Etude économique et financière des
entreprises en 2014
14ème Edition
Décembre 2016
INSTITUT NATIONAL DE LA
STATISTIQUE
NATIONAL INSTITUTE OF
STATISTICS
2
Avant propos L’Institut National de la Statistique (INS) a le plaisir de présenter la quatorzième édition de
l’étude économique et financière des entreprises pour l’année 2014.
Cette édition se présente, en raison de la thématique abordée, du niveau de couverture des
unités productives résidentes et de la nature des indicateurs, comme un cadre de synthèse des
informations sur la situation des entreprises. Les indicateurs calculés par branche d’activité se
rapportent notamment à la rentabilité économique et financière, à la productivité, au
renouvellement des immobilisations, ainsi qu’au niveau d’endettement.
Par rapport aux éditions précédentes structurées en deux parties, celle-ci se distingue par une
présentation en cinq (05) chapitres, en l’occurrence un nouveau portant sur le cadre
macroéconomique et institutionnel. Cette réorganisation, ainsi que des illustrations par des
graphiques, tiennent du souci de faciliter la lecture du document, en assurant une cohérence
logique des analyses.
Les concepts, définitions et ratios utilisés relèvent, pour l’essentiel, de la comptabilité privée..
Cette étude voudrait également, à travers ses analyses, mettre à la disposition des pouvoirs
publics, les informations utiles à la gestion des points forts et des points faibles de l’évolution
des activités, en vue de susciter des mesures permettant de situer l’économie nationale sur son
sentier d’expansion optimal.
Les dirigeants d’entreprise également devraient y trouver des outils précieux d’aide à la
décision, afin d’opérer des choix stratégiques importants en termes de management,
d’organisation de la chaîne de production et de distribution, de gestion des stocks, d’allocation
efficiente des ressources, de gestion optimale du personnel et de recherche-innovation.
L’étude a été réalisée à partir de l’exploitation des Déclarations Statistiques et Fiscales (DSF).
L’Institut National de la Statistique remercie toutes les entreprises qui s’acquittent de manière
systématique et dans les délais réglementaire de dépôt des liasses de leur bilans à son siège ou
dans l’une de ses dix (10) Agences Régionales.
L’Institut National de la Statistique accueillerait avec grand intérêt toutes les remarques et
suggestions susceptibles d’aider à l’amélioration de la qualité de cette publication. Les bases de
données constituées peuvent être consultées à l’adresse ci-dessous :
Institut National de la Statistique BP : 134 Yaoundé, Tél : (+237) 222 22 04 45 / 222 22 54 21
Fax : (+237) 222 23 24 37
Site Web: www.statistics-cameroon.org / www.nada.stat.cm
.
3
Sigles et acronymes AC Actif Circulant
ACM Amortissements Cumulés
AFRISTAT Observatoire Économique et Statistique d’Afrique Subsaharienne
APME Agence de Promotion des Petites et Moyennes Entreprises
BC-PME Banque Camerounaise des PME
BFR Besoin en Fonds de Roulement
BTP Bâtiment et Travaux Publics
CP Capitaux Propres
DMLT Dettes à Moyen et Long Terme
DSCE Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi
DSF Déclaration Statistique et Fiscale
DT Dettes à Terme
EBE Excédent Brut d’Exploitation
FDR Fonds de Roulement
IB Immobilisations Brutes
IF Immobilisations Financières
IMMO Immobilisations
IS Impôt sur les Sociétés
MINEPAT Ministère de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire
MINFI Ministère des Finances
MINMAP Ministère des Marchés Publics
NACAM Nomenclature des Activités au Cameroun
NAEMA Nomenclature d’Activités des Etats Membres d’AFRISTAT
NCA Non Classés Ailleurs
PME Petite et Moyenne Entreprise
RN Résultats Nets
ROE Return On Equity
RS Ressources Stables
VA Valeur Ajoutée
- Branche non concernée
4
Table des matières
AVANT PROPOS 2
SIGLES ET ACRONYMES 3
TABLE DES MATIERES 4
LISTE DES TABLEAUX 5
LISTE DES ENCADRES 5
RESUME EXECUTIF 6
INTRODUCTION 10
CHAPITRE 1 : CONTEXTE MACROECONOMIQUE ET INSTITUTIONNEL 11
CHAPITRE 2 : RENDEMENT ET RENTABILITE DES ENTREPRISES 13
2.1 RENDEMENT ECONOMIQUE 13
2.2 RENTABILITE DES RESSOURCES STABLES 16
2.3 RENTABILITE FINANCIERE DES ENTREPRISES 17
CHAPITRE 3 : FACTEURS DE PRODUCTION ET IMMOBILISATIONS DES ENTREPRISES 20
3.1 PRODUCTIVITE DES ENTREPRISES 20
3.2 INTENSITE CAPITALISTIQUE 22
3.3 JEUNESSE ET RENOUVELLEMENT DES IMMOBILISATIONS 24
3.4 POIDS DES IMMOBILISATIONS ET DE L’ACTIF CIRCULANT 26
CHAPITRE 4 : ANALYSE DE L’ENDETTEMENT DES ENTREPRISES 29
4.1 ANALYSE DU NIVEAU D’ENDETTEMENT DES BRANCHES 30
4.2 L’ENDETTEMENT DANS LA STRUCTURE DES BILANS 31
CHAPITRE 5 : LE PASSIF ET LE FINANCEMENT DE L’ACTIF ET DU FONDS DE ROULEMENT 36
5.1 ETUDE GLOBALE DU FONDS DE ROULEMENT 36
5.2 ANALYSE DU FONDS DE ROULEMENT PAR RAPPORT A L’ACTIF CIRCULANT 37
CONCLUSION 46
ANNEXES 47
ANNEXE 1 : CONCEPTS ET DEFINITIONS 47
ANNEXE 2 : METHODOLOGIE 48
ANNEXE 3 : TABLEAUX STATISTIQUES 50
ANNEXE 4 : EQUIPE TECHNIQUE 65
5
Liste des tableaux
Tableau 1: les branches à rendement économique négatif en 2014 ......................................................................... 13
Tableau 2: les branches à faible rendement économique en 2014 ............................................................................ 14
Tableau 3: les branches à rendement économique intermédiaire en 2014 .............................................................. 15
Tableau 4: les branches à rendement économique élevé en 2014 ............................................................................ 15
Tableau 5: Rentabilité négative des ressources stables des branches en 2014 ........................................................ 16
Tableau 6: Rentabilité positive des ressources stables des branches en 2014 ......................................................... 17
Tableau 7: Branches à rentabilité financière élevée en 2014 ...................................................................................... 18
Tableau 8: Branches à rentabilité financière positive en 2014 ................................................................................... 18
Tableau 9: Branches à productivité du capital élevée en 2014 .................................................................................. 20
Tableau 10: Branches à productivité du capital faible en 2014 ................................................................................. 21
Tableau 11: Branches à productivité du travail élevée en 2014 ................................................................................. 22
Tableau 12: Branches à intensité capitalistique supérieure à la moyenne en 2014 ................................................. 23
Tableau 13: Branches à faible intensité capitalistique en 2014 .................................................................................. 24
Tableau 14: Branches à indice de vieillissement inférieur à la moyenne globale en 2014..................................... 25
Tableau 15: Branches à indice de vieillissement des immobilisations supérieur à la moyenne des branches .... 26
Tableau 16: Structure des rubriques de l’actif (en %) de 2012 à 2014 ..................................................................... 27
Tableau 17: Branches quasiment équilibrées en termes d’immobilisations et d’actifs circulants (%) ................. 27
Tableau 18: Branches à immobilisations prépondérantes(%) ................................................................................... 28
Tableau 19: Déséquilibre des branches à actif circulant important (%) .................................................................. 28
Tableau 20: Branches à faible niveau du coefficient d’endettement en 2014 ......................................................... 30
Tableau 21: Branches à coefficient d’endettement élevé en 2014 ............................................................................ 30
Tableau 22: Branches à dettes financières élevées en 2014 (%) ................................................................................ 32
Tableau 23: Branches à dettes financières faibles en 2014 (%) ................................................................................. 32
Tableau 24: Branches à niveau d’endettement de court terme élevé (%) ................................................................ 33
Tableau 25: Branches à faible niveau d’endettement de court terme (%) ............................................................... 33
Tableau 26: Branches à niveau d’endettement à terme inférieur au seuil critique en 2014 (%) ........................... 34
Tableau 27: Branches à niveau d’endettement à terme franchissant le seuil critique de 1 .................................... 35
Tableau 28: Branches présentant un ratio (FDR/Actif Circulant) négatif en 2014(%) ........................................ 37
Tableau 29: Branches présentant un ratio (FDR/Actif Circulant) positif en 2014 (%) ........................................ 38
Liste des encadrés
Encadré 1 : Analyse du rendement économique ......................................................................................................... 14
Encadré 2 : Analyse du seuil d’endettement soutenable d’une entreprise ............................................................... 29
6
Résumé exécutif L’étude économique et financière des entreprises a, comme source principale, la Déclaration
Statistique et Fiscale (DSF). La réalisation de ce rapport permet non seulement d’actualiser les
informations sur les entreprises modernes, mais aussi de disposer d’une base de données
indispensable à tout exercice de planification et à l’élaboration de diverses études. Ce rapport
permet de dresser un diagnostic sur la situation économique et financière globale des
entreprises, et par secteur d’activité.
Analyse de la situation économique globale
Raffermissement de la croissance en 2014
De l’analyse des résultats des comptes nationaux, il ressort que l’économie nationale enregistre
en 2014 une meilleure performance avec un taux de croissance de 5,9% contre 5,6% en 2013.
Suivant une analyse sectorielle, cette croissance reste principalement soutenue par le secteur
tertiaire, suivi par le secteur secondaire qui poursuit sa consolidation. Ces deux secteurs ont
respectivement contribué de 2 et 1,6 points à la croissance. Le secteur primaire enregistre
également une croissance qui passe de 3,7% en 2013 à 4,7% en 2014 et sa contribution à la
croissance globale est de 1%.
La croissance du secteur primaire est particulièrement imputable à la branche « Sylviculture et
exploitation forestière » qui présente une croissance de 9,9% en 2014 alors qu’elle était de -1,8%
en 2013. La bonne tenue de l’activité forestière est le résultat du renforcement de la
gouvernance forestière et de l’accentuation de la lutte contre l’exploitation illégale du bois. Les
branches « Elevage et chasse » et « Agriculture des produits vivriers » enregistrent
respectivement 0,9 point et 0,3 point de croissance par rapport à 2013. En revanche, un
relâchement d’activité est observé au sein de certaines branches en l’occurrence l’ « Agriculture
industrielle et d’exportation » qui perd 4 points de croissance en 2014 par rapport à 2013.
Quant au secteur secondaire, il enregistre un taux de croissance de 6,8% en 2014 contre 5,7%
en 2013. Ce secteur contribue à la croissance du PIB en 2014 à hauteur de 1,6 point contre 1,3
point en 2013. Cette évolution est tirée par la branche « Industries Extractives » qui contribue
à hauteur de 2,2 points. Les « Autres industries manufacturières » contribuent pour 1,6 point à
la croissance du secteur, les BTP pour 1,4 point, l’agroalimentaire de 1,3 point et la branche «
Electricité, Eau et Gaz » contribue de 0,3 point à croissance du secteur
Le secteur tertiaire, malgré le ralentissement de son rythme de croissance, reste le principal
moteur de la croissance nationale. Il enregistre une croissance de 5,3% en 2014 contre 6,3% en
2013. Cette situation est attribuable au dynamisme observé dans les branches du« Commerce,
restauration et hôtels » et de « Transport, entrepôt et communication » qui contribuent
respectivement à hauteur de 2,6 et 1,8 point à la croissance du secteur.
Situation économique et financière des entreprises
Une amélioration de la rentabilité économique des entreprises
Le rendement économique mesure la performance économique de l'entreprise dans l'utilisation
de l'ensemble de son outil de production. En 2014, ce ratio connait une hausse, se situant à
10,1% pour l’ensemble des entreprises (contre 8,8% en 2013).
7
Des disparités sont cependant observées au sein des différentes branches d’activité. En 2014, le
rendement économique est supérieur à la moyenne dans douze (12) branches d’activité sur
trente-neuf (39). Les branches présentant un taux de rendement économique au-dessus de la
moyenne sont les suivantes : « Commerce de gros et de détail» (86,1%) ; suivie par l’
« Hébergement et restauration» (20,3%) ; la « Fabrication de produits à base de céréales»
(19,6%). Des cas de rendements économiques négatifs sont observés, naturellement expliqués
par un accroissement plus important des charges.
S’agissant de la rentabilité des ressources stables (constituées des capitaux propres et dettes
financières), elle s’établit à 24,9% en 2014, contre 22,0% en 2013, soit une augmentation
d’environ 3 points. Elle se situait à 23,9% en 2011.
Cette évolution s’explique par le fait que la majorité des branches (30 au total) affiche une
rentabilité des ressources stables positives. La corrélation avec l’indicateur de rendement
économique reste très prononcée sur l’ensemble des branches d’activités.
Obérée par une détérioration de la rentabilité financière des entreprises… L’effondrement historique de la rentabilité financière (Résultat Net / Capitaux propres) en 2013
s’est poursuivi en 2014 à 3,1%, toute branche confondue. Les niveaux se situaient entre 14% et
17% sur la période 2006-2012.
Cette situation peut s’expliquer par deux facteurs : (i), la détérioration à partir de 2013, des
résultats nets de certains fleurons de l’économie nationale. La Société Nationale de Raffinage
(SONARA), la Cameroon Development Corporation (CDC), IHS Cameroun S.A et VIETTEL
Cameroun, cumulent à eux seules un résultat net négatif de plus de 110 milliards de FCFA en
2014 ; et (ii) la baisse des transferts budgétaires nets de l’Etat consécutivement à une
amélioration significative du recouvrement de l’impôt.
La productivité du capital en baisse…
La productivité mesure la performance d’une entreprise du point de vue des deux (02) facteurs
de production que sont : le travail et le capital. Produire d’avantage en utilisant les mêmes
quantités de travail et de capital est un exemple d’augmentation de la productivité qui va
bénéficier à l’économie en favorisant la croissance.
La productivité du capital (Valeur Ajoutée / Immobilisations Brutes) enregistre une baisse en
2014 à 15,8% contre 17,1% en 2013. Les niveaux plafonds sont observés dans les « Commerce
de gros et de détail» (97,1%), la « Réparation de véhicules» (51,5%), les « Autres activités
fournies à la collectivité, activités sociales et personnelles» (40,9%). En revanche, les taux
planchers concernent les branches suivantes : « Industrie de la viande et du poisson» (-1,5%),
« Extraction des produits des hydrocarbures et d’autres produits énergétiques» (-0,5%) et enfin
le « Raffinage du pétrole et cokéfaction» (0,4%).
La productivité apparente du travail ou productivité par tête, mesurée par le ratio (Valeur
Ajoutée / effectif employé), connaît une hausse en 2014, à environ 11 Millions de F CFA par
tête. Traditionnellement plus élevée dans l’activité d’extraction des hydrocarbures, cette
productivité fait cette fois face à la baisse des cours du baril de pétrole tout au long de l’année
2014, qui a impacté négativement la valeur ajoutée.
La productivité du capital dans l’extraction de minerais est 5 fois supérieure à la moyenne
nationale. Enfin, Le rendement apparent du travail (VA/Charges de Personnel), quant à lui
enregistre une augmentation à 2,4 contre 2,3 en 2013.
8
L’intensité capitalistique en hausse en 2014
L’intensité capitalistique est de 75,1 millions de FCFA par tête, soit une augmentation de près
de 20 millions de FCFA par rapport à 2013. Ce ratio se situait entre 50 et 55 millions de FCFA
sur la période 2008-2013.
Cette remontée brusque de l’intensité capitalistique est révélatrice d’une accélération de
l’investissement des entreprises en 2014, en l’occurrence dans les BTP, l’acquisition
d’équipements productifs et de matériels de transports. Alors que du côté de l’emploi, les
effectifs de la main d’œuvre n’ont pas suivi le même rythme.
Décélération du rythme de renouvellement du parc des équipements productifs
Le degré de vieillissement de l’outil de production est mesuré par le ratio : [Amortissements
Cumulés (ACM) / Immobilisations Brutes(IB)]. Son évolution situe sur l’effort de
renouvellement de l’outil de production. Plus il est élevé, plus le capital productif est ancien. Ce
ratio a enregistré une augmentation, passant de 55,2% en 2013 à 57,8 en 2014. Notons qu’il
était de 54,9% en 2012. Ainsi, dans l’ensemble, le rythme de renouvellement du parc des
équipements productifs s’est davantage ralenti en 2014.
Dans le détail, la vétusté du parc de production est particulièrement prononcée dans les
branches suivantes : « Industrie du textile et de la confection» ; « Transports et entreposage »,
et «Industrie du bois sauf fabrication des meubles». La situation observée dans la première
branche d’activité reflète la vétusté de l’appareil de production de la Cotonnière Industrielle du
Cameroun (CICAM) dont la capacité annuelle de transformation de coton fibre se situait à un
peu plus de 3 000 tonnes en 2014, sur une production nationale de plus de 200 000 tonnes.
En revanche, les équipements productifs au sein de l’économie, sont relativement jeunes dans
les branches « Activités fournies principalement aux entreprises», « Réparation de véhicules»,
« Réparation et installation des machines et équipements» et enfin « Raffinage du pétrole et
cokéfaction». Dans cette dernière branche dominée par la SONARA, d’importants
investissements notamment avec l’appui de la Chine, sont observés dans le cadre du projet
d’extension entamée depuis 2011.
9
Analyse de la situation financière globale
Une diminution du coefficient d’endettement en 2014
Le coefficient d’endettement (Dette totale / Capitaux propres) se situe à 3 en 2014, soit une
diminution de 0,8 point par rapport à 2013.
D’après ce critère, les branches relativement peu endettées sont celles des «Activités
éducatives», des «Industries des oléagineux et d'aliments pour animaux», des «Activités
immobilières» et de la «Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en
matières plastiques».
Les branches les plus endettées quant à elles sont celles du « Raffinage de pétrole et
cokéfaction», de la « Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels NCA», des
« Industries du cuir et fabrication des chaussures» et de l’ « Extraction de minerais».
Regroupée en grandes masses, - immobilisations financières et non financières d’une part et
autres rubriques de l’actif d’autre part-, la structure de l’actif des entreprises se modifie par
rapport à 2013.
Une baisse continue de la contribution du fonds de roulement au financement de
l’actif Le Fonds de Roulement (FDR), défini par le solde des ressources stables de l’entreprise
(capitaux propres et dettes financières) sur les emplois stables (actif immobilisé brut) continue
de diminuer en importance. Il est même négatif en 2014, soit une contribution de -14,0% au
financement de l’actif circulant. Le nombre de branches d’activité présentant un ratio
FDR/Actif Circulant négatif est en nette augmentation en 2014, soit vingt-six (26) contre dix-
sept (17) seulement en 2013.
Les dettes à moyen et long terme ou dettes financières, s’affichent en proportion du total bilan à 19,7% en 2014 pour l’ensemble des entreprises modernes de l’économie, soit une augmentation de plus de 5 points par rapport au niveau enregistré en 2013.
En ce qui concerne les dettes à court terme, elles ressortent à 57,1%, contre 66,4% en 2013. Il s’agit essentiellement des crédits fournisseurs, des découverts bancaires et des facilités de caisse.
10
Introduction L’étude économique et financière des entreprises fait partie des publications courantes de
l’Institut National de la Statistique (INS). Elle a comme source principale, la Déclaration
Statistique et Fiscale (DSF).
La réalisation de ce document permet non seulement d’actualiser les informations sur les
entreprises modernes, mais aussi de disposer d’une base de données indispensable à tout
exercice de planification et à l’élaboration de diverses études. Il s’agit en réalité d’un dispositif
de suivi-évaluation de l’activité des entreprises. Cette étude permet de dresser un diagnostic sur
la situation économique et financière des entreprises dans l’ensemble et par secteur d’activité.
Les indicateurs qui en sont issus servent d’outils d’aide à la décision pour orienter les
investissements dans certains secteurs d’activité.
Dans un contexte de demande sans cesse croissante en information comptable et financière sur
les entreprises, la nécessité de continuer sans interruption le processus de fourniture desdites
informations en diversifiant les thématiques se présente en même temps comme un défi à
relever. L’alimentation de ce dispositif est un exercice important pour le suivi/évaluation du
DSCE. Il s’agit de mesurer des éléments clés tels que la productivité, la croissance, la rentabilité
de l’exploitation, l’endettement.
L’échantillon d’étude est constitué d’entreprises extraites de la base de données des
Déclarations Statistique et Fiscale (DSF) qui compte environ 14 990 entreprises en 2014.
Le taux de couverture global se situe à plus de 80% aussi bien en termes de chiffre d’affaires,
que de valeur ajoutée et d’effectifs. La représentativité dans les branches se situe au-dessus de
50% pour les trois variables.
Les ratios calculés à partir d’un tel échantillon, sont comparables d’un exercice à l’autre, ce qui
permet d’apprécier les évolutions.
Le présent document comporte cinq (05) chapitres. Le premier présente le contexte
macroéconomique dans lequel évoluent les entreprises. Le second analyse la performance des
entreprises sur les plans économique et financier. Le troisième s’appesantit sur la thématique
relative aux immobilisations des entreprises. Le quatrième analyse dans le même sillage
l’endettement des entreprises en termes de coût et de niveau (faible, moyen ou élevé). Enfin, le
cinquième porte sur la structure des bilans des entreprises, notamment la composition de l’actif
et à la manière dont celui-ci est financé par le passif. Un accent particulier est mis sur l’analyse
du fonds de roulement.
11
Chapitre 1 : Contexte macroéconomique et institutionnel
L’économie camerounaise enregistre en 2014 une consolidation de sa croissance. Au cours de
cette année, le taux de croissance connaît en effet une augmentation de 0,3 point par rapport à
l’année précédente (5,9% en 2014 contre 5,6% en 2013). Outre la reprise modérée de l’économie
mondiale et des économies avancées, cette croissance est principalement due à l’augmentation
de la demande intérieure notamment les investissements du secteur privé qui enregistrent une
accélération de +13,6%, améliorant ainsi la contribution des entreprises à la croissance du PIB.
Dans ce contexte, l’investissement du secteur public marque un rebond de +7,5%, après avoir
ralenti en 2013.
Ce rebond est le résultat des mesures prises par le Gouvernement, notamment les réformes
entreprises dans le secteur des marchés publics, lesquelles se sont traduites par l’amélioration
de la consommation du budget d’investissement public, dans un contexte de forte accélération
dans la mise en œuvre des grands projets structurants. L’effort d’investissement de l’Etat se
situe à +0,2 point de contribution à la croissance en 2014 après +0,1 point en 2013.
La forte contribution de l’investissement globale à la croissance témoigne à suffisance de
l’importance des entreprises aussi bien privées que celles relevant du portefeuille de l’Etat pour
l’économie nationale, malgré un environnement économique peu favorable.
L’enquête sur le climat des affaires réalisée en 2014 au MINEPAT révèle que les contraintes
majeures qui entravent le développement des entreprises sont liées à la fiscalité, l’accès au
financement, les déficits infrastructurels ainsi qu’à la réglementation. Les analyses de la
compétitivité de l’économie camerounaise mettent en relief les coûts et la disponibilité des
facteurs (capital, travail, intrants) comme étant l’une des principales contraintes au
développement des activités économiques.
Pour faire face aux nouveaux défis sécuritaires aux frontières septentrionale et orientale du
pays, les pouvoirs publics ont dû procéder au renforcement de l’allocation des ressources
financières au cours de l’année 2014.
Au plan mondial, l’évolution majeure aura été la baisse drastique des cours du prix du baril du
pétrole avec une forte atténuation des effets de la subvention des prix du carburant à la pompe
sur les finances publiques. Toutefois, la chute brutale des cours du pétrole a également affecté,
cette-fois négativement les ressources de l’Etat attendues de la vente de cette matière première.
Dans ce contexte de double défi, le Gouvernement a axé sa stratégie budgétaire autour de
l’amélioration de la mobilisation des ressources fiscales intérieures. Cette stratégie prend appui
sur le caractère diversifié du tissu économique national.
Pour la mise en œuvre de cette stratégie, l’administration fiscale a été amenée à initier une série
de réformes visant à renforcer ses performances et son efficacité.
Les réformes initiées visant le renforcement de la performance fiscale de l’Etat, suite à la
réorganisation du Ministère des Finances (MINFI), ont porté sur la redynamisation des
structures de la Direction Générale des Impôts (DGI), aussi bien en charge de la coordination
que celles dédiées aux tâches opérationnelles. S’agissant particulièrement de ce dernier volet,
2014 aura connu un approfondissement de l’approche « segmentation » dans la gestion de la
12
population fiscale avec notamment le redimensionnement de la Direction des Grandes
Entreprises (DGE) et la création de 3 nouveaux Centres des Impôts des Moyennes Entreprises
(CIME). La gestion de la TVA s’en est trouvée optimisée.
Les autres réformes ont visé essentiellement la modernisation et la simplification des
procédures avec pour innovation majeure le lancement de la télédéclaration à la DGE et
l’amorce de l’assainissement du fichier national des contribuables.
L’année 2014 en outre a été marquée par la hausse des prix du carburant à la pompe (14,23%
pour le super et 15,38% pour le gasoil). Cette hausse s’est répercutée sur les coûts du transport
qui ont connu une hausse de 14% à Yaoundé et 12,6% à Douala en fin Juillet 2014 ; hausse qui
s’est maintenue jusqu’en fin d’année. Les prix à la consommation finale des ménages ont alors
augmenté durant cette période.
Depuis 2012, certains programmes ont été créés visant à soutenir des secteurs d’activité
spécifiques. Nous pouvons relever :
La Banque Camerounaise des PME (BC-PME) comme instrument de financement des
PME ainsi que l’Agence de promotion des PME (APME) qui ne fonctionnent que
depuis peu ;
Le crédit-bail (qui est un instrument de financement permettant aux entreprises
d’acquérir pour une durée déterminée les équipements de production) mis sur pied par
le MINEPAT a fait l’objet d’une forte vulgarisation ainsi que d’une phase pilote auprès
des entreprises ;
Le Programme Agropoles piloté par le MINEPAT dont l’objectif est de promouvoir
l’agriculture de seconde génération et de façon plus générale d’améliorer la productivité
au sein des entreprises exerçant dans le secteur agropastoral. Cependant, le bilan de ce
programme demeure jusque-là mitigé ;
la Banque Agricole qui pour sa part n’est pas encore fonctionnelle.
Cet environnement dans lequel ont évolué les entreprises en 2014 a été à la fois une opportunité
et une menace pour les entreprises selon l’activité menée tout au long de cette période.
13
Chapitre 2 : Rendement et rentabilité des entreprises L’analyse de la performance économique des entreprises s’appuie essentiellement sur
l’évaluation du rendement économique et de la rentabilité de l’exploitation par branche. Dans ce
chapitre, nous analysons le rendement et la rentabilité des entreprises au travers de trois
indicateurs : le rendement économique, la rentabilité des ressources stables, et la rentabilité
financière.
2.1 Rendement économique La mesure du rendement économique
retenue ici est le ratio : Excédent Brut
d’Exploitation (EBE) / Immobilisations
Brutes (IB).
En 2014, cet indicateur ressort à 10,1%. Il
se situait à 8,8% et 9,6%, respectivement en
2013 et en 2012. L’examen par branche
laisse cependant apparaître des disparités.
En effet, certaines branches ont un
rendement économique « négatif »,
consécutive à des pertes opérationnelles, du
fait d’une forte concurrence ou d’une baisse
des prix. D’autres, au contraire, présentent
un rendement économique « positif », qui
peut être échelonné à trois niveaux :
« faible », « intermédiaire » et « élevé ».
Les branches à rendement économique négatif
Des charges élevées brident la performance dans quelques cas
Neuf (09) branches d’activité présentent un rendement économique négatif, contre trois (03) en
2013.
Tableau 1: les branches à rendement économique négatif en 2014
N° Branche
Intitulé de la branche Rendement économique (%) 2012 2013 2014
43 Autres activités fournies a la collectivité, activités sociales et personnelles -20,2 3,8 -51,0
25
Fabrication d'équipements et d'appareils audio-visuels et de communication, fabrication d'instruments médicaux, d'optique et d'horlogerie - - -22,1
28 Réparation et installation des machines et équipements - - -10,2
7 Industrie de la viande et du poisson - - -7,1
19 Raffinage du pétrole et cokéfaction 5,2 1,8 -2,3
5 Extraction des produits des hydrocarbures et d’autres produits énergétiques 5,7 7,0 -2,0
16 Industries du cuir et fabrication des chaussures - - -0,8
15 Industries du textile et de la confection 7,1 5,4 -0,7
1 Agriculture -0,3 5,9 -0,6
Source : INS/Base des données des DSF
14
La plupart de ces branches ont connu un retournement brusque, passant d’un taux positif à
négatif.
Encadré 1 : Analyse du rendement économique
D’un point de vue statique, le rendement économique (RE) peut être jugé favorable ou non selon le découpage suivant :
RE <0, dans ce cas l’entreprise subit des pertes opérationnelles qui peuvent s’expliquer par exemple par une guerre des prix ;
0<RE<5%, rendement jugé faible ;
5%<RE<10%, zone d’incertitude (ou intermédiaire)
RE>10%, rendement favorable (ou élevé)
Les branches à rendement économique faible
La branche « Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels n.c.a» présente le plus
faible niveau de rendement économique
Les branches à faible rendement économique sont celles dont ledit rendement est compris entre
1 et 5%. Suivant les secteurs, on y retrouve :
Dans le secteur secondaire
Comme retracé au Tableau 2 ci-dessous, on y retrouve cinq (05) branches à rendement
économique faible, à savoir la « Fabrication des produits métallurgiques de base et d'ouvrages
en métaux», la « Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de déchets », la
« Fabrication de meubles ; activités de fabrication n.c.a.» , la « Fabrication de machines,
d'appareils électriques et matériels NCA» et la « Production de caoutchouc et fabrication
d'articles en caoutchouc et en matières plastiques » qui ferme la queue avec un taux de
rentabilité économique de 2,4%.
Tableau 2: les branches à faible rendement économique en 2014
N° Branche
Intitulé de la Branche Rendement économique (%)
2012 2013 2014
23 Fabrication des produits métallurgiques de base et d'ouvrages en métaux 0,1 2,2 4,4
38 Activités immobilières -0,7 7,2 3,9
30 Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de déchets - 14,2 3,8
27 Fabrication de meubles ; activités de fabrication n.c.a. 11,9 -1,0 3,7
42 Activité pour la santé humaine et action sociale 1,6 1,1 3,4
39 Activités fournies principalement aux entreprises -20,2 3,8 2,8
21 Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en matières plastiques 7,9 7,2 2,4
24 Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels n.c.a -13,0 2,3 2,4
Source : INS/Base des données des DSF
Dans le secteur tertiaire
Il s’agit dans ce secteur des branches suivantes : « Activités immobilières », « Activité pour la
santé humaine et action sociale» et enfin « Activités fournies principalement aux entreprises»
qui occupe le dernier rang, avec un rendement économique de 2,8%.
15
Les branches à rendement économique intermédiaire
Les branches à rendement économique intermédiaire ont des ratios compris entre 5 et 10%.
Neuf (09) branches d’activité sur quarante (40) sont dans ce groupe (contre 13 sur 34 en 2013).
Mise en perspectives sur plusieurs années, la situation des branches d’activités à résultat
intermédiaire est contrastée :
Certaines branches affichent un retournement en 2014 à partir d’un rendement négatif en 2013. C’est le cas du «Transport et entreposage » ;
La situation a plutôt tendance à se dégrader ou à stagner au fil des ans dans d’autres branches. C’est le cas pour la branche « Construction ».
Tableau 3: les branches à rendement économique intermédiaire en 2014
N° Branche
Intitulé de la branche Rendement économique (%)
2012 2013 2014
10 Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 5,3 2,0 9,7
18 Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton; imprimerie et reproduction 0,2 6,7 9,5
13 Industrie de boissons 13,9 8,1 9,3
17 Industries du bois sauf fabrication des meubles 10,3 7,5 7,8
29 Production et distribution d'électricité, de gaz et d'air conditionne 5,4 5,2 6,9
31 Construction 15,9 10,5 6,6
22 Fabrication de produits minéraux non métalliques 6,0 8,6 6,4
35 Transport et entreposage 14,3 -2,7 5,8
41 Activités éducatives - 7,5 5,7
Source : INS/Base des données des DSF
Les branches à rendement économique élevé
Avec un haut niveau de rendement économique, les activités de commerce de gros et de détail figurent
toujours parmi les plus rentables
Dans le secteur primaire, on y retrouve une seule branche, en l’occurrence la « Sylviculture et
exploitation forestière » avec un rendement économique élevé (supérieur à 10%).
Tableau 4: les branches à rendement économique élevé en 2014
N° Branche Intitulé de la branche Rendement économique (%)
2012 2013 2014 32 Commerce de gros et de détail 41,0 25,2 86,1
34 Hébergement et restauration 6,2 6,4 20,3
11 Fabrication de produits a base de céréales -50,1 17,4 19,6
37 Activités financières et d’assurance 11,1 21,5 17,9
20 Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 7,1 15,5 16,4
12 Industrie du lait, des fruits et légumes et des autres produits alimentaires 13,0, 15,5 14,7
8 Travail des grains et fabrication des produits amylacés -25,4 8,5 14,1
33 Réparation de véhicules 17,4 38,4 13,4
36 Activité d’information et de télécommunications 9,1 18,2 13,3
9 Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 15,1 12,9 12,1
6 Extraction des minerais - -11,9 11,6
3 Sylviculture et exploitation forestière 5,9 2,2 11,2
Source : INS/Base des données des DSF
16
Quant au secteur secondaire, tout comme en 2013, six (06) branches d’activité se retrouvent
dans cette catégorie. S’agissant particulièrement de la branche « Extraction des minerais », qui
passe d’un rendement économique négatif, à un rendement favorable, les entreprises qui s’y
déploient sont exposées à deux faits majeurs : (i) la fluctuation des résultats, liée au caractère
fructueux ou non des explorations et (ii) la volatilité des cours du minerais sur le marché
international.
Enfin dans le tertiaire, les branches d’activité « Commerce de gros et de détail » et
«Hébergement et restauration » s’illustrent par un accroissement important de leur rentabilité
économique (plus du triple de l’année antérieure).
Par ailleurs, il convient de rappeler qu’à l’exception du cas des branches 34, 36 et 37, les
activités de commerce et de réparation de véhicules renferment des entreprises qui, en général,
ont un faible niveau d’immobilisations corporelles.
2.2 Rentabilité des ressources stables
Augmentation de la rentabilité des ressources stables
La rentabilité des ressources stables est le
ratio : [Excédent Brut d’Exploitation
(EBE) / Ressources stables (RS) nettes des
Immobilisations financières (IF)].
La rentabilité des ressources stables, toutes
branches confondues, s’établit à 24,9% en
2014, contre 22,0% en 2013. Elle marque
ainsi une augmentation de plus d’environ 3
points par rapport au taux affiché en 2013.
Elle se situait à 23,9% en 2011. Les
branches à rendement des ressources
stables négatives sont répertoriées dans le
tableau suivant:
Tableau 5: Rentabilité négative des ressources stables des branches en 2014
Source : INS/Base des données des DSF
N° branche
Intitulé de la branche Rentabilité des ressources stables (en %)
2012 2013 2014
1 Agriculture -1,0 17,8 -1,5
5 Extraction des produits des hydrocarbures et d’autres produits énergétiques 18,7 5,9 -2,1
15 Industries du textile et de la confection 30,3 19,7 -3,1
16 Industries du cuir et fabrication des chaussures - - -9,5
25 Fabrication d'équipements et d'appareils audio-visuels et de communication, fabrication d'instruments médicaux, d'optique et d'horlogerie
- - -72,0
28 Réparation et installation des machines et équipements - - -35,2
17
La rentabilité des ressources stables plongent à des taux négatifs dans les branches
« Extraction des produits des hydrocarbures et d’autres produits énergétiques » et « Industries
du textile et de la confection », après avoir été significativement réduite entre 2012 et 2013.
Dans la Branche « Agriculture », l’évolution constatée en 2014 (-1,5%) efface la remontée
brusque en 2013 (17,8%) pour revenir à un niveau négatif comparable à celui de 2012 (-1,0%).
Pour la grande majorité des branches d’activité, la rentabilité des ressources stables est positive.
Les valeurs les plus élevées sont observées dans les branches présentées dans le tableau ci-
après :
Tableau 6: Rentabilité positive des ressources stables des branches en 2014
N° branche
Intitulé de la Branche Rentabilité des ressources stables (en %)
2012 2013 2014
12 Industrie du lait, des fruits et légumes et des autres produits alimentaires
51,2 47,8 183,6
32 Commerce de gros et de détail 56,5 34,1 143,8
31 Construction 66,7 29,8 110,8
6 Extraction des minerais -20,1 109,3
36 Activité d’information et de télécommunications 39,3 45,3 74,7
27 Fabrication de meubles ; activités de fabrication n.c.a. 37,8 -1,8 66,6
33 Réparation de véhicules 26,9 82,0 55,6
34 Hébergement et restauration 28,1 23,3 51,4
11 Fabrication de produits a base de céréales -95,9 56,1 39,9
3 Sylviculture et exploitation forestière 22,1 7,8 36,7
8 Travail des grains et fabrication des produits amylacés -85,4 10,9 35,1
24 Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels n.c.a -28,5 44,6 34,9
43 Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales et personnelles
12,5 32,2 13,5
Source : INS/Base des données des DSF
La branche «Industrie du lait, des fruits et légumes et des autres produits alimentaires» occupe
désormais la première position contrairement aux années antérieures où la branche « Raffinage
de pétrole, cokéfaction et transformation d'autres produits énergétiques » s’illustrait toujours
par une rentabilité des ressources stables la plus élevée. Ce retournement est relation avec la
chute des prix des hydrocarbures depuis 2013.
2.3 Rentabilité financière des entreprises
L’effondrement historique observé en 2013 s’est poursuivi en 2014
La rentabilité financière établit la capacité des capitaux investis par les actionnaires (capitaux
propres) à dégager du profit. Ce ratio correspond dans la comptabilité de type anglo-saxon au
« Return On Equity » en abrégé ROE.
Alors que le rendement économique évalue les performances de l’entreprise en termes
économiques, la rentabilité financière détermine plutôt l’aptitude de l’entreprise à rémunérer le
capital engagé. Elle est généralement scrutée par les actionnaires et associés, les analystes
financiers et les investisseurs.
18
La rentabilité financière est évaluée par le
ratio : Résultat Net / Capitaux propres. Il a
cependant l’inconvénient de ne pas
permettre les comparaisons internationales
puisqu’il n’est pas neutre par rapport au
régime fiscal.
La rentabilité financière pour l’ensemble des
entreprises poursuit sa chute en 2014. En
effet, elle est passée de 4,6% en 2013 à 3,2%.
Elle se situait à un pic élevé en 2012, soit
17,4% (après 15,7% en 2011). Les niveaux
s’échelonnaient entre 14 et 16% sur la
période 2006 – 2008.
Comme en 2013, une branche sur trois
présente une rentabilité financière négative.
On remarque des évolutions historiquement
significatives de cet indicateur pour les
branches telles que « Travail des grains et
fabrication des produits amylacés » et
« Fabrication de produits a base de
céréales » (cf. tableau 7).
Tableau 7: Branches à rentabilité financière élevée en 2014
N° branche
Intitulé de la Branche Rentabilité Financière (en %) 2012 2013 2014
8 Travail des grains et fabrication des produits amylacés -151,0 -6,5 16,1
32 Commerce de gros et de détail 96,52 6,9 15,7
13 Industrie de boissons 21,0 5,5 12,8
35 Transport et entreposage 37,37 14,5 11,6
37 Activités financières et d’assurance 13,2 15,4 11,3
29 Production et distribution d'électricité, de gaz et d'air conditionné
8,07 3,7 10,7
11 Fabrication de produits a base de céréales -209,5 1,3 10,0
Source : INS/Base des données des DSF
Mis en parallèle avec l’année dernière, la branche « Activités financières et d’assurance » se
caractérise comme l’une des activités les plus rentables (financièrement) de l’économie.
Vingt (20) branches présentent une rentabilité financière positive et comprise entre 0,50% et
49,04%.
Tableau 8: Branches à rentabilité financière positive en 2014
N° branche
Intitulé de la Branche Rentabilité Financière (en %)
2013 2014
38 Activités immobilières 9,3 8,5
5 Extraction des produits des hydrocarbures et d’autres produits énergétiques 6,5 8,4
9 Industrie du cacao, du café, du the et du sucre 6,3 8,2
10 Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux -3, 7,6
3 Sylviculture et exploitation forestière -2,2 7,4
19
N° branche
Intitulé de la Branche Rentabilité Financière (en %)
30 Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de déchets
-8,2 7,2
20 Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques -8,2 6,9
18 Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton; imprimerie et reproduction
-1,7 6,8
28 Réparation et installation des machines et équipements 6,5
22 Fabrication de produits minéraux non métalliques 7,4 2,3
34 Hébergement et restauration -1,6 1,1
39 Activités fournies principalement aux entreprises 7,3 0,5
Source : INS/Base des données des DSF
20
Chapitre 3 : Facteurs de production et immobilisations des
entreprises Les facteurs de production désignent l’ensemble des capacités dont l’entreprise a besoin pour
produire ses outputs. Il s’agit notamment des facteurs classiques à savoir le capital (physique et
financier) et le travail. Les choix du chef d’entreprise en ce qui concerne l’effectif employé ou le
salaire mensuel ainsi que le volume et la qualité des équipements utilisés ont un impact sur la
performance de l’entreprise. Une réévaluation peut être pratiquée pour tenir compte de
l’évolution des prix.
3.1 Productivité des entreprises Dans l’analyse de la performance des entreprises, la productivité est un indicateur important.
Cette section examine, au regard de l’information disponible, la productivité du travail et la
productivité du capital.
La productivité se mesure par le ratio : production en volume /sur le volume des facteurs. Elle
informe sur le niveau d’efficience dans l’utilisation des facteurs (capital et travail) pour un
niveau donné d’output.
La productivité du travail est le ratio entre la production en volume et le volume du travail
utilisé dans le processus de production. Le volume de travail est généralement exprimé en
heures ouvrées. Dans le cadre de cette étude, le facteur travail est approché par les effectifs
permanents employés.
La productivité du capital d’une entreprise est le ratio entre la valeur ajoutée et le stock de
capital utilisé. Elle permet de mesurer le rendement de l’accumulation du capital (ou efficacité
économique). Le stock de capital est approché par les Immobilisations Brutes.
3.1.1 Productivité du capital
Un ratio de la productivité du capital en baisse
La productivité du capital varie peu d’une année à l’autre et présente des valeurs comprises
entre 17 - 19% sur plus de 10 ans jusqu’en 2013.
Pour l’année 2014 elle se situe à 15,8%, accusant ainsi une baisse par rapport à 2013(17,1%).
Cette productivité se situait à des niveaux encore plus élevés (18 à 19%) entre 2006-2008. Ce
décrochage s’explique par une accumulation des machines et des équipements dans les
entreprises camerounaises qui impacte de moins en moins la création de la richesse.
Les branches à productivité du capital les plus élevées sont les suivantes :
Tableau 9: Branches à productivité du capital élevée en 2014
N° branche
Intitulé de la Branche Valeur ajoutée/ Immobilisation brute (%)
2013 2014
32 Commerce de gros et de détail 39,1 97,1
33 Réparation de véhicules 64,3 51,5
43 Autres activités fournies a la collectivité, activités sociales et personnelles 86,6 40,9
21
N° branche
Intitulé de la Branche Valeur ajoutée/ Immobilisation brute (%)
30 Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de déchets 27,3 34,7
20 Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 26,6 31,5
12 Industrie du lait, des fruits et légumes et des autres produits alimentaires 30,2 30,6
11 Fabrication de produits a base de céréales 28,4 30,4
37 Activités financières et d’assurance 30,2 25,6
Source : INS/Base des données des DSF
Il s’agit pour certaines entreprises, en l’occurrence de la branche «Réparation de véhicules»,
« Commerce de gros et de détail», « Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales
et personnelles» qui, dans le contexte de l’économie nationale, exigent relativement peu de
capital au démarrage. Notons également que la plupart de ces entreprises (6 sur 8) ont un
rendement économique « intermédiaire » ou « élevé ».
Les valeurs de la productivité du capital (ou productivité apparente du capital) varient
considérablement selon les branches d’activités, qu’elles permettent d’hiérarchiser des plus
‘’labour intensive’’ aux plus ‘’capital intensive’’.
Les « industries » les plus lourdes comme le « Raffinage du pétrole et cokéfaction » et
« Extraction des produits des hydrocarbures et d’autres produits énergétiques » se situent
selon l’ordre décroissant, traditionnellement au bas de l’échelle comme l’indique le tableau 10
ci-après.
Tableau 10: Branches à productivité du capital faible en 2014
Source : INS/Base des données des DSF
Il convient de rappeler la chute des cours du baril qui a impacté négativement la valeur ajoutée
des entreprises de la branche 5, plus particulièrement la SNH.
S’agissant de la branche « Industrie de la viande et du poisson », elle est complètement
démantelée par la rude concurrence des produits issus des importations.
N° branche
Intitulé de la Branche Valeur ajoutée/ Immobilisation brute (%)
2013 2014
38 Activités immobilières 9,13 5,87
28 Réparation et installation des machines et équipements - 4,78
2 Elevage et chasse - 4,32
16 Industries du cuir et fabrication des chaussures - 3,15
25
Fabrication d'équipements et d'appareils audio-visuels et de communication, fabrication d'instruments médicaux, d'optique et d'horlogerie - 0,84
19 Raffinage du pétrole et cokéfaction 4,22 0,44
5 Extraction des produits des hydrocarbures et d’autres produits énergétiques 11,7 -0,48
7 Industrie de la viande et du poisson - -1,27
22
3.1.2 Productivité du travail
Un ratio de la productivité du travail presque stable par rapport à 2013
La productivité du travail en 2014 s’est situé à 11 Millions de F CFA par tête, chiffre
légèrement supérieur à celui enregistré un an plus tôt (10 Millions de F CFA). Le rendement
apparent du travail (VA/Frais de Personnel) est de 2,4 contre 2,3 en 2013.
Les résultats par branches sont contrastés. Les valeurs les plus élevées de la productivité du
travail ont été obtenues dans les branches consignées dans le tableau 11 ci-dessous.
On y trouve notamment les branches de l’« Extraction des minerais », des « Activités
d’information et de télécommunications » et de « Commerce de gros et de détail».
En considérant le rendement apparent du travail (VA/Charges de Personnel), la branche
« Commerce de gros et de détail » occupe le premier rang des branches les plus performantes,
suivie par la branche « travail des grains et fabrication des produits amylacés».
Tableau 11: Branches à productivité du travail élevée en 2014
N° branche
Intitulé de la Branche Valeur ajoutée/effectif(Millions de F CFA)
Valeur ajoutée/Charges de personnel
6 Extraction des minerais 48,8 1,8
36 Activité d’information et de télécommunications 38,7 4,1
32 Commerce de gros et de détail 38,1 5,0
22 Fabrication de produits minéraux non métalliques 33,5 2,2
29 Production et distribution d'électricité, de gaz et d'air conditionne 33,5 3,3
38 Activités immobilières 32,1 3,0
37 Activités financières et d’assurance 28,0 3,2
8 Travail des grains et fabrication des produits amylacés 19,9 4,5
13 Industrie de boissons 17,5 2,2
35 Transport et entreposage 13,8 2,2
12 Industrie du lait, des fruits et légumes et des autres produits alimentaires 13,0 1,9
23 Fabrication des produits métallurgiques de base et d'ouvrages en métaux 11,2 1,8
18
Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton; imprimerie et reproduction 8,5 1,9
9 Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 8,1 2,3
Source : INS/Base des données des DSF
3.2 Intensité capitalistique Le niveau des immobilisations brutes (IB)
rapportées aux effectifs employés est un
indicateur de l’intensité capitalistique de
l’unité de production. Les immobilisations
brutes (ou stock de capital fixe) sont
généralement valorisées, selon le système
comptable OHADA, dans les états
comptables des entreprises à leurs coûts
historiques.
L’évolution de l’intensité capitalistique
renseigne sur le rythme de substitution du
capital au travail.
23
En 2014, l’intensité capitalistique
(IB/Effectifs) de l’ensemble des entreprises
modernes de l’économie nationale se situe à
73,1 millions de FCFA par tête, contre 56,6
millions de FCFA en 2013 et 61,6 millions
en 2012. La moyenne des valeurs de
l’époque (2008—2012) était de 52,5 millions
FCFA.
Cette augmentation brusque de l’intensité
capitalistique signifie un renouvellement du
stock de capital plus rapide que l’évolution
de la main d’œuvre.
L’évolution par branche présente des
disparités. Les branches dont l’intensité
capitalistique est supérieure à la moyenne
sont les suivantes :
Tableau 12: Branches à intensité capitalistique supérieure à la moyenne en 2014
N° Branche
Libellé de la branche IB/Effectifs(en millions)
5
Extraction des produits des hydrocarbures et d’autres produits
énergétiques 1 375,7
19 Raffinage du pétrole et cokéfaction 677,1
38 Activités immobilières 546,8
29 Production et distribution d'électricité, de gaz et d'air conditionne 333,7
22 Fabrication de produits minéraux non métalliques 286,9
36 Activité d’information et de télécommunications 219,7
6 Extraction des minerais 204,7
35 Transport et entreposage 132,4
13 Industrie de boissons 120,3
23 Fabrication des produits métallurgiques de base et d'ouvrages en métaux 117,3
8 Travail des grains et fabrication des produits amylacés 109,8
37 Activités financières et d’assurance 109,3
Source : INS/Base des données des DSF
Les branches qui ont une intensité capitalistique élevée sont, dans l’ordre décroissant : l’
« Extraction des produits des hydrocarbures et d’autres produits énergétiques», suivie du
« Raffinage du pétrole et cokéfaction» et de la branche « Activités immobilières».
Comparativement à 2013, le « raffinage du pétrole et cokéfaction » passe de la 1ère à la 2ème
position en 2014, cédant ainsi le podium à la branche « Extraction des produits des
hydrocarbures et d’autres produits énergétiques». Quant à la branche « Activités
immobilières», elle maintient sa position à la 3ème place.
Le niveau relativement élevé de l’intensité capitalistique dans la branche « Production et
distribution d’électricité » s’explique par d’importants investissements déployés ces dernières
années, concernant deux axes : i) les investissements de remise à niveau : centrale à fuel lourd
de Limbé, Centrale à gaz de Kribi ainsi que ii) des projets structurant essentiellement constitués
de barrages dont les travaux sont encore en cours.
24
Dans la branche « activité d’information et de télécommunications », la forte intensité
capitalistique est le reflet d’importants investissements réalisés au cours des années 2013 et
2014 à la faveur du climat de forte concurrence qui y règne. .
A contrario, dans le contexte de l’économie nationale, les branches à faible intensité
capitalistiques sont celles de la « Fabrication de meubles ; activités de fabrication n.c.a.», de la
« Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels n.c.a», de l’ « Industrie de la
viande et du poisson», puis des « Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales et
personnelles».
Tableau 13: Branches à faible intensité capitalistique en 2014
N° Branche
Libellé de la branche IB/Effectifs(en millions)
2 Elevage et chasse 19,6
1 Agriculture 16,5
11 Fabrication de produits a base de céréales 16,2
28 Réparation et installation des machines et équipements 13,1
30 Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de déchets 13,0
33 Réparation de véhicules 11,6
43 Autres activités fournies a la collectivité, activités sociales et personnelles 11,3
7 Industrie de la viande et du poisson 10,2
24 Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels n.c.a 9,7
27 Fabrication de meubles ; activités de fabrication n.c.a. 8,7
Source : INS/Base des données des DSF
Il est à relever que l’intensité capitalistique de la branche « Agriculture » recule de 20,6% par
rapport à 2013. Ainsi, en dépit des efforts déployés par les partenaires au développement
notamment la Corée du Sud (important don de tracteurs au Gouvernement en 2012 en vue du
développement de la riziculture), l’agriculture camerounaise reste faiblement mécanisée.
3.3 Jeunesse et renouvellement des immobilisations Le renouvellement (ou rajeunissement) du capital productif est un enjeu majeur de la pérennité
du système productif. L’obsolescence, l’usure ou la fragilité des équipements de production sont
généralement à l’origine des pertes de compétitivité et parfois de démantèlements de pans
entiers de secteurs économiques laissés à la dérive : cas de la sidérurgie à une époque récente en
Europe.
L’indicateur de mesure du degré de vieillissement des équipements productifs est le ratio :
Amortissements Cumulés(ACM)/Immobilisations Brutes(IB). Plus il est élevé, plus le capital
productif est ancien. En revanche, une tendance à la baisse du degré de vieillissement des
équipements est le signe d’un renouvellement des immobilisations (remplacement des anciens
équipements par des nouvelles acquisitions à l’état neuf ou d’occasion).
Détérioration du rythme de renouvellement du parc des équipements productifs
L’indicateur de vieillissement a connue une accélération (graphique ci-dessous) en 2014, à
57,8% contre 55,2% en 2013 et 54,9% en 2012. Ainsi, dans l’ensemble, la tendance du
vieillissement du parc des équipements productifs se poursuit.
25
Les équipements productifs sont
relativement « jeunes » par rapport à la
moyenne nationale dans les branches
suivantes :
Tableau 14: Branches à indice de vieillissement inférieur à la moyenne globale en 2014
N° Branche
Libellé de la Branche
Amortissement cumulé/Immobilisation
brute(%)
2012 2013 2014
39 Activités fournies principalement aux entreprises 51,3 79,6 20,4
33 Réparation de véhicules 48,5 63,1 36,9
28 Réparation et installation des machines et équipements - - 37,1
19 Raffinage du pétrole et cokéfaction 32,9 42,2 38,9
7 Industrie de la viande et du poisson - - 40,3
2 Elevage et chasse 57, - 41,5
29 Production et distribution d'électricité, de gaz et d'air conditionne 45,4 48,8 43,1
12 Industrie du lait, des fruits et légumes et des autres produits alimentaires 40,2 41,1 43,9
37 Activités financières et d’assurance 37,1 52,9 44,3
22 Fabrication de produits minéraux non métalliques 49,7 57,7 44,4
41 Activités éducatives - 56,1 47,3
38 Activités immobilières 46,0 33,9 49,3
Source : INS/Base des données des DSF
Les branches d’activité ayant un meilleur taux de renouvellement des outils de production sont
les suivantes : « activités fournies principalement aux entreprises», « Réparation de véhicules»,
« Réparation et installation des machines et équipements» et « Raffinage du pétrole et
cokéfaction».
La branche « Raffinage du pétrole et cokéfaction », dominée par la Société Nationale de
Raffinerie (SONARA) a un taux de renouvellement de ses équipements relativement élevé, en
raison de la mise en œuvre du projet d’extension et de modernisation de cette raffinerie,
entamée depuis 2011. A cette occasion, des bacs de stockage pour le pétrole brut et les produits
finis ont été fournis par une société chinoise ; et une distillation sous vide y a été installée.
En revanche, les branches d’activités disposant des équipements les plus « vétustes » sont : l’
« Industrie du textile et de la confection» avec un taux de vieillissement de 77,5% ; le
« Transport et entreposage» (77 ,3%), les « Industries du bois sauf fabrication des meubles»
(74,1%), la « Sylviculture et exploitation forestière» (74,1%) pour ne citer que ces cas…
26
Tableau 15: Branches à indice de vieillissement des immobilisations supérieur à la moyenne des branches
N° Branche
Libellé de la Branche Amortissement cumulée/Immobilisation brute(%)
2013 2014
15 Industries du textile et de la confection 78,1 77,5
35 Transport et entreposage 55,8 77,3
17 Industries du bois sauf fabrication des meubles 69,0 74,1
3 Sylviculture et exploitation forestière 66,4 74,1
16 Industries du cuir et fabrication des chaussures 0,0 73,9
23 Fabrication des produits métallurgiques de base et d'ouvrages en métaux 67,2 71,4
24 Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels n.c.a 60,9 69,7
34 Hébergement et restauration 60,6 69,0
27 Fabrication de meubles ; activités de fabrication n.c.a. 84,5 68,2
18 Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton; imprimerie et reproduction 69,6 67,7
Source : INS/Base des données des DSF
L’ « Industrie du textile et de la confection » est fortement dominée par la Cotonnière
Industrielle du Cameroun (CICAM). Cette société à capital public n’a utilisé au cours de l’année
2014, que 20% seulement de ses capacités de production.
Enfin, le fait que la branche « Transports et entreposage» s’illustre comme la seconde branche
disposant des équipements les plus vétustes est révélateur de l’intensité des accidents et pannes
enregistrés dans ce secteur socialement sensible.
3.4 Poids des immobilisations et de l’actif circulant La structure financière d’une entreprise dépend de ses contraintes technico-économiques de
production mais également des choix effectués en matière d’investissement et d’endettement.
Globalement le bilan d’une unité de production, présente une configuration spécifique laquelle
se traduit par des différences caractéristiques de poids, tant du côté des rubriques d’actif que du
passif. L’organisation de la structure de l’actif et du passif du bilan par branche d’activité est
illustrée par les graphiques à partir de la page 37.
Il est question ici de présenter le poids des immobilisations et de l’actif circulant dans le total du
bilan. A cet effet la structure globale de l’actif en 2014 est comparée à celle de 2013, ensuite une
classification des branches d’activité, en trois (03) grand groupe, est opérée en fonction de
l’organisation des rubriques.
3.4.1 Structure globale de l’actif
Une structure de l’actif légèrement modifiée par rapport à l’année précédente
En 2014, l’actif du bilan pour l’ensemble des entreprises modernes de l’économie nationale se
caractérise par un poids plus important des immobilisations non financières. En effet c’est la
seule rubrique qui enregistre une hausse en 2013 de près 10 points de pourcentage au détriment
des autres rubriques.
27
Les stratégies d’investissement opérées en 2014, semblent se traduire par une allocation des
avoirs plus favorables aux biens durables que sont notamment les immobilisations corporelles,
afin de pérenniser l’entreprise et renforcer l’appareil de production.
Tableau 16: Structure des rubriques de l’actif (en %) de 2012 à 2014
Structure de l’actif 2012 2013 2014
Immobilisations non Financières 30,6 28,2 38,0
Immobilisations Financières 6,8 5,7 5,1
Actif Circulant 46,1 51,2 44,8
Trésorerie Actif 16,5 14,9 12,1
Ensemble 100,0 100,0 100,0
Source : INS/Base des données des DSF
Entre 2012 et 2014, les immobilisations financières perdent en importance, leurs poids se
situent à 5,1% du total bilan en 2014 contre 5,7% en 2013 et 6,8% en 2012. Elles retrouvent
donc les niveaux réalisés entre 2006 et 2008. Enfin, il convient de révéler que la trésorerie des
entreprises, toutes branches confondues, tend à se dégrader sur la même période.
3.4.2 Organisation de la structure du bilan de l’actif par branche d’activité
La structure de l’actif du bilan des différentes branches de l’économie peut être organisée selon
trois (03) grands groupes caractéristiques : les branches présentant un quasi équilibre entre les
immobilisations et l’actif circulant ; celles présentant les immobilisations avec un poids plus
important ; et enfin les branches pour lesquelles l’actif circulant est prépondérant.
Branches quasiment équilibrées en termes d’immobilisations et d’actifs circulants
En 2014, les immobilisations (financières et non financières) et les autres rubriques du bilan
s’équilibrent pratiquement dans les cinq (05) branches d’activité suivantes :
Tableau 17: Branches quasiment équilibrées en termes d’immobilisations et d’actifs circulants (%)
N° Branche
Libellé de la branche IMMO AC
8 Travail des grains et fabrication des produits amylacés 45,9 49,3
23 Fabrication des produits métallurgiques de base et d'ouvrages en métaux 48,2 50,2
25 Fabrication d'équipements et d'appareils audio-visuels et de communication, fabrication d'instruments médicaux, d'optique et d'horlogerie 41,8 45,4
35 Transport et entreposage 48,5 43,2
Source : INS/Base des données des DSF
Branches à immobilisations prépondérantes
En 2014, les immobilisations sont plus importantes et représentent plus de 50% de l’actif dans
quinze (15) branches d’activité dont :
Sept (07) dans le secteur tertiaire : « Activités éducatives », « Activités fournies
principalement aux entreprises », « Activités immobilières », « Hébergement et
restauration », « Activité d’information et de télécommunications », « Autres activités
fournies a la collectivité, activités sociales et personnelles » et « Réparation de
véhicules » ;
Trois (03) dans les industries alimentaires : « Industrie de la viande et du poisson »,
« Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux » et « Industrie de boissons ».
28
Tableau 18: Branches à immobilisations prépondérantes(%)
N° Branche
Libellé IMMO AC
41 Activités éducatives 85,2 5,2
29 Production et distribution d'électricité, de gaz et d'air conditionne 72,3 18,5
7 Industrie de la viande et du poisson 72,1 15,5
22 Fabrication de produits minéraux non métalliques 71,4 24,8
10 Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 71,4 25,9
1 Agriculture 70,7 28,7 39 Activités fournies principalement aux entreprises 67,8 23,8
38 Activités immobilières 65,5 17,6
34 Hébergement et restauration 60,5 21,3
2 Elevage et chasse 58,2 38,3
43 Autres activités fournies a la collectivité, activités sociales et personnelles
57,1 36,4
36 Activité d’information et de télécommunications 56,6 25,0
21 Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en matières plastiques 56,3 40,4
13 Industrie de boissons 53,6 36,3
33 Réparation de véhicules 52,2 42,0
Source : INS/Base des données des DSF
Branches à actif circulant prépondérant Dix-sept (17) branches d’activité présentent un poids de l’actif circulant prépondérant. C’est le
cas des activités à cycle court à l’exemple du « Commerce » et dans le contexte national, des
« Activités financières et d’assurances ». On y trouve également des branches industrielles pour
lesquelles la gestion du stock de matières premières occupe une grande place, en l’occurrence
celles issues de l’agriculture.
Tableau 19: Déséquilibre des branches à actif circulant important (%)
N° Branche Libellé de la branche IMMO AC
24 Fabrication de machines, d'appareils electriques et matériels n.c.a 5,4 90,3
15 Industries du textile et de la confection 20,8 78,2
32 Commerce de gros et de détail 19,7 76,0
3 Sylviculture et exploitation forestière 26,6 72,1
16 Industries du cuir et fabrication des chaussures 22,0 71,6
20 Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 23,5 71,5
17 Industries du bois sauf fabrication des meubles 28,6 70,5
30 Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de déchets 28,6 68,3
31 Construction 25,2 65,9
28 Réparation et installation des machines et équipements 37,1 62,6
11 Fabrication de produits à base de céréales 30,5 61,3
18 Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton; imprimerie et reproduction 35,8 59,8
27 Fabrication de meubles ; activités de fabrication n.c.a. 34,8 59,4
6 Extraction des minerais 41,1 58,5
37 Activités financières et d’assurance 13,4 56,9
9 Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 41,4 53,9
19 Raffinage du pétrole et cokéfaction 42,5 53,9 Source : INS/Base des données des DSF
29
Chapitre 4 : Analyse de l’endettement des entreprises
L’endettement représente un mode de financement quasi incontournable pour une entreprise.
En effet, une entreprise s’endette soit pour financer son besoin en fonds de roulement (décalage
entre les encaissements et les décaissements), soit pour faire face au décalage entre
l’investissement réalisé et les cash-flows susceptibles d’être générés. La dette fait donc partie
intégrante de la vie d’une entreprise : elle constitue à la fois une opportunité de développement
au travers des possibilités d’action qu’elle offre (acquisition d’équipements, matériels et
licences ; financement du BFR ; Recherche et Développement ; innovation, …) et un risque de
défaillance en cas de non maîtrise du taux d’endettement.
La question récurrente est celle de savoir quel est le niveau d’endettement que l’entreprise peut
contracter pour profiter de la conjoncture favorable du marché, sans détériorer sa solvabilité et
sa santé économique et financière. A quel seuil l’entreprise doit donc se situer pour son
développement, tout en se mettant à l’abri de l’insécurité ?
Divers indicateurs d’évaluation du caractère supportable ou non de la dette, se proposent
d’établir et parfois de prédire, les risques liés au surendettement ou simplement à la mauvaise
structure de celle-ci.
Encadré 2 : Analyse du seuil d’endettement soutenable d’une entreprise
L’analyse du taux d’endettement d’une entreprise informe sur sa solvabilité. Elle permet de répondre à diverses questions notamment :
(i) l’entreprise dispose-t-elle d’une marge d’endettement ?
(ii) l’entreprise pourra-t-elle rembourser ses dettes lorsqu’elles arriveront à échéance ?
(iii) combien de temps (année) faudra-t-il à l’entreprise pour solder ses dettes grâce à ses capitaux propres ?
L’analyse de la solvabilité de l’entreprise se fait suivant 02 approches : l’approche objective et l’approche subjective.
Approche objective
Elle s’appesantit sur la solvabilité globale de l’entreprise. La préoccupation est celle de savoir si les ressources propres de l’entreprise peuvent lui permettre de supporter une dévalorisation de son actif. Le rapport du niveau des capitaux propres par rapport au total du bilan est une mesure du degré d'engagement des actionnaires dans le risque de défaillance de l'entreprise.
En général, un endettement est jugé solvable si ce ratio est supérieur au seuil de 25%. Cependant, ce seuil varie suivant les branches d’activité. Il est accepté un seuil de 35% pour le secteur industriel et 20% pour le secteur commercial.
Approche subjective
Elle analyse la capacité de l’entreprise à s’endetter auprès du système bancaire et autres tiers (Etat, acteurs sociaux). Le ratio de capacité d’endettement est égal à : Capitaux propres/Dette totale. Ce ratio devra être supérieur à 1 pour s’assurer que les prêts contractés auprès des tiers sont inférieurs à ceux des actionnaires. Plus cette capacité d'endettement est importante, plus l’entreprise pourra avoir recours à l'emprunt pour financer des acquisitions ou investissements. L’inverse de ce ratio est appelé coefficient d’endettement.
Le niveau de seuil peut toutefois être flexible suivant les branches d’activité. Les entreprises exerçant dans l’activité de commerce ont de façon générale des capitaux propres faibles et des engagements à court terme importants. Le ratio seuil pourra être de 0,1 (soit un coefficient d’endettement inférieur à 10) pour ce type d’entreprise.
30
4.1 Analyse du niveau d’endettement des branches La mesure du niveau d’endettement de l’entreprise est généralement approchée par le
coefficient d’endettement ou taux d’endettement : « Endettement Total / Capitaux Propres ».
Sa valeur indique le nombre d’années nécessaires au remboursement de la dette. Ainsi, une
valeur faible (entre 0 et 1) est révélatrice d’une bonne sécurité financière de l’entreprise, tandis
qu’une valeur élevée (à partir de 1,25) est signe d’un surendettement de l’entreprise, qui peut
être néfaste si les perspectives de résultats se révèlent peu satisfaisants.
Un coefficient d’endettement qui demeure élevé, en dépit d’un léger fléchissement en 2014
Le coefficient d’endettement des entreprises
ressort (graphique ci-contre) à 3,0 en 2014
contre 3,8 en 2015. Même si cette situation
révèle globalement une baisse de 0,8 point
du niveau d’endettement des entreprises au
cours de l’exercice, l’on note qu’il reste
élevé (hors de l’intervalle compris entre 0 et
1). Ce qui témoigne d’une faible capacité
d’endettement du système productif. Une
évolution régulièrement croissante
d’environ un point du coefficient
d’endettement global était enregistrée de
2006 à 2012.
Selon ce critère, les branches relativement peu endettées sont les suivantes : «Activités
éducatives», «Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux», «Activités immobilières»
et «Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en matières plastiques».
Tableau 20: Branches à faible niveau du coefficient d’endettement en 2014
N° Branche
Libellé de la branche Endettement total/capitaux propres
41 Activités éducatives 0,3
10 Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 0,4
38 Activités immobilières 0,5
21 Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en matières plastiques 0,8
Source : INS/Base des données des DSF
En revanche, les branches les plus endettées sont : « raffinage de pétrole et cokéfaction», a
« fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels NCA», « industries du cuir et
fabrication des chaussures» et « extraction de minerais».
Tableau 21: Branches à coefficient d’endettement élevé en 2014
N° Branche
Libellé de la branche Endettement total/capitaux propres
24 Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels n.c.a 83,8
19 Raffinage du pétrole et cokéfaction 58,1
12 Industrie du lait, des fruits et légumes et des autres produits alimentaires 13,8
33 Réparation de véhicules 10,7
31
N° Branche
Libellé de la branche Endettement total/capitaux propres
37 Activités financières et d’assurance 9,6
2 Elevage et chasse 8,1
36 Activité d’information et de télécommunications 7,8
Source : INS/Base des données des DSF
Pour la branche « Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels n.c.a » qui bat le
record d’endettement avec un coefficient historiquement élevé de 83,3 points, elle est
exclusivement constituée de petites unités artisanales qui ne sont pas innovantes dans une
contexte de forte concurrence des produits importés.
S’agissant des activités de « Raffinage du pétrole et cokéfaction » les entreprises à l’instar de la
SONARA sous contrôle étatique, cumule d’année en année des résultats négatifs. Ce fleuron de
l’industrie nationale cloue sous le ploie d’une lourde dette à moyen et long terme, évaluée à
plusieurs dizaines de milliards de FCFA, mais surtout des dettes à court terme chiffrées à des
centaines de milliards de FCFA.
Enfin, la branche « Industries du cuir et fabrication des chaussures » fait fasse à une rude
concurrence des produits importés issus notamment de Chine, situation qui plombe leurs
activités et rend presqu’impossible le remboursement des dettes auprès des fournisseurs de
matières premières.
4.2 L’endettement dans la structure des bilans La structure financière d’une branche d’activité économique est spécifique et fonction de ses
conditions technico-économiques de production.
Le recours aux emprunts à longue maturité est généralement lié à la nature du cycle de
production. Par exemple, les entreprises commerciales ont une rotation des actifs circulants
plus rapide que les dettes à court terme, donc peuvent se permettre de s’engager peu à long
terme. En revanche, les entreprises industrielles ont une forte propension à recourir à des
emprunts à moyen ou long terme.
Une augmentation du poids des dettes financières ainsi que des capitaux propres des entreprises
En 2014, les dettes financières (ou à moyen et long terme), représentent 19,7% du bilan pour
l’ensemble des entreprises modernes de l’économie, soit une augmentation de plus de cinq
points par rapport à 2013 (14,5%).
32
S’agissant des dettes à court terme, elles ressortent à 57,1%, contre 66,4%, en 2013. Il s’agit
essentiellement des crédits fournisseurs, des découverts bancaires et des facilités de caisse.
Il convient de relever que depuis près de 10 ans, les dettes à court terme oscillent autour de
50%.
4.2.1 Branches à dette financière élevée
Par dette financière élevée, on entend un poids de ces dettes dans le total du bila supérieur à
25%. Les branches d’activité qui se retrouvent dans cette situation sont répertoriées dans le
tableau 22 ci-dessous. Les branches «Fabrication de produits minéraux non métalliques » et
« Production et distribution d'électricité, de gaz et d'air conditionné » apparaissent au premier
rang.
Tableau 22: Branches à dettes financières élevées en 2014 (%)
N° Branche
Libellé de la Branche Dettes financières/total passif (%)
2013 2014
22 Fabrication de produits minéraux non métalliques 20,2 47,8
29 Production et distribution d'électricité, de gaz et d'air conditionne 45,4 43,2
1 Agriculture 18,0 32,4
39 Activités fournies principalement aux entreprises 11,0 30,3
35 Transport et entreposage 31,7 29,8
9 Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 24,9 28,9
Source : INS/Base des données des DSF
4.2.2 Branches à dette financière plancher
En revanche, les branches qui présentent le niveau d’endettement plancher sont les suivantes :
Tableau 23: Branches à dettes financières faibles en 2014 (%)
N° Branche
Libellé de la Branche Dettes financières/total passif (en %)
2013 2014
7 Industrie de la viande et du poisson - 0,0 24 Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels n.c.a 1,4 0,0
25 Fabrication d'équipements et d'appareils audio-visuels et de communication, fabrication d'instruments médicaux, d'optique et d'horlogerie - 0,0
12 Industrie du lait, des fruits et légumes et des autres produits alimentaires 10,9 0,0
6 Extraction des minerais 8,5 1,8 28 Réparation et installation des machines et équipements - 2,3 15 Industries du textile et de la confection 6,0 4,2 16 Industries du cuir et fabrication des chaussures - 4,8 32 Commerce de gros et de détail 5,7 5,4
Source : INS/Base des données des DSF
De par la nature de leurs activités, les entreprises de la branche « Commerce de gros et de
détail » ont de manière logique moins recours aux dettes financières
4.2.3 Dettes à court terme
33
Il est présenté dans cette partie le niveau d’endettement de court terme par branche d’activité
en mettant en relief les branches à fort niveau et celles ayant un faible niveau.
Dette à court terme élevée
En 2014, les engagements à court terme sont de loin les plus importants dans la branche
« Fabrication de machines, d’appareils électriques et matériels n.c.a », suivie de la branche
« Fabrication de meubles ; activités de fabrication n.c.a » et celle de « Construction», qui sont
en contrepartie peu endettées sur le long terme.
Tableau 24: Branches à niveau d’endettement de court terme élevé (%)
N° Branche
Libellé de la Branche Dette à court terme/total bilan
Dont dette du passif
24 Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels n.c.a 98,8 97,8
27 Fabrication de meubles ; activités de fabrication n.c.a. 93,6 62,4
31 Construction 92,7 86,9
16 Industries du cuir et fabrication des chaussures 92,4 91,5
6 Extraction des minerais 92,2 90,8
19 Raffinage du pétrole et cokéfaction 90,3 73,4
33 Réparation de véhicules 83,1 78,6
28 Réparation et installation des machines et équipements 82,8 72,2
2 Élevage et chasse 81,1 80,6
15 Industries du textile et de la confection 80,6 71,4
37 Activités financières et d’assurance 76,9 69,1
36 Activité d’information et de télécommunications 74,1 72,1
32 Commerce de gros et de détail 73,6 52,8
Source : INS/Base des données des DSF
Dette à court terme de faible niveau
A contrario, certaines branches présentent un faible niveau d’endettement dans le court terme.
C’est le cas en 2014 des entreprises suivantes :
Tableau 25: Branches à faible niveau d’endettement de court terme (%)
N° Branche
Libellé de la Branche Dette court terme/total bilan
5 Extraction des produits des hydrocarbures et d’autres produits énergétiques 6,1 41 Activités éducatives 9,9
39 Activités fournies principalement aux entreprises 23,0
38 Activités immobilières 23,7
22 Fabrication de produits minéraux non métalliques 23,7 10 Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 30,3
35 Transport et entreposage 30,8 34 Hébergement et restauration 31,0 29 Production et distribution d'électricité, de gaz et d'air conditionne 32,1
21 Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en matières plastiques 32,2
9 Industrie du cacao, du café, du the et du sucre 35,2
Source : INS/Base des données des DSF
34
4.2.4 Dettes à moyen et long terme
Le ratio d’Endettement à terme (Dettes à
long et moyen terme / Capitaux propres)
constitue avec le ratio d’endettement global,
l’une des mesures de l’indépendance
financière de l’entreprise par rapport à ses
créanciers.
Un ratio d’endettement à moyen et long
terme supérieur à 1 traduit une capacité
d’endettement saturée pour l’entreprise.
Dans ce cas, le banquier ne souhaite pas
prendre plus de risque que les actionnaires
et associés de l’entreprise. En revanche, un
ratio d’endettement global (total
passif/total actif) supérieur à 2 signifie que
l’entreprise aura des difficultés à obtenir des
crédits bancaires.
Un ratio maximal de 0,3 est la limite au-
delà de laquelle l’entreprise éprouve des
difficultés à contracter des crédits bancaires.
Toute branche d’activité confondue, ce ratio
connaît une augmentation (graphique ci-
dessus) de 0,1 point, se situant à 0,9 contre
0,8 en 2013. Cette évolution indique
néanmoins une tendance à la baisse sur
trois ans, l’année 2012 ayant été marquée
par un franchissement de la barre de 1. La
situation est cependant contrastée selon
l’activité exrecée. Globalement il peut être
distingué quatre (04) groupes :
i. Ratio d’endettement à terme nul
C’est la situation que présentent quatre (04) branches en 2014 : « industrie du lait, des fruits et
légumes et des autres produits» ; « industrie de la viande et du poisson» ; « fabrication de
machines, d'appareils électriques et matériels n.c.a » et « fabrication d'équipements et
d'appareils audio-visuels et de communication, fabrication d'instruments médicaux, d'optique et
d'horlogerie ».
ii. Ratio d’endettement en dessous du seuil critique
Il s’agit des entreprises dont le niveau d’engagement à moyen et long termes n’a pas dépassé
strictement le seuil critique de 1. Cette catégorie caractérise les unités de production qui sont
peu endettées sur le moyen et long terme, et qui ne pourraient donc pas éprouver de difficultés
particulières à contracter des crédits d’investissements. C’est le cas en 2014 des branches
suivantes :
Tableau 26: Branches à niveau d’endettement à terme inférieur au seuil critique en 2014 (%)
N° Branche
Libellé de la Branche DMLT/CP
38 Activités immobilières 0,1 28 Réparation et installation des machines et équipements 0,2
10 Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 0,2 42 Activité pour la santé humaine et action sociale 0,2
18 Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton; imprimerie 0,2
35
N° Branche
Libellé de la Branche DMLT/CP
et reproduction
41 Activités éducatives 0,2
21 Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en matières plastiques 0,3
15 Industries du textile et de la confection 0,3
32 Commerce de gros et de détail 0,3 6 Extraction des minerais 0,3
13 Industrie de boissons 0,3
34 Hébergement et restauration 0,4
20 Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 0,4
43 Autres activités fournies a la collectivité, activités sociales et personnelles 0,5
23 Fabrication des produits métallurgiques de base et d'ouvrages en métaux 0,5 11 Fabrication de produits a base de céréales 0,6
39 Activités fournies principalement aux entreprises 0,7
2 Élevage et chasse 0,7 17 Industries du bois sauf fabrication des meubles 0,7
35 Transport et entreposage 0,8 3 Sylviculture et exploitation forestière 0,8 9 Transport et entreposage 0,9
Source : INS/Base des données des DSF
iii. Ratio d’endettement au-dessus du seuil critique
Les entreprises dont le niveau d’endettement à terme a franchi le seuil critique de 1 mais
demeure inférieur à 2. Ce groupe constitue celui des unités moyennement endettées sur le
moyen et long terme. Les branches en question sont les suivantes :
Tableau 27: Branches à niveau d’endettement à terme franchissant le seuil critique de 1
N° Branche
Libellé de la Branche DMLT/CP
33 Réparation de véhicules 1,1
30 Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de déchets 1,2
36 Activité d’information et de télécommunications 1,3
5 Extraction des produits des hydrocarbures et d’autres produits énergétiques 1,5
37 Activités financières et d’assurance 1,7
22 Fabrication de produits minéraux non métalliques 1,7
16 Industries du cuir et fabrication des chaussures 1,7
29 Production et distribution d'électricité, de gaz et d'air conditionne 1,7
Source : INS/Base des données des DSF
Ces huit (08) branches d’activité ont massivement investis en 2014. Elles cumulent à elles
seules un investissement total brut évalué à 460 milliards, soit environ 26,7% des
investissements réalisées par l’ensemble des entreprises en 2014.
iv. Ratio d’endettement supérieur à 2
C’est le groupe des branches dont les entreprises sont lourdement endettées. Il s’agit en 2014 d’une seule branche en l’occurrence les entreprises dont les activités portent sur le raffinage du pétrole et cokéfaction, avec un ratio d’endettement égal à 14,3.
36
Chapitre 5 : Le passif et le financement de l’actif et du fonds
de roulement
Dans l’approche fonctionnelle de l’équilibre financier, le bilan d’une unité de production est
représenté sous forme de stocks de ressources classées par ordre croissant d’exigibilité et de
stocks d’emplois rangés selon le degré de liquidité croissant.
L’allocation des ressources des postes du passif au financement des rubriques d’actif devrait
obéir à la règle de « bonne gestion » qui voudrait que, les emplois stables soient financés par
des ressources elles-mêmes stables et que le surplus des ressources de long terme finance
l’activité cyclique.
Cependant une entreprise peut de manière transitoire, financer des emplois stables par des
ressources à court terme, s’exposant alors à une forte dépendance des crédits-fournisseurs et
avances bancaires.
Lorsque des Résultats Nets négatifs s’échelonnent sur plusieurs années, il arrive que leurs
montants cumulés réduisent sensiblement le niveau des ressources stables des entreprises,
induisant ainsi pour le ratio FDR/Actif Circulant des valeurs négatives. La situation où
l’entreprise réalise d’importantes immobilisations en recourant aux ressources de court terme
est également un autre fait générateur.
5.1 Etude globale du fonds de roulement
Une baisse continue de la contribution du fonds de roulement au financement de l’actif
Le Fonds de roulement (Ressources stables - Actif immobilisé) s’inscrit dans une baisse
continue depuis 2008. En 2013, pour l’ensemble des entreprises de l’économie, une contribution
négative de -14,0% au financement de l’actif circulant est enregistrée, contre -1,4% en 2013 et
6,8% en 2012.
Ce qui indique une importante baisse de la part de l’actif circulant financée par l’excédent des
ressources stables en 2014.
37
Parallèlement à cette dégradation globale de la structure de financement, les bilans indiquent
une nette augmentation du poids des ressources stables qui ressortent à 42,4% du total bilan,
contre 33,6% en 2013 et 40,8% en 2012.
L’augmentation des capitaux permanents dans le bilan se traduit de manière mécanique par une
diminution des ressources circulantes.
5.2 Analyse du fonds de roulement par rapport à l’actif circulant
Un ratio fonds de roulement sur actif circulant négatif pour la majorité des branches
Le nombre de branches d’activité présentant un ratio FDR/Actif Circulant négatif est en nette
augmentation en 2014, soit vingt-sept (27) contre dix-sept (17) en 2013. Il s’agit
principalement des branches suivantes :
Tableau 28: Branches présentant un ratio (FDR/Actif Circulant) négatif en 2014(%)
Source : INS/Base des données des DSF
Pour la plupart de ces branches d’activité, la situation s’est détériorée, le ratio passant des
valeurs positives à des valeurs négatives ou enregistrant des valeurs davantage négatives. Elle
correspond aux cas dans lesquels les investissements excèdent les ressources stables, autrement
dit, une fraction des investissements a été réalisée sur ressources de court terme, rendant ainsi
les entreprises vulnérables aux aléas conjoncturels.
N°
Branche
Libellé de la branche 2013 2014
7 Industrie de la viande et du poisson - -747,2
34 Hébergement et restauration -70,2 -275,5
35 Transport et entreposage -10,2 -211,9
1 Agriculture 63,9 -156,1
36 Activité d’information et de télécommunications -3,8 -149,7
23
Fabrication des produits métallurgiques de base et d'ouvrages
en métaux -23,9
-139,8
27 Fabrication de meubles ; activités de fabrication n.c.a. 19,8 -114,1
25
Fabrication d'équipements et d'appareils audio-visuels et de
communication, -
-85,1
16 Industries du cuir et fabrication des chaussures - -75,5
42 Activité pour la sante humaine et action sociale -58,0 -73,0
13 Industrie de boissons -27,5 -64,6
10 Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux -29,8 -64,4
17 Industries du bois sauf fabrication des meubles 8,2 -63,4
12
Industrie du lait, des fruits et légumes et des autres produits
alimentaires -56,4
-61,1
2 Elevage et chasse - -60,1
31 Construction -27,3 -57,7
3 Sylviculture et exploitation forestière -8,4 -35,0
6 Extraction des minerais 18,4 -29,8
18
Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en
carton; imprimerie et reproduction 24,9
-23,5
11 Fabrication de produits a base de céréales -12,3 -22,5
38
Le cas est plus critique dans les branches « Agriculture» et « Fabrication de meubles ; activités
de fabrication n.c.a.». Le ratio passe ainsi de 63,9% à -156,1% et de 19,8% à -114,1%
respectivement.
Un ratio fonds de roulement sur actif circulant en nette amélioration pour certaines branches d’activités
Pour treize (13) branches d’activité sur trente-neuf (39), le ratio FDR/Actif Circulant est
positif. Il est à relever que par rapport à 2013, il s’agit dans la plupart des cas de maintien ou de
retournement, passant de négatif à des niveaux confortables. Dans cette situation, les capitaux
permanents sont relativement élevés et l’autonomie financière des entreprises se trouve
renforcée. Celles-ci disposent alors d’une large marge financière leur permettant de faire face
aux risques asymétriques des actifs et des dettes.
Tableau 29: Branches présentant un ratio (FDR/Actif Circulant) positif en 2014 (%)
Source : INS/Base des données des DSF
N°
Branche
Libellé de la branche 2012 2013
5
Extraction des produits des hydrocarbures et d’autres
produits énergétiques 553,0 1105,1
41 Activités éducatives -146,3 405,0
39 Activités fournies principalement aux entreprises -58,0 251,4
38 Activités immobilières -70,1 131,5
22 Fabrication de produits minéraux non métalliques 58,5 124,7
29
Production et distribution d'électricité, de gaz et d'air
conditionne 25,1 108,0
37 Activités financières et d’assurance 24,9 31,0
43
Autres activités fournies a la collectivité, activités sociales et
personnelles -10,2 17,0
21
Production de caoutchouc et fabrication d'articles en
caoutchouc et en matières plastiques -15,5 10,7
32 Commerce de gros et de détail -63,9 8,6
15 Industries du textile et de la confection 30,2 7,3
9 Industrie du cacao, du café, du the et du sucre -12,3 6,2
20 Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 4,1 5,6
39
STRUCTURE DES BILANS
LÉGENDE
Trésorie - Actif
Actif circulant
Immobilisations financières
Iimmobilisations non
financières
Trésorerie - Passif
Passif circulant
Dettes financières
Capitaux propres
ACTIF PASSIF
40
STRUCTURE DES BILANS EN 2013 ET 2014
0,6%10,2%
76,4%
23,7%
0,9%
18,0%
22,1%
48,1%
0,7% 2,8%
28,7%
33,1%
69,3%
32,4%
1,4%
31,6%
3,5% 0,5%
38,3%
80,6%
58,1%
8,0%
0,0%
10,9%
3,5% 0,5%
38,3%
80,6%
58,1%
8,0%
0,0%
10,9%
3,6%12,5%
59,9%
53,3%
4,7%
14,1%
31,8%
20,1%
1,3% 8,9%
72,1%60,9%
21,5%
13,2%
5,1%
17,0%
55,3%
0,0%
10,7%
6,6%
12,7%
1,2%
21,3%
92,2%
38,5%
0,0%
10,6%
6,1%
40,2%
55,6%
10,8%
38,3%
2,1% 5,4%
62,7%48,4%
0,2%
8,5%
35,1% 37,8%
0,4% 1,6%
58,5%
90,7%
41,0%
1,8%
0,1%5,9%
12,4%
0,2%
15,5%
31,0%
72,1%
0,0%
0,0%
68,8%
12,4%0,2%
15,5%
31,0%
72,1%
0,0%
0,0%
68,8%
01AGRICULTURE
2013 2014
02-ÉLEVAGE ET CHASSE
2013 2014
03-SYLVICULTURE ET EXPLOITATION FORESTIÈRE
05-EXTRACTION DES PRODUITS DES
HYDROCARBURES ET D’AUTRES PRODUITS ÉNERGÉTIQUES
2013 2014 2013
06-EXTRACTION DES MINERAIS
2013 2014 2013 2014
07-INDUSTRIE DE LA VIANDE ET DU
POISSONDUITS AMYLACES
2014
2013 2014
41
3,4%12,6%
44,2% 26,8%
7,1%
46,6%
45,3%
14,1%
4,7%
15,7%
49,3%
36,5%
39,4%
24,0%
6,5%
23,8%
3,6% 5,5%
58,4%
34,5%
1,1%
24,9%
36,9% 35,1%
4,7% 4,5%
53,9%
30,7%
38,1%
28,9%
3,3%
35,9%
3,6% 5,5%
58,4%
34,5%
1,1%
24,9%
36,9% 35,1%
2,7%
15,8%
25,9%
14,5%
69,6%
9,4%
1,7%
60,4%
8,5%
16,4%
55,9%
53,8%
0,2%
14,4%
35,5%
15,4%
8,2%12,0%
61,3%
45,4%
30,2%
16,6%
0,3%
26,0%
7,2%
15,1%
40,9%
56,0%
0,3%
10,9%
51,7%
18,0%
7,2%
24,5%
40,9%
60,0%
0,3%
14,1%
51,7%
1,5%
8,0% 2,6%
45,2%
59,9%
0,1%
6,2%
46,8%
31,4%
10,2% 8,6%
36,3% 39,7%
50,4%
12,7%
3,2%
39,0%
08-TRAVAIL DES GRAINS ET
FABRICATION DES PRODUITS
AMYLACÉS
2013 2014 2013 2014
09-INDUSTRIE DU CACAO, DU CAFE, DU
THE ET DU SUCRE
10-INDUSTRIE DES OLEAGINEUX ET D'ALIMENTS POUR
ANIMAUX
2013 2013 2014
11-FABRICATION DE PRODUITS A BASE DE
CÉRÉALES
12-INDUSTRIE DU LAIT, DES FRUITS ET LEGUMES
ET AUTRES PRODUITS ALIMENTAIRES AUTRES
PRODUITS ALIMENTAIRES
2013 2014
2013 2014 13-INDUSTRIE DE BOISSONS
2013 2014
42
1,0%
10,8%
70,7%
54,2%
0,3%6,0%
28,0%
29,0%
1,0% 9,2%
78,2%
71,4%
20,4%
4,2%
0,4%
15,2%
6,40
% 1,0%
71,60%
91,5%
21,90%
4,8%
0,10% 2,8%
6,40
% 1,0%
71,60%
91,5%
21,90%
4,8%
0,10% 2,8%
1,28% 9,0%
70,00%
57,1%
0,97%
11,8%
27,75%
22,1%
0,90%
9,8%
70,50%
57,5%
27,50%
13,9%
1,10%
18,8%
1,90%13,3%
64,50% 41,8%
3,30%
10,2%
30,30%34,8%
4,4%
11,8%
59,8% 34,8
%
32,6%
9,0%
3,2%
44,4%
3,90%
17,8%
51,70%
62,8%
17,60%
11,4%26,90%
8,0%
3,7%
16,9%
53,9%
73,4%
28,3%
9,1%14,1%
0,6%
13,30%
25,7%
66,00% 44,2%
1,70%
9,1%
19,00% 21,0%
5,1%
18,1%
71,5%51,6%
22,4%
9,1%
1,1%
21,2%
7,50% 2,0%
42,60%
23,1%
0,20%
10,5%
49,70%
64,4%
3,3% 4,1%
40,4%
28,0%
55,6%
14,4%
0,7%
53,5%
4,70% 7,0%
29,90%20,4%
6,10% 20,2%
59,30%52,4%
3,8% 4,8%
24,8%18,9%
69,1%
47,8%
2,3%
28,5%
16-INDUSTRIES DU CUIR ET
FABRICATION DES CHAUSSURES
2014 18-FABRICATION DE PAPIER, CARTON ET D'ARTICLES EN
PAPIER OU EN CARTON; IMPRIMERIE ET
20-FABRICATION DE PRODUITS CHIMIQUES
ET PHARMACEUTIQUES
19-RAFFINAGE DU PETROLE ET
COKEFACTION
22-FABRICATION DE PRODUITS MINERAUX
NON METALLIQUES
21-PRODUCTION DE CAOUTCHOUC ET FABRICATION
D'ARTICLES EN CAOUTCHOUC ET MATIERES PLASTIQUES
15-INDUSTRIES DU TEXTILE ET DE LA
CONFECTION
2014 17-INDUSTRIES DU BOIS SAUF
FABRICATION DES MEUBLES
REPRODUCTION
43
0,60%
16,8%
56,90%
49,3%
2,20%
7,3%
40,30%
26,6%
1,6%12,6%
50,2%
59,2%
44,2%9,6%
4,0%
18,6%
0,10%9,0%
71,70%
81,5%
5,30%
1,4%22,90%
8,1%
4,3% 0,9%
90,3% 97,9%
5,4% 0,0%0,0% 1,2%
12,92% 10,9%
45,94% 52,3%
0,81%0,0%
40,33%36,7%
12,8% 10,9%
45,4%52,3%
41,0%
0,0%
0,8%
36,7%
63,40%
0,0%
33,00%
90,5%
1,00%
0,3%
2,60%9,2%
5,8%
23,0%
59,4%
62,4%
34,8%
10,6%
0,0%4,0%
0,3%10,6%
62,6%
72,2%
37,0%2,3%
0,1%
14,9%
0,3%10,6%
62,6%
72,2%
37,0%2,3%
0,1%
14,9%
8,60% 0,3%
19,90%
21,9%
0,90%
45,4%
70,60%
32,4%
9,1%0,0%
18,5%32,1%
63,9%
43,2%
8,4%
24,7%
2014
2013 2014 2013 2014
23-FABRICATION DES PRODUITS
METALLURGIQUES DE BASE ET D'OUVRAGES EN
METAUX
27-FABRICATION DE MEUBLES ; ACTIVITES
DE FABRICATION N.C.A.
MATERIELS N.C.A
25-FABRICATION D'EQUIPEMENTS ET D'APPAREILS AUDIO-VISUELS
ET DE COMMUNICATION, FABRICATION D'INSTRUMENTS
MEDICAUX, D'OPTIQUE ET D'HORLOGERIE
28-REPARATION ET INSTALLATION DES
MACHINES ET EQUIPEMENTS
29- PRODUCTION ET DISTRIBUTION D'ELECTRICITE, DE
GAZ ET D'AIR CONDITIONNE
2013 2014 2013 2014
24- FABRICATION DE MACHINES, D'APPAREILS
ELECTRIQUES ET MATERIELS NCA
44
2,5% 3,4%
47,5%
59,0%
10,5%
25,6%
39,5%
11,9%
3,0% 6,2%
68,3%
46,8%
26,7%
25,8%
1,9%
21,2%
8,8%
4,3%
45,3%
64,1%
10,7%
22,6%35,2%
9,0%
8,9% 5,9%
65,9%
80,1%
21,0%
7,3%
4,1% 6,7%
5,3%
21,1%
78,5%
54,9%
1,2%
5,7%
15,0%18,3%
4,3%
20,8%
76,0%
52,8%
17,9%
5,4%
1,8%
21,0%
21,40%
10,8%
56,10%
54,4%
0,50%
11,8%
22,00% 23,0%
5,8% 4,5%
42,0%
78,6%
51,9%
8,7%
0,3%8,2%
11,80%3,0%
25,50%35,9%
2,00%
27,4%
60,70%
33,7%
18,2%
1,0%
21,3%
30,0%
58,9%
20,0%
1,6%
49,0%
8,94%
3,5%
38,79%
27,1%
1,45% 32,8%
50,82%
35,5%
8,2%4,50%
43,2%
27,28%
47,2%
29,82%
1,4%
38,40%
23,40%
0,1%
20,10%
46,7%
0,50%
17,2%
56,00%
36,0%
18,4%
2,1%
25,0%
72,0%
52,5%
14,8%
4,1%11,1%
27,00%
6,4%
61,50%
79,2%
6,50%7,9%
5,00% 6,5%
29,6%
7,9%
56,9%
69,1%
6,2%
14,4%
7,2% 8,7%
30- PRODUCTION ET DISTRIBUTION D’EAU,
ASSAINISSEMENT ET TRAITEMENT DE DECHETS
31-CONSTRUCTION
33- REPARATION DE VEHICULES
32 -COMMERCE DE GROS ET DE DETAIL
2013 35- TRANSPORTS ET ENTREPOSAGE
34-HEBERGEMENT ET RESTAURATION
37-ACTIVITES FINANCIERES ET D’ASSURANCE
36- ACTIVITES D’INFORMATION ET DE TELECOMMUNICATIONS
45
7,30% 2,5%
18,90%
52,6%0,40%
23,8%
73,40%
21,1%
16,8%
0,2%
17,6%
23,5%
59,4%
8,1%
6,1%
68,2%
7,40% 2,5%
43,40%
74,7%
3,40%
11,0%
45,80%
11,8%
8,4%
2,0%
23,8%
24,5%
66,7%
30,3%
1,1%
43,1%
20,60%
1,6%
15,80%
15,2%
0,50%
3,3%
63,10%
79,9%
9,7%3,4%
5,2%
6,5%
76,2%
15,8%
8,9%
74,2%
4,20% 4,2%
28,10%
44,3%
0,20%
2,7%
67,40%
48,8%
34,4%
0,5%
26,1%
41,8%
39,4%
8,8%
0,2%
48,9%
19,40%
1,8%
28,50%
54,5%
35,60%12,2%
16,50%
31,4%
6,5% 1,0%
36,4%
62,9%
20,7%
12,2%
36,5%
23,8%
14,90%
8,3%
51,20%58,1%
5,70%
14,5%
28,20%
19,1%
12,1%
7,6%
44,8%49,2%
38,0%
20,3%
5,1%
23,0%
42- ACTIVITE POUR LA SANTE HUMAINE ET ACTION SOCIALE
41-ACTIVITES EDUCATIVES
43- AUTRES ACTIVITES FOURNIES A LA COLLECTIVITE,
ACTIVITES SOCIALES ET PERSONNELLES
TOUTES BRANCHES CONFONDUES
39- ACTIVITE FOURNIES
PRINCIPALEMENT AUX ENTREPRISES
38-ACTIVITES IMMOBILIERES
46
Conclusion En 2014, la croissance économique est restée sur une pente ascendante, tirée par les activités du
secteur tertiaire notamment celles du Commerce, de la restauration et hôtellerie, des transports,
des télécommunications et des activités financières.
Du côté des entreprises modernes, l’environnement économique dans lequel elles ont évolué a
pu conditionner leur résultat.
La rentabilité des ressources stables dont la baisse avait été constatée en 2013, connait une
fluctuation à la hausse en 2014.
L’évolution de la rentabilité économique est marquée par une hausse de près de 1,3 points,
passant de 8,8% en 2013 à 10,1% en 2014. Ainsi, les immobilisations corporelles ont cette
année, une plus forte propension à générer des profits au sein des entreprises. Par contre,
l’évolution de la rentabilité financière indique que, par rapport à 2013, les capitaux financiers
investis dans les entreprises par les actionnaires et associés ont de moins en moins de capacité à
générer des bénéfices. Par conséquent, il apparaît plus efficace pour l’Etat de privilégier des
appuis aux entreprises sous forme de facilitations de l’accès à l’outil de production tel que le
crédit-bail.
La productivité du capital est en baisse, alors que la productivité du travail affiche une évolution
à la hausse par rapport à 2013. La hausse de la productivité du travail s’explique dans certaines
branches (notamment activité d’information et de télécommunications) par une hausse de la
valeur ajoutée plus importante que celle des effectifs employés.
Quoi qu’il en soit, les entreprises, conscientes de leur rôle de moteur de la croissance
économique, ont continué à réaliser des investissements contribuant au renforcement de l’outil
de production, en dépit d’un environnement de crédit caractérisé par un durcissement des
critères d’attribution des crédits de moyen et long terme.
Cependant, pour les entreprises prises dans leur ensemble, le vieillissement des équipements de
production a connu une légère augmentation, passant de 55,2% à 57,8%. Ce facteur peut
expliquer la forte propension des entreprises à recourir aux crédits.
La dette globale des entreprises, relativement à leurs fonds propres, s’est stabilisée, mais la
structure du bilan s’est, en grandes masses, modifiée. Les immobilisations se sont renforcées au
détriment de l’actif circulant. Le renforcement des ressources stables s’est traduit de manière
automatique dans le passif des entreprises par la diminution des ressources à court terme,
principalement celles liées aux dettes fournisseurs.
En conséquence, un tel renforcement des ressources stables est un bon signe pour
l’investissement des entreprises.
47
Annexes
Annexe 1 : Concepts et définitions Indicateurs Abréviations Formule de calcul
Rentabilité économique du capital
Elle évalue les performances de l’entreprise en termes économiques. RE
Excédent Brut d’Exploitation
/ Immobilisations Brutes)
Rentabilité des ressources stables
C'est le taux de rentabilité interne.
La différence entre les ressources stables (RS) et les immobilisations financières (IF),
(RS-IF) s'interprète comme les capitaux effectivement investis dans
l'exploitation, les immobilisations financières étant constituées essentiellement des
titres de participation et des autres immobilisations financières dans d’autres sociétés.
RS
Excédent Brut d’Exploitation
(EBE) / Ressources stables
nettes des Immobilisations
financières (IF)
Rentabilité financière
Elle établit la capacité des capitaux investis par les actionnaires (capitaux
propres) à dégager le profit. Ce ratio correspond dans la comptabilité de type
anglo-saxonne au ‘’Return On Equity‘’ ou encore « ROE ». Elle est
généralement scrutée par les actionnaires et associés, les analystes financiers et
les investisseurs.
Bien que la mesure soit entachée d’un biais important du fait qu’il n’est pas
neutre par rapport au régime fiscal, il apparaît aux yeux des spécialistes comme
le meilleur indicateur proxy.
RF Résultat Net / Capitaux
propres
Productivité du capital
Ratio entre production en volume et le capital employé. Elle est donc différente
du coefficient de capital qui est le revenu du capital rapporté au capital utilisé.
Valeur Ajoutée /
Immobilisations Brutes
Productivité apparente du travail
Ratio entre production en volume et le volume du travail utilisé dans le
processus de production. Le volume de travail est généralement exprimé en
heures ouvrées.
Valeur ajoutée/effectif
employé
Rendement apparent du travail
Valeur ajoutée rapportée aux frais de personnel.
Valeur ajoutée / Charges de
personnel
Intensité capitalistique
Elle se définit comme le niveau des immobilisations brutes (IB) rapportées aux
effectifs employés. Son évolution renseigne par son ampleur sur le rythme de
substitution du capital au travail.
Immobilisations brutes (IB) /
effectifs employés.
Degré de vieillissement de l’appareil productif
Il se définit comme les amortissements cumulés (ACM) rapportés aux
immobilisations brutes. Son évolution renseigne sur le rythme de
renouvellement des équipements de production.
Amortissements
Cumulés(ACM) /
Immobilisations Brutes (IB)
Coefficient d’endettement
Mesure le niveau d’endettement de l’entreprise. Sa valeur indique le nombre
d’années nécessaires au remboursement total de la dette.
Endettement Total /
Capitaux Propres
Le Fonds de Roulement
Il se définit par le haut du bilan, par l’excédent de ressources stables (à long
terme : fonds propres, amortissements, provisions et dettes à long terme) de
l’entreprise sur les emplois stables (à long terme : actif immobilisé brut).
Dans une branche d’activité donnée, la part de l’ « Actif circulant » financée
par les « Ressources stables » rend compte de la marge moyenne de sécurité
dont disposent les entreprises de la branche, et qui est fonction des exigences
du cycle d’exploitation au sein de la branche homogène : cycles de production
courts ou longs, nécessitant des stocks importants ou non, etc.
FDR Ressources stables-
Immobilisations
Endettement à terme
Il constitue avec le ratio d’endettement global, l’une des mesures de
Dettes à long et moyen
terme/Capitaux propres
48
Indicateurs Abréviations Formule de calcul
l’indépendance financière de l’entreprise par rapport à ses créanciers.
Un ratio maximal de 0,33 du capital propre est la limite au-delà de laquelle
l’entreprise éprouve des difficultés à contracter des crédits bancaires.
Par ailleurs un ratio supérieur ou égal à 1 est symptomatique d’une capacité
d’endettement saturée, le banquier refuserait de prendre plus de risque que les
actionnaires de l’entreprise eux-mêmes.
Besoin en Fonds de roulement
C’est la partie de l’actif circulant qui n’est pas financée par dettes circulantes. BFDR
Actif circulant-Passif
circulant
Valeur ajoutée VA
Excédent brut d'exploitation
Il mesure la performance économique de l'entreprise avant tout élément
financier ou exceptionnel. Il s'obtient en soustrayant de la valeur ajoutée
produite, augmentée des subventions d'exploitation, les charges de personnel.
C'est le concept qui mesure le mieux l'efficacité industrielle et commerciale de
l'entreprise.
EBE
Immobilisations brutes :
Elles sont constituées de l'ensemble des immobilisations corporelles et
incorporelles portées à l'actif du bilan de l'entreprise à leur coût d'acquisition,
c'est-à-dire avant les amortissements
IB
Résultats nets
Il désigne le bénéfice ou le déficit net dégagé par l’entreprise, après le paiement
de l'impôt sur les sociétés (IS).
RN
Annexe 2 : Méthodologie La présente étude s'intéresse à la situation économique et financière des entreprises en 2014.
Elle a été rendue possible grâce au traitement informatique des Déclarations Statistiques et
Fiscales (DSF) des entreprises. Celles-ci ont été réparties dans 43 branches de la Nomenclature
DSF, compatible avec la Nomenclature révisée des activités du Cameroun (NACAM,rev1), elle-
même adossée à la Nomenclature d’Activités des Etats Membres d’AFRISTAT de 2011
(NAEMA, rev1).
Malgré un comportement financier et un plan comptable sectoriel particuliers nous avons
retenu la branche 37 (Activités financières et d’assurances) dans notre échantillon en raison,
d’une part, de leur poids dans les activités économiques, et d’autre part, du rôle des banques et
des assurances dans le financement des activités économiques, la collecte de l'épargne des
particuliers et des entreprises, la transformation.
Les variables retenues pour cette étude sont issues, d’un échantillon d’entreprises extrait du
fichier des entreprises ayant déposé la Déclaration Statistique et Fiscale (DSF).
La procédure de tirage est la méthode de l’exhaustif tronquée (cut-off). Le cumul est effectué
sur les entreprises, rangées au préalable par ordre de valeur ajoutée ou d’effectifs décroissants.
Les plus grandes unités de production sont d’emblée retenues. Un deuxième tirage est fait en
vue d’assurer une représentativité satisfaisante de toutes les branches d’activités retenues.
Le taux de couverture global se monte à plus de 80% aussi bien en termes de Valeur Ajoutée
que d’Effectifs. La représentativité est également satisfaisante pour les branches pour lesquelles
elle se situe au dessus de 75% pour les 2 variables.
49
L'étude se base sur un faisceau de ratios pour cerner le comportement économique et financier
des entreprises, leur propension à recourir ou non au crédit, l'état de leurs équipements, de leur
liquidité, de leur niveau d’investissement, etc.…, le recours ou non au financement externe, etc.
Dans une analyse économique sectorielle, l'avantage de l'utilisation des ratios par rapport aux
données en montant absolu est de ne pas trop dépendre de la taille de l'échantillon choisi. Cela
permet de mettre en valeur les problèmes de gestion et de financement spécifiques à chacune
des branches d'activités.
Nous nous sommes surtout attachés à l'analyse de la rentabilité et au rendement économique de
l'exploitation, la productivité apparente des facteurs, l'importance et le renouvellement des
immobilisations, l'importance de l'endettement et la structure des bilans des entreprises
camerounaises.
Dans l'étude de la structure des bilans des entreprises, on a surtout essayé de montrer les
différences entre les branches d'activité. En effet, le niveau d'endettement, la couverture des
actifs par les ressources stables, l'importance relative des crédits à court terme varient dans de
grandes proportions d'une branche à l'autre. L'analyse des postes des bilans se fait à partir d'un
regroupement fonctionnel des postes de bilan en grandes masses. C'est ainsi qu’on a:
A l'actif :
o Les Immobilisations non financières sont constituées des charges immobilisées, des
immobilisations incorporelles et des immobilisations corporelles nettes des
amortissements et des provisions.
o Les immobilisations financières comptabilisées nettes de provisions sont constituées
par les titres de participation, c'est-à-dire des apports du capital social d'autres sociétés
qui permettent leur contrôle total ou partiel, les autres immobilisations financières, les
prêts et créances à plus d'un an à d'autres sociétés (en général des filiales), ainsi que des
dépôts et cautionnements versés.
o L’actif circulant, après déduction des provisions, représentent les stocks
(marchandises, matière et fournitures, produits semi-ouvrés, produits finis, stocks en
cours de route, emballages commerciaux), les créances et emplois assimilés
comprenant les créances sur les fournisseurs, les associés et les autres créditeurs.
o La trésorerie Actif regroupe, après déduction des provisions, toutes les créances à
court terme. On y retrouve aussi bien les valeurs à encaisser des entreprises
(fournisseurs, clients, etc..) que les relations avec les banques et les organismes
financiers, l’État, etc. ainsi que les opérations de placement à court terme et les
liquidités.
Au passif
o Les capitaux propres sont constitués du capital social, de différentes réserves, des
primes d'émission et des profits ou pertes accumulés, des plus-values à réinvestir et des
plus-values de réévaluations, des subventions d'équipement et de diverses provisions
réglementées et fonds assimilés.
50
o Les dettes financières comprennent toutes les dettes à plus d'un an d'échéance : les
emprunts et obligations, les dettes de crédit-bail et contrats assimilés, les dettes
financières diverses, les comptes bloqués des associés apparentés et les provisions
financières pour risques et charges. L'ensemble des capitaux propres et des dettes
financières constituent les ressources stables.
o Les dettes à court terme regroupent toutes les dettes à moins d'un an d'échéance, y
compris la part des dettes à long et moyen termes qui vient à échéance dans l'année.
On y retrouve le passif circulant et la trésorerie-passif.
Annexe 3 : Tableaux statistiques Tableau A3.1: Rendement et rentabilité économique de l’exploitation (%)
Branche
2013 2014
IB
EBE
IFRS
EBE
.Pr. opCap
RN
IB
EBE
IFRS
EBE
.Pr. opCap
RN
01- Agriculture 5,89 17,84 4,69 -0,55 -1,52 -21,91
02- Élevage et chasse
0,74 4,09 -34,55
03-Sylviculture et exploitation forestière 2,17 7,81 -2,16 11,18 36,74 8,33
05- Extraction d'hydrocarbures et d’autres produits énergétiques 7,05 5,90 6,48 -2,04 -2,13 8,42
06- Extraction de minerais -11,94 -20,10 7,34 11,60 109,26 -0,49
07-Industrie de la viande et du poisson
-7,15 12,47 49,04
08- Travail des grains et fabrication des produits amylacés 8,49 10,94 -6,55 14,14 35,08 19,55
09- Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 12,86 22,37 6,29 12,13 19,89 8,02
10- Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 1,97 4,63 -2,96 9,74 22,39 7,56
11- Fabrication de produits à base de céréales 17,39 56,06 1,29 19,59 39,93 12,02
12- Industrie du lait, des fruits et légumes et autres produits alimentaires 15,54 47,76 1,57 14,66 -594,59 301,80
13- Industrie de boissons 8,15 26,94 5,47 9,35 24,59 12,67
15- Industrie du textile et de la confection 5,40 19,70 1,26 -0,66 -3,12 -41,74
16- Industries du cuir et fabrication des chaussures
-0,85 -9,50 -147,17
17- Industrie du bois sauf fabrication des meubles 7,54 19,68 2,20 7,76 26,10 -4,03
18- Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton; imprimerie et reproduction 6,73 14,85 -1,71 9,51 18,48 6,51
19- Raffinage de pétrole et cokéfaction 1,80 65,10 -41,22 -2,28 31,02 -848,57
20- Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 15,53 22,95 -8,20 16,40 25,54 6,12
21- Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en matières plastiques 7,19 10,93 5,56 2,43 4,28 -4,22
22- Fabrication de produits minéraux non métalliques 8,59 17,95 7,43 6,44 10,34 2,27
23- Fabrication de produits métalliques de base et d'ouvrages en métaux 2,25 10,75 -30,22 4,39 24,82 -18,18
24- Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels NCA 2,27 44,65 -23,75 2,36 34,87 205,55
25- Fabrication d'équipements et d'appareils audio-visuels et de
communication, fabrication d'instruments médicaux, d'optique et
d'horlogerie
-22,11 -72,0 -88,58
26- Fabrication de matériel de transport
27- Fabrication de meubles ; activités de fabrication NCA -1,00 -1,85 14,40 3,75 66,63 407,46
28- Réparation et installation des machines et équipements
-10,23 -35,25 6,51
29- Production et distribution d'électricité, de gaz et d’air conditionné 5,23 9,69 3,72 6,95 13,99 9,70
51
Branche
2013 2014
IB
EBE
IFRS
EBE
.Pr. opCap
RN
IB
EBE
IFRS
EBE
.Pr. opCap
RN
30- Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de déchets 14,17 56,02 8,11 3,83 7,10 7,01
31- Construction 10,53 29,82 13,37 6,57 110,83 6490,78
32- Commerce de gros et de détail 25,18 34,15 6,78 86,13 143,82 14,99
33- Réparation de véhicules 38,44 82,01 34,53 13,44 55,63 -15,33
34- Hébergement et restauration 6,40 23,29 -1,56 20,29 51,45 0,96
35- Transports et entreposage -2,74 -7,49 8,43 5,76 18,40 10,29
36- Activités d’information et de télécommunications 18,21 45,28 14,23 13,33 74,71 -7,39
37- Activités financières et d’assurance 21,49 50,92 15,38 17,92 22,30 10,60
38- Activités immobilières 7,21 17,44 9,33 3,91 6,98 8,26
39- Activité fournies principalement aux entreprises 3,78 24,38 7,32 2,77 3,24 0,50
41- Activités éducatives 7,50 13,12 3,28 5,67 10,26 -1,51
42- Activité pour la santé humaine et action sociale 1,06 6,22 -3,79 3,37 6,70 -4,24
43- Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales et personnelles 3,89 32,21 4,45 -51,00 -501,18 -2,54
Ensemble 8,77 21,95 4,57 10,10 24,95 3,08
Source : INS/Base des données des DSF
Tableau A3.2: Productivité des facteurs et partage salaires/profits
Branche
2013 (en 1000 FCFA) 2014 (en 1000 FCFA)
Effectif
VA
persdeesch
VA
arg
Effectif
persdeeCh arg
IB
VA
Effectif
VA
persdeesch
VA
arg
Effectif
persdeeCh arg
IB
VA
01- Agriculture 2 147,23 2,2 970,72 10,75 1906,97 1,0 1994,87 11,55
02- Élevage et chasse
844,10 1,2 700,05 4,32
03-Sylviculture et exploitation forestière 3 391,90 1,2 2804,41 12,52 5344,27 1,8 3009,24 25,60
05- Extraction d'hydrocarbures et d’autres produits énergétiques 48 306,91 2,5 19204,19 11,70 -6656,61 -0,3 21373,35 -0,48
06- Extraction de minerais -5 535,96 -1,8 3031,16 -7,71 48806,44 1,8 27873,40 23,84
07-Industrie de la viande et du poisson
-129,68 -0,2 601,34 -1,27
08- Travail des grains et fabrication des produits amylacés 13 386,15 3,2 4190,11 12,36 19943,36 4,5 4425,97 18,17
09- Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 20 163,55 2,4 8452,66 22,14 8075,45 2,3 3559,71 21,69
10- Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 2 043,52 1,2 1635,74 9,86 7789,08 2,8 2748,88 15,05
11- Fabrication de produits à base de céréales 4 243,42 2,6 1647,83 28,43 4918,80 2,8 1746,64 30,37
12- Industrie du lait, des fruits et légumes et autres produits alimentaires 11 637,54 2,1 5650,80 30,22 13038,30 1,9 6788,38 30,58
13- Industrie de boissons 15 111,84 2,2 6727,83 14,69 17552,86 2,2 7968,79 14,58
15- Industrie du textile et de la confection 8 007,70 1,6 4951,72 14,15 4641,36 0,9 4995,55 8,58
16- Industries du cuir et fabrication des chaussures
1352,87 0,8 1718,20 3,15
17- Industrie du bois sauf fabrication des meubles 3 984,91 1,5 2652,81 22,56 4602,64 1,6 2908,66 21,09
18- Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton;
imprimerie et reproduction 6 733,41 1,7 4008,27 16,64 8512,18 1,9 4458,72 19,97
19- Raffinage de pétrole et cokéfaction 26 221,32 1,7 15044,19 4,22 3008,54 0,2 18437,81 0,44
52
Branche
2013 (en 1000 FCFA) 2014 (en 1000 FCFA)
Effectif
VA
persdeesch
VA
arg
Effectif
persdeeCh arg
IB
VA
Effectif
VA
persdeesch
VA
arg
Effectif
persdeeCh arg
IB
VA
20- Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 6 276,48 2,4 2606,34 26,56 7640,07 1,7 4482,48 31,47
21- Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en
matières plastiques 3 007,55 2,2 1360,62 13,14 2342,68 1,4 1724,36 7,95
22- Fabrication de produits minéraux non métalliques 32 652,95 2,1 15 407,49 16,26 33 522,87 2,2 15 045,08 11,68
23- Fabrication de produits métalliques de base et d'ouvrages en métaux 11 348,36 1,4 7 834,51 7,27 11 209,22 1,8 6 288,34 9,55
24- Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels NCA 3 838,52 1,2 3 122,42 12,19 1 080,14 1,3 850,94 11,11
25- Fabrication d'équipements et d'appareils audio-visuels et de
communication, fabrication d'instruments médicaux, d'optique et
d'horlogerie
246,21 0,0 6 734,83 0,84
26- Fabrication de matériel de transport
27- Fabrication de meubles ; activités de fabrication NCA 6 032,04 1,0 6 177,48 41,43 1 313,15 1,3 988,04 15,15
28- Réparation et installation des machines et équipements
626,35 0,3 1 967,48 4,78
29- Production et distribution d'électricité, de gaz et d’air conditionné 24 426,61 2,4 10 369,99 9,10 33 462,78 3,3 10 277,56 10,03
30- Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de
déchets 5 283,25 2,1 2 541,37 27,30 4 518,78 1,1 4 019,60 34,69
31- Construction 9 465,94 2,3 4 091,59 18,54 7 427,58 1,3 5 531,71 21,59
32- Commerce de gros et de détail 11 636,06 2,8 4 145,91 39,12 38 116,86 5,0 7 687,17 97,10
33- Réparation de véhicules 6 515,59 2,5 2 622,10 64,33 5 977,68 0,3 23 221,31 51,51
34- Hébergement et restauration 7 196,20 2,1 3 433,05 12,23 3 953,78 0,9 4 398,00 6,46
35- Transports et entreposage 10 845,06 1,9 5 593,70 14,54 13 771,02 2,2 6 176,30 10,40
36- Activités d’information et de télécommunications 69 229,73 5,2 13 390,23 22,57 38 703,66 4,1 9 433,31 17,62
37- Activités financières et d’assurance 35 993,49 3,5 10 336,33 30,15 27 991,81 3,2 8 827,72 25,61
38- Activités immobilières 13 170,54 4,8 2 761,84 9,13 32 073,84 3,0 10 673,66 5,87
39- Activité fournies principalement aux entreprises 3 158,32 1,3 2 382,10 15,37 3 228,03 1,3 2 547,96 12,74
41- Activités éducatives 2 889,19 1,4 2 001,85 24,41 2 932,72 1,6 1 843,10 14,69
42- Activité pour la santé humaine et action sociale 3 890,61 1,1 3 447,99 9,35 4 874,52 1,2 4 050,66 19,92
43- Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales et
personnelles 4 554,06 1,0 4 349,76 86,64 4 624,27 0,4 10 443,36 40,95
Ensemble 9 658,46 2,3 4 116,22 17,05 11 683,15 2,4 4 893,33 15,98
Source : INS/Base des données des DSF
Tableau A3.3: Importance des immobilisations
Branche
2013 (en 1000 FCFA) 2014 (en 1000 FCFA)
Effectif
IB
Effectif
IN
effectif
entsAmortissem
Effectif
IB
Effectif
IN
effectif
entsAmortissem
01- Agriculture 19 971,36 2 137,38 17 834,35 16 517,38 10015,00 10 336,61
02- Élevage et chasse 19 555,46 8079,75 8 082,63
03-Sylviculture et exploitation forestière 27 084,73 10 259,85 18 091,32 20 878,04 13936,59 16 101,65
05- Extraction d'hydrocarbures et d’autres produits énergétiques 412 885,19 208 495,42 223 458,07 1 375 728,36 325498,57 343 320,93
53
Branche
2013 (en 1000 FCFA) 2014 (en 1000 FCFA)
Effectif
IB
Effectif
IN
effectif
entsAmortissem
Effectif
IB
Effectif
IN
effectif
entsAmortissem
06- Extraction de minerais 71 760,91 32 186,90 39 574,01 204 735,40 65504,12 67 758,66
07-Industrie de la viande et du poisson 10 220,00 4 057,29 4 057,29
08- Travail des grains et fabrication des produits amylacés 108 334,16 54 590,16 55 394,11 109 759,84 60 736,25 62 267,14
09- Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 91 076,24 38 665,21 54 969,82 37 239,13 22 699,09 23 185,10
10- Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 20 734,74 9 651,02 11 330,98 51 742,84 28 522,66 28 628,06
11- Fabrication de produits à base de céréales 14 923,29 5 772,99 9 369,05 16 194,74 10 564,52 10 599,08
12- Industrie du lait, des fruits et légumes et autres produits alimentaires 38 515,05 22 762,35 18 299,85 42 636,67 18 597,80 21 681,21
13- Industrie de boissons 102 894,19 42 440,37 61 522,05 120 349,39 69 893,78 74 465,33
15- Industrie du textile et de la confection 56 607,10 12 459,99 45 715,43 54 064,34 8 201,62 12 678,02
16- Industries du cuir et fabrication des chaussures 42 892,73 31 570,67 31 570,67
17- Industrie du bois sauf fabrication des meubles 17 660,44 5 809,61 12 352,44 21 825,55 15 877,63 16 198,77
18- Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton; imprimerie et
reproduction 40 476,82 13 303,25 27 921,28
42 615,08 29 057,87 27 657,79
19- Raffinage de pétrole et cokéfaction 622 040,19 428 789,42 216 736,59 677 088,75 206 040,74 229 903,21
20- Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 23 630,32 10 241,23 21 291,68 24 276,62 14 189,71 15 755,72
21- Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en matières plastiques 22 893,01 10 061,33 12 896,53 29 451,53 15 837,22 15 992,20
22- Fabrication de produits minéraux non métalliques 200 843,45 91 859,17 115 955,92 286 891,02 115 308,05 117 263,89
23- Fabrication de produits métalliques de base et d'ouvrages en métaux 156 096,18 51 915,41 106 580,26 117 344,07 82 911,69 84 561,31
24- Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels NCA 31 480,14 13 872,26 18 304,98 9 724,89 6 593,12 6 593,12
25- Fabrication d'équipements et d'appareils audio-visuels et de communication, fabrication
d'instruments médicaux, d'optique et d'horlogerie 29 352,27 19 028,55 19 028,55
26- Fabrication de matériel de transport
27- Fabrication de meubles ; activités de fabrication NCA 14 561,08 2 382,52 13 123,60 8 668,70 5 893,83 5 910,71
28- Réparation et installation des machines et équipements 13 112,85 4 850,98 4 850,98
29- Production et distribution d'électricité, de gaz et d’air conditionné 268 550,59 138 226,61 149 804,88 333 661,82 133 074,76 154 018,04
30- Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de déchets 19 349,68 7 603,24 11 969,53 13 026,11 8 548,96 8 592,66
31- Construction 51 051,24 36 249,04 15 013,29 34 407,95 27 583,13 20 421,46
32- Commerce de gros et de détail 29 741,36 15 527,43 16 445,94 39 254,08 18 703,72 21 363,67
33- Réparation de véhicules 10 128,21 3 888,29 7 288,20 11 604,15 4 141,36 4 141,36
34- Hébergement et restauration 58 825,53 23 688,31 36 027,60 61 226,95 44 948,36 41 576,25
35- Transports et entreposage 74 611,34 36 212,69 41 830,05 132 432,82 100 983,57 104 019,80
36- Activités d’information et de télécommunications 306 707,81 126 137,26 186 546,78 219 659,37 124 906,76 132 474,48
37- Activités financières et d’assurance 119 366,44 78 311,78 72 075,86 109 315,35 29 650,51 69 911,48
38- Activités immobilières 144 330,10 96 286,92 48 670,37 546 832,08 232 443,49 246 128,84
39- Activité fournies principalement aux entreprises 20 549,47 8 651,21 12 590,63 25 329,02 4 657,22 5 112,69
41- Activités éducatives 11 833,80 5 212,86 6 780,03 19 967,26 9 400,97 9 431,21
42- Activité pour la santé humaine et action sociale 41 607,59 9 422,39 32 836,93 24 472,11 16 346,94 16 693,95
43- Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales et personnelles 5 256,17 3 326,45 1 987,30 11 293,70 5 236,40 9 989,64
Ensemble 56 646,46 27 917,89 31 945,33 73 122,84 38 496,41 41 201,92
Source : INS/Base des données des DSF
54
Tableau A3.4: Jeunesse et renouvellement des immobilisations
Branche
2013 (%) 2014 (%)
IB
entsAmortissem
IB
mentsInvestisse
VA
mentsInvestisse
IB
entsAmortissem
IB
mentsInvestisse
VA
mentsInvestisse
01- Agriculture 89,65 0,69 6,5 60,65 3,42 29,59
02- Élevage et chasse 41,53 7,86 182,09
03-Sylviculture et exploitation forestière 66,37 8,62 68,8 74,06 16,22 63,37
05- Extraction d'hydrocarbures et d’autres produits énergétiques 54,62 2,33 19,9 57,02 25,25 -5217,41
06- Extraction de minerais 57,61 1,74 -22,6 55,44 15,13 63,47
07-Industrie de la viande et du poisson 40,29 0,00 0,00
08- Travail des grains et fabrication des produits amylacés 53,18 8,63 69,9 59,04 3,28 18,02
09- Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 59,15 12,09 54,6 62,83 11,33 52,25
10- Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 53,88 6,61 67,1 55,38 3,62 24,02
11- Fabrication de produits à base de céréales 61,53 8,91 31,3 65,53 8,23 27,09
12- Industrie du lait, des fruits et légumes et autres produits alimentaires 41,13 14,37 47,6 43,89 9,61 31,44
13- Industrie de boissons 58,65 16,42 111,8 60,53 10,76 73,75
15- Industrie du textile et de la confection 78,08 36,59 258,7 77,51 4,61 53,69
16- Industries du cuir et fabrication des chaussures 73,88 0,26 8,18
17- Industrie du bois sauf fabrication des meubles 69,04 6,82 30,2 74,11 6,45 30,60
18- Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton;
imprimerie et reproduction 69,63 10,47 63,0
67,73 7,11 35,58
19- Raffinage de pétrole et cokéfaction 42,18 10,75 255,1 38,93 11,05 2486,85
20- Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 58,88 11,56 43,5 56,91 53,69 170,59
21- Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en
matières plastiques 56,54 10,88 82,9
53,97 31,59 397,11
22- Fabrication de produits minéraux non métalliques 57,67 2,02 12,4 44,38 41,69 356,79
23- Fabrication de produits métalliques de base et d'ouvrages en métaux 67,16 5,63 77,4 71,42 68,19 713,87
24- Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels NCA 60,87 3,57 29,3 69,75 1,07 9,59
25- Fabrication d'équipements et d'appareils audio-visuels et de
communication, fabrication d'instruments médicaux, d'optique et
d'horlogerie
64,92 0,66 79,19
26- Fabrication de matériel de transport
27- Fabrication de meubles ; activités de fabrication NCA 84,51 9,19 22,2 68,20 27,02 178,37
28- Réparation et installation des machines et équipements 37,08 1,44 30,20
29- Production et distribution d'électricité, de gaz et d’air conditionné 48,76 6,19 68,1 43,11 2,63 26,27
30- Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de déchets 66,25 31,29 114,6 67,33 8,56 24,67
31- Construction 35,83 38,32 206,7 61,55 43,07 199,54
32- Commerce de gros et de détail 49,88 20,67 52,8 50,74 26,87 27,67
33- Réparation de véhicules 63,10 20,32 31,6 36,90 48,52 94,19
34- Hébergement et restauration 60,58 8,13 66,5 69,05 35,09 543,32
35- Transports et entreposage 55,81 7,07 48,6 77,30 7,07 67,97
36- Activités d’information et de télécommunications 53,53 17,44 77,3 55,81 13,99 79,38
55
Branche
2013 (%) 2014 (%)
IB
entsAmortissem
IB
mentsInvestisse
VA
mentsInvestisse
IB
entsAmortissem
IB
mentsInvestisse
VA
mentsInvestisse
37- Activités financières et d’assurance 52,68 17,65 58,5 44,26 4,91 19,19
38- Activités immobilières 33,93 11,50 126,0 49,34 17,37 296,07
39- Activité fournies principalement aux entreprises 79,59 12,11 78,8 20,36 29,56 231,96
41- Activités éducatives 56,12 8,73 35,8 47,31 43,24 294,40
42- Activité pour la santé humaine et action sociale 78,04 7,32 78,3 66,88 36,32 182,33
43- Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales et
personnelles 59,24 10,00 11,5
62,90 21,23 51,84
Ensemble 55,20 13,11 76,9 57,78 15,39 96,30
Source : INS/Base des données des DSF
Tableau A3.5: Importance et coût de l’endettement
Branche
2013 2014
proprescapitaux
totaltementen det
TotaltementEn
DCT
det
(%)
toltementEn
financiersFrais
det
(%) VA
financiersfrais
proprescapitaux
totaltementen det
TotaltementEn
DCT
det
(%)
toltementEn
financiersFrais
det
(%) VA
financiersfrais
01- Agriculture 0,87 65,40 3,18 7,77 2,1 54,81 0,65 3,17
02- Élevage et chasse 0 8,1 91,42 1,04 38,87
03-Sylviculture et exploitation forestière 3,36 82,38 4,27 26,08 4,4 94,12 1,45 9,85
05- Extraction d'hydrocarbures et d’autres produits énergétiques 0,07 98,29 0,03 0,03 1,6 9,88 0,00 -0,61
06- Extraction de minerais 1,5 86,38 2,41 -25,03 15,6 99,71 0,33 3,48
07-Industrie de la viande et du poisson 0 -2,4 100,11 0,00 -0,07
08- Travail des grains et fabrication des produits amylacés 5,22 45,78 2,73 26,40 2,5 86,32 2,60 15,75
09- Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 1,69 61,68 2,91 8,34 1,7 59,13 2,04 8,84
10- Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 0,71 56,80 1,66 4,66 0,4 126,79 1,55 3,56
11- Fabrication de produits à base de céréales 4,43 83,02 2,65 8,27 2,4 92,57 2,11 9,62
12- Industrie du lait, des fruits et légumes et autres produits alimentaires 3,73 86,69 2,05 6,32 -65,4 123,05 0,59 5,10
13- Industrie de boissons 2,1 91,04 0,52 1,96 1,3 92,18 0,55 2,96
15- Industrie du textile et de la confection 2,07 91,59 1,81 7,20 5,0 106,57 0,65 12,98
16- Industries du cuir et fabrication des chaussures 0 34,5 96,05 0,02 1,08
17- Industrie du bois sauf fabrication des meubles 3,12 84,85 1,82 7,30 3,8 94,30 1,16 7,18
18- Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton; imprimerie et reproduction 1,49 84,36 3,55 15,00 1,0 106,54 2,28 10,42
19- Raffinage de pétrole et cokéfaction 9,31 87,59 3,46 116,96 130,5 109,57 1,96 1260,34
20- Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 2,53 88,53 2,07 14,55 2,9 113,64 4,02 36,15
21- Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en matières plastiques 0,52 70,67 2,57 6,16 0,8 75,82 1,82 14,40
22- Fabrication de produits minéraux non métalliques 0,77 57,55 2,83 5,95 2,3 35,51 1,51 9,82
23- Fabrication de produits métalliques de base et d'ouvrages en métaux 2,13 90,03 1,66 11,20 3,7 104,32 0,80 8,59
Branche
2013 2014
proprescapitaux
totaltementen det
TotaltementEn
DCT
det
(%)
toltementEn
financiersFrais
det
(%) VA
financiersfrais
proprescapitaux
totaltementen det
TotaltementEn
DCT
det
(%)
toltementEn
financiersFrais
det
(%) VA
financiersfrais
24- Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels NCA 10,29 98,43 0,88 9,28 83,0 100,95 0,00 0,00
25- Fabrication d'équipements et d'appareils audio-visuels et de communication, fabrication d'instruments
médicaux, d'optique et d'horlogerie 1,4 120,88 1,79 210,37
26- Fabrication de matériel de transport
27- Fabrication de meubles ; activités de fabrication NCA 9,88 99,65 0,27 3,39 -17,3 128,32 1,07 10,50
28- Réparation et installation des machines et équipements 0 5,0 111,13 0,19 10,47
29- Production et distribution d'électricité, de gaz et d’air conditionné 2,08 32,86 2,88 15,03 3,0 42,71 3,18 28,45
30- Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de déchets 7,1 70,90 3,47 10,00 3,4 73,00 1,49 6,45
31- Construction 9,6 75,13 2,86 22,96 -1772,9 98,55 0,76 12,05
32- Commerce de gros et de détail 3,3 93,07 3,31 22,30 3,3 126,55 1,22 4,64
33- Réparation de véhicules 2,88 84,70 2,75 4,52 10,7 95,21 0,50 2,39
34- Hébergement et restauration 1,88 58,67 1,66 4,24 1,0 61,91 0,84 6,19
35- Transports et entreposage 3,86 60,46 1,19 5,75 1,5 53,85 2,20 8,71
36- Activités d’information et de télécommunications 1,78 73,07 2,45 5,30 7,8 85,31 0,91 6,98
37- Activités financières et d’assurance 13,51 91,55 0,03 0,47 9,6 92,18 0,03 1,03
38- Activités immobilières 3,62 69,82 1,75 14,04 0,5 75,00 0,60 4,48
39- Activité fournies principalement aux entreprises 7,24 87,49 2,28 10,53 1,2 44,74 1,59 10,92
41- Activités éducatives 0,23 83,36 2,41 1,37 0,3 44,66 3,29 4,95
42- Activité pour la santé humaine et action sociale 0,96 94,74 0,34 0,63 1,0 83,62 0,25 1,02
43- Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales et personnelles 2,13 82,14 0,39 0,39 3,2 85,03 0,26 1,30
Ensemble 3,81 82,09 1,64 11,17 3,0 82,72 1,22 10,47
Source : INS/Base des données des DSF
58
Tableau A3.6: Poids des dettes financières dans les capitaux propres
Branche Dettes financières/capitaux propres
2013 2014
01- Agriculture 37,3 102,6
02- Élevage et chasse 73,6
03-Sylviculture et exploitation forestière 70,3 77,8
05- Extraction d'hydrocarbures et d’autres produits énergétiques 0,1 145,1
06- Extraction de minerais 22,4 30,7
07-Industrie de la viande et du poisson 0,0
08- Travail des grains et fabrication des produits amylacés 331,4 100,9
09- Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 70,8 80,4
10- Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 38,2 15,5
11- Fabrication de produits à base de céréales 93,4 63,7
12- Industrie du lait, des fruits et légumes et autres produits alimentaires 60,8 -0,3
13- Industrie de boissons 19,6 32,5
15- Industrie du textile et de la confection 20,6 27,9
16- Industries du cuir et fabrication des chaussures 171,6
17- Industrie du bois sauf fabrication des meubles 53,5 73,7
18- Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton; imprimerie et
reproduction 29,3
20,0
19- Raffinage de pétrole et cokéfaction 143,2 1 434,8
20- Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 43,0 42,9
21- Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en matières
plastiques 16,2
26,8
22- Fabrication de produits minéraux non métalliques 38,6 167,9
23- Fabrication de produits métalliques de base et d'ouvrages en métaux 27,5 51,7
24- Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels NCA 17,9 0,0
25- Fabrication d'équipements et d'appareils audio-visuels et de communication,
fabrication d'instruments médicaux, d'optique et d'horlogerie
0,0
26- Fabrication de matériel de transport
27- Fabrication de meubles ; activités de fabrication NCA 3,5 -251,1
28- Réparation et installation des machines et équipements 15,4
29- Production et distribution d'électricité, de gaz et d’air conditionné 140,2 174,6
30- Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de déchets 214,9 121,8
31- Construction 250,5 -13 719,6
59
Branche Dettes financières/capitaux propres
2013 2014
32- Commerce de gros et de détail 30,8 30,4
33- Réparation de véhicules 51,3 106,7
34- Hébergement et restauration 81,4 40,9
35- Transports et entreposage 160,9 77,5
36- Activités d’information et de télécommunications 47,9 133,9
37- Activités financières et d’assurance 122,5 165,1
38- Activités immobilières 112,7 11,8
39- Activité fournies principalement aux entreprises 93,2 70,3
41- Activités éducatives 4,2 21,3
42- Activité pour la santé humaine et action sociale 5,5 18,0
43- Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales et personnelles 39,0 51,3
Ensemble 76,0 87,0
Source : INS/Base des données des DSF
Tableau A3.7: Structure des bilans en 2014
branche
Actif (%) Passif (%)
bilanTotal
finnonmIm
bilanTotal
finmoIm
bilanTotal
circActif
bilanTotal
ActifTrésorerie
bilanTotal
opresCap Pr
bilanTotal
sfinancièreDettes
bilanTotal
circulantPassif
bilanTotal
passifTrésorerie
01- Agriculture 69,31 1,37 28,67 0,65 31,63 32,44 33,11 2,82
02- Élevage et chasse 58,13 0,04 38,34 3,49 10,94 8,05 80,56 0,45
03-Sylviculture et exploitation forestière 21,50 5,13 72,06 1,30 17,01 13,23 60,89 8,87
05- Extraction d'hydrocarbures et d’autres produits énergétiques 40,16 10,75 10,56 38,53 90,64 0,30 9,05 0,00
06- Extraction de minerais 41,03 0,09 58,49 0,39 5,95 1,83 90,67 1,56
07-Industrie de la viande et du poisson 72,08 0,00 15,53 12,40 -69,67 0,00 169,49 0,19
08- Travail des grains et fabrication des produits amylacés 39,43 6,48 49,35 4,74 23,79 24,00 36,49 15,72
09- Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 38,06 3,34 53,94 4,66 35,92 28,88 30,67 4,54
10- Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 69,65 1,72 25,95 2,68 60,37 9,38 14,48 15,77
11- Fabrication de produits à base de céréales 30,16 0,31 61,33 8,20 26,03 16,58 45,42 11,97
12- Industrie du lait, des fruits et légumes et autres produits alimentaires 39,44 0,46 52,57 7,54 -1,63 0,01 106,36 24,52
13- Industrie de boissons 50,42 3,16 36,26 10,16 39,01 12,69 39,70 8,60
15- Industrie du textile et de la confection 20,45 0,37 78,15 1,03 15,19 4,23 71,37 9,20
16- Industries du cuir et fabrication des chaussures 21,94 0,06 71,60 6,40 2,79 4,78 91,46 0,98
17- Industrie du bois sauf fabrication des meubles 27,50 1,11 70,53 0,86 18,81 13,86 57,54 9,79
18- Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton; imprimerie et
reproduction
32,61 3,15 59,81 4,42 44,91 8,99 34,76 11,85
19- Raffinage de pétrole et cokéfaction 28,34 14,12 53,85 3,69 0,63 9,06 73,36 16,95
20- Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 22,41 1,06 71,47 5,06 21,24 9,11 51,58 17,39
21- Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en matières
plastiques
55,60 0,68 40,45 3,28 53,49 14,36 28,04 4,10
22- Fabrication de produits minéraux non métalliques 69,12 2,30 24,80 3,78 28,48 47,82 18,95 4,76
23- Fabrication de produits métalliques de base et d'ouvrages en métaux 44,19 3,99 50,21 1,62 18,58 9,61 59,22 12,59
24- Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels NCA 5,36 0,03 90,30 4,30 1,18 0,00 97,89 0,93
25- Fabrication d'équipements et d'appareils audio-visuels et de communication,
fabrication d'instruments médicaux, d'optique et d'horlogerie
41,04 0,80 45,39 12,77 36,73 0,00 52,34 10,93
26- Fabrication de matériel de transport
27- Fabrication de meubles ; activités de fabrication NCA 34,75 0,04 59,35 5,85 -4,22 10,59 62,38 31,25
28- Réparation et installation des machines et équipements 36,99 0,09 62,64 0,28 14,91 2,29 72,22 10,59
29- Production et distribution d'électricité, de gaz et d’air conditionné 63,9 8,39 18,54 9,12 24,71 43,15 32,10 0,04
30- Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de déchets 26,72 1,92 68,32 3,04 21,18 25,81 46,80 6,20
31- Construction 21,04 4,11 65,91 8,93 -0,05 7,28 86,85 5,92
32- Commerce de gros et de détail 17,88 1,85 76,01 4,27 17,75 5,40 52,77 20,85
33- Réparation de véhicules 51,92 0,28 42,03 5,78 8,17 8,72 78,57 4,54
34- Hébergement et restauration 58,85 1,63 21,32 18,20 49,00 20,03 30,00 0,97
35- Transports et entreposage 47,17 1,38 43,21 8,24 38,46 29,82 27,28 3,47
36- Activités d’information et de télécommunications 52,48 4,12 24,98 18,42 11,07 14,83 72,03 2,07
37- Activités financières et d’assurance 6,20 7,23 56,94 29,63 8,71 14,38 69,07 7,85
38- Activités immobilières 59,41 6,12 17,63 16,84 68,24 8,05 23,55 0,15
39- Activité fournies principalement aux entreprises 66,70 1,08 23,81 8,42 43,14 30,34 21,01 1,97
41- Activités éducatives 76,23 8,95 5,16 9,66 74,19 15,82 6,55 3,44
42- Activité pour la santé humaine et action sociale 39,37 0,18 26,08 34,37 48,89 8,80 41,79 0,52
branche
Actif (%) Passif (%)
bilanTotal
finnonmIm
bilanTotal
finmoIm
bilanTotal
circActif
bilanTotal
ActifTrésorerie
bilanTotal
opresCap Pr
bilanTotal
sfinancièreDettes
bilanTotal
circulantPassif
bilanTotal
passifTrésorerie
43- Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales et personnelles 20,67 36,47 36,37 6,49 23,84 12,23 62,95 0,98
TOTAL 38,02 5,14 44,75 12,08 22,99 20,25 49,15 7,61
Source : INS/Base des données des DSF
Tableau A3.8: Structure des bilans en 2013
branche
Actif (%) Passif (%)
bilanTotal
finnonmIm
bilanTotal
finmoIm
bilanTotal
circActif
bilanTotal
ActifTrésorerie
bilanTotal
opresCap Pr
bilanTotal
sfinancièreDettes
bilanTotal
circulantPassif
bilanTotal
passifTrésorerie
01- Agriculture 22,11 0,86 76,4 0,62 48,10 17,96 23,70 10,24
02- Élevage et chasse
03-Sylviculture et exploitation forestière 31,81 4,67 59,9 3,62 20,05 14,09 53,32 12,54
05- Extraction d'hydrocarbures et d’autres produits énergétiques 21,28 12,74 10,7 55,29 93,15 0,12 6,74 0,00
06- Extraction de minerais 35,10 0,13 62,7 2,05 37,78 8,47 48,37 5,37
07-Industrie de la viande et du poisson
08- Travail des grains et fabrication des produits amylacés 45,28 7,10 44,2 3,42 14,06 46,60 26,79 12,56
09- Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 36,93 1,15 58,4 3,56 35,13 24,86 34,54 5,46
10- Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 78,14 1,12 19,5 1,21 53,07 20,27 17,64 9,02
11- Fabrication de produits à base de céréales 35,46 0,17 55,9 8,47 15,38 14,37 53,81 16,44
12- Industrie du lait, des fruits et légumes et autres produits alimentaires 51,66 0,27 40,9 7,15 17,95 10,92 56,01 15,12
13- Industrie de boissons 46,77 0,05 45,2 7,96 31,40 6,15 59,86 2,60
15- Industrie du textile et de la confection 28,00 0,34 70,7 1,01 29,0 6,0 54,2 10,8
17- Industrie du bois sauf fabrication des meubles 27,75 0,97 70,0 1,28 22,08 11,81 57,13 8,98
18- Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton; imprimerie et
reproduction 30,31 3,31 64,5 1,93 34,80 10,19 41,75 13,26
19- Raffinage de pétrole et cokéfaction 26,9 17,6 51,7 3,9 8,0 11,4 62,8 17,8
20- Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 19,0 1,7 66,0 13,3 21,1 9,1 44,2 25,7
21- Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en matières
plastiques 49,7 0,1 42,6 7,5 64,4 10,5 23,0 2,2
22- Fabrication de produits minéraux non métalliques 59,3 6,1 29,9 4,7 52,4 20,2 20,4 7,0
23- Fabrication de produits métalliques de base et d'ouvrages en métaux 40,3 2,2 56,9 0,6 26,6 7,3 49,3 16,8
24- Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels NCA 22,9 5,3 71,8 0,1 8,1 1,4 81,5 9,0
25- Fabrication d'équipements et d'appareils audio-visuels et de communication,
fabrication d'instruments médicaux, d'optique et d'horlogerie
26- Fabrication de matériel de transport
27- Fabrication de meubles ; activités de fabrication NCA 2,6 0,2 33,7 63,4 9,2 0,3 90,5 0,0
28- Réparation et installation des machines et équipements
29- Production et distribution d'électricité, de gaz et d’air conditionné 70,6 0,9 19,9 8,6 32,4 45,4 21,9 0,3
30- Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de déchets 39,5 10,5 47,5 2,5 11,9 25,6 59,0 3,4
31- Construction 35,2 10,7 45,3 8,9 9,0 22,6 64,1 4,3
32- Commerce de gros et de détail 15,0 1,2 78,5 5,3 18,3 5,7 54,9 21,1
33- Réparation de véhicules 22,0 0,5 56,2 21,4 23,0 11,8 54,4 10,8
34- Hébergement et restauration 60,7 2,0 25,5 11,8 33,7 27,4 35,9 3,0
branche
Actif (%) Passif (%)
bilanTotal
finnonmIm
bilanTotal
finmoIm
bilanTotal
circActif
bilanTotal
ActifTrésorerie
bilanTotal
opresCap Pr
bilanTotal
sfinancièreDettes
bilanTotal
circulantPassif
bilanTotal
passifTrésorerie
35- Transports et entreposage 45,8 9,8 39,0 5,4 19,7 31,7 44,4 4,1
36- Activités d’information et de télécommunications 56,0 0,5 20,1 23,4 36,0 17,2 46,7 0,1
37- Activités financières et d’assurance 5,0 6,5 61,4 27,0 6,5 7,9 79,3 6,4
38- Activités immobilières 73,4 0,4 18,9 7,3 21,1 23,8 52,6 2,4
39- Activité fournies principalement aux entreprises 45,8 3,4 43,4 7,4 11,8 11,0 74,6 2,5
41- Activités éducatives 63,1 0,5 15,8 20,6 79,9 3,3 15,1 1,6
42- Activité pour la santé humaine et action sociale 67,4 0,2 28,1 4,2 48,8 2,7 44,3 4,2
43- Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales et personnelles 16,5 35,6 28,5 19,4 31,4 12,2 54,5 1,8
TOTAL 28,2 5,7 51,2 14,9 19,1 14,5 58,1 8,3
Source : INS/Base des données des DSF
63
Tableau A3.9: Fonds de roulement net et financement de l’actif circulant
Branche
2013(%) 2014(%)
circulantActif
FDR
BFR
FDR
circulantActif
FDR
BFR
FDR
01- Agriculture 63,78 96,14
-156,09 1 013,92
02- Élevage et chasse
-60,07 61,29
03-Sylviculture et exploitation forestière -8,43 -46,75
-35,01 -241,17
05- Extraction d'hydrocarbures et d’autres produits énergétiques 553,00 1 490,54
1 105,06 16 128,51
06- Extraction de minerais 18,41 83,56
-29,80 39,60
07-Industrie de la viande et du poisson
-747,16 76,70
08- Travail des grains et fabrication des produits amylacés 80,05 649,47
-18,03 -68,69
09- Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 25,07 52,26
6,22 14,85
10- Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux -29,83 -298,54
-64,41 -148,26
11- Fabrication de produits à base de céréales -12,32 -176,07
-22,50 -89,55
12- Industrie du lait, des fruits et légumes et autres produits alimentaires
-56,37 152,80 -61,13 101,50
13- Industrie de boissons -27,52 129,37
-64,57 481,75
15- Industrie du textile et de la confection 10,31 47,11
7,28 89,87
16- Industries du cuir et fabrication des chaussures
-75,53 271,59
17- Industrie du bois sauf fabrication des meubles 8,17 47,84
-63,43 -351,10
18- Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton; imprimerie et reproduction
24,91 87,44 -23,46 -59,34
19- Raffinage de pétrole et cokéfaction -48,48 229,42
-16,11 44,52
20- Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 20,23 83,42
5,56 27,28
21- Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en matières plastiques
58,47 126,97 10,70 36,88
22- Fabrication de produits minéraux non métalliques 30,23 100,21
124,71 740,99
23- Fabrication de produits métalliques de base et d'ouvrages en métaux
-23,87 -91,01 -139,84 684,85
24- Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels NCA
-27,33 1 418,73 -11,47 138,13
25- Fabrication d'équipements et d'appareils audio-visuels et de
communication, fabrication d'instruments médicaux, d'optique et
d'horlogerie
-85,14 615,50
26- Fabrication de matériel de transport
27- Fabrication de meubles ; activités de fabrication NCA 19,82 -11,78
-114,14 6 739,31
28- Réparation et installation des machines et équipements
-7,37 47,84
29- Production et distribution d'électricité, de gaz et d’air conditionné
22,05 -311,76 108,01 -149,74
30- Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de déchets
-15,46 37,54 -11,42 -36,31
31- Construction -27,34 54,98
-57,74 159,21
32- Commerce de gros et de détail 9,96 32,98
8,63 34,00
64
Branche
2013(%) 2014(%)
circulantActif
FDR
BFR
FDR
circulantActif
FDR
BFR
FDR
33- Réparation de véhicules 9,68 43,41
-21,57 17,99
34- Hébergement et restauration -70,15 2 447,29
-275,46 598,01
35- Transports et entreposage -10,24 72,48
-211,91 -545,20
36- Activités d’information et de télécommunications -3,67 2,55
-149,69 95,25
37- Activités financières et d’assurance 4,07 -16,65
31,00 -150,19
38- Activités immobilières -146,30 78,45
131,51 -383,59
39- Activité fournies principalement aux entreprises -63,87 102,60
251,45 2 866,52
41- Activités éducatives 123,12 2 724,55
404,96 -1543,08
42- Activité pour la santé humaine et action sociale -58,01 101,10
-73,02 117,27
43- Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales et personnelles
-22,88 23,09 17,01 -14,69
Ensemble -1,37 11,41 -14,02 113,76
Source : INS/Base des données des DSF
65
Annexe 4 : Equipe technique
Supervision générale
TEDOU Joseph, Directeur Général de l’INS
SHE ETOUNDI Joseph Guy Benjamin, Directeur Général Adjoint de l’INS
Coordination technique
AMOUGOU René Aymar Bertrand, Chef de Département des Statistiques d’Entreprises
FANDIO TCHABO Ferdinand, Chef de Division du Secrétariat Permanent du Plan Comptable
FOKOU FOPI Serges, Chef de Division des Statistiques des secteurs productifs
WABO Jean Pierre
Equipe de rédaction
FANDIO TCHABO Ferdinand
NANA FEUKEU Armand Diderot
BINYUYIDZEM Hyginius
Equipe de relecture
DJIDAWO DIFFO Victor
METANGMO Janvier
DJIALEU Eric Lambert
KONAI Fidèle
TCHAKOUA Herviste
KENMEGNE Kam Jean René
66
CE RAPPORT EST UNE PUBLICATION DU DEPARTEMENT DES STATISTIQUES
ECONOMIQUES
BP : 134 Yaoundé Tél : (+237) 222 22 04 45 / 222 22 54 21 Fax : (+237) 222 23 24 37 -
Site Web: www.statistics-cameroon.org