HÔPITAL SAINTE‐JUSTINE Département de psychiatrie
STAGE OBLIGATOIRE DE PÉDOPSYCHIATRIE
CHU SAINTE‐JUSTINE
2014 Juillet 2014
INTRODUCTION Il me fait plaisir de vous présenter ce cahier où nous avons rassemblé des documents susceptibles de vous être utiles en cours de réalisation de votre stage de pédopsychiatrie. Vous y trouverez les objectifs qui devraient servir de canevas aux apprentissages et aux compétences à développer, et nous vous encourageons à en discuter avec vos patrons à différentes étapes au cours de votre stage. Nous insistons sur la nécessité d’acquérir des connaissances pratiques qui vous donnent une vision d’ensemble et des notions de base intégrant toutes les dimensions de la psychopathologie, en particulier les aspects développementaux qui sont cruciaux dans la pratique auprès des enfants et des adolescents. UNITÉ D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE Afin de favoriser le maximum d’expériences cliniques diversifiées et en accord avec les objectifs sur l’enseignement post‐gradué en psychiatrie, définis par le Collège Royal et le groupe de travail de l’Association des Psychiatres du Canada voir document en annexe), nous avons mis en place l’Unité d’Enseignement clinique, constitué de deux modules :
Clinique externe générale, clinique 0‐5 ans (comprenant les consultations ambulatoires et en Centres Jeunesse, l’hôpital de jour);les cliniques TDAH et Tourette
Adolescence (Unité d’hospitalisation axée sur les troubles psychotiques, de l’humeur, les états suicidaires, les troubles anxieux graves, les troubles alimentaires sévères ainsi que les consultations en Centres Jeunesse), les cliniques spécialisées des troubles anxieux et des troubles de l’humeur, l’hospitalisation 6‐12 ans
Les résidents seront répartis pour une période de trois mois dans chacun de ces modules. Les apprentissages seront appuyés par de nombreux séminaires, dont le Journal Club, le séminaire clinique de l’Unité d’enseignement, le séminaire de thérapie familiale, l’évaluation au miroir et le cours réseau de pédopsychiatrie. Concernant la garde à l’urgence, nous avons joint un document qui contient les directives utiles à ce contexte clinique. Le carnet de route devrait vous servir à baliser le parcours de vos apprentissages en tenant compte des psychopathologies rencontrées à différents âges, et des interventions cliniques mises en pratique. Enfin, la bibliographie de base vise à signaler les principaux manuels de même que les revues publiées dans le domaine, et quelques sites Internet à consulter. Je vous souhaite la plus cordiale bienvenue et espère que ce stage enrichira autant votre pratique future en psychiatrie générale que le parcours de formation de ceux qui se destinent à la pédopsychiatrie. Département de psychiatrie
_ Page 1
UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL
DÉPARTEMENT DE PSYCHIATRIE
OBJECTIFS ET EXIGENCES DU STAGE OBLIGATOIRE DE 6 MOIS
EN PÉDOPSYCHIATRIE
2010 DÉFINITION La psychiatrie est la spécialité de la médecine qui s’intéresse à l’étude biopsychosociale des causes, l’évaluation, diagnostic, au traitement et à la prévention des troubles mentaux, émotionnels et comportementaux, qu’ils se manifestent seuls ou conjugués à d’autres troubles d’origine médicale ou chirurgicale. OBJECTIFS GÉNÉRAUX DE LA FORMATION EN PSYCHIATRIE Le résident doit acquérir et démontrer des compétences vis‐à‐vis des troubles psychiatriques, tant sur les plans des connaissances que des aptitudes et des attitudes. Il doit faire la preuve de toutes ces habiletés tout en tenant compte des facteurs liés au sexe genre, à la culture et à l’ethnie dans chacun des domaines suivants : la pratique clinique, la promotion de la santé la gestion, l’administration, les méthodes de recherche, et enfin la présentation et l’analyse de données. Après avoir terminé le programme de formation, le résident en psychiatrie aura prouvé qu’il peut agir à titre de médecin consultant en psychiatrie. Il devra à cette fin : • Démontrer une maîtrise efficace des connaissances théoriques de sa spécialité, y compris des
aspects pertinents des sciences médicales, humaines et sociales, ainsi que de la loi, tel qu’elle s’applique à la pratique de la psychiatrie;
• Démontrer des techniques efficaces d’utilisation d’un modèle biologique, psychologique et social intégré sur les plans du diagnostic, du traitement, de la réadaptation et de la prévention des troubles mentaux chez des individus de tout âge et de tout niveau de développement;
• Démontrer des techniques efficaces de communication avec les patients, les collègues médecins, les étudiants et les autres professionnels de la santé;
• Démontrer la capacité de tenir régulièrement et en temps opportun des dossiers de santé complets et exacts;
• Démontrer une habileté à travailler comme médecin efficace, efficient et respectueux de l’éthique, que ce soit seul, comme membre d’une équipe multidisciplinaire ou dans un organisme de soins de santé, en adoptant des attitudes fondées sur le respect et une approche sensible/empathique) envers le patient, les membres de sa famille, l’équipe de soins de santé et la communauté;
_ Page 3
• Démontrer une habileté à utiliser la technologie de l’information pour optimiser les soins dispensés aux patients et l’acquisition continue du savoir;
• Démontrer une habileté à repérer des déterminants pertinents de la santé mentale et les milieux où ils se manifestent;
• Démontrer la capacité à contribuer efficacement à l’amélioration de l’état de santé des patients et des communautés en reconnaissant les situations où il est approprié d’intervenir.
• Démontrer une habileté à évaluer de façon critique la pertinence et la portée des publications et des rapports de recherche qui ont trait à la pratique et à l’étude de la psychiatrie.
Ces compétences essentielles sont décrites plus en détail dans les sections suivantes. Aux fins du présent document, le mot « efficace » signifie l’application utile et adéquate de la matière étudiée dans la résolution des problèmes cliniques. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES DU STAGE OBLIGATOIRE DE SIX MOIS EN PÉDOPSYCHIATRIE Durant son stage, le résident doit être exposé à des expériences cliniques variées en termes d'âges, de pathologies et de modalités thérapeutiques, et ce, dans diverses situations et devra acquérir : • Des connaissances sur le développement normal de l'enfant et de sa famille selon une
perspective longitudinale. • Des connaissances de base en psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent permettant
d'intervenir comme consultant auprès d'intervenants de première ligne. • Des habiletés de base ayant trait aux techniques d'entrevue, à la gestion de cas, à l'utilisation
de l'approche pharmacologique et à la fonction de consultant en tenant compte de la réalité des soins partagés.
• Des connaissances sur les indications de référence en pédopsychiatrie et en matière de
priorisation des soins à donner. À la fin de sa formation, le résident en psychiatrie aura acquis les compétences suivantes et fonctionnera efficacement comme :
_ Page 4
_ Page 5
EXPERT MÉDICAL/EXPERT EN DÉCISION CLINIQUE Les spécialistes possèdent des connaissances théoriques et pratiques définies qu’ils utilisent pour recueillir et interpréter des données, prendre des décisions cliniques appropriées et exécuter des interventions diagnostiques et thérapeutiques dans la sphère de leur discipline et de leur expertise. Leurs soins se caractérisent par une pratique clinique à jour, respectueuse de l’éthique et soucieuse du rapport coût/bénéfice, ainsi que par une communication efficace avec les patients, les autres prestataires de soins de santé et la communauté. Le rôle d’expert médical expert en décision clinique est le pivot de la fonction du spécialiste et puise dans les compétences inhérentes aux autres rôles d’érudit, de communicateur, de promoteur de la santé, de gestionnaire, de collaborateur et de professionnel. EXIGENCES GÉNÉRALES • Démontrer des habiletés quant au diagnostic et au traitement des patients de façon éthique
et efficace. • Savoir rechercher, synthétiser et appliquer l’information pertinente à la pratique clinique. • Offrir des services de consultation efficaces et opportuns au niveau du soin des patients, de
l’éducation et des avis juridiques. EXIGENCES SPÉCIFIQUES POUR LE STAGE OBLIGATOIRE DE PÉDOPSYCHIATRIE
1. CONNAISSANCES
• Le résident en stage obligatoire de pédopsychiatrie doit avoir fait la synthèse de ces connaissances cliniques, avoir acquis une connaissance approfondie de la théorie fondamentale, des manifestations cliniques et des questions d’ordre thérapeutique, à la fois en milieux hospitalier et communautaire, dans les domaines suivants :
théories principales du développement de l'enfant aux plans affectif, cognitif et social;
étapes du développement aux plans neurologique, moteur et langagier; symptomatologie et présentation des principales psychopathologies rencontrées
chez l'enfant et chez l'adolescent, telles que définies par le DSM‐IV; problématiques impliquant la comorbidité en pédopsychiatrie (par exemple,
pathologies associées à l'hyperactivité, au retard mental, à la toxicomanie, etc.); problématique des conduites suicidaires; traitements psychopharmacologiques chez les enfants et adolescents; effets de la négligence, de l'abus physique ou sexuel ; sensibilisation à la problématique des troubles d'apprentissage; impact de la maladie mentale du parent sur ses enfants; prise en considération de diverses situations de stress (divorce, pauvreté,
violence, maladie, etc.); sensibilisation à l'évaluation des compétences parentales;
_ Page 6
connaître les fondements et le contexte d'application des lois de la protection de la jeunesse, de la confidentialité à l’adolescence et de la protection du malade psychiatrique;
connaître les principes qui sous‐tendent les principales modalités thérapeutiques et en apprécier les indications selon les paramètres de pratique de l'American Academy of Child and Adolescent Psychiatry;
2. HABILETÉS CLINIQUES • Le résident devra démontrer les habiletés générales afin d’évaluer, de diagnostiquer et
de traiter les enfants, adolescents et leurs familles, dans tous les contextes cliniques (urgence, patients hospitalisés et en service externe, milieux communautaires, établissements communautaires de soins de longue durée, écoles, etc.). Il devra à cette fin pouvoir (sans s’y limiter) :
établir et maintenir des relations de travail efficaces;
En tenant compte du niveau de développement et des modes particuliers d'expression de l’enfant (et de l’adolescent) ainsi que des différents systèmes qui l’influencent ‐ famille, réseau social, école :
procéder à une anamnèse complète et à un examen de l'état mental; être en mesure d'établir un diagnostic (y compris le diagnostic différentiel) et
une formulation biopsychosociale du problème présenté en tenant compte des aspects transculturels;
établir un plan d'intervention et pouvoir poser les principales indications thérapeutiques en tenant compte des interventions de réseau et des actions préventives appropriées. Être capable d’identifier les facteurs de pronostic et de résilience;
apprendre à communiquer efficacement et à décrire, verbalement et par écrit, les éléments pertinents d'une évaluation et apprendre à transmettre un plan d'action aux parents, aux professionnels et aux médecins référents
développer une capacité à faire face aux situations d'urgence les plus courantes (par exemple, idées suicidaires) et à évaluer les indications d’hospitalisation;
être capable d’utiliser les compétences spécifiques d'une équipe multidisciplinaire pour poser un diagnostic et planifier le traitement (indications d’évaluations complémentaires en psychologie, orthophonie, ergothérapie, etc.)
utiliser différentes modalités thérapeutiques; intervention de crise; counselling parental; quelques modalités psychothérapeutiques parmi les suivantes: individuelle psychodynamique et cognitivo‐comportementale, familiale, de groupe, de milieu ;
reconnaître les situations devant faire l'objet d'un signalement à la Direction de la protection de la jeunesse
en ce qui concerne la psychopharmacologie, savoir utiliser les principaux médicaments prescrits en pédopsychiatrie, en connaître les indications et les limites ;
_ Page 7
savoir reconnaître les principales interactions médicamenteuses. gérer ses propres réactions face aux patients; établir et tenir, sur chaque patient, des dossiers médicaux précis et à jour qui
comportent son anamnèse, des résultats d’examens physiques et d’investigations appropriés, le diagnostic, la compréhension de la maladie et le plan de traitement.
COMMUNICATEUR Afin de prodiguer des soins humains ou diligents et de grande qualité, le spécialiste doit établir des rapports efficaces avec les patients, les autres médecins et les autres professionnels de la santé. Les techniques de communication sont essentielles au travail du spécialiste et nécessaires pour obtenir de l’information des patients et des membres de leur famille, et pour leur en donner. Ces techniques sont en outre cruciales pour comprendre les croyances, préoccupations et attentes des patients au sujet de leur maladie et pour évaluer les facteurs clés qui ont un effet sur leur santé. EXIGENCES GÉNÉRALES Cette aptitude est au cœur même de la pratique de la psychiatrie, comme l’indique la section Expert médical/expert en décision clinique. Les techniques générales et spécifiques supplémentaires de communication consistent aussi à :
écouter efficacement; discuter de renseignements appropriés avec l’équipe de soins de santé.
EXIGENCES SPÉCIFIQUES POUR LE STAGE OBLIGATOIRE DE PÉDOPSYCHIATRIE • Dans les meilleurs délais, donner aux patients (enfants et adolescents) et aux membres de
leur famille une idée exacte, claire, cohérente des recommandations de traitement et du pronostic.
• Transmettre aux collègues médecins, aux professionnels impliqués, des renseignements pertinents et une opinion sur des cas cliniques, verbalement et par écrit, de façon efficace.
COLLABORATEUR Les spécialistes travaillent en partenariat avec d’autres personnes qui prodiguent des soins à des personnes ou à des groupes précis de patients. Il est donc essentiel que les spécialistes puissent collaborer efficacement avec les patients et une équipe multidisciplinaire d’intervenants de la santé pour offrir des soins optimaux aux patients tout en participant à l’éducation et la recherche.
EXIGENCES SPÉCIFIQUES POUR LE STAGE OBLIGATOIRE DE PÉDOPSYCHIATRIE • Consulter efficacement d’autres médecins et professionnels de la santé. • Dispenser des traitements en collaboration avec les médecins de première ligne, dans un
projet de « soins partagés ». • Contribuer efficacement aux activités d’équipes interdisciplinaires. • Démontrer la capacité et la volonté d’enseigner à ses collègues et à ses étudiants, ainsi que
d’apprendre d’eux. • Démontrer la capacité à collaborer avec les autres membres de l’équipe de soins de santé –
en reconnaissant les rôles et les responsabilités de chacun. • Démontrer la capacité de faciliter l’acquisition de connaissances pour les patients, les
résidents, les étudiants et les autres professionnels de la santé et de contribuer à la création de nouvelles connaissances.
GESTIONNAIRE Les spécialistes prennent des décisions de gestionnaires dans la pratique de tous les jours, mettant en cause des ressources, des collègues, des tâches diverses, des politiques de santé et leur vie privée. Ils le font en prodiguant des soins à leurs patients, dans des organismes professionnels et dans le contexte plus général du système de soins de santé. Les spécialistes doivent donc pouvoir établir des priorités, s’acquitter efficacement de tâches en collaboration avec des collègues et prendre des décisions systématiques sur l’affectation des ressources attribuées aux soins de santé. Comme gestionnaires, les spécialistes sont des chefs de file au sein d’organisations professionnelles et du système de santé canadien en constante évolution. EXIGENCES GÉNÉRALES • Utiliser efficacement ses ressources personnelles et celles du système afin d’établir un
équilibre entre les soins à dispenser aux patients, les besoins en apprentissage et les activités externes.
• Comprendre et utiliser les technologies de l’information afin d’optimiser les soins aux patients, l’acquisition continue du savoir et autres activités.
• Faire preuve de jugement dans l’utilisation des ressources disponibles avec le souci d’un rapport coût/bénéfice optimal.
• Évaluer l’utilisation efficace des ressources. EXIGENCES SPÉCIFIQUES POUR LE STAGE OBLIGATOIRE DE PÉDOPSYCHIATRIE • Planifier efficacement l’utilisation du temps professionnel, en appliquant les principes de
gestion médicale, y compris : l’aptitude à planifier un horaire de travail conforme à ses buts et ses obligations
tant personnels que professionnels, et qui tient compte des besoins du service, de l’enseignement, des tâches administratives et de la recherche;
_ Page 8
_ Page 9
l’établissement de priorités réalistes et l’utilisation efficace du temps afin d’optimiser son rendement professionnel.
• Coordonner les efforts de l’équipe de traitement en utilisant les ressources et habiletés
spécifiques des autres professionnels de la santé. • Connaître les ressources communautaires pertinentes pour les patients et démontrer la
volonté de les orienter vers ces ressources. PROMOTEUR DE LA SANTÉ Les spécialistes reconnaissent l’importance des activités de promotion et de défense d’idéaux pour relever les défis posés par les facteurs sociaux, environnementaux et biologiques qui déterminent la santé des patients et de la société. Ils considèrent la promotion de la santé comme un volet essentiel et fondamental au niveau du patient, de la clientèle et de la communauté en général. La promotion de la santé s’exprime par la voix tant individuelle que collective des spécialistes qui veulent influencer la santé publique et les politiques. EXIGENCES GÉNÉRALES • Identifier et comprendre les déterminants de la santé des patients et des communautés.
Reconnaître les enjeux où la promotion de la santé est indiquée pour l’un ou l’autre groupe et y réagir.
EXIGENCES SPÉCIFIQUES POUR LE STAGE OBLIGATOIRE DE PÉDOPSYCHIATRIE • Se sensibiliser à des structures de gouvernance en santé mentale de l’enfant et de
l’adolescent • Se sensibiliser à l’action des principaux groupes d’interventions aux échelons régional,
national et international. ÉRUDIT Les spécialistes cherchent durant toute leur vie à maîtriser leur domaine d’expertise professionnelle. Ils reconnaissent l’importance de se former de façon continue et de donner l’exemple en la matière. Par leurs activités savantes, ils contribuent à l’évaluation, à la création et à la compréhension du savoir en soins de santé et contribuent à l’éducation de leurs étudiants, à l’information judicieuse des patients et autres intervenants..
EXIGENCES GÉNÉRALES • Le résident aura atteint et intégré un niveau élevé de connaissances scientifiques
fondamentales en psychiatrie, et notamment en : physiologie; neuroanatomie; neurochimie; génétique; épidémiologie et biostatistique; pharmacologie; méthodologie de recherche.
• Comprend la nécessité de l’acquisition continue du savoir et s’engage à la pratiquer. • Évalue de façon critique les sources d’information médicale. • Intègre de l’information pertinente provenant de différentes sources. • Facilite la transmission pertinente d’information aux patients, au personnel, aux étudiants et
aux autres professionnels de la santé. EXIGENCES SPÉCIFIQUES POUR LE STAGE OBLIGATOIRE DE PÉDOPSYCHIATRIE • Participer activement à des activités d’enseignement périodiques. • Se sensibiliser au domaine de la recherche en pédopsychiatrie. • Démontrer sa capacité à trouver des sources fiables d’information médicale et à les évaluer
de façon critique. • Concevoir et appliquer une stratégie personnelle d’éducation médicale continue en
psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. • Faire une présentation dans le cadre de réunions scientifiques. PROFESSIONNEL Les spécialistes ont un rôle unique à jouer dans la société à titre de professionnels possédant des connaissances théoriques et pratiques spécialisées et des attitudes particulières qu’ils utilisent pour améliorer l’état de santé et le mieux‐être d’autrui. Les spécialistes sont voués aux normes les plus rigoureuses d’excellence en soins cliniques et d’éthique et s’efforcent sans cesse d’améliorer leur maîtrise de leur spécialité. • Offrir des soins du plus haut calibre avec intégrité, honnêteté, compassion, et en respectant
la diversité. • S’acquitter des obligations médicales, légales et professionnelles d’un psychiatre, y compris
l’aptitude à exercer la psychiatrie suivant les lignes directrices pertinentes du Code de déontologie (de son ordre professionnel et) de l’Association médicale canadienne (annoté pour la psychiatrie).
_ Page 10
LE RÉSIDENT DÉMONTRERA LORS DE SON STAGE OBLIGATOIRE EN PÉDOPSYCHIATRIE : • Des relations avec les patients fondées sur la collaboration et le respect, et qui tiennent
compte des questions de genre, de la culture et des croyances spirituelles; • Sa fiabilité, son contrôle de soi et sa ponctualité; • Son acceptation de la supervision et de la rétroaction, et leur utilisation constructive; • Sa connaissance des principes de la déontologie en médecine et en psychiatrie et leur
application; • Sa compréhension des règlements régissant l’accès du patient à son dossier médical dans le
contexte de sa maladie et leur application; • Sa connaissance de ses propres limites. De plus, • il fera preuve de sensibilité et d'ouverture face au monde intérieur de l'enfant et de
l'adolescent; • il saura prendre sa place dans une équipe interdisciplinaire et faire preuve de respect face
aux autres membres de l'équipe; • il aura une attitude d'ouverture face aux valeurs culturelles, religieuses ou sociales
différentes; • il aura une attitude empathique et ouverte face aux parents en difficulté; • il sera sensible à l'état psychologique des autres membres de la famille; • il reconnaîtra les aspects contre‐transférentiels en jeu dans les rencontres avec l'enfant,
l'adolescent et ses parents.
Révisé selon le cadre des compétences CanMEDS – (2006)
_ Page 11
LISTE DES MÉDECINS PSYCHIATRES DÉPARTEMENT DE PSYCHIATRIE ‐ CHU SAINTE‐JUSTINE
NOM DES MÉDECINS‐PSYCHIATRES CLINIQUE STATUT UNIVERSITAIRE
MARIE‐CLAUDE BELISLE, M.D. CLINIQUE EXTERNE, THÉRAPIE FAMILIALE PROFESSEURE ADJOINTE DE CLINIQUE
LEILA BEN AMOR, M.D. CLINIQUE TDAH CHEF DU DÉPARTEMENT DE PSYCHIATRIE
PROFESSEURE AGRÉGÉE DE CLINIQUE
BERNARD BOILEAU, M.D. CLINIQUE DES TROUBLES ANXIEUX PROFESSEUR ADJOINT DE CLINIQUE
JOHANNE BOIVIN, M.D. CONSULTATION‐LIAISON PROFESSEURE ADJOINTE DE CLINIQUE
MUTSUKO ÉMOND, M.D. CLINIQUE 0‐5 ANS (CHEF DE SERVICE) CHARGÉE D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE
PATRICIA GAREL, M.D. UNITÉ HOSPITALISATION ADOLESCENTS PROFESSEURE AGRÉGÉE DE CLINIQUE
MARIE‐PIER LARRIVÉE, M.D. COORDONNATRICE DE L’ENSEIGNEMENT UNITÉ HOSPITALISATION ADOLESCENTS
CHARGÉE D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE
SUZANNE LÉPINE, M.D. CONSULTATION‐LIAISON ‐ NEUROLOGIE CHARGÉE D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE
FRANÇOIS MARANDA, M.D. UNITÉ HOSPITALISATION ADOLESCENTS ET CH TROIS‐RIVIÈRES
PROFESSEUR ADJOINT DE CLINIQUE
JEAN‐JACQUES MARIER, M.D. CONSULTATION‐LIAISON – OBST‐GYNÉCO. CLINIQUE EXTERNE ET CLINIQUE TROUBLES
ANXIEUX
CHARGÉ D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE
NICOLE NADEAU, M.D. CLINIQUE EXTERNE 6‐12 ANS PROFESSEURE ADJOINTE DE CLINIQUE
PIERRE‐OLIVIER NADEAU, M.D. CLINIQUE DES ADOLESCENTS ET DES TROUBLES
ALIMENTAIRES CHARGÉ D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE
GILLES PELLETIER, M.D. CLINIQUE EXTERNE – CONSULT NEURO. TDAH, CLINIQUE TOURETTE
PROFESSEUR ADJOINT DE CLINIQUE
LOUISE ROUSSEAU, M.D. CLINIQUE EXTERNE 6‐18 ANS CHARGÉE D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE
DIANE SAURIOL, M.D. CLINIQUE EXTERNE ET CLINIQUE TDAH PROFESSEURE ADJOINTE DE CLINIQUE
IRENA STIKAROVSKA, M.D. CONSULTATION‐LIAISON – OBST. GYNÉCO CLINIQUE 0‐5 ANS
CHARGÉE D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE
MARTIN ST‐ANDRÉ, M.D. CONSULTATION‐LIAISON – OBST. GYNÉCO CLINIQUE 0‐5 ANS
PROFESSEUR AGRÉGÉ DE CLINIQUE
GENEVIÈVE TELLIER, M.D. CONSULTATION‐LIAISON PROFESSEURE ADJOINTE DE CLINIQUE
MAJORIE VADNAIS, M.D. CONSULTATION‐LIAISON – ONCOLOGIE CHARGÉE D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE
MARIANNA ZARRELLI M.D. UNITÉ HOSPITALISATION 6‐18 ANS (CHEF DE SERVICE)
CHARGÉE D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE
_ Page 15
Page 16
CADRE DE L’UNITÉ D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE
Notre projet pédagogique, l’Unité d’enseignement clinique vise, comme dans les autres spécialités médicales, à valoriser l’académisme et la pédagogie, à instaurer une hiérarchisation de l’enseignement (depuis l’externat jusqu’au fellowship), ce qui nécessite de la part des patrons impliqués un engagement et une disponibilité à participer à tous les aspects de la vie départementale. Chaque module tel que défini au schéma amènera les résidents à être exposés à diverses situations et pratiques cliniques. Nous insistons sur l’utilisation du carnet de route pour répertorier les âges et diagnostics des patients rencontrés, ainsi que la participation du résident à différents types d’intervention. Ce stage a pour but de familiariser le résident avec les situations cliniques les plus fréquemment rencontrées, y compris des cas d’urgence, afin de devenir un consultant efficace auprès des intervenants de première ligne. Le stage est établi selon les objectifs du Collège Royal et les normes de l’Association canadienne de psychiatrie soit, la mise à jour des connaissances cliniques et théoriques et l’acquisition progressive des compétences CanMeds. Les patrons offrent supervision et un modeling tout en amenant le résident à une autonomie progressive dans ses activités. Les résidents rencontrent le coordonnateur de l’enseignement à intervalles réguliers au cours de leur stage pour amener une rétroaction et des correctifs si nécessaire. Pour chaque module de l’UEC, un responsable verra, en lien avec le coordonnateur de l’enseignement et la direction du Département, à coordonner le travail clinique et à s’assurer de supervisions régulières.
JOURNÉES D’INTRODUCTION À LA PÉDOPSYCHIATRIE
s’adressant aux médecins‐résidents en stage au Département de Psychiatrie
CHU Sainte‐Justine
À TITRE D’EXEMPLE :
PREMIÈRE JOURNÉE DE STAGE
08h00 Accueil des médecins‐résidents
Salle Justine Lacoste‐Beaubien
11h00 Accueil au Département de Psychiatrie
Salle 3819, 3ième étage bloc 8
Secrétaire à l’enseignement
Dre Marie‐Pier Larrivée
12h30 Lunch (résidents, psychiatres et invités)
14h00 Réunion avec les responsables de stage
15h00 à 16h00 Rencontre avec les responsables des clubs de lecture, thérapies familiales et des «miroirs»
Coordination de l’enseignement Juillet 2014
Page 17
SÉMINAIRES D’ENSEIGNEMENT AUX MÉDECINS RÉSIDENTS
À TITRE D’EXEMPLE :
Séminaire de l’Unité d’Enseignement clinique
Séminaire de cas complexes En alternance
Tous les MARDis de 12h00 à 13h00 Séminaire de l’UEC‐résident(e)s et externes (Obligatoire) à déterminer Responsables : Drs Marie‐Pier Larrivée & Jean‐Jacques Marier Salle 3808
Séminaire de cas complexes‐résident(e)s) (Obligatoire) à déterminer Responsables : Drs Johanne Boivin & Geneviève Tellier Salle 3819
Journées académiques de l’Université de Montréal (Obligatoire) Les mercredis a.m. et p.m. Pavillon principal Université de Montréal
Séminaire de psychiatrie périnatale et du jeune enfant (Libre)Responsable : Dr Irena Stikarovska LE JEUDI (1 FOIS/ MOIS), DE 8H30 À 10H00 SALLE 3808
à déterminer
Séminaire Troubles anxieux Responsable : Dr Jean‐Jacques Marier LES JEUDIS, DE 8H45 À 9H45 SALLE 3819
Club de lecture (Obligatoire) Responsable : Dr Suzanne Lépine à déterminer Le JEUDI, de 12h00 à 13h30: Ou Réunions scientifiques départementales Selon calendrier des activités académiques Le JEUDI, de 12h00 à 13h00 ‐ Salle 3808
Cours de psychopharmacologie périnatale (Obligatoire) Responsable : Dr Martin St‐André à déterminer Salle 1825
Présentations scientifiques des résidents seniors (Obligatoire) Responsable : Dr Pierre‐Olivier Nadeau Le JEUDI, de 12h00 à 13h30 à déterminer Salle 3808
Séminaire d’entrevues de patients Séminaire de thérapie familiale
En alternance
Séminaire d’entrevues de patients (obligatoire) Responsables : Drs Johanne Boivin & Geneviève Tellier Le VENDREDI de 08h00 à 10h00 : à déterminer Salle 1825‐1826 Séminaire de thérapie familiale (obligatoire) Responsables : Dr Marie‐Claude Bélisle & Chantal Labbé, T.S LE VENDREDI DE 08H30 À 10H30 (SAUF INDICATION CONTRAIRE) à déterminer SALLE 1825‐1826
Page 18
CLUB DE LECTURE Responsable : Dr Suzanne Lépine ℡ : 514.345.4931 poste 5737 Adresse courriel : suzanne_lé[email protected] Dates : selon horaire
DESCRIPTION DE L’ACTIVITÉ 1. Choisir et présenter un article récent (parution datant de moins de 12 mois) pertinent à la psychiatrie
de l’enfance et de l’adolescence. 2. Résumer l'article en évitant une relecture. Durée : 20 minutes 3. Faire une analyse critique. Exemples : types d’étude, population cible, thème, procédure, qualité du
contenu, coûts humains et financiers, aspects éthiques, caractère innovateur, pertinence p/r à votre pratique, etc. voir textes en référence.
4. Inviter les patrons à assister aux présentations.
OBJECTIFS GÉNÉRAUX Les résidents doivent :
Développer les compétences scientifiques pour sélectionner et présenter un article selon les critères d’évaluation critique du devis et des méthodologies de l’étude.
Développer les habiletés de communication adaptées aux participants du club de lecture, soit les résidents et les pédopsychiatres du programme.
Développer des habiletés techniques requises à l’élaboration du support visuel adéquat lors de leur présentation.
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES Expertise médicale
Connaître les critères d’évaluation de la scientificité des recherches en pédopsychiatrie et des publications dans des revues avec comité de pairs.
Connaître les diverses méthodologies utilisées dans les recherches en pédopsychiatrie Connaître les notions biostatistiques appropriées au devis des études Connaître la littérature pertinente aux articles présentés Évaluer la valeur et la contribution de l’article aux connaissances actuelles dans ce domaine de
recherche. Discuter de la pertinence et des conséquences diverses de l’article, par exemple en clinique, en
organisation des services, dans d’autres domaines de recherche, etc. Connaître les enjeux éthiques de la recherche en pédopsychiatrie
Page 19
Communication Utiliser un mode et des outils de présentations appropriées Exprimer ses idées de façon précise Discuter d’une manière formelle et respectueuse Capable de communiquer son point de vue de façon éclairée Démontrer son intérêt et sa motivation pour présenter l’article choisi Démontrer tout au long de sa présentation de bonnes capacités pour engager son auditoire
dans un processus d’écoute active afin de favoriser les interactions lors de la discussion Maîtriser le rythme du déroulement de sa présentation avec une bonne capacité d’élocution et
de projection de voix adéquate pour faciliter la compréhension des participants. Collaboration
Démontrer de bonnes capacités de compromis en cours d’échange et de discussion Capable d’accepter la critique constructive proposée par les intervenants Démontrer une ouverture d’esprit pour accepter les suggestions des participants Intégrer et prioriser les rôles CanMEDS
Gestion
Respecter les échéanciers pour remettre son article, faire sa présentation et rendre disponible tout autre document qui lui serait demandé
Réaliser sa présentation selon l’horaire qui lui est offert, en tenant compte du temps requis pour favoriser un échange et la discussion approfondie avec les participants.
Discuter des enjeux de gestion ou d’organisation des services cliniques selon les données de l’étude et des discussions contenues dans l’article.
Justifier les dépenses encourues par les recherches révisées dans l’article. Démontrer les capacités de leadership lors des échanges avec les participants
Promotion de la santé
Reconnaître les conséquences possibles des données présentées pour l’évaluation de la qualité de l’acte
Reconnaître l’impact du sujet sur les patients et leurs familles Discuter des retombées sur la promotion de la santé et des soins en centre tertiaire des données
de l’étude et du sujet présenté dans l’article Vérifier et discuter toute autre conséquence des données dans l’organisation des services de
santé en milieu communautaire, en milieu urbain ou région éloignée.
Érudition
Démontrer la volonté et l'habileté à perfectionner et à mettre en pratique l'art d'enseigner dans l'éducation des résidents et des autres professionnels de la santé;
Démontrer de l'habileté à faire l'évaluation critique des ouvrages scientifiques qui sont présentés
Page 20
Professionnalisme Se comporter de façon appropriée sur les plans professionnel, personnel et interpersonnel. Démontrer la capacité à reconnaître les limites de ses habiletés et de ses compétences et à
demander les consultations disponibles Démontrer une compréhension de l'importance de la confidentialité et du respect des droits
d’auteurs PARTICIPATION MINIMALE OBLIGATOIRE
1 présentation de club de lecture durant son stage de pédopsychiatrie. Peut être sollicité à participer à un club de lecture en visioconférence du réseau de
pédopsychiatrie CHEMINEMENT DU RÉSIDENT
Le résident peut demander au responsable du stage de vérifier que l’article qui l’intéresse n’a pas fait l’objet d’une récente présentation et peut recevoir tout autre guidance qu’il peut requérir.
Le résident peut obtenir le soutien d’un chercheur, Dr Françoise Maheu pour tout soutien qu’il souhaite obtenir dans l’analyse de la méthodologie ou des choix d’analyse statistiques de l’article qu’il présente.
Le résident remet à la secrétaire de l’enseignement les références de l’article qu’il présente et une copie de celui‐ci, dans un délai de deux semaines précédent sa présentation. Le résident remet copie CD ou clef USB de sa présentation au terme de celle‐ci pour constituer une banque de présentations disponible aux résidents.
MÉTHODES D’ÉVALUATION
L’évaluation formelle sera faite après la présentation par le responsable du stage avec la participation du responsable de l’enseignement aux résidents du programme de psychiatrie et de tout psychiatre qui aurait contribué à guider le choix ou la présentation de l’article par le résident.
Une feuille d’évaluation dont la version a été entérinée par le Comité d’évaluation du
programme de la Faculté de Médecine, de l’Université de Montréal est utilisée à cette fin (version 12‐10‐2010)
BIBLIOGRAPHIE
1. Module d’autoformation no 18, Lire ou ne pas lire6 ou La lecture critique et efficace des textes scientifiques en médecine familiale, Nicole Audet, Fédération des médecins omnipraticiens d Québec.
2. Jenick Milos Méta‐analyse en médecine, Évaluation et synthèse de l’information clinique et
épidémiologique, Edisem, 1987
Page 21
PRÉSENTATIONS SCIENTIFIQUES DES RÉSIDENTS SÉNIORS Responsable : Dr Pierre‐Olivier Nadeau ℡ : 514.345.4931 poste 5604 Adresse courriel : pierre‐[email protected]
Les résidents séniors doivent faire une présentation semestrielle lors du stage au CHU Sainte‐Justine. Compétences concernées : ▪ Érudition ▪ Communication.
Page 22
LES SÉMINAIRES
SÉMINAIRE DE L’UNITÉ D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE Responsables: Dre Marie‐Pier Larrivée et Dr Jean‐Jacques Marier Les mardis à chaque deux semaines de 12h00 à 13h00
Ce séminaire, qui se tient une fois par deux semaines, se veut un lieu d’échanges autour cas cliniques vus soit en externe, à l’interne ou à l’Urgence. Une emphase particulière sera mise sur les techniques d’entrevue, via l’enseignement aux externes en stage dans notre département. Les résidents présentent dans un contexte informel des situations de la pratique courante particulièrement illustratives des problématiques rencontrées le plus fréquemment en pédopsychiatrie. On discute de questions ayant trait à l’évaluation diagnostique et à la conduite clinique de ces cas. L’expertise spécifique des patrons rassemblés au séminaire devrait permettre de définir une démarche appropriée, formuler des hypothèses diagnostiques et spécifier des pistes et des modalités de traitement dans chaque cas. Ce séminaire se veut avant tout un lieu de transmission des principes essentiels à la clinique dans une optique qui se veut large et intégrative en considérant les aspects fondamentaux de la pratique du futur psychiatre généraliste auprès des enfants et des adolescents. CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES POUR LA FORMATION DES RÉSIDENTS EN PÉDOPSYCHIATRIE CONNAISSANCES SPÉCIFIQUES Expertise médicale
Connaître en profondeur les manifestations cliniques de la psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent telle que définie dans le DSM‐IV‐TR
Connaître l’impact des diverses situations de stress familial sur la psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent
Connaître les paramètres de l’évaluation des compétences parentales Connaître l’impact de la psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent au niveau familial
Communication
Connaître les techniques d’entrevue permettant d’obtenir des renseignements pertinents et les points de vue des enfants, des adolescents et de leurs familles sur les problèmes présentés afin d’établir une compréhension commune
Connaître les paramètres permettant de développer des relations thérapeutiques basées sur la confiance et respectueuses de l’éthique avec les enfants, les adolescents et leurs familles
Page 23
Collaboration
Connaître les leurs rôles et leurs responsabilités au niveau de la formation des étudiants en médecine au niveau de l’externat
Érudition
Connaître différentes stratégies d’enseignement afin de favoriser l’apprentissage chez les étudiants de médecine au niveau de l’externat
Connaître les objectifs et les étapes de l’Apprentissage au Raisonnement Clinique (ARC) dans le cadre de la formation des étudiants en médecine au niveau de l’externat
COMPÉTENCES SPÉCIFIQUES Expertise médicale
Pouvoir intégrer les différents niveaux de connaissances sur la psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent afin de proposer des hypothèses diagnostiques
Pouvoir intégrer les différentes modalités thérapeutiques auprès des enfants, des adolescents et de leurs familles afin d’en apprécier les indications et de justifier leurs applications
Communication
Développer des aptitudes pédagogiques et de communication afin de promouvoir une meilleure compréhension de la psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent auprès des étudiants en médecine au niveau de l’externat
Développer des habiletés pour les techniques d’entrevue auprès des enfants, des adolescents et de leurs familles
Collaboration
Participer activement à l’enseignement de l’Apprentissage au Raisonnement Clinique (ARC) auprès des étudiants en médecine au niveau de l’externat
Page 24
SÉMINAIRE DES CAS COMPLEXES Responsables : Dr Johanne Boivin et Dr Geneviève Tellier Les mardis à chaque deux semaines de 12h00 à 13h00
DESCRIPTION DU SÉMINAIRE Le séminaire a lieu aux 2 semaines et a une durée d’une heure. Ce séminaire est un lieu de discussion entre les résidents juniors et séniors s’adressant aux enjeux relationnels et thérapeutiques difficiles. Ce séminaire se déroule de façon informelle à partir de présentation d’une seule situation clinique par séminaire. OBJECTIFS CANMEDS Expertise médicale
Le résident améliorera la reconnaissance des limites de l’expertise médicale et des sentiments d’impuissance qui s’y rattachent.
Le résident développera sa capacité à prodiguer des soins respectueux des enjeux éthiques axés d’abord sur le patient et sa famille.
Le résident développera sa capacité à reconnaître l’impact d’un trouble psychiatrique chez le patient et sa famille et à intervenir pour favoriser une adaptation optimale
Le résident améliorera sa capacité à reconnaître les attentes du patient, celles du parent, celles de l’expert médical et leur caractère parfois irréconciliable.
Le résident développera sa capacité à départager les éléments rattachés à un diagnostic psychiatrique et les facteurs familiaux contributifs à la symptomatologie
Communication
Le résident améliorera sa capacité à communiquer sa compréhension et les objectifs thérapeutiques.
Le résident améliorera sa capacité à arriver au meilleur consensus respectueux des besoins du patient.
Le résident apprendra à communiquer sa position en fonction d’enjeux éthiques avec les autres professionnels tout en améliorant sa capacité à arriver à un consensus optimal.
Collaboration
Le résident développera sa capacité à mieux collaborer avec les différents spécialistes médicaux et plus particulièrement lorsqu’il y a chevauchement des expertises.
Le résident développera sa capacité à mieux collaborer avec les différents professionnels et plus particulièrement lorsqu’il y a chevauchement des expertises.
Le résident développera sa capacité à amener le parent à collaborer aux objectifs thérapeutiques importants pour le patient.
Gestion
Le résident développera sa connaissance des ressources du milieu, mais surtout de leurs limites. Le résident apprendra à faire des choix thérapeutiques en fonction des limites des ressources en
apprivoisant les enjeux éthiques qui s’y rattachent.
Page 25
Promotion de la santé
Le résident apprendra à reconnaître les répercussions des abus de substance sur des troubles psychiatriques en reconnaissant les limites d’intervention et en développant sa capacité à persévérer dans son plan de traitement avec collaborateurs.
Érudition
Développer ses habilités à intégrer les différents niveaux de compréhension de cas complexes. Professionnalisme
Le résident développera sa capacité à adopter une attitude professionnelle et respectueuse face un patient et sa famille et plus particulièrement lorsque les objectifs thérapeutiques ne vont pas dans le même sens que ceux du médecin.
Le résident développera sa capacité à adopter une position professionnelle et respectueuse face aux médecins des autres spécialités ou professionnels et plus particulièrement lorsque les positions face à des enjeux éthiques diffèrent.
Page 26
SÉMINAIRE DE THÉRAPIE FAMILIALE AUX RÉSIDENTS EN PSYCHIATRIE AU CHU SAINTE‐JUSTINE Responsables du séminaire : Dr Marie‐Claude Bélisle Les vendredis de 08h30 à 10h30 (en alternance avec le séminaire d’entrevues de patients)
OBJECTIFS Le séminaire vise à sensibiliser le résident à l’importance de la famille en psychiatrie et au développement de compétences qui s’y rapportent. À cette fin, le résident doit, entre autres, se familiariser avec l’entretien familial. Au cours de cet entretien, les forces et les vulnérabilités de la famille doivent être considérées de même que la récurrence possible de mécanismes intergénérationnels pathologiques. Le résident doit également évaluer le climat émotionnel de la famille, son organisation et sa compétence à résoudre les problèmes. Ce séminaire devrait permettre d’inclure les facteurs familiaux dans la formulation diagnostique et d’impliquer la famille dans le traitement s’il y a lieu. MÉTHODE L’enseignement est surtout d’ordre pratique et met l’accent sur l’entretien familial initial. Cependant, les concepts de base de la thérapie familiale sont également abordés. Les résidents observent des entretiens familiaux derrière un miroir sans tain et participent à la discussion qui suit. Après l’observation d’un certain nombre d’entretiens, ils sont invités à faire eux‐mêmes un entretien au miroir. PLAN Le séminaire a lieu le vendredi de 8h30 à 10h30 en alternance avec le séminaire d’entrevues de patients (voir liste des séminaires) Se référer aux objectifs de stage CanMEDS. TEXTES SUGGÉRÉS Barrelet, L. & Merlo, M. (2006). Formation à la systémique. Psychothérapies, 26(4), 233‐239. Elkaïm, M. (éd.) (1995). Panorama des thérapies familiales, Paris : Seuil. Nichols, M.P. & Schwartz, R.C. (1996). Family therapy. Concepts and methods, (3th ed.), Boston: Allyn and Bacon. Villeneuve, C., & Toharia, A. (1997). La thérapie familiale apprivoisée, Montréal : PUM et Erès (France). Villeneuve, C. (2006). L’intervention en santé mentale. Le pouvoir thérapeutique de la famille, Montréal : PUM. Janvier 2013
Page 27
SÉMINAIRE D’ENTREVUE DE PATIENTS
ACTIVITÉ D’ÉVALUATION AU MIROIR Patrons responsables: Dr Johanne Boivin et Dr Geneviève Tellier Les vendredis de 08h00 à 10h00 (en alternance avec le séminaire de thérapie familiale)
Ce séminaire vise à porter une attention particulière à l’observation directe de la technique d’entrevue. Il contribue aussi à favoriser la réflexion sur les compétences Can‐Meds.
DESCRIPTION DU SÉMINAIRE Le séminaire a lieu habituellement aux 2 semaines. Il se déroule sur une durée de 2 heures. Le résident rencontre un patient durant une période de 50 minutes, prépare sa présentation durant 10 minutes et fait une présentation de 20 minutes incluant l’identification, la raison de consultation, les antécédents personnels médicaux et psychosociaux, les antécédents familiaux, les habitudes, la maladie actuelle, l’histoire développementale, l’examen mental, une formulation de synthèse, l’impression diagnostique selon les 5 axes du DSM IV TR, le diagnostic différentiel, l’investigation sur les plans biologique, psychologique et social, les recommandations thérapeutiques sur les plans biologique, psychologique et social. Il terminera par une évaluation du pronostic. Le résident bénéficie par la suite d’une rétroaction immédiate de la part de ses collègues et des 2 patrons en présence au sujet de la technique d’entrevue et des différents rôles CanMEDS. OBJECTIFS CANMEDS Expertise médicale
Le résident développera sa capacité à poser un diagnostic psychiatrique de façon rigoureuse en se basant sur l’histoire et l’examen mental.
Le résident développera sa capacité à reconnaître les limites d’un seul temps d’évaluation et la nécessité de compléter l’évaluation par une seconde entrevue dont il ciblera les objectifs et/ou la nécessité de complément d’évaluation avec d’autres professionnels.
Le résident développera sa capacité à reconnaître les enjeux développementaux et leur influence sur une symptomatologie psychiatrique.
Le résident développera sa capacité à reconnaître les répercussions d’un trouble psychiatrique sur le développement d’un enfant ou un adolescent.
Le résident sera sensibilisé aux enjeux éthiques autour de l’annonce d’un diagnostic psychiatrique.
Communication
Le résident développera sa capacité à poser des questions appropriées au développement cognitif de l’enfant ou de l’adolescent.
Le résident développera sa capacité à mette en place un climat empathique propice à l’établissement d’un bon lien thérapeutique.
Page 28
Le résident développera sa capacité à bien communiquer aux résidents et patrons en présence un résumé approprié de son histoire, impression diagnostique, formulation de synthèse et plan d’investigation et thérapeutiques dans un temps limité.
Collaboration
Le résident devra intégrer dans son plan d’investigation l’apport des évaluations d’autres professionnels et apprendre à bien les cibler en les justifiant.
Le résident devra intégrer dans son plan de traitement l’apport d’autres professionnels et apprendre à bien les cibler en justifiant.
Le résident développera sa capacité à collaborer à l’enseignement de ses collègues résidents en donnant une rétroaction authentique et constructive au sujet des forces et points à travailler.
Gestion
Le résident développera sa capacité à compléter une évaluation dans un temps limité et relativement court.
Le résident développera sa capacité à cibler les éléments les plus pertinents à évaluer. Le résident développera sa capacité à cibler les éléments les plus pertinents à présenter. Le résident développera sa capacité à cibler les interventions investigatrices et
thérapeutiques les plus pertinentes dans un but d’utilisation optimale de ressources limitées.
Promotion de la santé :
Le résident développera sa capacité à intégrer dans son évaluation les facteurs d’habitudes de vie contributifs à la symptomatologie et plus particulièrement l’utilisation de substance.
Le résident développera sa capacité à donner une juste place à ces facteurs d’habitudes de vie dans la genèse d’une symptomatologie psychiatrique sans les minimiser ni les exagérer.
Érudition
Le résident approfondira ses connaissances à partir de l’exposition clinique et des connaissances de ses collègues au sujet des enjeux cliniques en présence.
Professionnalisme
Le résident est encouragé à adopter une attitude empathique et respectueuse envers le patient qui accepte de participer au séminaire.
Le résident développera sa capacité à donner une rétroaction aux autres résidents de façon professionnelle, respectueuse, constructive en ciblant autant les points forts que les points à améliorer.
Page 29
SÉMINAIRE DE PSYCHIATRIE PÉRINATALE ET DU JEUNE ENFANT Patron responsable: Dr Irena Stikarovska Les jeudis, une fois par mois, de 8h30 à 10h00.
OBJECTIFS CANMEDS Expertise médicale
À partir de discussions de cas complexes, développer l’expertise clinique en psychiatrie périnatale et du jeune enfant
Érudition
À partir du partage de la littérature scientifique, faciliter l’érudition et le transfert des connaissances en psychiatrie périnatale et du jeune enfant.
Communication
Offrir l’occasion aux professionnels et médecins de la clinique de communiquer leurs réflexions et connaissances spécifiques sur des thèmes choisis en psychiatrie périnatale et du jeune enfant.
Collaboration
Créer un cadre de travail interdisciplinaire qui permette à chaque discipline d’apporter son éclairage sur les situations cliniques présentées.
Page 30
LES GARDES À L’HÔPITAL SAINTE‐JUSTINE
FRÉQUENCE : 4 jours/période, dont une journée de fin de semaine HORAIRE : Du lundi au vendredi, de 8h00 à 8h00 le lendemain Samedi, dimanche et jours fériés, de 8h00 à 8h00 le lendemain N.B.: Les consultations demandées entre 19h00 et 8h00 (sauf urgence psychiatrique majeure ou demande expresse du pédiatre) sont prises en charge le lendemain. Les patients visés par cette mesure sont,soit gardés en salle d’observation à l’urgence ou,après avoir reçu leur congé par le pédiatre de garde,reviennent le lendemain matin pour être évalués par l’équipe des crises, y inclus le résident de garde. Les consultations des vendredis et samedi demeurent sous la responsabilité du résident. (Durant la fin de semaine, il n’y a pas d’équipe de crise). LIEU: La plupart des consultations sont demandées à l'Urgence, mais il est possible d'être appelé
dans tout l'hôpital, en particulier :
Urgence : Étage 1, bloc 3 (Tél: 5340) Unités psychiatriques : ‐adolescent, étage B, bloc 7 (tél: 4683)
‐infantile, étage C, bloc 8 (tél: 4756)
Unités pédiatriques : ‐adolescent, étage 7, bloc 3 (tél: 4851) ‐soins intensifs, étage 3, bloc 2 (tél: 4708)
et de l'Unité d'Obstétrique. TÉLÉCHASSEUR : La téléphoniste au 4788 doit être informée de votre numéro de téléavertisseur et peut toujours être rejointe pour obtenir le patron de garde, que ce soit sur son téléavertisseur ou à son domicile personnel. Les appels de l'extérieur s'inscrivent sur le téléavertisseur par un numéro à trois chiffres commençant par 3 (ex.: 310) . Il est conseillé tout de même d’appeler au 4788. La téléphoniste pourra vous indiquer qui cherche à vous rejoindre. Il peut s'agir d'un appel provenant d'un professionnel de la santé qui cherche à rejoindre le psychiatre de garde. Des batteries de rechange sont disponibles au centre de communication (Étage B, bloc 6) ou au Département (1er, bloc 8). Il est fortement conseillé en début de garde d'appeler au 4788 afin de vérifier auprès de la téléphoniste qu'il n'y a pas eu de changement sur la liste de garde et que celle‐ci a bien votre nº de téléavertisseur. Si vous faites des changements durant la période de garde, il faut aviser le 4788, et la réceptionniste à l'étage A (N. St‐Cyr au 4695). Vous devez en informer aussi Dr Johanne Boivin, responsable de la liste de garde.
Page 31
REPAS: Le coût des repas (déjeuner/dîner/souper/nuit, samedi, dimanche et fériés; déjeuner/souper/nuit, lundi au vendredi) sont défrayés par l'hôpital jusqu'à un montant maximal. Heures d'ouverture: Cafétéria: de 11h00 à 13h30, et de 17h00 à 18h45. Casse‐croûte: de 6h30 à 21h00 et de minuit à 4h00. SÉCURITÉ : Il est possible de faire appel à un agent de sécurité au 4911 en tout temps et en tous lieux. CHAMBRE DE GARDE: Deux chambres de garde situées aux 5828 et 5829 (5e étage, Bloc 8) sont mises à la disposition du résident de garde. On se procure la clé auprès de la Sécurité (4911) et on doit la leur rapporter ensuite. CONSULTATION : Une fois la consultation complétée, plusieurs scénarios sont possibles : ** Pas de diagnostic psychiatrique CAT : congé en psychiatrie et pas d'indication d'intervention patient retourné au psychiatrique. médecin requérant avec recommandations (ex.: consultation en service social) ** Diagnostic psychiatrique, mais CAT: référence en externe pas de dangerosité ni d'intervention dans le secteur du patient ou au CLSC. en urgence. ** Diagnostic psychiatrique et CAT: hospitalisation à indications d'hospitalisation en l'unité des adolescents psychiatrie. (13 ‐ 18 ans) ou infantile (5 ‐ 12 ans). Si hors secteur, transfert possible à un hôpital du secteur avant 19h le soir. Si aucun lit n'est disponible en psychiatrie, le patient peut temporairement être hospitalisé en pédiatrie. Il faut aviser le psychiatre de l'unité concernée pour le transfert. Le lendemain de la garde, si l'admission a lieu lors d'une fin de semaine, le résident de garde avec le patron sont responsables du patient jusqu'au lundi au moment du transfert au psychiatre de l'unité d'hospitalisation. Si aucun lit n'est disponible dans l'hôpital, il est de la responsabilité de l'agent d'admission de lui en trouver un. ‐‐ Diagnostic imprécis, CAT: A discuter entre le psychiatre dangerosité à préciser, (PATRON et non le RÉSIDENT) et le crise psychosociale, etc. pédiatre requérant: ‐‐ observation à l'urgence ‐‐ hospitalisation en pédiatrie TRANSFERT D’UIN PATIENT : Si un psychiatre accepte un transfert durant le jour, celui‐ci sera responsable de l'évaluation du patient. Si pour différentes raisons, le patient ne se présente pas avant 16h00, le psychiatre devra communiquer avec le résident et/ou le patron de garde pour lui donner des informations précises concernant ce patient.
Page 32
Il n'est pas nécessaire que le patient soit évalué par un pédiatre à l'urgence, l'évaluation pouvant se faire à l'unité d'hospitalisation concernée. Selon l'évaluation, le résident et/ou le psychiatre pourra demander une évaluation par un pédiatre en urgence. Ces admissions devraient se faire avant 19h00, à moins de situations particulières. Il est recommandé que le résident qui admet un patient pour hospitalisation dans une unité de soins, soit après un transfert ou une consultation à l’urgence, s’implique dans le suivi ultérieur avec le patron responsable du cas. SERVICE SOCIAL : Un travailleur social est maintenant de garde pour les urgences sociales jusqu'à 23h00. IMPORTANT: Le patron de garde est responsable de la suite de la prise en charge du patient avec le résident. Si après 15 minutes, le résident n'a pas de réponse du patron de garde, il doit tenter de le rejoindre à domicile; en cas de non‐réponse à un deuxième signal sur le téléavertisseur, il doit s'adresser au chef du département. Remarque : Toujours noter les numéros de téléphone et les noms des intervenants déjà impliqués auprès d'un enfant et d'une famille, ainsi que des médecins ou intervenants référents.
Page 33
STAGE DE PÉDOPSYCHIATRIE
CARNET DE ROUTE
Nom du résident: ________________________________________________________________
Année de résidence: _____________________________________________________________
Lieu de stage: ___________________________________________________________________
Date : du : au ___________________________________
Tuteurs associés: ________________________________________________________________
Ce carnet de route vous permettra de mieux revoir vos objectifs pédagogiques en documentant
vos activités cliniques et académiques.
Il est suggéré de revoir ce document à chaque mois avec vos tuteurs associés afin de faciliter
l’organisation de votre stage.
Pour chacun de vos cas, veuillez remplir la grille en vous servant du guide en page 3 :
Vos commentaires sur l’utilisation de ce carnet de route sont les bienvenus.
Page 34
Assignations
Activités non reliées à votre stage en pédopsychiatrie (exemple : psychothérapie à long terme, adultes)
Assignations
Page 35
Page 36
Pour chaque patient, veuillez inscrire les renseignements suivants : Nom :___________________________________________________ ______________________ Âge: __________________________________________________________________________
Diagnostics (principal et secondaire): _______________________________________________ Sexe:__________________________________________________________________________
Type d'intervention (inscrire chiffre approprié): _______________________________________ Lieu d'intervention (inscrire lettre appropriée): _______________________________________ Nombre approximatif de rencontres et durée du suivi: _________________________________
Page 38
TYPE D'INTERVENTION 1. Évaluation / planification de traitement/management
2. Counseling parental
3. Thérapie individuelle psychodynamique
4. Thérapie brève
5. Thérapie cognitivo‐comportementale
6. Thérapie familiale
7. Psycho‐pharmacologie
8. Liaison, communications
9. Intervention de crise
10. Autre (définir) LIEU D'INTERVENTION a) Urgence
b) Clinique externe
c) Clinique spécialisée
d) Consultation / liaison intra‐hospitalière
e) Unité d’hospitalisation/hôpital de jour/soins de soir
f) Autre (définir)
© Participation à des séminaires (en faire la liste)
©© Supervision de psychothérapies d'enfants à moyen et à long terme: Nom du superviseur: ________________________________________________________
Type de thérapie:___________________________________________________________
Durée:____________________________________________________________________
Page 39
© Présentations (au département où vous êtes et à l'extérieur)
© Participation à des comités (intra ou extra‐hospitaliers)
© Participation congrès‐colloques
© Commentaires
Page 40
BIBLIOGRAPHIE DE BASE ANNÉE 2014
MANUELS DE RÉFÉRENCE RECOMMANDÉS
Martin A ; Volkmar F ; Lewis M , Lewis’s Child and Adolescent Psychiatry: A Comprehensive Textbook, Lippincott Williams & Wilkins, 2007.
Rutter’s Child and Adolescent Psychiatry/edited by Michael Rutter (et al.)
5th ed. – Malden Mass.: Blackwell Pub., 2010
MANUELS DE RÉFÉRENCE Cepeda C. Clinical Manual for the Psychiatric Interview of Children and Adolescents.
Washington : American Psychiatric Press, 2009.
Coffey E, Brumback BA. Pediatric Neuropsychiatry. New York Lippincott, Williams and Wilkins 2006.
Dulcan M., Wiener J. Essentials of Child and Adolescent Psychiatry. Washington, APA
Press 2006.
Dulcan MK. Martini RD, Lake MB. Concise Guide to Child and Adolescent Psychiatry, 4th edition. Washington: American Psychiatric Press, 2012.
Dumas Jean E. Psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent. 3e éd. rev. et augm.
Bruxelles : De Boeck, 2007. 740 p Ferrari P, Bonnot O. Traité européen de psychiatrie et de psychopathologie de l’enfant et
de l’adolescent. Médecine Sciences Publications , 2012. Jensen P; Knapp P ; Mrazek D, Toward a New Diagnostic System for Child
Psychopathology: Guilford Press, 2006.
Kaplan HI. & Sadock BJ. Comprehensive textbooks of Psychiatry ; William & Wilkins, 2004 ‐ Synopsis of Psychiatry. Behavioral Sciences / Clinical Psychiatry. New York : Williams & Wilkins, 2007
Lebovici S, Diatkine R, Soulé M. Nouveau traité de psychiatrie de l'enfant et de
l'adolescent. Paris : P.U.F., Collection Quadrige, 2004.
Wiener J. Textbook of Child and Adolescent Psychiatry of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry. Washington: APA Press, 2004.
Page 41
The American Psychiatric textbook of psychiatry/edited by Robert E. Hales, Stuart C. Yudofsky, Glen O. Gabbard ; with foreword by Alan F. Schatzberg. 5th ed. – Washington : American Psychiatric Pub., 2008.
Textbook of pediatric psychosomatic medicine / edited by Richard J. Shaw, David R.
DeMaso. Washington, DC : American Psychiatric Pub., 2010. 527 p eTextbook de l'International Association of Child and Adolescent Psychiatry and Allied
Professions (IACAPAP). http://iacapap.org/iacapap‐textbook‐of‐child‐and‐adolescent‐mental‐health.
Evidence‐based medicine: How to practice and teach it. Strauss et al. 2011
QUELQUES RÉFÉRENCES EN REGARD DE DOMAINES SPÉCIFIQUES
Dossier sur la Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, in : Le Médecin du Québec sur
les sujets suivants : troubles anxieux, suicide, troubles de l’humeur, somatisation, troubles précoces de la relation parent‐enfant, autisme. Disponible sur le site : www. fmoq.org
Psychologie de l’adolescence/Richard Cloutier, Sylvie Drapeau. – 3e éd. – Montréal :
GaétanMorin/Chenelière éducation, 2008. ÉCHELLES D’ÉVALUATION
Bouvard, M., ‐ Questionnaires et échelles d’évaluation chez l’enfant et l’adolescent – Issy‐les‐Moulineaux : Elsevier Masson, 2008 (2 volumes)
Bouvard M . Questionnaires et échelles de la personnalité. 3e éd. Paris : Masson, 2009.
329 p. SUR LA THÉORIE DE L’ATTACHEMENT
Grossmann KE, Grossmann K, Waters E. (eds) Attachment from Infancy to Adulthood. The Major Longitudinal Studies. New York : , 2005, 332 pages.
Pierrehumbert B. (ss la dir) L’attachement, de la théorie à la clinique.
Érès, 2005, 144 pages.
Handbook of attachment : theory, research and clinical applications/edited by Jude Cassidy, Philip R. Shaver. – 2nd ed. – New York : Guilford Press, 2008.
Page 42
ANXIÉTÉ
Abramowitz JS. Getting over OCD : a 10‐step workbook for taking back your life. New York : Guilford Press, c2009. 307 p.
Boileau B. A review of obsessive‐compulsive disorder in children and adolescents.
Dialogues in Clin Neurosc 2011; 13(4): 507‐517.
Grant JE, Stein DJ, Woods DE, Keuthen NJ (eds). Trichotillomania, Skin Picking, and Other Body‐Focused Repetitive Behaviors. 2011. 364 p.
Morris TL, March JS. Anxiety disorders in children and adolescents.
New York : , 2004. Swedo SE, Pine DS (eds) Anxiety. Child and Adolescent Psychiatric Clinics.
Octobre 2005; 14 : 4, 632‐933.
Turgeon L, Gendreau PL. Les troubles anxieux chez l’enfant et l’adolescent , Solal 2007
Vera L. Troubles obsessionnels et compulsifs chez l’enfant et l’adolescent, Dunod 2004 Waite P, Williams T. (eds) Obsessive compulsive disorder : cognitive behaviour therapy with
children and young people. London ; New York : Routledge, 2009. 192 p. TROUBLES DE PERSONNALITÉ
Bleiberg, E. Treating personality disorders in children and adolescents. New York, 2004.
Joel Paris, Treatment of borderline personality disorder : a guide to evidence‐based
practice. New York : Guilford Press, c2008. CARENCE AFFECTIVE ET PLACEMENT FAMILIAL
David Myriam Le placement familial, de la pratique à la théorie. Paris, Dunod, 2005, 5e édition.
Lemay M. J'ai mal à ma mère. Paris : Fleurus, 1976 (Réédité en 1993 chez Fleurus/Sciences
et Culture)
Rygaard N.P. L’enfant abandonné. Guide de traitement des troubles de l’attachement, De Boecks, 2005
Steinhauer P. Le moindre mal. La question du placement de l’enfant. Montréal : PUM :
1996
Page 43
DÉPRESSION CHEZ L’ENFANT
Child and Adolescent Psychiatric Clinics of North America. Dossier sur Mood Disorders, édité par G. Carlson, 2002 et dépression (2006).
Greden JE, Riba MB, McInnis MG (Eds) Treatment resistant depression: A Roadmap for Effective Care. University of Michigan: 2012. 725 p.
PSYCHIATRIE PÉRINATALE ET DU JEUNE ENFANT
Cohen LS, Nonacs RM. (eds) Mood and Anxiety Disorders during Pregnancy and Postpartum. Review of Psychiatry. Washington,D.C. : American Psychiatric Publ., 2005; 24(4), 148 p.
Guédeney N, Guédeney A. L’attachement : approche clinique : du bébé à la personne âgée.
Issy‐les‐Moulineaux : Elsevier Masson, 2010. 225 p.
Luby, Joan L., Handbook of Preschool Mental Health : Development, Disorders, and Treatment : Guilford Press, 2006.
Osofsky J, Fitzgerald HE. WAIMH Handbook of Infant Mental Health. New York : J. Wiley, 2000,
Vol. 1 à 4.
Osofsky J; Pruet K ; Young Children and Trauma, Guilford Press, 2004. Paul C. Parenthood and Mental Health: a bridge between infant and adult psychiatry. The
symptomatology of a dysfunctional parent‐infant relationship. Chapter 36; 415‐428. Wiley 2010.
Sameroff A, McDonough S. (eds) Treating Parent‐Infant Relationship Problems. New York : ,
2004.
St‐André M, Martin B. Parenthood and Mental Health: a bridge between infant and adult psychiatry: Psychopharmacological treatments during pregnancy: risks and benefits for the mother and her infant. Chapter 13; 415‐428. Wiley 2010.
Tourrette C, Guedeney A. L’évaluation en clinique du jeune enfant (incluant 90 tests,
échelles et questionnaires). Paris, Ed. Dunod, 2012. 234 p.
Zeanah Jr, Charles H.(eds) Handbook of infant mental health. 3rd ed. New York : Guilford Press, c2009. 622 p.
PSYCHOPATHOLOGIE DÉVELOPPEMENTALE
Cicchetti D, Walker EF. (eds) Neurodevelopmental Mechanisms in psychopathology. New York : Cambridge University Press, 2003.
Page 44
Cicchetti D, Cohen D.J. Developmental Psychopathology (vol. 1‐2‐3) Wiley 2006.
Letendre R, Marchand D. Adolescence et affiliation: les risques de devenir soi. Québec :
Presses de l’Université du Québec, 2010.
Sroufe LA, Egeland B, Carlson EA, Collins WA. (eds) The Development of the Person The Minnesota Study of Risk and Adaptation from Birth to Adulthood. New York: 2005, 385 pages.
Tremblay RE, Hartup WW, Archer J. (eds) Developmental Origins of Aggression. New York , 2005, 480 pages.
PRÉVENTION
INSERM (Expertise collective) Troubles mentaux : Dépistage et prévention chez l’enfant et l’adolescent. Paris, 2002.
Tremblay Richard E. Prévenir la violence dès la petite enfance/ ‐ Paris : Éditions Odile Jacob,
2008. RÉSILIENCE
Cyrulnik B. Un merveilleux malheur. Paris : Odile Jacob, 1999.
Manciaux M. (ed) La résilience, résister et se construire. Genève : Médecine et Hygiène, 2001.
TROUBLE BIPOLAIRE
Geller, Barbara, MD, DelBello, Melissa P., MD, Bipolar Disorder in Childhood and Early Adolescence, Guilford Press 2005.
Geller, Barbara, MD, DelBello, Melissa P., MD, Treatment of Bipolar Disorder in Children
and Adolescents, Guilford Press, April 2008.
Yatham L, Kusumakar V, Kutcher S. Bipolar Disorders. New York : Bruner‐Routledge, 2002. TROUBLE DÉFICITAIRE DE L’ATTENTION AVEC HYPERACTIVITÉ ‐ TDAH
Dossier dans Le Médecin du Québec (2002) sur le trouble déficitaire de l’attention et l’hyperactivité.
Barkley RA, Benton C. Your defiant child. New York : , 1998.
Barkley RA. Attention‐Deficit Hyperactivity Disorder. Third Edition. A Handbook for
Diagnosis and Treatment. New York : , 2005, 736 p.
Page 45
Barkley RA. Taking Charge of ADHD, Revised Edition. The Complete, Authoritative Guide for
Parents. New York : , 2005.
Greene R; Ablon, J.; Treating Explosive Kids, Guilford Press 2006.
Pliszka SR. Treating ADHD and comorbid disorders : psychosocial and psychopharmacological interventions. New York : Guilford Press, 2009. 242 p.
TROUBLES DES CONDUITES ALIMENTAIRES
Anorexie, boulimie : les paradoxes de l’adolescence/Philippe Jeammet. – Paris : Hachette, c2004. – Hachette littératures )
Fairburn C, Brownell KD. (eds ) Eating Disorders and Obesity. Second Edition A
comprehensive Handbook. New York : , Guilford Press, 2005.
Fairburn, Christopher G., Cognitive Behavior Therapy and Eating Disorders, Guilford Press, May 2008
Gowers SG, Green L. Eating disorders : cognitive behaviour therapy with children and young
people. London; New York : Routledge, 2009. 190 p.
Safer DL, Telch CF, Chen EY. Dialectical behavior therapy for binge eating and bulimia New York : Guilford Press, 2009. 244 p.
Yager, Clinical Manual of Eating Disorders, Édité par American Psychiatric Pub Group, 2007
The clinician’s guide to collaborative caring in eating disorders : the new Maudsley method. edited by Janet Treasure, Ulrike Schmidt, and Pam Macdonald London ; New York, NY : Routledge, 2010. 284 p.
Dossiers produits par PRISME, Hôpital Sainte‐Justine :
Quoi de neuf dans le domaine des troubles alimentaires. Édité par J.B. Loubeyre, P. Garel et L. Tidmarsh. PRISME, 1999, no 30 (En particulier, articles de M. Ramsay, Ph. Jeammet et M. Corcos, H. Steiner et coll, H. Steiger, C. Ratté et G. Pomerleau).
Controverses autour de la prise en charge des troubles alimentaires. Édité par P. Garel et
J.B. Loubeyre, PRISME, 2000, no 32 (En particulier, articles de K.A. Halmi, B. Brusset, C. Lachal, S. Cook‐Darzens et coll., F. Maranda, M.H. Samy, J.A. Barriguete et coll, V. Delvenne, A. Wintgens et coll, D. Taddeo, B. Boileau, N. Guédeney et Ph. Jeammet).
Page 46
TROUBLES ENVAHISSANTS DU DÉVELOPPEMENT
Dossier Approcher l’énigme de l’autisme. Édité par L. Tidmarsh et C. Belhumeur. PRISME, Service des Publications, Hôpital Ste‐Justine, 2001, No 34, 215 pages.
Lemay M, L’autisme aujourd’hui. Paris : Éditions Odile Jacob, 2004.
Mottron L, L’autisme : une autre intelligence. Diagnostic, cognition et support des
personnes autistes sans déficience intellectuelle. Paris : Mardaga, 2005. SYNDROME POST‐TRAUMATIQUE
Cohen J, Mannarino A, Deblinger E, Treating in Trauma and Traumatic Grief in Children and Adolescents, Guilford Press, 2006.
Guay S , Marchand, A , Les troubles liés aux événements traumatiques, Centre de
Recherche Fernand‐Séguin, PUM, 2006.
Saxe, Ellis, B.; Kaplow, Collaborative Treatment of Traumatized Children and Teens, Guilford Press, 2006.
APPROCHES PSYCHOTHÉRAPEUTIQUES THÉRAPIES FONDÉES SUR LES DONNÉES PROBANTES
Kazdin AE, Weisz JR, (eds) Evidence‐Based Psychotherapies for Children and Adolescents. New York , 2003, 490 pages.
THÉRAPIE PSYCHODYNAMIQUE
Anzieu A, Anzieu D, Premmereur C, Daymas S, Le jeu en psychothérapie de l’enfant. Paris : Dunod, 2000.
Bleiberg E, Treating Personality Disorders in Children and Adolescents. A Relational
Approach. New York , 2005.
Page 47
THÉRAPIE COGNITIVO‐COMPORTEMENTALE
Butler G., Fennell M.,Hackmann A., ‐ Cognitive‐behavioral therapy for anxiety disorders : mastering clinical challenges ‐ New York : Guilford Press, c2008. – Guides to individualized evidence‐based treatment).
Friedberg RD, McClure JM, Hillwig Garcia J. Cognitive therapy techniques for children and
adolescents : tools for enhancing practice. New York : Guilford Press, 2009. 326 p.
Kendall P. Child and Adolescent Therapy. Cognitive Behavioral Procedures. 2nd Ed., New York : , 2000.
Miller A, Rathus J, Linehan, Dialectical Behavior Therapy with Suicidal Adolescents,
Guilford Press 2007.
Reinecke MA, Dattilio FM, Freeman A. Cognitive Therapy with Children and Adolescents : A casebook for clinical practice. New York : , 2003.
Turgeon L, Parent S. Intervention cognitivo‐comportementale auprès des enfants et des
adolescents. Troubles intériorisés (Tome 1); Troubles du comportement (Tome 2). Presses de l’Université du Québec, 2012.
THÉRAPIE FAMILIALE
Elkaim M, Panorama des thérapies familiales. Paris : Seuil, 1995.
Patterson J et al. Essential skills in family therapy : from the first interview to termination. 2nd ed. New York : Guilford Press, c2009. 286 p.
Salem G, L'approche thérapeutique de la famille. Paris : Masson, 2001.
Salem G, Frenck N. L’approche thérapeutique de la famille. 5e éd. rev. et augm. Salem,
Gérard Issy‐les‐Moulineaux (Hauts‐de‐Seine) : Elsevier Masson, c2009. 289 p
Trappeniers É, Boyer A, Se former à la thérapie familiale. Paris : Dunod, 2001.
Villeneuve C, Toharia A, La thérapie familiale apprivoisée. Montréal : PUM, 1997.
Villeneuve, C. L’intervention en santé mentale – le pouvoir thérapeutique de la famille. Montréal : PUM, 2006
PSYCHOPHARMACOLOGIE
Practice Parameter on the Use of Psychotrophic Medication in Children and Adolescents. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 2009; 48(9): 961‐973.
Page 48
Practice Parameter on the Use of Atypical Antipsychotic Medication in Children and Adolescents. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 2011.
Bezchlibnik‐Butler K, Virani AS, Clinical Handbook of Psychotropic Drugs for Children and
Adolescents. Hogrefe‐Huber, 2007 (livre de base recommandé) 2ième édition 2007
Child and Adolescent Psychiatric Clinics of North America. Psychopharmacology Janvier 2006 (recommandé)
Charney DS, Leckman JF, Martin A., Scahill L. Pediatric Psychopharmacology : Principles
and Practice. London : Oxford Press, 2003. (recommandé)
Green WH, Child and Adolescent Clinical Psychopharmacology. Philadelphia: Lippincott, Williams and Wilkins, 2007.
Kutcher S, et coll. Practical Child and Adolescent Psychopharmacology. Londres :
Cambridge University Press, 2002
Magno Zito J, Safer DJ. (eds) Special Issue on Psychopharmaco‐epidemiology. Journal of Child and Adolescent Psychopharmacology. 2005; vol 15, No 1, 145 pages.
ÉPIDÉMIOLOGIE ET STATISTIQUES
Ghaemi, S.Nassir . A clinician's guide to statistics and epidemiology in mental health, measuring truth and uncertainty. Cambridge University Press, 2009.
Greenhalgh Trisha. How to read a paper, the basics of evidence‐based medicine. Wiley‐
Blackwell, 2010
Page 49
CLASSIFICATIONS DIAGNOSTIQUES 1) DSM–IV‐TR : American Psychiatric Association Press, 2000.
2) CIM – 10:Multi Axial Classification of Child and Adolescent Psychiatric Disorders, WHO,1996.
3) POUR LES O – 3 ANS : ZERO to THREE : Diagnostic Classification of Mental Health and Developmental Disorders of Infancy and Early Childhood. National Center for Infants, Toddlers and families, 1994. En français, dans DEVENIR : 0–3 ans. Classification. 1998, Vol. 10,nos 1 et 2.
4) Misès R. et coll. Classification Française des Troubles mentaux de l’enfant et de l’adolescent (CFTMEA R‐2000) Neuropsychiatrie de l’Enfance et de l’adolescence 2002; 50 : 233‐261.
REVUES À CONSULTER
À la bibliothèque ou via Intranet (rubrique : bibliothèque, revues plein texte en ligne).
Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry. (mensuel disponible en texte intégral via l’Intranet du site de Sainte‐Justine).
Journal of Child Psychology and Psychiatry
Child and Adolescent Psychopharmacology Newsletter
Journal of Child and Adolescent Psychopharmacology
Child and Adolescent Psychiatric Clinics of North America (très bons dossiers thématiques).
Infant Mental Health Journal (Psychiatrie du nourrisson et du très jeune enfant).
DEVENIR (Revue de psychiatrie du très jeune enfant)
PRISME : (revue d’intervention en santé mentale produite par le Programme de psychiatrie de l’Hôpital Sainte‐Justine). Tous les dossiers de la revue peuvent être consultés à la Bibliothèque médicale de l’Hôpital Ste‐Justine.
European Child and Adolescent Psychiatry
La Psychiatrie de l'enfant
Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence.
Page 50
SITES INTERNET Hôpital Sainte‐Justine :
www.hsj.qc.ca. À consulter sous la rubrique CISE pour ses nombreux liens utiles. Intranet sous la rubrique «Bibliothèque» puis revues plein texte
Paramètres de pratique de l’American Academy of Child and Adolescent Psychiatry
(AACAP) : Consulter le site www.jaacap.com pour faire la recherche sur les différents ‘Practice Parameters’ dont la copie peut être obtenue à la bibliothèque de votre Institution (directement de l'Internet).
Articles portant sur une variété de sujets parus dans le journal J.A.A.C.A.P. : Review of
the past ten years Même procédure en ce qui concerne la recherche sur Internet.
Site internet de l’AACAP : www.aacap.com Sites de recherche pour articles : PUBMED : www.ncbi.nlm.nih.gov/PubMed et www.medscape.com .