1 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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Atelier Revue Banque
Directive AIFM : Qu’est-ce qui a changé ?
Mardi 24 septembre 2013
2 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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Intervenants
Jérôme Abisset, directeur des affaires juridiques, AFG
Dana Anagnostou, associé, Kramer Levin
Hubert de Vauplane, associé, Kramer Levin
Gaspard Bonin, associé, Equinox Consulting
Vincent Moreau, senior manager, Equinox Consulting
Eric Grelier, senior manager, Equinox Consulting
3 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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AIFM
Agrément, prospectus, programme
d'activité
Gestion des risques et
valorisation
Reporting (aux autorités,
aux investisseurs...)
Délégation et rémunération
Dépositaires encadrement,
nouvelles obligations
Programme de la matinée
Introduction Etat des lieux du corpus règlementaire
Conclusion Panorama comparatif international de la gestion d'actifs / quels défis pour le
marché français ?
9h15 – 9h45
9h45 – 10h00
10h00– 10h15 10h25 – 10h55
10h55 – 11h25
4 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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Juil. 2015 Ouverture du
passeport européen aux AIFM hors UE
27 Mai Level 1: AIFMD
(voté en 2010 par le Parlement
Européen) est approuvé par le
Conseil Européen
16 Nov. Publication de la 1ère version
des standards techniques ESMA
3 Juil. 2012 Publication du draft de
la directive par la Commission Européenne
2ème trimestre Limite pour
transposition au niveau national
2012 & 2013 Examens & amendements par
Parlement and Conseil Européens
2013 & 2014 Transposition de la Directive en lois nationales dans l’UE
22 Juil. Limite pour
transposition au niveau national
+ Passeport disponible pour
AIFMs européens
22 Juil. 2014 Date maximale d’obtention du
passeport européen pour les AIF de l’UE
19 Dec. Publication par la
Commission Européenne des textes
de niveau 2
2012 2013 2014 2015 2011
1er Juil. 2011 Transposition de la
directive UCITS IV au niveau national
26 Juil. 2012 Publication du document de
consultation par la Commission Européenne
Introduction Planning UCITS et AIFMD
2018
2018 Rapport ESMA sur la
suppression du régime de placement
privé AIFM
U
CIT
S IV
U
CIT
S V
UC
ITS
VI
AUJOURD’HUI
5 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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1 – Agrément, prospectus, programme d'activité : que dois/puis-je faire ?
6 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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Nouveaux textes publiés cet été
Ordonnance n° 2013-676 du 25 juillet 2013 (partie législative du Code monétaire et financier, et autres)
Décret n° 2013-687 du 25 juillet 2013 (partie règlementaire du Code monétaire et financier)
Arrêté du 25 juillet 2013 (entités pouvant exercer la fonction de dépositaire)
Arrêté du 8 aout 2013 (modifiant livre III du RGAMF - Prestataires)
Les textes encore attendus en France : Livre IV du RGAMF (Produits) – prévu pour Q3 2013 Instructions AMF (procédures d’agrément, information des
investisseurs…)
7 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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Règlement
Règlement Délégué 231/2013 du 19 décembre 2012 Directement applicable depuis le 22 juillet 2013 Fixe des normes concernant :
Calcul de l’AUM (art. 2 à 5) Calcul de l’effet de levier (art. 6 à 11) Fonds propres supplémentaires et assurance de responsabilité civile
professionnelle (art. 12 à 15) Gestion des risques (art. 38 à 45) Investissement dans des positions de titrisation (art. 50 à 56) Exigences organisationnelles (art. 57 à 66) Evaluation des actifs du FIA (art. 67 à 74) Délégation des fonctions de gestionnaire (art. 75 à 82) Dépositaires (art. 83 à102) Reporting (art. 103 à112)
8 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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Rationalisation de la gamme des fonds français Placements collectifs (L 214-1 I et chapitre IV)
OPCVM (L 214-1 I 1° et section I)
FONDS RELEVANT DE LA DIRECTIVE AIFM - FIA (L 214-1 I 2° et section 2)
AUTRES PLACEMENTS COLLECTIFS
(L 214-1 I 3° et section 3)
Ex OPCVM "coordonnés"
Fonds ouverts à des investisseurs non
professionnels
Fonds ouverts à des investisseurs
professionnels
Fonds d'épargne salariale
Organismes de
titrisation Autres FIA Fonds visés par
la section III
Fonds d'investissement à vocation générale
Ex OPCVM à vocation générale du L 214-27
Fonds agréés
EX FCPE et SICAVAS
OT ne supportant
pas du risque assurance
FIA visés au L 214-24 III qualifiés par
l'AMF de "FIA par objet" Ne sont pas des
OPC
SICAV et SPPICAV SASU fermées
Fonds de capital investissement
(FCPR + FCPI + FIP)
1) Fonds professionnels à vocation générale
Ex OPCVM ARIA
OPCI Ex OPCI
et OPCI RFA SEL
2) Organismes Professionnels en
Placement Immobilier (OPPCI)
Ex OPCI RFA EL
SCPI Fonds déclarés
OT supportant du risque assurance
SEF
SICAF
1) Fonds professionnels spécialisés
Ex OPCVM contractuels + FCPR contractuels
Fonds de fonds
alternatifs Ex OPCVM
de fonds alternatifs (forme société ou fonds)
2) Fonds professionnels de capital investissement
Ex FCPR allégés
ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIFS (OPC) (L 214-1 II)(appellation qui reprend à droit constant l'ancienne notion d'OPC)
9 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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Rappel du processus d’agrément et timeline
Entre le 22 juillet 2013 et le 22 juillet 2014
•Pour les sociétés de gestion au-dessus des seuils de la directive : •Pour les sociétés de gestion de portefeuille : possibilité d’agrément au regard de la directive •Pour les sociétés de gestion d’OPC : possibilité de demande d’agrément en qualité de sociétés de gestion de portefeuille au titre de la directive
•Pas de possibilité d’utilisation du passeport tant que la sociétés de gestion n’a pas obtenu son agrément au titre de la directive
•Pour les sociétés de gestion en dessous des seuils de la directive : •Pour les sociétés de gestion souhaitant opter pour l’application intégrale de la directive : •S’agissant des sociétés de gestion de portefeuille : possibilité de mise en conformité de l’agrément au regard de la directive
•S’agissant des sociétés de gestion d’OPC : possibilité de demande d’agrément en qualité de sociétés de gestion de portefeuille au titre de la directive
•Pas de possibilité d’utilisation d’un passeport AIFM si la sociétés de gestion n’a pas opté pour l’application intégrale de la directive
•Pour les sociétés de gestion exclues du champ de la directive : •Pas de possibilité d’opter pour l’application de la directive •Pas de passeport au titre de la directive AIFM •Mise en conformité, le cas échéant, avec les dispositions nationales issues de la transposition de la directive
10 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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Rappel du processus d’agrément et timeline
A partir du 22 juillet 2014
•Pour les sociétés de gestion au-dessus des seuils de la directive : •Elles sont conformes à l’intégralité de la directive, notamment tous les FIA qu’elles gèrent ont un dépositaire •Possibilité de passeport pour l’activité de gestion de FIA dans un autre Etat membre et de commercialisation de FIA de l’Espace économique européen qu’elles gèrent au sein de l’Union européenne
•Pour les sociétés de gestion en dessous des seuils de la directive : •Pour les sociétés de gestion ayant opté pour l’application intégrale de la directive : •Elles sont conformes à l’intégralité de la directive, notamment tous les FIA qu’elles gèrent ont un dépositaire •Possibilité de passeport pour l’activité de gestion de FIA dans un autre Etat membre et de commercialisation de FIA de l’Espace économique européen qu’elles gèrent au sein de l’Union européenne
•Pour les sociétés de gestion n’ayant pas opté pour l’application intégrale de la directive : •Possibilité à tout moment d’opter pour l’application de la directive si elles sont conformes aux obligations de la directive AIFM, l’agrément sera délivré selon la procédure et les modalités prévues dans l’instruction n° 2008-03 dans sa version actuelle
•Toutes les SCPI et SEF ont un dépositaire
•Pour les sociétés de gestion exclues du champ de la directive : •Pas de possibilité d’opter pour l’application de la directive •Pas de passeport au titre de la directive AIFM •Les sociétés de gestion de FCC seront transformées en sociétés de gestion de portefeuille
11 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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Nouvelle grille d’agrément
Case cochée dans la section A de la grille d’agrément
A1 (OPCVM)
A2 (FIA)
A3 (Mandats)
A1+A2+A3 (OPCVM + FIA + Mandats)
A1+A2 (OPCVM + FIA )
A1+A3 (OPCVM + Mandats)
A2+A3 (FIA + Mandats)
Périmètre d’activité autorisée
Gestion d’OPCVM oui non non oui oui oui non
Gestion de FIA non oui non oui oui non oui
Gestion de mandats de gestion
non
non
oui
oui
non
oui
oui
Services d’investissement qui peuvent être exercés
RTO pour le compte de tiers non oui oui oui oui non oui
Conseil en investissement oui oui oui oui oui oui oui
12 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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Zoom sur les passeports européens
Passeport gestion Société de gestion intégralement soumise à la directive (de plein droit ou
opt-in) Exercice des activités de gestion dans un autre Etat membre (libre
prestation de service) ou via une succursale (libre établissement) Périmètre:
Gestion de portefeuille Gestion des risques Autres fonctions à titre complémentaire (admin, commercialisation…)
Passeport commercialisation Pour une société de gestion intégralement soumise à la directive Commercialisation des FIA qu’elle gère auprès d’investisseurs
“professionnels”, paneuropéens Commercialisation pour le compte de tiers – uniquement si A1
13 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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Passeport gestion – processus L’article 33 de la directive
La sociétés de gestion française communique à l’AMF : le nom de l’Etat membre visé un programme d’activité précisant les services qu’elle a l’intention de fournir une description des FIA que la sociétés de gestion compte gérer s’il s’agit d‘une succursale :
des éléments relatifs à la structure d’organisation de la succursale l’adresse à laquelle des documents peuvent être obtenus le nom et les coordonnées des personnes chargées de la direction de la succursale
L’AMF transmet la documentation aux autorités compétentes de l’Etat membre d’accueil en y joignant la grille d’agrément de la société de gestion attestant de sa soumission intégrale à la directive dans un délai d’un mois pour une gestion directe dans un délai de deux mois pour l’établissement d’une succursale
La sociétés de gestion peut commencer à gérer le FIA établi dans cet autre Etat membre dès réception de la notification de l’AMF de transmission de la documentation
L’Etat membre d’accueil n’impose pas d’exigences supplémentaires
14 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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Passeport commercialisation – processus L’article 32 de la directive
La société de gestion française communique à l’AMF : le nom de l’Etat membre visé un programme d’activité précisant les FIAs qu’elle a l’intention de commercialiser une description des FIAs et des modalités de commercialisation (cf. l'annexe 4 de
la directive)
L’AMF transmet la documentation : aux autorités compétentes de l’Etat membre d’accueil aux autorités compétentes du FIA (si différentes)
La sociétés de gestion peut commencer à gérer le FIA établi dans cet
autre Etat membre dès réception de la notification de l’AMF de transmission de la documentation
Des FIAs pourront être commercialisés uniquement auprès des investisseurs professionnels
15 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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Règles de commercialisation
EU passport Private placement (PPR) EU AIFM EU AIF
• Full AIFMD compliance n/a (no longer available, must be AIFMD compliant)
EU AIFM Non-EU AIF
• Full AIFMD compliance • Supervisory cooperation agmts • AIF/AIFM home state not listed as FATF Non-
Cooperative (NCCT) • Tax information sharing agreement
• Full AIFMD compliance, except re: depositary • Supervisory cooperation agmts • AIF home state not listed as FATF Non-
Cooperative (NCCT)
Non-EU AIFM EU AIF
• Full AIFMD compliance • Choice of Member State of reference (MSoR) • Legal representative in MSoR
• Transparency requirements • Portfolio company requirements • Supervisory cooperation agmts • AIF/AIFM home state not listed as FATF Non-
Cooperative (NCCT)
Non-EU AIFM Non-EU AIF (but marketing to EU investors)
• Full AIFMD compliance • Choice of Member State of reference (MSoR) • Legal representative in MSoR • Supervisory cooperation agmts • AIF/AIFM home state not listed as FATF Non-
Cooperative (NCCT) • Tax information sharing agreement
• Transparency requirements • Portfolio company requirements • Supervisory cooperation agmts • AIF/AIFM home state not listed as FATF Non-
Cooperative (NCCT)
Passeport européen Placement privé (NPPR) EU AIFM EU AIF
• Conformité avec AIFMD n/a (n’est plus disponible, doit être en conformité avec AIFMD)
EU AIFM Non-EU AIF (sans commercialisation auprès des investisseurs EU)
• Conformité avec AIFMD, sauf en ce qui concerne: dépositaire et rapport annuel
• Accords en matière de surveillance
n/a
EU AIFM Non-EU AIF (commercialisé auprès des investisseurs EU)
A partir de 2015* • Conformité avec AIFMD • Accords en matière de surveillance • Pays tiers ne figurant pas sur la liste
des pays non-coopératif du GAFI • Convention fiscale d’échange efficace
d’informations
Jusqu’au 2018* • Conformité avec AIFMD, sauf en ce qui
concerne: dépositaire • Accords en matière de surveillance • Pays tiers ne figurant pas sur la liste des
pays non-coopératif du GAFI
Non-EU AIFM EU AIF / Non-EU AIF (commercialisé auprès des investisseurs EU)
A partir de 2015 * • Conformité avec AIFMD • Choix d’un Etat membre de référence
(EMR) • Représentant légal de l’EMR • Accords en matière de surveillance • Pays tiers ne figurant pas sur la liste
des pays non-coopératif du GAFI • Convention fiscale d’échange efficace
d’informations
Jusqu’au 2018* • Les exigences de transparence • Exigences en matière du portefeuille
d’investissements • Accords en matière de surveillance • Pays tiers ne figurant pas sur la liste des
pays non-coopératif du GAFI
Non-EU AIFM EU AIF (sans commercialisation auprès des investisseurs EU)
*sur avis de l’ESMA
16 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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2 – Gestion des risques et valorisation
17 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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A. Contexte & Enjeux de la Directive – Gestion des risques et valorisation
• Contraintes limitées sur les Sociétés de Gestion gérant des fonds d’investissement alternatifs au niveau des risques
• Manque de transparence dans la gestion des risques • Fragilité de certains FIA face à un environnement de marché
turbulent (cf. crise financière) • Absence d’harmonisation dans l’Union Européenne
• Besoin grandissant des régulateurs d’encadrer les risques systémiques sur l’ensemble des acteurs de la chaine d’investissement
• Une nécessaire mise à niveau de la gestion de la liquidité des FIA avec les autres véhicules d’investissement
• Absence d’encadrement de la fonction de valorisation des actifs et du FIA
• Disparités au sein de l'Europe au niveau des méthodologies applicables à la valorisation de fonds
Accroitre la protection des investisseurs
Limiter les risques systémiques en encadrant le risque de liquidité
Augmenter l’indépendance et la transparence dans la fonction de valorisation
1
2
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18 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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B. Obligations réglementaires – Risques & Valorisation De nouvelles exigences mais aussi des opportunités
• Exigence sur les fonds propres du gestionnaire (Capital initial : 125 000 € si le FIA est géré en externe, 300 000 € si géré en interne)
• Montant additionnel de fonds propres, si les encours sous gestion des FIA dépassent 250 €M, équivalent à 0,02% des encours ou 25% des frais généraux (capé à 10 €M )
• Définition obligatoire du niveau et de la nature du levier de chaque FIA • Calcul du levier selon deux méthodes: exposition brute et par engagement • Reporting détaillé du niveau et de la nature du levier utilisé : justification du niveau
maximum envisagé et suivi à tout moment de cette limite
Accroitre la protection des investisseurs
1
Augmenter l’indépendance et la transparence dans la
fonction de valorisation
• Documentation des processus et de la méthodologie de valorisation des instruments ainsi que des modalités de calcul de la NAV
• Désignation d’un Expert en Evaluation pour assurer la fonction de valorisation indépendante des instruments financiers. Cet expert peut être interne ou externe au gestionnaire ou à l’AIF.
• Opportunité pour les gestionnaires de mettre en place des mécanismes visant à réduire pour les porteurs de parts les coûts de réaménagement de portefeuille
Limiter les risques systémiques
• Séparation fonctionnelle et hiérarchique de la fonction de gestion des risques des autres services opérationnels
• Mise en place de procédures et de systèmes permettant de procéder à un suivi cohérent du niveau des risques de marché et de liquidité
• Documentation de la politique de gestion des risques marché, de crédit, de liquidité, de contrepartie et opérationnels
• Stress tests obligatoires sur les positions d’investissement (actif) • Stress tests de liquidité dans des conditions normales et exceptionnelles (actif et passif) • Information des investisseurs du mode de gestion du risque de liquidité du FIA,
notamment de sortie du fonds dans des circonstances normales ou exceptionnelles
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19 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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C. Focus sur le calcul de l’effet de levier Deux méthodes de calcul à mettre en place
Le calcul du niveau de levier est obligatoire et doit être reporté au régulateur sous la forme d’un ratio :
Des limites sur l'utilisation de l'effet de levier sont définies statutairement par le gestionnaire
pour chaque FIA ainsi qu'à son propre niveau et nécessitent d'être pilotés lors du calcul de valeur liquidative. L’effet de levier est considéré comme substantiel lorsque l’exposition calculée selon la méthode de
l’engagement est trois fois supérieure à la valeur nette d’inventaire. Un reporting spécifique aux autorités est alors nécessaire.
Le régulateur se laisse la possibilité de revoir à la baisse le niveau du seuil s’il estime que la stabilité du système financier est mise en péril.
Les FIA doivent calculer leurs expositions selon deux méthodes :
La méthode par engagement est déjà utilisée dans le cadre du calcul du risque global sous UCITS IV, pour les fonds n'ayant pas optés pour un calcul de VaR.
Brute Engagement
• Somme des valeurs absolues de l’ensemble des positions, incluant la valeur de marché de la position sous-jacente pour les dérivés
• Somme des valeurs absolues de l’ensemble des positions, incluant la valeur de marché de la position sous-jacente pour les dérivés
• Possibilités de compensation et de couverture afin de réduire l’exposition globale
20 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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C. Focus sur les limites de risques et les simulations de crise Le passif : le maillon faible dans la gestion des risques
Investissements Liquidité
Limites de risques et simulations de crise
• Définition de limites de risque qualitatives et/ou quantitatives pour chaque FIA concernant au moins les risques suivants:
Risque de marché Risque de crédit Risque de contrepartie Risque opérationnel
• Ces limites sont définies en tenant compte à la fois des stratégies d’investissement et des types d’actifs du fonds
• Mise en place périodique de simulations de crise et d’analyses de scénarios pour tenir compte des risques résultant de conditions de marchés négatives pour le FIA
• Mise en place de limites de liquidité tenant compte de la nature, de la taille et de la complexité du FIA et étant compatible avec les obligations et la politique de remboursement du fonds
• Le gestionnaire effectue régulièrement des simulations de crise dans des conditions normales et exceptionnelles à la fois à l’actif et au passif du FIA
• Ces simulations doivent tenir compte des éléments suivants :
Crise de liquidité sur les actifs ou demande atypiques de rachats
Impact marché, notamment demandes de collatéral
Impact sur les valorisations de conditions stressées
Poste du bilan testé Actif Actif + Passif
Fréquence Au moins une fois par mois Au moins une fois par an
En fonction de la stratégie d’investissement, du profil de liquidité et du type d’investisseurs
Reporting des résultats OUI, selon les fréquences habituelles de reporting imposées par la directive
21 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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C. Focus sur l’indépendance de la fonction de valorisation Quel encadrement pour les experts en évaluation ? Le gestionnaire doit s'assurer que des procédures appropriées et cohérentes permettent une évaluation
appropriée et indépendante des actifs du FIA ainsi que de sa valeur nette d'inventaire. La fonction d'évaluation doit donc être assurée par un évaluateur pouvant être externe ou interne au
gestionnaire. Cet évaluateur devra être enregistré auprès des autorités, présenter des garanties professionnelles et ne pas présenter
de conflits d'intérêts avec le gestionnaire. L'évaluation des actifs du FIA par un expert indépendant ne dédouane en rien le gestionnaire de sa responsabilité dans
l'évaluation. En France, l’évaluateur pourra adhérer à la charte professionnelle d’exercice de l’Expert en Evaluation
rédigée par l’AFTI et encadrant l'exercice de la fonction sur les points suivants
Principes généraux de conduite professionnelle
• Devoir d’engagement de l’Expert en Evaluation • Compétence et exigence • Devoir de discrétion et relations entre confrères
Organisation & Gouvernance
• Organisation de la supervision de l’activité • Cas de l’arrêt de l’exercice de la fonction d’Expert en Evaluation
Moyens humains & techniques
• Conditions d’exercice de la fonction d’Expert en Evaluation (cadre général, garanties professionnelles)
• Moyens techniques de l’Expert en Evaluation
Organisation juridique, fonctionnelle et
hiérarchique et principes déontologiques
• Cadre d’intervention de l’Expert en Evaluation • Conflit d’intérêts (types, politique, mesures de prévention, gestion…) • Ethique professionnelle (devoirs, relations avec les mandats, responsabilité…) • Principes déontologiques • Mécanismes de contrôle des transactions personnelles
Maîtrise de l’activité et contrôles
• Cartographie des risques • Dispositif et procédure de contrôle • Modalités de gestion des incidents
22 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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C. Focus sur les mécanismes d’amélioration de la liquidité des fonds De nouvelles opportunités commerciales
Dans le cadre de la mise en place de la Directive AIFM, l'AMF a effectué une remise à plat de la gamme de fonds et propose des mesures de modernisation des règles de fonctionnement et d'investissement.
Deux nouvelles dispositions, jusque là interdites en France, vont permettre de réduire l'effet de dilution engendré par des souscriptions ou des rachats importants, obligeant le gérant à acheter ou vendre des actifs.
Ces dispositions seront aussi applicables aux fonds ouverts à des investisseurs
professionnels ainsi qu'aux OPCVM. Les mécanismes d'ajustement des valeurs liquidatives permettent de réduire les coûts de
réaménagement de portefeuille engendrés par les frais liés aux achats et ventes d'actifs sous-jacents.
Les méthodologies d’ajustement des valeurs liquidatives peuvent n'être appliquées que pour des mouvements de passif significatifs avec la définition de seuil de déclenchement.
Swing Pricing Anti Dilution Levy
• Intégré à la valeur liquidative au pro rata de la valeur nette d’inventaire.
• Impacte la valeur liquidative à la hausse si les souscriptions nettes sont positives, à la baisse dans le cas contraire.
• Ajouté aux frais de souscriptions / rachats et effectué sur la même valeur liquidative.
• Pris en charge intégralement par les porteurs entrant ou sortant ou bien au pro rata des souscriptions / rachats.
23 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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D. Synthèse des différences réglementaires UCITS/AIFM Vers une harmonisation du suivi des risques
UCITS 4 / UCITS 5 AIFM
Valorisation Obligation de valorisation indépendante de la gestion Valorisation indépendante via un Expert en Evaluation déclaré
Indépendance de la fonction risques
• Documentation de la politique de gestion des risques • Séparation hiérarchique et fonctionnelle
Conformité et contrôle interne
Limite de risques
Suivi du risque de marché
Obligatoire, calcul du risque global selon une méthode appropriée : VaR (paramètres définis par le régulateur) ou
effet de levier par la méthode de l’engagement
Critères de suivi tenant compte des stratégies d’investissement
et des types d’actifs
Suivi de la liquidité Stress tests obligatoires (actif et passif) Stress test et analyse de scénarios sur l’actif
Ratios Ratios à la fois sur l’investissement (avant prise en compte des dérivés) et sur l’exposition
Ratios sur l’exposition définis par le gestionnaire
• Mise en place d’une procédure et d’une politique de vérification de la conformité • Fonction permanente et indépendante de vérification de la conformité.
Indépendance dans la
valorisation
Limiter les risques
systémiques
125 k€ • 125 k€ si AIF géré en externe • 300 k€ si AIF géré en interne
Niveau de fonds propres du
gestionnaire Evolution des fonds
propres + 0.02 % des AUM (si supérieur à 250 ME) Ou + 25% des frais généraux, capé à 10 M€
Accroitre la protection des investisseurs
Calcul par la méthode de l’engagement dans le cadre du risque global, si la VaR n’est pas sélectionnée
Calcul obligatoire selon 2 méthodes (brute &
engagement)
Suivi de l’effet de levier
Méthode anti-dilutive Interdites sous UCITS IV Possibilité d’ajustement de VL
selon 2 méthodes (swing / ADL)
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24 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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E. En synthèse : les actions à mener De gros efforts à réaliser sur la gestion de la liquidité
Société de
gestion
Dépositaire/FA
Accroitre la protection des investisseurs
Mettre en place le calcul de l’effet de levier selon les 2 méthodologies (brute et engagement) ++ ++
Piloter l’effet de levier et mettre en place les procédures en cas de dépassement du seuil + N/A
Limiter les risques
systémiques
Séparer la fonction de gestion des risques des autres services + N/A
Mettre en place un encadrement de la gestion de la liquidité à la fois à l’actif et au passif du fonds +++ N/A
Implémenter le calcul des stress tests pour la gestion de la liquidité +++ N/A
Documenter et mettre en place des procédures et des systèmes de suivi du niveau des risques de marché et de liquidité ++ N/A
Indépendance dans la fonction de valorisation
Désigner et contractualiser la prestation d’évaluation indépendante avec différents Expert Evaluateur ++ ++
Documenter les processus et méthodologie de valorisation des instruments et des modalités de calcul de NAV + +
Définir les fonds sur lesquels des méthodes d’ajustement de VL seront appliquées +
Mettre en place une politique d’ajustement de VL en précisant les méthodes appliquées, leurs mises en œuvre opérationnelles et les contrôles associés
+++ +++
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3
IMPACTS
+: Impact faible ++: Impact moyen +++ : Impact fort Légende
25 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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3 – Reporting
26 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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A. Contexte & Enjeux de la Directive – Reporting
• Opacité des fonds alternatifs sur la politique de gestion des risques
• Manque de visibilité sur la stratégie d’investissement des fonds et la politique de gestion
• Usage parfois massif de l’effet de levier représentant un risque systémique
• Absence de moyen de supervision et de contrôle du levier • Manque de visibilité sur la capacité de résistance d’un fonds en
cas de choc de marché
• Absence d’harmonisation dans les informations fournies aux investisseurs
• Manque d’information sur les risques, les éventuels conflits d’intérêts…
Augmenter la transparence des fonds
Suivre le niveau de risque de la gestion alternative
Accroitre la protection des investisseurs par l’obligation de transmission régulière d’informations
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B. Obligations réglementaires – Reporting Différents niveaux de reporting
Obligations de reporting
AIFM FIA FIA
• Principaux instruments traités • Marchés de négociation • Diversification du portefeuille
• Profil de risque • Gestion de la liquidité • Stress tests • Levier
• Profil de risque • Rapport annuel • Levier
Un reporting à plusieurs niveaux pour le régulateur et les investisseurs avec : Des informations de nature souvent différentes Des fréquences de transmission/mise à disposition non harmonisées
Au Régulateur Aux Investisseurs
28 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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B. Obligations réglementaires – Reporting La gestion alternative contrainte à plus de transparence
Thématique de reporting Pour le régulateur
Pour l’Investisseur Au niveau de
l’AIFM Au niveau du
FIA
Augmenter la transparence
des fonds
Principaux marchés de négociation Transmis Principaux instruments négociés par marché Transmis Valeur totale des actifs gérés pour tous les FIA Transmis Notification en cas de franchissement de seuil ou de prise de contrôle d’une entreprise non cotée Transmis
Liste exhaustive des FIA et identification (via le LEI) et descriptif des FIA (incluant la stratégie d’investissement) A disposition
Suivre le niveau de
risque de la gestion
alternative
Reporting sur l’actif Transmis Reporting sur le passif Transmis Résultat des stress tests obligatoires : investissements et levier Transmis
Reporting spécifique au fonds ayant un recours substantiel au levier (1) A disposition Transmis
Profil de risque du FIA au moment du reporting Transmis A disposition
Accroitre la protection des investisseurs
Communication pré-investissement (stratégie, délégations, gestion des risques, procédures…) A disposition Transmis
Rapport annuel pour chaque FIA, incluant les éléments de rémunération A disposition A disposition
Informations sur l’exécution des ordres de S/R Transmis
(1) Fonds dont le niveau de levier est de 3 fois la NAV selon la méthode par engagement
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B. Obligations réglementaires – Reporting Quelle fréquence de reporting pour les AIF et AIFM ?
La détermination des fréquences de reporting au régulateur local repose sur plusieurs critères et s’avère relativement complexe
Les fréquences de reporting entre l’AIFM et les FIA peuvent être décorrélées
AuM de l’AIFM: • < 100 €M (avec levier) • < 500 €M (sans levier) • > 1 €B (si tous les AIF
gérés investissent sans levier dans des sociétés non cotées afin d’en acquérir le contrôle)
AuM de l’AIFM: • > 100 €M (avec levier) • > 500 €M (sans levier) • < 1€M
AuM de l’AIFM > 1€B
Le FIA investit sans levier dans des sociétés non cotées ou des émetteurs afin d’en acquérir le contrôle
Reporting au niveau de l’AIFM
Reporting au niveau du FIA + levier (si requis)
AuM du FIA : • > 100 €M • < 500 €M + Utilisation du levier
AuM de l’AIFM > 1€B
ANNUEL SEMESTRIEL TRIMESTRIEL
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B. Obligations réglementaires – Reporting La date d’agrément détermine la date de 1ere production
Période couverte par le 1er reporting
Date du premier reporting
T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014 Fin janvier
22/07/13 31/12/13
T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014 Fin juillet
T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
Fin janvier
AGREMENT
AGREMENT
AGREMENT Fin octobre
22/07/14 31/12/14
Dates d’agrément
et reporting
AGREMENT
Légende
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C. Focus sur la protection des investisseurs Des obligations très fortement renforcées Les données fournies par l’AIFM au régulateur ne seront en aucun cas transmises aux
investisseurs Des informations devront être communiquées avant le premier investissement :
Permettant ainsi à l’investisseur d’avoir connaissance de la stratégie d’investissement, des délégations, sur la gestion des risques et les procédures en place.
S’appuyant sur les supports existants (prospectus, DICI, rapport annuel…) pouvant être modifié à la marge. Un reporting spécifique destiné aux investisseurs doit être produit pour chaque FIA sur base
régulière et a minima chaque année Descriptif du FIA
Identification du gestionnaire Programme d’activité, stratégie d’investissement et modalités d’évolution éventuelle Dernière NAV et performances historiques du fonds
Relations contractuelles Modalités de délégation de gestion Dépositaire et du commissaire aux comptes Description de tous les frais et charges du fonds Identité des Prime Brokers et points clés de la relation avec le fonds (re-use d’actifs, transferts de responsabilité…) Notification immédiate quand le FIA active gates, side pockets ou des arrangements spécifiques Notification immédiate quand les rachats de parts sont suspendus
Gestion des risques Profil de risque du FIA et description des systèmes de gestion des risques (liquidité, marché, contrepartie…) Description de la procédure d’évaluation des actifs et part des actifs non liquides Modalités de gestion du risque de liquidité dans ces circonstances normales ou exceptionnelles Communication du niveau de levier et du type de levier utilisé (Prêts/Emprunts, dérivés)
Le rapport annuel doit être mis à disposition moins de 6 mois après la clôture annuelle
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C. Focus sur la mise en œuvre opérationnelle Des sources multiples de données au sein des AIFM
Identification des FIA
Caractéristiques principales du fonds
Juridiction des 3 principales sources de financement
Détail des stratégies en % de la NAV
Back-Office Teneur de registre
Expositions principales et
instruments traités
Exposition du fonds par instruments, zone géographique, marché…
Décomposition par type d’instruments (long/short)
Caractéristique des deals
Distinction entre exposition et concentration du portefeuille à préciser
Concentration des investisseurs du fonds par typologie
Contrôle sur une société à reporter notamment pour les fonds de Private Equity
Middle-Office Teneur de registre
Risques de marché Net Equity Delta Net DV01 Net CS01
Sensibilité aux risques de marché à calculer Middle-Office Risques
Risques de contrepartie
Détail du risque de contrepartie avec ou sans clearing
Information sur l’utilisation (re-use) par les contreparties du collatéral
MO Collateral Risques
Risques de liquidité Analyse de la liquidité à l’actif et au passif du fonds
Connaissance précise des investisseurs du fonds et des règles particulières de rachat, notamment pour les fonds distribués
Middle-Office Risques
Emprunts & expositions
Evaluation des montants d’emprunt par catégorie
Identification des emprunts inclus directement dans des opérations financières
Middle-Office Risques
Stress Tests Résultats des stress tests Mise en place de stress-tests de liquidité sur le passif du fonds Risques
Attendus Points critiques Sources
Communication pré-investissement
Stratégie de gestion, délégations, gestion des risques
Formalisation de l’ensemble des documents Middle-Office Risques
Augmenter la transparence des
fonds
Suivre le niveau de risque de la gestion
alternative
Accroitre la protection des investisseurs
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C. Focus sur la mise en œuvre opérationnelle La production des reportings constitue un défi
Par rapport aux exigences actuelles, notamment pour UCITS IV, la réglementation va beaucoup plus loin : Un reporting régulier, trimestriel pour beaucoup d’acteurs Un reporting à deux niveaux : AIFM et FIA La mise à disposition de nouvelles informations, parfois complexes à produire : stress test de
marché et de liquidité, levier… Un renforcement très net des exigences de reporting sur le passif, nécessitant d’avoir une
vision suffisamment claire des souscripteurs (notamment en cas d’intervention d’un distributeur)
Pour les AIFM, cette évolution va impliquer de nombreux développements :
Consolidation et agrégation de données provenant de sources diverses (Gestion, MO, équipe collatéral, Risques)
Suivi renforcé des risques : concentration, détail des positions investies, stress tests… Intégration du LEI du fonds au niveau du reporting
Globalement, ces nouvelles exigences sont peu coordonnées avec les autres
réglementations (EMIR, MIF…) et vont obliger les sociétés de gestion à produire un reporting ad hoc pour leurs fonds alternatifs
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D. Synthèse des différences réglementaires UCITS/AIFM AIFM apporte une transparence inédite
UCITS 4 / UCITS 5 AIFM
Aux Autorités
• Principaux marchés et
instruments négociés • Valeur totale des actifs gérés
Reporting au niveau de la SdG
Franchissements de seuils non-coté
Aux Investisseurs
Liste et descriptif du fonds
Identification du fonds via LEI
Résultats stress tests Marché sur dérivés Marché sur tous instruments
Liquidité
Rapports de gestion Semestriel et annuel Annuel
DICI + SRRI
Levier
Produits dérivés Tous produits Reporting des produits traités
Informations à fournir
• Identification/description de l’OPCVM • Objectifs et politique de placement; • Performances passées ou de scénarios de performances • Coûts et frais • Profil risque/rémunération de l’investissement
• Identification/description de l’AIF • Relations contractuelles • Coût et frais • Gestion des risques
35 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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E. En synthèse : les actions à mener De nombreuses évolutions à apporter
Société de gestion
Dépositaire/FA
Augmenter la transparence des
fonds
Demander et intégrer un LEI pour chacun des FIA + N/A
Définir des tables de transcodification sur la nomenclature des instruments traités + N/A
Centraliser et contrôler les données pour agrégation dans le format demandé +++ N/A
Suivre le niveau de risque de la gestion
alternative
Synthétiser le profil de risques des FIA : risque de contrepartie, indicateurs de risque de marché, montants/type d’emprunt
++ ++
Mettre à niveau/produire une vision détaillée des expositions des fonds + +
Reconstituer une vision détaillée du passif des fonds par type d’investisseur +++ +++
Mettre en place et formaliser les stress tests de liquidité et de marché +++ ++
Calculer l’effet de levier selon les 2 méthodes et produire le reporting associé +++ N/A
Accroitre la protection des investisseurs
Revoir et amender si nécessaire de la documentation transmise pour les FIA existants +++ N/A
Produire un reporting spécifique pour les investisseurs ++ N/A
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IMPACTS
+: Impact faible ++: Impact moyen +++ : Impact fort Légende
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Echanges avec la salle
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4 – Délégation et rémunération
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Délégation
Raisons objectives justifiant la délégation
Caractéristiques du délégataire
Délégation de la gestion de portefeuilles ou de la gestion des risques
Surveillance efficace
Conflits d’intérêts
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Délégation – sociétés boite aux lettres
La société de gestion est réputée être une société boîte aux lettres (et n’est plus considérée comme le gestionnaire du FIA) si elle délègue l’exercice de fonctions de gestion des investissements à un point tel que les fonctions déléguées excèdent substantiellement les fonctions qu’il exerce lui- même.
Critères qualitatifs :
les types d’actifs dans lesquels le FIA, ou le gestionnaire agissant pour le compte du FIA, est investi, et l’importance des actifs gérés par délégation pour le profil de risque et de rendement du FIA
la répartition géographique et sectorielle des investissements du FIA
le profil de risque du FIA
le type de stratégies d’investissement
les types de tâches délégués / conservés
la configuration des délégataires et de leurs sous-délégataires, leur zone d’activité et leur structure sociale, et si la délégation est ou non conférée à une entité appartenant au même groupe que le gestionnaire
40 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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Rémunération
Textes applicables : Article 13 et annexe II de la directive AIFM ESMA 2013/232 (Orientations relatives aux politiques de rémunération applicables
aux gestionnaires de fonds d'investissement) Position AMF n° 2013-11 (14 aout 2013) AMF Guide Rémunération (aout 2013)
Les sociétés de gestion cochant la case A2 (FIA) de la nouvelle grille
d’agrément doivent se conformer à compter de leur agrément AIFM entre le 22 juillet 2013 et le 31 décembre 2013: les mesures s’appliqueront sur
l’exercice comptable de 2014 (pour les rémunérations variables versées en 2015) entre le 1er janvier 2014 et le 22 juillet 2014: les mesures s’appliqueront sur
l’exercice comptable de 2014 (pour les rémunérations variables versées en 2016) Par la suite: les mesures s’appliqueront sur l’exercice N+1 (pour les rémunérations
variables versées en N+2)
41 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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Rémunération
Règle de base : la politique de rémunération promeut une gestion saine et efficace du risque et n’encourage pas une prise de risque incompatible
Catégories de personnel potentiellement concernées : Dirigeants (dirigeants responsables, responsables de gestion de portefeuille) Responsables des fonctions support (marketing, RH, admin, juridique,
développement, finance) Gérants financiers Contrôleurs (de risques, interne, RCCI) Personnes ayant une rémunération globale dans la même tranche que la direction
générale
Gouvernance (comité de rémunération…) Publication
42 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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Rémunération
Proportion fixe / variable Au moins 50% de toute rémunération variable doit consister en parts ou actions du
FIA ou instruments équivalents (sauf si la gestion des FIA représente moins de 50% du portefeuille total géré par le gestionnaire)
Au moins 40% (ou 60% pour un montant particulièrement élevé) de la composante variable de la rémunération est reporté sur une période appropriée en fonction du cycle de vie et de la politique de remboursement du FAI qui ne saurait être inférieure à au moins 3 à 5 ans, sauf si le cycle de vie du FIA est plus court
La rémunération variable garantie est exceptionnelle et ne s’applique que dans le cas d’embauche d’un nouveau collaborateur, limitée à la première année
Cas particuliers : Carried interest, dividendes, régimes particuliers
Principe de proportionnalité AIFMD / UCITS V / CRD IV
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5 – Dépositaires (nouvel encadrement, nouvelles duties)
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A. Contexte & Enjeux de la Directive – Dépositaire
• Contrôle limité sur la conservation des actifs et les processus d’investissement des fonds, mis en lumière par la crise financière
• Séparation des fonctions de gestion et de dépositaire parfois insuffisantes
• Différences fortes en Europe sur les rôles et responsabilités du dépositaire
• Manque de protection des FIA et des investisseurs en cas de perte des actifs du fonds (cf. affaire Madoff), avec des différences d’interprétation majeures entre juridictions nationales
• Absence d’harmonisation des obligations du dépositaire, créant un manque de visibilité pour les investisseurs et des distorsions de concurrence
• Une convergence des règles applications aux fonds UCITS et aux AIF s’avère nécessaire
Imposer la désignation d’un dépositaire unique
Renforcer et harmoniser la responsabilité du dépositaire
Améliorer et harmoniser le contrôle dépositaire et les règles de conservation
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B. Obligations réglementaires – Dépositaire Le dépositaire est au cœur d’un nœud de relations
Dépositaire
Régulateur
AIFM
AIF
Investisseur
Prime Broker
Sous Conservateur
Supervision et contrôle
Délégation de la conservation
Protection & garantie
Contrôle et conservation
Contrôle et partage d’informations
Supervision et partage d’informations
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B. Obligations réglementaires – Dépositaire Le dépositaire voit son rôle fortement renforcé
Obligations règlementaires
Imposer la désignation d’un dépositaire unique
Obligation d’un dépositaire unique pour tous les FIA
Règles d’éligibilités précisées et renforcées pour assurer la fonction de dépositaire
Évolution des règles contractuelles afin d’obliger les dépositaires à servir tous types de FIA
Renforcer et harmoniser la responsabilité du dépositaire
Responsabilité totale des dépositaires en cas de perte sur les actifs en conservation
Renforcement de la responsabilité du conservateur sur son réseau : • Responsabilité même en cas de délégation à un tiers • Cas dérogatoires limités : raison objective ou évènement extérieur échappant au contrôle
raisonnable du dépositaire
Améliorer et harmoniser le contrôle dépositaire et les
règles de conservation
Convergence vers les obligations applicables aux UCITS sur l’ensemble des processus : • Contrôle du passif (S/R) • Contrôle de la VL • Conservation / Tenue de position • Contrôle des ratios réglementaires
Définition détaillée des règles de conservation
Revue de la structure de comptes dépositaire pour les FIA
Suivi en transparence des actifs détenus par une structure contrôlée directement ou indirectement par un FIA
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C. Focus sur l'obligation de dépositaire Une évolution cohérente avec les pratiques en France
En France, l’obligation de désignation d’un dépositaire unique était déjà applicable à la plupart des fonds, notamment les FIA (ARIA)
Les dépositaires français assurent traditionnellement les missions de : Conservation des actifs (incluant la tenue de compte
conservation et la tenue de position) avec obligation de restitution en cas de perte
Contrôle et surveillance des missions des gestionnaires
La directive AIFM confirme et complète ces missions sur certains aspects, changements reflétés dans le COMOFI
La désignation d’un dépositaire unique en France aura néanmoins un impact important pour les fonds immobiliers (SCPI) et de capital investissement qui échappaient jusqu’à présent à cette obligation
Obligations de dépositaire pour les FIA (avant AIFMD)
Obligation de dépositaire pour tous les FIA
Pas d’obligation de dépositaire pour tous les FIA
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C. Focus sur l'obligation de dépositaire Une évolution des missions et des FIA concernés Les missions du dépositaire de FIA sont amendées et seront désormais les suivantes :
Garder les actifs du fonds : Conserver ses instruments financiers Enregistrer les autres actifs et vérifier leur propriété Contrôler et refléter l’inventaire des actifs par transparence
Suivre les flux de liquidité (cash monitoring) Contrôler et surveiller les décisions du gestionnaire
L'obligation de désignation d'un dépositaire unique respecte les critères suivants : Tous les FIA qui n’ont pas l’obligation de désigner un dépositaire aujourd’hui doivent en désigner un dès lors
que l’encours de FIA géré par leur gestionnaire dépasse les seuils d’application de la Directive Tous les FIA qui n’ont pas l’obligation de désigner un dépositaire aujourd’hui mais qui sont offerts à des
investisseurs non-professionnels, doivent désigner un dépositaire, quel que soit l’encours géré par leur gestionnaire
En France, la liste des structures juridiques devant désigner un dépositaire évolue,
notamment dans le secteur immobilier et le capital investissement
Immobilier Capital investissement Autres
Tout public • SCI (au-dessus des seuils et
suivant son objet) • SCPI
• SCR • Holdings non côtés (si offre au public des titres)
SEF (exploitation forestière)
Professionnels • SCI (au-dessus des seuils et
suivant son objet) • OPCVI RFA EL
FCPR contractuels ou à procédure allégée (si placement privé des titres)
Organismes de Titrisation (OT) ASFFOR (exploitation forestière)
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C. Focus sur la restitution des actifs et le suivi des Agents de Transfert La responsabilité du dépositaire est engagée
Restitution des actifs Responsabilité totale du dépositaire en cas de perte des actifs du FIA même en cas de
délégation de la conservation à un tiers appartenant à son réseau de sous-dépositaire Cette responsabilité ne disparaît que si et seulement si,
un contrat écrit entre le dépositaire et le tiers transfère expressément la responsabilité du dépositaire à ce tiers et permet au FIA ou au gestionnaire agissant pour le compte du FIA, de déposer plainte contre le tiers
un contrat écrit entre le dépositaire et le FIA ou le gestionnaire agissant pour le compte du FIA, autorise expressément une décharge de la responsabilité du dépositaire et établit la raison objective justifiant une telle décharge
le dépositaire démontre une raison objective ou évènement extérieur échappant à son contrôle raisonnable
Suivi des Agents de Transfert
Les instruments financiers enregistrés par l’émetteur lui-même ou son agent de transfert au nom du FIA peuvent ne pas être conservés par le dépositaire sauf si : ils peuvent être physiquement livrés ils sont détenus dans un compte ouvert directement ou indirectement au nom du dépositaire (ex: parts de
fonds de Hedge Funds). Les dépositaires peuvent donc être amené à s’inscrire auprès de Transfer Agent afin d’accomplir leur mission de suivi
Le dépositaire doit être tenu au courant des souscriptions/rachats fait par un Agent de Transfert directement au nom du FIA et s’assurer que les mouvements cash sont bookés dans un compte ouvert au nom du FIA
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C. Focus sur le contrôle dépositaire Un contrôle plus rigoureux des FIA
Cash monitoring
Look-through
Procédure d’escalade
Le dépositaire du FIA doit : • Mettre en place des procédures appropriées pour réconcilier l’ensemble des cash flows et
identifier toute incohérence par rapport aux opérations et remonter toute anomalie au gestionnaire, dans les plus brefs délais
• Vérifier la cohérence des positions cash entre le dépositaire et l’AIFM • Revoir la procédure de réconciliation des cash flows au moins une fois par an
• Le conservateur doit s’assurer du contrôle et de la restitution en inventaire des actifs par transparence pour les avoirs détenus par une structure contrôlée directement ou indirectement par un FIA ou par l’AIFM pour le compte du FIA.
• Ce type de procédure ne s’applique pas aux fonds de fonds et maitre-nourricier, si les fonds sous-jacents ont eux-mêmes un dépositaire
• La fonction de contrôle du dépositaire sur les AIFM est exercée ex-post via une procédure d’escalade, des visites sur place ou un recours à des audits externes
• Le dépositaire doit avoir des procédures d’escalade appropriées auprès du gestionnaire du FIA et du régulateur le cas échéant, en cas d’irrégularité non clarifiée
Due diligences & monitoring des
agents de transfert
• Les parts de fonds enregistrés par un agent de transfert et détenues dans un compte ouvert directement ou indirectement au nom du dépositaire, entrent dans le champs de responsabilité de restitution des avoirs du dépositaire
• La mise en place d’un processus de due-diligence et de monitoring des agents de transfert, à l’instar de ce qui doit être mis en place sur le réseau de sous-dépositaires, n’est pas une obligation AIFMD mais est néanmoins nécessaire afin de piloter le risque porté par le dépositaire dans le cadre de sa relation avec les Agents de Transfert externes
51 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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C. Focus sur le Cash Monitoring Les mouvements cash doivent être surveillés
Les règles UCITS actuelles n’encadrent pas le cash monitoring mais les évolutions réglementaires à venir (UCITS V) devraient aboutir à un alignement sur la directive AIFM.
Selon la directive AIFM le dépositaire doit garantir : Une ségrégation appropriée des comptes cash :
Ségrégation des liquidités du fonds par rapport aux ressources propres du dépositaire Dans le cas où les liquidités sont détenues par un tiers au nom du dépositaire pour le compte d’un fonds,
ségrégation des liquidités par rapport aux ressources propres du tiers Un suivi et une réconciliation des cash flows du fonds : souscription/rachat de parts, flux…
• Mettre en place une procédure de réconciliation des mouvements cash au minimum à la même fréquence que la NAV et au moins trimestriellement
• Suivre et identifier au quotidien les écarts entre les opérations du FIA et les flux cash (procédure formelle nécessaire) et au besoin notifier le gestionnaire en cas d’écart non résolu
• Contrôler les flux cash anormaux par une approche par les risques
• Procéder à des contrôles de cohérences entre les relevés de l’ensemble des comptes cash du gestionnaire et les actifs enregistrés par le dépositaire
Missions couvertes par le cash monitoring Enjeux opérationnels pour le dépositaire
• Procéder au suivi adéquat des liquidités du fonds
• S’assurer que tous les paiements effectués par des investisseurs ou en leur nom lors de la S/R sont reçus
• Contrôler que les flux reçus et que toutes les liquidités du FIA sont comptabilisées sur des comptes d’espèces ouverts au nom du FIA ou de son dépositaire
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C. Focus sur la transparisation des actifs contrôlés Une connaissance complète des actifs des fonds
Lorsque le FIA contrôle des structures juridiques ou financières, les obligations du dépositaire en matière de garde doivent s'appliquer par transparence aux actifs sous-jacents des dites structures.
Néanmoins, ces exigences ne s’appliquent pas aux fonds de fonds ou aux structures maître-nourricier si les fonds sous-jacents ont un dépositaire qui conservent leurs actifs.
Ces dispositions doivent s’appliquer à deux niveaux:
Le gestionnaire doit fournir l'ensemble des informations permettant au dépositaire d'être en mesure d'identifier le sous-jacent cible détenu par une cascade de participation.
Le reflet ou non de la cascade des investissements en restitution d'inventaire est toujours en cours de discussion.
Pour répondre à l'obligation du contrôle dépositaire sur les actifs sous-jacents conservés par des tiers, une des possibilités en cours d'analyse serait de s'assurer que : Les actifs en conservation sont bien ségrégués chez le tiers Le tiers est soumis aux obligations de restitution en cas de perte
Restitution dans l’inventaire Contrôle dépositaire
• Actifs en conservation
• Actifs en tenue de positions
• Contrôle de la propriété des actifs
• Restitution des actifs en conservation
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D. Synthèse des différences réglementaires UCITS/AIFM UCITS V intègrera les évolutions d’AIFMD UCITS V définit les fonctions et responsabilités du dépositaire en se basant sur le
régime définit dans AIFMD, notamment en termes de protection de l’investisseur UCITS IV AIFM
• Précise les critères d’éligibilité (réglementation prudentielle et surveillance continue)
• Latitude laissée aux régulateurs locaux sur les catégories d’établissements autorisés
• Etablissement bancaire de l’UE autorisé
• Compagnie d’investissement MIFID spécifiquement autorisée,
• Etablissement soumis à une réglementation prudentielle et à une surveillance permanente
Eligibilité
Responsabilité • Responsable en cas d’échec injustifiable à effectuer la conservation
• Responsable pour les pertes autres que celles dues à un événement extérieur
• Responsabilité pour les pertes liées à la négligence ou à l’échec intentionnel à réaliser ses obligations
• Possibilité de délégation de responsabilités au sous-conservateur sous conditions
• Pas de règle pour le choix d’un tiers conservateur
• Conditions renforcées pour le contrôle et les due diligences
• Description des fonctions de conservation déléguées et des éventuels conflits d’intérêts
Délégation de la conservation
Cash monitoring • Non adressé • Obligation de suivi des flux de liquidité du fonds
• Etablissement bancaire de l’UE autorisé
• Compagnie d’investissement MIFID spécifiquement autorisée
• Responsable pour les pertes autres que celles dues à un événement extérieur
• Responsabilité pour les pertes liées à la négligence ou à l’échec intentionnel à réaliser ses obligations
• Pas de provision sur la délégation de responsabilités au sous-conservateur
• Conditions renforcées pour le contrôle et les due diligences
• Description des fonctions de conservation déléguées et des éventuels conflits d’intérêts + publication dans le prospectus
• En cas de faillite du sous-conservateur, les actifs du fonds protégés
• Obligation de suivi des flux de liquidité du fonds
UCITS V
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E. En synthèse : les actions à mener Le contrôle dépositaire est particulièrement impacté
Fonds avec dépositaire
Fonds sans dépositaire
Dépositaire/FA
Rendre obligatoire la désignation d’un
dépositaire
Contractualiser avec les sociétés de gestion non clientes N/A +++ ++
Adapter les relations contractuelles entre les FIA et le dépositaire ++ N/A ++
Renforcer la responsabilité du
dépositaire
Renforcer les due diligences et le pilotage sur le réseau de sous-dépositaires N/A N/A +++
Définir la politique de protection des actifs en cas de perte pour intégrer des Prime-Brokers dans le réseau de sous-dépositaires
N/A N/A +++
Mettre en place la ségrégation entre les actifs propres du dépositaire et ceux de ses clients + + +++
Renforcer le contrôle dépositaire
et les règles de conservation
Mettre en place des contrôles ex-post et adapter les contrôles en fonction du niveau de délégation de l’AIFM (valorisation, calcul de l’actif net…)
++ ++ +++
Mettre en place des procédures d’escalade vis-à-vis de l’AIFM et du régulateur + + +
Intégrer les informations provenant de l’AIFM, nécessaires à la fonction de contrôle ++ ++ ++
Mettre en place le cash monitoring sur les FIA + + +++
Revoir la structure de comptes dépositaire pour les FIA + + ++
Suivi en look through des actifs détenus par une structure contrôlée directement ou indirectement par un AIFM ou
+ + +++
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IMPACTS
+: Impact faible ++: Impact moyen +++ : Impact fort Légende
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Echanges avec la salle
56 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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Conclusion
57 24/09/2013 : Atelier Revue Banque – Directive AIFM equinox
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Bonne journée !