Download - Geneviève Saulnier Agente de planification, programmation et recherche au Pavillon du Parc
Un exemple de formation en intervention interculturelle dans un établissement de santé
et de services sociaux au Québec
2nd World Conference on Social Work and Social Development : Action and Impact
Stockholm, 2012
Geneviève SaulnierAgente de planification, programmation et recherche au Pavillon du Parc
Étudiante au doctorat en service social, Université d’Ottawa
Plan de la communication
• La formation en intervention interculturelle : Problématique et enjeux
• Une formation inspirée des fondements de l’apprentissage expérientiel
• Présentation de l’approche et des techniques utilisées
• Conclusion: appréciations, forces, limites et suites…
La formation en intervention interculturelle: Problématique et enjeux
• Prise en compte de la diversité linguistique et culturelle – Loi sur les services de santé et les services sociaux du Québec (article 2.5 de la LSSS)
• Le besoin de formations en intervention interculturelle (Battaglini, 2010, Bélanger, 2000; Holh, 1999; Chiasson, 1998; Foulks et coll., 1998)
• La variété de l’offre de formations en intervention interculturelle dans le réseau de la santé et ses impacts (Rousseau et coll. 2005; Charbonneau, 1998; Ouellet et coll., 1997)
• La standardisation des pratiques (Rousseau et coll., 2005) et les savoirs des experts (Racine, 2000)
Une formation inspirée des fondements de l’apprentissage expérientiel et de la communauté de
pratique professionnelle
L’apprentissage expérientiel :
•Les intervenants ont un statut d’acteur dans la production des savoirs (Kondrat, 1992; Goldstein, 1990; Gould, 1989; Scott, 1989)
•Basé sur une approche réflexive où l’expérience pratique est un lieu d’ancrage pour connaître et apprendre:
(De Plaen, 2005; Racine, 2000, Schon, 1994; Kondrat, 1992; Tyson, 1992 )
• Qui se fonde sur le vécu et l’expérience des intervenants; • Qui permet la réflexion « sur » et « en cours » d’action;• Qui utilisent les situations rencontrées dans la pratique comme des occasions
d’apprentissage;• Qui utilise la pratique comme un lieu de création des savoirs.• Où la connaissance personnelle et directe est conjuguée à la médiation de
l’expérience du groupe (permet de dépasser l’expérience subjective)
Présentation des techniquesFavoriser la prise en charge de la formation par les intervenants eux-mêmes: thèmes abordés et objectifs visés
Les défis de l’intervention interculturelle
Les défis de l’intervention interculturelle
Les défis de l’intervention interculturelle (choix des défis/thèmes)
Les « forces » à développer pour surmonter les défis
Les objectifs de l’activité de soutien à l’intervention interculturelle
1. Je prends en compte les besoins des familles en lien avec leurs réalités (valeurs, contexte, milieu, culture, parcours migratoires)
2. Je prends conscience de mes préjugés 3. J’innove dans mes interventions, je fais preuve de créativité pour mieux
adapter mes pratiques à la diversité culturelle 5. Je prends en compte le double défi du handicap et de la migration
6. Je comprends mieux les défis du parcours migratoire
7. J’adopte des attitudes d’ouverture, de respect et de tolérance
Les objectifs de l’activité de soutien à l’intervention interculturelle (suite)
8. Je prends conscience de la diversité des représentations de la
maladie, du handicap, etc. 9. Je prends conscience de mon propre cadre de référence et
d’interprétation de la réalité 10. J’évite de poser des étiquettes culturelles pour expliquer des
comportements 11. Je mets en œuvre différentes stratégies, approches et habiletés
dans mes interventions en contexte culturel 12. Je change de « lunettes », je suspends mon jugement, je fais
preuve de décentration
Conclusion
• Mobilisation et engagement des intervenants « Nous avons construit nous-mêmes la formation que nous souhaitions »
« J’ai identifié les objectifs que je voulais personnellement atteindre »
• Participation et appropriation des contenus de la formation et des apprentissages« Chacun à son tour a été un formateur pour les autres »
« Cette formation a permis de toucher différentes formes de savoirs: le « savoir », le « savoir-être », le « savoir-faire »
« Je me connais mieux moi-même »
• Limites de cette approche