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PORTRAIT D’IRISFRANÇOIS COUPERIN
SUITES POUR VIOLE DE GAMBEET PIÈCES DE CLAVECIN
PROGRAMME DE 2009/2010
Emmanuelle Guigues,violes
Bruno Procopio, clavecin
Sylvia Abramovicz, viole de gambe
Rémi Cassaigne, luth et guitare baroque
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En 1728, François Couperin vit retiré du monde, marqué par la maladie, usé avant l'âge. Son quatrième Livre de clavecin n'est pas tout à fait terminé mais il ne veut plus y travailler et le laisse imprimer tel quel en 1730. Sa dernière composition semble avoir été un hommage personnel à la basse de viole. Il rejoint ainsi la tradition de son oncle Louis, qui a laissé plusieurs fantaisies pour les violes, tout en tenant la charge de joueur de dessus de viole à la Cour, et de son père qui en jouait aussi et lui en a peut-‐être appris les rudiments.
A propos des suites de viole: La première suite est une suite de danses françaises traditionnelle. La seconde suite se présente en réalité comme une sonata da chiesa en quatre mouvements malgré l'allegro fugué (fuguète) qui reproduit le rythme de la courante, et l'adagio (pompe funèbre), qui est un tombeau magniRique dans le plus pur style de Marais.
Couperin avait on le sait, plus d'afRinités avec Forqueray et Alarius qu'avec le grand Marais, de 12 années son aîné. Cependant, les deux musiciens se connaissaient bien, on le présume et s'estimaient.Marais meurt subitement en 1728, année de la publication de ces pièces, alors qu'il était apparemment en bonne santé.
Si Couperin ne pouvait pas deviner cette disparition alors qu'il composait sa Pompe funèbre, on peut cependant la voir comme un hommage à la viole, un adieu à l'âge d'or de cet intrument qui désormais entre dans sa période de déclin, tout au moins en France.
"j'avouerai de bonne foi que j'aime beaucoup mieux ce qui me touche que ce qui me surprend" François Couperin.
BRUNO PROCOPIO
www.brunoprocopio.com
7 rue Eugène [email protected] : 01 42 40 25 28
Agence Claire Laballery
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Couperin
Suites pour
viole de gambe et
pièces de clavecin
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Bruno Procopio, clavecin
Présentation
Le nom de Bruno Procopio s’impose aujourd’hui au sein de la nouvelle génération de clavecinistes à suivre de près. Son parcours exemplaire et les années passées au côté de professeurs comme Pierre Hantaï et Christophe Rousset permettent de voir en lui l’un des jeunes talents du monde du clavecin.
Bruno Procopio a fondé en 2004 avec le soutien des musicologues brésiliens l’ensemble « Les Solistes du Palais royal » : son objectif est de réunir les plus importants compositeurs brésiliens de la période coloniale et les compositeurs européens qui ont rayonné à l´extérieur du vieux continent. Les Solistes du Palais royal désirent ouvrir de nouvelles et stimulantes perspectives autour de ce répertoire encore très peu connu.
Bruno Procopio est directeur artistique du Festival de Musique Ancienne de la ville de Paraty au Brésil. Le Festival pour sa troisième édition en 2009, en coopération avec Cultures France, ira produire l'opéra Les Amours de Ragonde de Joseph Mouret, ce projet fera partie de la programmation officielle de l'Année de la France au Brésil.
Son dernier disque dédié aux sonates pour viole de gambe et clavecin de J.S.Bach en compagnie d'Emmanuelle Guigues a reçu le CHOC du Monde de la Musique. Ce disque a notamment reçu 5 "croches" de la revue Luxembourgeoise Pizzicato.
Visitez : www.brunoprocopio.com
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Emmanuelle Guigues
Originaire de Lyon, Emmanuelle Guigues étudie la Viole de Gambe au Conservatoire Na;onal de Région de Lyon avec Geneviève Bégou, puis à la Schola Cantorum de Bâle auprès de Jordi Savall et Paolo Pandolfo. Ayant obtenu le Diplôme de soliste en 1996, elle se perfec;onne ensuite auprès de Christophe Coin dans le cadre du Cycle de Perfec;onnement et de Spécialisa;on du Conservatoire Na;onal Supérieur de Musique de Paris.
Elle se produit au sein de divers ensembles dont La Simphonie du Marais, Le Concert d'Astrée, Les Paladins, xviii-‐21, le Baroque Nomade, Le Parlement de Musique, Ricercar Consort, Allégorie …Depuis 1996, c’est sous la direc;on éclairée de Michaël Radulescu (Wien) qu’elle a approfondi les Passions, ainsi que l’Offrande musicale et les cantates 106 et 198 de Bach.
En 2004, elle est invitée à rejoindre le duo formé par Hugo Reyne et Pierre Hantaï : cece collabora;on se poursuit jusqu’à présent.
De sa toute première rencontre avec la viole et son ;mbre unique , elle a gardé le goût de la sculpture sonore : Elle pra;que l'improvisa;on – comme un « autre dire » -‐ en duo avec l'accordéoniste Olivier Innocen; et en trio avec la chanteuse syrienne Noma Omran et le saxophoniste Lionel Garcin.Elle s’intéresse également au répertoire contemporain pour viole de gambe et a joué avec des compositeurs tels que George Benjamin ou Claire Renard.
Elle cul;ve avec gourmandise les rencontres transversales avec le théâtre (Comédie Française, la Fabrique à théâtre/Jean-‐Denis Monory), le cinéma (co-‐direc;on musicale d’un documentaire de Bahman Kiarostami pour Arte) ou encore la danse (compagnies Ana Yepes, Le Miroir des songes , Fêtes galantes , Les Cava;nes).
Elle enseigne la Viole de Gambe à l’Ecole Na;onale de Musique de Villeurbanne et au Conservatoire de Levallois.
Sylvia Abramowicz a été séduite très tôt par l’univers de la musique ancienne. Elle commence très jeune son appren;ssage par la flûte à bec puis découvre la viole de gambe à la Schola Cantorum de Paris. Elle approfondit sa forma;on au Conservatoire Royal de La Haye (Pays-‐Bas) et étudie ensuite la viole avec Jordi Savall à la Schola Cantorum de Bâle.
Après un court séjour aux Etats-‐Unis (Bloomington, Indiana University), elle ob;ent en 1988 le Diplôme d’Etat d’Instruments Anciens puis en 1998 le Cer;ficat d’Ap;tude de Musique Ancienne. Elle enseigne la viole au Conservatoire de Saint-‐Cloud.
Sylvia Abramowicz est invitée à jouer avec de nombreux ensembles de musique ancienne (le Poème Harmonique, la Fenice, l’ensemble Pierre Robert, Doulce Mémoire, Akademia, Daedalus, Les Paladins, Les Folies Françoises, Le Collegium Vocale de Gand…), avec une prédilec;on pour la musique renaissance, pour les assemblages inédits de musiques anciennes, pour les créa;ons de musiques nouvelles.
Sylvia Abramowicz reste toujours avide de découvrir et de faire sonner toutes ces musiques qui sommeillent encore.
En 1985 elle fonde avec Jonathan Dunford l’ensemble A Deux Violes Esgales, qui se produit dans de nombreux fes;vals en Europe, Asie et aux U.S.A.
Sylvia Abramowicz a par;cipé à de très nombreux enregistrements pour Accord/Universal, Alpha, Zig-‐Zag Territoires, Virgin, Naïve,…
Rémi Cassaigne étudie le luth au Conservatoire Na;onal de Région de Tours avec Pascale Boquet. Admis en 1998 au Conservatoire Na;onal Supérieur de Musique de Lyon dans la classe d’Eugène Ferré, il ob;ent son prix en mai 2002. Rémi
Cassaigne joue aujourd’hui avec des ensembles comme XVIII-‐21-‐Le Baroque Nomade (Jean-‐Christophe Frisch), Les Paladins (Jérôme Corréas), La Grande Ecurie (Jean-‐Claude Malgloire). Avec le contre-‐ténor Paulin Bündgen, il est membre fondateur de l’Ensemble Céladon.
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Louis Couperin
-Fantaisie pour les violes en Ré
Pièces de viole, Première suite en Mi mineur
- prélude- allemande légère- courrante- sarabande- gavotte- gigue- chaconne ou passacaille
XIIe Concert à deux violes, ou autres instruments à l'unisson
- sans titre- badinage- lentement et pathétiquement- air gracieusement et légèrement
Programme
Pièces de clavecin
- la Manon; Premier ordre- la Garnier, Second ordre- les Ondes, Cinquième ordre- les Grâces incomparables, ou la Conti, Seizième ordre
Pièces de viole; Deuxième suite
- prélude- fuguette- pompe funèbre- la chemise blanche