EMILE BOSQUETPROFESSEUR HONORAIRE AU CONSERVATOIRE ROYAL DE BRUXELLES
ET PAR EXTENSION DE LUTH
MANUEL ENCYCLOPEDIQUEHISTORIQUE ET PRATIQUE
AMIS
m M MUS1QUE
PROFESSEUR HONORAIRE AU CONSERVATOIRE ROYAL DE BRUXELLES MEMBRE DE LA LIBRE ACADEMIE DE BELGIQUE
EMILE BOSQUET
LA MUSIQUE DE CLAVIERET PAR EXTENSION DE LUTH
MANUEL ENCYCLOPEDIQUEHISTORIQUE ET PRATIQUE
Depositcdre
:
LES
AMIS DE LA MUSIQUE58,
rue Dautzenberg, Bruxelles
Copyright by Emile Bosquet 1953 (Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation reserves pour tous pays)
Je tiens a exprimer ida
ma
gratitude
MADAME YVONNE BASTIN pour
sa collaboration a la redaction et a la
mise au point d'importantes parties dupresent ouvrage.
Emile Bosquet.
PORTRAIT INEDIT DE(1885)
F:
LISZT
PREFACEensemble.
L'immense litterature du piano n'est pas assez connue dans son Les programmes de concert comportent generalement lesceuvres a effet et a succes.
memes
Les musiciens professionnels ou amateurs n'ont pas toujours a leur portee les renseignements necessaires concernant les auteurs peu connus ou ignores et les compositions oubliees des grands maitres.a publier le present ouvrage encyclopedique, dont plan general est base sur la chronologic stricte. II est le fruit de longues annees de recherches et d'etudes et pourra servir de guide a tous ceux qui ont le souci d'approfondir chacune des questionsincitele
Toutes ces raisons nous ont
traitees. II
ne
s'agit
cependant nullement d'un edifice d'erudition pure,toute la litterature
mais bien d'un guide pratique traitant principalement des ceuvres.
Ce manuel comprenddeluth. Celle-ci, d'une
du
clavier (clavecin, clavi-
corde, piano) et par extension, la litterature d'orgue ancien ainsi que celle6 XVI 6 et importance parfois dominante aux XVII 6 siecles, etait progressiste son ecriture instrumentale, plus degagee de la transposition rigoureuse de Fecriture vocale, telle qu'on la pratiquait,;
XV
au
clavecin, est d'ailleurs susceptible d'etre transposed
au
clavier.
premier a inspirer de nouvelles formes, des nouveautes multiples du langage musical, et cela jusqu'a nosPlus tardle clavier est
souvent
le
jours.
La periode de
transition actuelle nous;
donne
le recul suffisant
juger de la production anterieure a 1910publiees depuis cette date, nous nous
toutefois,
pour a Tegard des ceuvres
sommes
efforces
de
faire
preuve
d'une comprehension aussi objective que possible.
Les editions pratiques signalent parfois un grand nombre d'ceuvres n'ayant qu'un interet documentaire ou instrumental il serait a souhaiter;
que seulesles
compositions viables y soient mentionnees. D'autre part, il existe des publications que Ton ne trouve que dansles
grandes bibliotheques, ou Ton peut les consulter et en prendre copie, ce que nous avons fait a Foccasion. Certains ouvrages didactiques, parus il y a plus de trente ans, donnent la nomenclature des ceuvres pour clavier
generalement classees par ordre de difficulte d'execution, et contiennent beaucoup d'oeuvres tombees justement dans Foubli.
Dans notre
travail,
chronologique pour e ans pour le siecle,
les differents siecles, soit
XV
nous avons adopte une division strictement deux periodes de cinquante de vingt-cinq ans pour les XVI e quatre periodes
6 periodes de vingt-cinq ans pour le XVIII siecle et e quatre periodes de trente ans pour le XIX siecle. Ces divisions, surprenantes a premiere vue, nous sont apparues comme necessaires au cours
et
XVII
e
siecles, trois
d'etudes comparatives effectuees entre les arts plastiques, la litteratureet la musique.
au XVIIP, point de vue esthetique, nous enregistrons du siecle un retard de dix a quinze ans sur le debut effectif de ces siecles,chaque nouveau style ne se cristallisant qu'avec ce decalage d'annees. II va sans dire que ces periodes n'encadrent pas toujours exactementdates citees et qu'un certain chevauchernent est inevitable. Nous fait concorder dans chaque periode, les annees centrales et caracteristiques de la production de chaque auteur.les
Du
XV
e
avons
Pour chacune devantesa) la:
ces periodes, nous avons etabli les divisions sui-
musique en general, en ne citant que les compositeurs de premier plan et en rnentionnant revolution historique des formes instrumentales et vocales de maniere a situer les auteurs et les ceuvres declavier
dans
le
milieu artistique
du temps
;
b) la musique pour clavier, en particulier, en analysant les differentes
formes au point de vue origine, developpement et structure, les caracteres generaux et les elements du langage musical, et en terminant par une breveliste
des interpretes et des instruments dont;
le
perfectionnement graduel a influence Fecriture instrumentalec)
une notice speciale sur chacun des principaux compositeurs envisages sous Tangle particulier de leur ceuvre pour clavier, en rassemblantles traits essentiels
de leur
art, style et ecriture,;
tout en etudiant les
tendances, reactions et influences
d)
la
nomenclature des ceuvres pour clavier et pour luth enet,
listes rigou-
reusement alphabetiqueschromatique destonalites,
pour
les
titres
semblables, une suite
Re b (maj.), ut ds min.), etc... permettant de les retrouver immediatement, en donnant selon leur importance une analyse thematique, technique et estheUt(maj.), ut (min.),
Nous ne retenons de ces ceuvres que celles presentant une valeur esthetique ou un interet documentaire. Pour les grands maitique.tres,
Frescobaldi,
J.
S.
Chopin,
Schumann
etc...,
Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert, nous avons mentionne leur production
aussi complete
que possible.
10
trouvera a la fin de cet ouvrage differents index alphabetiques celui des publications essentielles traitant en particulier des ceuvres de:
On
clavier et de luth
;
celui
de tous
les
noms
cites,
meme
ceux n'appartenant
pas a
la
musique, enfin celui des matieres, celles-ci aussi detaillees quece dernier index on trouvera au
possible.
Dans
mot
concerto
,
les
noms
des
auteurs ayant ecrit des concertos ou des ceuvres avec orchestre. II faudra se reporter a la liste des oeuvres de chaque auteur au titre concerto et de plus aux vocables supplementaires indiques dans cet index (fantaisie,rondo, etc...); figure enfin Findex des editeurs des ceuvres citees. Cependant beaucoup d'ceuvres anciennes qui figurent sans indication d'editeur sont manuscrites ou publiees dans des editions rares. On les trouvera
dans
la tres riche
Bibliotheque du Conservatoire Royal de Bruxelles ouest etudie et;
dans d'autres bibliotheques de differents pays. I/histoire du langage musical instrumentalses differents aspects et
resume sous
dans ses details multiples musique d'inspiration religieuse ou mystique, musique issue de la danse, musique descriptive (poeme), d'inspiration exotique ou folklorique, pre-impessionniste, preromantique, d'inspiration litteraire ou philosophique, a direction politique,atonale et bitonale des son apparition chez les vieux maitres, dodeca-
phonique,la
etc...
Quant auxmelodiquechromatisme,
details, citons la
thematique et ses divisions en motifs,
et sa coupe, le rythme, Fharmonie, les modulations et le
la polyphonie, Fecriture proprement instrumentale, la suppression de la barre de mesure et les valeurs non precisees.
ment Fapparition
L'index des matieres permet entre-autres de suivre chronologiqueet revolution des differentes formes musicales rondeau,:
motet, prelude a motif (s) repete(s), suite, ricercar, fugue, variation, fane e taisie, senate italienne (17 s.), nouvelle sonate italienne (18 s.), sonatescarlattienne, sonate allemande,
forme cyclique,
etc...
La forme dedans
1'architecture
coup d'ceil la au contaire, Farchitecture se deroule en quelque sorte, et nous saisissons d'abord les details successifs pour comprendre et sentir Fensemble grace a des rappels, des developpements et des amplifications thematiques.II
une grande importance. Si, nous pouvons embrasser d'un seul proprement dite, forme generate pour distinguer ensuite le detail, en musique1'architecture musicale a
va sans dire que:
forme musicalecelui
le
la matiere musicale doit par sa valeur remplir la concerto italien de Torelli est pauvre de substance,J. S.
de Vivaldi et de
Bach en
est riche.
Nous avons essaye deles caracteres
definir le caractere
dominant
aussi bien que
leurs contrastes
secondaires des ceuvres pour aider Tinterprete a eclairer a cet effet nous donnons egalement quelques conseils;
d'execution musicale et technique.
11
Certaines oeuvres trop longues gagnent a etre reduites, soit en supprimant des variations moins interessantes, soit en extrayant les parties les plus belles de certaines sonates, principalement des sonates anciennes
dont on peut melanger des parties du
meme
ton.
Nous suggerons pour certaines oeuvres quelques coupures. Si les auteurs en indiquent eux-memes, nous en suggerons parfois d'autres quinous paraissent meilleures.dehors des genies universellement connus, nous avons attire Fattention sur les cornpositeurs d'une importance capitale pour revolution
Endu
style et des formes
:
Vivaldi,
Domenico
Scarlatti,
Ch. Ph.
Em.
Bach, Haydn dont on peut jouer au clavier solo la plupart des sonates avec accompagnement de violon et de basse (trios) qui ne sont jamais presentees au public. Les parties de violon et de basse de ces oeuvresn'etant que du simple accompagnement, on a part quelques mesures a septante le nombre total des sonates de Haydn analysees dans portecet ouvrage.
au
XV
D'autres auteurs n'occupent pas la place qu'ils meritent Paumann e L. Milan et la musique de luth au siecle Louis siecle:;
XVP;
;
Couperin, Danglebert et
Kuhnau au XVIP
siecle
;
Gottl. Muffat, Ch. Ph.Liszt, Busoni,
Joh. Schobert, Padre Soler au XVIIP siecle e Faure, d'Indy, Erik Satie, Scriabine au XIX siecle.
Em. Bach,
Des oeuvres des plus grands Haydn, sont peu ou pas connues.
cornpositeurs,
J.
S.
Bach, Haendel,
nous avons tente plusieurs mises au point la paternite des sonates avec violon non obligato de Mozart (Koechelverzeichnis, lereplus,:
De
et
2eme
edition
:
nos 55 a 60
ouvrage de
Wyzewa
et de Saint Foix
:
n
os
160, 161, 162, 163, 164, 165 et 172), les considerations nationalistes
concernant la personnalite musicale de Cesar Franck, etc...
Le Cours de Composition Musicale de Vincent
d'Indy, ceuvre remar-
malgre quable, unique Fanalyse est exposee avec maitrise, Fhistoire resumee avec bonheur et basee sur la valeur intrinseque des oeuvres, nous a suggere de produire souvent des analyses indispensables pour les oeuvres developpees.
meme
les critiques qu'elle
a suscite, dans laquelle
Dans
ces analyses, nous avons fait
une
distinction assez rigoureuseet
entre les differents adjectifs que nous
employ ons:
que nous repetonslyrique,
frequemment a dessein. Par exempledramatique,joli,
puissant,
grand, beau,
charmant,
etc.,
ration et en soulignent le D'autres epithetes, interessant, ecriture remarquable, plutot a la facture ou a la technique de composition.
en general des ceuvres d'inspicaractere esthetique, la beaute expressive.qualifientetc.,
se rapportent
Ces indications sont evidemment relatives et Ton aurait pu envisagertout autre systeme, maisil
fallait,
pensons-nous, apporter
un
certain clas-
12
sement dansdont
cette
enorme production, de maniere a distinguer
les ceuvres
techniques sont incontestables. cours de nombreuses analyses thernatiques, nous indiquons generalement tous les themes et motifs divers, a leur premiere apparition, mais
les qualites artistiques et
Au
non a tous les endroits de Foeuvre ou ils reapparaissent, ce qui aurait allonge demesurement cet ouvrage. Nous laissons a chacun le soin deparachever 1'analyse de Foeuvre qui Finteresse particulierement, apres lui avoir fourni les elements principaux.
Nous indiquons souvent
la
coupe variee ou inusitee de certains
themes, motifs ou melodies, reposant de Feternelle coupe par quatre. Cest a Finterprete, par son phrase discret ou apparent, a en degageret Fimprevu la musique comme Fetre humain a sa respiration. Les indications de phrase ne sont pas toujours precisees d'une maniere logique. Beaucoup d'auteurs classiques mettent des liaisons enle
charme
:
rapport avec les coups d'archet du violon. Des pianistes quittent le clavier a chaque changement de liaison alors que le violoniste ne quitte pas la tire Chanter la phrase donne corde en passant du au pousse.
souvent
le
phrase exact. N'oublions pas
mentale, surtout au clavier,
cependant que la phrase instrupeut depasser de loin la longueur du souffle
humain.
Quant aux harmonies, certains auteurs apportent de nouvelles harmonies ou d'autres fagons de les presenter, ainsi que des enchainements nouveaux d'accords deja connus.ceuvres de longue haleine, le rythme est un element archiil contribue a la cohesion de Fensemble tectural et expressif essentielles;
Dans
;
toute sa signification expressive que doit nous reveler par son phrase. II est parfois presente d'une Finterprete maniere originale, meme chez les maitres les plus anciens.il
donne a
la
melodie
qu'il soutient
Pour les analyses, nous avons adopte un systeme personnel de signes. Nous donnons le nom de theme a un ou plusieurs sujets principaux. Le theme peut etre melodique ou rythmique, ou Fun et Fautre alternativement, mais doit etre presente en relief, avec un caractere determine.
Le theme
est indique
par une
lettre capitale A,II
B
ou C,
soit premier,
deuxieme ou troisieme theme,
e.tc.
peut etre compose de plusieurs:
motifs representes par des chiffres
romams
I, II,
III, etc.
Nous divisons le theme en motifs lorsque les fragments thematiques ou motifs reapparaissent isolement dans le courant de Foeuvre. Nousindiquons aussi les motifs secondaires ne faisant pas partie des themes servant de lien ou de pont entre les themes A et B, constituant une coda, etc. Cest parfois un veritable puzzle, caracteristique 'surtout dans les con;
certos italiens de Ph.
Em. Bach
et
dans
les
concertos de
Mozart Ces
motifs peuvent etre tres courts ou plus ou moins longs, selon la fantaisie de Fauteur.
13
ceuvres anciennes qui ne comprennent pas de theme determine, mais des motifs, en quantite parfois considerable, nous ne les indiquons que par des chiffres.
Dans
les
Voici un tableau des signes et de leurs modifications dont on trouvera un resume au depliant a la fin du volume themes principaux. A, B (en grandes capitales):
:
A,A,a,
BB
(en grandes capitales grasses) (en petites capitales)::
:
themes par augmentation.
themes par diminution,
b (en minuscules)}
fragments de themes principaux.
A9
13
L
t
J.J.
r
themes, fragments thematiques et motifs varies (en italique) dans le rythme ou Fexpression.:
(lettres et chiffres
couches)
:
themes, fragments thematiques et
motifs inverses.
A-I-II-III
:
theme:
A
compose de
trois motifs, relies
par des
tirets.
IV, V, etc.
motifs secondaires (sans lettre), n'appartenant pas au theme.:
B-VI-VII-VIIIA-I-II-IX-IIIA-I-II;:
theme
B
compose de
trois motifs.ici
motif IX, secondaire, inclus
B
;
III,
IV
:
theme;
A
theme A. Compose de deux motifs themedansle;
B
sans
fractionnementa-II:
III,
IV, motifs
isoles.
A,
B
;
motif II (fragment du theme A), apparaissant isolement. deux themes ou deux motifs se succedant III, IV: :
a-I/-II
alternance de deux motifs
du theme A.
IV/V
:
alternance de deux motifs secondaires.
Aj
VII:
B
^ eux themes simultanes
:
deux motifs simultanes.
VIII==III:
A =, III
developpement de theme ou de motif par repetition.:
A AA
;
developpement de theme ou de motif par amplification.
(deux lettres accolees),: exposition ou centre-exposition de fugue et, dans le courant de la fugue, plusieurs entrees successives du theme..
^ACS:
S fr-ette
de fugue,
le
second
A
entrant immediatement en canon.
contre-sujet de fugue.:
AA-I-II
exposition de fugue avec:
CS-III-IV
contre-sujet
theme compose de deux motifs. compose de deux motifs, le tout relie par des
tirets.
Dans
les
ceuvres cycliques, ou les themes circulent a travers les diffe-
rentes parties, le numerotage se continue d'un bout a Fautre, afin de reconnaitre a quelle partie appartient le theme ou le motif,
14
Exemple d'une ceuvre cyclique aierepartie:
trois parties
:
A-I-II
B-III-IVA-I-II
2eme partie: Seme partie:
A-V-VI A-IX-X
B-VII-VIII
B-VII-VIII
B-XI-XIIA-I-II de la Iere partie etla
Dans la 2 erne partie reapparait le theme dans la Seme partie, le theme B-VII-VIII de
2erne partie.
Dansmesuremes.
la
celle
numerotation des mesures, nous comptons comme premiere qui ne contient meme qu'une note (ou anacrotise).
er t 10, le
mes. 10, 4
d.
t.
= =
mesure n mesure n
10, 10,
premier temps, 4 e demi-temps.la:
Les
chiffres qui suivent lela ligne, le
numero, celui de - 2 - 5. p. 55
page indiquent le premier second numero, celui de la mesure. Ex.::
numero de
Nous indiquons les tons fixes par une cadence tonale Ut (majeur), ut (mineur) et mod, (modulation) s'il y a lieu. Nous proposons en outre de faire des divisions dans chaque piece unitempo ou chaque partied'ceuvreainsi:
trois
dans
la la
de
suite.
Dans
forme
sonate ternaire, quatre dans la quaternaire et fantaisie, les divisions operees doivent etreJ. S.
a peu pres egales pour indiquer les proportions de Foeuvre. Voir les exemples de tableaux dans le courant de cet ouvrage a::
Bach, Clavier bien ternpere, vol. I Fugue II en ut ds, vol. II Fugue XXII en si b avec themes et motifs inverses a Beethoven, Sonate en;
La
avec themes et motifs par augmentation et par diminution a Cesar Franck, Prelude, Aria et Final comme oeuvre cyclique.b, op. 1 10,
;
Nousles motifs,
faisons d'abord
un tableau musical reproduisant
les
themes
et
de leur premiere apparition, ensuite un tableau des signes donnant les themes et les motifs au complet et groupes comme nous en donnons ci-dessus les exemples, et une analyse generate ecrite des themes et motifs en indiquant le numero des mesures de leur
chacun une
fois, lors
apparition,
Tanalyse de leurs caracteres ainsi que de Testhetique de
Fceuvre,
En margeI:
des
titres
des ceuvres nous avons determine la dimension
de ces ceuvres parII
les chiffres
romains suivants
:
;
oeuvre longue oeuvre de duree oeuvre courte.
moyenne
III
:
Ensuite nous avons figure leur valeur esthetique et technique parles signes ci-apres:
Aa
(majuscule)
:
oeuvre de grand caractere, de puissance, d'expression:
dramatique (exemple(minuscule):
la
Sonate Appassionata
de Beethoven),
meme
genre d'ceuvres, mais d'une valeur esthetique
moms
absolue.
15
Bb
(majuscule)
:
oeuvres de caractere:
moms
severe,
de charme, d'ex-
pression lyrique (exemple
le
Carnaval
de Schumann).
(minuscule)
:
meme
genre d'oeuvres, mais d'une valeur esthetique
moins absolue.Les compositions qui ne portent pas de mention (A a B b) sont considerees par nous comme ayant plutot un interet historique ou documentaire.
Les signes suivants indiquent
:
*
+
une ecriture particulierement instrumentale et vivante. une ecriture moins specialement poussee.
La meme ceuvre peut donequ'elle est a la fois
etre
marquee de
:
I
A
*
ce qui signifie
de longue duree, de grand caractere et d'une ecriturefaciliter les
tres claviristique.
Ces indications sont relatives mais servent aet le choix des ceuvres destinees par
recherches
exemple a former des programmes un heureux melange des styles (A, a ou B, b), des ceuvres longues par (I II) ou courtes (III), des ceuvres expressives ou d'ecriture claviristique (* +) e ^ des oeuvres en mode majeur ou mineur. A la suite du titre des ceuvres figurent generalement la tonalite, majeure avec une majuscule, mineure avec une minuscule, le numero les notes d'ceuvre, les notes initiales des morceaux pour les identifier avec majuscule marquent un mouvement ascendant, celles avec minusdo Mi Mi plus haut que cule, un mouvement descendant (exemple do plus bas que Mi) la date de composition et un ou des do, Mi do numeros entre parentheses qui renvoient a la liste des editeurs et reviseurs que Ton trouvera a la fin de cet ouvrage.:
=
=
le vceu que toute la musique instrumentale ouvrage important et definitif traitant de la matiere musicale de Tecriture instrumentale, du developpement des formes, en particulier de la sonate italienne, de la nouvelle sonate italienne et de la
Pouvons nous emettre
fasse 1'objet d'un
sonate allemande
du XVII 6
siecle a
nos jours dont Fenorme importance
musique. On trouvera dans cet ouvrage quelques indications, generalement tres resumees mais qui pourraient, croyons-nous, aider a 1'elaboration de
domine toute
la
musique instrumentale. Pour terminer nous tenons a remercier tout particulierement Mademoiselle Ryta Neama et Monsieur et Madame Albert Jacobs-Waayeret,la
cette Histoire
de
et a leur ternoigner notre profonde gratitude pour nous ont genereusement apportee.
1'aide precieuse qu'ils
16
L
LA GRECE, LEA.
MO YEN- AGE,romaneincluse.J.
De
la
Grece a
la PeriodeC.
(Du
V
e
siecle
avant
cm XII e
apres)
I.
JLa
Mnsiqm
grecqn.
La musique grecque, la seule dans Tantiquite qui ait laisse des textes, demontre 1'origine de Tharmome par succession et superposition de sons, element indispensable a la formation d'une musique instrumental.
Deuxtion des
influences essentielles semblent avoir contribue a la constitula
modes de
musique grecque.
La
plus ancienne influence, Fegypto-orientale venant du sud, prati-
quait a la fois la
1'Orient semitique, d'un
chromatique complete de FEgypte et celle de chromatisme plus pousse noyant les sons. La seconde influence etait issue des Doriens qui employaient la
gamme
ainsi que certains peuples nordiques Amerique Peau-Rouge, Irlande, Ecosse, Mongolie, etc. De la fusion de ces deux influences, 1'egypto-orientale dionisiaque et la dorienne-apollinienne, a surgi la creation de la musique grecque et de ses modes speciaux, bases sur la gamme diatonique greffee de chromatismes accidentels pour atteindre une plus grande intensite d'expression. miracle Cette synthese harmonieuse ne serait-elle pas a Torigine du grec qui s'est accompli dans les autres domaines artistiques et litteraires ? En ce qui concerne la musique instrumentale, nous savons que Terpandre (675 a. J. C.) cree la grande citharodie ou musique pour cithare avec voix Archiloque (650 a. J. C.) innove le jeu citharodique,:
gamme pentaphone
;
plus anime, avec ornements varies. Plus tard, on joue sur une cithare agrandie en doublant les sons aFoctave.
17
Nous trouvons
enfin
au
V
e
siecle a, J. C,
de
cithare et voix (citharodie) et
au IP
siecle,
de
la
musique notee pour meme ere, de la musiquela
notee pour cithare solo (citharistique) ainsi que des solos ecrits pour aulos simples et doubles (aulistique), ou pour aulos et voix (aulodie).
Les Grecs ne connaissaient pas la polyphonie proprement dite ils pratiquaient cependant une polyphonie et une harmonie rudimentaires;
mais parfois raffinees.il n'existe qu'un redoublement de temps a autre une note supplemenou, cependant, apparait taire qui forme harmonie par succession ou deroulement des sons, Dans la musique purement instrumentale on remarque, au-dessus du melos prin-
Dans raccompagnement instrumental
du chant
cipal,
des notes de soutien qui forment avec celui-ci des intervalles d'oc-
tave, de quinte ou de quarte. Les autres intervalles sont formes par des notes de passage, a peu pres comme dans le jeu de la cornemuse en e Occident, a partir du VII siecle, mais dans lequel les notes de soutien se
trouvent au-dessous
du melos
principal.
II
semble
d'ailleurs
que
les
Egyptiens connaissaient 1'aulos double et pratiquaient le
meme
systeme
de doubles sons
(v,
291, p. 14 et
ss.).
greeqnes.
(Salamine, 480-405 av. J.C.).
Le grand poeteIll
grec composait lui-meme la
musique de
ses
poemes.
A
POEME EN MODE DORIEN
(DORISTI)
CHROMATIQUE
(291, p.
410). Pour cithare et voix (citharodie),Expressif, avec des septiemes imprevues, formees 'par
raccompagne-
ment de
la cithare.
Tres curieuse modulation en notre fa diese mineur
engendrant une harmonie bien definie.
grees(2* S. av. J.C.)
Ill
B
CHANSON DE TRALLESet voix (citharodie).
(175 av, J. C.) (285,
p.
146).
Pour
cithare
Fragment dans un mode derive du mode phrygien Mi a mi en deux tetracordes descendants Mi re do diese si - la sol (de fa diese mi). Chanson de table gravee sur une stele funeraire evoquant:
la
beaute de la vie et rappelant aussi Tinevitable
mort Tres melodique
et d'allure populaire pleine
de fraicheur.
Pour
etoffer le son, jouer la partie vocale (tenor) a Foctave inferieurela
en donnantI
preponderance sonore a cette partie,(285, p. 139 etss.).
A
HYMNE DELPHIQUE A APOLLON18
En
doristi
ou
modedo
dorien (de Sol a sol en deux tetracordes descendants
:
Sol fa
mi
re
-
si la sol).
L'oeuvre
commence par un prelude de
cithare solo (citharistique),
prelude en grande partie homophone, construit sur des motifs repetes et en six episodes tres courts. Les premier et deuxieme episodes sont bases surnotre
gamme mineure harmonique
(chromatisme expressif);;
le
troisieme
chromatique quatrieme, avec double-notes de soutien, est a nouveau en notre mineur harmonique, ainsi que le sixieme episode final. Le beau cinquieme episode est a cinq temps.et plus expressif encorele
episode est plus
trois parties importantes, precede d'une courte de cithare en notre mineur harmonique. La premiere partie de 1'hymne, basee sur notre gamme mineure melodique sans la note sol,
Puis vient Thymne, en
.
ritournelle
est a cinq temps la seconde partie se complique par 1'adjonction de notes chromatiques qui intensifient 1'expression melodique si proche de notre sensibilite moderne la troisieme partie reste dans le meme mode; ;
que
la
premiere a une exception pres mais d'un sentiment plus apaise. Pour etoffer la sonorite, doubler a 1'octave inferieure la partie cithaj
ristique
a 1'entree de
la
voix (citharodie) jouer
le
melos a 1'octave
infe-
rieure (tenor) de la cithare avecvocale.Ill
une sonorite preponderate de
la partie
B
SYNAULIE EN PHRYGISTI (modestitute par
phrygien) (285,
p.
106). Recon-
gammequi,
Gevaert pour aulos double (aulistique). Ce mode est notre de sol avec fa becarre mais en descendant de Re a re en deux
tetracordes
(Re a
la
;
sol
a re). Polyphonie reduite a des tenues de notesles
par superposition, forment des quintes ou des quartes, intervalles etant realises par des notes de passage.
autres
Etoffer le son en doublant a 1'octave inferieure pour 1'execution auclavier,
HI B
SYNAULIE EN PHRYGISTI (modedeux aulos
phrygien)
(285, p.
106).
Pour
de quintes en mode phrygien, (aulistique). notre Sol majeur avec fa becarre mais de Re a re en deux tetracordes
Debut avecsol fa
suites
descendants (Re do
si la -
mi
re).
Simplicite et grande expression.
3.
Rome,
Myem~Age, la Period nil XIP siecle) (ti Ilee
r&mame.
D'apres Fetis (286, IV) une sorte de contrepoint a deux voix semble avoir ete pratique des le debut de TEmpire Remain (premier siecle av. e a J. C). Ce fait est egalement signale par saint Augustin (IV siecle)
Fepoque ou le premier orgue pneumatique, dont les touches s'enfoncent avec le poing ou avec les doigts, se fait entendre a Byzance.19
Contrairement aparvenue.
la periode
grecque aucune notation ne nous en est
Vers 600est pratiquee
la paraphonie,
marche
parallele
de quintes ou de quartes,
egalement suites de quintes et de quartes paralleles, est enseigne en Occident a Finitiative de Charlemagne. Vers Fan mil, apparait la diaphonie a deux voix, procede quelque peu transforme, qui a lieu par mouvement parallele, en valeurs equivaaet vers 800, 1'organum,
Rome
lentes
mais avec des intervallesvoici le
differents.
En meme tempsparties, qui
gymel anglais ou faux-bourdon, aala sixte.
trois
par un mecanisme pagne de deux contrepoints, a
invariable presente le cantus firmus accomla tierce et
Au XI emouvementmecanique.
siecle, le contrepoint,
note centre note, peut proceder par
contraire
ce qui est nouveau
mais
le
procede reste
procede mecanique domine dans la pratique debut de Tars antiqua. polyphonique jusqu'au Dans le domaine de la melodie, le chant cultuel chretien se fixe peu a
Comme
on
le voit, le
e peu, reglemente d'une maniere speciale par saint Ambroise au IV siecle e (chant ambrosien), pour parvenir a sa plenitude au VI siecle. Saint
Gregoire le Grand (pape 591-604) va le codifier d'une maniere assez uniforme (chant gregorien). Puis la melodie gregorienne prendra un nouvel essor et s'ornera de plus en plus dans les siecles suivants, notam-
ment sous Charlemagne qui fonde vers 800 une ecole de chant liturgique a Liege. Les hymnes d'allure populaire sur texte religieux surgissent desle
VP siecle.Quant ala
surtout par les
melodie populaire, a partir de 450 elle est propagee envahisseurs venus du nord et de Test chants epiques,:
de mariage, deScandinavie;
table, inventions des
bardes d'Irlande et des scaldes de
elle
Byzantins. Enfin
les
trouve une grande efflorescence vers 760 chez les troubadours et les trouveres donnent a ces chants
populaires, surtout
aux chants d'amour, un developpement extraordinaire.
B.
-
La Periode(XIII- et
gothique,siecles)
XIV*
1.
- L'Ars antiqua (XIIJPJLes
s.)
:
Perotin.
Instruments.
A cettelibre et
epoque se produit la tres grande reforme du contrepoint, plus de creation plus artistique, qui innove le mouvement contraire
20
des voix avec des rythmes differents, art d'invention qui consiste a creer un ou deux veritables melos au-dessus du cantus firmus de la basse ou dutenor (Perotinle
Grand).s'appelait aussi conductus (conduit)
Ce precede de compositionmotetlorsqu'il etait
ou
forme de petites divisions dont chacune comportait
des paroles differentes.
En
1283 parait
la
considere
comme
le
comedie pastorale Le Jeu de Robin et de Marion, premier opera-comique et compose par Adam de la:
Halle, dit le Bossu d'Arras (v. 1230-1287).
LES INSTRUMENTS.
L'orgue, qui depuis le debut
du
siecle
comporte un clavier chromatique a deux octaves, sert non seulement a accompagner les voix tout en jouant des soli intermediates, mais il
assume desormais a
lui seul
Texecution de toute Tceuvre vocale.
2.
- Perotin
le
grmiA et son CEnvre.contraires et rythmes differents,
Perotin (1180-1236), maitre de chapelle a Notre-Dame de Paris,initiateur
du contrepoint en mouvementsdela
est le veritable createurII
musique polyphonique.mais
a
pu
s'inspirer des chansons d'etudiants anglais de FUniversite de
Paris qui les executaient,
non a Funisson comme partout
ailleurs,
accompagnees d'une autre partie chanteedessous du melos principal.Cettepratique,etablie
d'instinct et a voix basse au-
depuis
longtemps deja dansles
le
nord de
1'Angleterre,
semble y avoir ete introduite parpleine de fraicheur
Scandinaves.
La melodiqueet
et de spontaneite des trouveres
troubadours qui abondaient a cette epoque a exerce sur Perotin une
influence manifeste.II
A
POINTS D'ORGUE (DEUX) EN TRIPLEX SUR LE POSUI ADJU-
TARIUM
(201).
Le cantus firmus
est a la basse
en valeurs longues
et
irregulieres, ce qui facilite la liberte d'invention des deux autres voix
(discantus ou dechants).
Du
charme
et
de
la fraicheur d'inspirationles imitations
modulations sont remarquables et
dans un style savant. Les ont de la souplesse.
3.
-
JL'Ars
nova (XIV
6
s.).
Les Instruments.L'ars
nova
eclot vers
1300 en
Italic ainsile
qu'en France. L'emploi de
valeurs de notes plus rapides
marque
progres
du
style instrumental,
21
tandis que le style vocal s'emancipe entierement du plain-chant. tous deux bases sur la chanson populaire (Landini).
Us sont
Le systeme de
tierces
et sixtes
constitue
polyphonie, vivement mais inutilement combattue par la Bulle Jean XXII en 1322.
une revolution dans la du Pape
Philippe de Vitry, en 1330, est le premier a utiliser la gamme chromatique aussi bien dans le chant qu'a Finstrument. Le rondeau, forme ancienne de la chanson a couplets des trouveres
son application dans la musique instrumentale une longueur demesuree. Nous en avons un exemple dans la deuxieme estampie royale (homophone) (293) ou chanson dansee. Exposition du theme A en trois motifs, avec repetition du melangeet des troubadours, trouve
(clavier) et atteint
de motifs dans 1'ordre suivantIII;
:
IV
,
III,
,
IV
,
III
;
V
,
II
,
V
,
II VII VII III. plus tard le rondo, mieux proportionne, est a Forigine de toutes les grandes formes musicales, surtout si Fon s'en refere a la structure interne des differentes formes, Voici des schemas qui illustrent cet,
VI Mais
II
,
VI
,
III
;
,
,
expose
:
RondoFugue:
:
A AA
,
B,
,
A,
f
C
,
A,
etc.,
motif
AA
motif
AA
etc.
Sonate scarlattienne ternaire a un theme et
Nouvelle sonate italienne a un theme
:
AAB
,
motif
,
a
=,
,
motif
,
A.
Nouvelle sonate italienne a deux themes etSonate allemande a deux themes,:
a~bznAB,
AB.:
Sonate allemande quaternaire a deux themes et a deux expositions
AB
,
a
=
b
=
,
AB.
Sonate allemande quint ernaire a deux themes, a deux expositions et a deux developpements AB AB b a AB a b:
,
,
=
=
,
,
=
=
.
Lales
ballade italienne, sorte de rondeau, et la passacaille, au superius
libre et varie et a la basse repetee
avec de legeres variantes, represented
formes nouvelles.
Dans la polyphonie, la marche des parties devient plus libre, quoique n'excluant pas les suites de quintes, de quartes et d'octaves. On emploie Forganum ou le cantus firmus en valeurs longues est accompagne devocalises et
de contrepoints
interessants.
L'oeuvre maitresse de cette epoque est la monumentale Messe de Notre-Dame, dite du Sacre (Guillaume de Machault 1300-1377) qui resume la science et Fexpression musicale de son temps et influencera
considerablement Favenir.
LES L'origine de 1'instrument a cordes et a e clavier reste obscure. Selon certaines hypotheses, vers les XIII e et
INSTRUMENTS.
XIV
siecles, 1'instrument primitif
le
auquel on aurait applique un clavier, serait tympanon a cordes frappees a Faide de petits maillets a main. Selon
d'autres, c'est
du monocorde avec
clavier
devenu
le
manichordion, que
deriverait le clavicorde dont le
nom
est cite a 1'aube
du
XV
e
siecle.
Ce
qui justifierait Fexpression employee plus tard par Rabelais diser des doigts en parlant du jeu de clavier.,
monochor-
siecle, un autre instrument semble se rattacher plus directement a cette ancienne famille a cordes et a clavier, lequel porte
Mais en
ce
XIV6
en France le nom d'echiquier d'Angleterre de dulce melos.II est
et
dans d'autres pays, celui
remment notamment
a supposer que les pieces vocales pouvaient etre jouees indiffesur cet instrument ou sur Forgue, comme nombre d'autres pieces,celles
en valeurs rapides.
4.
-"
fEuvrcs pour Clavier.offre les pieces les plus
Cest Fecole anglaise qui a ce moment nousinteressantes pour clavier.
On y
trouve aussi
les seules pieces
notees pour
orgue.
anglais RONDELLUS DU ROBERT BRIDGE CODEX (v.dellus
Anonymes
1350) (309). Ron-
ou rondeau, piece importante en deux parties. Premiere partie, deuxieme prelude en tempo binaire avec theme A assez developpe;
en tempo ternaire avec theme B dont les differents motifs se succedent comme dans la forme motet, separes par un motif en accords e lents (17 e mes. 3 temps), communiquant de la grandeur a Fensemble.partie,
L'expression melodique devient tres intense vers la
fin.
Construction
thematique remarquable
et
courbe melodique tres variee.(v.
TROIS AIRS DE DANSEla basse tandis
chant populaire original. Parfois
1350) (309). Le theme principal est un le theme se repete deux fois de suite ac'est
que
le
superius se deroule librement
Febauche
de
la passacaille.
Le
superius libre attire Fattention et
le
theme a
la voix inferieure
passe a Farriere-plan.
Air de danse, n 1 (Do si la sol Si). D'une forme raffinee. Le cantus prinun cipal dont les trois phrases a la basse se repetent plusieurs fois avecsuperius (Jiff^rent, conserve d'un bout a Fautre son interet musical. Air de danse, n 2 (Fa mi Fa Sol mi). Presente a la basse, le cantus principal culmine
au superius accompagne de motifs antagonistes
interessants.
23
B
Air
dfe
danse,
n 3
(re
Mi Fa mi
re).
Le cantus
principal, expose d'abord
a
la basse, est ensuite reproduit
au superius.
Veritable charme et coupe variee de la melodie.
AncmymesPublies dansII
italiens,
Journal of the American Musicological Society Number III, d'apres un Codex Faenza,
Vol. IV, Spring 1951,
b
*
BIANCE FLOUR.precedant de loin
Piece extraordinaire
comme
ecriture
instrumental
volubile et raffinement rythmique allant jusqu'a la polyrythmie (mes. 28),les
innovations des Elisabethains,
notamment de W.
Byrd.
Le theme
est varie et orne
de fagon charmante.
Ne2,
(mes. 20, 22, 30, 31), ni des bernols (mes. 11)3 e temps).d'apres Guillaume de
pas tenir compte des alterations ajoutees au-dessus des notes ajouter un becarre (mes.;
III
B +
DE TOUT FLORS,(pars). Bellevaries,
Machault En
trois
parties
thematique ornee au superius. Rythmes extraordinairement allant jusqu'a la polyrythmie (mes. 13, 15, 33, 43, 49 et 50).pas tenir compte des accidents ajoutes au dessus des notes15si
Ne(mes.
3, 7,
le
diese
,
28, 31
marque
clos, 39).
Conserver
le frotte-
ment des deuxIll
(mes. 21) et retablir le becarre (mes. 33, a gauche).
B +
JOUR A JOUR LASupprimer
VIE. Frais
et naif.
Theme
varie avec charme. Con-
clusion (2da pars) absolument exquise.les accidents ajoutes
au dessus des notes a
la
9 e mesure.
Ill b
+ KYRIE. Motif
libre
accompagnant
le
cantus firmus avec un
joli
rythme,
Pierre Fontaine(Francev.
1370
v.
1447).
Chantre aIll
la
cour de Bourgogne et a la chapelle papale.
B.
J'AIME BIENtions
(v.
1400) (224). Rondeau pour contra-tenor avec indica,
indice du melange de Trompette au clavier. Charme et naivete. Jouable
la voix et
des instruments.
Francesco Landini(Florence 1325-1397).
Grand organiste
et compositeur aveugle, fete royalement a Venise a 1'occasion d'une
des premieres auditions publiques a 1'orgue.
HI
b
BALLATA ANGELICA BELTAet
(a deux voix) (v. 1370) (39). Gracieuse
souple polyphonie.
La melodie
populaire est a la basse, le superius
melodique original
sollicite
davantage Tattention. Jouable au clavier.
24
II
LE XV* SIECLEA.
De
1415
d
1465
(Epoque Guillaume Dufay)1.
en
ml*
La polyphonie moderne
est instauree par Dunstable (Anglais), Guil:
laume Dufay et Gilles Binchois (Pays-Bas meridionaux Belgique et Nord de la France), qui evitent autant que possible les suites de quintes, de quartes et d'octaves. Ces restrictions donnent plus de force et detechnique plus raffinee et plus evoluee s'affirme messes, motets, chansons, rondeaux, ballades, etc. Guillaume et d'autres perpetuent la grande forme de la messe institute par Dufay Guillaume de Machault. Guillaume Dufay et Fecole des Pays-Bas meridionaux innovent le motet vocal en style severe sur des paroles religieuses. De meme querichesse harmonique.
Une
dans
les
dans le motet instrumental, chaque phrase litteraire y est represented musicalement par un motif en imitation. En admettant qu'il y ait cinqphrases-motifs, la
coupe se presenterait comme
suit
:
A
(I
,
II
,
III
,
IV
,
V).
et sonJLes
Me^fc^cles,de
es Instruments*
"Les Interypretes*musique nouvelle pour clavier (orgue) et organiste de notoriete europeenne, choye par les princes de son temps, ainitiateurla
Grand
Mantoue en 1470.25
II fait
ecole et
compte de norabreux
disciples et imitateurs, la plupart
anonymes.
ou canzoni, la grande variation meloen amplifiant avec une grande liberte le cantus firmus, de maniere a favoriser ^inspiration du superius melodique original et a obtenir une belle thematique. Ce qui ne se manifeste a cette epoque queII
inaugure, dans ses chansons
dique ( color atur)
dans
les
Son
ceuvres pour clavier. art est a la fois naif et raffine, populaire et eleve.II
II
pense instru-
mentalement.
inaugure aussi le prelude
(preambulum), courte pieceII
purement instrumentale a un ou plusieurs motifs repetes. Sa rythmique est tres variee, originale et pleine d'imprevu.de modulations diverses, d'harmoniesriches,:
use
La coupe melodique est jolie - 5 il y a des melanges de 3 - 4et lele
et irreguliere
en avance sur son temps. au lieu de 4 - 4 - 4 - 4,
- 6. II emploie aussi Fimitation thematique de fagon reguliere. Les melodies se terminent souvent par canon sixieme degre montant a la tonique, usage etabli, dit-on, par Forganiste(k
frequemment suivi au XV siecle. en Ut majeur Do si si la Do. Exemple Avec d'autres maitres connus, les Anonymes allemands forment une ecole dominante qui offre les memes qualites de composition que celle de Conrad Paumann, parfois avec plus de brillant dans Fecriture claviristique mais une invention moins personnelle, bien qu'interessante. Les pieces de cette ecole sont conservees dans le Buxheimer Orgelflorentin Landini, et:
buch (282)
et
dans
le
LES METHODES,grande methode de
Lochheimer Liederbuch (280). Conrad Paumann est Fauteur de
la
premiere
clavier, le
Fundamentum OrganisandiLeou declavicorde,trois et
(1452).
LES INSTRUMENTS.comprend unqui, ainsi
clavier de troisles
de forme rectangulaire, demie octaves diatoniques
que
ceuvres de Tepoque en temoignent, se chromatisent peu
a peu.
vraisemblablement d'origine anglaise, que Ton pose sur un meuble, chaque corde correspond avec plusieurs touches, parfois trois ou quatre, grace a un systeme de division op6reecet instrument ditlie,
Dans
par un dispositif de tangentes determinant a la fois remission et la hauteur des sons.la technique instrumentale, rendant passages chromatiques, et conditionnait par la meme 1'ecriture musicale.
Cet accouplement restreignaitles
irrealisables
A une date incertaine, apparait le psalterion avec clavier, dont les cordes a Forigme sont pincees par les doigts et qui donne naissance auclavecin.
Leves,
plectres appeles sautereaux,
clavecin ou epinette, a cordes pincees par de petites pointes ou comporte au debut un clavier a quatre octa-
chaque note ayant sa corde propre.
26
II
est tantot
de forme rectangulaire a cordes paralleles an
clavier,
tantot asymetrique a cordes perpendiculaires, forme incurvee en
mouve-
ment
d'aile s'inspirantles
de
celle
de son ancetre.
premiers temps, Fonomatologie de Fepinette et du virginal, ainsi designe en Angleterre, se confond avec celle du clavecin. La distinction nette'ne s'operera que vers le
Dans
XVIIF
siecle.
LES INTERPRETES.
Q
Paumann, Squarcialupo.
3*
- CEuvres pour Clmmer*^
aUemands de PEeole de Pawn ami(Buxheimer Orgelbuch publie vers 1450-60).Ill
b
DER WINTER WILL HIN WICHENquer.
(283). Joli theme, a bien indi3.
Rythmes
varies,
notamment 2 contre
Ill Ill
b b
+ EIN FRCEWLIN EDEL VON NATUER (283). Jolis rythmes. + ENTREPRIS (283). Presque un canon a deux voix. Belle ecriture,mesvaries.
ryth-
Ill
B
+LEUCHT, LEUCHT, WUNNIGLICHER SUNNEN ZINcharmant. Joli jeu tonal et modal. Belle ecriture.
(283).
Themenon
in B +II
MIN FRCEND MOCHT SIGH WOL MERENvariee a la basse;
(283). Belle melodie
b
+
MIN HERTZ IN HOHEM
super ius claviristique. Rythmes varies et joyeux. FRCENDEN (283). Theme varie a la basse.
Superius claviristique et bien colore (coloratur).II
b
+ MI
UT RE UT
(283).
Theme en
cinq motifs. Superius a Pecriture et
aux rythmes
varies.
Ton
d'Ut avec fa diese.
Guillauine Psifay(Cambresisv.
1400-1474).etabli successivement
Grand coinpositeur de Tecole des Pays-Bas meridicnaux, a Paris et en Italie.Ill
B
CHANSONAdmirable
LE JOUR S'ENDORT
(39). Jouable
au
clavier. Naif.
ligne melodique, eloquente et expressive, d'une belle
coupe
irreguliere par 5, 6 et 7 mesures, sauf par 4.
Ne
pas tenir compte des
dieses mis entre parentheses. Ces alterations sont simplement proposees,la
question n'etant pas encore resolue par les specialistes de la musique
du
XV
e
siecle.
John Dunstable(Pres de Bradford v. 1370-1453).
Eminent compositeurIll
anglais de chants religieux et profanes.
b
+ CHANSONliere.
PUISQUE M'AMOUR
(39).naivete.
Arrangement d'une piece
du Buxheimer Orgelbuch. Charmante
Coupe melodique
irregu-
27
Publie vers 1455.Ill
B
VIL LIEBER ZIT
(283). Franc, avec de jolis rythmes.
de(Pres de Liege, fin
XIV e
siecle).
Compositeur deIll
1'ecole
des Pays-Bas meridionaux.
B
CHANSON
A MADAME PLAYSANTE ET BEL
(39). Delicieuse
chanson populaire d'une naivete exquise, traitee en un beau canon commengant au superius et repondant a la partie inferieure, a I'octave puisa la quinte.
Grande fraicheur
et belle
coupe melodique
irreguliere.
Publie vers 1455.
nib +PIECEtonalites.
(sol)
(280). Melodie libre et variee, tres
claviristique.
Jolies
Conrad Paumanii(Nuremberg 1410Organiste deII
Munich 1473). renommee europeenne, aveugle de(278).
naissance.
A
+BENEDICITE ALLMECHTIGER GOTT
^A deux voix. Lamelodie populaire librement variee est a la basse. Lesuperius est une melodie expressive originale, tres developpee, qui forme un beau contrepoint. Belle ecriture. Tonalites riches et variees ainsi
que
les Ill b
rythmes.
GUT JARE (278). Naif et populaire. nib +DES KLAFFERS NEYDEN (278). Theme a la basseMelodieecriture.
+ DAMIT EINlibre
librement
traite.
au superius, d'une
jolie fantaisie.
Rythmes imprevus.
Belle
nib +ELENDbasse.
DU HASTlibre
Melodie
(Chanson) (39). Le theme librement varie est a au superius, de coupe interessante. Belle ecriture.
la
HI b HI B
Jolie variation de melodie populaire. Exquise naivete. Beau contrepoint et beau rythme. Parfois a deux outrois voix.
EN AVOIS (278). Populaire. ICH BEGER NIT MER (283).
Ill a
PAUSA
(278). Petit intermede d'orgue. Melodie libre, beau sentiment contemplatif. Suites de tierces et de sixtes, nouveaute pour 1'epoque.
28
nibb
+PREAMBULUM SUPER Fmotifs repetes.
(278). Premier exemple de prelude sur:
En
trois parties courtes
accords, croches et rythmes.
Ill
+
PREAMBULUM SUPER Recriture.
(278). Prelude sur motifs repetes. Jolie
Ill
B
WACHTlibre.
HORT... (280). Melodie populaire avec variation AUF, Belle ligne melodique instrumentale expression variee.;
MEIN
Organiste allemand.Ill b
+ PIECE
DU BUXHEIMER BUCK
(207) Jolie melodie
libre, claviristi-
que, de coupe interessante.
Genrges deOrganiste allemand.II
+
MEIN HERZ ZU HOHEN FREWDEN
1ST
(280). Ecriture legere.
ToarrouttOrganiste allemand.Ill b
DER LIEDARTIGE SATZ
(283). Melodie probablement originale. Naif
et expressif. Trois parties polyphoniques.
Pour transcriptions de pieces vocales jouables au clavier, voir Dunstable (39), Gilles Binchois (39) et (224), Guillaume Dufay (39), Jean Legrant (224) et H. de Lantins (224).
B,
De
1465
a
1515
(Epoque Josquin Despres)
1.
- Lm Musiqne en general.
L'ecriture polyphonique devient de plus en plus raffinee et atteint son plus haut point de perfection dans les messes avec Josquin Despres qui superpose des chansons populaires en contrepoint.
chansons (canzoni), les grands maitres sont Antoine Jacob Obrecht, Joannes Ockeghem, Pierre de la Rue, Henri Isaac, Brumel et Loyset Compere de 1'ecole des grands Pays-Bas (Belgique,
Dans
les
motets et
les
Hollande et Nord deVers 1465, ala
la
France), I'Allemand Hofhaimer.
le
le Temeraire), apparait forme de Fopera profane, veritable sceballet ou entremets, premiere
cour de Bourgogne (Charles
29
nario avec chants et dansesanglais, plus
;
puis, vers 1512, survient le ballet
ou mask
dramatique et fantastique.et 1515, les Italiens pratiquent
Entre 1465profanefrottole:
ballades, canzone, canti carnascialeschi(sorte
de preference la musique (chants de carnaval),
de ballades simplifiees), strambotti (chansons de coupea Fecriture plus
succinte).
Leur
style naturiste et populaire vient s'opposer
travaillee de 1'ecole des grands Pays-Bas.
RESUME.la
Le
XV
siecle cree
veritablement
la
syntaxe parfaite de
polyphonie appliquee aussi bien a la musique religieuse qu'a la musique profane dont ^expression est tendre, nai've et melancolique. De meme ilcree une ecriture instrumentale independante pour clavier et ture pour luth.
une
littera-
2.
JLd
Mnsiqne deplus interessant pour clavier est celui de ces (v. 1470), issus de Fecole
L'ensemble des pieces
le
Anonymes allemands du Berliner Liederbuch toujours vivace de Paumann.La tendance populairesistent toujours.
et claviristique s'accentue.
La danse
est plus
caracterisee. L'interet melodique, les rythrnes et les tonalites variees sub-
Le motet vocal donne naissance au motetschwantz ou Queue de rat
instrumental,
Ratten-
(Isaac, Anonymes allemands), dans lequel la meme coupe est suivie et qui peut etre joue indifferemment sur divers instruments. Plus Hard, le motet instrumental deviendra le ricercar, sorte
de fugato dans lequel *un ou plusieurs petits motifs sont repris dans les differentes parties. Le style profane, aussi en fugato, engendre la canzone (Joh. Martini, Henri Isaac) qui prendra par la suite le nom de canzonfrancese.
D'autre part, on adapte de plus en plus au clavier la chanson poputitre. Dans un style plus rigoureux, Berliner Liederbuch et Spinacino (au luth) perfectionnent Tecriture instrumentale qui devient plus brillante mais avec moins de fraicheur et de delicatesse parfois que les anciens du
laire
avec
les
premieres paroles pour
les
Anonymes allemands du
du Buxheimer Orgelbuch (Paumann et son ecole). La melodie populaire Pfawerschwantz (Queue de paon) parait avoir un succes enorme.Lochheimerbuchet
La
frottola
ou chanson populaire
italienne cultivee depuis Tarsest divisee
nova
(v. 1300), est toujours fort
en honneur. Elle
en compartiments
30
comme
le
motet instrumental.
On
en conserve un bon exemple au luth
avec lltalien Mario Cara.
Le motet-choral apparait chez Arnolt Schlick, avec de courtes pauses entre les phrases, prefigurant ainsi le choral lutherien.
La suite de danses comprend deux pieces de forme binaire tonale, deux parties avec reprise restant dans le meme ton la pavane, danse lente et tres ample la gaillarde, danse vive et joyeuse, en mesure terles:
;
naire.
Toutes deux sont construites sur
le
memeest le
theme.
LES INTERPRETES.epoque.
Hofhaimer
grand organiste de cette
So9
JLn
Musique deJLes
L IntrumentLerole
du
luth dans la musique est considerable. II delivre la musi-
que instrumentale de sa subordination a 1'ecriture vocale. La nature meme du jeu de luth oblige a 1'abandon du nombre strict des parties polyphoniques;
il
faut arranger, supprimer des notes.
de luth qui connait un engouement prodigieux, se montre plus progressive que celle du clavecin et de Torgue, et cela pendant pres d'un siecle encore.litterature
La
Elle va contribuer a la creation de la suite instrumentale
et,
partant,
a 1'avenement de
la suite
pour
clavier.
de clavier ne comprend que des transcriptions de danses et d'ceuvres vocales executables sur divers instruments, tandis quelitteratureles
La
compositions pour luth sont exclusivement destinees a ce bel instrument. On en trouve des exemples dans les preludes (preambulum, priamel), pieces libres a un ou plusieurs motifs repetes, et dans les ricercari
d'ecriture tres libre qui se differencient
peu des preludes (Judenkunig,ecrit
Spinacino).
Le premiersur le
meme
de suite au luth est de Hans Judenkunig qui theme une pavane et une gaillarde.essai
Le luth, importe d'Asie, a plusieurs rangs de a Faide des doigts ou d'un plectre, se distingue par cordes doubles pinceesunedebelle et riche sonorite,
LINSTRUMENT.
mais ses ressources techniques restent
limitees.
Lala
tessiture exacte
est a
Musique une sixte au dessous de qu'une portee en clef de sol
luth est indiquee par Chilesotti dans THistoire de Lavignac, Vol. II, p. 638. L'accord regulierement admiscelui
du
et se transporter
que Chilesotti a adopte pour n'employer dans la tessiture de la gui-
tarre.
Ce systeme
parait avoir ete adopte par les autres auteurs.
31
Pour rendremorceaux une
1'effet reel
du
luth au clavier,
il
faut
majeure mais en jouant a 1'octave superieure et en observant
sixte
plus bas. II faut lire le textele
done transposer en clef detonreel.
lesfa,
LES INTERPRETES.
Judenkunig, Spinacino.
4.
CEuvres parues vers 1470.
II b
+ FOCHS
SWANTCZ (DER)
(La queue de renard) (283). Canzone a
trois
voix. Jolie polyphonic.CII
B
PAWER SCHWANCZ (DER NEWE)Do majeur
(283). Populaire
meme
rustique.
moderne. Suite de pavane et gaillarde bien caracterisees.
II b
PFAWEN SCHWANTCZpulaire et rustique,
(DER) (La queue de paon)
(284). Tres po-
grand caractere.
II
B
RATTEN SCHWANTZ (DER)tationtal et
(La queue de rat) (284). C'est une adapau clavier du motet vocal que Ton pourrait appeler motet instrumenqui deviendra plus tard le ricercar. Dans le motet vocal, de petites
phrases constitutes chacune d'un motif different, sont reproduces en imitation.
ses).
Cette ceuvre contient trois parties avec subdivisions (petites phraMotifs d'allure populaire. Imitations et canons.l
a
Pars
:
I
(lere mes.),
H
e e (10 mes.), Ill (20 mes.),
IV canon
e
(32
mes.).
2 a Pars 3a
:
I (lere mes.), III (lere mes.), II
canon (IP mes.), Ill (22 mes.). canon (14 e mes.).
Pars
:
Hugh Ast nitCompositeur anglais.II
B
-f
HORNEPYPE
(v.
1500) (207). Morceau developpe, sorte de suite d'untres varies et parties
interet instrumental, avec
rythmes Fexemple du motet instrumental.
enchainees, a
Le hornpipetres vivante,
une danse populaire anglaise, d'allure franche et dont 1'ecriture derive de celle du chalumeau.estI (l re mes.), II pluse
Motifs
:
lourd (12
C mes.), Ill plus vif (24 mes,), e
IV de
plus en plus anime (36 mes.),
V
(58 mes.).
Joannes BroelrasCompositeurII bitalien.
FROTTOLA ITE CALDIen accords. Supprimer
,
d'apres Petrarque (1504) (39). Charmant,
le diese
devant
les fa.
32
CompositeurIll
italien.
b
FROTTOLA EL GRILLOclavier. Populaire et gai.
(1504) (39). Pour quatre voix
;
jouable au
(Pres de Salzbourg
14591539).I er.
Le
plus grand organiste du temps, attache a la cour de Maximilien
Fondateur de
la
nouvelle ecole d'orgue allemande au debut du
XVI e
siecle.
Compositeur et grand
pedagogue.
Illb
LIEDle
ON FREWD VERZER(33).
(103). Simple, sans coloratur. Bel-
melodie populaire, belles harmonies.
Ill
a
NACH WILLEN DINvocale.
Arrangement par H. Kotter d'apres Foeuvre
Henri Isaac(FlandreIIv.
1450
Florence 1517).
b
COMMUNIO UND TRACTUS ZUM FESTE PURIFICATIONS MARIAE(38). Important motet instrumental divise
en quatre
parties dont
chacune comprend de petitesIll
a
+ MARTINELLA
divisions. Beau style polyphonique. (LA), (CANZON) (38). Chanson frangaise ou ricercar en douze versets, forme issue du motet. Belle polyphonic tres pure, employ-
ant divers registres de 1'instrument Schering ay ant ajoute des accidents pour rendregres sensibles d'apres lase devant les fa en solet devant les
les
septiemes de-
gamme moderne, mineur ancien, devant do en re mineur ancien.il
fautles
done supprimer le diesol en la mineur ancien
least JapartCompositeur vocal de Fecole des Grands Pays-Bas.Ill
b
NENCIOZZA MIA (CANZON)auclavier. Joli
(39).
Pour quatre instruments
;
jouable
sentiment
Johami MartiniCompositeur neerlandais,III
a
+
(LA) (CANZON) (V. 1490) (38). Derivee du motet inmais a 1'expression plus populaire. Theme varie assez librestrumental, ment Belle polyphonic, imitations et oppositions de registres. Par sesentrees et ses imitations,affectesil
MARTINELLA
annonce
le choral varie.
Annuler
les dieses
aux
fa et alterant le
mode
reel.
Pauli de BrodaCompositeur allemand, publieni chezv. 1470.
N'est cite nulle part, ni chez Fetis,
Riemann,
ni chez Prosnitz.
I a
+
PFAWIN SCHWANTZ
(283).
Beau morceau polyphonique a quatre
par-
33
ties vigoureuses.
La melodie
La Queue de Paon
,
tres populaire
a
cet-
te epoque, est traitee
en variations (coloratur). (Voir
les pieces sur leII
meme
sujet repris par les
anonymes du Berliner Liederbuch).
n'y a
pas de designation d'instruments, aussi peut-on adapter cette oeuvre au clavier. La melodie ornee, exposee d'abord au soprano, passe parfois audessous de F alto. Naif, populaire et assez savant a lad'ecriturefois,
avec des details
charmants et
memela
impressionnistes. Jolie variete rythmique.la
Au deuxieme temps de
onzieme mesure de
seconde partie, on
est
surpris par le be! emploi
harmonique d'un tenversement. de septieme.
(Boheme 1460
?
).
Organiste allemand aveugle.II a
MARIA ZARTlutherien.
(1512)
(255). Motet choral, prefiguration
du
choral
Theme au
superius en valeurs generalement egales. Tres peu
de pauses entre
les phrases.
Peter SchofferGrand imprimeur a Mayence vers 1502. Publie en 1513.Ill a
NUN HAB ICH ALL MEIN TAG GEHORTchoral (nouveaute) et belles harmonies.
(256). Belle melodie de
nib +SERVITEUR(LE) (CHANSON)Jolie ecriture
(V. 1500)
( 39).
Ppur deux instruments.becarres mis
animee a
la basse.
Supprimer
les dieses et les
entre parantheses.
(Verone 2 moitie du
XV
ft
siecle).
nib
BENCHE AMOR (FROTTOLA)ment instrumentalmis entre parantheses devantles fa,
(39).
Pour voix avec accompagneSupprimerle diese
Jolie melodie et jolies harmonies.
5.
- CEuvres pour Lath.
Marco CaraCompositeur deIll bfrottole, eut
(Ne a Verone). un gros succes a
la
cour de Mantoue.
+
FROTTOLA
(V. 1500) (39). Arrange pour luth par Bossinensis.
A
trois
parties. Alerte et joyeux. Jolie ecriture,
34
Compositeur
italien.
HIHI bIll
ni
CALATA DE STRAMBOTTI (307). PAVANA ALLA VENEZIANA (207). RICERCAR (308). TASTAR DE CORDE (207).
Simple et populaire.
(En Souabe Le grandIIluthiste
v.
1460-1526).
de ce temps. Vecut a Vienne. Publie en 1523.
B
HOFF DANTZJolies redites
(74), Suite de
pavane
et gaillarde sur le
meme
theme.
du theme au
tenor. Tres joyeux.
Beaux rythmes.
in b
NIEDERLANDICH RUNDEN DANTZve et rythmee.
(74).
Ronde
neerlandaise, vi-
Ill
b
ODE PRIMA
(V. 1500) (207). Mesures tres variees.Sol) (270). Prelude
HI
+ PRIAMELL (ANDER) (Fa mi Fa mi Facar libre sur de courts motifs.b f
ou
ricer-
Ill
PRIAMELL (ERST)
(La solds La Si Do, a la basse) (270). Tres interessante ecriture polyphonique libre, bien adaptee a Instrument
Ill
B B
+
PRIAMELL (FIERD)animee. Belle ecriture
(Ton de Re aveclibre.
sol diese) (270). Fantaisie tres
Ill
ROSSINA, AIN
WELSCHER DANTZ
(74).
Pavane
et gaillarde sur le
meme
theme. Type de danse binaire tonale, ce qui est une nouveaute.
Arnolt(Bohemel460?).
Organiste et luthiste allemand.Ill a Ill a
MEIN M. ICH HAB (255). Beau choral accornpagne par le luth. NACH LUST HAB ICH (1513) (255). Beau choral simplement accompagne.
GrandIll
luthiste italien. Publie
en 1507.
b
4-
BERNARDINABelle ecriture.
(LA)
(CANZON)
(Sib), d'apres Josquin Despres (39).
;TII
b
+
RECERCARturelibre,
(Sol) (270). Plutot fantaisie, simple et joyeuse. Belle ecriavec motif rapide en valeurs breves, repete aux differents
registresIII Ill b
de Instrument(si)
RECERCARI
(270).ecriture.
RICERCAR
(Sib) (39)* Plutot prelude-fantaisie. Bonne
35
On
peut
lire
au
.clavier
des oeuvres vocales d'Obrecht (38),
Adam
de Fulda (224), Josquin Despres (39 et 38), H. Finck (38), Henri Isaak et Hofhaimer (33). (39, 38, 224, 139), Ponce (224)
36
III.
LE XVI* SIECLEA.-
De. 1515
a
1540.
(Ecole des Pays-Bas)
1.
La Musique en general*
La musique polyphonique se developpe de plus en plus. L'ecole des Pays-Bas est a son apogee notamment avec Benedictus Ducis, Adrien Willaert et Jacques Arcadelt. Get art influence Tltalie par 1'interrnediaire de Willaert etabli a Venise. Le madrigal, composition d'ecriture moins stricte que le motet, parfois formee d'accords (A. Willaert et C. Festa), prend naissance ainsi que la chanson frangaise (canzon francese) portee tout de suite a sa perfection(Clement Janequin).Inauguration du choral sur texte allemand remplaganttin Luther).le latin
(Mar-
Le
choral d 'inspiration populaire est ecrit en valeurs gene-
ralement egales, avec des silences au lieu de points d'orgue. La structure de certains chorals se compose de deux membres de phrase (Stollen) de longueur equivalente, suivis d'un troisieme membreplus developpe (Abgesang) (J. Wather). On distingue le choral a Tunisson etparties sans contrepoint (J. Walther).le
choral harmonise a quatreor-
En
Allemagne, Fecriture de
la
danse est assuree pour petit
chestre de cordes ou de bois, separes ou melanges
(Hans
Gerle, Senfl).
2.
jLaJLes
Musique de Clavier et de Luth.Methodes.TLes
Instruments.
lies Interpretes.
Dans
la
musique de clavier
il
se manifeste
un developpement impor37
tant de la fantaisie (prelude,petes. Cette forme, issue
preambulum), avec motifs et rythmes redu ricercar, se libere completement de I'ecriture
vocale a parties determinees (Leonhard Kleber, Pierre Attaingnant). La meme evolution se signale au luth (Hans Newsidler, Luis Milanet Francesco
da Milano). Les danses en vogue consistent en pavanes, gaillardes, basses dan-
ses (danse solennellegaise,
marchee comme
la
pavane), branles (dance franfrangaise,binaire,
binaire,
de tempo modere), tourdions (danse
de tempo
passamezzi (danse italienne binaire de tempo modere). Biles sont de caractere plus accuse qu'auparavant, tant au claviervif) et
qu'au luth (Pierre Attaingnant au clavier et au luth, Jacques Moderne aux instruments, Hans Newsidler et plusieurs Anonymes allemands ainsi que
Luis Milan et Francesco da Milano au luth).
La
(remplagant
En
la basse-danse suite comprend a present trois danses pavane), la gaillarde et le tourdion (Attaingnant au luth). Allemagne, a la suite de la reforme lutherienne, le choral s'etend
petite
:
la
au clavier (Johann Buchner, Joh. Schrem et autres). Le ricercar, nom du motet instrumental, reste assez academique le motet instrumental, arrangement du motet vocal, (Adrien Willaert);
par Attaingnant au et Luis Milan.est produit
clavier; ainsi
qu'au luth par Newsidler
La danse de formese
binaire tonale, inauguree par
Judenkunig au iuthforme Milan
transporte au
clavier avec Attaingnant.d'inspiration populaire, a la fois simple et belle, se
La chanson
aussi avec Attaingnant, et surtout avec Luis
de Narvaez
et Luis
au luth pour se propager largement par la suite. Enfin, Tun des premiers exemples de theme important avec variationsse rencontre chez le luthiste Narvaez.
LES METHODES.gue) le
Buchner redige une methode de clavierplus explicite que celle de
(or-
Fundamentum
Paumann.
Le luth, auquel viennent peu a peu s'ajoude cordes, elargissant sa tessiture musicale, acquiert autant de variete dans Texpression que de puissance sonore. II excelle dans raccompagnement des voix, les doublant et parfoister plusiurs rangss'y substituant.
LES INSTRUMENTS.
Techniquementclavier.
il
permet de marquer
les
themes, ce qui est
irrealisable
au
La litterature de luth atteste a cette epoque une superiorite evidente par son perfectionnement musical et instrumental (L. Milan, 1'inspire Hans Newsidler inaugurant Fexotisme et Timpressionnisme musical).;
Des le siecle, on s'efforce d'enrichir le clavecin ou clavicymbaen anglais harpsichord, par la multiplication des cordes et partant des lum, rangs de sautereaux afin de creer la diversite des timbres et des jeux mus par des registres.
XVP
LES INTERPRETES.38
Johann Buchner, Leonhard Kleber
et
Marc- Antonio (orgue), Francesco da Milano, Luis Milansidler (luth).
et
Han$ New-
3.
et
ecrit
Pierre Attaingnant est le grand imprimeur parisien qui semble avoir lui-meme tout ou partie des transcriptions modeles d'oeuvres vo-
cales pour clavier.
La plupart de;
ces ceuvres appartiennent a la periode
precedente (1490-1495)habit
du
XVP
siecle,
Attaingnant les pare du bel surtout dans la forme motet instrumental, prouvantles transcrivant
en
ainsi qu'il etait
de son temps.
Les differentes danses, preludes, chansons, ricercari et fantaisies denotent une parente d'ecriture avec 1'ecole des Pays-Bas et se distinguent par une belle graphic instrumentale, parfois a cinq voix somptueuses, exprimant aussi bienle
la gravite etheree
que Fenjouement
naif.
Attaingnant agrandit la suite par 1'adjonction d'une troisieme danse, tourdion qui s'enchaine a la pavane et a la gaillarde con^ues sur le
meme themenaire tonale.
(au luth).
De
plus
il
adapte au claviertraite la
la
danse de forme
bi-
tere et
Jacques Moderne, aux instruments, de chatoyantes harmonies.
danse avec du carac-
L'ecole allemande presente Kleber qui introduit des modulations plus diversifies dans le ricercar et apporte une grande variete d'ecriture dansses preludes
ou preambulum.
Buchner, compose le choral et le choral figure avec une belle musicalite. Citons encore Forganiste Kotter.
Schrem,
comme
4.
JLtiis
Milmn et
les Lnthistes.
Luis Milan, grand luthiste espagnol et grand artiste. Ses melodies accompagnees au luth et facilement transcriptibles pour clavier, sont de' chefs-d'oeuvre de sensibilite et de beaute melodique.
Sans viser a Feffet exterieur, son ecriture pour luth revet dans sespezzi et pavanes une ampleur fastueuse impressionnante.
semble etre
Luis de Narvaez, beau melodiste et polyphoniste expressif, au luth, le veritable precurseur du theme important avec variations.
Hans Newsidler, ne a Presbourg, est avec Luis Milan un des premiers compositeurs luthistes de marque.II
a touche a tous
les
genres
:
transcriptions de canzoni, de preludesest belle et deja fort developpee,
et
de danses. Son ecriture instrumentaledirect.
son style est populaire et
39
DansFexotisme,
la
musique de danse, Newsidler
est
le
premier a introduce
rythmes qui prefigurent le jazz. Hans Gerle et des Anonymes allemands deploient une grande varietela bitonalite et certains
rythmique.L'ecole italienne
du
luth est
dominee par Francesco da Milano, grand
virtuose, qui se specialise dans le ricercar a Fecriture riche, sonore et
d'execution
difficile.
5.
-
Clavier*
AnnmymeIII
Aa
Hi
IN DULCI JUBILO (33). Naif et angelique. Beau canon. + RESONET IN LAUDIBUS (33). Belle melodie au tenor, naivemante.
et char-
AnonymeHIb
frangais
BRANLE EN FAUX BOURDON
(293).
Pierre AttaiMgnaiitGrand editeurfrangais de
musique et compositeur. Publie en 1530-31.
mHIIll
b
b
*
HI b
B *
AETERNA FAC (234). BASSE DANCE (Fa) (Fa Fa mi Fa Sol) (207). Belle ecriture. BONE JESU DE GASCONGNE (234). BRANLES (SUITE DE) (226). Deux membres de phrases restantle
dans
meme
ton,
coupe commune a toutes
les
danses d'Attaingnant. Jolies
danses et belle ecriture.
HI
b
CHANSON+
(sol)(la)
(103). Jolie polyphonic instrumental.re Sol La) (234).
HI in HI
CHRISTE
(Mi
+ +b
CONSUMNO (235). Chanson italienne. CONTENT EST RICHE EN CE MONDE(sol) (290).
(LE) (Chanson frangaise)
HI
+ +
HIIll Ill b
CONTRE RAISON (Chanson) (la) (39). FORTUNA DESPERATA (235). Chant italien.GAILLARDE GAILLARDE GAILLARDE(Fa) (la Si
B *+*b
Do
la Si)
(39). Leger et volatil.ecriture.
(Fa) (Fa mi do Re) (207). Belle
in
(Fa) (La sol fa mi) (207). Delicieuse ecriture.(235). Belle polyphonie, parfois a 5 voix. Sty-
Ill a
+
MANUS TUAE I}OMINEMESSE KYRIE FONS
le neuf, instrumental, realisant
de somptueuses harmonies.
(234).(p. 17).
HI
+ Chtiste
(p. 2).
Agnus Deisi
MESSE CUNCTIPOTENSIll
(234).
+
Christe (la
Do
Do)
(p. 20).
Agnus Dei (deux)
(p.
27-28).
40
HIin A
+ o VOS OMNES, de Loyset Compere
(235).la
PAVANE ET GAILLARDED'une beaute grave
(Fa) (Fa do do
La), de
Anonyme
(224).
et expressive.
II a
+
PRELUDE SUR CHACUN TONforme de composition
En motifs et rythmes repetes, de tout temps et jusqu'a nos jours. Interessant par les developpements et les effets de sequences. Nous donnons le nom de motif a un theme tres court, generalement employe dans(234).fort exploiteele ricercar.
debutant avec ampleur, II (18 e mes.), Ill (29 e mes.) plus e coulant, IV (37 mes.), le rythme des trois premiers temps rappele parMotifs,I,
la suite,
V
e
(52 mes.),
VI
e e (63* mes., 3 temps), VII (69* mes.), VIII (79
mes.).Ill Ill
+ PRELUDIUM (MAGNIFICAT) (Fa) (fa Sol La Si Do) (234). B QUANT IEN CONGNEU A MA PENSEE (207). Modele de transcription de chanson frangaise. Expressif.
II II Ill
+ SANCTA TRINITAS, de Fevin (235). + SI BONA SUSCEPIMUS, de Sermisy (235).B
TANT QUE VIVRAY
(207). Chanson frangaise.
Charme
reel et discret.
KonradIllIll b
llriimaMii
von Speyer
Publieen 1521.
+ CARMEN (Sol) (33). + PLENI SUNT (33).
Johann Buehner(En Wiirtemberg 1485-1550).Organiste celebre, eleve de Hofhaimer. Publie en 1536.Ill a.
CHORAL
QUEM TERRA PONTUSclavier,
(39).
Beau theme. Premier
exemple de choral varie pour
bien constitue et en valeurs egales.
Beitedietus Dueis(Pres de Constancev.
1480-1544).considere
Organiste a Anvers, deIll
renommee europeenne,
comme Flamand.
A
ROTEclavier.cite,
(LA) (Pavane) (Fa) (v. 1540). Pour instruments. Jouable au D'une magnifique ampleur. Polyphonie d'une admirable simpli-
formant de belles harmonies.
Hans Gerle(Nurembergv.
1500-1570).
Celebre luthiste.Ill
B
PACIENTIAexpression.
(138). Pour quatre violes. Jouable au clavier. Tres
jolie
41
dalib
TIENTOphonic.
(Si solds
La
Si)
(N
45) (136). Ricercar. Interessante poly-
(Goppingen en Wiirtemberg
v.
1490-1556).
GrandIll b
organiste, eleve probable de Schlick. Publie en 1520.
+ FANTASY
(Fa) (283). Ricercar a differents motifs repetes et bien developpes, qu'encadrent prelude et postlude. Belle ecriture avec opposition de registres. Jolies modulations.
Ill
b
PREAMBALA MANUALITER+
(Ut) (283). Prelude sur quatre motifs
repetes. Jolies modulations. Allure franche et ecriture instrumentale.Ill
b
HI b
in bIll
PREAMBALON (Fa) (283). Brillant et audacieux. Prelude PREAMBALUM (Sol) (283). Charmant, allure franche. PREAMBULUM (ALIUD) (sol) (re re Mi Fa) (283). Jolique au centre dela piece.
libre.
jeu rythmi-
b
+
HI bIll
B
PREAMBULUM (sol) (re Mi re do Re) (283). PROEAMBULUM (sol) (Re Re Re sol). PREAMBALON (la) (la Si Do la Re, a la m.g.)ferents.
(283). Prelude libre, d'un beau caractere un peu melancolique. Reponses a des registres dif-
Ill b
+ ZUCHT, EER
UN LOB
(33). Sur
un theme de Hofhaimer.
Hans Softer(Strasbourgv.
1485
v.
1542).
Eleve de Hofhaimer, banni de Fribourg (Suisse) se rend a Berne en 1522.
comme
protestant,
HIIll
+ CHORAL AUS TIEFER + FANTASIA (Ut) (33).
NOTH
(33).
Jean de LublinOrganiste polonais.
TRENTE-SIX DANSESb bb
(85).
b b
N N +N N +N
1.
Conradus.
2.3.7.
Chorea FerdinandL
Coupe
ternaire (avec modulation)
au
lieu
de
la binaire
en usage.
8.
Poznanie.
La phrase de
la
deuxieme ligne
est repetee
avec des har-
moniesbb bb
differentes.
N++fl?
9.
Poznania.
10.
Commence
NO
n
sur le cinquieme degre puis sur le quatrieme.
t
# eXtRocal Fuza. Joli jeutonal.
N42
12.
B +bb
N N N N
14. Jeszcze
marczynye. Ties populaire et
franc.
La
gaillarde se repete
variee.
16. Chorea.
29.
Czayner thancz. Jolie coupe melodique.
A
comparer avec
la
dan-
se de Newsidler.
b
31.
Hayduczky. D'origine hongroise, mais popularisee en Pologne.diffe-
coupe melodique. La gaillarde (3/4) est ecrite sur un theme rent de celui de la pavane (C), contrairement a Pusage.Jolie b b
+
N Nme
32. 33.
Chorea
italica.
Le theme de..
la gaillarde est different.;
Schephczyk ydzyc
.
Expressif
jolie
coupe melodique. Le the-
de
la gaillarde est modifie.
b b
N N
34. Jolie35.
coupe melodique. Chorea Mspaniarum.
Mareaittoiiio di Bologna (Cavaiano)Organiste celebre, ne a Bologne. Publie en 1523.Ill
b
in bIll bIll b
HI b
+ AUTRE (L ) YOR. Chanson frangaise. + MADAME, VOUS AVES MON CUOR. + Q STELLA MARIS. PLUS DE REGRES. # RECERCAR PRIMO. Belle ecriture libre. + RECERCAR SECUNDO. Ecriture dense en accords.J
HI b +
SALVE VIRGO.
Jacques ModeraeMaitre de chapelle et grand imprimeur a Lyon. Pieces pour instruments, jouables au clavier, publiees vers 1535.
mIll
b
B B
BASSE DANCE BASSE DANCEpoint
TA BONE GRACE(sol)
(Sol)
(N
1,
138).;
(N
14,
138). Discret et delicieux
beau contre-
III
Ill b
HI B
mB
BRANLE SIMPLE (sol) (N 20, 138). Harmonies exquises. PAVANE (Fa) (N6, 138). TORDION (re) (N 8, 138). Vraie grace, TORDION (Sol) (N 5. 138). Jolie coupe thematique.
Othmar Maehfigall(Alsace v. 1480-1537).Ill
FORTUNA
(Fa) (33).
m
FROEHLICH WESEN
(AIN)
(33).
Nicolas de CraeovieCompositeur polonais. Publie vers 1540.
HIb
TRENTE SIX DANSES
(85).
N
2.
Alia Chorea. Jolie coupe melodique,
43
Bbb-h
N N N
22.
Zaklolam
szija
.
.
.
CharmanteJolie
allure populaire.
24. Alia
Chorea Poznanie.
coupe melodique.
25. Contadus. Jolie coupe melodique et jolie ecriture.
(Angleterre v. 1475-1547).Ill
b
Illb
AURORA LUCIS WITH A MEANE, N 73 (195 A). ETERNE REX ALTISSIMO, N 26 (195 A). Cantusavec court contre-sujet repete.
firmus au tenor
nib
+EX MORE DOCTIen doubles notes ala
MISTICO,
N
5 (195 A). Contrepoint interessant
main gauche,6 (sol
in b + HI bIll b
EXULTET CELUM LAUDIBUS, Nremarque que pour
La
Si
Do
si)
(195 A).
Meme
1'ceuvre precedente.
EXULTET CELUM LAUDIBUS, N 30 (sol La Do si Re) (195 A). + LUCEM TUAM, N 37 (195 A). Traite en choral lutherien avec petitsmotifs repetes.
Ill Ill
bb
+ MISERERE,
N 8 (195 A). Avec traits rapides a la main gauche. SALVATOR WITH A MEANE, N 36 (195 A). En imitations.SehapfOrganiste allemand. Public vers 1524.
HI
PREAMBALON MANUALITER
(104).
J0han.iiII
Sehremet
Organiste allemand. Publie vers 1524.
A
SANCTA MARIA
(33). Sur
un beau choral de Luther. Caractere naif
suave. Polyphonie expressive et chantante.
Modele du
genre.
Forme simple du
choral figure. Les differents motifs
du
choral, a la
basse, sont precedes et coupes d'un fugato sur
chacun d'eux.
de la TorreEspagnol. Publie vers 1530.
HI B
AIR DE DANZAtres interessant
(294). Pour instruments. Jouable au clavier.libre
Exemple
de belle melodie
avec grands accords. Variete tonale.
Adrien Willaert(Flandre 1480/90-1562). Celebre compositeur ayant exerce a Venise une action considerable sur les musiciens italiens. Eleve de Jean Mouton, maitre d' Andrea Gabriel! et de Cyprien de Rore.
n E**
RICERCAR A 3 PARTE (do Re Mi Fa) RICERCAR A 3 (Fa mi Fa re) (39). RICERCAR (la) (la Re do la) (308).44
(175). Jouable au clavier.
6*
-
Luth.
CEuvres (210).
HIIll
f
B
ENTLAUBET 1ST DER WALDE, d'apres Stoltzer (p. 4). DUBIENSCHELA (p. 6). Assez vif et legerement melancolique. Rythmecurieux et jolie coupe melodique.
Ill b
HI
b
in BIll b
LONGIER ME FAUT (p. 7). Jolie coupe thematique. CES LA GRANT TORT (p. 8). RESONET IN LAUDIBUS et SUNT RINPLETA (p.pa vaneet gaillarde,
10).
Suite de
exprimant
la
grande
joie.
Belle coupe thematique.
+
DANNTZ und DER AUFF UND AUFFPresque un rythme dejazz!
(p. 13, 14).
Pavane
et gaillarde.
Ill b
DER GESTREIFFT DANNTZ(p. 15).
und
DER GASSENAUER DARAUFFrytmes.(p.17,
Pavane
et gaillarde.
Tres
jolis
HI
b
-f
DANNTZ, MEDLEIN DANNTZ18).
et
DER AUFF UND AUFFund
Pavane
et gaillarde.
II
f
DER FURSTIN PAUREN DANNTZ20, 2 1).
DER AUFF UND AUFF
(p.
Pavane
et gaillarde.
,
III b
+
in
b
DANNTO BOLOIGNA UND SALTARELL (p. 22). Pavane et gaillarde, EIN WELSCHER DANNTZ, DER ANNDER WELSCH DANNTZ und DER DRIT DANNTZ (p. 27, 28). Jolie suite de trois danses.Pierre AttalMgnai&t BASSE DANSE SANS ROCH (Ut) (Do si Do si Do) (39). CUEUR ANGOISSEUX (270). Basse danse. Lyrisme discret maisfond.
IIIIll
-H
A
pro-
inIll
b
GAILLARDEde
(mi
debut en Sol) (270).(308)* Petite suite
B
MAGDALENA
(basse danse, gaillarde et tourdion)*
trois pieces, rare
a cette epoque. Beau jeu rythmique du tourdion.
Pletro Paolo BorroitoLuthiste italien. Publie v. 1530.
in
SALTARELLE CHIAMATA LA TORCIA.
(39).
Francesco da Afilano(Italie v.
1490
apr. 1547).
GrandII b
luthiste a
Mantoue. Publie vers 1547.
*
CANZON DE LI UCCELLI, d'apresen styleteI, II.
tres
polyphone;
et
Janequin (26). Transcription au luth d'une execution difficile. La seconde partiesuivantes allongent inutilement. Choix:
est tres imitative
les parties
par-
45
Ill b
*
FANTASIA
(Re) (La
sol fa re
Mi) (270). Ricercar!
ires libre, leger,
alette. Belle ecriture, parfois
a quatre parties(270).(270).
in bII
HI b
FANTASIA (Mi) (mi Fa Sol La) FANTASIA (Mi) (Mi re be do si) RICERCAR (Mi) (270).
Luthiste italien. CEuvres editees vers 1536.
n
b
+ FANTASIE (39). Ricercar. Bonne ecriture instrumental, peu appropriee au luth. Themes tres simples comme dans la plupart des ricercari.
(v.
1500-1561).
Celebre hithiste espagnol et grand compositeur en son genre.
CEuvres publiees en 1535.Ill
b
A QUEL CABALLERO MADRELevillancico est
(Villancico en castellano) (32)..
un chant
religieux espagnol (noel)
Ill
A
CON PAVOR RECORDO
(32).
A
arranger. Admirable melodie adornee
d'interludes pour luth. Belles harmonies. BelleIll bII b
coupe melodique.
DURANDARTEFANTASIA
(294).
A
arranger.
(sol) (sol sol La sol La) (175). Piece alerte a quatre motifs dont les l ier (l re mes.) et 2 e (40 e mes.) alternent entre eux, rythmiques e e e puis avec le 3 (81 mes.)