Analyses 2: Données qualitatives
Données qualitatives
Type de donnée
Texte
Tout document écrit
Transcriptions
Oral
Entretiens, discours,
Récit de vie
Visuel
Observation
Photograph
ies, œuvr
es d’art, cartes, etc.
Vidéo
Données ethnographiques
Exercice « Esprit de Kinshasa »Donner un score au texte sur la question
de savoir si le partenariat entre pays riches et pays pauvres est bénéfique à ces derniers.
Encodage
Stratégie adoptée étant donné la question: mots (termes et formules) négatifs/mots positifs/mots clefs (se rapportant au thème)
Genre de Mots négatifs (MN) repérés: inégaux, injustes, de moins en moins disposés, dégradation, impossibilité, accroissement des dettes, problèmes/difficultés, atermoiements
Genre de Mots positifs (MP) repérés: solution, nouvelle stratégie de développement, aide matérielle, promesses
Mots clefs (MC): Pays développés/industrialisés, pays sous-développés/tiers-monde, concertation/coopérer
Décodage
Première remarque: termes/formules négatifs plus nombreux Exercice de décodage: classer et décompter les termes, les
marquer dans l’espace du texte, les corréler aux termes clefs Un classement possible:
Genre de termes
Caractérisant partenariat Caractérisant effets partenariat
MN Inégaux, injustes, de moins en moins disposés, atermoiements
Dégradation, impossibilité, accroissement des dettes, problèmes/difficulté
MP Solution, nouvelle stratégie de développement, aide matérielle
Espoirs
…SuiteDécompter, marquer, corréler
Paragraphes MC MN MP
I 0 0 0
II 2 1 1
III 3 0 0
IV 0 0 0
V 5 5 1
VI 3 2 2
VII 7 2 0
VIII 4 1 1
IX 0 0 0
X 0 0 0
Totaux 24 11 5
… FinDonnez un score au texte suivant un
principe établi avant encodage. Par exemple:
Si MC = 20, MC est pertinentSi MN est double de MP ou vice versa, le
texte reçoit un score contre ou pour la proposition impliquée dans la question.
Evaluer le texte sur une échelle de Likert pour les cas ambigus.
Conclusion: le texte nous dit que le partenariat riches/pauvres n’est pas bénéfique pour les pays pauvres.
Analyse d’entretienSoit cette transcription d’entretien:Eh bien, lorsque j’arrive, le matin, j’aime bien prendre une bonne tasse de café et
causer un peu avec les collègues. En fait, je trouve que c’est une partie importante du boulot. Comme si je m’informe sur ce qui s’est passé lors d’une absence ou sur un problème qu’on a eu et comment le gérer et comment on sent le jour qui commence. Et puis même si vu du dehors on a l’air de juste papoter, je pense que c’est vraiment un moment important de la journée, vous voyez. Et ce n’est pas juste qu’on est en train d’échanger des informations, on est en train de se soutenir mutuellement, et d’envisager différents scénarios. Et je suppose en fait qu’on réfléchit sur nos pratiques, comme on dit. Mais c’est plus que juste prendre une tasse de café. On prépare le boulot du jour. On voit comment continuer la prise en charge d’un groupe qui a des problèmes, des besoins un peu particuliers, un peu différents. Et c’est ce genre d’échanges d’information qui nous aide à continuer la prise en charge, le soutien conseil. Et tâcher de traiter chacun comme une personne, si bien que vous n’avez pas besoin d’y aller et de poser tout un tas de questions si vous n’avez jamais vu cette personne auparavant. Donc je crois que cette première partie de la journée est vraiment importante, et peut-être, c’est là où on met en place toute l’activité du jour, où on voit ce qui est essentiel. Les choses qu’on ne peut pas déplacer, et puis celles qu’on fera si l’on a le temps. Mais si les tâches essentielles dépassent les tâches facultatives, voir comment réorganiser les choses, si bien qu’on peut gérer la manière dont la journée se passera pour tous. Le boulot est-il faisable ou pas?
Eh bien, lorsque j’arrive, le matin, j’aime bien prendre une bonne tasse de café et causer un peu avec les collègues. En fait, je trouve que c’est une partie importante du boulot. Comme si je m’informe sur ce qui s’est passé lors d’une absence ou sur un problème qu’on a eu et comment le gérer et comment on sent le jour qui commence. Et puis même si vu du dehors on a l’air de juste papoter, je pense que c’est vraiment un moment important de la journée, vous voyez. Et ce n’est pas juste qu’on est en train d’échanger des informations, on est en train de se soutenir mutuellement, et d’envisager différents scénarios. Et je suppose en fait qu’on réfléchit sur nos pratiques, comme on dit. Mais c’est plus que juste prendre une tasse de café. On prépare le boulot du jour. On voit comment continuer la prise en charge d’un groupe qui a des problèmes, des besoins un peu particuliers, un peu différents. Et c’est ce genre d’échanges d’information qui nous aide à continuer la prise en charge, le soutien conseil. Et tâcher de traiter chacun comme une personne, si bien que vous n’avez pas besoin d’y aller et de poser tout un tas de questions si vous n’avez jamais vu cette personne auparavant. Donc je crois que cette première partie de la journée est vraiment importante, et peut-être, c’est là où on met en place toute l’activité du jour, où on voit ce qui est essentiel. Les choses qu’on ne peut pas déplacer, et puis celles qu’on fera si l’on a le temps. Mais si les tâches essentielles dépassent les tâches facultatives, voir comment réorganiser les choses, si bien qu’on peut gérer la manière dont la journée se passera pour tous. Le boulot est-il faisable ou pas?
THEMES:Papotage matinal (thème général du fragment)Prise en charge des patientsGenre de travail
ARGUMENT: Quelque chose d’aussi apparemment banal que le papotage matinal autour d’une tasse de café permet en fait d’organiser la journée de travail.
Suggestion d’interprétation
Analyse d’observation
…maintenant plus formellement
Et maintenant sur papier, plus votre interprétation (10 mn chrono)
Principes d’analyse d’observationDescription précise: individus, objets,
lieu, temps === crée une unité d’interprétation
Interprétation sur indices: en situation d’observation participante ces indices sont générés par le temps d’incubation; en situation d’observation directe, ils sont générés par l’expérience générale.
Interprétation sur indices et connaissance préalable.
Analyse de récit de vie NB: Le récit de vie se fait souvent sur petit échantillon,
comme l’entretien. Soit d’individus dans un groupe homogène, une famille, une unité d’expérience, etc.
Dès lors, l’analyse peut prendre plusieurs formes, mettant l’accent soit sur les itinéraires individuels, soit sur les interactions, soit encore sur les cloisons de vie (certaines entrant en interaction avec des membres du groupe, et d’autres non).
Une fois ces formes déterminées, on procède à l’analyse comparative en sachant que la collection de récits de vie sert à mettre en évidence des logiques (processus sociaux, changements sociaux) extérieures au psychisme de l’individu.
…SUITE L’objet social étudié peut être divers (monde social,
catégorie de situation, type de trajectoire, etc.), vous serez toujours en face de parcours présentant des traits communs. La comparaison permet de les classer en types. (Sur pertinence sociologique les distinguant les uns des autres et cohérence interne).
Identification des mécanismes logiques qui mènent à ces types: contrairement à l’enquête par questionnaire, où les concepts sont préalables à l’enquête, c’est cette identification analytique qui permet de conceptualiser les données (les concepts peuvent être adaptés de recherches antérieures ou ad' hoc).
Elaboration d’un modèle, au fur et à mesure de l’enquête et de l’analyse.
L’ethnographie concerne les données orales et visuelles (entretien, multimédia, observation, expérience vécue, etc.)
L’analyse consiste à mettre en rapport les données recueillies sur chaque approche. C’est essentiellement un travail de synthèse, mais sur données et non sur conclusions analytiques.
Autre type d’analyse à multiple sources de données: analyse historique. (Mais celle-ci peut aussi être quantitative).
Analyse ethnographique