159
309
1158
973
975
9671162
1161
1150
11511155
1160
972
935
378381
377
376
379
919
957
1038
1156
321
681
952
951
950
937
742
936
372
682
322323
325
324
370
LE PLANTIS
LA GRANGE
CHAMP GRELET
BEAU CHENE
LES VALLEES
1018
634
636
429
433
444
445
642
428
830
454
637
945
1017
438
436
943434
1179
948439
946
947944
1178
LA PLAINE DE LA TOUCHE
LE MAUPAS
LA BARAQUE
778
384
834
770
385
883
833
832
835
880
882881
879
677
680
734
689
681
769
660
765
766
LES TERRAGEAUX
LE GRAND PIN
LA TOUCHE
LE CHAMP DE LA TOUCHE
LA CHAGNEE
LE GRAND CHAMP
LE CHAMP MALLET
LES RAGANNES
125
865
126
824
617
615
605
823
869
132
637
134
635
135
124
123
131
639
725
145
167
143
144
237
729
826
825
724
601
648599
604
603
649
136
249250
253
797
254
146
621
153
623
154
872
871
875
870877
874
876
873
878
248
251
257256
255
800
133
828
830
827
829
631
619
632
858
854120
315
313
314
866864
863
852
853
849 855
851312
240 309241
116
647 115
311
310
GRANDCHAMP
542
541
538
508
506
514511
507
509510
540539
543
LA RANGONNIERE
LE CHAMP DU BOIS
620
28
27
618
619
568
664
524
633
571
719
718
523
666
521
574
830
831
829
474
632
Commune deLUSIGNAN
Plan Local d'Urbanisme
Analyse des Espaces Interstitiels
Potentiel foncier
Enveloppe urbaine
Espaces aménagés
Espaces verts, jardins
Topographie trop forte
Espaces boisés
Risque inondation
Espaces interstitiels disponibles
Secteurs non constructibles
Risque d'éboulements
Accueil d'entreprises
Juillet 2016 Echelle: 1/8 000ème
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 25
Après avoir identifié ces espaces et fixer la surface en espaces interstitiels mobilisables, il reste
alors à fixer un nombre de logements. Ce nombre de logements peut être fixé, comme le
demande l’Etat, par une densité. En espace urbain, l’Etat préconise une densité brute de 700
m²/logement (espace public compris), ce qui correspond environ à une densité nette de 500
m²/parcelle. Le risque de cette méthode, basée sur des chiffres, est de voir se renforcer la
« ghettoïsation » des nouveaux espaces dédiés à l’habitat. (PARCOURS, 2016)
L’autre méthode convient de fixer ce nombre de logement par l’outil de conception urbaine.
Cet outil fait lui aussi appel à la vision subjective de l’urbaniste, mais permet de mieux prendre
en compte les espaces publics afin de faire de ces espaces de véritables lieux de vie et de
convivialité où prône le vivre ensemble avec des espaces publics de qualité. Il permet aussi de
mieux prendre en compte le tissu urbain environnant et permet d’aménager ces espaces en
gardant une certaine cohérence avec le bâti existant.
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 26
Figure 11: Croquis montrant la capacité d'accueil en logements (Source: PARCOURS, Réalisation: CLEMENT Maxime)
5. Les espaces de développement et les Orientations d’Aménagement et
de Programmation (OAP)
Ça n’est qu’après avoir fixer le potentiel mobilisable, que des espaces situés en périphérie
immédiate pourront être ouverts à la construction, à court, moyen ou long termes. Ils doivent
être choisis en fonction du projet établi dans le PADD. Ce sont ces espaces qui feront l’objet
d’une attention particulière de la part de l’Etat car ce sont eux qui engendrent directement la
réduction des surfaces naturelles et agricoles.
Source :PARCOURS, 2016
Exemple :
La commune X peut accueillir un potentiel mobilisable (logements vacants et espaces interstitiels)
correspondant à 54 logements (rappel). Ce sont donc 36 logements qui devront être construits en
extension urbaine (zones AUh) et qui feront l’objet d’OAP. (� − � = ��)
Attention, certains espaces situés en espaces interstitiels peuvent faire l’objet d’OAP du fait de leur
grande surface.
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 27
Ces espaces de développement de l’habitat doivent être aménagés suivant une vision
d’ensemble. Pour cela l’urbaniste utilise alors l’outil des Orientations d’ Aménagement et de
Programmation. Comme vu dans la première partie, les OAP forment une pièce principale
constitutive du document de PLU. Existantes depuis la loi SRU de 2000, elles sont rendues
obligatoires et opposables au tiers depuis la loi ALUR de 2014. Elles peuvent prendre la forme
écrite ou graphique et forment un outil réglementaire. (CERTU, 2013)
Elles donnent un aperçu du futur aménagement des zones à urbaniser et visent à organiser
l’espace selon les critères du développement durable en appliquant le principe de gestion
économe des sols notamment par l’affichage d’une densité à respecter. (CERTU, 2013)
Le travail de conception qui y est effectué permet une répartition des espaces dédiés à l’habitat
et des espaces publics par principe. (CERTU, 2013)
Comme les espaces interstitiels, ces OAP ont été dessinées au crayon avec comme support un
plan cadastral. Ces croquis ont pu permettre de fixer une capacité d’accueil pour chaque espace
de développement. Après avoir établit ce travail de conception sur toutes les zones à urbaniser,
le potentiel d’accueil est retransmis dans un tableau qui peut alors être comparé avec les
besoins calculés de la commune. Ces croquis sont ensuite redessinés mais cette fois ci par
ordinateur, sur photo aérienne, avec moins de détails (pas de découpe parcellaire, pas
d’implantation de bâti, etc.).
Les OAP sont un outil réglementaire, mais la disposition graphique des secteurs d’habitat, des
espaces publics, de la voierie, ne doit rester qu’indicative pour le futur aménageur. Il doit
cependant respecter les quantités entre la répartition des différents secteurs, les densités
prescrites par l’OAP, les types d’habitats (locatif, accession, individuel, collectif) si ils sont
imposés, etc.
Cet outil de conception, permet encore une fois d’aménager des espaces en harmonie avec
l’environnement existant avec une meilleure prise en compte des espaces publics. Il permet de
créer une certaine urbanité, c’est-à-dire qu’il permet de créer une certaine identité et de faire
en sorte que l’espace soit un réel lieu de vie.
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 28
Figure 12: Evolution entre un croquis et une OAP (Source: PARCOURS, Réalisation: CLEMENT Maxime)
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 29
Les dernières évolutions des lois font ainsi des OAP, une pièce stratégique du projet de PLU en
renforçant son rôle.
Au final, le document de travail, situé ci-après, est fourni aux élus locaux ainsi qu’à la DDT sur le
potentiel d’accueil en logements. Il illustre la démarche expliquée précédemment. C’est un
document de synthèse sous forme de tableaux chiffrés qui permet une meilleure
communication avec ces acteurs.
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 30
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 31
3- Le débat autour de ces outils
A la suite de ce travail, les tableaux chiffrés et les OAP sont envoyés à la fois aux élus et aux
services de la DDT. Cela permet aux élus de voir l’avancé du projet mais aussi permet à la DDT
de donner son avis pour pouvoir guider le projet.
En effet, la DDT surveille dans les moindres détails tout ce qui est effectué par le bureau
d’études. Elle surveille la moindre consommation d’espaces, les limites parcellaires et leurs
superficies et veille à la densité prescrite par le bureau d’études.
Or certains maires ne voient pas d’un bon œil ce « contrôle » exercé par l’Etat sur leur projet de
PLU. Le témoignage le plus marquant est celui d’un maire de l’une des communes sur laquelle
j’ai travaillé qui se plaignait de ne pas pouvoir développer l’habitat sur son territoire comme il
le souhaitait. Il se plaignait notamment de la taille des parcelles fixées, jugées trop petites et
inadaptées à la demande, dans un petit village à l’écart du bourg.
De plus, les lois deviennent de plus en plus prescriptives et les aspects techniques et
réglementaires, de plus en plus prédominant dans l’élaboration d’un PLU. Ceci ajouté à
l’évolution de plus en plus rapide de la législation fait qu’aujourd’hui, les maires ont
l’impression que l’avenir de leur territoire leur échappe. En espace rural, ils ont une vision
pragmatique de l’urbanisme et dénoncent une certaine recentralisation du pouvoir ainsi que la
raréfaction des moyens qui leur sont donnés pour élaborer leur PLU.
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 32
Conclusion
En conclusion, ce stage a été très enrichissant pour moi car il m’a permis de découvrir dans le
détail les réalités du secteur de l’urbanisme, ses acteurs et ses contraintes. Il m’a permis de voir
de nombreuses facettes dans la réalisation des PLU et m’a permis de participer concrètement à
l’un de ses enjeux tel la gestion économe des sols au travers le calcul des besoins en logements
des communes, ce que j’ai particulièrement apprécié.
J’ai été singulièrement étonné sur la charge de travail qui pesait sur un urbaniste. En effet,
travailler sur 15 PLU en même temps me paraît très compliqué et demande une grande
organisation dans son travail aussi bien technique que relationnel.
Ce stage m’a permis de me rendre compte que l’aménagement du territoire est devenu
aujourd’hui un enjeu important aussi bien politique qu’économique. Malgré la décentralisation
des pouvoirs de l’Etat et la transmission de la compétence élaboration de PLU aux communes,
on peut aujourd’hui se demander si les élus locaux sont bien maîtres du développement de leur
territoire.
De plus, la loi ALUR de 2014 fait l’objet de vifs débats entre les maires et l’Etat sur la
transmission de cette compétence à l’échelon intercommunal qui sera obligatoire dans les
prochaines années. Pour faire des économies et pour rendre les documents d’urbanisme plus
simples et cohérents entre eux, l’Etat a décidé que ces Plans Locaux d’Urbanisme deviendraient
des Plans Locaux d’Urbanisme intercommunaux (PLUi). Une échelle supra-communale où les
élus des communautés de communes n’ont pas forcément les connaissances du territoire
communal en profondeur et qui risquent donc de ne pas satisfaire les populations locales. Dans
cette dynamique et avec des outils techniques et réglementaires de plus en plus contraignants,
nous pouvons donc nous poser les questions suivantes : Quelle sera alors l’efficacité des
politiques en aménagement du territoire de demain et quelle méthode développer ?
Enfin ce stage m’a aussi permis de découvrir, en parallèle, le secteur de l’ingénierie. Un travail à
une échelle plus restreinte (celle de la rue ou d’un terrain), mais qui découle directement du
travail élaboré en amont par les urbanistes sur les PLU. Ce travail, m’a permis de me rendre
compte de l’évolution réelle de l’espace et de la véritable articulation entre le travail technique
et le relationnel avec les différents acteurs. Je pense que c’est sur ce type de travaux que je
voudrais orienter ma carrière professionnelle ou bien rester dans le domaine de l’habitat et
découvrir la promotion immobilière.
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 33
Bibliographie
Ouvrages consultés
Agence d’urbanisme Bordeaux métropole Aquitaine. SCoT de l’aire métropolitaine bordelaise :
Rapport de présentation [en ligne]. Février 2014.- [Juillet 2016].
http://www.sysdau.fr/sites/default/files/upload/espace-documentaire/dossier-scot/rapport-
de-presentation/06-conso-sols.pdf
CERTU. Le Plan Local d’Urbanisme : Objectifs, Contenu, Procédures [en ligne]. Edition du CERTU,
Juin 2013.- [Juillet 2016]. http://www.outil2amenagement.certu.developpement-
durable.gouv.fr/IMG/pdf/PLU_objectifs_contenu_procedures_cle75b14c.pdf
CERTU. Le Plan Local d’Urbanisme : Les Orientations d’Aménagement et de Programmation [en
ligne]. Edition du CERTU, Février 2013.- [Aout 2016].
http://www.outil2amenagement.certu.developpement-
durable.gouv.fr/IMG/pdf/Les_Orientations_d_Amenagement_et_de_Programmation_cle73b29
a.pdf
Conseil General Vendée. Recommandations pour la prise en compte de la gestion économe de
l’espace dans les PLU : Guide à l’appui de la charte pour une gestion économe de l’espace [en
ligne]. Septembre 2013.- [Juillet-Aout 2016].
http://www.vendee.gouv.fr/IMG/pdf/Guide_de_recommandations_GEE_-
_13_Septembre_2013_cle53747c.pdf
DREAL Poitou-Charentes. Etude Prospective sur les besoins en logements territorialisés en
Poitou-Charentes a horizon 2020 : Diagnostic [en ligne]. Non daté.- [Aout 2016].
http://www.poitou-charentes.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Diag_cle55537d.pdf
OTE-ingenierie. Qu’est ce qu’un PLU ? : Plan Local d’Urbanisme de la commune de Secourt [en
ligne]. Non daté.- [Juillet 2016]. http://www.ote-
ingenierie.com/medias/fichiers/plu_secourt_panneau_1_quest_ce_que_le_plu.pdf
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 34
Sites Web consultés
Cours de droit de l’urbanisme [Juillet 2016] http://www.cours-de-droit.net/cours-de-droit-de-l-
urbanisme-c27646952
Les services de l’Etat en Correze [Juillet 2016]. http://www.correze.gouv.fr/Politiques-
publiques/Amenagement-du-territoire-logement-et-construction/Urbanisme/le-Plan-Local-d-
Urbanisme-P.L.U/Le-Guide-du-P.L.U
Les services de l’Etat dans l’Yonne [Juillet 2016] http://www.yonne.gouv.fr/Politiques-
publiques/Amenagement-du-territoire-et-construction/Amenagement-du-
territoire/Commission-departementale-de-la-preservation-des-espaces-naturels-agricoles-et-
forestiers-CDPENAF2/Qu-est-ce-que-la-CDPENAF
Plu-info.net [Juillet 2016]. http://www.plu-info.net/
Scot-agglolyon.fr [Juillet 2016]. http://www.scot-agglolyon.fr/pdf/scot-plu.pdf
Sénat, Commission départementale de préservation des espaces naturels, agricoles et
forestiers [Juillet 2016] https://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ150114617.html
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 35
Index des sigles
ALUR : Accès au Logement et l’Urbanisme Rénové
CDCEA : Commission Départementale de Consommation des Espaces Agricoles
CDPENAF : Commission Départementale de la Protection des Espaces Naturels, Agricoles et
Forestiers
CERTU : Centre d'Etudes sur les Réseaux de Transport et l'Urbanisme
DDT : Direction Départementale des Territoires
DREAL : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement
OAP : Orientations d’Aménagement et de Programmation
PADD : Projet d’Aménagement et de Développement Durable
PEB : Plan d’Exposition aux Bruits
PLH : Plan Local de l’Habitat
PLU : Plan Local d’Urbanisme
PLUi : Plan Locaux d’Urbanisme deviendraient des Plan Locaux d’Urbanisme intercommunaux
POS : Plan d’Occupation des Sols
PPA : Personnes Publiques Associées
PPR : Plan de Prévention des Risques
SCoT : Schéma de Cohérence Territorial
SDAU : Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme
SRU : Solidarité et Renouvellement Urbain
TVB : Trame Verte et Bleue
Approche de la gestion économe des sols dans les Plans Locaux d’Urbanisme
CLEMENT Maxime Rapport de Stage - DAE4 Page 36
Table des matières
Remerciements ............................................................................................................................... 2
Introduction ..................................................................................................................................... 4
I- Le Plan Local d’Urbanisme : un document de projet essentiel au développement des
territoires......................................................................................................................................... 5
1- Qu’est ce qu’un Plan Local d’Urbanisme ? ........................................................................... 5
2- Quel est son rôle ? .............................................................................................................. 12
3- Un réseau d’acteurs complexe ........................................................................................... 13
II- La gestion économe des sols ................................................................................................. 15
1- Un renforcement législatif ................................................................................................. 15
2- La méthode et les outils techniques de mesure ................................................................ 19
1. Le point d’équilibre ..................................................................................................... 20
2. Les objectifs de progression démographique ............................................................. 21
3. L’évaluation du nombre de logements nécessaires ................................................... 21
4. La mobilisation du parc de logements existant et des espaces interstitiels .............. 22
5. Les espaces de développement et les Orientations d’Aménagement et de
Programmation (OAP) ........................................................................................................... 26
3- Le débat autour de ces outils ............................................................................................. 31
Conclusion ..................................................................................................................................... 32
Bibliographie ................................................................................................................................. 33
Index des sigles .............................................................................................................................. 35