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La « Scientométrie » : un outil de recherche institutionnelle et de planification académique
Scientométrie : on peut la considérer comme la bibliométrie spécialisée au domaine de l'IST. Toutefois, la scientométrie désigne, d'une manière générale, l'application de méthodes statistiques à des données quantitatives (économiques, humaines, bibliographiques), caractéristiques de l'état de la science.
Bibliométrie : définie en 1969 comme « l'application des mathématiques et des méthodes statistiques aux livres, articles et autres moyens de communication » (Pritchard).
Recherche institutionnelleProduit des indicateurs de performance (acad. et
autres)1) Analysent les bases de données universitaires et
consortiums2) Mettent en commun les données des différents silos
d’information 3) Déterminent les éléments de « Benchmarking »4) Sont les premiers que les directions demandent des
explications sur tous les sujets académiques et financiers (pompiers).
--- But ultime est la planification académique* Le groupe le plus sous-financé et manque souvent de ressources
Les cinq grands thèmes scientométriques de la RI :
1) Étudiants: inscriptions, cheminement, diplomation, proportion aux cycles sup., % étudiants étrangers, parts de marché par programme, etc.
2) Financement: opération, coûts d’enseignement, % de financement de source prov., coûts administratifs sur le budget d’opération, comparaisons salariales du PE, etc.
Les cinq grands thèmes scientométriques de la RI :
3) Recherche: rev. de recherche tot., rev. des 3 conseils féd., conseils prov., par programme, par secteurs, contrats de recherche, brevets, ‘spin-offs’, publications, etc.
4) PE et PSA: nombre? Temps plein, temps partiel, sabbatique, préretraite, charge réduite, fonction administrative, cliniciens, maladie, chargés de cours, etc.
Les cinq grands thèmes scientométriques de la RI :
5) Autres: Charges de cours/PE, rev. rec./PE, EETP/PE, coûts d’enseignement, support financier par étudiant, EETP/PSA, PSA/PE, taux de satisfaction des étudiants (sondages), $/EETP, publications/chercheur/département, etc.
Niveau des indicateurs :
1) Institutionnels : Benchmarking
2) Facultés : Encadrement budgétaire
3) Départements : Intensité des indicateurs (benchmarking)
4) Programmes : Évaluation (benchmarking)
Exemple de la contribution du Benchmarking dans la planification académique
1) Taux de diplomation au doctorat: combinaison de support financier, encadrement et critères d’admission.
2) Proportion des publications dans « Science » et «Nature »: Programme d’encouragement des chercheurs.
La recherche :Si une institution fait de la recherche, il y a un besoin
pour des indicateurs de recherche. Au Canada, il y a environ 80 universités qui ont des activités de recherche.
Le secteur de recherche est possiblement le moins bien compris des secteurs des universités. Les données sont difficiles à comparer. – Projets de partenariat, centres interuniversitaires de recherche, multidisciplinarité des projets, etc.
La recherche :Au niveau des produits de la recherche il y a beaucoup
de méfiance car c’est une évaluation de la performance de l’individu.
Les publications en sciences ne représentent pas la même chose que dans les sciences humaines et sociales. Les RI ont besoins des experts pour interpréter les données.
L’OST ? Mon analyste sur la recherche (les conseils de recherche fédéraux et provinciaux).
- Mon analyste sur le «benchmarking» de la recherche.- Mon représentant vis-à-vis les conseils de recherche.- Le portail de financement de recherche des 3 conseils fédéraux– pour le G13 (harmonisation des données)- La correction des établissements affiliés est essentielle. Étude démontrant le changement des classements des universités avec les données bruts.
L’OST ? L’observateur S&T est un outil important dans la compréhension des publications.
- Impacts des affiliations- Sciences pures et appliquées vs sciences humaines- Publications dans les disciplines plus détaillées- Facteur d’impact relatif- Niveau de collaboration dans les publications- Suivi de la croissance dans les publications- Évolution des brevets- et encore
* C’est un domaine nécessitant une connaissance tellement spécifique que les universités n’utiliseraient que très peu ou mal ces informations.
Montants de recherche provenant du CRSH par université au Canada pour 2005-2006
Université du Québec total
Université de Montréal
McGill University
Université Laval
- $
5 000 000,00 $
10 000 000,00 $
15 000 000,00 $
20 000 000,00 $
25 000 000,00 $
30 000 000,00 $
35 000 000,00 $
Montants de recherche provenant du CRSNG par université au Canada pour 2005-2006
Université du Québec TOTAL
Université Laval
McGill University
Université de Montréal
Université de Sherbrooke
- $
10 000 000,00 $
20 000 000,00 $
30 000 000,00 $
40 000 000,00 $
50 000 000,00 $
60 000 000,00 $
70 000 000,00 $
Montants de recherche provenant des IRSC dans les universités canadiennes pour 2005-2006
Université du Québec TOTAL
McGill University
Université de Montréal
Université Laval
Université de Sherbrooke
- $
20 000 000,00 $
40 000 000,00 $
60 000 000,00 $
80 000 000,00 $
100 000 000,00 $
120 000 000,00 $
140 000 000,00 $
160 000 000,00 $
180 000 000,00 $
Nombre de publications 2000-2004 (SCI) pour les institutions du AAU et du G10 et du Québec (OST)
McGill University
Université de Montréal
Université LavalUniversité du Québec
Sherbrooke
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
Nombre de publications par université (2000-2004) en sciences humaines et sociales (AAU,G10,Québec)
McGill UniversityUniversité de Montréal
Université du Québec
Université Laval
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
Évolution du nombre de publications de l'Université du Québec selon SCI (OST)
80
90
100
110
120
130
140
150
160
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
Nombre de publications en Biologie (2000-2004)(AAU, G10, Québec)
Université Laval
McGill University
Université du Québec
Université de Montréal
Université de SherbrookeConcordia University
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
Nombre de publications en 'Earth and Space' (2000-2004)(AAU, G10, Québec)
McGill University
Université du Québec Université de Montréal
Université Laval
Concordia University
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
4 500
Nombre de publications en Génie et Technologie (2000-2004)(AAU, G10, Québec)
McGill University
Université Laval
Université de Montréal
Concordia University
Université de Sherbrooke
Université du Québec
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
Nombre de publications en Gestion et Administration (2000-2004)(AUU, G10, Québec)
McGill University
Université de Montréal
Université du QuébecConcordia University
Université Laval
0
50
100
150
200
250
300
350
Nombre de publications en Histoire (2000-2004) (AAU, G10, Québec)
McGill UniversityUniversité du Québec
Université de Montréal
Université Laval
Concordia
0
50
100
150
200
250
Nombre de publications en Littérature (2000-2004)(AUU, G10, Québec)
Université du QuébecUniversité de Montréal
Université LavalConcordia University
Sherbrooke
McGill University
0
50
100
150
200
250
300
350
Besoin de meilleurs indicateurs : - Prochaines étapes en recherche
1) Établir des listes de PE selon des critères spécifiques
2) Affiliations correctes aux départements du PE
3) Établir les disciplines de recherche des départements
4) Projet d’un groupe d’universités