La couche physique
Sommaire Rappel structure en couches Présentation Milieux de transmission Signaux, ondes, analyse de Fourier Fitrage des fréquences Modulation Conversion analogique-numérique et réciproque Taux de transmission Théorie de l’information Standards et interfaces
Rappel structure en couches La pile de protocoles est structurée
en couches, chaque couche prend des données de la couche supérieure, les traite et les fournit à la couche inférieure, ayant un dialogue uniquement avec sa couche correspondante
Rappel de la structure en couche
Couche application
Couche présentation
Couche session
Couche transport
Couche réseau
Couche liaison de données
Couche physique
Couche application
Couche présentation
Couche session
Couche transport
Couche réseau
Couche liaison de données
Couche physique
Présentation Assure l’interface avec le matériel Prend en charge la bonne
conversion des signaux digitaux en signaux analogiques, la modulation, l’émission physique sur la ligne de communication
La réception, le filtrage du bruit, et la reconversion en signaux digitaux
Milieux de transmission Câbles électriques Fibres optiques Espaces, ondes électro-
magnétiques
Câbles électriques Câbles simples (dans l’air)
Utilisés tout au début de l’époque des communications électriques (télégraphe …)
Début du XXème : trop grande agglomération
Problème de dégradation, parasitage Passage à des câbles enterrés
Câbles électriques Paire torsadée
Compensation des perturbations par les champs des deux fils enroulés
Deux types : blindés et non-blindés Utilisée à grande échelle pour
connecter des appareils téléphoniques individuels au réseau, les ordinateurs dans un réseau local
Bon marché
Câbles électriques Câble coaxial
Très bonne protection contre les signaux, grâce à l’écran formé par la gaine métallique
Prix plus élevé, mais très large bande passante, avec des fréquences élevées qui peuvent être transmises
Utilisé dans certains réseaux locaux, dans la télévision, et dans les lignes plus importantes de téléphonie
Fibres optiques Beaucoups d’avantages : bande
passante plus large, sensibilité réduite aux perturbations, difficulté d’écoute intempestive, coût réduit de fabrication
L’interconnexion : passive, active, mécanique, par soudage ou collage, ou fusion
Transmission : laser ou LED, monomode ou multimode
Ondes électromagnétiques Transmission de surface – antennes
« en vue » Transmission réfléchie sur la
ionosphère pour certaines longueurs d’onde
Transmission par satellite – large couverture, mais possibilité d’écoute et latence élevée (trajet)
Réseaux cellulaires
Signaux, ondes, analyse de Fourier Il est possible de décomposer tout
signal (vu comme fonction du temps) en une somme infinie de fonctions trigonométriques usuelles, et d’en calculer les coefficients
Filtrages des fréquences Tout canal de transmission a des
limitations pour ce qui est des fréquences qu’il laisse passer
C’est la Bande Passante
Modulation Processus par lequel on encode
l’information dans les paramètres du signal
Plusieurs types Amplitude : Fréquence : Phase :
)2sin()()( ttAts
))(2sin()( ttAts
))(2sin()( ttAts
Modulation - suite Pour les signaux numériques à
transmettre, le nombre de valeurs distinctes du paramètre modifié donne, en logarithme, le taux de compression
On peut aussi combiner ces types et il faut alors compter, pour le taux de transmission, le nombre total de valeurs combinaisons possibles
Conversion analogique-numérique Les réseaux de communication utilisent
depuis longtemps cette technique car : Les signaux analogiques sont atténués, distordus,
perturbés par le bruit Les signaux numériques sont plus faciles à
reconstituer même après des perturbations La conversion comporte une phase
d’échantillonage qui doit être faite à une fréquence supérieure au double de la fréquence la plus haute (théorème Nyquist)
Modalités de conversion analogique-numérique Modulations de codes pulsés :
numérisation logarithmique pour densifier les zones de petites amplitudes
Modulations différentielle de codes pulsés : on envoie non pas la valeur numérisée, mais la différence entre deux échantillons successifs (gain dû à une certaine redondance)
Modulation delta : on envoie seulement un bit, codant le signe de la différence entre les échantillons
Modulation delta à variation continue de la pente : on envoie un bit, codifiant la pente d’évolution du signal
Conversion numérique-numérique Différentes nécessités selon l’endroit : intérieur d’un
ordinateur, lignes de communication courtes, longues … Nécessité impérative de synchronisation: bits spéciaux,
ou recodification de l’information Caractéristiques :
Signal polarisé ou non (± ou non) Signaux bipolaires (trois valeurs) Inversion alternée : changement de codification en
cas de 1 (resp. 0) successifs Compromis : simplicité, facilité de synchro., détection,
correction d’erreurs
Quelques codes utilisés
Comparaison NRZ – simple, efficace, mais pas de
synchronisation en cas de séquences longues
RZ – moins efficace, mais bonne synchronisation
Manchester – bonne synchronisation, moins efficace que NRZ
AMI bipolaire - détection de violation de parité mais pas synchonisation si séquence de 0
CMI – sensible à la désynchronisation
Capacités de transmission Le taux effectif de transmission de
changements des paramètres du signal (baud)
Le nombre de bits (éventuellement plus élevé si un baud représente plusieurs bits)
Limitation de Nyquist – capacité Cs sans bruit, bande passante W et L niveaux pour les bauds :
Cs = 2W. log2 L
Limitation Shannon - capacité Cb avec bruit de puissance N, par rapport au signal de puissance S et une bande passante W :
Cb = W. log2 (1+S/N)
Théorie de l’information - Shannon Dans cette théorie, l’information
n’est pas à confondre avec la signification. L’information mesure la liberté de choix parmi plusieurs messages, au niveau « syntaxique », sans se soucier du contenu des messages ; ce concept s’applique donc à la situation de choix en général et pas seulement à des messages individuels
Théorie de l’information Arbitrairement, la situation où il y a
seulement deux messages possibles, avec une chance égale, a une unité d’information, appelé bit
De manière générale, lorsque les probabilités d’apparition ne sont plus équivalentes, l’information peut être mesurée par une fonction d’entropie :
)log(.1
i
n
i
i ppKH