Download - ITnation #23 - février 2010
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: Les meilleures offres d’emploi IT au Luxembourg - P54
février 2010 / N°23
EFA : sophistication pour relever
les challenges de demain
Le graNd eNtretieN
Jean-Marc Verdure
director of it and Organization
EUROpEAn FUnd AdMinistRAtiOn
it FiNaNce caSe cHOice caSe cHOice
ABn-AMRO va démarrer [email protected]
Le CtiEmet une GeD en place p.24
neuflize OBC avec une Bi disruptivep.42
LE GUidE spÉCiAL COnsULtAnCE Et dÉvELOppEMEnt
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83 rue de HollerichL-1741 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg
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Maison d’éditionsAutorisation d’établissement N° 102739 © Toute reproduction, même partielle, est soumise à l’approbation écrite préalable de l’éditeur. Tous droits réservés. iTnews2.0 est membre de Luxorr - Luxembourg Organization for reproduction rights - [email protected]
La nouvelle économie du Luxembourg sera
faite de finance et d’it Au sortir – c’est à espérer – d’une crise globale profonde, le Luxembourg se déclare unanime quant à la nécessité pour le pays de diversifier l’économie nationale trop dépendante de la seule industrie financière. Ministres, rapporteur au budget de l’état, présidents de fédérations professionnelles, hommes de partis politiques, entrepreneurs et observateurs grand-ducaux sont à pied d’œuvre. Or, à l’heure actuelle, peu d’initiatives alternatives n’ont su se détacher complètement de l’aspect financier proposé par le pays. industries, logistique, médias, e-Commerce et e-Business connaissent des succès parfois retentissants lorsqu’ils arrivent à saisir le potentiel croisé des atouts nationaux, y compris financiers.
Le Luxembourg dispose d’une des bases arrière les plus stables et fiables du globe. en effet, les cadres juridique, social, politique, international et multiculturel mettent en évidence une stabilité conservatrice qui ne peut pas totalement s’émanciper de la sphère financière. il est donc à constater que les conditions inhérentes sont à prendre comme des leviers potentiels plutôt que comme des contraintes immuables.
Le Ministre de l’économie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké, affirme d’ailleurs que définir les axes d’un repositionnement est la « grande question » du moment, dévoilant quand même qu’une « piste sérieuse » sera portée à connaissance de la tribune publique.
Dès lors, peut-on envisager une nouvelle économie qui ne s’appuierait pas sur les attraits actuels de la place grand-ducale ? Probablement pas. et il est un autre qui devra compter : l’iT. en effet, si la qualité des prestations nationales dans la finance est inégalée et est une force unique à saisir, le soutien de la place technologique est aussi différenciateur pour le pays.
Ainsi par exemple, ont été portés sur les fonts baptismaux, des joyaux espérés dans le secteur de la santé et de la biologie. Ceux-ci sont le parfait exemple de la contribution de divers éléments : un cadre de travail régulé et fiable, sécurisé et agréable, multiculturel et soutenu par les enjeux nationaux. Ces sociétés prospéreront grâce à cette combinaison unique qui allie aussi les aspects financiers et technologiques. Croire qu’un seul de ces aspects, qu’un seul déterminant peut faire basculer le poids d’une économie est illusoire. Passer d’une sidérurgie à un centre d’excellence financier a été possible dans les seventies. Un tel revirement n’est aujourd’hui plus possible, mais tracer de nouvelles voies qui allient les atouts est possible. L’iT devra en être.
Raphaël Henry
May all yourchallenges turn intoopportunitiesin 2010!
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Our best wishes for 2010BEST FINANCIALADVISORY FIRM
2009
BEST RISKMANAGEMENT FIRM
2009
HR TEAMOF THE YEAR
2009
BEST AUDITFIRM2009
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///////// Le GrAND eNTreTieN
///////// ACTUAL iT
///////// iT fiNANCe
ABn Amro adopte B@nkvista 18FinArch met la gestion financière sous contrôle
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54Keyjobprésente son offre de cours 56
///////// POrTrAiT
Frédéric prime, CeO de Netline 52
///////// PeTiT-DeJeUNerS
Agilos QlikTech, la Bi disruptive qui fait l’unanimité
42Lombard, Arhs et iBM la Bi, un ensemble de techniques révolutionnaires?
44Callataÿ & Wouters promeut le SaaS 48
EN mars 2010… LE GUIDE sEra coNsacré À L’INfrastrUctUrE : sécUrIté, tELEcom Et stockaGE.clôture : 1er mars 2010rédaction : raphaël Henry et florence Thibaut - [email protected]égie publicitaire magazine : isabelle Libouton - [email protected]égie publicitaire guide : Sarah Guez - [email protected] events : isabelle Libouton - [email protected] et emilie Mounier - [email protected]
Jean-Marc verdure Director of iT and Organizationeuropean fund Administration
CtiE harmonise les GeD du secteur public
24Euroscript accélère Documentum 26iLnAs encourage la confiance numérique 28Eurcloud Luxembourg crée une nouvelle branche 30L’Apsi veut promouvoir l’innovation à Luxembourg
32eBRC va célébrer ses dix ans 35
tech-it nage à contre-courant 36Accenture le coeur à Luxembourg 39Oracle ambitionne de pousser les applications à Luxembourg
40AiGLU fait le tour de l’agilité 46Le Clussil restaure la confiance 47Ricoh remonte le chemin iT du document 50
le grand entretien
Jean-Marc verdureDirector of IT and Organization • European Fund Administration
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european Fund administration (eFa) est une Société anonyme de droit luxembourgeois, constituée en octobre 1996. elle est
détenue par trois grandes banques luxembourgeoises que sont KBL european Private Bankers à 39 %, la Banque et caisse
d’epargne de l’État (Bcee) à 15,2 % et la Banque de Luxembourg à 19,8 % et d'autres partenaires pour 26 %. réglementée par la commission de Surveillance du Secteur Financier (cSSF), eFa possède le statut de Professionnel du Secteur Financier (PSF)
pour les fonctions d'agent teneur de registre, de domiciliataire de sociétés, d'agent de communication à la clientèle, d'agent
administratif du secteur financier, d'opérateur de systèmes informatiques primaires du secteur financier et de professionnel
effectuant des services de constitution et de gestion de sociétés.
le grand entretien
Jean-Marc verdureDirector of IT and Organization • European Fund Administration
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EFA est la seule société indépendante spécialisée dans l’administration de fonds en Europe. Elle offre une gamme complète de prestations innovantes et un suivi personnalisé pour répondre aux attentes des acteurs les plus exigeants du monde financier.
Spécialiste de la gestion administrative de fonds, European Fund Administration (EFA) propose une large gamme de services de back et de middle office qui permet à ses clients d’externaliser leurs activités non stratégiques comme : la comptabilité des fonds (valorisation et calcul des valeurs liquidatives); la tenue des registres et support à la distribution paneuropéenne comme Agent de transfert; le Reporting à destination des investisseurs, des gérants, des distributeurs et des autres parties intéressées; des services de contrôle de la conformité avec les politiques d’investissement et la réglementation et l’établissement de rapports de risque.
EFA propose également des lignes de métier spécialisées pour les Hedge Funds, en Private Equity et fonds de capital-investissement et immobiliers, ainsi qu’en Analytics, avec la mise à disposition des outils et services d’analyse de performance et rapports de risque.
EFA travaille avec plus de 150 clients qui ont recours à des services administratifs pour leurs fonds ou véhicules d’investissement. EFA compte parmi sa clientèle de nombreuses banques, sociétés de gestion, gestionnaires de Hedge Funds, compagnies d’assurances, fonds de pension, etc.
JeAN-MArC verDUre GRAnd EnTRETIEn
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Jean-Marc Verdure, qui est eFa et comment se positionne-t-elle sur le marché ?
Spécialiste de la gestion administrative de fonds, efA (european fund Administration SA) est un prestataire de services de sous-traitance et Professionnel du Secteur financier indépendant et spécialisé. efA offre une gamme complète de solutions d’externalisa-tion à l’ensemble de l’industrie des fonds qui vont du middle au back office. Concrètement, c’est la valorisation des portefeuilles et la tenue de la comptabilité, la gestion des ordres que le gestionnaire passe pour le compte des fonds mais aussi la gestion des souscriptions et des rachats par les clients de ces fonds. Nous offrons la tenue de registres et la fonc-tion d’agent de transfert et nous assistons nos clients dans la distribution des fonds.
il s’agit là d’une gamme de services assez diversifiée finalement ? Nous possédons en effet une gamme assez large de services à valeur ajoutée en matière de fiscalité, de compliance, de gestion des risques, d’analyse de la performance ou encore de domiciliation. Ainsi, nos services sont proposés à différents véhicules d’inves-tissements : aux fonds classiques mais aussi aux fonds de pension, aux produits d’assu-rance-vie, aux fonds alternatifs ou encore aux fonds de type Private equity ou real estate. Notre proposition en Private equity est la plus récente de notre gamme de services et a été lancée de façon structurée en 2008. elle connaît aujourd’hui un essor remarquable. Cette activité existait déjà auparavant, mais depuis 2008 nous avons réorganisé l’activité de façon à spécialiser une équipe à la gestion de ces fonds qui nécessite des compétences particulières.
Quelle est votre position sur les marchés ?
Pour vous donner une idée de notre taille, depuis nos débuts en 1996, nous sommes le premier administrateur en termes de nombre de fonds. en effet, nous gérons aujourd’hui plus de 2.400 fonds qui totalisent des actifs de plus de 80 milliards d’euros. en termes de volume d’actifs, les choses ont fortement changé au cours des douze derniers mois avec l’évolution des marchés et toute une série de phénomènes de consolidation qui ont émaillé tout le secteur.
Quelle est votre clientèle ?
Au total, nous avons plus de 200 clients qui sont des sociétés de gestion, des banques dépositaires, des compagnies d’assuran-ces, des fonds de pension, des promoteurs immobiliers, des banques privées ou encore des family Offices. ils sont issus de plus de 30 pays et efA les assiste dans la distribution de leurs produits sur plus de 80 marchés dif-férents. Ces fonds sont en majorité domiciliés au Luxembourg, mais pas uniquement. Nous avons une filiale en france où nous admi-nistrons majoritairement des fonds de droit français et depuis peu une participation dans une société italienne orientée vers l’adminis-tration des fonds de droit italien.
Votre indépendance est-elle un atout dans le secteur ?
Assurément. Depuis l’origine, nos action-naires, la KredietBank Luxembourg, la Banque de Luxembourg et la Banque et Caisse d’epargne de l’état, ont voulu nous conférer ce statut. Ainsi, à côté des nom-breux clients qui utilisent leurs services de banque dépositaire, d’autres clients, qui
sont souvent des groupes bancaires, font seulement appel aux services d’administra-tion de fonds d’efA. Contrairement au reste de l’industrie dont la proposition consiste en général en une offre intégrée de banque dépositaire et d’administrateur de fonds, chez efA, nous leur laissons le libre choix de la banque dépositaire. De cette manière, on n’entre jamais en compétition avec nos clients. Par contre, sur le plan opérationnel, ceci nous amène à nous intégrer avec plus de 90 banques dépositaires et 8 primes bro-kers… Cette intégration est un challenge sur le plan technologique car nos interventions doivent être les plus automatisées possibles pour obtenir des processus efficaces.
il s’agit donc d’un modèle qui fait votre attrait…
Cette indépendance garantit selon nous le meilleur niveau de gouvernance d’entre-prise et une protection des investisseurs plus élevée par rapport à un modèle intégré. Ce modèle respecte aussi les bonnes prati-ques de l’industrie concernant la séparation des activités de gestion de portefeuilles, de valorisation, d’administration et de banque dépositaire. L’affaire Madoff a récemment illustré les risques inhérents à une confusion de ces rôles clés – confusion qui n’existe pas dans notre modèle.
Quelle place occupe l’it au sein de votre organisation ?
Les technologies de l’information sont pour nous un levier essentiel dans la réussite de la stratégie d’entreprise et acquièrent dès lors une importance toute particulière. Pour une société de sous-traitance comme efA, la recherche de processus STP est notam-ment quelque chose de très important pour
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nos clients. Cela suppose d’être très flexibles pour assurer l’intégration des informations en amont et en aval de nos traitements.
Aujourd’hui, l’informatique représente une soixantaine de ressources internes auxquelles s’ajoute une dizaine de ressources externes en fonction des projets. Si l’on considère également les ressources métiers qui assu-rent la maîtrise d’ouvrage, c’est près de 90 collaborateurs qui travaillent au maintien et à l’évolution du système d’information. Toutes les fonctions iT, qu’il s’agisse des applications ou de l’infrastructure technique, sont assurées par des équipes internes à Luxembourg
Qu’est-ce qui prime dans vos projets ?
Tous nos investissements et évolutions infor-matiques partent des besoins des clients : besoins recensés auprès de notre clientèle existante ou besoins que nous anticipons
dans le cadre de notre stratégie de crois-sance locale et internationale. Le portefeuille des grands projets est arrêté chaque année dans le cadre de l'exercice budgétaire. Les projets candidats font alors l'objet d'une pré-analyse et sont évalués sur base de leur contribution stratégique et de leur business case. L'alignement stratégique et la sélection résultent d’un travail d’équipe avec mes col-lègues du Comité de Direction. Une expertise fonctionnelle forte au sein des équipes iCT est en outre indispensable pour garantir une collaboration efficace et développer un vérita-ble partenariat avec nos clients internes.
Vous êtes également en charge de l’organisation, quels sont les liens avec la fonction it ?
Les deux fonctions sont tout à fait com-plémentaires. Le département organisation a deux types de missions. D’une part les Program Managers se voient confier la
coordination de projets complexes et multi-disciplinaires ou l’encadrement de missions transversales. D’autre part, une équipe spé-cialisée est en charge de l’amélioration des processus métiers. Nous avons à cet égard développé une expertise unique reposant sur la pensée systémique et l’approche Lean : toute amélioration part de la qualité telle que définie par le client. en se focalisant sur elle, on aide les équipes opérationnelles à identifier et réduire les gaspillages. en conséquence, on améliore la productivité et on réduit les risques tout en améliorant le climat de travail. Chaque intervention « Lean » se termine en laissant la place à une dynamique d’amé-lioration continue conduite par les équipes métiers elles-mêmes.
Les résultats des premières missions sont très convaincants et la collaboration avec les équipes opérationnelles est très bonne, notamment parce que la suppression des gaspillages est un thème très fédérateur.
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Nous avons donc décidé de doubler la taille de l’équipe avec l’ambition de déployer cette philosophie Lean dans l’ensemble des fonctions de l’entreprise. Ces missions ne requièrent pas ou peu de développement iT pour atteindre leurs résultats. Leur synchroni-sation avec des projets informatiques permet toutefois de compléter et d’amplifier les effets de l’automatisation.
Quelles sont les ambitions principales d’eFa ?
efA existe depuis 14 ans et est indéniable-ment une success story à Luxembourg. efA a réussi à s’imposer comme un acteur de premier plan et a l’ambition de conforter et développer cette position.
Notre ambition première est de continuer à supporter nos clients dans un contexte qui est en profonde mutation. D’une part, l’industrie des fonds évolue vers plus de sophistication, qu’il s’agisse des produits et politiques d’investissement ou des structu-res de fonds. D’autre part, nos clients nous
confient des missions de plus en plus éten-dues dans le domaine de la conformité aux réglementations, de la fiscalité, de la maîtrise des risques ou encore de l’évaluation de la performance de leurs produits.
La société se prépare également à l’évolu-tion du contexte réglementaire telle que la nouvelle directive européenne (UCiTS iv)
applicable à partir de juillet 2010 et qui se traduira pour l’industrie des fonds par de nouveaux défis et opportunités. rencon-trer ces défis suppose de ne pas se limiter à la recherche d’économies d’échelle pour le traitement des fonds “classiques“. Cela passe également par une spécialisation plus grande, notamment dans le domaine de la gestion alternative, à l’instar du lancement de notre offre Private equity en 2008.
Le futur passeport européen qu’instituera la nouvelle directive amène également à penser d’avantage à une stratégie internationale. À cet égard, efA n’en est qu’aux débuts avec une filiale en france et un premier pied en italie.
comment votre Si est-il organisé pour répondre à ces ambitions ?
Depuis la création de la société en 1996, efA a toujours bénéficié d’un positionnement technologique assez marqué. Cette entre-prise, créée par des grandes banques de la place, a pu bénéficier de tout le know-how de ses fondateurs mais, plutôt que de la
développer sur base de systèmes legacy, hérités, ceux-ci ont favorisé le développe-ment d’un nouveau système d’information moderne autour de packages spécialisés.
Aujourd’hui, les différents métiers efA utilisent principalement SunGard Global Portfolio pour la comptabilité des fonds, iGefi Multifonds au niveau de la fonction d’agent de trans-fert, frontinvest d’efront pour l'administration de fonds de Private equity ou GAiN Golden Copy de AiM en matière du référentiel titres. L’intégration de ces différents packages est assurée grâce à une plate-forme eAi (enter-prise Application integration) qui optimise les communications entre ces progiciels
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et nos multiples contreparties externes, prin-cipalement via le réseau Swift. Ça représente un réel challenge d’intégrer l’ensemble de ces solutions dans une plate-forme commune ! De par sa taille et la diversité de ses clients, efA joue ainsi un vrai rôle moteur dans l’évolution des progiciels, qu’il s’agisse de nouveaux produits, du réglementaire ou de la fiscalité.
Les développements internes restent aussi très importants. On les oriente surtout dans les domaines de l’intégration applicative et dans la production de reportings spécialisés produits quasi en temps réel. On n’est plus dans un reporting « end of day » comme l’in-dustrie pouvait le faire il y a quelques années ; il nous faut communiquer le plus rapidement possible les informations essentielles à nos clients. Les deadlines, les « cut-off times » comme on dit dans notre métier, sont très courts. il faut vraiment être capable d’extraire l’information des systèmes opérationnels très rapidement pour la retraiter dans les chaînes de reporting spécialisées et les distribuer via différents canaux.
et au niveau de l’infrastructure ?
Sur le plan de l’infrastructure technique, notre structure informatique est répartie sur deux sites au Grand-Duché de Luxembourg, avec un mode de fonctionnement en cluster permet-tant une plus grande disponibilité ainsi qu’une reprise d’activité endéans quatre heures sans perte de données en cas de sinistre majeur.
Nous avons mis en place des recettes bien connues pour optimiser la maîtrise des risques et le contrôle des coûts sur ces matières. Outre les synergies avec nos actionnaires, nous avons ainsi déployé des techniques comme la virtualisation des serveurs, la centralisation du stockage des données, des postes de travail légers, une standardisation maximale et une centralisation des opérations à Luxembourg, y compris pour notre filiale parisienne.
Quelles sont les qualités principales de votre informatique ?
Au départ, lors de notre création, on a surtout misé sur la robustesse, la stabilité
et l’industrialisation. Ces notions restent toujours d’actualité mais on doit y ajou-ter plus de flexibilité. Les évolutions que l’on a réalisées ces dernières années ont donc davantage mis l’accent sur la capa-cité d’innovation et l’agilité, qui sont des caractéristiques indispensables pour un prestataire spécialisé dans ce type de secteur.
Vous pensez ici à des méthodologies particulières ?
Le pragmatisme des méthodes dites “agiles“ et l’importance qu’elles accordent à la col-laboration avec le client final correspondent assez bien aux valeurs d’efA. Nous avons jusqu’ici adopté ce type de méthode dans le cadre d’un seul projet qui a connu un certain succès. Cela dit, on est toujours dans une industrie qui repose sur un paradigme de pré-visibilité très fort. Les processus budgétaires rigoureux nous poussent encore aujourd’hui à suivre une approche planifiée qui s’accorde mieux avec une méthode de gestion de pro-jet plus traditionnelle. en 2008, nous avons
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opté pour la méthode « Hermès » qui nous a notamment séduit par son pragmatisme et son principe de tailorisation au contexte de chaque projet. Nous ne sommes pas une très grande entreprise donc on ne voulait pas que la méthode nous apporte trop de lourdeur. Nous l’avons customisée et adaptée à nos besoins. Depuis lors, Hermès@efA est appli-qué à l’ensemble de nos projets.
comment voyez-vous cette agilité nécessaire ?
en parlant d’agilité, je pensais à une défini-tion plus « physiologique » : une facilité à se mouvoir grâce à un mélange d’équilibre, de coordination et de réflexes. L’équilibre, c’est dimensionner correctement l’informatique en fonction des besoins actuels et des ambi-tions de la société en évitant les sur- ou les sous-investissements. C’est aussi, éviter de déployer des solutions toutes faites sans faire l’effort de les adapter et les penser au contexte de l’entreprise. La coordination, c’est déployer des principes de gouvernance sains, s’assurer que chaque acteur connaît et assume ses rôles et responsabilités. Le travail d’équipe n’est pas seulement une question de valeur. Dans un projet, il ne se décrète pas, il s’organise. Quant aux réflexes, c’est être toujours prêts, identifier rapidement un changement de contexte et re-questionner ses plans en les ramenant à des considéra-tions fondamentales telles que la demande du client.
Sur le plan informatique, cela a plusieurs implications. il faut d’abord anticiper le changement en déployant des technologies habilitantes, il faut aussi disposer d’une archi-tecture applicative modulaire, de partenaires externes réactifs et surtout d’équipes flexibles et motivées.
Quelles sont les récentes évolutions du Si d’eFa ?
Je pense avant tout au déploiement de la gestion documentaire. Malgré nos efforts per-manents pour augmenter le Straight Through Processing, notre industrie manipule encore des volumes importants d’informations non- ou semi-structurées tels que les fax ou les
courriels. La plate-forme eCM (entreprise Content Management) permet de dématé-rialiser l’ensemble de ces supports, de les indexer et de gérer tous les flux de contrôles, de traitement et de recherche associés. La reconnaissance optique de caractères est également utilisée afin de faciliter ce travail d’indexation et de routage. Nous avons déjà appliqué ces techniques avec succès dans deux domaines : le traitement des ordres de souscription et rachat de parts de fonds et la gestion des documents légaux. La vie d’un fond est en effet rythmée par des échanges intensifs de documents contractuels entre les différents acteurs. Ces documents, tels que les prospectus, doivent être analysés et traités en vue de paramétrer nos chaînes de production. La gestion documentaire nous aide à optimiser les cycles de traitement et de validation dans le respect des échéances contractuelles.
Nous finalisons actuellement l’automatisa-tion de la gestion des ordres exécutés par les gestionnaires pour le compte des fonds. Au-delà de la sécurité et de la rapidité de trai-tement, cette technologie lève les contraintes physiques (un dossier papier n’est par défini-tion qu’à un seul endroit à la fois) et nous offre beaucoup plus de flexibilité dans la définition de nos processus.
Un autre exemple est le développement d’un portail Web intégré pour nos clients. Jusqu’ici, les traitements effectués par efA n’étaient visibles par nos contreparties, qu’au travers d’un système de reporting multi-canal. Le portail Web répond à un besoin de nos clients de pouvoir naviguer en permanence dans l’ensemble de leurs données, de dispo-ser de vues synthétiques et de dashboards ou encore de connaître en temps réel le sta-tut du traitement d’un ordre particulier. Le portail offre donc un point d’entrée unique à l’ensemble des services d’efA et une plus grande transparence au niveau de nos pro-cessus de traitement.
ces projets ont-ils remis en cause l’architecture du Si d’eFa ?
Chaque projet est pour nous l’occasion de faire évoluer l’architecture du Si, de la rendre
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16 février 2010
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plus modulaire et plus évolutive. Le projet Portail par exemple ouvre immanquablement des chantiers architecturaux : la gestion des référentiels centraux (Master Data Mana-gement), une extension du Single Sign On, une modernisation de l’architecture de Web Access ou encore la revue de certaines chaî-nes de reporting. Comme toute autre société nous devons lutter contre l’entropie inévitable du système d’information. Mais efA est une société encore jeune et nous n’avons donc pas besoin de lancer des projets pharaoni-ques pour la faire évoluer. Avec de leur côté les éditeurs de nos packages qui font leur travail en améliorant la couverture fonctionnelle et l’ouverture de leur solution, une évolution pro-gressive du Si est possible… et souhaitable.
Quels sont vos priorités et projets pour 2010 ?
Au niveau iT, on a vraiment un planning très chargé pour l’an prochain. Les études, projets et évolutions du système d’information repré-senteront plus de 40 années homme en 2010. Cela représente plus de 20 projets et quelques centaines d’évolutions répartis sur 7 releases qui rythmeront 2010. Difficile de résumer donc ! Nous allons bien sûr poursuivre le développement de nos plates-formes comptables ainsi que le déploiement de l’eCM et enrichir notre portail d'accès web intégré. Nous allons également déployer une nouvelle plate-forme de contrôle des limites d'investissement pour toutes les trans actions à l'actif des fonds : contrôles pre-nav, contrôles post-nav, contrôles d'éligibilité UCiTS iii, intégration en temps réel des décisions des compliance officers... Nous poursuivons aussi le déploiement de notre référentiel titres maî-tre (GoldenCopy de l’éditeur GAiN). Après l’automatisation de la gestion des données signalétiques, nous allons y migrer toutes les fonctions de collecte et de contrôle des cours.
d’autres exemples ?
La spécialisation croissante de nos services nous amènera également à remplacer notre application de facturation et à déployer une nouvelle plate-forme d’activity based costing.
Le déploiement de SharePoint sera égale-ment poursuivi. « Teamwork for Success » est l’une des valeurs de base d’efA. Avec près de 600 collaborateurs, ce travail d’équipe a aussi besoin d’outils spécifi-ques. Cette plate-forme de collaboration, déjà activement utilisée pour la gestion de projets et la communication d’entreprise, sera étendue à de nouveaux usages. Après une décennie marquée par un usage crois-sant des courriels, cette plate-forme nous permet de repenser la communication et la collaboration en évoluant vers une approche plus tirée (pull) que poussée (push) et per-met ainsi d’éviter les gaspillages inhérents à la transmission inutile d’informations. De nombreux upgrades seront également au programme au niveau de l’infrastructure sys-tème : nouveaux serveurs centraux, projet iLM (information Lifecycle Management) et la nouvelle plate-forme eAi.
et demain ? comment voyez-vous le rôle de l'it évoluer dans votre organisation ?
L’iT doit aller plus loin dans la chaîne de créa-tion de valeur. La livraison d’un projet dans le respect du planning et du budget ne suffit plus. Nous devrons à l’avenir étendre le péri-mètre de nos interventions et projets afin de nous assurer que les bénéfices attendus sont effectivement réalisés. Cela passe notamment par une bonne gestion du changement et une communication optimisée avec l’ensemble des acteurs.
en tant que gestionnaire d’un des prin-cipaux actifs de la société, ses données, nous devrons aller au-delà de leur disponi-bilité, intégrité et exactitude. Nous devrons faciliter leur exploitation, leur analyse et leur diffusion. Dans notre industrie, la maîtrise des coûts restera prioritaire. il nous faudra, plus encore que par le passé, faire preuve de créativité dans les investissements. Ce ne sont plus des spécifications fonction-nelles auxquelles nous devrons répondre mais des problématiques métiers, en y apportant des solutions reposant sur une combinaison d’optimisations et d’automatisations des processus.
il nous faudra aussi être des visionnaires prag-matiques. visionnaires en veillant à aligner les opportunités technologiques avec des besoins clients pas encore ou insuffisamment satisfaits. et pour cela, la veille technologi-que ne suffit pas, il faut pouvoir travailler en avance de phase sur les besoins clients en déployant en temps utile des technologies habilitantes. Construire la boîte à outils de l’innovation en quelque sorte. Pragmatiques parce qu’il n’y a de la place pour l’innova-tion que lorsque la continuité des services de base est assurée. Pragmatiques, aussi, parce qu’il faut reconnaître que l’innovation n’est rarement que technologique. L’innova-tion dans les processus et dans les modes de pensée est tout aussi déterminante dans notre métier.
Je pense enfin qu’iT et Process improvement peuvent être ensemble un bon catalyseur de changement. Le changement, en fin de compte, c’est notre quotidien.
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> B@nkvista bientôt chez ABN AMrO p18
> finArch : financial ressource Planning p20
18 février 2010
IT FInAncE POrTfOLiO MANAGeMeNT
La société éditrice de logiciels bancaires AQUA Valley Solutions a récemment sorti une nouvelle version de son Portfolio Management System. Avec une première référence de confiance : ABN AMRO Luxembourg.
cette dernière mouture du logiciel B@nkvista est particulièrement destinée aux gestionnaires de fortunes indépendants, aux Private Bankers et aux Family Offices. c’est une solution clé en mains, aisée à installer et très intuitive quant à son utilisation. implémentée dans sa version « banque » à la Société européenne de Banque et dans sa version « iaM » auprès de gestionnaires indépendants, cette dernière est pour le moment en cours d’implémentation chez aBN aMrO Luxembourg.
B@nkvista bientôt lancé chez ABn AMRO
David Marthoz, Manager chez AQUA Valley Solutions
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février 2010 19
IT FInAncEPOrTfOLiO MANAGeMeNT
UN PortfoLIo maNaGEmENt systEm INtéGré
Née il y a bientôt trois ans, la société AQUA valley Solutions est principalement active dans le secteur des banques privées et des sociétés de gestion de fortune à Luxem-bourg. Son PMS (Portfolio Management System), développé dans la technologie Microsoft .Net, est facilement intégrable au
sein d’une banque, mais aussi en dehors chez des gestionnaires indépendants ou des family Offices. Dans ces deux derniers cas, le logiciel peut se connecter sur plusieurs ban-ques dépositaires à la fois. il offre ainsi à ces sociétés une vue périphérique des avoirs de leurs clients dans différentes banques dépo-sitaires (situées la plupart du temps dans des zones géographiques diverses).
« B@nkvista, notre dernier logiciel, est particu-lièrement dédié à la gestion de portefeuilles spécialisés ainsi que pour faire face aux exi-gences spécifiques des services bancaires privés en matière de reporting. il s’adresse donc aux organisations de gestion de fortune et aux Single-family et Multi-family Offices
de toute taille », explique David Marthoz, Manager chez AQUA valley Solutions. Ces applications couvrent tous les outils financiers importants (actions, obligations, cash, fonds, options, futures...) et offrent de multiples fonctionnalités (consolidation d’ac-tifs, arbitrage de portefeuilles sur base de répartitions d’actifs et de portefeuilles modè-les, calcul de performances, passage d’ordres simples et d’ordres groupés). « Pour résumer,
c’est un système de type 'intégral bancaire' adapté aux structures et aux gestionnaires qui désirent rationaliser toutes leurs don-nées clients dans un seul système, à savoir la base client, la base valeur, la consolidation des positions financières, un gestionnaire de transactions et le reporting », ajoute David Marthoz. Sécurité, flexibilité et simplicité sont les mots clés de la stratégie B@nkvista.
B@NkvIsta DéjÀ UtILIsé chEz aBN amro
en 2009, la banque a créé un nouveau département exclusivement consacré aux pro-fessionnels du secteur financier. « On était donc à la recherche d’une nouvelle solution logicielle.
On avait besoin d’un outil facile à utiliser et surtout très rapide à installer; les délais dont nous disposions ayant été très réduits. Après avoir comparé différents logiciels, on a pu proposer B@nkvista à la Direction Géné-rale du groupe car il répondait à tous nos critères. De plus, AQUA vs était déjà fami-lière des technologies Olympic que nous utilisons en interne, ce qui est un grand avan-tage et un gain de temps », explique Bert Boerman, responsable de l’équipe clients
professionnels d’ABN AMrO Luxembourg. La première phase de l’implémentation est actuellement en cours et la fin du projet est prévue pour le mois de février. « La première étape consiste en la mise en place d’un accès online pour les gestionnaires indé-pendants. Dans un deuxième temps, ceux-ci pourront effectuer différentes transactions sur internet », précise encore Bert Boerman. Au final, l’implémentation devrait se poursuivre sur environ quatre mois. « en tant que grande banque, choisir un petit partenaire comporte toujours un certain risque. Mais nous sommes pourtant très satisfaits de notre choix : AQUA vs a jusqu’à présent totalement respecté le budget et le timing du projet. On est confiants pour la suite », conclut Bert Boerman.
Bert Boerman, Responsable de l’équipe clients professionnels d’ABN AMRO Luxembourg
20 février 2010
IT FInAncE fiNANCiAL CONSOLe
La gestion financière sous contrôle Les conditions actuelles de l’environnement financier global imposent des solutions de mesure et de gestion nouvelles pour les institutions financières. Avec une stratégie en caléidoscope, FinArch propose sur base des données financières du quotidien d’extraire les informations pertinentes appliquées à différents domaines de la gestion financière.
Le pilotage financier pour les banques est devenu critique au sortir de la crise. Pour Finarch, éditeur belge de solutions de gestion de l’information pour l’industrie financière, l’heure est à l’exploitation de la valeur de l’information sous des angles différents. Souvent jusqu’ici, les familles de besoins de traitement de l’information (conformité, comptabilité, gestion ordinaire, performance,…) étaient adressées pour les banques par des solutions spécifiques qui peuvent vite se transformer en silos opaques. Pour lutter contre cette segmentation, Finarch a mis au point le FrP, le Financial ressource Planning, solution de gestion intégrée, sorte d’erP appliqué au management de l’information financière. exploitable tant pour les besoins de compliance, de capital management, d’accounting ou de MiS (Management information System), Financial Studio est le FrP de Finarch.
L’outil est, selon finArch et grâce à son Busi-ness rules engine, particulièrement flexible et modulable et doté d’une force de documen-tation importante. il est ainsi particulièrement adapté dans le cas de remplacement de Core System bancaire (là où la suite de la chaîne de l’information financière doit aussi être adaptée) ou en cas de fusion et acquisition, remettant à plat les systèmes. Basé Microsoft (SQL et .Net), financial Studio est également complètement Web-based.
L’ErP aPPLIqUé fINaNcE
« financial Studio exploite les données contractuelles détaillées dont la banque dispose et les expose sous un angle iAS/ifrS pour les besoins comptables, pour le capital management au regard de Bâle ii et des nouvelles directives de l’Union euro-péenne, pour le reporting réglementaire ou pour des fonctions d’analyse et de mesure de la performance », explique frédéric Simons, vP regional Development de finArch. Ce
concept tire profit de la valeur des données pour les offrir dans des vues différentes, selon le besoin métier de la banque.
Avec cette solution intégrée, finArch veut aussi jouer la carte de la modularité et per-mettre l’usage tactique pour un besoin spécifique. Loin du tout ou rien, finArch vise d’ailleurs à combler un besoin précis pour la banque et ensuite, au fur et à mesure, proposer une montée en couverture métier. « À Luxembourg, nous sommes bien impliqués sur des dossiers en Capital management qui ont trait au Liquidity risk, l’ALM (lutte contre le blanchiment d’argent) ou le raroc (rentabilité du capital ajustée au risque). » Ailleurs sur le globe, financial Studio est pressenti sur la vague de tendances iAS/ifrS en Asie, les nouvelles réglementations eU en europe, le risque des liquidités en UK, etc.
Deux facteurs sont clairement en faveur de telles solutions. Pour les petites banques, un frP est une solution alternative pour
remplacer les différentes feuilles excel deve-nues extrêmement difficiles à maintenir et pour les plus grandes institutions, ce sont les Point Solutions qui sont prêtes à percer. « Ces banques qui nous ont sélectionnés voient la valeur ajoutée de nos solutions par un gain important en efficacité et en qualité de sys-tème », revendique frédéric Simons. Ainsi un PoC (proof of concept) a démontré une capa-cité supportée de traitement de 48 millions de contrats pour la conformité auprès de la fSA au royaume-Uni. Bank of New York Mellon (y compris Luxembourg), fortis NL, Degroof Belgique, euroclear ou f. van Lanschot Ban-kiers (NL et B), itau ou Safra sont ainsi des références de l’éditeur belge.
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> le CTie part en GeD p24
> euroscript accélère Documentum p26
> L’iLNAS pour la bonne norme p28
> eurocloud Luxembourg p30
> L’Apsi encourage l’innovation p32
> eBrC bientôt dix ans p35
> Tech-iT à contre-courant p36
> Un nouveau Directeur chez Accenture p39
> Oracle pour les APPS p40
> Bi : Neuflize OBC avec Qlikview p42
> Bi : la révolution en marche p44
> AiGLU fait le tour de l’agilité p46
> CLUSSiL : Sécurité et confiance p47
> Callataÿ & Wouters promeut le SaaS p48
> ricoh remonte le chemin iT du document p50
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24 février 2010
AcTuAL IT eNTerPriSe CONTeNT MANAGeMeNT
Pierre Schilling, Directeur Adjoint du CTIE
février 2010 25
AcTuAL ITeNTerPriSe CONTeNT MANAGeMeNT
Le CtiE harmonise les GEd du secteur publicLe Centre des technologies de l’information de l’État (CTIE) vient de mettre en pré-production, pour l’INAP, une première phase du déploiement de Sidoc, une initiative d’envergure de gestion électronique des documents (GED) pour les besoins des administrations et ministères.
Le programme d’egouvernement, mis en œuvre par le ctie, vise à offrir aux citoyens, aux entreprises ainsi qu’aux administrations et ministères des solutions harmonisées pour relever les défis numériques. Harmonisées, mais pas uniformisées. car chaque besoin, inscrit dans un cadre, est traité avec une approche cohérente et pérenne.
Ainsi, après une année qui aura été marquée par le déploiement du Guichet unique pour entreprises et citoyens (www.guichet.lu), le CTie vient d’entamer la livraison de Sidoc (Système d’information Documentaire), une solution harmonisée de GeD pour les besoins de l’état, au profit de 50 premiers utilisateurs à l’institut national d’administration publique (iNAP). Cette solution du CTie vise à évi-ter la multitude de produits eCM isolés qui auraient pu être mis en place par les admi-nistrations et les ministères en leur offrant un framework commun dans lequel les orga-nes de l’état peuvent combler les nouveaux besoins de collaboration interministérielle ou interadministrative. « De plus en plus, les administrations ont besoin de communiquer sur leurs dossiers avec d’autres administra-tions, des ministères, etc., explique Pierre Schilling, directeur-adjoint du CTie. Notre démarche dans Sidoc vise à offrir un service de dématérialisation des flux de l’information dans un monde administratif où 75% de l’information n’est pas issu d’une base de données ou d’une source structurée, mais résulte d’un flux documentaire. »
jUsqU’À 8.000 EmPLoyés DE L’état
L’idée du CTie est de déployer une couche de base en GeD qui est dotée des fonction-nalités les plus courantes et relativement identiques dans toutes les administrations, comme le registre du courrier entrant, du courrier sortant, le suivi des affaires en cours, les workflows simples de transfert de dossier, de délégation, de transmission pour informa-tion, etc. Tout en laissant une autonomie en fonction du contexte et de l’administration. « Un plan de classement spécifique sera mis en place pour chaque administration qui utilisera en background des mécanismes identiques. »
C’est la force de l’outil Documentum qui est ici exploité à son meilleur niveau, aussi grâce au module complémentaire de configura-tion et de présentation de C6, une solution recommandée par euroscript qui l’a intégré dans un concept fastTrack CMS. « Nous voulons rapidement offrir à un grand nom-bre d’utilisateurs des fonctionnalités de GeD Suite p. 26 >>>
26 février 2010
AcTuAL IT eNTrePriSe CONTeNT MANAGeMeNT
simples, explique Pierre Schilling. en effet, près de 80 % des besoins peuvent être cou-verts par les fonctionnalités de base que la solution apporte à ce stade. »
Ainsi, le CTie envisage, sur un vaste plan pluriannuel, d’équiper jusqu’à 8.000 fonc-tionnaires et employés avec un système qui s’enrichira aussi, au fil du temps, de solu-tions plus verticalisées et d’interfaces vers les systèmes financiers, budgétaires, etc. « Nous planifions un effort graduel, convient Pierre Schilling. Nous devons offrir un sys-tème vivant, qui sera aussi alimenté par l’expérience. Nous avons défini un cadre méthodologique basé sur le projet pilote. Ce cadre prévoit un ensemble de workshops thématiques qui nous permet un déploiement industrialisé. Sur base de ce cadre, nous pouvons désormais associer le marché, si besoin, pour nous accompagner. »
évidemment, un tel projet engage une pro-fonde transformation des professions. « Nous considérons le change management comme crucial, dit Pierre Schilling. Mais nous som-mes confiants car nous avons su démontrer aux métiers que cette solution apporte de la valeur ajoutée par une grande amélioration de la consolidation, du rapprochement et de la recherche d’informations. » Jusqu’à présent, le projet n’a reçu que des réactions positives et les demandes se font très grandes.
La PrEmIèrE PIErrE
Du côté technique, c’est Documentum, un choix antérieur et justifié aussi par l’ambi-tion de connecter jusqu’à 8.000 users qui est la « boîte à outils » retenue par le CTie. Un toolset, complété de D2 de l’éditeur français C6 comme outil de configuration et de présentation web de Documentum,
fut mis en place sur base de la proposition d’euroscript. Actuellement, Sidoc permet de retrouver un document dans une par-tie du plan de classement, de connaître son versionning, de rassembler des docu-ments virtuels (collection de documents), de les figer dans le temps (snapshots), d’en connaître les propriétés, les workflows, l’historique, les interactions, le rendering (le rendu imprimé), etc.
« Cette initiative est actuellement très tournée vers l’intérieur, pour le support aux utilisateurs internes à l’état, dit Pierre Schilling. Une évo-lution possible du projet serait de l’étendre vers l’extérieur en utilisant Sidoc pour prendre en charge et véhiculer les dossiers d’affaires déposés par les citoyens et les entreprises dans le « Guichet ». La technologie et le cadre organisationnel se mettent en place. La pre-mière pierre est posée.»
Euroscript, spécialiste de la gestion
documentaire, a lancé FastTrack
CMS, une solution basée sur le
software D2 de C6, complémentaire
à EMC Documentum pour
l’adoption rapide des technologies
d’Enterprise Content Management.
Malgré une position de leader sur le
marché de l’eCM, Documentum peine
à réaliser des projets d’implémentation
simples et rapides et souffre de migrations
difficiles. Ce constat, assez répandu dans
l’industrie, contrebalancé par une haute
performance, la scalabilité et la puissance
de la plate-forme, freine parfois les
ardeurs des projets Documentum. Pour
apporter de la flexibilité et de la modularité
à l’eCM, des éditeurs spécialisés,
comme le français C6, proposent des
solutions complémentaires en matière de
déploiement ou d’interface web. C’est cette
dernière qui a été choisie par euroscript
pour son concept fastTrack CMS.
« Le développement en client lourd sur
Documentum est trop difficile à maintenir et
permet peu d’exploiter la toute puissance
du logiciel, dit Thomas Detzel, managing
Director d’euroscript. Pour cela, nous
avons repéré C6 qui permet d’impliquer
l’utilisateur très tôt dans les projets eCM
et d’établir les spécificités rapidement. »
C6 propose deux solutions retenues
par euroscript : un outil de configuration
web qui permet de définir facilement les
rôles et le cycle de paramétrisation de
Documentum par du prototypage rapide
et une interface client web basée ie et qui
expose Documentum à la sauce web2.
Pour ce qui est de la configuration,
elle se retrouve assez simplifiée par
l’établissement simple de Document Sets
qui donnent la logique de document sous
couvert de Documentum. La solution
très adaptable permet une mise en place
plus rapide et assure une adaptation et
une évolutivité élevée pour la solution
eMC. « Cette méthode et cette solution
rendent bien plus légère les installations
Documentum, dit Thomas Detzel.
Tant pour ceux qui n’en seraient pas
encore équipés, que pour les projets
d’extension (sur certains nouveaux
départements de l’entreprise par exemple)
ou pour les refontes de projets. »
C’est ce concept qui a été retenu
par le CTie pour le projet Sidoc ou
par une banque de la Place pour une
centaine d’utilisateurs. « euroscript
possède une longue expérience sur
Documentum, assure Thomas Detzel.
Cela nous permet d’avoir la méthode,
la technique et les bonnes pratiques. »
Centre agréé de formation sur C6,
euroscript démontre aussi une expérience
fonctionnelle importante. Aussi par sa
couverture unique sur l’entièreté du
cycle de vie du document, euroscript
a reçu une évaluation positive du CTie
en mai 2009 pour le projet Sidoc.
« Sidoc est une proposition de GeD
générique pour toutes les administrations du
pays qui laisse le choix à chacune d’entre-
elles d’une certaine personnalisation. »
C’est la force de fastTrack : permettre
un socle de fonctionnalités qui est
adaptable aux besoins et qui apporte
des gains rapides pour les utilisateurs.
>>> Suite de la p. 25
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28 février 2010
AcTuAL IT NOrMALiSATiON
iLnAs et la confiance numérique L’ILNAS est organisé comme réseau de compétences au service de la compétitivité et de la protection des consommateurs, des entreprises et de l’économie en général. En IT, l’ILNAS encourage la confiance numérique…
L’institut Luxembourgeois de la Normalisation, de l’accréditation, de la Sécurité et qualité des produits et services est une administration créée en 2008 qui a pour but d’augmenter l’efficacité des services de l’État en ce qui concerne la qualité et les normes au sens large. L’iLNaS a plusieurs missions : elle surveille le marché des produits fabriqués et coordonne avec les autres administrations, elle accrédite les laboratoires d’essais, elle mesure de façon légale (métrologie), elle assure la promotion de la qualité, elle gère la normalisation à l’échelle nationale et elle apporte de la confiance aussi dans le terrain numérique.
L’iLNAS dispose donc d’un département spé-cifique pour la normalisation et la confiance numérique. Cela fait d’elle l’instance officielle luxembourgeoise de normalisation qui élabore, participe à la création et publie les normes. elle facilite les échanges et entretient un réseau de compétences avec le secteur de l’éducation dont l’Université de Luxembourg. aU jtc1 PoUr sUPPortEr L’écoNomIE
Début 2009, l’iLNAS est entré au Joint Technical Committee 1 (iSO/ieC) comme membre permanent. Cette adhésion démon-tre l’implication plus formelle de l’iLNAS dans l’instance de référence en matière de norma-lisation iT. L’organisme luxembourgeois suit ainsi au mieux l’ensemble des thèmes trai-tés au sein de ce comité, en procédant aux votes, mais aussi en participant à la réunion plénière annuelle. « Nous voulons poser la normalisation comme élément essentiel de support à l’économie, dit Jean-Philippe Humbert, Adjoint à la direc-tion de l’iLNAS. Nous voulons être en lien
étroit avec le programme gouvernemental et permettre aux parties prenantes de se positionner pour le futur », car « celui qui fait la norme fait le marché », rappelle Jean-Marie reiff, directeur de l’iLNAS. L’iLNAS permet aux entreprises (inscription gratuite) d’accéder aux ressources sur les normes, de les consulter ou de les acheter en ligne. Un premier e-shop est déjà en place. en iT, l’iLNAS participe au cadre de la déli-vrance du Master en Management de la sécurité de l’information dispensée à l’Uni-versité de Luxembourg et tente aujourd’hui la mise en place d’un Gie pour connecter toutes les ambitions utiles au développement de l’économie de demain. « et au-dessus de la qualité et de la sécurité, il y a l’excellence recherchée en matière de confiance numéri-que. Nous voulons soutenir les citoyens, les entreprises, les administrations dans le déve-loppement numérique en mettant en place des indicateurs de confiance. Cela passera par l’agissement en connaissance de cause : c’est l’aspect normatif. » Trop souvent en iT, on parle de méfiance. L’iLNAS tente une autre approche, celle de la confiance.
Ainsi, l’iLNAS accrédite les prestataires qui proposent des certificats numériques ou des clés publiques sur le marché, tant du côté de la gestion que des produits, par l’établisse-ment de critères communs. Ainsi, LuxTrust a été accréditée pour l’établissement de ces certificats et ses solutions d’oblitérations virtuelles (stemping). « Tout ce joue ici. L’économie a besoin que l’on transpose ces informations sur le mar-ché national. Dans le JTC1, nous faisons partie des 35 pays permanents qui définis-sent les normes : près de 2.300 le sont déjà. Ce comité est organisé en sous-groupes pour lesquels nous cherchons des référents luxembourgeois. » Une première journée d’information sera organisée en 2010.
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30 février 2010
AcTuAL IT CLOUD COMPUTiNG
Amal Choury, Présidente d’Eurocloud Luxembourg a.s.b.l.
Les nuages se forment sur Luxembourg Pour permettre une promotion des technologies de Cloud Computing, de SaaS ou de PaaS, une branche de l’initiative EuroCloud vient de se former dans le ciel luxembourgeois.
L’externalisation de services informatiques par les entreprises est perçue de plus en plus comme un facteur clé de maintien de la compétitivité de l’économie. Pour répondre à ces besoins, depuis quelques années, l’industrie it propose des modèles différents qui incluent le Software as a Service, la Platform as a Service et le cloud computing. Pour permettre au grand-duché de faire partie du jeu, un groupe s’est rassemblé autour de l’initiative européenne eurocloud pour fonder un chapitre local sous la forme d’une association.
« Alors que la tendance à l’externalisation se généralise, l’industrie informatique déve-loppe des services et applications à la fois sophistiqués et flexibles qui se basent sur des concepts et architectures récents de cloud computing et de SaaS, explique euroCloud Luxembourg. Conscients de l’enjeu pour l’économie luxembourgeoise en termes de compétitivité et de nouvelles pistes de diver-sification économique (…), plusieurs acteurs privés et institutionnels se sont rassemblés fin décembre 2009 pour créer une association dénommée euroCloud Luxembourg ASBL. Parmi les membres fondateurs figurent la fedil - Business federation Luxembourg, l’Association des Banques et Banquiers à Luxembourg et les sociétés e-Kenz, Telindus et LuxConnect. »
cLoUD PoUr LE Pays
Adhérant à l’organisation eurocloud, ces intérêts luxembourgeois (déjà enthousiastes dans des premières réflexions à la table du groupe fedil-iCT) démontrent la volonté du pays de s’engager dans la promotion de tel-les initiatives, de rassembler des synergies sur le sujet et de prendre part aux enjeux européens du Cloud Computing et du SaaS. en effet, lobby auprès des instances euro-péennes et organe relais auprès de l’industrie iT, euroCloud comptera aussi désormais
avec le Luxembourg. Avec les industriels et les entreprises, le secteur financier et les iT services providers, le groupe grand-ducal représente déjà tous les majeurs intérêts du pays. il est ouvert à tous les acteurs actifs localement dans le secteur.
« Cette association se donne comme mission de rassembler les entreprises locales actives dans le domaine des technologies de virtua-lisation informatique en vue de constituer et d’exploiter une plate-forme d’échanges et de compétences en matière de cloud computing et de Software as a Service à Luxembourg, de promouvoir ces services, ces applications et technologies et de participer au développe-ment de standards et référentiels techniques et légaux dans le domaine ».
A ce stade, un conseil d’administration a été composé autour des membres fondateurs et est présidé par Amal Choury, adminis-trateur délégué de e-Kenz , épaulée de Marc Hemmerling, responsable Organisa-tion, Technologie et Systèmes de paiement auprès de l’ABBL, de Marcel Origer, directeur financier de LuxConnect, vices-président et de Gérard Hoffmann, président du conseil d’administration de Telindus (membre), ainsi que de romain Lanners, conseiller auprès de la fedil - Business federation Luxembourg, secrétaire.
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32 février 2010
Claude Lüscher, Président de l’Apsi
L’Apsi encourage l’innovation dans les tiC
L’Association des Professionnels de la Société de l’Information planifie en 2010 des rencontres récurrentes sur le thème de l’innovation à Luxembourg, une nouvelle édition des « Flagship Awards » et des possibilités en matière de «Green IT».
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février 2010 33
NEw INNovatIoN Days
Créée en 2.000, l’Apsi est une association patronale qui défend les intérêts professionnels des prestataires et fournisseurs iT à Luxembourg. Son ambition est aussi de favoriser la création d’initiatives tant publiques que privées dans les domaines de l’information et des nouvelles technologies. « Notre mission est d’amplifier la voix des acteurs du secteur informatique, de pro-mouvoir les intérêts des employeurs de ce secteur, d’informer les professionnels de la société de l’information sur leurs droits et leurs devoirs, mais aussi de sensibiliser les marchés luxembourgeois et de la Grande région aux enjeux des TiC », explique Claude Lüscher, Président de l’Apsi. Tant pour les professionnels de l’iT que pour l’association et contrai-rement à certaines idées reçues, l’innovation est indispensable en période de crise. Pour défendre cette idée, l’organisation patro-nale va lancer ses “APSi iCT innovation days“. « L’innovation devrait aujourd’hui être une des priorités du Luxembourg. Le Grand-Duché investit actuellement 1,7% de son PiB en r&D (chiffres de 2007), 1,4% dans le secteur privé et 0,3% dans le secteur public. On n’at-teint pas encore l’objectif européen de 3% pour 2010, il reste encore
des efforts à réaliser. Les TiC pourraient être les fondations d’une nouvelle économie », ajoute Jean Diederich, membre de l’Apsi. « On a eu envie d’organiser des séminaires ouverts à
tout le monde pour aborder différentes questions essentielles dans un esprit de networking. L’objectif des “iCT innovation
days“ est d’aborder plusieurs aspects de l’innovation du secteur des TiC et d’échanger des best practices », poursuit Claude Lüscher. « Le but sera aussi de réunir
tous les acteurs du secteur autour de l’innovation de l’informatique et de la communication électronique. Un sujet différent sera abordé chaque semestre », termine-t-il.
L’ENtrEPrIsE facE À L’INNovatIoN
Lancés en 2008, les flagship Awards sont venus remplacer l’ancien “internet Business Trophy” (iBT). ils constituent le premier trophée patronal à Luxembourg et ont pour but de récompenser différents acteurs des TiC actifs au Grand-Duché et sont remis lors de la Cérémonie de Gala Golden-i, organisée par iTnation. « L’objectif qu’on poursuit est d’à la fois primer l’esprit, le dynamisme et le concept entrepreneurial dans les secteurs des TiC et de la société de l’information. Au-delà de la réalisation d’un projet technologique, les flagship Awards vont identifier la volonté, l’innovation et l’excellence organisation-nelle qui sont les bases pour le leadership, le développement et l’expansion du marché de l’informatique au Luxembourg et en dehors des frontières nationales », explique Daniel eischen membre de l’Apsi. Chaque édition est organisée autour d’un thème particulier. en 2009, l’accent était mis sur le développement durable dans le secteur de l’iT. Le trophée avait été remporté par Microsoft Luxembourg. Cette année, la préférence a été accordée à l’innovation au sens large. « L’édition 2010 va davantage tenir compte des conditions de plus en plus difficiles des marchés. Le trophée récompensera les entreprises qui, malgré tout, choisissent de continuer à innover. L’entrepreneur reste pour nous un personnage clé de l’entreprise », ajoute Daniel eis-chen. La participation à ce concours est gratuite et ouverte à toute compagnie dont l’activité s’appuie sur les technologies de l’information et de la communication. L’entreprise candi-date devra justifier sa motivation et rendre un dossier avant le 15 avril. La remise de ces Awards aura lieu le 6 mai 2010 dans le cadre de la soirée Golden-i organisée par iTnation.
Yves Reding, General Manager d’eBRC
février 2010 35
AcTuAL ITOUTSOUrCiNG
eBRC réduit les risques avec l’agilité métier Les risques d’aujourd’hui n’ont plus grand chose à voir avec ceux d’il y a dix ans. Et dans un monde de plus en plus incertain, comment se prémunir contre les risques du moment et ceux de demain ?
eBrc a fait du chemin en une petite dizaine d’année. L’entreprise, filiale de l’entreprise des Postes et télécommunications (P&t), est devenue le fer de lance de l’opérateur historique en matière de services de couverture des risques opérationnels des entreprises. un statut qui s’exporte aussi assez bien, puisque la société a emporté à plusieurs reprises des trophées lors des shows londoniens pour les prestataires de datacenter, d’abord comme meilleur opérateur de datacenter puis plus récemment pour sa qualité en fourniture de Managed Services et aussi en « risk Mitigation ».
Concentrée désormais sur la résilience (cette capacité à se reconstruire après un choc), eBrC tente l’eAgilité au niveau métier. C’est la continuité au sens large. « À cause de la faible visibilité sur leurs business, les entre-prises ont plus de difficultés à investir », explique Yves reding, General Manager d’eBrC. « elles souhaitent obtenir plus de flexibilité et éliminer les coûts fixes qui sont trop importants et qui leur infligent une rigidité malvenue. Avec nos services Business Agility, nous prenons en charge leurs risques pour les 25 à 30 prochaines années. »
varIaBILIté DU rIsqUE
Transformant les coûts fixes en coûts variables, eBrC propose des solutions qui peuvent aussi intéresser des clients inter-nationaux. investie d’une mission qui vise l’acquisition de nouveaux clients étrangers qui souhaitent établir des opérations ou des business à Luxembourg, eBrC fait partie de cette vague d’entreprises qui veulent croire et croître outre Grand-Duché. « Notre chal-lenge en 2010 sera de réussir cette percée à l’international, dit Yves reding. Au-delà de nos frontières, c’est un océan qui est devant nous. il nous faudra tout construire.
L’aspect positif, c’est que nous avons toute la créativité possible et l’autonomie utile pour nous inventer. L’aspect négatif, c’est qu’il nous faut y développer des contacts sur place et adapter nos propositions aux besoins spécifiques. »
faire de Luxembourg une des Tired-One Cities, ne sera pas un vain effort à produire. Pour grandir, ces prestataires de services à forte valeur ajoutée ont besoin de faire connaî-tre toute l’attractivité du pays tout autour du globe. Pour cela, les prestataires comme eBrC comptent sur deux types de leviers. D’une part, ces prestataires peuvent prendre en charge toute la chaîne de l’information et la choyer de bout en bout. Cette proposition peut être valable dans des secteurs comme l’industrie des fonds ou du eCommerce… L’autre piste est de capter tout au début de la genèse d’un business l’ensemble des briques utiles à un développement serein.
Du côté de l’infrastructure, eBrC dispose désormais de sites d’activité à la Cloche d’Or et à Windhof. Au printemps prochain, le site de Kayl sera inauguré, ouvrant ses portes à la croissance de demain.
36 février 2010
AcTuAL IT iNfrASTrUCTUre
L’intégrateur qui nage à contre-courant Dans un marché informatique globalement morose en 2009, certains ont tiré leur épingle du jeu mieux que d’autres, voire, se sont clairement inscrits à contre-courant de la tendance générale en affichant une belle croissance. C'est le cas de Tech-IT.
Née il y a trois ans, adossée depuis ses débuts à un grand groupe luxembourgeois, tech-it, le spécialiste de la mise en place d’infrastructures estampillées iBM, finit 2009 en ayant doublé son chiffre d’affaires par rapport à l’année précédente. un hasard ? « Non, répond Freddy Kaddour, administrateur-délégué de tech-it, c’est avant tout la confirmation de la pertinence d’une vision et d’un positionnement ».
UNE matUrIté tEchNIqUE affIrméE
Car Tech-iT a ses spécificités. Avant tout, l'entreprise compte sur une équipe techni-que très expérimentée. « La moyenne d'âge de nos collaborateurs est de presque 40 ans, poursuit Jacques Mielcarek, administrateur. Ce qui fait plus de quinze ans d'expérience dans leurs domaines respectifs ». ensuite, en développant un partenariat fort avec iBM. « Lorsqu'il s'agit de fournir du matériel, nous ne proposons que de l'équipement estampillé iBM », confirme freddy Kaddour.
Pour l'intégrateur, ce choix est une évidence lorsqu'il s'agit de proposer des plates-formes de stockage et AiX, ses pôles-phares, et même confirmé en ce qui concerne les xSe-ries, les serveurs à base intel d'iBM. Un choix hardi? « Pas exactement, sourit Denis Stoz, Managing Director de Tech-iT. D'abord parce que les xSeries sont d'excellentes machines qui n'ont rien à envier à leurs concurrents, que ce soit en fonctionnalités, puissance ou prix. Les clients viennent avant tout vers nous pour nos compétences. et dans les environ-nements Open, il nous arrive de prester nos services d'architecture et d'intégration sur des plates-formes qui ne sont pas iBM. Dans ce
cas, le client s'est procuré son infrastructure via d'autres canaux ». « Aujourd'hui, les clients sont en demande de solutions adaptées et de réactivité, ce qui constitue clairement les points forts de notre offre », affirme Jacques Mielcarek.
La dimension humaine, est probablement l'autre ingrédient de la réussite. « Nous avons l'avantage de la taille, précise freddy Kad-dour. Nous sommes une organisation de taille modeste où chacun a sa place. et nous sommes attentifs à ce que les collaborateurs qui nous rejoignent partagent nos valeurs, à savoir enthousiasme et amour du travail ».
UN DEmocENtEr oUvErt aUx cLIENts
Le focus technologique se retrouve égale-ment à tous les niveaux. « Nous avons mis en place un democenter, accessible à tout instant, qui reprend l'ensemble des offres que nous proposons et où nous pouvons démontrer la pertinence de nos solutions ». C'est ainsi, qu'outre les plates-formes iBM, la demoroom est aussi constituée de solutions de stockage pluri-constructeurs. « indispensable pour démonter la pertinence d'une solution de virtualisation de stoc-
kage », déclare Denis Stoz. SvC, la solution de virtualisation d'iBM est ainsi présentée, tout comme les environnements Windows, Citrix, vMware, vDi et, bien sûr, AiX. « et si le client a encore un doute, il peut venir vali-der sa problématique personnelle sur notre matériel ». Une plus-value réelle pour le client.
DéjÀ DaNs La coUr DEs GraNDs…
Si, au démarrage, ils se sont concentrés sur de plus petites organisations, 2009 a vu Tech-iT prendre pied dans les grands comp-tes où l'approche et les compétences sont unanimement appréciées. « Bien sûr, nous ne visons pas une croissance similaire pour 2010, conclut Denis Stoz. Mais nous tablons sur une croissance significativement au-des-sus du marché. » Avec toujours le même credo : une haute technicité et la possibilité de prendre un problème d'infrastructure dans sa globalité. Dans cette perspective, la transformation de Tech-iT en Tech-iT PSf S.A. fin 2009 apporte une dimension supplémentaire.
Denis Stoz, Managing Director de Tech-IT
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Pascal Denis, Directeur d’Accenture Luxembourg
Marc Van der vleugel, Senior Executive chez Accenture Luxembourg
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AcTuAL ITOUTSOUrCiNG
La compagnie et son nouveau directeur veu-lent profiter en 2010 du vingtième anniversaire de sa présence locale pour s’exposer plus sur le marché. « Avant, on laissait souvent à nos clients le soin de communiquer eux mêmes. On a toujours eu une tendance à la discrétion. On a maintenant envie de com-muniquer d’avantage et plus directement », explique Pascal Denis. Accenture Luxem-bourg poursuit ainsi différents objectifs pour les mois à venir. « On veut avant tout accom-pagner nos clients dans leurs transformations et adaptations au nouveau paysage financier. On aimerait aussi contribuer à renforcer la position du Luxembourg comme centre d’ex-pertise dans la gestion de fortune et le Core Banking replacement », ajoute-t-il. Accen-ture a également l’intention de renforcer son écosystème d’alliances, que se soit avec Microsoft, Sap, Oracle, Cisco ou Avaloq.
hIGh PErformaNcE DELIvErED
Le groupe Accenture représente aujourd’hui 176.000 employés répartis dans plus de 120 pays. Ses activités se concentrent autour de trois secteurs-clés : la consultance, les servi-ces technologiques et l’outsourcing. « On a l’avantage de combiner trois métiers en une seule entreprise, c’est assez unique. Notre mission est avant tout d’améliorer la perfor-mance de nos clients. On les accompagne à travers tout le cycle de vie d’un projet et ne nous limitons pas à la recommandation », ajoute le nouveau Directeur. Un directeur ravi de se retrouver membre de l’Accenture BeLux Committee. « Cette participation est importante pour nous, elle nous permet de nous ancrer dans un contexte plus international », revient Pascal Denis, un fidèle d’Accenture depuis 1993 et Senior executif depuis 2004. Accenture Luxembourg a été créée en 1989 et a obtenu le statut de PSf en 2008. elle dispose aujourd’hui d’une équipe de 120 travailleurs. « On a l’avantage de fonctionner de manière très interconnectée au sein du réseau Accenture. On collabore beaucoup avec la Belgique, la france, la Suisse et l’Allemagne. On va chercher l’expertise où elle se trouve », précise Pascal Denis. Cela permet aussi à l’entreprise d’al-lier un enracinement local et une dimension internationale forte. Depuis quelque temps, Accenture Luxembourg a entamé un processus de diversification de ses activités et compte développer d’avantage son volet de prestations pour le secteur industriel. elle est également active dans de nouveaux secteurs comme la santé, les services publics ou les télécoms.
Accenture, le coeur à Luxembourg Pascal denis vient de prendre ses nouvelles fonctions de directeur d’accenture Luxembourg début janvier. Membre du Management team luxembourgeois, il succède à Jean Faltz, fondateur des activités d’accenture à Luxembourg. L’entreprise y entend bien y développer son expertise sur les core Banking Systems.
Patrick Thill, Country Sales Manager d’Oracle Luxembourg
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40 février 2010
Oracle veut pousser les applications à Luxembourg Le portefeuille des solutions applicatives d’Oracle a connu un boost important en 2005-2006, notamment avec les acquisitions retentissantes de PeopleSoft et de Siebel. Aujourd’hui, Oracle veut propulser bien plus en avant ses solutions en terres grand-ducales et crée une communauté d’utilisateurs des Biz App à Luxembourg.
depuis le renforcement de la Business Suite applicative d’Oracle en 2005 par l’acquisition de PeopleSoft (10,3 B$), quelque cinquante sociétés sont tombées dans le giron de l’ogre Oracle dont les très suivies Hyperion (Bi) pour 3,3 B$, Oblix (identity management), etc. et ce dans tous les domaines et tous les métiers. « Nous ne cherchons pas à être positionnés comme un vendeur d’erP mais comme un fournisseur de solutions applicatives qui permettent aux entreprises de couvrir tous les points fondamentaux des sociétés », revendique Franky geldhof, applications director Belux d’Oracle. ainsi, c’est la verticalisation par industrie qui tire profit du triangle d’or technologie-middleware-logique métier.
Ainsi, sur une base de Siebel (CrM), Oracle propose une solution en Case Management taillée pour les besoins du secteur public où l’on souhaite traiter les besoins des citoyens par dossier 360°. Ailleurs, avec une fondation sur le socle PeopleSoft (Hr), Oracle a préconfiguré PeopleSoft Campus, une solution de gestion des inscriptions des étudiants pour les universités et les écoles. Dans la finance, Oracle a fait de Haley (Policy Management) un framework capable de gérer la conformité grâce à une Policy Automation avancée.
« Toutes ces applications sont développées avec les technologies d’Oracle qui garantissent une ouverture et une intégration aisée », dit franky Geldhof. en effet, toutes les technologies d’Oracle sont Open et, dans la plupart des cas, intégrables entre-elles facilement grâce à des packs de connexion disponibles. Si les spécifiques i-flex (Core Banking), Lodestar (Utilities), JDedwards
(Manufacturing) ou autres Demantra (Sales and Operations Planning) sont des phares dans leurs domaines respectifs, c’est aussi la combinaison avec les solutions horizontales telles les analytiques et prédictives d’Hyperion ou les CrM de Siebel qui font la force croisée de l’ensemble.
aPPs À L’INtErLocUtEUr LocaL
Sans pour autant vouloir trop imposer une vision monolithique, Oracle tente aussi l’approche par l’ouverture. « Pour les clients luxembourgeois de ces solutions, la bonne nouvelle, c’est qu’ils ont désormais un interlocuteur local », dit Patrick Thill, Country Sales Manager d’Oracle Luxembourg. Autre facteur de différenciation pour Oracle, c’est cette couverture mondiale qui garantit aux entreprises que la solution choisie est supportée dans toutes les filiales, branches ou succursales… Pour l’éditeur, ces solutions
sont aussi un point de départ sur lequel des partenaires locaux ou plus spécifiques à une industrie ou un process peuvent compléter.
Oracle s’attache aussi à faire exceller les PMe en offrant le Business Accelerator, une méthodologie d’implémentation rapide et abordable. Le géant vise particulièrement les PMe qui ont des besoins spécifiques pour optimiser leur cash, piloter leurs coûts, optimiser leurs relations avec l’extérieur, mesurer la performance et les risques et gérer leur workforce… Sans compter l’On-Demand qui est un canal de vente puissant en devenir et qui s’ouvre aussi aux partenaires…
Oracle n’en oublie pas pour autant de se renforcer dans la technologie avec l’acquisition de BeA (8,5 B$) en 2008 et de Sun en 2010.
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42 février 2010
PETIT-dÉjEunER BUSiNeSS iNTeLLiGeNCe
Une Bi disruptive qui fait l’unanimité Il est assez rare d’accueillir avec autant d’enthousiasme une technologie en rupture avec les standards sur le marché local luxembourgeois. Pour l’éditeur QlikTech et l’intégrateur Agilos Solutions, une BI flexible est plus rentable… Preuve faite !
La Business intelligence a franchi un pas important dans le système d’information des entreprises, a démontré agilos Solutions, expert de la solution innovante de Bi Qliktech par la voix de Luc Jamar, Partner et Business development Manager. depuis l’époque des premiers outils en 2.000 répondant à des besoins tactiques, les technologies ont bien changé. « 2003 était l’avènement des plates-formes Bi, qui permettaient une application focusée avec toute la gamme des fonctionnalités (des données et leur stockage aux rapports), a expliqué Yves colinet, Managing director de Velixis, un partenaire d’agilos Solutions et de QlikView lors d’un petit-déjeuner d’itnation. 2006 avait initié la tendance à la Bi stratégique et 2010 sera l’apogée des solutions pervasives (où les objets communicants se reconnaissent et se localisent automatiquement entre eux). »
Alors qu’il ne reste que quatre grands édi-teurs de stack Bi, il y a, pour les entreprises, un besoin d’une technologie hybride, flexible et qui n’attend pas des données consolidées pour fournir une information segmentée. C’est la promesse de Qlikview, une solution amalgamante de Bi qui travaille sur le fil de l’information selon le principe d’ « in Memory » Bi, a expliqué Gilles Hocepied, Sales mana-ger Belux de QlikTech, l’éditeur de Qlikview. Cette solution est impressionnante pour ses qualités d’interconnexion sur les données de base et pour son attitude associative innée. en cliquant sur une donnée, on se faufile dans le chemin de l’information sans requête.
Promettant un « Time to value » unique avec des résultats probants sous un mois (dans 44% des cas) ou au plus tard sous trois mois (77% des cas), Qlikview, solution indépen-dante, vise un payback à 200 jours ! « Nous sommes entrés dans une ère de consomma-tion de la Bi avec des utilisateurs demandeurs d’un rapid time to value ».
NEUfLIzE oBc (aBN amro) soUs coNtrôLE avEc qLIkvIEw
La Banque Neuflize OBC (f), filiale banque privée du groupe ABN Amro, a été séduite par Qlikview et fait partie des early adopters de la solution. « Nous cherchions un excellent outil de reporting pour vérifier la fiabilité des données financières et qui permet d’assu-rer que les données exposées ne sont pas transformées, a expliqué Jean-Luc Masse-lin, Directeur du Contrôle interne de Neuflize OBC. Nous voulions lutter contre l’utilisation de lambeaux d’information et tentions d’aller sur les données de base elles-mêmes. »
Or, pour le business, le contrôle interne d’une institution financière est certes impor-tant mais pas essentiel au même titre que la performance commerciale, la performance des produits ou la conformité réglementaire. Pour les auditeurs mandatés, ce contrôle interne est lui jugé critique. L’outil recherché
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PETIT-dÉjEunERBUSiNeSS iNTeLLiGeNCe
devait être suffisamment souple et abordable, sécurisé et puissant, simple à utiliser et inté-grable en douceur à un Si pas toujours très homogène. « Avec Qlikview, nous nous som-mes dotés d’une solution simple et indolore, qui nous a apporté des résultats immédiats, même si pour proposer un résultat plus léché, il faut toujours plus de temps. »
Mais aujourd’hui, c’est toute une perspec-tive qui est proposée aux différents métiers et business holders de la banque. Avec une exploitation des résultats directs et une visibilité améliorée, le contrôle interne de la banque peut tracer en quelques clics les points de sensibilité à améliorer, l’historique des actions entreprises, la planification atten-due, etc. Jean-Luc Masselin a ainsi proposé à l’audience d’iTnation une démonstration de la pratique en vigueur à Paris qui a séduit un panel d’experts ayant unanimement reconnu les qualités de ce qui est un véritable cockpit de la politique d’entreprise. Un must.
Jean-Luc Masselin, Directeur du Contrôle Interne de Neuflize OBC
Gilles Hocepied, Sales manager Belux de QlikTech
Samuel Morin, is2C & Ellipsys Manager de Arηs Developments
Vincent Raucroix, Software Sales Representative chez IBM
44 février 2010
conFÉREncE BUSiNeSS iNTeLLiGeNCe
La Bi, un ensemble de techniques révolutionnaires ? Les outils conceptualisés par les défenseurs de la BI ont bien évolué depuis leurs débuts. Les derniers développements en la matière ont notamment induit une plus grande souplesse des projets, une meilleur flexibilité et une rapidité de réalisation accrue.
Lors de la conférence Bi d’itnation, Lombard assurances, arηs developments et iBM ont eu l'occasion de détailler leur vision de la Bi et du BPM ainsi que de leur rôle grandissant dans le contexte économique actuel.
LomBarD, UN DéfI aU NIvEaU It
Lombard international, compagnie d’assurances créée en 91, s’est principalement construite autour du concept de « privatebankassurance » qui consiste à lier des services sophistiqués issus de la banque privée au domaine de l’assurance-vie. « On crée des solutions sur mesure et on offre un service personnalisé à nos clients, c’est ce qui fait notre force », précise Nicolas Lesage, Directeur iT chez Lom-bard Assurances. Dès ses débuts, Lombard Assurances international a décidé de mettre en place une architecture ouverte où elle joue plutôt le rôle de fabricant du contrat d’assu-rance-vie et où le client a le choix de continuer à travailler avec son banquier ou avec son ifA (independent financial Advisor).
Au niveau iT, l’infrastructure s’est élaborée petit à petit pour accompagner le dévelop-pement de l’entreprise. « Lombard est une société qui a grandi très rapidement, son iT a suivi cette croissance; ce qui a pu poser certaines difficultés. Quand je suis arrivé, il y a environ 18 mois, il y avait près de 450 ser-veurs en fonction! Les choix technologiques de départ ont été effectués avec la volonté d’accompagner le développement du busi-ness, on y retrouvait donc un peu de tout.
On a notamment dû faire cohabiter des appli-cations très diverses comme GAiN, GP3 ou encore SWifT. Nous sommes actuellement dans une phase de rationalisation de tout cet environnement », explique le directeur iT. Depuis quelques années, la compagnie a également repensé toute son infrastruc-ture. « Malgré notre rachat en 2004, on reste complètement indépendant au niveau iT. On a tout changé. On a entre autres installé en 2009 nos opérations dans deux nouveaux datacenters reliés par des fibres optiques; on a augmenté nos capacités de stockage et on a rationalisé nos serveurs. On est donc passé de 450 serveurs en 2008 (quasiment un par employé) à 80 serveurs en 2009 », ajoute encore Nicolas Lesage.
L’année 2009 aura donc été plus que chargée pour l’équipe iT de Lombard. La compa-gnie d’assurances a aussi pris la décision de migrer la moitié de ses utilisateurs sur Windows 7. elle a été une des premières du Luxembourg à utiliser le nouveau système d'exploitation signé Microsoft. « On compte poursuivre sur cette lancée en 2010, on veut aussi combler notre retard en matière de requests, réorganiser notre intranet et notre site internet, développer une « fund roadmap ». On ne manque pas de projets ! » termine le Directeur iT.
Nicolas Lesage, Directeur IT chez Lombard Assurances
Jourdan Serderidis, Directeur Arηs Developments
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conFÉREncEBUSiNeSS iNTeLLiGeNCe
UNE PLUs GraNDE traNsParENcE
Samuel Morin, is2C & ellipsys Manager de Arηs Developments a constaté l'importance aujourd'hui pour une entreprise de savoir extraire rapidement de la valeur des informa-tions disponibles. Arηs a ainsi créé le portail ellipsys qui permet un accès quasi instantané aux données. « On peut voir ellipsys comme un framework, on propose un chemin à l'uti-lisateur. On lui donne une vision consolidée de son entreprise, qu'il va adapter progres-sivement à ses besoins. L'approche se veut intuitive, l'utilisateur devient de plus en plus actif », explique-t-il.
Des outils comme le « balanced scorecard » ou le « dashboard » permettraient de réduire le désordre et la perte d'efficacité. « il reste pourtant deux dangers à éviter : la plupart des employés ont surtout l'habitude de travailler avec les sources opérationnelles et sont moins familiers des outils de repor-ting. Mal exprimé, le reporting peut être mal perçu par les travailleurs. Un deuxième dan-ger concerne l'augmentation des données. en effet, le système va gonfler au fur et à mesure qu'on crée de nouveaux indicateurs et sera donc plus difficile à manipuler », ajoute Samuel Morin.
Pour répondre à ces problématiques, Arηs a développé un pôle d'expertise composé par des consultants qui se forment aux différentes
techniques utilisées par les entreprises parte-naires et les assistent pour leur permettre de passer d'un projet à l'autre plus facilement. Le but est également d'améliorer la transpa-rence des systèmes. « On va aussi absorber les pics et les creux au niveau du volume des données pour gagner en flexibilité », précise encore Samuel Morin.
PLUs DE soUPLEssE PoUr IBm
vincent raucroix, Software Sales representa-tive chez iBM, est revenu sur l'actualité de ces derniers mois. « Le marché financier est en train d' évoluer et de retenir des opportunités
d'amélioration. On est passé d'un système où on regardait d'abord les produits pour ensuite trouver des clients potentiels à un système où ce sont les clients qui passent au premier plan. Les produits sont davantage conçus par rapport à leurs besoins ». Différents challenges doivent à présent être relevés par les entrepri-ses : le volume d'information à gérer explose, les contraintes de temps et de budget aug-mentent constamment, etc.
Au niveau de l'organisation interne, ces dernières années auront également permis certaines évolutions. Jusqu'ici, l'amélioration de la connaissance d’une entreprise sur ses clients passait souvent par le lancement de projets ambitieux de business intelligence qui s'avéraient généralement longs et coû-teux. Cette approche n'est plus envisageable aujourd'hui. Les projets iT doivent maintenant produire des résultats tangibles et utilisables en quelques mois, voire en quelques semai-nes. « en ayant recours à des solutions pré-configurées, des modèles de données prédéfinis par l’industrie et des templates adaptés à ses objectifs particuliers, un CiO peut à présent délivrer un projet en un temps réduit », explique vincent raucroix. « Mieux connaître ses clients est devenu essentiel et un élément différenciateur. Chez iBM, notre volonté est de permettre aux entreprises à réussir à passer plus de temps avec les clients et moins de temps à trier et sélection-ner l'information », conclut-il.
46 février 2010
AcTuAL IT DéveLOPPeMeNT
AiGLU fait le tour de l’agilité Lors du premier Agile Tour luxembourgeois pour la jeune et dynamique association Agile Interest Group Luxembourg (AIGLU), le partage de bonnes pratiques dans la méthodologie de conception IT a démontré l’enthousiasme qui entoure l’initiative.
« Notre motivation, c’est la puissance de la méthode, dit Pierre Neis, président de l’association. Nous constatons que la méthode fédère aujourd’hui une série d’objectifs pour les entreprises tout en gardant une approche simple et efficace. » c’est en effet cette grande adaptabilité qui prime dans cette vision. « Les méthodes agiles, beaucoup de gens les pratiquent sans le savoir et quelques-uns s’y essaient pleinement, dit Pierre Neis. car l’agilité est loin de n’être qu’une facétie de consultants, mais bien une qualité que des gens de métier cherchent à exploiter au mieux. »
Par rapport à des cadres d’organisation, de certification, de mesure de la performance ou de gestion de projets classiques, les métho-des agiles ne souffrent d’aucune compétition. en effet, elles sont complémentaires et repo-sent sur de nombreux points communs par rapport à CMMi, PMi ou Six Sigma, chacun dans leur sphère d’influence.
« Ce qui marque le plus, c’est aussi l’influence de la méthodologie sur la collaboration des équipes, dit Guy fabien, Consultant agile. L’interaction entre les personnes impliquées s’en trouve grandie et s’attache à un seul but : atteindre la satisfaction du client en offrant la valeur ajoutée du produit réalisé ».
vaLorIsatIoN DEs éqUIPEs
Car les objectifs de la mise en place de l’agilité sont clairs : faire simple et conserver les forces en place, éliminer les déchets et laisser de côté l’inutile tout en capitalisant sur les ressources humaines et les forces engagées. Que ce soit avec Scrum ou extreme Programming (XP), il en ressort une valorisation du travail par une compréhension hautement collaborative des enjeux et des participations de chacun.
« Ces méthodes fonctionnent bien en période de crise et d’incertitude, dit Pierre Neis. Qui peut encore prévoir des projets deux ans à l’avance ? Avec cette approche, les entrepri-ses peuvent poser les milestones qui vont véritablement donner de la valeur concrète et rapide à leurs investissements. “Just enough“ et “Just in time“ dans la même intention. » Une méthode qui se contente d’un grand tableau blanc et de post-it, de blogs ou de wikis, parfois de Jira ou de Grasshopper.
Lors de l’Agile Tour, une quarantaine de par-ticipants ont partagé leurs expériences et intérêts en l’approche. Cette mise en parallèle et ces retours sur expériences ont été appré-ciés par tous. Champ, Dennemeyer, Generali (f) ont ainsi témoigné en toute agilité.
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Clussil : la sécurité pour restaurer la confiance
Pour 2010, le club de la Sécurité des Systèmes d’Information Luxembourgeois (clussil) mise sur les moyens à mettre en oeuvre pour restaurer la confiance en période de crise et lance des nouvelles initiatives d’ouverture.
« On peut dire que les mots clés pour 2010 seront confiance et reconnaissance. confiance, car nos travaux produisent des éléments nécessaires à sa construction. reconnaissance, car nous souhaitons souligner les efforts réalisés et les résultats obtenus par chacun des membres de nos groupes de travail », précise david Hagen, Président du clussil.
INDéPENDaNcE Et INtErDIscIPLINarIté
La vocation du Clussil est avant tout de réunir les professionnels exerçant une responsabilité dans la fiabilité de l’information au sein de leur organisme à Luxembourg et de façon plus générale toute personne intéressée par le domaine de la sécurité de l’information. L’asbl offre un espace de discussion neutre et interdisciplinaire à plus de 250 membres. L’indépendance reste un des mots d’ordre de l’association. « Nous fonctionnons grâce aux cotisations de nos membres et notre mode d’adhésion est centré sur la personne et ses motivations. Cette attention constante nous permet de rendre un vrai service aux professionnels en contact direct avec les pro-blématiques de sécurité dans les entreprises.
en effet, le Clussil permet d’échanger et de construire dans un cadre de travail ouvert, privilégié et protégé », explique frédéric Girard, secrétaire général de l’association. PLUs DE vIsIBILIté EN 2010
À l’agenda pour cette nouvelle année : une nouvelle association professionnelle plus spécifique aux professionnels exerçant une responsabilité dans la sécurité de l’information (rSSi), une volonté d’ouverture multisectorielle et multilingue, un partenariat privilégié avec l’Université de Luxembourg et le CrP Henri Tudor pour créer un nouveau programme pour la 4ème promotion du Master en sécurité de l’information, un système de crédits-temps (attestations) pour valoriser la participation des
membres et la validation des certificats pro-fessionnels… Les projets ne manquent pas! Le Clussil va en tout cas poursuivre sur sa lancée et continuer à œuvrer pour améliorer la reconnaissance de la sécurité de l’information et des métiers associés. L’asbl a également la volonté de s’ouvrir en organisant plus de groupes de travail et de rencontres en anglais. elle compte aussi poursuivre et développer des collaborations avec les autres ClussiX au niveau européen et créer de nouvelles syner-gies. « La situation spécifique du Luxembourg, la présence de presque toutes les nationali-tés et surtout d’un savoir-faire énorme nous ont encouragés à ouvrir le Clussil à d’autres communautés, nous y avons répondu. 2009 a été une année d’évolution positive à ce niveau là », conclut Jean Goetzinger, Working Group Leader pour le Clussil.
Frédéric Girard, secrétaire général de l’association
David Hagen, Directeur du Clussil
Jean Goetzinger, Working Group Leader
Frédéric Stiernon, Country Manager chez
Callataÿ & Wouters
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48 février 2010
PETIT-dÉjEunER SaaS
Comment un modèle d’offre de Software as a Service peut-il faciliter l’organisation d’une banque ou d’une institution? En quoi un banquier qui souscrit à une offre SaaS voit son travail quotidien simplifié? Quels sont les avantages concrets de ce type d’offre? C’est à ces questions que l’équipe de Callataÿ & Wouters va tenter de répondre dans le cadre d’un petit déjeuner ITnation.
callataÿ & Wouters, professionnel du Secteur Financier et société de service informatique, est présente au grand-duché depuis 1991. Son savoir-faire reconnu dans le domaine de la finance est utilisé par des grands noms comme BNP-Paribas, iNg ou encore rabobank. elle a été la première entreprise à développer et proposer une offre de SaaS à Luxembourg en partenariat avec clearstream Services.
La vie d’un banquier en mode saas
« Le Software as a Service présente aujourd’hui de nombreux avantages incontournables, explique frédéric Stiernon, Country Manager. il permet avant tout aux banquiers de pouvoir se concentrer sur leur métier de base et de ne plus perdre de temps sur ce qui ne leur apporte aucune valeur ajoutée comme tout ce qui relève de l’infrastructure, de l’exploi-tation et de la coordinations des fournisseurs et partenaires. L’employé doit seulement se connecter à la solution pour réaliser ses activités, nous et nos partenaires prenons le reste en charge.»
GaIN DE tEmPs, DE ProDUctIvIté Et D’éNErGIE
Depuis 2006, Callataÿ & Wouters s’est asso-ciée à d’autres acteurs clé du monde financier luxembourgeois pour compléter son offre : Clearstream Services et frS. en 2009, le trio a été rejoint par Odyssey. « Ces 4 interlocuteurs ont mis leurs forces en commun pour facili-ter la vie du client », ajoute frédéric Stiernon. « La solution collaborative que nous proposons fonctionne sur base de logiciels interconnectés.
Patrick Blaise, Director et Support Services Manager chez Callataÿ & Wouters
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petit-déjeuner d’itnationJeudi 4 mars 2010
thème : Les avantages offerts par le SaaS dans le secteur bancaireQuand ? le 4 mars 2010
à partir de 8h30Où ? espace entreprises Namur 2, rue de Bitbourg
L- 1273, Luxembourg-HammQuoi ? - Le principe du SaaS et son organisa-tion de base dans la banque et chez Callataÿ & Wouters - La situation classique des institutions financières à Luxembourg - Les avantages offerts par le modèle du SaaS et les paramètres de contrôle de la performance spécifiques - Les solutions proposées par Callataÿ &Wouters et leurs partenaires - Les évolutions du modèle
Qui ? FrÉdÉric StierNON, Country Manager PatricK BLaiSe, Director et Support Services Manager
PETIT-dÉjEunERSaaS
elle est accessible en un seul clic et le tout est proposé via un seul contrat. L’ensemble de la solution est gérée par nous et le volume de travail administratif est réduit considérable-ment pour le banquier qui fait face à un seul interlocuteur. en cas de problème il sait à qui s’adresser. Ce système répond à la tendance actuelle des entreprises de vouloir se concentrer sur leur métier de base », précise Patrick Blaise, Support Services Manager.
en effet, Callataÿ & Wouters centralise tous les services de support pour l’ensemble des
clients du groupe. L’entreprise s’engage également à résoudre les problèmes ren-contrés dans des délais définis à l’avance, ce qui offre des garanties supplémentaires aux clients. elle bénéficie en outre d’une expérience de trois ans en SaaS. « Le but que nous poursuivons avec ce type d’offre est de prendre en charge une partie de la complexité que rencontrent les banques et ainsi de faciliter leur travail de tous les jours », conclut Patrick Blaise.
Patrick Kemper, Country Director de Ricoh Luxembourg PSF
50 février 2010
AcTuAL IT docuMEnT MAnAGEMEnT
Ricoh remonte le chemin it du document
Après 30 années de fidélité à la maison Ricoh, Patrick Lefèvre passe le relais à Patrick Kemper, nouveau Country Director de la PSF luxembourgeoise, afin d’aller plus dans l’IT. revendiquant 30 % des parts de marché à Luxembourg sur le segment du copieur multifonctionnel, ricoh tente une approche vers l’it au sortir de la crise. Pour le constructeur, l’heure est à la remontée de la valeur dans la chaîne de la reproduction documentaire. « Nous allons aller de plus en plus dans l’apport de valeur ajoutée pour nos clients en prenant à notre charge la gestion totale du flux documentaire, explique eric gryson, ceO Belux de ricoh. ce qui nous oblige à aller de plus en plus loin dans le monde de l’it. »
ricoh, en parallèle avec l’avènement d’une aire du multifonctionnel, a emboîté le chemin de l’information, de la production à la gestion documentaire, de l’infrastructure à l’équipement. et la crise n’a fait qu’accélérer cette tendance et recherche de solutions globales. « Concentrez-vous sur votre business et laissez l’administration de vos process documentaires de côté », dit eric Gryson. Car ici aussi l’outsourcing est en pleine phase ascendante. « Pour l’entreprise, la production documentaire peut s’élever entre 3 et 5% de son CA. et il n’y a que très peu de leviers pour permettre une rationalisation suffisante. Par un bon inventaire des process documentaires, nous arrivons à mettre à jour les coûts cachés et pouvons rapidement faire diminuer les coûts de la gestion documentaire de 15 à 50% », promet eric Gryson. il faut dire que jusqu’à 30% des outils de production documentaire présents dans l’entreprise sont inconnus des services iT ou achats. « Nous voulons proposer à nos clients d’être leur SPOC, leur Single Point Of Contact, ajoute Patrick Kemper. Nous pouvons prendre en charge toute la gestion de leurs flux et leur offrir les services utiles jusque dans le management au niveau même du document. » Tenant compte de l’immensité
des parcs et des caractères multifournisseurs des paysages d’entreprises, ricoh met le doigt sur la valeur du processus et pointe les faiblesses de l’infrastructure qui les entourent. Pour embrasser ces nouveaux challenges, ricoh s’est aussi récemment entourée de partenaires indirects. Quant à la couleur, son apogée n’est pas encore arrivée, mais sa progession est sans cesse. « La question n’est plus au niveau du coût de la couleur, mais à l’efficacité de la couleur. Aujourd’hui, il est plus utile de contrôler aisément qui et quoi imprime en couleurs, car au sortir de la crise, ce seront ceux qui pourront partager avec leurs clients une image forte qui feront sensation les premiers. »
System Administrator ( M/F )ref : SYA
Mission :Vous serez en charge de l’administration de serveurs Windows et de leurs évolutions tech-niques et fonctionnelles. Maîtrise de VMWare, Exchange et AD 2008 demandée. La connaissance de Citrix serait un plus.
Project Manager ( M/F )ref : PRM
Mission : Vous serez en charge de la gestion globale de plusieurs projets, incluant le planning, le delivery et la relation client.Expérience demandée.
Incident Manager ( M/F )ref : IMA
Mission : Vous serez responsable des opérations sur le call center. A ce titre, vous encadrerez les équi-pes opérationnelles. Vous serez en charge du suivi des incidents, de l’optimisation des procédures, des notifications vers le client, de contrôler le suivi qualitatif et quantitatif des interventions. (Langue allemande exigée).
Steria PSF Luxembourg SA - 145, rue du Kiem - L-8030 STRASSEN Tél : 45 50 021 - Fax : 45 35 12 - [email protected] - www.steria-psf.lu
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Merci de nous faire parvenir votre CV accompagné d’une lettre de motivation à l’adresse mail suivante : [email protected]
Avec un chiffre d’affaires d’1,8 milliard d’euros et plus de 19.000 collaborateurs, STERIA appartient au top 10 des entreprises européennes de services informatiques. L’offre de STERIA s’étend du conseil à l’implémentation et à la gestion des opérations. La filiale luxembourgeoise est agréée « PSF 29.3 » sous le contrôle de la C.S.S.F. et certifiée ISO 9001 : 2000.
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L’excellencen’a pas de limites
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56 février 2010
IT nATIon - joBS FoRMATIon
Une offre de cours remodelée pour Key JobPrésente sur le territoire luxembourgeois depuis 86, Key Job propose tout un éventail de formations informatiques à destination des professionnels. Son catalogue est réexaminé chaque année pour mieux suivre les évolutions du marché.
DIfférENts atoUts
« Notre objectif principal reste avant tout d’apporter des réponses concrètes et effi-caces aux attentes des utilisateurs dans un climat alliant professionnalisme et convivia-lité », explique Danielle Janssens, directrice de Key Job. La plupart des cours sont organisés en petits groupes de huit personnes et sont donnés par une équipe de 12 professeurs formés en interne.
Les formations proposées couvrent un large spectre et sont fréquemment remises à jour : bureautique, webdesign, management, technique… Les possibilités offertes sont nombreuses. « Key Job garantit une équipe de formateurs certifiés stables et multilingues, ainsi qu’une infrastructure de qualité. On pro-pose aussi un accès gratuit et illimité à notre hotline téléphonique et on développe des supports pédagogiques en interne », détaille Danielle Janssens.
DEs NoUvELLEs tENDaNcEs sUr LE marché
Si la compagnie a subit la crise, elle conserve des clients stables comme les institutions européennes ou l’état luxembourgeois. « Comme d’autres centres, on a connu une diminution de demande de cours de 26% en 2009. On remarque pourtant qu’avec le même budget, beaucoup d’entreprises ont formé plus de personnes. La demande est davantage spécialisée et vise des formations plus courtes », explique Danielle Janssens.
Depuis un an, la société de formation a décidé d’ouvrir son catalogue aux soft skills. « On propose de plus en plus de cours de management, de gestion de projets, de com-munication ou encore de gestion du stress. il y avait une vraie demande de nos clients de pouvoir par exemple allier un cours sur Outlook et un cours de gestion du temps », précise encore la directrice. Les cours qui marchent le mieux restent les cours organi-sés en modules qui peuvent être choisis à la carte comme par exemple les cours sur les tableaux excel. « ils permettent aux utili-sateurs de suivre exactement ce dont ils ont besoin en une demi-journée. Cette option est notamment disponible pour tous les produits Microsoft. Cette année, on a aussi eu beaucoup de demandes pour nos cours Sharepoint », ajoute-t-elle.
Key Job accueille également depuis plus de 3 ans les candidats dans son centre de test et d’évaluation. Ce centre accueille environ 5.000 personnes par an. il s’agit principa-lement de tests développés par l’european Personnel Selection Office (ePSO) à l’atten-tion des candidats à un poste auprès des institutions européennes. « De nombreux clients veulent mesurer leurs nouvelles apti-tudes. On organise par exemple des tests académiques pour la Communauté euro-péenne. Dans toutes nos activités, notre but reste de permettre à nos clients de gagner en productivité pour qu’ils soient plus efficaces dans leur travail de tous les jours », conclut Danielle Janssens.
Danielle Janssens, directrice de Key Job.
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