Elaboration du PLH 2012-2017
Définition des formes urbaines
et exemples photographiques
Communauté de communes Rhône-Crussol
Mars 2012
« Le logement ce n'est
pas un produit, ce n'est
pas que des murs, c'est
un choix de Société"
Approche architecturale
des formes urbaines et
des densités
3 formes illustrées :
- l’individuel groupé,
- l’habitat intermédiaire
- le petit collectif
Habitat individuel groupé
Quaix-en-Chartreuse
(photo CAUE38)
Mens
(photo CAUE38)
Les caractéristiques principales de ce type de
logements sont : mitoyenneté, garage particulier,
jardin privatif sur parcelle plus petite qu’en lot libre
(environ 300 m²), étage parfois.
Cette forme urbaine, par la continuité des façades, n’est
pas sans rappeler certaines rues traditionnelles des
centres-bourgs. L’individuel groupé permet également de
créer des unités de voisinages conviviales.
Dans ce type de programme, le promoteur dépose
généralement un seul permis de construire pour plusieurs
logements, qu’il destine à la vente.
Densité moyenne :
20 logt. / hectare
Miribel Lanchatre – Pré Tarachou –
photo CAUE 38
Exemples d’habitat individuel groupé
Opération Lotissement communal - Hostun
Crédit photos : CAUE de la Drôme
Les Ferrats - Vion
Crédit photos : Vivarais Habitat
Alba la R. – 16 logements
Crédit photos : Vivarais Habitat
Exemple de Maisons jumelées à St Péray
Exemple d’individuel groupé sur Malataverne
(photo DAH)
7 logements locatif social à Revel – OPAC38
Habitat intermédiaire
La Terrasse
(photo CAUE38)
La Terrasse
(photo CAUE38)
Il s’agit d’un ensemble de logements avec mitoyenneté
verticale et/ou horizontale ne dépassant pas R+2. Les
parties communes du programme (local vélo, local
poubelle…) sont réduites et conçues pour une gestion peu
coûteuse.
La conception architecturale de l’habitat intermédiaire se situe
donc entre le petit collectif et la maison : réalisé sur deux
niveaux, avec des accès aux logements individualisés et un
espace privatif extérieur sous forme de jardin ou de terrasse.
Ce côté atypique permet d’offrir à la fois des grands et des
petits logements donnant ainsi la possibilité d’accueillir des
familles, des jeunes couples ou des personnes seules.
Densité moyenne :
20 à 40 logt. / hectare
Exemples d’habitat intermédiaire
Opération DAH à Pont de l’Isère
Crédit photos : CAUE de la Drôme
25 logements locatifs BBC – Lons-le-Saunier (39)
Crédit photos : CAUE du Jura
3 logements locatifs BBC – Bassens (73)
Crédit photos : CAUE de la Savoie
12 logements accession sociale
à Autrans - Dauphilogis
4 bâtiments de 12 logements – Le Cheylas – OPAC38
15 logements accession sociale
à Domene - Dauphilogis
Petit collectif
Le petit collectif (R+2 , R+3 ou plus) présente certaines
caractéristiques propres : balcons ou terrasses,
stationnements en sous-terrain et/ou aérien, espaces verts en
bordure immédiate de l’immeuble, parties communes.
L’appartement est un produit logement attractif s’il intègre certaines
qualités de la maison : surface et rangements, ensoleillement,
intimité, appropriation, prolongements (garage, balcons, terrasse,
rez de jardin, …).
Certains collectifs peuvent être assimilés à de l’habitat
intermédiaire sous forme de ‘’villa’’ superposées.
Densité moyenne :
Plus de 40 logt. / hectare
Exemples de petits collectif
Opération DAH à Chabeuil – Crédit
photos : CAUE de la Drôme
Opération 5 logements locatifs à Clasayes – Crédit
photos : CAUE de la Drôme
Opération cœur de villages 6 logements et 3 commerces à Les Chères (69) – Crédit photos : CAUE du Rhône
30 logements sur
6 ha en individuel
hors procédure
(5 logt/ha)
30 logements sur
3 ha en individuel
avec procédure
(10 logt/ha)
30 logements sur
1,2 ha en
individuel dense
(25 logt/ha)
30 logements sur
0,4 ha en
intermédiaire ou
petit collectif
(75 logt/ha)
Impact de différentes formes urbaines en matière de densités
Sources plan : Certu, La densité des formes du développement résidentiel, 2004
Définitions utilisées par
l’INSEE et SITADEL (statistiques de la construction neuve)
et précautions
Définitions retenues par l’INSEE et SITADEL (statistiques de la
construction fournie par la DREAL)
Maison individuelle :
La maison individuelle correspond à un bâtiment ne comportant qu’un seul logement et disposant
d’une entrée particulière. Par extension, les logements « en bande » (bâtiments comportant plusieurs
logements disposant chacun d’une entrée particulière) sont considérés comme individuels.
On distingue l’individuel pur , opération de construction d’une maison seule de l’individuel groupé qui
comporte plusieurs logements individuels dans un même permis, ou alors un seul logement couplé avec
un local non habitation ou des logements collectifs (permis mixte).
Logements collectifs :
Il s’agit des logement faisant partie d’un bâtiment de deux logements ou plus dont certains ne disposent pas
d’un accès privatif. Dans le cas d’opérations regroupant à la fois des logements individuels et collectifs, ces
derniers sont considérés dans leur type de construction respectif
CONCLUSION
Retenir qu’il existe 3 produits, qui n’ont rien à voir en termes de consommation foncière et de vie sociale sur
la commune :
- L’habitat individuel pur
- L’habitat individuel groupé : entrée individuelle et espaces extérieurs privatifs. Sachant qu’une
variante existe (on peut l’appeler intermédiaire car elle est généralement plus dense, c’est une
alternative au petit collectif mais avec toujours entrée individuelle et des espaces extérieurs privatifs,
soit de plain pied, soit avec une terrasse ou balcon).
- L’habitat collectif
Le suivi de formes produites par le biais des statistiques usuelles (SITADEL, INSEE) ne permet pas
certaines nuances :
- Une opération en lotissement ayant fait l’objet d’un permis groupé alors qu’il s’agit en réalité de maisons
individuelles isolées sur leur parcelle seront comptabilisées comme de l’habitat individuel groupé
- L’habitat intermédiaire (notion de mitoyenneté verticale mais avec entrée indépendante) est considéré
comme de l’habitat individuel groupé bien que plus compacte et plus dense que des maisons jumelées
La distinction de l’habitat intermédiaire de l’habitat individuel groupé doit se faire au niveau de la collectivité
car les données statistiques ne permettent pas de différencier totalement ces produits
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