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2014-06-10
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Base de donnéesMODÈLE RELATIONNEL
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Le modèle relationnel
Le modèle relationnel est créé par Edgar Frank Codd et présenté en 1970.
Après quelques années, le modèle est développé. Dès lors, les BDR
deviennent progressivement les SGBD les plus répandus.
L’intention du modèle relationnel (MR) est de créer une méthode
déclarative (non procédurale) permettant de spécifier l’organisation des
données ainsi que les moyens d’y accéder.
C’est le langage SQL qui permet de donner naissance au MR en ce sens.
Le modèle relationnel est basé sur la notion d’ensemble utilisant l’algèbre
relationnel ainsi que le calcul relationnel.
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Le modèle relationnelDéfinition
Dans le MR, la notion d’ensemble se présente sous la forme de relation.
Le MR est très simple puisqu’il est constitué d’une seul élément : la relation.
Une relation est définie ainsi :
elle porte un nom;
elle est composé d’attribut(s) nommé(s) ayant différentes contraintes;
elle est constitué de tuple(s).
Les liens existants entre les relations se font par le concept de clé étrangère.
Toutes les opérations du MR utilisent des relation (en entrée et en sortie).
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Le modèle relationnelDéfinition
Les attributs définissent la structure de la relation.
Les tuples correspondent aux données de la relation. Chacun décrit un
enregistrement unique.
On représente généralement la relation par une table où :
les colonnes correspondent aux attributs;
les lignes correspondent aux tuples.
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Le modèle relationnelDéfinition
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Nom Prénom NAS Courriel
Wong Tony 123456789 [email protected]
Individu
Cheriet Mohamed 987654321 [email protected]
Sabourin Robert 2468013579 [email protected]
attributcolonne
tupleligne
enregistrement
nom de la relationnom de la table
relationtable
Le modèle relationnelContraintes
Il existe plusieurs formes de contraintes :
les contraintes sur les attributs;
les contraintes sur les tuples;
les contraintes sur les valeurs;
les contraintes d’intégrité;
les contraintes sur la base de données.
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Le modèle relationnelContraintes sur les attributs
Chaque relation possède un nombre fini d’attributs :Na 1
Chaque attribut est associé à un domaine de valeur déterminé par le concepteur :Ai Di
Di est généralement constitué de 2 parties :
type (obligatoire);
contraintes supplémentaires (optionnelles).
On dit d’une relation qu’elle porte le degré du nombre d’attribut(s) qu’elle possède. Ainsi, une relation de degré 2 possède 2 attributs, une relation de degré 3 possède 3 attributs et ainsi de suite.
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Le modèle relationnelContraintes sur les tuples
Chaque relation possède un nombre fini de tuple :
Nt 0
si Nt = 0 la relation est vide
Un tuple tj est composé de i valeurs correspondant aux i attributs définis :
Tj = { v1, v2, v3, …, vi } { D1, D2, D3, …, Di }
Formellement, la relation ne peut avoir deux tuples identiques.
ce qui n’est pas vrai en fait
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Le modèle relationnelContraintes sur les valeurs
La valeur d’un attribut doit respecter le domaine défini :
vji Di
Chaque valeur doit être atomique :
vji { x }
vji peut posséder une valeur nulle ayant deux interprétations possibles :
aucune valeur applicable (la date de mariage d’une personne célibataire);
aucune valeur connue (date de naissance inconnue).
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Le modèle relationnelContraintes d’intégrité
Il existe trois contraintes d’intégrité :
intégrité de domaine;
intégrité d’enregistrement;
intégrité référentielle.
Il est important de comprendre que les SGBD modernes ont plusieurs
outils permettant d’assurer cet aspect fondamental des BDR.
L’intégrité de domaine correspond aux contraintes sur les valeurs :
valeur correspondant au domaine défini;
valeur atomique.
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Le modèle relationnelContraintes d’intégrité
Intégrité d’enregistrement :
chaque relation doit posséder une clé primaire définie par un ou plusieurs attributs;
chaque tuple doit avoir une valeur unique de clé primaire;
une clé primaire ne peut être nulle.
Intégrité référentielle : chaque clé étrangère doit posséder l’un de ces
deux états :
la valeur de la clé primaire du tuple lié;
la valeur nulle s’il n’existe pas de liaison pour ce tuple.
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Le modèle relationnelContraintes sur la BDR
Une base de données relationnelle (BDR) est constituée d’un
regroupement de plusieurs relations :
Nr 1
Chaque relation doit avoir un nom unique.
Finalement, le concepteur doit éviter la redondance d’information en
créant une seule entrée du même enregistrement dans tout le système.
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Le modèle relationnelReprésentation de la BDR
On représente graphiquement les BDR par :
le schéma relationnel;
Le diagramme du schéma relationnel.
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Le modèle relationnelSchéma relationnel
Le schéma relationnel consiste à illustrer de façon compact une BDR.
Les règles d’affichage sont :
on représente les relations par leur nom;
on enchaine par la liste d’attribut(s) mis entre parenthèses;
les attributs liés à la clé primaire sont soulignés.
Par exemple :
Individu (Nom, Prénom, DateNaissance, NAS, Courriel)
Cours (Sigle, Nom, Description, NombreCrédit)
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Le modèle relationnelDiagramme du schéma relationnel
Le diagramme du schéma relationnel consiste à illustrer une BDR sous forme de tabloïde. Il permet de représenter autant la structure qu’un exemple d’instance.
Les règles d’affichage sont :
on représente les relations par un tableau au-dessus duquel on appose le nom;
sur la première ligne, on met dans chaque cellule le nom des attributs;
les attributs liés à la clé primaire sont soulignés;
si seulement la structure est présente, on ajoute généralement une deuxième ligne vide;
pour représenter une instance, on ajoute plusieurs lignes dans lesquelles on met les valeurs mises en exemple;
on représente généralement les clés étrangères par une flèche indiquant les liens.
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Le modèle relationnelDiagramme du schéma relationnel
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Nom Prénom NAS Courriel
Individu
Sigle Nom
Département
Departement
Nom Prénom NAS Courriel
Wong Tony 123456789 [email protected]
Individu
Cheriet Mohamed 987654321 [email protected]
Champliaud Henri 333444555 [email protected]
Sigle Nom
ELE Génie électrique
GPA Génie de la production automatisée
MEC Génie mécanique
Departement
GPA
GPA
MEC
Département
représentation structurelle
représentation structurelle avec un exemple d instance
relation Individu relation Département
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Le modèle relationnelImpacts du modèle
Suivant le dernier exemple, on pourrait être tenté de tout simplifier en
mettant toutes les données dans une seule relation. Comme ceci :
Toutefois, l’usage correct du MR permet de nombreux avantages en
évitant certains pièges comme le montre cet exemple.
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Nom Prénom NAS Courriel
Wong Tony 123456789 [email protected]
Individu
Cheriet Mohamed 987654321 [email protected]
Champliaud Henri 333444555 [email protected]
NomDepartement
Génie de la production automatisée
Génie de la production automatisée
Génie mécanique
SigleDepart
GPA
GPA
MEC
Le modèle relationnelImpacts du modèle
L’exemple précédent montre plusieurs problématiques :
perte de l’espace mémoire : répétition du nom de département pour chaque instance;
difficulté de mise à jour, donc difficulté de maintenir et garantir l’intégrité d’enregistrement : si un département change de nom, il faut s’assurer que toutes les instances sont modifiées;
insertion massif de valeurs nulles dès qu’une insertion est faite pour une partie des données : un individu n’ayant pas été assigné à un département par exemple.
Ainsi, en ayant deux relations distinctes, il est possible de dissocier les
« objets » du monde réel et de les manipuler plus efficacement.
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Le modèle relationnelTransformation : modèle EA vers MR
Tous les éléments présentés pour les modèle EA et EAE peuvent être
transformés vers le MR.
Néanmoins, la transformation ne garantie pas une forme optimale du MR.
Si le modèle de base présente déjà des lacunes de conception, il est
probable que ces dernières se propagent dans le MR.
Attention, ces lacunes ne sont pas nécessairement due à une mauvaise
modélisation mais souvent à un choix non optimal en fonction du
contexte.
L’étape finale de normalisation permettra de faire cette optimisation.
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Le modèle relationnelTransformation EA MR
Étapes de transformation
1. entités fortes et faibles;
2. attributs participant à la clé primaire;
3. attributs simples, dérivés et
obligatoires;
4. attributs composites;
5. relations binaires 1:1;
6. relations binaires 1:N;
7. relations binaires M:N;
8. relations ternaires;
9. attributs multivalués;
10. association d’identification;
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Le modèle relationnelTransformation EA MR
Étape 1 : Transformation des entités fortes et faibles
les entités deviennent directement des relations dans le modèle relationnel;
le nom des relations est le nom des entités;
dans le MR, il n’existe aucune différence entre les deux types d’entités.
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abc- - - -
abc
entité forte relation
def- - - -
def
entité faible relation
Le modèle relationnelTransformation EA MR
Étape 2 : Transformation des attributs participant à la clé primaire
un attribut participant à la clé primaire devient un attributs équivalent;
le nom reste le même.
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def
abcdef - - -
abc
attribut participant à la clé primaire
attribut participant à la
clé primaire
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Le modèle relationnelTransformation EA MR
Étape 3 : Transformation des attribut simples, dérivés ou obligatoires
un attribut simple, dérivé ou obligatoire devient un attribut dans le MR;
les noms restent les mêmes;
Les attributs dérivés et obligatoires posséderontd’autres particularitéslors de l’implémentation.
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ghi
abcdef ghi jkl -
abc
attributsattribut obligatoire
jkl
attribut dérivé
def
attribut simple
Le modèle relationnelTransformation EA MR
Étapes 4 : Transformation des attributs composites
un attribut composite est décomposé en attribut dans le MR de façon à représenter tous les constituants du dernier niveau hiérarchique;
il est d’usage courant de nommer les nouveaux attributs avec une contraction des constituants hiérarchiques du modèle EA.
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abcabc_def abc_ghi abc_klm -
abc
attributs issus de la décomposition
attr
ibu
t co
mp
osit
e
abc ghi
def
klm
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Le modèle relationnelTransformation EA MR
Étapes 5 : Transformation des relations binaires 1:1
Trois approches peuvent être envisagées :
1. fusionner les deux entités vers une relation du MR (fusion);
2. créer une clé étrangère à l’intérieur d’une relation du MR vers la clé primaire de l’autre (clé étrangère);
3. créer une troisième relation dans le MR afin de lier les deux participant (relation d’association).
Selon le contexte, certaines approches ne sont pas possibles. De plus,
certaines pratiques sont recommandées alors que d’autres non.
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Le modèle relationnelTransformation EA MR
Approche 1 : fusion des deux entités afin de créer une relation dans le MR
on identifie les entités selon A et B en fonction de leur contrainte de participation à la relation :
participation totale des deux côtés : A est l’entité la plus significative alors que B est
l’entité la moins significative;
participation totale du côté de l’entité B et participation partielle du côté de l’entité
A (non recommandée);
participation partielle des deux côtés : A est l’entité la plus significative alors que B est
l’entité la moins significative (non recommandée).
la relation B du MR disparaît et transfert tous ses attributs vers la relation A;
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Le modèle relationnelTransformation EA MR
Approche 1 : fusion des deux entités afin de créer une relation dans le MR
les attributs participant à la clé primaire de B deviennent des attributs standards de A (sauf pour les identificateurs numériques arbitraires qui disparaissent);
si un même attribut existe dans les deux entités, un seul exemplaire est préservé;
cette approche est impossible avec les relations binaire 1:1 récursive.
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Le modèle relationnelTransformation EA MR
Approche 1 : fusion des deux entités afin de créer une relation dans le MR
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NAS
Étudiant
Nom
No civique
Adresse
Ville
Réside Rue
NAS Nom NoCivique Rue
Étudiant
Ville
Id
1..1 1..1
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Le modèle relationnelTransformation EA MR
Approche 2 : création d’une clé étrangère
on identifie les entités selon A et B en fonction de leur contrainte de participation à la relation :
participation totale des deux côtés : A est l’entité la plus significative alors que B est
l’entité la moins significative;
participation totale du côté de l’entité A et participation partielle du côté de l’entité
B;
participation partielle des deux côtés : A est l’entité la plus significative alors que B est
l’entité la moins significative (non recommandée).
on ajoute une clé étrangère à la relation A du MR vers la clé primaire de la relation B.
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Le modèle relationnelTransformation EA MR
Approche 2 : création d’une clé étrangère
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NAS
Professeur
Nom
Sigle
Département
Nom
Supervise
NAS Nom Nom
Professeur Département
Sigle Superviseur
0..1 1..1
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Le modèle relationnelTransformation EA MR
Approche 3 : relation d’association
on crée une troisième relation dans le MR;
cette relation est possède comme attribut deux clés étrangères vers chacune des clés primaires de chaque relation liée;
un discriminant supplémentaire peut être nécessaire;
évites les valeurs nulles lorsque les contraintes de participation sont partielles.
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Le modèle relationnelTransformation EA MR
Approche 3 : relation d’association
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Sigle
Cours
Nom
NAS
Surveillant
Nom
Supervise exam
Sigle Nom Nom
Cours Surveillant
NASSigleCours Surveillant
SurvExam
0..1 0..1
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Le modèle relationnelTransformation EA MR
Validation des trois approches :
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Situation FusionClé
étrangèreRelation
d’associa.
Les entités sont intimement liées (l’un est une précision de l’autre) oui – peut oui – oui oui – non
Les entités représentent des objets différents dans le monde réelle oui – non oui – oui oui – non
Les deux contraintes de participation sont totales oui – peut oui – oui oui – non
Une contrainte de participation est totale et l’autre partielle oui – non oui – oui oui – non
Les deux contraintes de participation sont partielles oui – non oui – non oui – oui
Au moins une entité possède plusieurs relation vers d’autres entités non – non oui – oui oui – non
Les entités liées sont très sollicitées (soucis de performance) oui – oui oui – non oui – non
Légende : possible – recommandée
Le modèle relationnelTransformation EA MR
Étapes 6 : Transformation des relations binaires 1:N
Deux approches peuvent être envisagées :
1. créer une clé étrangère dans la relation du MR de l’entité de cardinalité 1 vers la clé primaire de l’entité de cardinalité N (clé étrangère);
2. créer une troisième relation dans le MR afin de lier les deux participant (relation d’association).
Encore une fois, c’est le contexte qui guidera la solution.
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Le modèle relationnelTransformation EA MR
Approche 1 : création d’une clé étrangère
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NAS
Étudiant
Nom
Sigle
Département
Nom
Inscrit
NAS Nom Nom
Étudiant Département
Sigle
1..1 0..N
SigleDep
Le modèle relationnelTransformation EA MR
Approche 2 : relation d’association
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Sigle
Cours
Nom
Sigle
Département
Nom
Inscrit
Sigle Nom Nom
Cours Département
Sigle
0..1 0..N
Cours Departement
CoursDep
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Le modèle relationnelTransformation EA MR
Validation des deux approches :
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SituationClé
étrangèreRelation
d’associa.
L’entité de cardinalité 1 est de participation totale oui – oui oui – non
L’entité de cardinalité 1 est de participation partielle oui – peut oui – oui
Les entités liées sont très sollicitées (soucis de performance) oui – oui oui – non
Légende : possible – recommandée
Le modèle relationnelTransformation EA MR
Étapes 7 : Transformation des relations binaires M:N
Une seule approche peut être envisagée : créer une troisième relation
dans le MR afin de lier les deux participant (relation d’association).
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NAS
Étudiant
Nom
Sigle
Cours
Nom
Inscrit
NAS Nom Nom
Étudiant Cours
Sigle
0..N 0..N
Etudiant Cours
CoursEtu
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Le modèle relationnelTransformation EA MR
Pour les étapes 4 à 6 (relation binaire 1:1, 1:N et M:N), il faut aussi
considérer l’ajout des attribut de relation du modèle EA.
L’idée est relativement simple, on suit les mêmes règles que celles
présentées concernant la nature des transformations sur chaque type
d’attribut possible.
Lors des différentes transformations, les attributs se trouvent au même
endroit que les liens de ces relations.
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Le modèle relationnelTransformation EA MR
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NAS
Professeur
Nom
Sigle
Département
Nom
Supervise
NAS Nom Nom
Professeur Département
Sigle Superviseur
0..1 1..1
Date de début
DateDebutSup
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Le modèle relationnelTransformation EA MR
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Sigle
Cours
Nom
Sigle
Département
Nom
Inscrit
Sigle Nom Nom
Cours Département
Sigle
0..1 0..N
Cours Departement
CoursDep
Date de création
DateCreation
Le modèle relationnelTransformation EA MR
Étapes 8 : Transformation des relations ternaires et généralisées (version
simple)
Hors cours…
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Le modèle relationnelTransformation EA MR
Étapes 9 : Transformation des attributs multivalués
Deux solution se présentent :
1. ajout d’un nombre fixe d’attributs;
2. création d’une relation supplémentaire possédant une clé étrangère vers la relation courante.
C’est le concepteur qui devrai faire le compromis le plus pertinent pour
son application. Si le nombre de valeur possible est faible et stable, la
première solution peut être la plus intéressante mais on privilégie plus
souvent la deuxième.
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Le modèle relationnelTransformation EA MR
Approche 1 : ajout d’un nombre fixe d’attributs
on tente de déterminer le nombre maximum de valeurs différentes possibles;
on ajoute autant d’attributs qu’identifiés.
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def
abcdef1 def2 def3 -
abc
attributs accueillant les valeurs possible de l attribut principal
attribut multivalué
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Le modèle relationnelTransformation EA MR
Approche 2 : création d’une relation supplémentaire
dans le MR, on crée une relation étrangère ayant au moins un attribut standard ayant le nom de l’attribut multivalué;
on ajoute une clé étrangère dans la nouvelle relation vers la clé primaire de la relation initiale.
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NAS
Étudiant
Nom
Courriel
NAS Nom
Étudiant
Id Courriel
Courriel
Étudiant
Le modèle relationnelTransformation EA MR
Étapes 10 : Transformation des association d’identification (relation des
entités faibles)
Dans le MR, on ajoute une clé étrangère dans l’entités faible vers la clé primaire de l’entité forte.
La clé primaire devient la combinaison de l’identifiant et de la clé étrangère.
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Le modèle relationnelTransformation EA MR
Étapes 10 : Insertion des association d’identification
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NAS
Employé
Nom
Nom
Dépendant
Lien
A desdép.
NAS Nom Nom
Employé Dépendant
EmployeNAS
0..N 1..1
Lien
Le modèle relationnelTransformation EAE MR
Étapes de transformation (suite pour EAE)
11. généralisation et spécialisation;
12. catégorisation;
13. agrégation.
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Le modèle relationnelTransformation EAE MR
Étapes 11 : Transformation des généralisations et spécialisations
On peut rappeler que la notion d’héritage implique que les enfants ont toujours un lien vers un parent alors que l’inverse n’est pas nécessairement vrai.
On peut dire qu’il y a un lien étroit entre une relation binaire de type 1:1 et certaines situations d’héritage.
du point de vue de l’enfant, la situation est identique;
du point de vue du parent, la situation est différente car l’enfant peut être multiple.
Il existe cinq méthodes de transformation qui s’appliquent selon le contexte.
49
Le modèle relationnelTransformation EAE MR
Il existe quatre types de transformation de base liés à l’héritage :
méthode 1 – multiples relations (parents et enfants);
méthode 2 – multiples relations (enfants seulement);
méthode 3 – une seule relation (une seule spécialisation);
méthode 4 – une seule relation (plusieurs spécialisations).
C’est le contexte qui permet de préciser quelle est la solution à utiliser.
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Le modèle relationnelTransformation EAE MR
Méthode 1 – multiples relations (parents et enfants)
dans le MR, on crée autant de relation qu’identifiée dans le modèle EAE;
les relations enfants possèdent une clé étrangère vers la clé primaire du parent;
cette clé étrangère est aussi la clé primaire.
Cette méthode préserve entièrement la modularité de la modélisation.
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Le modèle relationnelTransformation EAE MR
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Individu
Employé Visiteur
d
Étudiant
NAS Salaire
DateVisite
Employé
Visiteur
NAS
NAS CodePerma
Étudiant
NAS Nom
SalaireCode
permanentDate de visite
NAS Nom
Individu
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Le modèle relationnelTransformation EAE MR
Méthode 2 – multiples relations (enfants seulement)
dans le MR, on crée autant de relation que d’enfants identifiés dans le modèle EAE;
la relation parent est fusionnée pour chacun des enfants;
la clé primaire de la relation est celle définie dans le parent.
Cette méthode ne préserve pas complètement la modularité de la
modélisation. Elle reste tout de même efficace sans redondance et
espaces réservés inutilement.
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Le modèle relationnelTransformation EAE MR
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Individu
Employé Visiteur
d
Étudiant
NAS Salaire
DateVisite
Employé
Visiteur
NAS
NAS CodePerma
Étudiant
NAS Nom
SalaireCode
permanentDate de visite
Nom
Nom
Nom
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Le modèle relationnelTransformation EAE MR
Méthode 3 – une seule relation (une seule spécialisation)
dans le MR, on crée une relation faisant la fusion de tous les attributs du parent et des enfants;
la clé primaire de la relation est celle définie par le parent;
on ajoute un attribut permettant de spécifier la spécialisation active.
Cette méthode ne préserve pas complètement la modularité de la
modélisation. Elle peut générer un grand nombre de valeurs mises à nulle.
55
Le modèle relationnelTransformation EAE MR
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Individu
Employé Visiteur
d
Étudiant
Salaire DateVisite
Individu
NAS CodePerma
NAS Nom
SalaireCode
permanentDate de visite
Nom TypeIndividu
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Le modèle relationnelTransformation EAE MR
Méthode 4 – une seule relation (plusieurs spécialisations)
dans le MR, on crée une relation faisant la fusion de tous les attributs du parent et des enfants;
la clé primaire de la relation est celle définie par le parent;
pour chacun des enfants, on ajoute un attribut permettant de définir un état d’activation (vrai/faux).
Cette méthode ne préserve pas complètement la modularité de la
modélisation. Elle peut générer un nombre variable de valeurs mises à
nulle.
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Le modèle relationnelTransformation EAE MR
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Individu
Employé Visiteur
r
Étudiant
Salaire DateVisite
Individu
NAS CodePerma
NAS Nom
SalaireCode
permanentDate de visite
Nom TypeIndividu EstEmploye EstEtudiant EstVisiteur
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Le modèle relationnelTransformation EAE MR
Héritage multiple
L’héritage multiple peut devenir un problème difficile à résoudre dans certains cas.
D’ailleurs, plusieurs langages de programmation l’interdisent et ceux qui le permettent font souvent plusieurs mises en garde sur son usage.
Le premier problème est la présence d’attributs ayant le même nom ou le même sens.
Si un même nom est utilisé, un changement de nom est requis. Il est d’usage courant de faire une contraction du nom de la relation et de l’attribut afin de lever l’ambiguïté.
Lorsque deux attributs ont le même sens et décrivent le même objet du monde réel, on ne garde qu’un seul des attributs lors des méthodes de fusion.
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Le modèle relationnelTransformation EAE MR
L’héritage multiple à un niveau est relativement simple et peut se traduire
par chacune des techniques vues précédemment.
L’héritage multiple à
plusieurs niveaux
divergents présentent
les mêmes défis
que l’héritage multiple
à un niveau.
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Individu
Employé Visiteur
d
Étudiant Gestionnaire
Responsable du club
Club étudiant
Gestionnaire
d
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Le modèle relationnelTransformation EAE MR
L’héritage multiple convergent à plus d’un niveau doit partager la même
clé primaire pour chacun des niveaux jusqu’au point de convergence. Or
les SGBDR gère les contraintes d’intégrité référentielle selon un schéma
binaire et ne permettent pas de
définir une clé étrangère vers
plusieurs relations différentes.*
Ce type d’héritage est plus difficile à
mettre en place car il requiert
l’usage des méthodes
3 et 4 sur plusieurs
niveaux.
61
Individu
Employé Visiteur
r
ÉtudiantGestionnaire
Directeur de département
Le modèle relationnelTransformation EAE MR
Catégorisation
La catégorisation est possible par l’usage d’une relation substitut qui permet de faire le lien entre l’enfant et le parent.
dans le MR, on crée autant de relations que de parents et une relation pour l’enfant;
pour la relation enfant, on crée une clé primaire substitut;
on définie ensuite une clé étrangère pour chaque parent vers la clé primaire de l’enfant;
cette clé étrangère devient la clé primaire de la catégorie.
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Le modèle relationnelTransformation EAE MR
63
Individu
c
Étudiant étranger Résident permanentCitoyen canadien
NAS Nom
Pays d'origineVille de
naissanceDate de
résidence
NAS VilleNaissance
DateRés
Citoyen
RésidentPerm
NAS
NAS PaysOrigine
ÉtudiantÉtranger
NAS Nom
Individu
Le modèle relationnelTransformation EAE MR
Agrégation
Il existe plusieurs formes d’agrégation. La forme simple déjà vue est transformée par l’usage d’une relation d’association.
on débute la transformation de l’agrégation en utilisant une relation d’association dans le MR pour la relation interne du modèle EA;
on utilise cette relation du MR pour joindre la partie externe et pratiquant une transformation conventionnelle.
Plusieurs alternatives sont possibles selon le contexte, la nature de
l’agrégation et les ratios de cardinalité.
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Le modèle relationnelTransformation EAE MR
65
supporte(0, 3)
Employé TuteurSupporte
est supporté par(0, N)
Rédaction
Rapport
rédaction d un rapport(1, 1)
documentation d un acte de tutorat(1, 1)
EmployéNAS NoRapport
ActeTutorat
NAS Nom
Employé
NAS Nom
Tuteur
No Date
Rapport
TuteurNAS
Détail