Download - Crises et résilience
Marie-Christine TherrienProfesseure
École nationale d’administration publique
Ce qu’on sait…Ce qu’on ne sait pas…Ce qu’on devrait savoir…
Ce qu’on sait…Interdépendance
Maillage serré
Incompréhension du design organisationnel
Impossibilité de séparer (ou décomposer) en petites parcelles
Des améliorations mais: événements extrêmes en sévérité et fréquence augmente
Effets dominos de plus en plus importantsPlus de défis
Ce qu’on sait aussi…
La résilience c’est…La faculté de résister, d’échouer «
élégamment » et de se rétablir. Relation entre le niveau d’activités de l’organisation avant et après la catastrophe ainsi que le temps de récupération.
Oui mais comment…
Ce qu’on ne sait pas…(mais que l’on croit connaître)Stratégies qui fonctionnent mieux pour
des problèmes inconnus et une grande incertitude
Stratégies d’anticipation peuvent mener à une trop grande confiance, un manque d’adaptation et immobiliser des ressources
Stratégies résilientes sont autant internes qu’externes
Ce qu’on devrait savoir…Systèmes résilients:
Acquièrent rapidement l’informationModifient leurs comportements et leur structureCommuniquent facilementMobilisent largement des réseaux d’expertise
Fournir une marge de manœuvre suffisante: organizational slack
Variétés de structures flexibles: difficile à cause de la pression de production, le marché, fonctionner proche de la marge, coupures budgétaires, etc.
Caractéristiques internesCulture organisationnelleConfiance mutuelleCompréhension des autres dimensions de l’organisation Le bricolage (recréer de l’ordre avec ce que l’on a)L’autocritique
Cohésion sociale La qualité des relations interpersonnellesIdentité centrale forte (pour une direction claire des choix)Une culture de sécurité
Caractéristiques internes (suite)RèglesLois et règlementsAccréditationsFlexibilité d’application (situation ad hoc)Autonomie pour une prise de décision fluideAdaptabilitéDonnéesIdentification des vulnérabilitésLes événements ou signaux faiblesCapacité d’acquérir de nouvelles informations et de les
traiterMise de côté de ressources et marge de manœuvre
(humaines, budgétaires, liquidités, etc.)
Caractéristiques internes (suite)ModèlesAcquérir de l’information rapidement à l’interne et à
l’externeAvoir un réseau d’expertsCommunication axée sur la résolution de problèmesPartage des connaissances et pouvoir assumer les
tâches des autres au besoinProcessus décisionnel fluide, décentralisée et délégué
le plus près de l’expertise sans égard à la position hiérarchique
Une structure qui permet la remise en question sans mettre en doute les fondements
Caractéristiques externes (ou de réseau)Comprendre notre réseau:
Historique relationnel avec nos partenairesLa culture organisationnelle des autresLes asymétries de pouvoirLes échanges de ressourcesLa présence d’un engagement commun (plan)
Caractéristiques externes (suite)Comprendre dans quelle situation se trouve
notre réseau:Le contexte normatif: normes professionnelles,
mandats légaux des partenariats, lois, etc;Le contexte socioculturel: qualité des
échanges, pressions institutionnelles, etcComplexité des liens et degré
d’interdépendance entre les organisationsLa turbulence de l’environnement
ConclusionRésilience ‘concrète’
De notre organisationDe notre réseau
Être attentifs aux signaux faibles autant qu’à la préparation pour les crises