Par
Dr. Jean-Pierre BEYA Dibue Enseignant-Chercheur/Chaire Unesco
Université de Kinshasa
I. PRESENTATION DE LA RDCPays d’Afrique Centrale avec une superficie de 2.345.000 Km2
- 4 fois la France, 80 fois la Belgique
- Seul Pays au Monde avec neuf voisins: - Angola - Burundi - Congo , - Centre Afrique, - Ouganda, -Tanzanie - Soudan, - Rwanda, - Zambie.
II. RESSOURCES EN EAU -La RDC détient 35 % de réserve en douce d’Afrique,-Le Pays est arrosé par un vaste réseau hydrographique constitué essentiellement par le bassin du fleuve Congo, - 62,4 % de ce bassin est localisé en RDC, - Le fleuve Congo parcourt 2/3 du pays,-Il est deuxième fleuve au Monde après l’Amazone avec un débit constant d’environ 45.000 m3/s,- On a les pieds mouillés si on les posent sur la carte
III.CLIMATS EN RDC Trois climats à travers le Pays: -Le climat Equatorial
- Le climat tropical
- Le climat des montagnes
IV.CONTEXTELa RDC a signé la convention des nations
Unies sur les Changements climatiques à Rio de Janeiro en 1992;
Par cet acte elle a souscrit aux engagements de respecter et d’appliquer les termes de cette convention;
Pour cette raison deux communications nationales ont été rédigées par son Ministère de l’environnement;
Ces communications nous ont inspiré pour élaborer cette présentation
V.INVENTAIRE DE GAZ A EFFET DE SERRE (GES)
L’inventaire réalisé couvre une période de cinq ans entre 1999 et 2003;
Les GES pris en compte dans cet inventaire sont à effet
de serre direct: CO2, SO2, CH4 et NO2;
GES à effet de serre indirect: NOx, CO, composés volatiles non méthaniques ();
Tous les produits de substitution qui appauvrissent la couche d’ozone et ceux utilisés contre les incendies n’ont pas été pris en compte.
VI. BILAN DES EMISSIONS ET SEQUESTRATION DES GES
(en Gg Eq-CO2)Année Emission de
CO2
Séquestratio
n de C02
Bilan de CO2 Emission de CH4
Emission de NO2
Bilan de GES
1999 497.322,00 ‐548.068,00 ‐50.746,00 50.750,00 9.238,00 9.242,00
2000 275.963,11 ‐562.679,74 ‐286.715,89 51657,00 6785,46 ‐4774,17
2001 146.700,90 ‐500.357,10 ‐353.656,20 47582,25 256362,30 ‐135912,65
2002320.927,65 ‐496.998,80 ‐176.072,15 47697,25 6317,60 ‐122057,30
2003 377.841,53 ‐495.334,02 ‐117.491,49 47904,50 6362,30 ‐63224,69
VII.BILAN Il ressort de bilan établi pendant cette
période: - de 1999 à 2001 : une tendance à la
diminution des émissions de CO2 et de CH4;
- de 2001 à 2003 un accroissement de ces émissions et une tendance générale à la diminution de NO2;
Au cours de cette période le CO2 contribue pour plus de 85 % aux émissions globales des Ges, suivi deCH4 près de 11 %
VIII. PROJECTION D’ADAPTATION DES RESSOURCES EN EAU
Il s’agit d’évaluer la quantité de la ressource eau en RDC et de proposer l’évolution jusqu’à l’horizon 2100 au regard des scénarios des changements climatiques;
Cette étude est réalisée sur base des données pluviométriques de 17 postes regroupés sur 4 zones climatiques;
Les paramètres climatiques étudiés sont la température, les précipitations et la pression atmosphérique;
Cette projection a été réalisée avec le logiciel de simulation climatique MAGICC ( Model for Assessment of Green house-gaz Induced Climate Change)
IX. ZONES CLIMATIQUES4 zones climatiques: - I Bas-Congo;
- II Kinshasa + Bandundu+ Equateur+ Province Orientale+1/4 Kasaï Occidental;
- III Nord Kivu+Sud Kivu + Maniema+ ¾ Kasaï Oriental;
- IV Katanga+ ¾ Kasaï occidental + ¼ Kassaï Oriental
X.EVALUATION DES VOLUMES EN EAU EN POURCENTAGE PAR ZONE
CLIMATIQUEZone 2005 2050 2100
I. Boma/ Matadi 1,6 1,4 1,3
II. Kinshasa 66,7 68,6 70,4
III. Kindu 16,8 16,3 16,1
IV. Lubumbashi 14.9 13,7 12.2
Total 100 100 100
XI.CONCLUSIONDans l’ensemble le pays ne présente pas une vulnérabilité
en ressources en eau à l’horizon 2100;L’augmentation de la population et de besoin en eau laisse
le pays dans une stress hydrique évidente;
Bien que disposant d’une énorme potentialité en eau douce, la population de la RDC accède très difficilement à cette denrée à cause du réseau vieux de cinquante ans;
Des fortes intensités des pluies et des crues extrêmes des rivières, détériorent la qualité de l’eau douce par la turbidité et l’augmentation des matières organiques oxydables nécessitant un coût élevé de traitement