Download - Attaché 2014
Sujet national pour l’ensemble des centres de gestion organisateurs
ATTACHÉ TERRITORIAL
SESSION 2014
ÉPREUVE DE RAPPORT
SPÉCIALITÉ : ADMINISTRATION GÉNÉRALE
CONCOURS INTERNE - ÉPREUVE D’ADMISSIBILITÉ : Rédaction, à l’aide des éléments d’un dossier soulevant un problème d’organisation ou de gestion rencontré par une collectivité territoriale, d’un rapport faisant appel à l’esprit d’analyse et de synthèse du candidat, à son aptitude à situer le sujet traité dans son contexte général et à ses capacités rédactionnelles, afin de dégager des solutions opérationnelles appropriées.
TROISIÈME CONCOURS - ÉPREUVE D’ADMISSIBILITÉ :
Rédaction, à partir des éléments d’un dossier soulevant un problème d’organisation ou de gestion rencontré par une collectivité territoriale, d’un rapport faisant appel à l’esprit d’analyse et de synthèse du candidat, à son aptitude à situer le sujet traité dans son contexte général et à ses capacités rédactionnelles, afin de dégager des solutions opérationnelles appropriées.
Durée : 4 heures Coefficient : 4
À LIRE ATTENTIVEMENT AVANT DE TRAITER LE SUJET : Vous ne devez faire apparaître aucun signe distinctif dans votre copie, ni votre
nom ou un nom fictif, ni votre numéro de convocation, ni signature ou paraphe. Aucune référence (nom de collectivité, nom de personne, …) autre que celles
figurant le cas échéant sur le sujet ou dans le dossier ne doit apparaître dans votre copie.
Seul l’usage d’un stylo à encre soit noire, soit bleue est autorisé (bille non effaçable, plume ou feutre). L’utilisation d’une autre couleur, pour écrire ou pour souligner, sera considérée comme un signe distinctif, de même que l’utilisation d’un surligneur.
Le non-respect des règles ci-dessus peut entraîner l’annulation de la copie par le jury.
Les feuilles de brouillon ne seront en aucun cas prises en compte.
Ce sujet comprend 37 pages.
Il appartient au candidat de vérifier que le document comprend le nombre de pages indiqué.
S’il est incomplet, en avertir un surveillant.
Vous êtes attaché territorial au sein de la direction des ressources humaines de la commune d’Alpha, qui compte 20 000 habitants et 300 agents.
À ce jour, le dialogue social se déroule a minima au sein d'un comité technique (CT) siégeant au sein des instances de la commune ; les commissions administratives paritaires (CAP) sont gérées directement par le centre de gestion et il n’y a pas de comité d’hygiène et de sécurité (CHS).
La ville, aux prises avec des difficultés financières, doit travailler à maîtriser l'évolution de sa masse salariale, ce qui impliquera des réorganisations structurelles. Parallèlement, les organisations syndicales soulignent régulièrement lors de la tenue des CT une détérioration des conditions de travail des agents et souhaitent un travail partenarial sur ce sujet.
Conscient de la difficulté de la conduite des changements à venir, la directrice générale des services vous demande de rédiger, à son attention, un rapport sur le dialogue social dans la fonction publique territoriale. Votre rapport devra permettre de dégager des solutions opérationnelles afin d’améliorer le dialogue social dans la commune d’Alpha.
Vous rédigerez ce rapport à l’aide des éléments du dossier et en mobilisant vos connaissances.
Liste des documents joints : Document 1 : Dialogue social – site internet ARACT Haute-Normandie - consulté le
19 juin 2014 – 1 page Document 2 : Fiches repères pour les CHSCT : l’élaboration d’un plan de travail comme
gage d’efficacité de l’action / l’intervention du CHSCT dans les projets –Réseau ANACT – 20 mai 2014 – 4 pages
Document 3 : Élections professionnelles 2014, des modifications substantielles – Gilles Destaerke – La lettre du cadre territorial – avril 2014 – 2 pages
Document 4 : Une loi pour déployer largement la négociation – Jean-Pierre Guillot – Faire vivre le dialogue social dans la fonction publique territoriale – 2011 – 7 pages
Document 5 : Comité technique, comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, commission administrative paritaire – Circulaire CDG90 – décembre 2012 – 5 pages
Document 6 : Dialogue social : une rénovation en attente d’un second souffle – Maud Parnadeau - La Gazette des communes – 7 juillet 2014 – 2 pages
Document 7 : Conditions de travail : l’administration peut largement mieux faire – Martine Doriac - La Gazette des communes – 19 mai 2014 – 3 pages
Document 8 : Le choix du bien-être – Alain Cyranber – Id Efficience territoriale – n° 2 – décembre 2013 – 2 pages
Document 9 : Livre Blanc du dialogue social (extraits) - Jacques Fournier – 22 janvier 2002 – 6 pages
Document 10 : Dialogue social à Lille - Wiki territorial – CNFPT – 13 septembre 2012 – 1 page
Document 11 : Collectivités territoriales : comment améliorer les conditions de travail ? (extraits) – Réseau ANACT – Travail et changement – n° 344 – juillet/Août 2012 – 2 pages
DOCUMENTS REPRODUITS AVEC L’AUTORISATION DU CFC Certains documents peuvent comporter des renvois à des notes ou à des documents
non fournis car non indispensables à la compréhension du sujet.
2/37
DOCUMENT 1
Site Internet ARACT Haute-Normandie consulté le 19 juin 2014
Dialogue social Un dialogue social serein et nourri au sein de l'entreprise constitue le préalable nécessaire à tout projet d'amélioration des conditions de travail. Depuis de nombreuses années, l'ARACT Haute-Normandie a fait de cette question une priorité régionale.
Stress au travail, gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, emploi des seniors, égalité professionnelle, pénibilité... Au plan national, les partenaires sociaux (autrement dit, les organisations patronales et les syndicats de salariés) sont régulièrement mis à contribution pour négocier des accords sur ces questions. Des accords qui sont ensuite déclinés en région au niveau des branches professionnelles ou des entreprises.
En Haute-Normandie, les partenaires sociaux se mobilisent en faveur des conditions de travail en siégeant ensemble dans diverses instances telles que le Comité Régional de Prévention des Risques Professionnels et en assurant la gestion paritaire de l'ARACT Haute-Normandie.
Au sein de l'ARACT, ils ont - depuis plus de 10 ans - inscrit le dialogue social comme une priorité régionale, en créant notamment en 1999 l'Observatoire Régional des Pratiques Sociales. Ce lieu de veille a pour vocation d'analyser les pratiques sociales des entreprises haut-normandes, leurs processus de concertation et de négociation, à l'occasion de projets d'amélioration des conditions. Parmi les récents projets déployés dans le cadre de l'Observatoire, la publication prévue en novembre 2010 d'un baromètre des conditions de travail en Haute-Normandie.
Qu'apporte le dialogue social en entreprise ? Sur le terrain, l'ARACT encourage le dialogue social et la négociation entre les différents acteurs de l'entreprise (direction, encadrement, salariés, représentants du personnel). L'expérience montre que la concertation est une des clés de réussite des démarches d'amélioration des conditions de travail et l'optimisation des échanges au sein de l'entreprise apparaît donc comme un préalable nécessaire. Un dialogue social nourri et serein reste encore le meilleur moyen pour mettre en œuvre des actions mutuellement profitables, servant à la fois l'intérêt des salariés et ceux de l'entreprise.
3/37
Des démarches d’actions simples et souvent peu structurées qui orientent fortement les actions du CHSCT
Une méthode de travail non mise en discussion, des projets empilés sans lien entre eux, des actions d’analyse qui n’aboutissent pas à des actions d’amélioration : voici quelques exemples de pratiques repérées au sein de CHSCT et qui donnent à chacun un sentiment d’éternel recommencement. Ces différents constats peuvent en parti
s’expliquer par une faiblesse dans la structuration du plan de travail de l’instance, structuration qui lui permettrait de traiter et d’analyser les multiples questions les concernant. Au-delà de la défi nition en commun des questions à travailler au sein de l’instance, on constate peu de débat sur la méthodologie à mettre en place pour traiter les sujets.
de CHSCT : Dans une société d’assurance, le CHSCT souhaite réaliser un ques-tionnaire sur le risque psychosocial. Pour ce faire, les différents acteurs du CHSCT ont élaboré un question-naire envoyé à tous les salariés de la structure avec un traitement prévu par l’instance. Or à la réception de plusieurs centaines de question-naires, le CHSCT, ne sachant pas comment exploiter les résultats, en a abandonné le traitement ainsi que toute action visant à prévenir le risque psychosocial.Tant pour les élus que pour le pré-sident, la décision de réaliser un questionnaire en l’absence de tou-te démarche structurée est à l’ori-gine de l’abandon du traitement du questionnaire et de toute autre ac-tion. Les effets ont également été négatifs pour l’instance car elle n’a pas pu répondre aux attentes des salariés générées par l’utilisation du questionnaire.
‘‘ d ‘‘ttentes des
r l’utilisation
De nouveaux sujets ou de nouveaux enjeux qui passent par une approche structurée d’analyse et de défi nition des actions à mettre en œuvre
Les CHSCT ont à faire face à des nouvelles problématiques (surtout celles impactant la santé mentale des salariés, l’analyse des facteurs de pénibilité...), qui sont souvent liées les unes aux autres, et pour lesquelles il est aujourd’hui nécessaire de structurer un plan de travail pour :
• faciliter le travail de l’instance. Il s’agit de mettre en cohérence tous
les sujets à traiter et de repérer leurs liens éventuels ;• traiter globalement les différentes problématiques en instruisant principalement les questions du travail et de son organisation ;• aboutir à la mise en place d’actions pertinentes qui soient effi caces, tout en précisant la répartition du travail entre les différents acteurs du CHSCT.
De nombreux champs relatifs à la prévention et aux conditions de travail auxquels le CHSCT doit être associé et qui passent par la mise en place d’une démarche structurée
L’article L4612-1 défi nit les grandes missions du CHSCT. Parmi celles-ci fi gurent sa contribution à la protection de la santé physique et mentale, et de la sécurité des salariés de l’établissement.Pour ce faire (article L4612-2 à 7), le CHSCT doit réaliser des missions d’analyse des risques professionnels, des missions d’analyse des conditions
de travail, des missions d’inspection, des missions d’enquête sur des risques professionnels...Pour répondre au mieux à ses missions dans un contexte d’apparition de nouvelles problématiques avec des sujets de plus en plus nombreux et complexes à appréhender, le CHSCT n’a pas d’autres issues que de s’organiser, hiérarchiser les actions
sur lesquelles il va s’attarder, faire du lien entre les différents sujets, répartir et réfl échir aux modalités de travail. Ainsi une démarche structurée (plan de travail) doit être proposée pour générer des actions plus effi cientes et effi caces. Il s’agit là de passer d’un mode de fonctionnement du type questions/réponses à un mode de travail sur des sujets prioritaires.
Fiches repères pour les CHSCT – Réseau ANACT – 20 mai 2014 DOCUMENT 2
4/37
Repères pour l’action du CHSCT
Etapes Objectifs / Enjeux Méthode / Moyens
Par exemple, sur la question de la pénibilité, l’en-treprise est-elle confrontée à des problémati-ques importantes d’usure professionnelle (TMS, restrictions d’aptitude...), à des diffi cultés de re-crutement ou de maintien dans l’emploi ? S’agit-il plus particulièrement d’un service, d’un type de population (seniors) ?
Travailler à partir de toutes les données et de tous les indicateurs dont il dispose (popula-tion, données santé...). Il s’agira, par exemple, d’analyser, de croiser cette donnée (restric-tion d’aptitude) avec l’âge ou de les suivre dans la durée (évolution des restrictions d’ap-titude au cours des dernières années ...). Partager un cadre de référence sur le sujet qui est traité (inviter en réunion une person-ne compétente du sujet).
Comprendre la logique de l’action réellement réalisée par le ou les salariés et faire le lien avec le thème traité afi n de poser un diagnostic par-tagé.
Procéder à des études de terrain en réalisant des observations et en échangeant avec les salariés sur les conditions de réalisation du travail. Mobiliser si nécessaire les membres de droit ou des ressources externes pour alimenter le diagnostic.
Les actions proposées par l’entreprise peuvent tourner autour de la technique (ajout d’un équi-pement de travail), de l’individu (formation) et de l’organisation (amélioration des collectifs de tra-vail, répartition de la charge de travail)...
Procéder à une expérimentation sur le terrain (en simulant le travail, en recueillant l’avis des salariés) afi n de s’assurer de l’opérationnalité et de l’effi cacité des actions.
S’assurer de l’effi cacité des solutions mises en œuvre, les réorienter si nécessaire
- Suivre le déroulement du plan d’action pro-posé, informer les salariés, évaluer la perti-nence et l’effi cacité des actions en faisant le lien avec les objectifs de départ- Garder des traces de l’action réalisée.
1Repérer les enjeux du thème sur lequel sou-
haite travailler le CHSCT et
pouvoir défi nir le champ de
l’analyse.
Mieux comprendre
les conditions de réalisation
du travail
3Défi nir des actions
opérationnelles
4Suivre et évaluer l’action
Ce qu’il faut retenirLa défi nition d’un plan de travail, qui peut se structurer autour de 4 étapes (repérer les enjeux, comprendre la problé-matique, défi nir les actions et suivre l’opération), permet de mieux traiter un thème et de s’assurer de l’opérationnalité des actions mises en œuvre. Pour autant chacun des acteurs a un rôle et un positionnement spécifi ques. Le président relaie la politique de prévention de l’entreprise et les élus doivent apporter un regard construit à partir du terrain.
• Des préalables à la mise en place d’un plan de travail :Avant de pouvoir élaborer un plan d’action, il est nécessaire, au préalable, que l’instance caractérise, défi nisse et se mette d’accord sur les thèmes à investir, comme par exemple l’hygiène dans l’entreprise, la sécurité, les aspects techniques, les locaux, l’organisation du travail... Pour ce faire, les acteurs du CHSCT disposent de différentes sources d’informations: les données d’accidents, les indicateurs du médecin du travail, les sollicitations des élus par les salariés,
l’information sur les projets à venir qui auront un impact sur les conditions de travail, etc. L’analyse de ces différents éléments donnera lieu à un diagnostic partagé entre les différents acteurs du CHSCT pour lequel chacun pourra apporter son point de vue.
• La défi nition d’un plan de travail.Une fois le thème défi ni et débattu au sein de l’instance, il est important que celle-ci puisse déterminer le plan d’action qu’elle souhaite mettre en place pour résoudre la problème.De manière générale, un plan d’action
ostic to
abr
e
c
« type » pourrait se structurer autour de 4 étapes.
enjeux et le périmètre del'analyse
Evaluer et suivre dansla durée
Réaliser un diagnosticpartagé
Proposer des actions àmettre en oeuvre
Se mettre d'accord sur les
. .
5/37
Des diffi cultés pour formuler des avis circonstanciés sur les projets de l’entreprise« C’est compliqué de se projeter dans le travail de demain et ses consé-quences sur les salariés ».
Cette phrase renvoyée par un secré-taire de CHSCT explique l’une des rai-sons pour lesquelles le CHSCT a des diffi cultés à se positionner sur des projets de l’entreprise qui auront un impact sur les conditions de travail des salariés. Que ce soit la concep-tion d’un nouveau magasin, la mise en place d’une nouvelle production, le changement d’un outillage ou encore l’évolution d’une organisation. De manière plus générale, les diffi cultés pour l’instance de pouvoir donner un avis sur ces projets s’expliquent par au moins 3 raisons :
• une accélération des change-ments, leur complexité, mais aussi la temporalité du fonctionnement de
l’entreprise (multiplicité des projets, volonté de raccourcir au maximum leur mise en œuvre...) qui diminuent les marges de manœuvre de l’instan-ce pour poser les problèmes de fond et analyser son implication en matiè-re de santé et sécurité au travail ;
• des modalités de consultation du comité qui peuvent ne pas favoriser ce processus : documents complexes et pouvant être incompréhensibles pour les élus, consultation tardive du CHSCT, manque de formation des ac-teurs et manque d’articulation entre les différents instances de représen-tations du personnel ;
• des diffi cultés pour les élus de l’instance de pouvoir simuler le travail futur et de voir ses conséquences éventuelles en termes de santé et sécurité au travail.
de CHSCT : En structurant ses outils de recueil de données ou d’informations, le CHSCT de cet établissement hospitalier a pu, à la suite de la rénovation d’une partie des locaux, mettre en lumière des diffi cultés rencontrées par les salariés dans leurs conditions de travail au quotidien. Forts de ces remontées d’informations de la part des salariés, les membres du CHSCT ont recensé un ensemble de recommandations pour la seconde tranche de travaux. Toutefois, une consultation plus en amont de l’instance aurait permis d’anticiper les contraintes futures du point de vue des conditions de réalisation du travail pour les opérateurs.
‘‘En structurade donnée ‘‘
urait permis ntes futures
conditions pour les
Quels enjeux de la contribution du CHSCT dans les projets de l’entreprise ?L’intégration du CHSCT dans les pro-jets de l’entreprise permet notam-ment :• la prise en compte des incidences futures du projet sur les conditions de réalisation de l’activité par les sa-lariés, et ce grâce à l’articulation des enjeux économiques (production) avec les enjeux de santé et condi-tions de travail ;• la facilitation de la communica-tion avec les salariés tout au long du
projet et une meilleure prise en comp-te de leurs avis, remarques, craintes et attentes (besoins en formation...) pour lever particulièrement les diffi -cultés liées au changement, anticiper les dysfonctionnements du démarra-ge d’une nouvelle installation, résou-dre des problèmes existants, veiller aux temps d’apprentissage. Au fi nal, tout projet représente une occasion d’améliorer le dialogue social dans l’entreprise, à condition que le CHSCT
soit considéré comme un acteur res-source sur ce sujet, apportant la pa-role des salariés.Chaque projet peut être une oppor-tunité d’amélioration des conditions de travail mais, selon les choix techni-ques et organisationnels pris et selon la conduite de ces changements, ils peuvent aussi représenter un risque de dégradation à la fois de la perfor-mance de l’activité concernée et des conditions de travail.
Cadre réglementaireLes articles L. 4612-8 à 15 du Code du travail précisent la place accordée au CHSCT dans le cadre des projets de l’entreprise. Ainsi, le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de tra-vail est consulté avant toute décision d’aménagement important modifi ant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions de travail ; notam-ment les décisions de transformation
des postes de travail, de changement d’outillage, de produit ou de l’organi-sation du travail, et lors de l’introduc-tion de nouvelles technologies.Indépendamment de ces consulta-tions obligatoires, le comité doit être associé à la recherche de solutions relatives à l’organisation matérielle du travail (charge de travail, rythme, pénibilité des tâches...), à l’environne-
ment physique du travail (éclairage, aération, bruit, poussières...), à l’amé-nagement des lieux et postes de travail, à la durée et aux horaires de travail (travail de nuit...).Au besoin, sur les projets importants modifi ant les conditions santé et de sécurité ou les conditions de travail, le CHSCT peut s’adresser à des experts agréés (articles L. 4614-12 et 13).
6/37
Repères pour l’action
Les points de vigilance
Selon la nature du projet, ses enjeux, ses modalités de mise en œuvre, les problématiques de conditions de travail existantes, le CHSCT doit au préalable réfl échir à sa contribution
pour donner un avis argumenté sur le projet, apporter des éléments de con-naissance spécifi ques pour alimenter le projet. Cela permettra de mettre en débat certaines questions liées aux
choix techniques et organisationnels, à la conduite du projet et à la partici-pation des salariés concernés.
• L’implication du CHSCT dès la phase de réfl exion sur le projet : plus la consultation se fait en amont, plus le CHSCT aura des marges de manœuvre pour jouer pleinement son rôle, ce qui aura un impact positif tant sur la pertinence du projet que sur les relations sociales.• La communication au plus près du terrain tout au long de la conduite de projet : le lien entre élus et salariés pour identifi er les points d’amélioration, la participation des personnes directement concernées au pilotage ou à la réfl exion sur le projet sont autant de voies de réussite.• La mise à disposition par la direction de l’entreprise du temps nécessaire pour travailler sur le(s) projet(s) sans pénaliser les autres missions dévolues à l’instance : un point essentiel pour une mobilisation réussie du CHSCT.
Les étapes du projet
Le déroulement du projet
Quelle action possible pour le CHSCT ?
• Etudes d’opportuni-tés et de faisabilité
• Information sur l’existence du projet, ses objectifs• Analyse des problèmes existants en matière de conditions de travail, santé et sécurité (indicateurs, analyse de situations de travail, recueil d’informations auprès des salariés) pour élargir les enjeux du projet au champ des conditions de travail• Réfl exion sur l’intégration du CHSCT dans le projet et dans la planifi cation des travaux (ex : organisation de réunions, visites à des temps stratégiques du projet, avant les pha-ses de validation...)• Articulation avec le CE
• Etudes de détails• Simulations• Rédaction du cahier des charges, du pro-gramme, des avant-projets sommaire et défi nitif
• Alerte sur les points sensibles du projet, sur la conduite du projet, avis sur les diffé-rents éléments du cahier des charges et les avant-projets• Organisation de visites sur le chantier, le lieu concerné par le projet• Analyses documentaires (plans, descriptions techniques...)• Veille (règlementation, projets similaires...)• Réunions techniques avec les fournisseurs, architectes...• Analyse et simulation du travail futur possible en matière d’organisation, d’aménage-ments, de compétences, de sécurité et de conditions de travailS’il existe une situation de travail qui a déjà fait l’objet de modifi cation ou qui présente des points communs avec la situation future attendue, la prendre pour référence, ana-lyser les similitudes et les différences, procéder à un état des lieux des dysfonctionne-ments pour ne pas reproduire les mêmes écueils• Formalisation des analyses pour alimenter le débat en CHSCT et enrichir le cahier des charges• Mobilisation éventuelle de la CARSAT, du médecin du travail...• Possibilité de faire appel à un expert agréé
• Réalisation des travaux et préparation de la mise en service
• Organisation de visites communes sur le chantier, le lieu concerné par le projet• Suivi des conditions de sécurité des travaux, du chantier (éventuellement plan de pré-vention avec les entreprises extérieures, sécurité et conditions de travail des salariés de l’entreprise présents sur le chantier...)• Suivi des éléments du cahier des charges, propositions de réajustements éventuels• Avis sur le plan de formation et la phase de démarrage prévue
• Mise en service et réajustements si nécessaire
• Suivi de la phase de démarrage, retour d’expérience sur l’activité nouvelle, les dys-fonctionnements éventuels (visites du chantier, du lieu concerné, entretien avec les salariés...)• Suivi à moyen terme des résultats du projet : apparition de dysfonctionnements tech-niques ou organisationnels
1Avant projet
2Etudes de conception
3Réalisation
4Démarrage et mise au
point
7/37
DOCUMENT 3Gilles Destaerke - La lettre du cadre territorial - avril 2014
8/37
9/37
DOCUMENT 4
Jean-Pierre Guillot – Faire vivre le dialogue social dans la fonction publique territoriale – 2011
10/37
11/37
12/37
13/37
14/37
15/37
16/37
COMITE TECHNIQUE COMITE D’HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL
COMMISSION ADMINISTRATIVE PARITAIRE
Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée, portant droits et obligations des fonctionnaires ; Loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la
fonction publique territoriale ; Loi n° 2010-751 du 5 juillet 2010 modifiée relative à la rénovation du dialogue social et
comportant diverses dispositions relatives à la fonction publique ; Décret n° 85-565 du 30 mai 1985 modifié relatif aux comités techniques paritaires des
collectivités territoriales et de leurs établissements publics ; Décret n° 85-603 du 10 juin 1985 modifié relatif à l’hygiène et à la sécurité du travail ain-
si qu’à la médecine professionnelle et préventive dans la fonction publique territoriale ; Décret n° 89-229 du 17 avril 1989 modifié relatif aux commissions administratives pari-
taires des collectivités territoriales et de leurs établissements publics ; Décret n° 95-1018 du 14 septembre 1995 modifié fixant la répartition des fonctionnaires
territoriaux en groupes hiérarchiques en application de l’article 90 de la loi du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale ;
Décret n° 2011-2010 du 27 décembre 2011 relatif aux comités techniques et aux com-missions administratives paritaires des collectivités territoriales et de leurs établissements pu-blics ;
Décret n° 2012-170 du 3 février 2012 modifiant le décret n° 85-603 du 10 juin 1985 re-latif à l’hygiène et à la sécurité du travail ainsi qu’à la médecine professionnelle et préventive dans la fonction publique territoriale.
L’abstract de présentation du décret n° 2011-2010 du 27 décembre 2011au Journal Officiel
précise que : « les règles relatives à la composition et au fonctionnement entrent en vigueur à compter du premier renouvellement général des comités techniques et des commissions ad-ministratives paritaires de la fonction publique territoriale suivant la publication du décret. » Par conséquent, les dispositions dudit décret ne sont applicables avant les élections de 2014, que dans les hypothèses d’élections ponctuelles anticipées.
CIRCULAIRE CDG90 11/12
DOCUMENT 5 décembre 2012
17/37
1 – D
ispo
siti
ons
com
mun
es a
ux C
omit
é T
echn
ique
et
Com
mis
sion
Adm
inis
trat
ive
P
arit
aire
L’or
gani
satio
n de
s él
ectio
ns n
’est
plu
s lié
e au
ren
ouve
llem
ent
des
cons
eils
mun
icip
aux,
les
m
anda
ts s
eron
t de
qua
tre
ans.
Les
pro
chai
nes
élec
tions
aur
ont
lieu
en 2
014.
Le
s él
ectio
ns n
e s’
effe
ctue
nt p
lus
à de
ux t
ours
mai
s so
nt r
édui
tes
à u
n se
ul t
our
à la
pro
por-
tionn
elle
. La
not
ion
d’or
gani
satio
ns s
yndi
cale
s re
prés
enta
tives
dis
para
ît, l
’art
icle
9 b
is d
e la
loi
du
13
juill
et 1
983
défin
it, e
n ef
fet,
deu
x ca
tégo
ries
d’o
rgan
isat
ions
syn
dica
les
susc
eptib
les
de s
e pr
ésen
ter
aux
élec
tions
. Pe
uven
t se
pré
sent
er a
ux é
lect
ions
pro
fess
ionn
elle
s, le
s or
gani
satio
ns s
yndi
cale
s de
fonc
tionn
aire
s :
léga
lem
ent
cons
titué
es d
epui
s au
moi
ns d
eux
ans
à co
mpt
er d
e la
dat
e de
dép
ôt l
égal
de
leur
s st
atut
s et
qui
rép
onde
nt a
ux c
ritè
res
de r
espe
ct d
es v
aleu
rs r
épub
licai
nes
et d
’indé
pend
ance
, af
filié
es à
une
uni
on s
yndi
cale
de
fonc
tionn
aire
s qu
i rép
ond
aux
critè
res
de r
espe
ct d
es v
a-le
urs
répu
blic
aine
s et
d’in
dépe
ndan
ce.
En c
as d
e va
canc
e d’
un s
iège
de
l’ins
tanc
e,
l’org
anis
atio
n sy
ndic
ale
dési
gner
a un
nou
veau
re-
prés
enta
nt, p
arm
i les
age
nts
rele
vant
du
péri
mèt
re d
u C
omité
Tec
hniq
ue o
u de
la C
omm
issio
n A
dmi-
nist
rativ
e Pa
rita
ire,
élig
ible
s, a
u m
omen
t de
la d
ésig
natio
n. Il
est
ain
si m
is fi
n à
la p
rocé
dure
du
tirag
e au
so
rt à
laqu
elle
, on
ava
it re
cour
s au
para
vant
. M
oder
nisa
tion
des
règl
es :
intr
oduc
tion
du v
ote
élec
tron
ique
pou
r la
dés
igna
tion
des
repr
ésen
tant
s du
per
sonn
el d
ans
les
inst
ance
s co
nsul
tativ
es e
t po
ur la
con
voca
tion
des
mem
bres
app
elés
à s
iége
r,
des
men
tions
com
plém
enta
ires
vis
ant
à un
e in
form
atio
n pl
us e
xhau
stiv
e se
ront
por
tées
da
ns le
pro
cès-
verb
al d
es é
lect
ions
éta
bli p
ar le
bur
eau
cent
ral d
e vo
te :
nom
bre
de v
otan
ts, n
ombr
e de
suf
frag
es v
alab
lem
ent
expr
imés
, nom
bre
de v
otes
nul
s et
nom
bre
de v
oix
obte
nues
par
cha
que
liste
en
pré
senc
e.
II
– D
ispo
siti
ons
spéc
ifiqu
e au
Com
ité
Tec
hniq
ue
L’a
rtic
le 1
er d
u dé
cret
du
27 d
écem
bre
2011
sub
stitu
e la
dén
omin
atio
n de
Com
ité T
echn
ique
à c
elle
de
Com
ité T
echn
ique
Par
itair
e
Com
posi
tion
du
Com
ité
Tec
hniq
ue
1)
La c
ompo
sitio
n du
Com
ité T
echn
ique
: l’a
rtic
le 1
er d
u dé
cret
n°
2011
-201
0 tir
e le
s co
nsé-
quen
ces
de l
a su
ppre
ssio
n du
par
itar
ism
e (le
s re
prés
enta
nts
du p
erso
nnel
et
des
colle
ctiv
ités
ne
sont
plu
s né
cess
aire
men
t dé
sign
és e
n no
mbr
e ég
al)
et d
u no
uvea
u pr
inci
pe d
e l’é
lect
ion
des
repr
ésen
-ta
nts
du p
erso
nnel
à u
n se
ul t
our
de s
crut
in a
u lie
u de
deu
x an
téri
eure
men
t. Le
Com
ité T
echn
ique
est
to
ujou
rs c
ompo
sé d
e re
prés
enta
nts
du p
erso
nnel
et
de r
epré
sent
ants
de
l’adm
inis
trat
ion,
mai
s la
réf
é-re
nce
à un
nom
bre
égal
de
repr
ésen
tant
s de
ces
deu
x ca
tégo
ries
est
sup
prim
ée.
2)Le
s re
prés
enta
nts
du p
erso
nnel
: au
moi
ns d
ix s
emai
nes
ava
nt la
dat
e du
scr
utin
, la
délib
éra-
tion
de l’
orga
ne d
élib
éran
t de
la c
olle
ctiv
ité a
uprè
s de
laqu
elle
, est
pla
cé le
Com
ité T
echn
ique
, fix
e le
no
mbr
e de
rep
rése
ntan
ts t
itula
ires
du
pers
onne
l. C
ette
déc
isio
n es
t pr
ise
aprè
s co
nsul
tatio
n de
s sy
ndi-
cats
déj
à re
prés
enté
s au
Com
ité T
echn
ique
, ou
à d
éfau
t, de
s sy
ndic
ats
ou s
ectio
ns s
yndi
cale
s, q
ui e
n ap
plic
atio
n de
l’ar
ticle
1er d
u dé
cret
du
3 av
ril 1
985,
ont
four
ni le
urs
stat
uts
et la
list
e de
leur
s re
spon
-sa
bles
à l’
auto
rité
ter
rito
rial
e.
La d
ate
d’ap
préc
iatio
n de
s ef
fect
ifs p
our
le fr
anch
isse
men
t du
seu
il de
cin
quan
te a
gent
s im
posa
nt la
cré
a-tio
n d’
un C
omité
Tec
hniq
ue e
st f
ixée
au
1er j
anvi
er.
En c
as d
e fr
anch
isse
men
t du
seu
il de
cin
quan
te
agen
ts, l
’aut
orité
ter
rito
rial
e do
it in
form
er le
Cen
tre
de G
estio
n, a
vant
le 1
5 ja
nvie
r.
3)
Les
rep
rése
ntan
ts d
es e
mpl
oyeu
rs lo
caux
: fo
rmen
t av
ec le
pré
side
nt d
u C
omité
: le
col
lège
de
s re
prés
enta
nts
de la
col
lect
ivité
(no
uvel
art
icle
4 d
u dé
cret
n°
85-5
65 d
u 30
mai
198
5). I
ls n
e so
nt
plus
obl
igat
oire
men
t en
nom
bre
égal
aux
rep
rése
ntan
ts d
u pe
rson
nel.
Le n
ombr
e de
s m
embr
es d
u co
l-lè
ge d
es r
epré
sent
ants
de
la c
olle
ctiv
ité n
e pe
ut t
oute
fois
êtr
e su
péri
eur
à ce
lui d
u co
llège
des
rep
rése
n-ta
nts
du p
erso
nnel
. En
reva
nche
, lor
squ’
il es
t in
féri
eur
le p
rési
dent
du
com
ité t
echn
ique
, est
ass
isté
, s’il
es
t be
soin
, pa
r un
(de
s) m
embr
e(s)
de
l’org
ane
délib
éran
t et
par
le (
ou le
s) a
gent
(s)
de la
col
lect
ivité
, co
ncer
né(s
), pa
r le
s qu
estio
ns o
u pr
ojet
s de
tex
tes
soum
is à
l’av
is d
u co
mité
. Les
par
ticip
ants
ne
sont
ce
pend
ant
pas
mem
bres
du
com
ité t
echn
ique
. Le
s m
embr
es d
u co
mité
rep
rése
ntan
t la
col
lect
ivité
ou
l’éta
blis
sem
ent
sont
dés
igné
s :
pour
les
com
ités
tech
niqu
es p
lacé
s au
près
des
col
lect
ivité
s et
des
éta
blis
sem
ents
aut
res
que
les
cent
res
de g
estio
n, p
ar l’
auto
rité
ter
rito
rial
e, p
arm
i le
s m
embr
es d
e l’o
rgan
e dé
libér
ant
ou le
s ag
ents
de
la c
olle
ctiv
ité o
u de
l’ét
ablis
sem
ent
; po
ur l
es c
omité
s te
chni
ques
pla
cés
aupr
ès d
es c
entr
es d
e ge
stio
n, p
ar l
e pr
ésid
ent
de
l’ins
tanc
e de
ges
tion
parm
i les
mem
bres
du
cons
eil d
’adm
inis
trat
ion
issu
s de
s co
llect
ivité
s ou
éta
blis
se-
men
ts a
yant
moi
ns d
e ci
nqua
nte
agen
ts e
t pa
rmi l
es a
gent
s de
ces
col
lect
ivité
s et
éta
blis
sem
ents
ou
les
agen
ts d
u ce
ntre
de
gest
ion.
4)Le
man
dat
: dur
ée, c
as d
e re
mpl
acem
ent
A
rtic
le 3
en
son
1er a
linéa
: la
dur
ée d
es m
anda
ts d
es r
epré
sent
ants
du
pers
onne
l pas
se d
e
six
à qu
atre
ans
, à p
artir
de
2014
. Pa
r co
ntre
, la
duré
e du
man
dat
des
repr
ésen
tant
s de
s em
ploy
eurs
loca
ux r
este
alig
née
sur
celle
de
leur
man
dat.
Le n
ouve
l art
icle
5 e
xpos
e le
s ca
s de
ces
satio
n an
ticip
ée d
e m
anda
t po
ur c
haqu
e ca
tégo
rie
de
repr
ésen
tant
s au
Com
ité T
echn
ique
. R
epré
sent
ants
du
pers
onne
l : le
urs
man
dats
pre
nnen
t fin
par
dém
issi
on o
u pa
r dé
faut
de
rem
plir
les
con
ditio
ns p
our
être
éle
cteu
r ou
élig
ible
. Q
uant
aux
rep
rése
ntan
ts d
es e
mpl
oyeu
rs lo
caux
cho
isis
par
mi l
es a
gent
s de
s co
llect
ivité
s, il
s so
nt r
empl
acés
lors
qu’il
s n’
exer
cent
plu
s le
urs
fonc
tions
par
sui
te d
’une
dém
issi
on, d
’un
cong
é de
long
ue
mal
adie
ou
de lo
ngue
dur
ée, d
’une
mis
e en
dis
poni
bilit
é ou
de
tout
e au
tre
caus
e qu
e l’a
vanc
emen
t ou
en
core
lors
qu’il
s n’
exer
cent
plu
s le
urs
fonc
tions
dan
s le
res
sort
ter
rito
rial
du
Com
ité T
echn
ique
. A
rtic
le 6
: en
cas
de
vaca
nce
du s
iège
d’u
n re
prés
enta
nt t
itula
ire
du p
erso
nnel
, le
sièg
e es
t at
-tr
ibué
à u
n su
pplé
ant
de la
mêm
e lis
te, e
t en
cas
de
vaca
nce
d’un
siè
ge d
e su
pplé
ant,
le s
iège
est
att
ribu
é au
pre
mie
r ca
ndid
at n
on é
lu d
e la
mêm
e lis
te.
Jusq
u’à
prés
ent,
lors
que
la li
ste
de c
andi
dats
ne
com
port
ait
plus
de
nom
, les
siè
ges
vaca
nts
étai
ent
pour
-vu
s pa
r la
pro
cédu
re d
u tir
age
au s
ort.
Dés
orm
ais,
si l
’org
anis
atio
n sy
ndic
ale
est
dans
l’im
poss
ibili
té d
e po
urvo
ir a
ux s
iège
s de
titu
lair
es o
u de
su
pplé
ants
aux
quel
s, e
lle a
dro
it, e
lle d
ésig
ne d
irec
tem
ent
un r
epré
sent
ant
parm
i les
age
nts
rele
vant
du
péri
mèt
re d
u C
omité
Tec
hniq
ue é
ligib
le a
u m
omen
t de
la d
ésig
natio
n, p
our
la d
urée
du
man
dat
rest
ant
à co
urir
.
18/37
Le
s él
ecti
ons
1)
La d
ate
des
élec
tions
: se
ra d
éter
min
ée p
ar u
n ar
rêté
con
join
t du
Pre
mie
r m
inis
tre,
du
min
istr
e ch
argé
de
la fo
nctio
n pu
bliq
ue e
t du
min
istr
e ch
argé
des
col
lect
ivité
s te
rrito
rial
es,
elle
ser
a re
ndue
pu-
bliq
ue s
ix m
ois
au m
oins
ava
nt l’
expi
ratio
n du
man
dat
en c
ours
.
2)La
com
posi
tion
du c
orps
éle
ctor
al :
le n
ouve
l art
icle
8 d
u dé
cret
du
30 m
ai 1
985
pose
le p
rinc
ipe
selo
n le
quel
tou
s le
s ag
ents
exe
rçan
t le
urs
fonc
tions
dan
s le
pér
imèt
re d
u C
omité
Tec
hniq
ue s
ont
élec
-te
urs
pour
la d
ésig
natio
n de
s re
prés
enta
nts
du p
erso
nnel
. Le
s ag
ents
son
t :
titul
aire
s, e
n po
sitio
n d’
activ
ité o
u de
con
gé p
aren
tal o
u ac
cuei
llis
en d
étac
hem
ent
ou m
is à
di
spos
ition
de
la c
olle
ctiv
ité,
stag
iair
es e
n po
sitio
n d’
activ
ité o
u de
con
gé p
aren
tal,
non
titul
aire
s de
dro
it pu
blic
ou
de d
roit
priv
é, b
énéf
icia
nt d
’un
cont
rat
à du
rée
indé
term
i-né
e ou
d’u
ne d
urée
min
imal
e de
six
moi
s, o
u d’
un c
ontr
at r
econ
duit
succ
essi
vem
ent
depu
is a
u m
oins
six
m
ois,
et
qui e
xerc
ent
leur
s fo
nctio
ns, o
u so
nt p
lacé
s en
con
gé r
émun
éré
ou e
n co
ngé
pare
ntal
. Le
s ag
ents
mis
à d
ispo
sitio
n de
s or
gani
satio
ns s
yndi
cale
s so
nt é
lect
eurs
dan
s le
ur c
olle
ctiv
ité d
’ori
gine
. 3)
La li
ste
élec
tora
le
La d
ate
de r
éfér
ence
pri
se e
n co
mpt
e po
ur l
’éta
blis
sem
ent
de l
a lis
te é
lect
oral
e es
t ce
lle d
u sc
rutin
. Le d
élai
dan
s le
quel
les
élec
teur
s pe
uven
t vé
rifie
r le
s in
scri
ptio
ns s
ur la
list
e él
ecto
rale
, et,
le c
as
éché
ant,
prés
ente
r de
s de
man
des
d’in
scri
ptio
n ou
des
réc
lam
atio
ns à
l’a
utor
ité t
erri
tori
ale,
cou
rt d
u jo
ur d
’affi
chag
e de
la li
ste
au v
ingt
ièm
e jo
ur p
récé
dant
la d
ate
du s
crut
in.
4)
Les
règl
es d
’élig
ibili
té
Le s
econ
d al
inéa
de
l’art
icle
11
énu
mèr
e le
s ag
ents
fra
ppés
d’in
élig
ibili
té :
les
age
nts
atte
ints
d’
une
affe
ctio
n de
long
ue d
urée
, les
age
nts
ayan
t fa
it l’o
bjet
d’u
ne s
anct
ion
du 3
ème g
roup
e pr
évue
par
l’a
rtic
le 8
9 de
la lo
i du
26 ja
nvie
r 19
84.
En r
evan
che,
son
t él
igib
les
les
agen
ts e
n co
ngé
pare
ntal
ou
en c
ongé
de
prés
ence
par
enta
le.
5)
La c
onst
itutio
n de
s lis
tes
de c
andi
dats
L’
artic
le 1
2 ab
ando
nne
l’anc
ien
prin
cipe
de
repr
ésen
tativ
ité d
es o
rgan
isatio
ns s
yndi
cale
s au
x él
ectio
ns p
rofe
ssio
nnel
les,
il d
ispo
se, q
ue d
ésor
mai
s, le
s ca
ndid
atur
es s
ont
prés
enté
es p
ar le
s or
gani
sa-
tions
syn
dica
les
qui r
empl
isse
nt le
s co
nditi
ons
fixée
s à
l’art
icle
9 b
is d
e la
loi d
u 13
juill
et 1
983
: «
Peuv
ent s
e pr
ésen
ter a
ux é
lect
ions
pro
fess
ionn
elle
s :
1° L
es o
rgan
isat
ions
syn
dica
les
de fo
nctio
nnai
res
qui,
dans
la fo
nctio
n pu
bliq
ue o
ù es
t org
anis
ée
l'éle
ctio
n, s
ont l
égal
emen
t con
stitu
ées
depu
is a
u m
oins
deu
x an
s à
com
pter
de
la d
ate
de d
épôt
lé-
gal d
es st
atut
s et s
atis
font
aux
cri
tère
s de
resp
ect d
es v
aleu
rs ré
publ
icai
nes e
t d'in
dépe
ndan
ce ;
2° L
es o
rgan
isat
ions
syn
dica
les
de fo
nctio
nnai
res
affil
iées
à u
ne u
nion
de
synd
icat
s de
fonc
tion-
nair
es q
ui re
mpl
it le
s con
ditio
ns m
entio
nnée
s au
1°.
Pour
l'ap
plic
atio
n du
2°,
ne s
ont p
rises
en
com
pte
en q
ualit
é d'
unio
ns d
e sy
ndic
ats
de fo
nctio
n-na
ires
que
les
uni
ons
de s
yndi
cats
don
t le
s sta
tuts
dét
erm
inen
t le
titr
e et
pré
voie
nt l
'exi
sten
ce
d'or
gane
s di
rige
ants
pro
pres
dés
igné
s di
rect
emen
t ou
indi
rect
emen
t par
une
inst
ance
dél
ibér
ante
et
de
moy
ens p
erm
anen
ts c
onst
itués
not
amm
ent p
ar le
ver
sem
ent d
e co
tisat
ions
par
les m
embr
es.
Tout
e or
gani
satio
n sy
ndic
ale
ou u
nion
de
synd
icat
s de
fonc
tionn
aire
s cré
ée p
ar fu
sion
d'o
rgan
isa-
tions
synd
ical
es o
u d'
unio
ns d
e sy
ndic
ats q
ui r
empl
isse
nt la
con
ditio
n d'
anci
enne
té m
entio
nnée
au
1° e
st p
résu
mée
rem
plir
elle
-mêm
e ce
tte c
ondi
tion.
Les
orga
nisa
tions
affi
liées
à u
ne m
ême
unio
n ne
peu
vent
pré
sent
er d
es li
stes
con
curr
ente
s à
une
mêm
e él
ectio
n.
Les
cont
esta
tions
sur
la
rece
vabi
lité
des
cand
idat
ures
dép
osée
s so
nt p
orté
es d
evan
t le
tri
buna
l ad
min
istr
atif
com
péte
nt d
ans
les
troi
s jo
urs
qui s
uive
nt la
dat
e lim
ite d
u dé
pôt d
es c
andi
datu
res.
Le tr
ibun
al a
dmin
istr
atif
stat
ue d
ans
les
quin
ze jo
urs
qui s
uive
nt le
dép
ôt d
e la
req
uête
. L'a
ppel
n'
est p
as su
spen
sif.
»
Les
liste
s de
can
dida
ts d
oive
nt ê
tre
dépo
sées
par
les
orga
nisa
tions
syn
dica
les
au m
oins
six
se-
mai
nes
avan
t la
dat
e du
scr
utin
. L’
artic
le 1
3 di
spos
e qu
e le
dél
ai a
ccor
dé à
l’au
tori
té t
erri
tori
ale
pour
vér
ifier
l’él
igib
ilité
des
can
-di
dats
apr
ès la
dat
e de
lim
ite d
e dé
pôt
des
liste
s es
t po
rté
de t
rois
à c
inq
jour
s fr
ancs
. A l’
expi
ratio
n de
ce
dél
ai d
e ci
nq j
ours
, le
dél
égué
de
liste
a t
rois
jour
s fr
ancs
pou
r pr
océd
er a
ux r
ectif
icat
ions
néc
es-
sair
es. L
a lis
te a
insi
mod
ifiée
ne
peut
pré
sent
er d
es c
andi
dats
que
si e
lle c
ompr
end
un n
ombr
e de
nom
s ég
al a
u m
oins
aux
deu
x tie
rs d
es s
iège
s de
rep
rése
ntan
ts t
itula
ires
et
supp
léan
ts à
pou
rvoi
r.
6)
L’or
gani
satio
n du
scr
utin
A
rtic
le 2
1-3
du d
écre
t : l
a lis
te d
es a
gent
s ad
mis
à v
oter
par
cor
resp
onda
nce
doit
être
affi
chée
de
qui
nze
à vi
ngt
jour
s au
moi
ns a
vant
la d
ate
des
élec
tions
. La
date
lim
ite à
laqu
elle
la li
ste
peut
êtr
e re
ctifi
ée p
asse
qua
nt à
elle
de
douz
e à
quin
ze jo
urs
au m
oins
ava
nt le
scr
utin
. En
plu
s du
vot
e à
l’urn
e, la
pos
sibili
té d
e re
cour
ir
au v
ote
élec
tron
ique
est
pos
ée a
vec
des
mo-
dalit
és q
ui s
eron
t fix
ées
par
décr
et. L
a dé
cisi
on e
st p
rise
par
l’au
tori
té t
erri
tori
ale
aprè
s av
is d
u C
omité
T
echn
ique
com
péte
nt.
Art
icle
21-
7 : l
’ém
arge
men
t de
s vo
tes
par
corr
espo
ndan
ce :
le p
rési
dent
de
l’ins
tanc
e de
ges
tion,
ap
rès
cons
ulta
tion
des
orga
nisa
tions
syn
dica
les
cand
idat
es f
ixe
une
heur
e de
déb
ut d
es o
péra
tions
d’
émar
gem
ent
anté
rieu
re à
cel
le d
e la
clô
ture
du
scru
tin. L
’arr
êté
port
ant
ces
mes
ures
doi
t au
plu
s ta
rd
être
pri
s di
x jo
urs
avan
t le
scr
utin
. A
rtic
le 2
1 : p
rocl
amat
ion
des
résu
ltats
Le
mod
e de
rép
artit
ion
des
sièg
es r
este
la p
ropo
rtio
nnel
le a
vec
attr
ibut
ion
des
rest
es à
la p
lus
fort
e m
oyen
ne. S
i la
liste
ne
com
port
e pa
s un
nom
bre
de n
oms
égal
au
nom
bre
de s
iège
s (t
itula
ires
et
supp
léan
ts)
à po
urvo
ir, l
’org
anis
atio
n sy
ndic
ale
ne p
eut
pas
prét
endr
e à
plus
de
sièg
es t
itula
ires
et
sup-
pléa
nts
du p
erso
nnel
que
ceu
x po
ur le
sque
ls e
lle a
pro
posé
des
can
dida
ts.
Le p
rocè
s-ve
rbal
réc
apitu
latif
de
l’ens
embl
e de
s op
érat
ions
éle
ctor
ales
, éta
bli p
ar le
bur
eau
cen-
tral
de
vote
, apr
ès r
écol
emen
t de
s op
érat
ions
de
chaq
ue b
urea
u, d
oit
préc
iser
: -
le n
ombr
e de
vot
ants
, -
le n
ombr
e de
suf
frag
es v
alab
lem
ent
expr
imés
, -
le n
ombr
e de
vot
es n
uls,
-
le n
ombr
e de
voi
x ob
tenu
es p
ar c
haqu
e lis
te e
n pr
ésen
ce
Lors
qu’u
ne l
iste
a é
té p
rése
ntée
par
un
synd
icat
affi
lié à
une
uni
on d
e sy
ndic
ats
de f
onct
ion-
nair
es, l
e pr
ocès
-ver
bal d
oit
préc
iser
l’or
gani
satio
n na
tiona
le s
yndi
cale
à la
quel
le s
e ra
ttac
he le
syn
dica
t. En
cas
de
liste
com
mun
e à
plus
ieur
s or
gani
satio
ns s
yndi
cale
s di
stin
ctes
, le
pro
cès-
verb
al d
oit
préc
iser
la
base
de
répa
rtiti
on d
es s
uffr
ages
exp
rim
és (
répa
rtiti
on r
endu
e pu
bliq
ue p
ar l
es o
rgan
isa-
tions
syn
dica
les
lors
du
dépô
t de
s ca
ndid
atur
es,
ou à
déf
aut
d’in
dica
tion,
rép
artit
ion
à pa
rts
égal
es
entr
e le
s or
gani
satio
ns s
yndi
cale
s).
7)
La d
ésig
natio
n de
s su
pplé
ants
se
fait
suiv
ant
l’ord
re d
e pr
ésen
tatio
n de
la li
ste.
En
cas
de
liste
de
cand
idat
s ne
com
port
ant
pas
un n
ombr
e de
nom
s ég
al a
u no
mbr
e de
siè
ges
à po
urvo
ir
(rep
rése
ntan
ts
titul
aire
s et
su
pplé
ants
), l’o
rgan
isat
ion
synd
ical
e ne
pe
ut
prét
endr
e à
l’obt
entio
n de
plu
s de
siè
ges
que
ceux
pou
r le
sque
ls e
lle a
pro
posé
des
can
dida
ts.
19/37
8)
Le r
ecou
rs c
onte
ntie
ux c
ontr
e le
s op
érat
ions
éle
ctor
ales
A
rtic
le 2
1 en
son
II :
les
orga
nisa
tions
syn
dica
les
disp
osen
t de
cin
q jo
urs
fran
cs, à
com
pter
de
la
proc
lam
atio
n de
s ré
sulta
ts,
pour
con
test
er c
es o
péra
tions
. Le
s co
ntes
tatio
ns s
ont
port
ées
deva
nt l
e pr
ésid
ent
du b
urea
u ce
ntra
l de
vote
, pui
s le
cas
éch
éant
, dev
ant
la ju
ridi
ctio
n ad
min
istr
ativ
e.
Le p
rési
dent
du
bure
au d
e vo
te, a
qua
rant
e hu
it he
ures
pou
r st
atue
r.
Le fo
ncti
onne
men
t du
Com
ité
Tec
hniq
ue
A
bsen
ce d
e pa
rita
rism
e :
L’ar
ticle
26
du d
écre
t du
30
mai
198
5 es
t ré
écri
t po
ur t
enir
co
mpt
e de
la s
uppr
essi
on d
u pa
rita
rism
e nu
mér
ique
. L’
avis
du
Com
ité e
st é
mis
à la
maj
orité
des
rep
rése
ntan
ts d
u pe
rson
nel p
rése
nts
ayan
t vo
ix d
élib
érat
ive.
En
cas
de
part
age
des
voix
, l’a
vis
du c
omité
est
rép
uté
donn
é.
Mai
ntie
n fa
cult
atif
du p
arit
aris
me
: con
form
émen
t à
l’art
icle
32
de la
loi d
u 26
janv
ier
1984
, une
dél
ibér
atio
n pe
ut c
epen
dant
, pré
voir
le r
ecue
il pa
r le
Com
ité d
e l’a
vis
des
repr
ésen
tant
s de
la
colle
ctiv
ité. C
et a
vis
des
repr
ésen
tant
s de
la c
olle
ctiv
ité, q
ui e
st fa
culta
tif, d
oit
être
pré
vu, p
ar la
dél
ibé-
ratio
n fix
ant
le n
ombr
e de
rep
rése
ntan
ts d
u pe
rson
nel à
ce
mêm
e co
mité
, ou
par
une
délib
érat
ion
adop
-té
e da
ns le
s si
x m
ois
suiv
ant
le r
enou
velle
men
t de
l’or
gane
dél
ibér
ant
inte
rven
ant
entr
e de
ux r
enou
vel-
lem
ents
du
com
ité.
Dan
s ce
cas
, l’a
vis
du C
omité
est
ren
du, a
vec
le v
ote
de c
e se
cond
col
lège
(se
lon
les
mêm
es r
ègle
s de
pa
rtag
e de
voi
x).
Cha
que
collè
ge é
met
en
effe
t, so
n av
is à
la m
ajor
ité d
es m
embr
es p
rése
nts
ayan
t vo
ix
délib
érat
ive
: deu
x vo
tes
sépa
rés
dans
deu
x co
llège
s di
stin
cts
de r
epré
sent
ants
. En
cas
de
part
age
des
voix
au
sein
du
collè
ge, l
’avi
s de
cel
ui-c
i, es
t ré
puté
avo
ir é
té d
onné
.
Le q
uoru
m :
l’art
icle
30
le fi
xe à
la m
oitié
des
rep
rése
ntan
ts d
u pe
rson
nel.
Lors
qu’u
ne d
élib
érat
ion
impo
se d
e re
cuei
llir
égal
emen
t l’a
vis
des
repr
ésen
tant
s de
la c
olle
ctiv
ité, l
a m
oi-
tié a
u m
oins
de
chaq
ue c
ollè
ge d
oit
être
pré
sent
e. L
e qu
orum
se
calc
ule
par
collè
ge. S
i le
quor
um n
’est
pa
s at
tein
t, da
ns l’
un o
u l’a
utre
col
lège
, une
nou
velle
con
voca
tion
doit
être
adr
essé
e au
x m
embr
es d
u C
omité
dan
s le
s hu
it jo
urs.
Cel
ui-c
i siè
ge a
lors
val
able
men
t, qu
el q
ue s
oit
le n
ombr
e de
mem
bres
pré
-se
nts.
Un
nouv
el a
rtic
le 3
0-1
disp
ose
que
lors
qu’u
ne q
uest
ion
néce
ssite
une
dél
ibér
atio
n de
la c
olle
cti-
vité
et,
a re
cuei
lli u
n av
is un
anim
emen
t né
gatif
des
rep
rése
ntan
ts d
u pe
rson
nel,
le C
omité
doi
t de
nou
-ve
au e
xam
iner
ce
doss
ier
dans
un
déla
i com
pris
ent
re h
uit
et t
rent
e jo
urs,
que
lque
soi
t le
nom
bre
de
repr
ésen
tant
s pr
ésen
ts.
Lo
rsqu
’un
repr
ésen
tant
titu
lair
e ne
peu
t pr
endr
e pa
rt à
une
séa
nce
du c
omité
pou
r ca
use
d’em
pêch
emen
t, l’a
rtic
le 2
du
décr
et n
° 85
-565
du
30 m
ai 1
985,
pré
cise
qu’
il pe
ut s
e fa
ire
rem
plac
er p
ar
n’im
port
e le
quel
des
rep
rése
ntan
ts s
uppl
éant
s.
T
oute
fois
, pou
r le
s re
prés
enta
nts
du p
erso
nnel
, cet
te fa
culté
ne
joue
qu’
entr
e re
prés
enta
nts
élus
su
r un
e m
ême
liste
de
cand
idat
s :
ou d
ésig
nés
par
l’org
anis
atio
n sy
ndic
ale
dan
s le
s ca
s pr
évus
au
3ème a
linéa
de
l’art
icle
6 (
dési
gna-
tion
par
l’org
anis
atio
n sy
ndic
ale
dans
l’hy
poth
èse
de la
vac
ance
du
sièg
e d’
un r
epré
sent
ant
supp
léan
t du
pe
rson
nel e
t de
l’ab
senc
e de
can
dida
t no
n él
u de
la m
ême
liste
), la
dés
igna
tion
du r
epré
sent
ant
a lie
u po
ur la
dur
ée d
u m
anda
t re
stan
t à
cour
ir, p
arm
i les
age
nts
rele
vant
du
péri
mèt
re d
u co
mité
tec
hniq
ue,
élig
ible
s au
mom
ent
de la
dés
igna
tion,
ou
tir
és a
u so
rt s
elon
la p
rocé
dure
pré
vue
à l’a
rtic
le 2
0.
Le
s st
ruct
ures
de
coop
érat
ion
Le t
exte
list
e le
s ca
s de
com
ités
tech
niqu
es c
omm
uns,
rep
rena
nt le
s te
rmes
de
l’art
icle
32
de la
loi d
u 26
ja
nvie
r 19
84 :
EPC
I et
com
mun
es a
dhér
ente
s d’
une
part
, EPC
I et
Com
ité In
terc
omm
unal
d’a
ctio
n so
cial
e
(CIA
S) r
atta
ché
d’au
tre
part
, EPC
I, co
mm
unes
et
CIA
S ra
ttac
hés,
enf
in. D
ans
ces
hypo
thès
es, l
es d
élib
é-ra
tions
con
cord
ante
s dé
term
inen
t la
str
uctu
re d
e ra
ttac
hem
ent
du c
omité
et
la r
épar
titio
n de
s si
èges
en
tre
les
repr
ésen
tant
s de
s ce
s co
llect
ivité
s et
éta
blis
sem
ents
.
Les
attr
ibut
ions
des
com
ités
tec
hniq
ues
Les
com
ités
tech
niqu
es s
ont
cons
ulté
s po
ur a
vis
pour
les
ques
tions
rel
ativ
es :
1)à
l’org
anis
atio
n et
au
fonc
tionn
emen
t de
s se
rvic
es,
2)au
x év
olut
ions
des
adm
inis
trat
ions
aya
nt u
n im
pact
sur
les
pers
onne
ls,
3)au
x gr
ande
s or
ient
atio
ns r
elat
ives
aux
effe
ctifs
, em
ploi
s et
com
péte
nces
, 4)
aux
gran
des
orie
ntat
ions
en
mat
ière
de
polit
ique
inde
mni
tair
e et
de
critè
res
de r
épar
titio
n y
affé
rent
s, 5)
à la
form
atio
n, à
l’in
sert
ion
et à
la p
rom
otio
n de
l’ég
alité
pro
fess
ionn
elle
, 6)
aux
suje
ts d
’ord
re g
énér
al in
tére
ssan
t l’h
ygiè
ne, l
a sé
curi
té e
t le
s co
nditi
ons
de t
rava
il.
Les
com
ités
tech
niqu
es s
ont
égal
emen
t co
nsul
tés
sur
les
aide
s à
la p
rote
ctio
n so
cial
e co
mpl
émen
tair
e,
lors
que
la c
olle
ctiv
ité t
erri
tori
ale
ou l’
étab
lisse
men
t pu
blic
en
a dé
cidé
l’at
trib
utio
n à
ses
agen
ts, a
insi
que
su
r l’a
ctio
n so
cial
e.
Les
inci
denc
es d
es p
rinc
ipal
es d
écis
ions
à c
arac
tère
bud
géta
ire
sur
la g
estio
n de
s em
ploi
s fo
nt l
’obj
et
d’un
e in
form
atio
n de
s co
mité
s te
chni
ques
.
III
– Le
cas
par
ticu
lier
du C
omit
é d’
Hyg
iène
, de
Séc
urit
é et
des
Con
diti
ons
de T
rava
il (C
HSC
T)
Un
artic
le 3
3-1
insé
ré d
ans
la lo
i du
26 ja
nvie
r 19
84, p
ar la
loi d
u 5
juill
et 2
010,
impo
se la
cré
atio
n d’
un
CH
SCT
dan
s le
s m
êmes
con
ditio
ns q
ue le
s co
mité
s te
chni
ques
, don
c po
ur le
s co
llect
ivité
s et
éta
blis
se-
men
ts e
mpl
oyan
t au
moi
ns c
inqu
ante
age
nts
(aup
arav
ant
200
agen
ts)
ains
i que
dan
s le
s ce
ntre
s de
ges
-tio
n po
ur le
s co
llect
ivité
s af
filié
es e
mpl
oyan
t m
oins
de
cinq
uant
e ag
ents
. D
es C
HSC
T s
péci
aux
ou lo
caux
peu
vent
aus
si ê
tre
créé
s pa
r l’o
rgan
e dé
libér
ant.
Le
déc
ompt
e de
s vo
ix a
u C
omité
Tec
hniq
ue e
t au
CH
SCT
est
sim
ulta
né (
sauf
si l
e C
HSC
T a
un
péri
-m
ètre
plu
s pe
tit).
Le d
écre
t du
27
déce
mbr
e 20
11 in
trod
uit
un n
ouve
l art
icle
15-
1 da
ns le
déc
ret
du 3
0 m
ai 1
985
afin
de
régl
er l
es m
odal
ités
de d
écom
pte
des
bulle
tins
de v
ote,
lor
squ’
à l
’occ
asio
n de
s re
nouv
elle
men
ts d
es
com
ités
tech
niqu
es, i
l est
pré
vu d
e m
ettr
e en
pla
ce u
n C
HSC
T d
ans
un p
érim
ètre
plu
s pe
tit q
ue c
elui
du
Com
ité T
echn
ique
. En
par
eille
hyp
othè
se, l
es b
ulle
tins
de v
ote
des
élec
teur
s re
leva
nt d
u C
HSC
T d
oive
nt f
ait
l’obj
et d
’une
co
mpt
abili
satio
n et
d’u
n dé
poui
llem
ent
sépa
rés.
Si
, le
vote
se
déro
ule
par
corr
espo
ndan
ce, l
’env
elop
pe e
xtér
ieur
e do
it co
mpo
rter
, out
re le
s m
entio
ns
exig
ées
par
l’art
icle
21-
6 du
déc
ret
du 3
0 m
ai 1
985
: « é
lect
ions
au
com
ité t
echn
ique
de
… »
, cel
le d
u C
HSC
T c
once
rné.
D
ans
tous
les
cas,
les
bulle
tins
des
élec
teur
s au
CH
SCT
font
l’ob
jet
d’un
e co
mpt
abili
satio
n et
d’u
n dé
-po
uille
men
t sé
paré
s. L
e no
mbr
e de
voi
x co
mpt
abili
sées
pou
r ch
aque
list
e en
pré
senc
e do
it êt
re m
en-
tionn
é au
pro
cès-
verb
al r
écap
itula
tif d
es o
péra
tions
éle
ctor
ales
.
20/37
Ave
c ce
nou
veau
déc
ret,
la m
issi
on d
es A
CM
O (
agen
ts c
harg
és d
e la
mis
e en
œuv
re d
es r
ègle
s d’
hygi
ène
et d
e sé
curi
té)
est
dédo
ublé
e : d
es a
ssis
tant
s de
pré
vent
ion
joue
ront
un
rôle
de
prox
imité
, des
con
seil-
lers
de
prév
entio
n as
sure
ront
une
coo
rdin
atio
n. U
ne p
roch
aine
cir
cula
ire
préc
iser
a le
s m
oyen
s à
leur
di
spos
ition
. La
pré
vent
ion
pren
d un
e pl
ace
de p
rem
ier
plan
C
omm
e po
ur le
s co
mité
s te
chni
ques
, les
avi
s ém
is p
ar le
s C
HSC
T, s
ont
valid
es s
’ils
sont
pré
cédé
s, d
’une
pa
rt d
’une
con
sulta
tion
des
repr
ésen
tant
s de
s or
gani
satio
ns s
yndi
cale
s et
, d’a
utre
par
t, si
une
dél
ibér
a-tio
n le
pré
voit,
de
celle
des
rep
rése
ntan
ts d
e l’a
dmin
istr
atio
n.
Les
mis
sion
s de
s C
HSC
T s
ont
défin
ies
à l’a
rtic
le 3
3-1
de la
loi d
u 26
janv
ier
1984
: -
cont
ribu
er à
la p
rote
ctio
n de
la s
anté
phy
sique
et
men
tale
et
de la
séc
urité
des
age
nts
dans
le
ur t
rava
il et
à l’
amél
iora
tion
des
cond
ition
s de
tra
vail,
-
veill
er à
l’ob
serv
atio
n de
s pr
escr
iptio
ns lé
gale
s en
ces
mat
ière
s.
En o
utre
, le
CH
SCT
se
réun
it ob
ligat
oire
men
t à
la s
uite
de
tout
acc
iden
t m
etta
nt e
n ca
use
l’hyg
iène
ou
la s
écur
ité o
u ay
ant
pu e
ntra
îner
des
con
séqu
ence
s gr
aves
. Ju
squ’
à pr
ésen
t la
loi d
u 26
janv
ier
1984
ne
men
tionn
ait
pas
les
mis
sion
s gé
néra
les
du c
omité
, qui
éta
ient
en
rev
anch
e, d
étai
llées
par
le d
écre
t n°
85-
603
du 1
0 ju
in 1
985
rela
tif à
l’hy
gièn
e et
à la
séc
urité
du
tra-
vail
ains
i qu’
à la
méd
ecin
e pr
ofes
sion
nelle
et
prév
entiv
e da
ns la
fonc
tion
publ
ique
ter
rito
rial
e.
IV
– L
es m
odifi
cati
ons
conc
erna
nt le
s C
omm
issi
ons
Adm
inis
trat
ives
Par
itai
res
Le
déc
ret
du 2
7 dé
cem
bre
2011
intr
odui
t da
ns le
déc
ret
du 1
7 av
ril 1
989
rela
tif a
ux C
omm
issio
ns
Adm
inis
trat
ives
Par
itair
es d
es m
odifi
catio
ns s
imila
ires
à c
elle
s ap
port
ées
aux
Com
ités
Tec
hniq
ues
quan
t au
x du
rées
du
man
dat
et a
ux c
ondi
tions
d’a
ccès
des
org
anis
atio
ns s
yndi
cale
s au
x él
ectio
ns p
rofe
ssio
n-ne
lles.
En
reva
nche
, les
Com
miss
ions
Adm
inis
trat
ives
Par
itair
es, r
este
nt, p
réci
sém
ent,
com
posé
es, d
’un
nom
bre
égal
des
rep
rése
ntan
ts d
u pe
rson
nel e
t de
rep
rése
ntan
ts d
es e
mpl
oyeu
rs lo
caux
. La
dur
ée d
u
man
dat
des
repr
ésen
tant
s de
s em
ploy
eurs
loca
ux r
este
alig
née
sur
celle
de
leur
man
dat.
Com
posi
tion
des
Com
mis
sion
s A
dmin
istr
ativ
es P
arit
aire
s
1)La
dét
erm
inat
ion
du n
ombr
e de
rep
rése
ntan
ts d
u pe
rson
nel
: les
effe
ctifs
, son
t co
mm
e po
ur le
s C
omité
s T
echn
ique
s, a
ppré
ciés
au
1er ja
nvie
r de
l’an
née
de l’
élec
tion.
So
nt p
ris
en c
ompt
e, le
s ag
ents
, qui
ont
la q
ualit
é d’
élec
teur
à la
lect
ure
de l’
artic
le 8
du
décr
et n
° 89
-22
9 du
17
avri
l 198
9.
Lors
que
le m
anda
t de
s re
prés
enta
nts
du p
erso
nnel
arr
ive
à so
n te
rme
dans
l’an
née,
les
colle
ctiv
ités
et
étab
lisse
men
ts a
ffilié
s à
un c
entr
e de
ges
tion
doiv
ent
info
rmer
ce
dern
ier
des
effe
ctifs
qu’
ils e
mpl
oien
t av
ant
le 1
5 ja
nvie
r.
2)
La d
urée
du
man
dat
des
repr
ésen
tant
s du
per
sonn
el é
lu e
t le
rem
plac
emen
t en
cou
rs d
e m
anda
t :
La d
urée
du
man
dat
des
repr
ésen
tant
s du
per
sonn
el d
es C
omm
issio
ns A
dmin
istr
ativ
es P
arita
ires
es
t dé
sorm
ais
fixée
à q
uatr
e an
s au
lieu
de
six,
à p
artir
de
2014
. C
e m
anda
t es
t re
nouv
elab
le.
Art
icle
6 a
linéa
3 d
u dé
cret
du
17 a
vril
1989
: lo
rsqu
’une
list
e se
tro
uve
dans
l’im
poss
ibili
té d
e no
mm
er u
n re
mpl
açan
t, av
ant
de r
ecou
rir
à la
pro
cédu
re d
u tir
age
au s
ort,
l’org
anis
atio
n sy
ndic
ale
a dé
sorm
ais
la f
acul
té d
e dé
sign
er s
on r
epré
sent
ant
parm
i les
fon
ctio
nnai
res
rele
vant
du
péri
mèt
re d
e la
C
AP,
élig
ible
s au
mom
ent
de la
dés
igna
tion
et a
ppar
tena
nt a
u m
ême
grou
pe h
iéra
rchi
que
que
le r
epré
-se
ntan
t à
rem
plac
er, p
our
la d
urée
du
man
dat
rest
ant
à co
urir
.
Der
nier
alin
éa d
e ce
t ar
ticle
6 :
en c
as d
’ava
ncem
ent
de g
rade
, de
prom
otio
n in
tern
e, d
e re
clas
-se
men
t, d’
inté
grat
ion
dans
un
grad
e cl
assé
dan
s un
gro
upe
hiér
arch
ique
sup
érie
ur, l
’élu
à la
Com
mis
sion
pe
ut c
ontin
uer
de r
epré
sent
er le
gro
upe
hiér
arch
ique
don
t il
rele
vait
anté
rieu
rem
ent
Le
s él
ecti
ons
1)
Les
élec
tions
: se
dér
oule
nt s
ur u
n se
ul t
our
de s
crut
in à
la p
ropo
rtio
nnel
le. L
eur
date
est
fixé
e pa
r ar
rêté
con
join
t du
Pre
mie
r m
inis
tre,
du
min
istr
e ch
argé
de
la fo
nctio
n pu
bliq
ue e
t du
min
istr
e ch
ar-
gé d
es c
olle
ctiv
ités
terr
itori
ale,
six
moi
s au
moi
ns a
vant
l’ex
pira
tion
du m
anda
t en
cou
rs.
2)Le
s lis
tes
élec
tora
les
: la
date
de
scru
tin s
ert
de r
éfér
ence
pou
r l’é
tabl
isse
men
t de
la li
ste
élec
to-
rale
par
l’au
tori
té t
erri
tori
ale.
L’ar
ticle
8 d
u dé
cret
éno
nce
les
agen
ts q
ui o
nt la
qua
lité
d’él
ecte
urs
: fon
ctio
nnai
res
titul
aire
s à
tem
ps c
ompl
et o
u à
tem
ps n
on c
ompl
et, e
n dé
tach
emen
t (d
ans
leur
col
lect
ivité
d’o
rigi
ne e
t da
ns le
ur
colle
ctiv
ité d
’acc
ueil
: sau
f si l
a m
ême
Com
mis
sion
est
com
péte
nte
dans
les
deux
cas
), en
con
gé p
aren
tal.
Sont
don
c ex
clus
; le
s no
n tit
ulai
res
et le
s st
agia
ires
. Les
fonc
tionn
aire
s m
is à
dis
posit
ion
sont
éle
cteu
rs
dans
leur
col
lect
ivité
d’o
rigi
ne.
Les
élec
teur
s pe
uven
t de
man
der
leur
ins
crip
tion
ou d
es r
ectif
icat
ions
jus
qu’a
u vi
ngtiè
me
jour
pr
écéd
ant
la d
ate
de s
crut
in.
3)La
con
stitu
tion
des
liste
s de
can
dida
ts
L’ar
ticle
12
du d
écre
t es
t m
is e
n co
nfor
mité
ave
c le
s no
uvel
les
cond
ition
s d’
accè
s au
x él
ectio
ns
prof
essi
onne
lles
fixée
s pa
r l’a
rtic
le 9
bis
de
la lo
i du
13 ju
illet
198
3.
Les
liste
s de
can
dida
ts d
oive
nt ê
tre
dépo
sées
au
moi
ns s
ix s
emai
nes
avan
t la
dat
e du
scr
utin
. L’
auto
rité
ter
rito
rial
e di
spos
e ap
rès
la d
ate
de d
épôt
des
list
es, d
’un
déla
i de
cinq
jour
s po
ur v
éri-
fier
les
cond
ition
s d’
élig
ibili
té d
es c
andi
dats
. Les
rec
tific
atio
ns s
ont
poss
ible
s da
ns u
n dé
lai d
e tr
ois
jour
s fr
ancs
. La li
ste
des
élec
teur
s ad
mis
à v
oter
par
cor
resp
onda
nce
est
affic
hée
au m
oins
vin
gt jo
urs
avan
t la
da
te d
es é
lect
ions
, et
les
rect
ifica
tions
son
t po
ssib
les
jusq
u’à
quin
ze jo
urs
avan
t le
scr
utin
.
4)Le
rec
ours
au
vote
éle
ctro
niqu
e L’
artic
le 1
7-2
prév
oit
que
l’aut
orité
ter
rito
rial
e pe
ut a
près
avi
s du
Com
ité T
echn
ique
déc
ider
de
reco
urir
au
vote
éle
ctro
niqu
e.
5)
La p
rocl
amat
ion
des
résu
ltats
A
rtic
le 2
4 : l
e bu
reau
cen
tral
de
vote
éta
blit
un p
rocè
s-ve
rbal
réc
apitu
latif
de
l’ens
embl
e de
s op
é-ra
tions
éle
ctor
ales
fais
ant
état
des
nom
bres
des
: vo
tant
s, s
uffr
ages
val
able
men
t ex
prim
és, v
otes
nul
s et
de
voi
x ob
tenu
es p
ar c
haqu
e lis
te e
n pr
ésen
ce.
Le p
réfe
t ét
ablit
un
tabl
eau
réca
pitu
latif
dép
arte
men
tal
men
tionn
ant
le n
ombr
e d’
élec
teur
s in
s-cr
its, d
e vo
tant
s, d
e su
ffrag
es e
xpri
més
et
de s
uffr
ages
obt
enus
par
cha
que
liste
. Ce
tabl
eau
est
com
mu-
niqu
é au
x or
gani
satio
ns s
yndi
cale
s qu
i en
font
la d
eman
de p
ar é
crit.
6)Le
rec
ours
con
tent
ieux
con
tre
les
opér
atio
ns é
lect
oral
esA
rtic
le 2
5 : l
es c
onte
stat
ions
sur
la v
alid
ité d
es o
péra
tions
éle
ctor
ales
doi
vent
êtr
e po
rtée
s da
ns
un d
élai
de
cinq
jour
s fr
ancs
à c
ompt
er d
e la
pro
clam
atio
n de
s ré
sulta
ts d
evan
t le
pré
side
nt d
u bu
reau
ce
ntra
l de
vote
, pui
s le
cas
éch
éant
, dev
ant
la ju
ridi
ctio
n ad
min
istr
ativ
e.
7)
Le fo
nctio
nnem
ent
des
com
mis
sion
s A
rtic
le 2
7 : l
a co
nvoc
atio
n do
it êt
re d
ésor
mai
s ac
com
pagn
ée d
e l’o
rdre
du
jour
.
21/37
DOCUMENT 6Maud Parnadeau - La Gazette des communes – 7 juillet 2014
22/37
23/37
Adresse de l'article http://www.lagazettedescommunes.com/234895/conditions-de-travail-ladministration-peut-largement-mieux-faire/
FONCTION PUBLIQUE
Conditions de travail : l’administration peut largement mieux faireMartine Doriac | A la Une RH | France | Toute l'actu RH | Publié le 19/05/2014
Après un premier Livre blanc, en 2012, sur la souffrance au travail des fonctionnaires, la Fédération générale autonome des fonctionnaires (FGAF), qui regroupe notamment le syndicat de territoriaux SA-FPT et le syndicat national des inspecteurs en santé publique vétérinaire prépare une seconde étude sur leurs conditions de travail. Assortie de nombreux témoignages et textes de référence, elle sera publiée mi-juin.
[1]
Ils ont choisi la date du 15 mai pour présenter leur travail. Une façon, jugée plus constructive par la Fédération
générale autonome des fonctionnaires (FGAF), (1) [2]
, de se démarquer du mot d’ordre de grève lancé ce jour-là par les autres organisations syndicales de fonctionnaires.
Suite à un premier Livre blanc sur la souffrance au travail, publié par la FGAF en novembre 2012, de nouveaux
témoignages et points de vue, accompagnés de nombreuses références, vont être publiés le 16 juin dans un second livre blanc sur « Les conditions de travail des fonctionnaires et des agents publics ».
Défaut d’écoute - Assez remontés sur la qualité du dialogue social dans la fonction publique, ils estiment que leur
précédent travail sur la souffrance au travail a été trop peu pris en compte. « Madame Lebranchu (ministre de la
fonction publique, Ndlr) n’a pas daigné reconnaître la qualité de notre travail », déploreFrançois Portzer, secrétaire général de la FGAF, également président du Snalc-FGAF, syndicat de professeurs des écoles, des
collèges, des lycées, qui a envoyé, le 7 avril, une lettre ouverte à Manuel Valls intitulée « Quel dialogue social
pour la fonction publique d’Etat ? Deux mesures d’urgence ».
Ce que sa fédération estime être un défaut d’écoute des agents est décortiqué dans l’ouvrage de 384 pages à paraître le 16 juin. Après l’inventaire de 2012 sur les symptômes et effets de la souffrance au travail, ses auteurs
demandent que soit mis en place un « système de gestion de la sécurité et de la santé au travail » qui
témoignerait d’une meilleure prise en compte des difficultés auxquelles sont confrontés les agents dans l’exercice de leurs métiers.
Violence au travail et sentiment d’injustice - Pour l’instant, prenant au mot les consignes d’évaluation des
performances de l’administration, ils la notent d’un petit 2,6 sur 10. « La place laissée à l’initiative constructive
est inexistante » estime José Razafindranaly qui suggère une approche intégrée plus globale que la seule prise en compte, dans de récents accords, des risques psycho-sociaux, du harcèlement ou de l’égalité professionnelle.
Martine Doriac - La Gazette des communes – 19 mai 2014
DOCUMENT 7
François Portzer,
24/37
Exemple de surdité de l’administration, selon ces représentants syndicaux, l’absence de mention du taux d’actes
de violences physiques envers le personnel dans le bilan social des ministères. « La quasi-totalité des
témoignages met en exergue des situations de violence au travail, associées à un très puissant sentiment d’injustice. Ce sont des situations de violence vécue ou ressentie qui suscitent de la souffrance et contribuent à la
dégradation de la santé », précise José Razafindranaly, commissaire divisionnaire honoraire, membre du Syndicat
national des commissaires de police, qui a coordonné l’étude et parle de « violence latente, diffuse, insidieuse,
insupportable car elle vient de la hiérarchie qui devrait protéger les agents ».
Le dialogue social : une politique publique à part entière - A partir du constat de carence d’un dispositif
d’accompagnement et de soutien et d’une évaluation du dispositif de concertation, la FGAF revendique un
dialogue social qui serait considéré comme une politique publique à part entière.
« Reconnaitre que la qualité de la fonction publique est une politique publique à part entière sur laquelle le Parlement peut exercer son contrôle sur la base de l’article 24 de la Constitution serait un bond révolutionnaire »,
estime José Razafindranaly. « On est comme dans un navire ou il n’y a pas d’évaluation des moyens de définir la
trajectoire », décrit de son côté Michel Durand, secrétaire général du Syndicat national des inspecteurs des finances publiques, également membre de la FGAF.
Le droit européen, plus protecteur des conditions de travail – Dans ce panorama critique, à quelques jours des
élections européennes, le cadre réglementaire européen en matière de conditions de travail est appelé à la
rescousse par la FGAF. Jugées plus protectrices mais insuffisamment connues, ses références sont :
• l’article 31 du titre IV de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne sur les « conditions de
travail justes et équitables »,
• les articles 151 à 161 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, dont l’article153 sur l’information et la consultation des travailleurs,
• ainsi que la directive cadre 89/391/CEE du conseil du 12 juin 1989 sur l’amélioration de la santé et la
sécurité des travailleurs au travail,
• et différentes directives multisectorielles, notamment sur la violence de tiers et le harcèlement au travail et sur un service de qualité dans les administrations des gouvernements centraux.
« Le droit européen est protecteur à condition de le savoir » rappelait encore José Razafindranaly, le 15 mai, lors
de la présentation du Livre blanc.
La qualité de l’autorité hiérarchique, comme condition du bien-être au travail - La confédération européenne des syndicats indépendants (CESI), qui regroupe 41 organisations, et dont la FGAF fait partie à l’échelle européenne,
a consulté ses membres sur les mesures prioritaires à prendre dans ce domaine de l’amélioration des conditions
de travail.
Les témoignages pointent la qualité de l’autorité et l’existence de conditions satisfaisantes de sécurité comme deux points essentiels. Dans l’une de ses nombreuses propositions, la FGAF retient, pour la fonction publique, le
bon exercice de l’autorité statutaire, qui doit selon cette organisation, prendre des décisions, protéger les
personnes qu’elle dirige, assumer ses responsabilités et avoir une vision.
« Des cadres qui souffrent mais ne le disent pas »
Déborah Infante-Lavergne, vice-présidente du Syndicat national des inspecteurs en santé publique vétérinaire
(SNISPV) (2) [3]
« C’est très compliqué pour nous qui travaillons dans le domaine de la santé publique vétérinaire de parler de souffrance au
travail. Notre organisation syndicale a fait trois enquêtes depuis 2008 pour trouver les raisons de la souffrance des cadres dans
le secteur sanitaire. La plupart du temps, les raisons sont très concrètes. Avec la réduction des effectifs, dans la fonction
publique, les agents n’ont plus le temps de réfléchir. Dans une société où l’on sécurise tout ce qui est fait, on met en place
tellement d’outils de reporting et de suivi que les agents passent leur temps à remplir des tableaux.
25/37
Outils informatiques inadaptés - Les difficultés ont grandi depuis que notre administration a supprimé l’usage de la suite Office
au profit des logiciels libres Open Office. Les agents passent un temps fou à essayer de rendre compatibles ces outils. Dans des
services où les effectifs ont été réduits de 20 %, des agents consacrent une heure et demi à essayer d’ouvrir un tableur alors
que cela leur prenait cinq minutes auparavant.
Avant de partir en mission, ils doivent remplir cinq ou six formulaires sur ces logiciels incompatibles entre eux, ce qui les
obligent à tout ressaisir : l’un de suivi de l’activité, l’autre d’utilisation de leur temps, un autre de frais de déplacement, un
quatrième au retour pour informer le ministère de l’agriculture, un cinquième pour la direction des fraudes, etc. Ils passent ainsi
plus de temps à expliquer ce qu’ils font qu’à faire.
Une collègue qui partait à Bruxelles pour une négociation sur le bien-être animal a ainsi passé trois heures pour obtenir son billet
de train. Un autre passe autant de temps à remplir ses agendas professionnel et personnel car l’agenda professionnel n’est pas
compatible avec celui d’un téléphone mobile…
On nous dit qu’il faut réduire les effectifs. Or ce n’est pas de réduction d’effectifs dont on a besoin, mais de travailler
intelligemment. Cela devient très lourd à gérer. La fusion de 2010, dans le champ de la sécurité sanitaire, fait que nous
dépendons de trois ministères. Chacun veut de l’information pour son ministre sans qu’il y ait de logique de compatibilité entre
les logiciels utilisés. Ce qui pouvait passer dans un contexte de « vaches grasses » avec pléthore de moyens ne passe plus
aujourd’hui.
Il est en outre très compliqué d’essayer d’impliquer des agents dans une réorganisation administrative quand il n’y a pas la
volonté de leur simplifier la vie au travail. On ne peut pas, au moment où l’on réduit les effectifs complexifier la vie des agents.
Quand il y a trois comptes rendus différents à faire, des agents, consciencieux, abandonnent ou viennent travailler avec leur
ordinateurs personnels pour pouvoir utiliser Excel, ce qui peut inquiéter en termes de sécurité.
Dans nos enquêtes, le sujet informatique revient sur toutes les lèvres. Nous ne sommes pas contre les reporting mais cela ne
peut pas se faire de manière excessive, au risque, avec la réduction d’effectifs, de ne plus faire notre travail. Dans l’une des
enquêtes, sur une échelle de un à cinq, 16 % des cadres vétérinaires se positionnent sur les deux derniers échelons pour
exprimer leur malaise au travail. Et 3 % disent qu’ils ont recours à une aide médicale pour faire face à leur travail. C’est une
population de cadres qui souffre mais ne le dit pas ».
26/37
Alain Cyranber- Id Efficience n°2- décembre 2013
DOCUMENT 8
27/37
28/37
Les
obse
rvat
ions
form
ulée
sda
nsce
tte
prem
ière
part
iepo
rter
ont
d’ab
ord
sur
lesy
stèm
egé
néra
lde
dial
ogue
soci
alda
nsla
fonc
tion
publ
ique
pris
dans
son
ense
mbl
e,en
suit
esu
rle
str
aits
part
icul
iers
àch
acun
ede
sco
mpo
sant
esde
cesy
stèm
e.
Unsystèmed’ensemble
fondé
surlesinstancesconsultatives
plusquesurla
négociation
collective
Lesprincipesfixésparle
statut
généraldesfonctionnaires
Com
me
tous
les
sala
riés
,le
sfo
ncti
onna
ires
béné
fici
ent
des
droi
tsso
ciau
xaf
firm
ésda
nsle
Pré
ambu
lede
laC
onst
itut
ion
de19
46,
etno
tam
men
tde
lali
bert
ésy
ndic
ale
etdu
droi
tà
la«
part
icip
atio
n»
1qu
ies
tfo
rmul
éde
lam
aniè
resu
ivan
te:«Tou
ttrav
ailleu
rpa
rticipe,
parl’inter-
méd
iairede
sesdé
légu
és,àla
déterm
inationco
llec
tive
desco
nditions
detrav
ailains
iqu
’àla
gestion
desen
trep
rises».
Le
droi
tde
grèv
e,qu
ia
auss
iva
leur
cons
titu
tion
nell
e,«s’ex
erce
dans
leca
dre
des
lois
quile
réglem
entent
».
Mai
sco
ntra
irem
ent
aux
autr
essa
lari
és,
ces
droi
tsso
ciau
xne
sont
reco
nnus
aux
fonc
tion
nair
esqu
ede
puis
l’ap
rès-
guer
re:
de18
84à
1946
les
synd
icat
sde
fonc
tion
nair
ess’
étai
ent
déve
lopp
ésda
nsl’
illé
gali
té,
mêm
esi
leur
forc
epo
liti
que
etso
cial
eav
ait
cond
uit
prog
ress
ivem
ent
lapl
upar
tde
sgo
uver
nem
ents
àac
cept
erde
disc
uter
avec
eux.
La
logi
que
dela
souv
erai
neté
del’
Éta
tet
dupo
uvoi
rhi
érar
chiq
ueju
stif
iaie
ntal
ors,
enco
nfor
mit
éav
ecla
trad
itio
nfr
ança
ise
dela
fonc
tion
publ
ique
,qu’
onre
fuse
aufo
ncti
onna
ire
tout
eau
tono
mie
,qu
’ell
eso
itin
divi
duel
leou
coll
ecti
ve.
(1)
Dan
sun
edé
cisi
onno
77-3
8D
Cdu
20ju
illet
1977
,le
Con
seil
cons
titut
ionn
ela
conf
irm
équ
ele
prin
cipe
depa
rtic
ipat
ion
ava
leur
cons
titut
ionn
elle
eta
jugé
qu’i
ls’
appl
ique
dan
s la
fon
ctio
n pu
bliq
ue.
Àla
Lib
érat
ion,
droi
tsy
ndic
alet
droi
tde
grèv
eon
tét
ére
con-
nus
aux
fonc
tion
nair
es,
àl’
exce
ptio
nde
cert
aine
sca
tégo
ries
part
icip
ant
dire
ctem
ent
àl’
exer
cice
dela
forc
epu
bliq
ue1 ,
etle
stat
utgé
néra
lde
sfo
ncti
onna
ires
del’
Éta
tvo
téen
1946
2a
posé
les
fond
atio
nsqu
iré
giss
ent
enco
reau
jour
d’hu
ile
cadr
eju
ridi
que
dela
fonc
tion
publ
ique
,do
ntle
péri
-m
ètre
s’es
tél
argi
en19
84et
1986
àla
fonc
tion
publ
ique
terr
itor
iale
età
lafo
ncti
onpu
bliq
ueho
spit
aliè
re.
Ilre
pose
sur
l’id
éefo
ndam
enta
lequ
ele
serv
ice
publ
ic,
qui
rem
plit
une
fonc
tion
soci
ale
esse
ntie
lle
etes
tm
ûpa
rl’
inté
rêt
géné
ral,
n’es
tpa
sun
mét
ier
com
me
unau
tre,
enpa
rtic
ulie
rpa
rce
qu’i
ldo
itpr
éser
ver
ento
utes
circ
onst
ance
sle
spr
inci
pes
d’ég
alit
é,de
neu-
tral
ité,
deco
ntin
uité
etde
mut
abil
ité
(ada
ptat
ion
àl’
évol
utio
nde
sbe
soin
s).I
len
résu
lte
que
l’ad
min
istr
atio
ndo
itpo
uvoi
r,à
tout
mom
ent,
defa
çon
unil
atér
ale,
mod
ifie
rla
situ
atio
nde
ses
agen
ts,
etc’
est
pour
quoi
ceux
-ci
sont
plac
ésvi
s-à-
vis
d’el
leda
nsun
e«
situ
atio
nst
atut
aire
etré
gle-
men
tair
e»
com
me
l’af
firm
el’
arti
cle
4de
lalo
idu
13ju
ille
t19
83po
rtan
tdr
oits
etob
liga
tion
sde
sfo
ncti
onna
ires
.C
esm
êmes
prin
cipe
sin
spir
ent
auss
ila
cons
truc
tion
d’un
efo
ncti
onpu
bliq
uede
carr
ière
etla
clar
ific
atio
nde
sdr
oits
etob
liga
tion
sde
sfo
ncti
onna
ires
.
Dan
sce
cadr
e,le
prin
cipe
depa
rtic
ipat
ion
seco
ncré
tise
dans
lacr
éati
ond’
orga
nism
esco
nsul
tati
fsoù
sièg
ent
les
délé
gués
des
fonc
tion
nai-
res,
etpo
rte
sur«l’or
ganisa
tion
etle
fonc
tion
nemen
tde
sservices
publics,
l’élab
orationde
srègles
statutaireset
l’ex
amen
desdé
cision
sindividu
elles
relative
sàleur
carrière
»;
cepr
inci
pefi
xépa
rl’
arti
cle
9de
lalo
ide
1983
sedé
clin
eda
nspl
usie
urs
type
sd’
inst
ance
s:
cons
eils
supé
rieu
rsde
lafo
nc-
tion
publ
ique
,co
mm
issi
ons
adm
inis
trat
ives
pari
tair
es,
com
ités
tech
niqu
espa
rita
ires
etco
mit
éste
chni
ques
d’ét
abli
ssem
ent,
com
ités
d’hy
gièn
eet
desé
curi
té.
L’a
rtic
le9
préc
ise
auss
iqu
ele
sfo
ncti
onna
ires
«pa
rticipen
tàla
définition
etàla
gestionde
l’ac
tion
sociale,
cultur
elle,sp
ortive
etde
loi-
sirs
dont
ilsbé
néficien
tou
qu’ils
orga
nisent
».
Les
règl
esré
giss
ant
laco
mpo
siti
on,
les
com
péte
nces
,le
fonc
-ti
onne
men
tde
sdi
ffér
ente
sin
stan
ces
cons
ulta
tive
sso
ntfi
xées
par
les
tex-
tes
part
icul
iers
àch
acun
ede
str
ois
fonc
tion
spu
bliq
ues
3 ,av
ecde
nom
breu
ses
diff
éren
ces
dans
les
mod
alit
ésd’
appl
icat
ion,
mai
sle
spr
inci
-pe
sgé
néra
uxso
ntle
sm
êmes
.
(1)
Les
préf
ets
etso
us-p
réfe
tsn’
ontp
asle
droi
tsyn
dica
l,le
sm
ilita
ires
deca
rriè
ren’
ont n
i le
droi
t syn
dica
l ni l
a lib
erté
d’a
ssoc
iatio
n.O
ntle
droi
tde
sesy
ndiq
uer
mai
sne
disp
osen
tpas
dudr
oitd
egr
ève
:les
pers
onne
lsde
sco
mpa
gnie
sré
publ
icai
nes
desé
curi
té,l
espe
rson
nels
depo
lice,
les
pers
onne
lsde
sse
rvic
esdé
conc
entr
ésde
l’ad
min
istr
atio
npé
nite
ntia
ire,
les
pers
onne
lsdu
serv
ice
des
tran
smis
sion
s du
min
istè
re d
e l’
Inté
rieu
r, le
s m
agis
trat
s.(2
)L
epr
emie
rst
atut
géné
ral
des
fonc
tionn
aire
s,éd
icté
par
lego
uver
nem
ent
deV
ichy
en19
41,c
onfi
rmai
texp
licite
men
tl’i
nter
dict
ion
dudr
oitd
egr
ève
etdu
droi
tsy
ndic
al.
(3)
Loi
no84
-16
du11
janv
ier1
984
port
antd
ispo
sitio
nsst
atut
aire
srel
ativ
esà
lafo
nc-
tion
publ
ique
de
l’É
tat (
titre
II
du s
tatu
t gén
éral
).L
oino
84-5
3du
26ja
nvie
r198
4po
rtan
tdis
posi
tions
stat
utai
res
rela
tives
àla
fonc
tion
publ
ique
terr
itori
ale
(titr
e II
I du
sta
tut g
énér
al).
Loi
no86
-33
du9
janv
ier
1986
port
antd
ispo
sitio
nsst
atut
aire
sre
lativ
esà
lafo
nctio
npu
bliq
ue h
ospi
taliè
re (
titre
IV
du
stat
ut g
énér
al).
DOCUMENT 9Livre Blanc du dialogue social (extraits) - Jacques Fournier – 22 janvier 2002
29/37
duit
essu
rm
oyen
nepé
riod
e,et
que
ladi
sper
sion
des
repr
ésen
tati
ons
synd
ical
ess’
est
accr
ue.
Dan
sla
fonc
tion
publ
ique
terr
itor
iale
etda
nsla
fonc
tion
publ
ique
hosp
ital
ière
,la
CG
Toc
cupe
lapr
emiè
repl
ace,
suiv
iede
laC
FD
T,
qui
ade
vanc
éF
Oda
nsle
san
nées
quat
re-v
ingt
-dix
.C
esor
gani
sa-
tion
sob
tien
nent
,à
elle
str
ois,
envi
ron
80%
des
suff
rage
s.L
aC
FT
Cse
mai
ntie
nten
tre
3et
5%
,ta
ndis
que
laC
GC
est
pres
que
inex
ista
nte.
Les
synd
icat
sno
nco
nféd
érés
tota
lise
ntm
oins
de10
%de
ssu
ffra
ges
;pa
rmi
eux,
lafé
déra
tion
SU
DS
anté
-soc
iaux
aob
tenu
,en
1999
,4,
5%
des
voix
dans
lafo
ncti
onpu
bliq
ueho
spit
aliè
re,
cequ
ilu
ia
perm
isd’
être
reco
nnue
repr
ésen
tati
veau
nive
auna
tion
alpa
rl’
attr
ibut
ion
d’un
sièg
eau
Con
seil
supé
rieu
rde
lafo
ncti
onpu
bliq
ueho
spit
aliè
re.
L’U
NS
Aa
atte
int,
en20
01,
près
de10
%de
svo
ixda
nsla
fonc
tion
publ
ique
terr
itor
iale
.C
esré
sult
ats
nati
onau
xca
chen
tde
sdi
spar
ités
loca
les
fort
es,e
tau
nive
aud’
une
coll
ecti
-vi
tépu
bliq
ueou
d’un
étab
liss
emen
tho
spit
alie
rpa
rtic
ulie
r,il
n’es
tpa
sra
requ
ele
pays
age
synd
ical
soit
plus
sim
ple
etqu
’une
orga
nisa
tion
synd
ical
eso
iten
posi
tion
dom
inan
te.
Dan
sla
fonc
tion
publ
ique
del’
Éta
t,la
disp
ersi
onde
sre
prés
en-
tati
ons
synd
ical
esau
nive
auna
tion
ales
tne
ttem
ent
plus
fort
e,en
rais
onde
l’ex
iste
nce
d’un
plus
gran
dno
mbr
ede
synd
icat
sau
tono
mes
caté
gori
els,
etdu
poid
sdu
mon
deen
seig
nant
.D
epui
sl’
écla
tem
ent
dela
FE
N1 ,
en19
93,
laF
édér
atio
nsy
ndic
ale
unit
aire
del’
ense
igne
men
t(F
SU
)a
acqu
isun
epo
siti
onpr
épon
déra
nte
dans
leco
rps
ense
igna
nt,
cequ
ilu
ico
nfèr
eau
nive
aude
l’en
sem
ble
des
adm
inis
trat
ions
etét
abli
ssem
ents
publ
ics
del’
Éta
tla
prem
ière
plac
e,av
ecpr
èsde
20%
des
voix
sur
lapé
riod
e19
98-2
000.
L’U
nion
des
fédé
rati
ons
defo
ncti
onna
ires
UN
SA
2 ,qu
ire
grou
pees
sent
iell
emen
tla
FE
N,
laF
GA
F3 ,
etl’
UN
SA
-Pol
ice,
atte
int
15,4
%de
svo
ixso
itun
scor
eéq
uiva
lent
àce
lui
des
troi
sgr
ande
sco
nféd
é-ra
tion
s.L
aca
tégo
rie
«di
vers
»qu
ire
grou
pele
ssy
ndic
ats
non
affi
liés
aux
gran
des
fédé
rati
ons
ouco
nféd
érat
ions
(don
tle
ssy
ndic
ats
SU
D)
atte
int
pres
que
17%
.
Éla
boré
aprè
sun
elo
ngue
conc
erta
tion
préa
labl
e,l’
amen
dem
ent
Per
ben
àla
loi
du16
déce
mbr
e19
96a
cher
ché
àen
raye
rl’
émie
ttem
ent
synd
ical
enré
serv
ant
lapr
ésen
tati
onde
cand
idat
s4
aux
orga
nisa
tion
ssy
n-di
cale
s«
repr
ésen
tati
ves
»,c’
est-
à-di
re:
–ce
lles
qui
sont
affi
liée
sà
une
unio
nde
synd
icat
squ
idi
spos
ed’
aum
oins
unsi
ège
dans
chac
unde
sco
nsei
lssu
péri
eurs
ouqu
ia
recu
eill
iau
moi
ns
(1)
Fédé
ratio
n de
l’É
duca
tion
natio
nale
.(2
)U
nion
nat
iona
le d
es s
yndi
cats
aut
onom
es.
(3)
Fédé
ratio
n gé
néra
le a
uton
ome
des
fonc
tionn
aire
s.(4
)Si
aucu
nelis
ten’
estp
rése
ntée
paru
neor
gani
satio
nsy
ndic
ale
repr
ésen
tativ
e,ou
sile
nom
bre
devo
tant
sest
infé
rieu
ràla
moi
tiédu
nom
bre
desi
nscr
its,i
lest
proc
édé
àun
seco
ndto
urde
scru
tin,p
ourl
eque
ltou
teor
gani
satio
nsy
ndic
ale
defo
nctio
nnai
resp
eut
dépo
ser
une
liste
.
(...)
10%
des
suff
rage
sex
prim
ésau
xél
ecti
ons
CA
Pda
nsl’
ense
mbl
ede
lafo
ncti
onpu
bliq
ue,
dont
aum
oins
2%
dans
chaq
uefo
ncti
onpu
bliq
ue;
–et
cell
esqu
iré
pond
ent,
parm
ile
spe
rson
nels
conc
erné
spa
rl’
élec
tion
,aux
crit
ères
dere
prés
enta
tivi
téfi
xés
par
l’ar
ticl
eL
.13
3-2
duco
dedu
trav
ail.
Cet
telo
ia
nota
mm
ent
inci
téle
ssy
ndic
ats
dela
poli
ce,
qui
s’ét
aien
thi
stor
ique
men
tdé
velo
ppés
dem
aniè
reau
tono
me,
àun
mou
ve-
men
tde
ratt
ache
men
tau
sein
d’en
sem
bles
plus
larg
es:
UN
SA
-Pol
ice,
CG
C(s
yndi
cats
All
ianc
eet
Syn
ergi
e),
CG
T-F
O(S
GP
N).
Ell
ere
ste
cont
esté
epa
rle
ssy
ndic
ats
enph
ase
d’im
plan
tati
onde
nouv
elle
sse
ctio
nssy
ndic
ales
,no
tam
men
tle
ssy
ndic
ats
SU
D,
mêm
esi
laju
risp
rude
nce
déjà
anci
enne
sur
l’ar
ticl
eL
.13
3-2
duco
dedu
trav
ail
est
suff
isam
men
tso
uple
pour
perm
ettr
eau
xor
gani
sati
ons
réel
lem
ent
acti
ves
auni
veau
d’un
corp
sde
fonc
tion
nair
esou
dans
lere
ssor
td’
unC
TP
d’ac
cé-
der
aux
élec
tion
s1 .
D’a
utre
part
,l’
attr
ibut
ion
desi
èges
préc
iput
aire
sda
nsle
str
ois
cons
eils
supé
rieu
rsà
cert
aine
sor
gani
sati
ons
qui
n’on
tqu
’une
faib
lere
pré-
sent
ativ
ité
dans
lafo
ncti
onpu
bliq
uees
tég
alem
ent
cont
esté
e.
Cep
enda
nt,
ces
règl
esso
ntsi
mil
aire
sà
cell
esen
vigu
eur
dans
lese
cteu
rpr
ivé,
etil
n’a
pas
paru
util
ede
les
redi
scut
er,
d’au
tant
que
ledé
bat
sur
laré
nova
tion
des
crit
ères
dere
prés
enta
tivi
tées
tac
tuel
lem
ent
enga
géau
nive
auna
tion
alin
terp
rofe
ssio
nnel
.
Lefonctionnementdesinstances
consultatives
Iln’
est
pas
poss
ible
defo
rmul
erun
diag
nost
icgé
néra
lsu
rle
fonc
tion
nem
ent
des
inst
ance
sco
nsul
tati
ves,
tant
celu
i-ci
est
dépe
ndan
tde
sco
ntex
tes
extr
êmem
ent
vari
ésqu
ica
ract
éris
ent
chaq
uese
rvic
e,co
llec
tivi
tépu
bliq
ue,h
ôpit
al,o
um
inis
tère
conc
erné
.En
outr
eil
n’ex
iste
pas
d’év
alua
-ti
ons
qual
itat
ives
nim
ême
dedo
nnée
sch
iffr
ées
sur
lefo
ncti
onne
men
tde
sdi
ffér
ents
type
sd’
inst
ance
sco
nsul
tati
ves.
Mai
squ
elqu
es«
tend
ance
s»
géné
rale
spe
uven
têt
reid
enti
fiée
sen
croi
sant
les
rega
rds
port
éspa
rle
sac
teur
s.
Les
com
mis
sion
sad
min
istr
ativ
espa
rita
ires
(CA
P)
Le
fonc
tion
nem
ent
des
com
mis
sion
sad
min
istr
ativ
espa
rita
ires
,où
les
disc
ussi
ons
port
ent
sur
lage
stio
nin
divi
duel
lede
sca
rriè
res
2 ,es
tco
nsid
éré
com
me
glob
alem
ent
sati
sfai
sant
.
(1)
De
plus
,sel
onun
avis
rend
upa
rle
Con
seil
d’É
tatl
e6
déce
mbr
e19
99,l
ere
cour
ssp
écif
ique
prév
upa
rla
loi
n’es
tou
vert
qu’a
uxsy
ndic
ats
dont
l’ad
min
istr
atio
na
décl
aré
la li
ste
irre
ceva
ble,
et n
on a
ux s
yndi
cats
con
curr
ents
.(2
)A
insi
que
surl
essa
nctio
nsdi
scip
linai
res
lors
qu’e
lles
sièg
ente
nfo
rmat
ion
disc
i-pl
inai
re.
30/37
L’a
ttac
hem
ent
àce
sin
stan
ces,
gara
ntes
dela
tran
spar
ence
dans
lage
stio
nde
sca
rriè
res,
est
extr
êmem
ent
fort
.L
apa
rtic
ipat
ion
àde
sco
mi-
tés
d’av
ance
men
tet
dedi
scip
line
ad’
aill
eurs
figu
répa
rmi
les
prem
ière
sre
vend
icat
ions
etle
spr
emiè
res
conq
uête
sde
ssy
ndic
ats,
enré
acti
onau
clie
ntél
ism
eet
aufa
vori
tism
epo
liti
que
qui
sévi
ssai
ent
auX
IXe
sièc
leda
nsla
gest
ion
dela
fonc
tion
publ
ique
.
Cer
tain
sre
spon
sabl
esad
min
istr
atif
sdé
plor
ent
cepe
ndan
tqu
el’
adm
inis
trat
ion
ait
lais
sés’
inst
aure
rda
nsce
rtai
nes
CA
Pde
sm
écan
ism
ess’
appa
rent
ant
àun
evé
rita
ble
coge
stio
nde
sca
rriè
res,
qui
abou
tiss
ent
àsu
r-va
lori
ser
l’an
cien
neté
dans
les
crit
ères
d’av
ance
men
t(o
um
ême
àfa
ire
inte
rven
irl’
appa
rten
ance
synd
ical
e).
Des
resp
onsa
bles
synd
icau
xso
ulig
nent
auco
ntra
ire
que
dans
cert
ains
corp
sl’
adm
inis
trat
ion
neti
ent
com
pte
des
avis
dela
CA
Pqu
ede
man
ière
très
mar
gina
le,
etqu
ele
spo
siti
ons
pris
esen
séan
cepa
rle
sre
s-po
nsab
les
adm
inis
trat
ifs
sont
parf
ois
cont
redi
tes
par
les
déci
sion
ssi
gnée
sul
téri
eure
men
t.
Au
sein
del’
adm
inis
trat
ion
d’É
tat,
laqu
esti
onde
ladé
conc
en-
trat
ion
des
CA
Ppr
ête
auss
ià
déba
ts:
lacr
éati
onde
CA
Plo
cale
sde
plei
nex
erci
ce1
est
indi
spen
sabl
epo
urdé
conc
entr
ervr
aim
ent
lage
stio
nde
spe
r-so
nnel
s,m
ais
susc
ite
souv
ent
les
réti
cenc
esde
sor
gani
sati
ons
synd
ical
esqu
iy
voie
ntun
risq
uede
rupt
ure
dupr
inci
ped’
égal
ité,
mêm
esi
les
cond
i-ti
ons
posé
espa
rle
Con
seil
d’É
tat
2so
ntre
spec
tées
.E
nou
tre
legr
and
nom
bre
deco
rps
defo
ncti
onna
ires
etla
cons
titu
tion
d’un
eC
AP
pour
chaq
ueco
rps,
prin
cipe
spéc
ifiq
ueà
lafo
ncti
onpu
bliq
uede
l’É
tat,
lim
iten
tbe
auco
uple
spo
ssib
ilit
ésde
déco
ncen
trat
ion.
Le
sco
mité
ste
chn
iqu
es
pa
rita
ire
s(C
TP
)e
tco
mité
ste
chn
iqu
es
d’é
tab
lisse
me
nt
(CT
E)
Ils
susc
iten
tbe
auco
uppl
usde
crit
ique
s.
Leu
rco
mpé
tenc
eco
nsul
tati
vepo
rte
esse
ntie
llem
ent
sur
les
ques
tion
sd’
orga
nisa
tion
etde
fonc
tion
nem
ent
des
serv
ices
,de
mod
erni
sa-
tion
des
mét
hode
set
tech
niqu
esde
trav
ail,
sur
les
poli
tiqu
esde
form
atio
net
les
crit
ères
deré
part
itio
nde
spr
imes
.Dan
sla
fonc
tion
publ
ique
hosp
ita-
lièr
ele
sco
mit
éste
chni
ques
d’ét
abli
ssem
ent,
dont
laco
mpo
siti
onn’
est
plus
pari
tair
ede
puis
1991
,on
tun
eco
mpé
tenc
epl
usla
rge
:il
sso
ntau
ssi
cons
ulté
sob
liga
toir
emen
tsu
rle
spr
ojet
sd’
étab
liss
emen
tet
les
prog
ram
-m
esd’
inve
stis
sem
ent,
sur
lebu
dget
,le
sco
mpt
eset
leta
blea
ud’
empl
ois,
sur
les
acti
ons
deco
opér
atio
nav
ecd’
autr
eshô
pita
uxou
inst
itut
ions
.
(1)
Paro
ppos
ition
aux
CA
Ppr
épar
atoi
res,
quie
xist
entd
ans
cert
ains
corp
s,qu
idon
-ne
nt u
n pr
emie
r av
is a
vant
l’ex
amen
des
dos
sier
s pa
r le
s C
AP
natio
nale
s.(2
)L
’avi
sdu
Con
seil
d’É
tatd
u7
juill
et19
90lim
itela
poss
ibili
téde
crée
rde
sC
AP
aux
corp
sdo
ntl’
effe
ctif
loca
lest
supé
rieu
rà
50ag
ents
cons
idér
ant,
qu’e
nde
çàle
sco
nditi
ons
neso
ntpa
sré
unie
spo
urpr
océd
erà
l’ex
amen
des
mér
ites
resp
ectif
sde
sag
ents
.
Dan
sau
cune
des
fonc
tion
spu
bliq
ues,
les
CT
Pn’
ont
offi
ciel
le-
men
tco
mpé
tenc
epo
urdo
nner
unav
issu
rle
spr
ojet
sd’
évol
utio
nde
sm
is-
sion
sco
nfié
esà
chaq
uese
rvic
e,m
ême
sida
nsle
sfa
its
ces
suje
tsne
sont
pas
abse
nts
dela
conc
erta
tion
car
ils
ont
touj
ours
des
répe
rcus
sion
sen
ter-
mes
d’or
gani
sati
onet
defo
ncti
onne
men
tde
sse
rvic
es.
Le
fonc
tion
nem
ent
des
com
ités
tech
niqu
eses
tso
uven
tdo
min
épa
rle
form
alis
me
inst
itut
ionn
el,i
lsso
ntal
ors
sans
véri
tabl
eva
leur
ajou
tée
pour
ledi
alog
ueso
cial
.C
ette
déri
vepa
raît
plus
mar
quée
dans
les
gran
des
inst
itut
ions
(gra
nds
étab
liss
emen
tsho
spit
alie
rs,
gran
des
vill
es),
etda
nsle
sC
TP
min
isté
riel
squ
iso
ntsa
isis
pour
avis
deto
usle
ste
xtes
mod
ifia
ntde
srè
gles
stat
utai
res.
Ell
ees
tau
ssi
favo
risé
elo
rsqu
ele
sél
ecti
ons
prof
essi
on-
nell
esco
ndui
sent
àun
émie
ttem
ent
des
repr
ésen
tati
ons
synd
ical
es,
car
les
orga
nisa
tion
ssy
ndic
ales
tend
ent
alor
sà
util
iser
cett
ein
stan
cepo
urse
posi
-ti
onne
rpu
bliq
uem
ent
les
unes
vis-
à-vi
sde
sau
tres
.L
eC
TP
devi
ent
alor
sun
etr
ibun
eoù
adm
inis
trat
ion
etsy
ndic
alis
tes
prat
ique
ntla
lang
uede
bois
.
La
com
posi
tion
pari
tair
ete
ndà
renf
orce
rle
form
alis
me
dece
sin
stan
ces
:da
nsle
sse
rvic
esde
l’É
tat
enpa
rtic
ulie
r,le
sfo
ncti
onna
ires
dési
gnés
auti
tre
dela
pari
téad
min
istr
ativ
eso
ntm
uets
etvo
tent
dem
aniè
rem
onol
ithi
que
pour
sout
enir
les
prop
osit
ions
del’
adm
inis
trat
ion,
cequ
ies
td’
aill
eurs
norm
alpu
isqu
’ils
lare
prés
ente
nt.
Une
oppo
siti
onde
tous
les
synd
icat
sse
trad
uit
par
un«
part
age
des
voix
»,et
ilsu
ffit
àl’
adm
inis
trat
ion
deco
nvai
ncre
une
seul
eor
gani
sati
onsy
ndic
ale
pour
sepr
éval
oir
d’un
«av
isfa
vora
ble
»du
com
ité
tech
niqu
epa
rita
ire.
Bie
nqu
ele
sav
isso
ient
part
agés
sur
l’im
pact
dela
réfo
rme
opér
éeen
1991
dans
lese
cteu
rho
spit
alie
r,il
sem
ble
que
lasu
ppre
ssio
ndu
pari
tari
sme
acl
arif
iéle
fonc
tion
nem
ent
des
com
ités
tech
niqu
es,
déso
rmai
scl
aire
men
tpo
siti
onné
sen
tant
qu’i
nsta
nces
d’éc
hang
esen
tre
les
orga
nisa
-ti
ons
synd
ical
eset
une
dire
ctio
nre
spon
sabl
eap
pelé
eà
just
ifie
rse
sch
oix
età
fair
el’
effo
rtde
conv
ainc
rese
sin
terl
ocut
eurs
.C
’est
laco
nclu
sion
àla
quel
lees
tpa
rven
uun
grou
pede
trav
ail
nati
onal
cons
titu
éen
1999
par
lem
inis
tère
del’
Em
ploi
etde
laS
olid
arit
é1 .
Mai
sle
para
mèt
rees
sent
iel
qui
déte
rmin
el’
effi
caci
tédu
dia-
logu
eso
cial
dans
lech
amp
deco
mpé
tenc
ede
sco
mit
éste
chni
ques
sesi
tue
enam
ont
dele
urs
réun
ions
;de
man
ière
unan
ime,
l’im
port
ance
des
cont
acts
régu
lier
sho
rsin
stit
utio
nses
tso
ulig
née
:le
sto
urs
d’ho
rizo
nbi
la-
téra
ux,
les
cons
ulta
tion
sin
form
elle
s,le
sgr
oupe
sde
trav
ail
ouré
unio
nspr
épar
atoi
res
qui
perm
ette
ntd’
orga
nise
rle
part
age
des
info
rmat
ions
etla
réfl
exio
nen
amon
tde
sco
nsul
tati
ons
offi
ciel
les,
sont
reco
nnus
indi
spen
sa-
bles
pour
donn
erco
rps
audi
alog
ueso
cial
etpe
rmet
tre
une
conc
erta
tion
véri
tabl
e,vo
ire
une
quas
i-né
goci
atio
nsu
rle
spr
ojet
sde
réfo
rme.
(1)
Gro
upe
detr
avai
lnat
iona
lsur
la«
mod
erni
satio
nde
l’or
gani
satio
net
dufo
nctio
n-ne
men
tin
tern
ede
l’hô
pita
l »,p
rési
dépa
rJe
an-P
aul
Dar
nis,
insp
ecte
urgé
néra
lde
saf
fair
es s
ocia
les.
31/37
Dès
lors
que
cedi
alog
uein
form
ela
euli
eu,l
aré
unio
nfo
rmel
lede
sin
stan
ces
pren
ddu
sens
com
me
une
étap
ené
cess
aire
d’ex
pres
sion
offi
-ci
elle
etpu
bliq
uede
spo
siti
ons
resp
ecti
ves
;au
cont
rair
esi
cedi
alog
uen’
apa
seu
lieu
,la
réun
ion
duC
TP
oudu
CT
En’
appo
rte
aux
synd
icat
squ
’une
info
rmat
ion
sur
des
déci
sion
sdé
jàar
rêté
espa
rl’
adm
inis
trat
ion
;vu
epa
rl’
adm
inis
trat
ion,
elle
est
une
«gr
and
mes
se»
inut
ile
etqu
ira
lent
itso
nac
tion
.C
eci
est
part
icul
ière
men
tne
tsu
rle
ssu
jets
qui
néce
ssit
ent
des
pro-
cess
usde
déci
sion
sco
mpl
exes
,par
exem
ple
les
réfo
rmes
stat
utai
res
etto
u-te
sle
sré
form
esay
ant
des
inci
denc
esbu
dgét
aire
s;
les
arbi
trag
esin
tern
eset
exte
rnes
1on
ten
effe
tné
cess
aire
men
tdé
jàeu
lieu
aum
omen
toù
lepr
o-je
tes
tso
umis
àl’
avis
duco
mit
éte
chni
que
etle
prés
iden
tdu
com
ité
n’a
plus
devé
rita
ble
mar
gede
man
œuv
repo
urpr
endr
een
com
pte
les
rem
ar-
ques
expr
imée
sen
séan
ce.
Ilco
nvie
nten
fin
d’év
oque
r,da
nsce
tte
list
ede
crit
ique
sco
ncer
-na
ntle
sC
TP
,le
spr
oblè
mes
dere
prés
enta
tivi
téli
ésà
leur
mod
ede
cons
ti-
tuti
on;
ces
prob
lèm
esso
ntdé
velo
ppés
infra
car
ils
sont
spéc
ifiq
ues
àla
fonc
tion
publ
ique
d’É
tat.
Le
sco
mité
sd
’hyg
ièn
ee
td
esé
curi
té(C
HS
)L
afo
ncti
onpu
bliq
ueho
spit
aliè
rere
lève
,da
nsle
dom
aine
del’
hygi
ène
etde
lasé
curi
té,
des
disp
osit
ions
duco
dedu
trav
ail
;de
puis
1982
,to
usle
sét
abli
ssem
ents
occu
pant
aum
oins
50ag
ents
ont
donc
unco
mit
éd’
hygi
ène,
desé
curi
téet
des
cond
itio
nsde
trav
ail
(CH
SC
T)
com
-po
séde
repr
ésen
tant
sde
spe
rson
nels
méd
icau
xet
non
méd
icau
xet
prés
idé
par
ledi
rect
eur
del’
étab
liss
emen
t.L
orsq
uele
sre
prés
enta
nts
synd
icau
xs’
yin
vest
isse
nt,
ces
inst
ance
set
les
grou
pes
detr
avai
lqu
ien
éman
ent
joue
ntun
rôle
acti
f,tr
èsut
ile
com
pte
tenu
del’
impo
rtan
cede
sri
sque
spr
ofes
sion
-ne
lsda
nsle
cont
exte
hosp
ital
ier.
Tou
tefo
is,i
lex
iste
des
risq
ues
dech
evau
-ch
emen
tet
des
prob
lèm
esd’
arti
cula
tion
entr
ele
CH
SC
Tet
leC
TE
sur
les
ques
tion
sd’
orga
nisa
tion
dutr
avai
l.
Dan
sla
fonc
tion
publ
ique
d’É
tat
etda
nsla
fonc
tion
publ
ique
terr
itor
iale
,les
ques
tion
sd’
hygi
ène
etde
sécu
rité
relè
vent
(com
me
les
pro-
blèm
esre
lati
fsau
xco
ndit
ions
detr
avai
l)de
laco
mpé
tenc
ede
sC
TP
;de
sco
mit
ésd’
hygi
ène
etde
sécu
rité
,st
ruct
ures
plus
spéc
iali
sées
,pe
uven
têt
recr
éés
pour
les
assi
ster
dans
cedo
mai
ne.
La
com
posi
tion
des
CH
Ses
tpa
ri-
tair
eda
nsla
fonc
tion
publ
ique
terr
itor
iale
,m
ais
dans
lafo
ncti
onpu
bliq
ued’
Éta
tle
nom
bre
des
repr
ésen
tant
sdu
pers
onne
les
tsu
péri
eur
auno
mbr
ede
repr
ésen
tant
sde
l’ad
min
istr
atio
n.
Le
prot
ocol
ere
lati
fà
l’hy
gièn
eet
àla
sécu
rité
dans
lafo
ncti
onpu
bliq
uede
l’É
tat
sign
éle
28ju
ille
t19
94a
cons
ervé
laco
mpé
tenc
ede
sC
TP
enm
atiè
red’
hygi
ène
etde
sécu
rité
.Si
leth
ème
des
cond
itio
nsde
tra-
vail
cont
inue
dere
leve
rdi
rect
emen
tde
sC
TP
,la
créa
tion
deC
HS
char
gés
dele
sas
sist
erda
nsle
dom
aine
del’
hygi
ène
etde
lasé
curi
téde
vien
tpl
us
(1)
Exe
mpl
e:a
rbitr
ages
inte
rmin
isté
riel
spo
url’
Éta
t,ac
cord
del’
agen
ceré
gion
ale
de l’
hosp
italis
atio
n po
ur le
s hô
pita
ux.
(1)
Cf.
prot
ocol
ere
latif
àl’
hygi
ène
età
lasé
curi
tési
gné
le28
juill
et19
94en
tre
lego
uver
nem
ent e
t six
org
anis
atio
ns s
yndi
cale
s, e
t déc
ret d
u 9
mai
199
5.
syst
émat
ique
.E
npa
rtic
ulie
r,la
créa
tion
d’un
CH
Ses
tde
venu
eob
liga
toir
eau
près
dech
aque
CT
Pré
gion
alou
dépa
rtem
enta
l.
Le
prot
ocol
ea
cher
ché
égal
emen
tà
amél
iore
rl’
acti
onde
sC
HS
,no
tam
men
ten
préc
isan
tle
urch
amp
deco
mpé
tenc
es,
enin
stit
uant
cinq
jour
sde
form
atio
npo
urle
sre
prés
enta
nts
dupe
rson
nel
ause
inde
sC
TP
etC
HS
del’
Éta
tau
titr
ede
l’hy
gièn
eet
dela
sécu
rité
1 ,en
orga
nisa
ntun
droi
td’
accè
sau
xlo
caux
pour
les
mem
bres
duC
HS
,et
lapo
ssib
ilit
éde
dem
ande
rà
l’ad
min
istr
atio
nde
fair
eap
pel
àun
expe
rtag
réé«en
casde
risq
uegr
ave,
révé
léou
non
parun
accide
ntde
service,
oude
malad
ieà
cara
ctèrepr
ofession
nel».
Ces
disp
osit
ions
ont
été
tran
spos
ées
àla
fonc
-ti
onpu
bliq
uete
rrit
oria
lepa
rle
décr
etno
2000
-542
du16
juin
2000
.
L’i
mpa
ctde
lam
ise
enœ
uvre
dece
prot
ocol
eda
nsle
sse
rvic
esde
l’É
tat
etde
ses
étab
liss
emen
tspu
blic
sad
min
istr
atif
sn’
apa
sfa
itl’
obje
tju
squ’
àpr
ésen
td’
une
éval
uati
onqu
alit
ativ
e.
Laparticipationetl’expressiondirectes
desagents
L’i
nfor
mat
ion,
l’éc
oute
etla
cons
ulta
tion
dire
ctes
des
agen
tsso
ntpa
rtie
inté
gran
tedu
«di
alog
ueso
cial
».L
est
atut
géné
ral
neré
gle-
men
tepa
sce
dom
aine
part
icul
ier,
ende
hors
dudr
oit
reco
nnu
àto
utag
ent
depa
rtic
iper
dura
ntse
she
ures
dese
rvic
eet
sans
pert
ede
trai
tem
ent,
àun
eré
unio
nm
ensu
elle
d’in
form
atio
nsy
ndic
ale
d’un
edu
rée
d’un
ehe
ure.
Dan
sle
cadr
edu
fonc
tion
nem
ent
norm
alde
sse
rvic
es,
les
pos-
sibi
lité
sd’
expr
essi
onet
depa
rtic
ipat
ion
des
agen
tsdé
pend
ent
beau
coup
dela
qual
ité
dum
anag
emen
tde
prox
imit
é,de
lacl
arté
des
poli
tiqu
esdé
fini
esau
nive
aupl
usgl
obal
(Éta
t/m
inis
tère
,ét
abli
ssem
ent
hosp
ital
ier,
coll
ecti
-vi
téte
rrit
oria
le)
etde
leur
cohé
renc
eav
ecle
sob
ject
ifs
opér
atio
nnel
s.L
’ins
uffi
sanc
ede
sco
mpé
tenc
eset
des
mét
hode
sm
anag
eria
les
dans
lafo
ncti
onpu
bliq
ue,s
ouli
gnée
par
deno
mbr
eux
trav
aux,
est
cert
aine
men
tun
des
frei
nsm
ajeu
rsà
l’am
élio
rati
ondu
dial
ogue
soci
al,
qu’i
ls’
agis
sede
sre
lati
ons
dire
ctes
avec
les
agen
tsou
dela
gest
ion
des
rela
tion
sfo
rmel
les
etin
form
elle
sav
ecle
sor
gani
sati
ons
synd
ical
es.
Iles
tce
pend
ant
indé
niab
lequ
ede
nom
breu
xpr
ogrè
sso
nten
cour
s,no
tam
men
tà
trav
ers
une
plus
gran
deat
tent
ion
port
éeà
laco
mm
unic
atio
nin
tern
eau
sein
des
serv
ices
,et
àla
rech
erch
ede
mét
hode
spl
us«
part
icip
ativ
es»
pour
laco
ndui
tede
pro-
jets
dech
ange
men
tim
port
ants
(dém
arch
esqu
alit
é,pr
ojet
sde
serv
ice.
..).
Dan
sle
sect
eur
hosp
ital
ier,
lalo
idu
31ju
ille
t19
91a
cher
ché
àor
gani
ser
des
form
esde
part
icip
atio
ndi
rect
ede
sag
ents
:el
lea
nota
mm
ent
créé
laco
mm
issi
ondu
serv
ice
deso
ins
infi
rmie
rset
les
cons
eils
dese
rvic
e,et
défi
nipo
urle
sag
ents
non
couv
erts
par
ces
cons
eils
undr
oit
àl’
expr
es-
sion
dire
cte
etco
llec
tive
sur
leco
nten
uet
l’or
gani
sati
onde
leur
trav
ail.
Le
rapp
ort
dugr
oupe
detr
avai
lsu
rla
mod
erni
sati
onde
l’or
gani
sati
onet
dufo
ncti
onne
men
tin
tern
ede
l’hô
pita
lm
ontr
equ
ece
sno
uvel
les
inst
ance
sn’
ont
pas
enco
retr
ouvé
unpo
siti
onne
men
tlé
giti
me
ause
inde
l’hô
pita
l,po
urdi
ffér
ente
sra
ison
s2 ,
eten
part
icul
ier
que
lam
ajor
ité
des
chef
sde
ser-
vice
n’on
tpa
sco
nsti
tué
deco
nsei
lde
serv
ice.
Ilpr
écon
ise
nota
mm
ent
lafo
rmat
ion
aum
anag
emen
tde
sch
efs
dese
rvic
eet
des
cadr
esin
firm
iers
.
(2)
Not
amm
entl
epé
rim
ètre
trop
limité
desC
SSIe
tla
com
posi
tion
part
irag
eau
sort
.
(...)
32/37
Dan
sla
défi
niti
onet
lage
stio
nde
chan
gem
ents
ayan
tdes
répe
r-cu
ssio
nsfo
rtes
etdi
rect
essu
rle
sco
ndit
ions
detr
avai
lde
sag
ents
,la
dire
c-ti
onco
mm
ele
sre
prés
enta
nts
synd
icau
xon
tbe
soin
depl
usen
plus
deré
unir
des
élém
ents
préc
isd’
anal
yse
sur
les
aspi
rati
ons
etle
sop
inio
nsde
sag
ents
dire
ctem
ent
inté
ress
és.
Div
erse
ste
chni
ques
peuv
ent
être
util
isée
spo
urce
fair
e:
tech
niqu
esd’
enqu
êtes
esse
ntie
llem
ent,
mai
sau
ssi
ouve
rtur
ede
«fo
rum
s»
sur
les
rése
aux
intr
anet
ouor
gani
sati
onde
cons
ulta
tion
sré
fére
ndai
res.
On
peut
endo
nner
quel
ques
exem
ples
réce
nts
:–
leca
dre
nati
onal
d’am
énag
emen
tet
rédu
ctio
ndu
tem
psde
trav
ail
dum
inis
tère
del’
Em
ploi
etde
laS
olid
arit
é,qu
ipr
évoi
tl’
orga
nisa
tion
d’un
réfé
rend
umda
nsle
sse
rvic
esdi
spos
ant
d’un
cycl
ehe
bdom
adai
rein
féri
eur
aucy
cle
de38
h30
prév
una
tion
alem
ent
;–
l’ut
ilis
atio
nde
l’in
tran
etdu
min
istè
rede
l’In
téri
eur
pour
lapr
épar
atio
nde
sas
sise
sna
tion
ales
des
préf
ectu
res
;–
l’or
gani
sati
ond’
unré
fére
ndum
àla
Cai
sse
des
dépô
tset
cons
igna
tion
spa
rqu
atre
synd
icat
sop
posé
sau
proj
etd’
acco
rdsu
rl’
amén
agem
ent
etla
rédu
ctio
nde
tem
psde
trav
ail.
Les
orga
nisa
tion
ssy
ndic
ales
ress
ente
ntég
alem
ent
lané
cess
ité
dere
cher
cher
unm
eill
eur
cont
act
avec
leur
base
,da
nsun
cont
exte
mar
qué
par
les
effe
tsde
ladé
synd
ical
isat
ion,
lané
cess
ité
de«
prof
essi
onna
lise
r»
des
mil
itan
tspe
rman
ents
etle
sdi
ffic
ulté
sre
ncon
trée
spo
uror
gani
ser
les
alle
rs-r
etou
rsen
tre
fonc
tion
ssy
ndic
ales
etfo
ncti
ons
prof
essi
onne
lles
.L
’uti
lisa
tion
des
intr
anet
spa
rle
sor
gani
sati
ons
synd
ical
eses
tun
des
suje
tsac
tuel
sdu
dial
ogue
soci
al;
ence
qui
conc
erne
l’É
tat,
des
reco
mm
anda
-ti
ons
inte
rmin
isté
riel
les
ont
été
rédi
gées
enco
ncer
tati
onav
ecle
sor
gani
sa-
tion
ssy
ndic
ales
etdi
ffus
ées
enju
in20
01,e
tcha
que
min
istè
rea
été
invi
téà
rédi
ger,
sur
cett
eba
se,
une
char
ted’
util
isat
ion
des
tech
nolo
gies
del’
info
r-m
atio
net
dela
com
mun
icat
ion
par
les
orga
nisa
tion
ssy
ndic
ales
1 .
Respecterla
spécificité
dela
fonctionpublique
Le
stat
utgé
néra
lde
sfo
ncti
onna
ires
trou
vesa
just
ific
atio
npr
e-m
ière
dans
lavo
lont
éde
lapu
issa
nce
publ
ique
d’as
sure
rle
bon
fonc
tion
ne-
men
tde
sse
rvic
espu
blic
s.
Dan
sla
trad
itio
nfr
ança
ise,
l’ad
min
istr
atio
net
les
fonc
tion
nai-
res
qui
laco
mpo
sent
ont
unrô
lefo
ndam
enta
là
joue
r,no
nse
ulem
ent
pour
cont
ribu
erà
laco
ncep
tion
età
lam
ise
enœ
uvre
des
poli
tiqu
espu
bliq
ues
etpo
urfa
ire
fonc
tion
ner
les
serv
ices
publ
ics,
mai
sau
ssi
pour
assu
rer
laco
ntin
uité
etga
rant
irle
resp
ect
depr
inci
pes
fond
amen
taux
duse
rvic
epu
blic
,te
lsqu
ele
spr
inci
pes
d’ég
alit
é,de
neut
rali
téet
de«
mut
abil
ité
»(a
dapt
atio
nau
xbe
soin
s).
La
spéc
ific
ité
dece
tte
situ
atio
net
dece
sm
is-
sion
sju
stif
ient
que
les
agen
tsso
ient
plac
éspa
rra
ppor
tà
leur
sem
ploy
eurs
publ
ics
dans
une
situ
atio
ndi
ffér
ente
dece
lle
qu’o
ntvi
s-à-
vis
dele
urs
empl
oyeu
rsle
ssa
lari
ésdu
sect
eur
priv
é.D
ans
ceca
dre
s’es
taf
firm
éle
prin
cipe
selo
nle
quel
les
fonc
tion
nair
esso
ntpl
acés
dans
une
situ
atio
nst
a-tu
tair
eet
régl
emen
tair
e.
L’a
ttac
hem
ent
aust
atut
seju
stif
ieau
ssi
par
son
appo
rthi
sto-
riqu
eda
nsla
stru
ctur
atio
nde
l’ad
min
istr
atio
nfr
ança
ise
:ila
perm
isde
cla-
rifi
erle
sdr
oits
etob
liga
tion
sde
sfo
ncti
onna
ires
,d’
accr
oîtr
ela
tran
spar
ence
des
cond
itio
nsd’
empl
oiet
deco
nsol
ider
une
fonc
tion
(1)
Com
ité in
term
inis
téri
el p
our
la r
éfor
me
de l’
Éta
t du
15 n
ovem
bre
2001
.
(...)
publ
ique
dont
lepr
ofes
sion
nali
sme
est
reco
nnu,
etqu
ico
ntri
bue
àla
cohé
-si
onso
cial
epa
rl’
égal
ité
detr
aite
men
tga
rant
ieau
xfo
ncti
onna
ires
dans
leur
carr
ière
età
tous
les
cito
yens
pour
l’ac
cès
aux
empl
ois
publ
ics.
Les
orie
ntat
ions
prop
osée
spa
rce
livr
ebl
anc
s’in
scri
vent
dans
lafi
déli
téau
xpr
inci
pes
dust
atut
dela
fonc
tion
publ
ique
,et
donc
auca
rac-
tère
stat
utai
reet
régl
emen
tair
ede
lasi
tuat
ion
des
fonc
tion
nair
es.
Pou
rau
tant
,da
nsla
mes
ure
oùl’
abse
nce
depo
rtée
juri
diqu
ede
sac
cord
sco
n-cl
usen
tre
l’au
tori
téad
min
istr
ativ
eet
les
orga
nisa
tion
ssy
ndic
ales
cont
rari
eau
jour
d’hu
il’a
spir
atio
nà
des
rela
tion
sso
cial
esfa
isan
tune
plus
larg
epl
ace
àla
négo
ciat
ion,
cett
equ
esti
onn’
apa
sét
éél
udée
mai
sau
cont
rair
eap
pro-
fond
iepo
urre
cher
cher
une
voie
deso
luti
onpr
éser
vant
lasp
écif
icit
éde
lafo
ncti
onpu
bliq
ue.
Les
text
esdu
débu
tde
san
nées
quat
re-v
ingt
ont
mis
enpl
ace
unsy
stèm
ed’
ense
mbl
ede
lafo
ncti
onpu
bliq
ue,
qui
intè
gre
non
seul
emen
tla
fonc
tion
publ
ique
del’
Éta
t,m
ais
enco
rele
sfo
ncti
ons
publ
ique
sho
spit
aliè
reet
terr
itor
iale
.Cet
teco
nstr
ucti
onse
just
ifie
par
l’ex
iste
nce
depr
inci
pes
com
-m
uns
gouv
erna
ntle
sra
ppor
tsen
tre
les
coll
ecti
vité
spu
bliq
ues
etle
urs
agen
ts,
etpa
rle
souc
id’
assu
rer
une
cert
aine
égal
ité
detr
aite
men
ten
tre
ces
dern
iers
.E
lle
sem
atér
iali
se,
ence
qui
conc
erne
les
rém
unér
atio
ns,
par
lafi
xati
ond’
une
base
deca
lcul
com
mun
e,la
vale
urdu
poin
td’
indi
ce,d
ont
les
évol
utio
nss’
appl
ique
ntà
l’en
sem
ble
des
pers
onne
lsde
str
ois
fonc
tion
spu
bliq
ues.
Com
me
onl’
avu
supr
a,l’
enje
ufi
nanc
ier
dela
reva
lori
sati
ondu
poin
td’
indi
cees
ttr
èslo
urd,
cequ
igé
nère
unco
ntex
tepa
rtic
uliè
rem
ent
dif-
fici
lepo
urla
négo
ciat
ion
sala
rial
eda
nsla
fonc
tion
publ
ique
.C
epen
dant
,pe
rson
nene
prop
ose
aujo
urd’
hui
dero
mpr
ece
tte
liai
son
entr
ele
str
ois
fonc
-ti
ons
publ
ique
s,et
c’es
tdo
ncen
resp
ecta
ntce
cadr
equ
’ont
été
rech
erch
ées
des
voie
sd’
amél
iora
tion
susc
epti
bles
dem
ieux
circ
onsc
rire
les
enje
uxdu
dial
ogue
soci
alco
mm
unau
xtr
ois
fonc
tion
spu
bliq
ues
etde
met
tre
enpl
ace
les
form
ules
adéq
uate
sà
leur
trai
tem
ent.
Apprendre
àconduirelesmutations
nécessaires
La
fidé
lité
aux
prin
cipe
sne
sign
ifie
pas
imm
obil
ism
e,bi
enau
cont
rair
e.L
’apt
itud
eà
cond
uire
les
adap
tati
ons
voir
ele
sm
utat
ions
néce
s-sa
ires
devi
ent
uncr
itèr
edé
term
inan
tde
l’ef
fica
cité
dum
odèl
efr
ança
isdu
serv
ice
publ
ic,
etdo
ncpo
urle
moy
ente
rme,
desa
pére
nnit
é.A
ujou
rd’h
uipl
usqu
’hie
r,l’
adm
inis
trat
ion
etle
sse
rvic
espu
blic
sdo
iven
tdé
mon
trer
leur
capa
cité
àfa
ire
vivr
ele
prin
cipe
fond
ateu
rde
«m
utab
ilit
é»
pour
s’ad
apte
ren
perm
anen
ceà
l’év
olut
ion
des
beso
ins.
Cer
tain
spe
nsen
tqu
ele
dial
ogue
soci
alav
ecle
sfo
ncti
onna
ires
etle
urs
orga
nisa
tion
sne
peut
être
qu’u
nfr
ein
auch
ange
men
t,et
qu’i
ln’
est
pas
envi
sage
able
deré
nove
ret
d’ad
apte
rle
sse
rvic
espu
blic
sen
yas
soci
ant
les
agen
ts.
Ce
livr
ebl
anc
repo
sesu
rla
conv
icti
onin
vers
e:
l’ap
titu
deau
chan
gem
ent
nese
décr
ète
pas,
elle
nepe
utse
cons
trui
requ
’ave
cle
sag
ents
33/37
eux-mêmes, en prenant appui sur un dialogue social renouvelé. Cela sup-pose clarté et continuité dans l’affirmation des objectifs et de la stratégiede changement, mais aussi dans le dialogue avec les représentants du per-sonnel ; celui-ci ne saurait être octroyé par l’administration et utilisé augré des circonstances ; il doit devenir plus régulier et plus responsable, etpour cela donner progressivement une place plus grande à la négociation.
Cette conviction inspire les propositions présentées dans latroisième partie, qui cherchent en particulier à tenir compte d’évolutionsactuelles importantes pour l’avenir de la fonction publique.
Le dialogue entre l’employeur public et ses agents devra de plusen plus se référer explicitement aux attentes des citoyens, contribuables etutilisateurs des services publics ; ceux-ci souhaitent non seulement le meil-leur service au moindre coût, mais demandent aussi désormais à être infor-més, consultés, associés à la définition des réformes et aux évaluations.
Les attentes des agents publics eux-mêmes et de leurs organisa-tions pèsent dans le sens d’une conception moins « hiérarchique » des rela-tions internes à l’administration, d’un meilleur partage de l’information,de méthodes associant directement le plus grand nombre possible d’agentsaux réflexions sur les projets de réforme, d’une place plus grande de lanégociation pour la détermination des conditions du travail.
La « réforme de l’État », la modernisation du service public hos-pitalier et des services publics locaux, ont et auront des conséquencesimportantes sur les missions et l’organisation, donc sur le travail des agents.
Il est évident en particulier, que la réforme des procédures bud-gétaires opérée par la loi du 1er août 2001 aura des conséquences fortes surles méthodes de gestion publique, et qu’il faut donc envisager dès mainte-nant ses répercussions sur l’organisation et la conduite du dialogue socialdans la fonction publique de l’État.
De même, l’importance de la gestion des ressources humainespour l’efficacité des services est reconnue depuis plus de dix ans ; pourtantla fonction ressources humaines souffre encore d’un déficit de stratégie etde professionnalisme, et n’implique pas suffisamment l’encadrement deproximité. Conjuguer le respect des principes fondateurs du statut de lafonction publique avec une gestion plus dynamique, plus personnalisée,plus motivante, constitue sans doute un enjeu central du dialogue socialdans les prochaines années.
Les perspectives démographiques invitent à des réflexions deportée stratégique sur la gestion prévisionnelle des emplois, les méthodesde recrutement, la formation initiale et continue, la gestion des carrières etde la mobilité au sein des fonctions publiques.
Enfin, le partage de l’information et de la réflexion sur lesconséquences potentielles de la construction européenne et sur la gestiondes fonctions publiques de nos partenaires européens deviendra aussi natu-rellement un sujet incontournable pour le dialogue social dans la fonctionpublique française.
C’est en tenant compte de l’ensemble de ces évolutions qu’ontété élaborées les propositions développées dans la troisième partie.
34/37
DOCUMENT 10
Wiki territorial - CNFPT- 13 septembre 2012
Dialogue social à Lille Par Jean-Michel Carsuzaa , le 13/09/2012
Par Maryse Carrez, Directrice des relations sociales et du travail à la ville de Lille
La ville de Lille, forte de ses presque 5000 agents s’est dotée d’une direction des relations sociales, au sein du Pôle Ressources Humaines. Il lui revient de mener le dialogue social qu’elle qualifie de « rythmé ».
Celui-ci repose bien entendu sur la réunion statutaire des instances paritaires, celles de la ville et de ses communes associées, celles du CCAS, et de la caisse des écoles.
Des principes de travail adoptés par tous impliquent la préparation des réunions officielles en amont, et l’obligation de n’inscrire à l’ordre du jour que les points arrivés à maturité.
La vie syndicale est une tradition ancienne, et d’importants moyens sont mis à sa disposition. Si la tentative de négociation d’une « charte du dialogue social » n’a pu aboutir, un règlement intérieur officialise moyens et modalités des relations sociales.
Au-delà des instances (CAP, CTP, CHS) et de leur importante préparation en commun, la ville de Lille a institutionnalisé des rencontres supplémentaires :
une rencontre bilatérale mensuelle avec chacun des 4 syndicats dont l’ordre du jour est établi par chaque organisation syndicale ;
des réunions bilatérales ponctuelles permettant le suivi des situations sensibles et la réponse aux préavis de grève ;
des réunions plénières ponctuelles souvent à l’initiative de l’administration et présentant les projets de celle-ci avant leur cheminement réglementaire.
L’ensemble de ce dialogue social, dont on peut dire qu’il est permanent, est centralisé au pôle RH.
Il repose sur la disponibilité, l’engagement et le métier de l’élu aux ressources humaines dont l’ancienneté dans la tâche et le professionnalisme sont garants de l’absence de faiblesse et de naïveté dans la négociation.
Une démarche de « protocole d’accord » a été mise en place. D’abord pour répondre à une crise provoquée par un « front syndical », puis pour donner une feuille de route et nourrir le dialogue social.
4 « protocoles d’accord » en sont issus :
agents en insertion et régime indemnitaire (2003) régime indemnitaire (2004) développement professionnel, aménagement du temps de travail, régime indemnitaire et plan de
déplacement (2006/2008) développement professionnel, politique salariale, solidarité, développement durable, conditions de travail,
règlement intérieur, soutien à l’encadrement (2009-2011)
Un nouveau protocole d’accord est en phase de construction, intégrant les modalités de participation aux frais de mutuelle.
Cette démarche lourde exige une grande rigueur dans l’organisation, dans la fixation du calendrier, la préparation des documents, et la nécessité d’en établir un bilan semestriel. Elle nécessite de donner aux syndicats les moyens de participer pleinement à la démarche.
Elle nécessite de prendre en compte le temps politique, de prendre conscience des temps propices à la surenchère, de rappeler sans cesse les contraintes budgétaires.
Elle se heurte à l’inégale représentativité des organisations syndicales, qui sur-valorise les agents de catégorie C, au détriment des agents de catégories B et A.
Elle peut parfois entraîner un certain épuisement des interlocuteurs devant le rythme de travail.
35/37
Les différences entre secteur public et secteur privé
SECTEUR PUBLIC SECTEUR PRIVÉ
Un fait signifi catif des changements, depuis quelques années, dans la fonction publique territoriale : le
Réseau Anact enregistre des demandes d’accompagnement de collectivités sou-vent orientées vers la montée des risques psychosociaux… Notamment dans les mairies. La traduction, sans doute, des
transformations d’une fonction publique s’organisant sur fond de décentralisation, de transferts ou de regroupements de com-pétences inscrits dans trois lois (1982, 1984 et 2004). Et même si le secteur local n’entre pas, juridiquement, dans le champ de la loi organique relative aux lois de fi nances, les enjeux de performance de la gestion et de transparence démocratique en matière de fi nances publiques sont partagés par les collectivités locales. Chaque collectivité défi nit ses objectifs et ses indicateurs. Les
modalités de la performance sont donc hétérogènes mais, dans tous les cas, la préoccupation est partagée. Par exemple, à travers l’approche tentant de faire de chaque « usager » un « client » soucieux d’un service effi cace, qualitatif, rentabilisé… L’utilisation plus répandue du mode « projet » comme système d’organisation du travail achève de
rapprocher le fonctionnement des collecti-vités territoriales de celui du secteur privé. Une question se pose alors : si la gestion des collectivités tend vers celle des entreprises, peut-on y traiter le sujet des conditions de travail de la même façon ?De fait, un accord datant de 2009 modifi e les CHS (comités d’hygiène et de sécurité) de la fonction publique sur le mode des instances représentatives du secteur privé : les CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail). Une
transformation signifi cative des enjeux dans les fonctions publiques autour d’une nouvelle vision de la santé et de la sécu-rité, avec une nouvelle place donnée aux conditions de travail (voir encadré).
> Trois familles
d’acteurs
« Débattre de l’organisation du travail dans une mairie, par exemple, peut créer des opportunités d’amélioration des conditions de travail des agents, explique Stéphanie Rousset, directrice de l’Aract Auvergne relatant l’accompagnement de la ville de Clermont-Ferrand dans une démarche de prévention des risques psychosociaux (voir p. 12). Cela peut aussi soulever des tensions, des confl its de légitimité, entre chacun des groupes d’acteurs lors de la construction de plans d’action. On y côtoie l’autorité territoriale – le maire et ses adjoints –, l’administration, représentée par la direction générale des services, et les organisations syndicales. Ainsi, le rôle et la place de l’élu doivent être clairement définis par une délégation du maire pour ne pas laisser s’installer un fl ou sur celui qui porte cette “autorité territoriale” et donc fragiliser la prise de décisions. » Jack Bernon, responsable du département Santé et travail de l’Anact accompagnant la ville de Lyon, égale-ment dans une démarche de prévention des risques psycho sociaux (voir p. 8-9), confi rme : « Avec ces trois familles d’ac-teurs, les relations se placent dans une triangulaire susceptible de brouiller les positionnements. Par ailleurs, les grandes collectivités territoriales sont d’importants employeurs de main-d’œuvre, des milliers de salariés s’y côtoient et de nombreux métiers y sont exercés : comment installer un système de pilotage cohérent et visible
Les tensions infl uant sur les conditions de travail n’épargnent pas les agents de la fonction publique
territoriale. Agir implique un trio d’acteurs : élus, direction des services et syndicats, avec un nouvel inter-
locuteur : le comité d’hygiène et de sécurité, qui intègre désormais le volet « conditions de travail ».
Collectivités territoriales : comment améliorer les conditions de travail ?• Initiatives • Dialogue social • Enseignements
« Comment installer un système de pilotage cohérent et
visible dans une organisation qui ne possède pas un seul
cœur de métier mais une multitude ? »
Jack Bernon, responsable du département Santé et travail de l’Anact
Pilotage tripartite
Direction/élus/organisations syndicales
Bénéfi ciaires : usagers
et prestations subventionnées
Notion d’intérêt général
Statut de fonctionnaires
Plusieurs cœurs de métier
Centres de gestion avec
des médecins de prévention
CHS, puis CHSCT d’ici à 2014
Pilotage bipartite
Direction/organisations syndicales
Prestations payantes
à des clients
Contrats CDD, CDI, plans sociaux,
ruptures conventionnelles...
Cœur de métier bien identifi é
Services de santé au travail
avec des médecins du travail
CHSCT depuis 1982
DOCUMENT 11
(extraits)Réseau ANACT - Travail et changement - n° 344 - juillet/Août 2012
36/37
dans une organisation qui ne possède pas un seul cœur de métier mais une multi-tude ? Comment manage-t-on des agents travaillant aussi bien dans les écoles, les cantines ou à la voirie et dont l’unique point commun est le service public ? ».
> Le service public
en question
Toutes les réformes visant la performance ont ajouté une diffi culté : celle de la sous-traitance de certaines activités qui seraient plus effi cacement menées par le secteur privé. « Les fonctionnaires des collectivités territoriales se voient signifier dans la sous-traitance de services un message parfois diffi cile à entendre, qui met à mal
la notion même de service public, ajoute Stéphanie Rousset. La défi nition d’un ser-vice public performant n’est pas la même pour tous les agents. Beaucoup peuvent considérer que cette performance recher-chée à travers une meilleure rentabilité est une remise en cause de la notion de service public. » Un attachement au service public que l’on retrouve jusque dans le vocabu-laire : « la mue de “l’usager” en “client” n’est pas réalisée, corrobore Jack Bernon. Les mots ont un sens. Les fonctionnaires territoriaux sont très attachés à l’éthique de service public ».Si l’on pousse la comparaison avec le secteur privé, cette fois-ci dans la
« Le temps est un allié qu’il faut s’assurer
d’avoir avec soi. »
Stéphanie Rousset, directrice de l’Aract Auvergne
similitude des situations de travail et des risques qu’elles comportent, « les confl its interpersonnels, interservices ou entre directions y sont davantage exacerbés, ajoute Jack Bernon. Les processus de recrutement ou de nomination doivent être irréprochables, sans interférences, sous peine de mettre longuement à mal l’équité dans les équipes. Tout écart à la légitimité gangrène les relations et pèse lourdement sur les conditions de travail des agents. La mobilité mériterait d’être encouragée, compte tenu de la multitude de métiers. Le positionnement et les responsabilités parfois peu explicites des acteurs ne permettent pas toujours des arbitrages clairs sur le travail et son organisation ».
Ce sont donc tous ces éléments sur lesquels il faut investiguer lorsqu’une collectivité territoriale souhaite améliorer les condi-tions de travail (voir p. 15), non sans avoir intégré un facteur primordial, plus fort encore que dans le secteur privé : celui du temps. « Le temps est un allié qu’il faut s’assurer d’avoir avec soi, conclut Stéphanie Rousset. Car créer un lien qui n’existait pas entre les acteurs pour qu’ils puissent débattre ensemble du travail d’une manière nouvelle, avec plus de concerta-tion, nécessite de construire les conditions de la confi ance entre eux. »
Béatrice Sarazin (rédactrice en chef)
T rente années séparent les lois
« Auroux » de 1982, instituant les
CHSCT du secteur privé, de l’accord
de 2009 sur la santé et la sécurité au travail
dans la fonction publique, prévoyant
de transformer les CHS en CHSCT.
Un changement qui se confronte à la réalité
du terrain : comment les conditions de travail
sont-elles aujourd’hui prises en charge dans
le secteur public ? Le réseau Anact, fort de
ses expériences d’accompagnement, plus
particulièrement auprès de collectivités
territoriales, apporte des éléments de
réponse et dresse un bilan. Premier constat :
si les collectivités territoriales sont des
organisations complexes, en matière de
missions, d’activités et de gouvernance,
les réfl exions sur l’organisation du travail
– versus administration des missions –
sont encore peu nombreuses ou abouties.
Deuxième constat : les acteurs des
collectivités sont encore « neufs » en
méthode pour améliorer les conditions
de travail. Cette situation de départ recèle
un potentiel d’innovation inédit en termes
d’organisation du travail, de dialogue social
et de conduite du changement.
Une opportunité dont les élus, les directions
des services, les représentants des salariés
et ceux qui les accompagnent peuvent
s’emparer. Car si les collectivités innovent,
tous les actifs, fonctionnaires ou non, auront
à y gagner.
* J.-B. Obéniche n’est plus directeur général
depuis le 1er juin 2012.
« Les acteurs des collectivités sont encore
“neufs” en méthode pour améliorer les
conditions de travail. Ceci recèle un potentiel
d’innovation inédit. »
ÉDITORIALJean-Baptiste Obéniche,directeur général* de l’Anact
3
MAX MASSE, Mission santé-sécurité au travail dans les fonctions publiques (MSSTFP)
L’accord du 20 novembre 2009 transforme
les comités d’hygiène et de sécurité
(CHS) de la fonction publique en comités
d’hygiène, de sécurité et des conditions
de travail (CHSCT). L’ajout des termes
« conditions de travail », élargissant l’ap-
proche antérieure de l’hygiène et sécurité,
a été négocié en 2008 par les organisations
syndicales lors des demandes du ministre
de la Fonction publique, Eric Woerth, sur
la question des mobilités professionnelles
dans les fonctions publiques. Dans ce
cadre, les organisations syndicales ont
demandé, et obtenu, de négocier sur les
conditions de travail. L’accord, signé quasi
unanimement, concerne 4,2 millions de
fonctionnaires et agents publics. Son
intérêt et son exemplarité ? Fixer un
cadre conceptuel et arrêter des mesures
techniques et opérationnelles. Les CHSCT
du secteur public ont été institués dans
une logique de construction de la santé
et non plus seulement de prévention des
risques. On a gagné en cohérence et en
visibilité vers une forme de gouvernance
de la santé-sécurité qui permet de revisi-
ter le travail et son organisation.
Plus d’informations sur le site de la Mission santé-sécurité au travail dans les fonctions publiques : www.intefp-sstfp.travail.gouv.fr (voir aussi références page 16).
Les CHSCT ont été institués dans une logique de construction de la santé au travail
37/37