Download - Basilique Sainte-Anne-de-Beaupré, QUÉBEC
AVEC MARIJO
DECOUVREZ
La basilique de
SAINTE-ANNE-DE-BEAUPRE
Pour mieux situer cette basilique qui est l’un des grands lieux de pèlerinage de la
chrétienté.
Sur la côte de Beaupré, au pied des Laurentides et à 35 km de Québec, se dresse le magnifique sanctuaire qui a remplacé les quatre églises successives où, depuis plus de trois siècles on prie « la bonne sainte Anne ». Cette basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré est considérée comme la plus belle des églises du Québec. Pour ma part, je trouve que c’est la plus belle de toutes celles que j’ai visitées, érigées dans la même période. Ses maîtres d’œuvre ont rivalisé pour y inclure les plus belles mosaïques, vitraux et sculptures dans le but d’en faire un temple de beauté et de recueillement.En 1658, lors de la construction de la première église, survint une guérison miraculeuse, celle d’un ouvrier de ce chantier. La nouvelle se répandit et l’endroit devint bien vite un populaire lieu de pèlerinage. Commencé en 1872, un quatrième sanctuaire fut complété par les Rédemptoristes à partir de 1879 et le pape Léon XIII l’éleva au rang de basilique mineure en 1887. C’est après son incendie, en 1922, que fut construite la basilique actuelle qui fut inaugurée en 1934 mais ne reçut ses flèches qu’en 1962!
Si le style roman domine dans les détails et dans les arcs en plein cintre, les proportions et les élévations de l’édifice sont
davantage gothiques.
Au-dessus du portail, l’ange du pèlerinage accueillant les visiteurs
d’après un dessin du sculpteur parisien André Velmare.
Ces détails de la façade monumentale montrent
Sainte-Anne implorant Dieu pour les pèlerins, œuvre du sculpteur Louis Parent. Sur la photo de gauche, en bas, la Vierge Marie portant un enfant emmailloté sculptée
par Emile Brunet.
Plusieurs architectes travaillèrent à cette réalisation mais les
principaux furent Maxime Roisin de Paris et
Napoléon Audet de Sherbrooke.
Dans le narthex s’ouvrent ces portes magnifiques, œuvres d’Albert Gilles,
orfèvre français.
Dès que l’on pénètre dans l’édifice, on est surpris par l’importance et la décoration du narthex. Le créateur, dominant la porte centrale, semble nous accueillir. Il est entouré par tous les signes du zodiaque destinés, sans doute, à évoquer le cosmos dans son entier avec les différents mois. Les saisons sont illustrées sur les voûtes par des activités correspondantes. C’est une réalisation de Walter del Mistro.Puis on pénètre dans l’intérieur fastueux de la grande nef. Comme dans les cathédrales gothiques, elle offre trois étages : les arcades, la galerie du triforium et les hautes fenêtres. Les voûtes sont entièrement recouvertes de mosaïques illustrant la vie de Sainte-Anne et de la Sainte-Famille.
Le maître de la Création!
Quelques signes du zodiaque…
La grande nef
Cette basilique peut accueillir une foule
dépassant 1500 personnes…
Les petites arcades du triforium que
l’on aperçoit illuminées sont constituées de
marbres de différentes couleurs.
Les mosaïques des voûtes ont été réalisées
par deux Français : Auguste Labouret,
mosaïste-verrier et M. Gaudin.
De marbre aussi, la chaire et la table de
communion…
D’autres mosaïques! Le pavement de l’allée
centrale illustre plusieurs allégories.
88 scènes de la vie du Christ ont été sculptées sur
les chapiteaux des 22 colonnes, par Emile Brunet
et Maurice Lord.
Des centaines de personnages sont illustrés dans le verre des vitraux!
Personnages de divers coins du
monde!
Sur chacun des 260 bancs en chêne, ont été sculptés des animaux ou des éléments de la flore,
d’après les dessins du Père Laurent Proulx.
Ces sculptures ont été réalisées par un jeune artiste du Tyrol italien,
Franz Moroder.
12 chapelles sont aménagées autour du
déambulatoire. Ci-dessous la chapelle de Notre-Dame-du-
Perpétuel Secours.
Ci-dessus celle de Saint-Jean-Baptiste, patron des
Franco-Canadiens.
Sur les piliers des collatéraux sont sculptées les 14 stations du Chemin de croix, par les mêmes
artistes que ceux ayant réalisé les chapiteaux.
Le pèlerinage des malades…
La Sainte-Famille du transept sud est une des très belles pièces réalisées par le sculpteur Louis Jobin.
Dans la crypte de la basilique se trouve la chapelle de l’Immaculée. Sa voûte basse repose sur des piliers massifs, agrémentés de petites colonnettes de granit au-dessus desquelles l’on retrouve des mosaïques miniatures représentant des éléments de la faune ou de la flore que vous retrouvez tout au long de ce diaporama. Il y en a 178!!!
Ci-dessous, colonne de la chapelle du Saint-Sacrement.
Comme dans la nef centrale, de très belles
colonnettes.
Diverses scènes réalisées par le peintre Frédéric
Doyon et par Marius Dubois qui a pris sa relève, ornent les
murs. Ici, œuvres de ce dernier, elles
évoquent les premiers temps de la Colonie.
Autres scènes évocatrices…
Certains de mes correspondants auraient pu me reprocher d’avoir oublié
d’insérer une photo de la statue miraculeuse. Tout
simplement, c’est que je ne l’ai pas réussie… Alors, j’ai
trouvé celle-ci sur le Net! La statue polychrome taillée
dans un seul bloc de chêne, est placée dans le transept nord de la basilique sur une colonne d’onyx. Elle a été
réalisée en 1927 dans l’atelier de Mathias Zens de
Gand en Belgique. La première statue de 1881
avait disparu dans l’incendie.
Musique : Giovanni Battista Pergolesi Stabat Mater Allegro (Duetto)
Documentation : Sainte-Anne-de-Beaupré, un rayonnement Jean-Marie Lebel -Brigitte Ostiguy
Photos, conception et réalisation :Marie-Josèphe Farizy-Chaussé
AU REVOIR