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Formulaire de proposition d’inscription Registre international de la Mémoire du monde
Les Archives de Tsunami de l’Océan Indien
ID code [2016-86]
1.0 Résumé (200 mots maximum)
Les Archives de Tsunami de l’Océan Indien représentent un ensemble des archives comprenant tous les médias qui ont enregistrés l’évènement, la réponse à la catastrophe, et surtout la réhabilitation et la reconstruction. Le tsunami de 26 Décembre 2004 a été généré avec des vagues de 30 mètres d’hauteur, infligeant une destruction massive au Bangladesh, en Indonésie, en Inde, en Malaisie, au Myanmar, au Sri Lanka, en Thaïlande et dans 12 autres pays. Le nombre de victimes a dépassé 310 000. Des millions de personnes ont été touchés, beaucoup perdant leur maisons, souffrant d’un chagrin énorme. La catastrophe a eu des répercussions sociales, culturelles et économiques importantes sur les pays riverains de l'océan Indien.
Les archives sont situées dans plusieurs pays qui ont été touchées par le tsunami, comme l'Indonésie, le Sri Lanka et la Malaisie. En Indonésie se trouvent 500 photos, 196 cassettes audio, 1.230 CD / DVD électroniques et 13 vidéos magnétiques.
Les archives représentent la mémoire collective parce qu’elles retracent une catastrophe qui a engendré l’esprit d’union, de la solidarité, de l’humanité, parmi des nations du monde. Ils représentent aussi la force et l'esprit combatif des peuples et des nations touchés par le tsunami. Par conséquent, les archives des tsunamis sont considérées comme un patrimoine mondial de grande valeur qui devrait être partagé.
2.0 Auteur
2.3 Personne(s) à contacter (et en mesure de fournir des informations sur la proposition)
1. Dr Mustari Irawan, MPA, directeur général des Archives nationales de la République
d'Indonésie
2. Dr Zaini Abdullah, gouverneur de la province d'Aceh, République d'Indonésie
3. Sreya Guha, directrice générale des Archives nationales de l'Inde
4. Azemi Abdul Aziz, directeur général des Archives nationales de Malaisie
5. Dr. Saroja Wettasinghe, directeur du Département des Archives nationales du Sri Lanka
6. Naiyana Yamsaka, directrice générale des Archives nationales de Thaïlande
2.4 Coordonnées complètes de la personne à contacter
Nom
Dr. Mustari Irawan, MPA
Adresse
Jalan Ampera Raya Nr 7, South Jakarta, Indonesia
Téléphone
+62 21 7805851
Fax
+62 21 7810280
Adresse électronique
Nom
Dr. Zaini Abdullah
Adresse
Jalan T. Nyak Arief Nr 219, Banda Aceh, Indonesia
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Téléphone
+62 651-755137
Fax
+62 651-7555516, 7555517, 7555518, 7553048
Adresse électronique
Nom
Dr. Saroja Wettasinghe
Adresse
No. 07, Philip Gunewardena Mawatha, Colombo 7,
Sri Lanka
Téléphone
+94 11 2 694523
Fax
++ 94 (0) 112688756
++ 94 (0) 112694419
Adresse électronique
Nom
Azemi Abdul Aziz
Adresse
Malaysia
3.0 Identité et description de l’élément du patrimoine documentaire
3.1 Nom et identification de l’élément proposé
En cas d’inscription, le nom exact et l’institution apparaîtront sur le certificat qui vous sera fourni Il y a 5 pays qui détiennent les archives :
A. Indonésie
1) Archives nationales de la République d'Indonésie
Les Archives du tsunami de l'océan Indien dans les Archives nationales de la République
d'Indonésie comptent 466 photos, 52 cassettes, 1.206 CD / DVD électroniques et 13 vidéos
magnétiques. Ces archives représentent la réhabilitation et la reconstruction d'Aceh et Nias
après le tsunami dans plusieurs secteurs comme la religion, le développement social, la
culture, l'infrastructure, l'environnement, le maintien, l'activité opérationnelle, le
développement de l'économie et des affaires, l'amélioration du rôle des femmes.
2) Gouvernement de la province d'Aceh
Les Archives des tsunamis de l'océan Indien dans les Archives provinciales et la Bibliothèque
d'Aceh se composent de 1.402 photos de 21 vidéos, provenant des reportages de la télévision
de la République d'Indonésie (TVRI), de la Métro TV, du gouvernement provincial et des
particuliers. Les archives représentent l'événement, la gestion des catastrophes, la
reconstruction et la réhabilitation post-tsunami à Aceh.
B. Sri Lanka
Les archives du tsunami au Sri Lanka se composent d'une collection privée de photos de
tsunami, en plus du rapport de la commission sur les accidents de train et des dossiers de la
Commission présidentielle d'enquête sur le tsunami national de catastrophe qui a eu lieu le 26
décembre 2004.
C. Malaisie
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3.4 Histoire/Provenance
A. Indonésie
1. Archives nationales de la République d'Indonésie (ANRI)
а) Agence pour la Réhabilitation et la Reconstruction de Nangroe Aceh Darussalam -
Nias)
En 2005, le gouvernement indonésien a créé l'Agence pour la réhabilitation et la
reconstruction de Nangroe Aceh Darussalam-Nias sur la base du règlement du
gouvernement pour remplacer la loi numéro 2 année 2005. En 2009, l'institution a été
dissoute après la réhabilitation et la reconstruction terminée. Les archives de
l'institution ont été transférées à Balai Arsip Tsunami Aceh (BATA-Archives de
Tsunami à Aceh) qui était alors un nouveau département sous les Archives
nationales de la République d'Indonésie.
b. Archives nationales de la République d'Indonésie
Cette collection est constituée de documents photographiques sur le Tsunami de
l'océan Indien qui ont été créés par le Département des relations publiques des
Archives nationales de la République d'Indonésie de 2004 à 2005. Ces photos ont
ensuite été conservées comme archives historiques pour compléter les archives sur
Tsunami dans les archives nationales de la République d'Indonésie.
c. METRO TV (PT Media Televisi Indonesia)
Metro TV est une société de radiodiffusion leader en Indonésie sous la gestion de PT
Media Televisi Indonesia. En avril 2016, la société privée a transféré des images et
des vidéos amateurs sur les archives du Tsunami de l'océan Indien aux Archives
nationales de la République d'Indonésie.
d. Secrétariat d'État
Le Ministère du Secrétariat d'État est une institution gouvernementale chargée de
fournir un appui technique, administratif et analytique au Président et au Vice-
Président dans l'exercice de leurs pouvoirs d'Etat. En février 2016, l'institution a
transféré des archives sur le tsunami dans l'océan Indien, en particulier celles liées
au sommet sur le tsunami qui s'est tenu en janvier 2005 et qui a examiné les contre-
mesures de la catastrophe du tsunami au niveau international. Ces archives ont
ensuite été conservées dans les Archives nationales de la République d'Indonésie.
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2. Province d'Aceh (Archives provinciales et Bibliothèque d'Aceh)
Les archives et la bibliothèque de la province d'Aceh ont acquis les archives de
deux manières différentes. Premièrement, ils les ont reçus par l'entremise d'une
acquisition d'archives auprès d'organismes gouvernementaux provinciaux,
d'entreprises privées et du public. Deuxièmement, ils ont créé la documentation
photographique et cinématographique qui a été menée par une unité dans les
Archives provinciales et la Bibliothèque d'Aceh.
a. Bureau provincial des relations publiques
Bureau de relations publiques de la province chargé de faire la publication et la
documentation des événements à Aceh. Selon le calendrier de conservation des
documents, les documents sur les événements liés au tsunami ont déjà été
transférés périodiquement aux Archives provinciales et à la Bibliothèque d'Aceh
depuis 2010.
b. Archives et bibliothèque de la province d'Aceh
L'institution a fait une documentation de routine, en particulier sur les événements
liés au tsunami. L'institution a également fait une approche intensive avec des
chiffres importants à interroger via le programme d'histoire orale qui a été menée
en coopération avec l'ANRI.
c. Médias TV
Les archives provenaient de la télévision, en particulier TVRI et Metro TV. Les
archives sont des copies de ces institutions de médias de masse qui ont été faites
à partir de 2011.
B Sri Lanka
a. Rapport de la Commission sur les accidents de train causés par le tsunami
b. Commission présidentielle d'enquête sur le tsunami national survenu le 26 décembre
2004
c. Collection privée de photos sur le tsunami
C. Malaisie
4.0 Informations juridiques
4.1 Propriétaire du patrimoine documentaire (nom et coordonnées)
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4.3 Statut juridique
La préservation des Archives du Tsunami de l’Océan Indien en Indonésie menée par des Archive
Nationales de la République de l’Indonésie. Les documents, y compris des films et des
photographies, sont la propriété de l’Etat. La préservation des Archive du tsunami de l’Océan Indien
de la Provence d’Aceh est la responsabilité du Gouvernement Provincial d’Aceh.
La préservation des Archives du tsunami de l'océan Indien au Sri Lanka est menée par le
Département des Archives nationales de Sri Lanka.
Nom
Archives nationales de la République d'Indonésie
Adresse
Jalan Ampera Raya Nomor 7, Jakarta Selatan, Indonesia
Téléphone
+62 21 7805851
Fax
+62 21 7810280
Adresse électronique
Nom
Province d’Aceh
Adresse
Jl.T. Nyak Arief No. 219, Banda Aceh
Téléphone
+62 651-755137
Fax
+62 651-7555516, 7555517, 7555518, 7553048
Adresse électronique
Nom
Département des Archives Nationales de Sri Lanka
Adresse
No. 07, Philip Gunewardena Mawatha, Colombo 7,
Sri Lanka
Téléphone
+94 11 2 694523
Fax
++ 94 (0) 112688756
++ 94 (0) 112694419
Adresse électronique
Nom
National Archives of Malaysia
Adresse
Jalan Tuanku Abdul Halim (Jalan Duta) 50568, Kuala Lumpur
Téléphone
(+60) 3-62090600
Fax
(+60) 3-62015679
Adresse électronique
4.2 Dépositaire du patrimoine documentaire (nom et coordonnées si différent du propriétaire)
Nom
-
Adresse
-
Téléphone
-
Fax
-
Adresse électronique
-
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4.4 Accessibilité
Les Archives du tsunami de l’Océans Indien sont ouverts au public au titre du règlement d’archives.
Il n’y a pas de restriction d’accès.
La numérisation a été effectuée, avec des plans supplémentaires, pour développer un site web
spécial sur les Archives du tsunami de l'océan Indien.
4.5 Droits d’auteur
Le droit d'auteur des documents incombe aux Archives nationales de ces cinq pays avec l'autorisation de l'État.
5.0 Evaluation des critères de sélection
5.1 Authenticité
Les Archives du tsunami sont originales et authentiques. Les documents particuliers comme des films et des photographies sont directement réalisés par des organisations et des particuliers directement liés à l’évènement en tant que des participants. Les lettres d'authentification des dénominateurs sont ci-jointes.
5.2 Importance mondiale
Les Archives du Tsunami de l'Océan Indien sont uniques à la fois dans les aspects du contenu et du
contexte. Le tsunami est l'une des catastrophes les plus importantes et les plus meurtrières du
monde qui a suscité beaucoup de pertes et de victimes. C’est un l’évènement qu’on a jamais connu
dans le passé. Par conséquent, il met l’accent sur le fait que Les Archives du Tsunami de L’Océan
Indien sont d’une grande importance pour l’histoire du monde, en particuliers dans les études sur les
catastrophes naturelles.
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Le Tsunami de L’Océan Indien a augmenté la solidarité entre les nations. Des lourdes pertes
humaines ont encouragé des gens du monde entier. Afin de mener des opérations de secours
d'urgence, de réhabilitation et de reconstruction, en particulier au lendemain de la catastrophe
dévastatrice comme le tsunami, la communauté internationale s’est mobilisé pour aider aux pays
sinistrés. De nombreux pays ont envoyé leurs médecins, forces militaires, infirmières et bénévoles
dans les sites de catastrophe. L'aide humanitaire, comme les aliments et l’argent, provenait de
nombreux pays du monde qui visaient à aider aux victimes de la catastrophe.
Les Archives du Tsunami de L’Océan Indien illustrent à la fois la catastrophe et le relèvement après
la catastrophe. Il fournit l'information sur l'apparition de la catastrophe et la reconstruction physique
et non physique à la suite de la catastrophe. Le monde pourrait apprendre à faire face et à
s'attaquer à la catastrophe en apprenant plus sur les Archives du Tsunami de l'Océan Indien. Afin
de réduire les risques et les pertes de la catastrophe après le tsunami de l’Océan Indien, les
dirigeants du monde entier se sont réunis à Kobe et Hyōgo, pour élaborer un accord international.
Cet évènement a abouti à la mise en place des systèmes d’alerte précoce afin de faire mieux
comprendre des risques parmi des communautés littorales et en général parmi les organisations du
secteur privé et public, pour réduire les pertes éventuelles dues à la catastrophe. Des nouvelles
inventions technologiques, qui ont été mises en place après cette tragédie, peuvent servir au monde
entier dans la réduction des impacts de la catastrophe. De ce point de vue, on peut constater que
les Archives du Tsunami de l’Océan Indien sont très importantes en tant que la source principale de
développement des technologies aidant aux gens de faire face aux catastrophes naturelles.
5.3 Critères comparatifs :
1 Le temps
Les Archives du tsunami de l'océan Indien couvrent la période 2004-2009. La période représente
l'apparition du tsunami de l'océan Indien jusqu'à la fin du processus de réhabilitation et de
reconstruction dans les sites de catastrophe. Le tsunami de l'océan Indien est le plus grand et le plus
meurtrier du tsunami dans la ligne de temps de l'histoire mondiale qui a causé la perte de vies et la
destruction d’une ampleur sans précédent.
2 Le lieu
Le Tsunami dans l’Océan Indien s’est rependu de l’ouest de Sumatra pour atteindre aux plusieurs
zones littorales de l’Océan Indien dans une intervalle de 15 minutes à 2 heures. L’Indonésie a été le
premier pays touché par le tsunami. Plus tard, il a atteint le Sri Lanka et la côte Est de l'Inde dans
l’intervalle de 90 minutes à 2 heures. Le tsunami a également frappé la côte thaïlandaise en 2 heures.
Malgré sa proximité, le tsunami s’est déplacé lentement dans la mer d’Andaman qui est d’une faible
profondeur sur sa cote ouest. Les vagues ont également atteint Struisbaai en Afrique du Sud, en
Antarctique, en Océan Pacifique, en Côte Ouest de l'Amérique du Nord, en Amérique du Sud et dans
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d'autres pays. La documentation de la catastrophe et le processus de réhabilitation et de
reconstruction sont principalement situés en Indonésie, en Inde, en Malaisie, au Sri Lanka et en
Thaïlande.
3 Les personnes
Le Tsunami de l’Océan Indien a touché et réuni beaucoup de personnes éminentes du monde entier. Il s’agit des personnes suivantes :
1. Susilo Bambang Yudhoyono (Le président de la République de l’Indonésie)
Il était président de la République de l’Indonésie de 2014. A 2014. Il est arrivé à Aceh juste un jour
après la catastrophe. En janvier 2015, il a présidé le Sommet du Tsunami à Jakarta, avec la
participation des leaders mondiaux qui discutaient la réhabilitation des sites touchés par catastrophe.
Président de la République d'Indonésie, Susilo Bambang Yudhoyono (à gauche) et le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan.
Le président Susilo Bambang Yudhoyono est directement arrivé de Jayapura (Papouasie) un jour
après la catastrophe. Il a visité les réfugiés qui sont devenus victimes du tremblement de terre et
du tsunami à Lhoksumawe, à Aceh, le 27 décembre 2004.
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2. Jusuf Kalla (vice-président de la République d'Indonésie)
Vice-président de la République d'Indonésie qui a été responsable de la réponse d'urgence, de la
réhabilitation et de la reconstruction de la zone après la catastrophe du tsunami à Aceh.
3. Kuntoro Mangkusubroto (responsable de la réhabilitation et de la reconstruction de l'agence
NAD-NIAS)
Il était chef de la réhabilitation et de la reconstruction de l'Agence NAD-NIAS de 2005 à 2009. Il a
également été l'ancien ministre de l'Énergie et des Ressources minérales et chef de l'UKP4.
Kuntoro Mangkusubroto (au milieu), lors de la visite dans l'un des projets de développement de l'infrastructure de réhabilitation et de reconstruction de l'Agence NAD-NIAS en 2006.
4. Azwar Abubakar (gouverneur par intérim d'Aceh)
Il était le gouverneur par intérim de la province d'Aceh lorsque la catastrophe s'est produite dans la région. Après le tsunami, son gouvernement a réagi rapidement pour répondre à la catastrophe. Il a mené de nombreuses réunions et a coordonné avec les partis du gouvernement central de l'Indonésie et des pays étrangères.
Gouverneur par intérim d'Aceh, Azwar Abubakar a visité le peuple d'Aceh à Lhong Raya, Banda Aceh, le 8 août 2005.
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5. Kofi Annan (Secrétaire général des Nations Unies)
Il a été secrétaire général des Nations Unies de 1997 à 2006. Après la catastrophe, il est arrivé à Jakarta le 5 janvier 2005 pour assister au Sommet du Tsunami. Avec les leaders mondiaux, il a discuté de la situation et de la réhabilitation des pays qui ont été victimes du tsunami. Le 7 janvier 2005, il a visité Aceh pour vérifier la situation dans le site de la catastrophe. Plus tard, il a exhorté les pays donateurs à augmenter leurs donations.
Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan est arrivé à Aceh le 7 janvier 2005 pour visiter le site de la catastrophe.
6. John Howard (Premier ministre de l'Australie)
Il a été Premier ministre d'Australie de 1996 à 2007. Après le tsunami, il a visité les sites de catastrophe en Indonésie. Il a également alloué 1 milliard de dollars australiens pour le paquet d'aide pour l'Indonésie. Le don a été la plus grande contribution d'aide unique dans l’histoire de l’Australie.
Le Premier ministre d'Australie, John Howard, en visite des victimes du tsunami dans un hôpital d'urgence
géré par des troupes australiennes.
7. Junichiro Koizumi (Premier ministre du Japon)
Il était le Premier ministre du Japon de 2001 à 2006. Il a assisté au Sommet du Tsunami en janvier 2005 et a visité le site de la catastrophe à Banda Aceh le 23 avril 2005. Peu de temps après la catastrophe du tsunami, il a envoyé des équipes japonaises de secours en cas de catastrophe dans des zones dévastées en Indonésie, La Thaïlande, Sri Lanka et les Maldives pour fournir une assistance médicale. Il a également amené le Japon à fournir une assistance pour la gestion des catastrophes de trois façons : les ressources financières, les ressources humaines, les connaissances et l’expertise.
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Premier ministre du Japon, Junichiro Koizumi a joué avec des enfants qui ont été victimes du tsunami à
Banda Aceh, le 23 avril 2005.
8. Lee Hsien Loong (Premier ministre de Singapour)
Il est l'actuel Premier ministre de Singapour qui a dirigé le pays à partir de 2004. Le mardi 6 janvier 2005, il a survolé l'hélicoptère Chinook sur la côte ouest de Sumatra à Meulaboh, puis à Banda Aceh. Il a coordonné l'aide humanitaire de Singapour impliquant les forces armées, les médecins, les infirmières et les autres bénévoles singapouriens. Il a également assisté au Sommet du Tsunami à Jakarta pour discuter de la gestion des catastrophes avec les leaders mondiaux.
Le Premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong, inspecte les Forces armées de Singapour qui ont rejoint la mission humanitaire à Aceh. Cette troupe était parmi la première armée qui est arrivée à Aceh pour ouvrir le chemin vers Meulaboh.
9. George H.W. Bush (ancien président des États-Unis)
Il a été président des États-Unis en 1989-1993. Avec Bill Clinton, il a été envoyé par le président
américain George W. Bush pour visiter le site de catastrophe du tsunami. Initialement, le
gouvernement américain n'a attribué que 15 millions de dollars pour le don. Après la visite de
George H.W. Bush, le gouvernement des États-Unis a ensuite augmenté son don jusqu'à 35
millions USD. Plus tard, après la visite du secrétaire d'État des États-Unis, Colin Powell à Aceh le
montant du don a augmenté à 350 millions de dollars Bill Clinton (ancien président des États-
Unis). Il a été président des États-Unis de 1993 à 2001. Avec George H.W. Bush, il a visité des
zones dévastées par le tsunami. Plus tard, il a recommandé au gouvernement des États-Unis de
faire des dons pour les pays qui ont été victimes de tsunami.
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.
Anciens présidents des États-Unis, Bill Clinton et George H.W. Bush, visitent la zone de catastrophe à Lampuuk, Aceh Besar.
10. Cristiano Ronaldo (un des meilleurs joueurs de football)
Pendant la catastrophe, Sky News a fait le reportage sur un garçon de huit ans, Martinus, qui a
été également balayé par la vague géante du tsunami et emporté par la mer. Il avait joué au
football à l'époque, portant un maillot portugais avec le nom de Rui Costa imprimé sur le dos. 20
jours plus tard, un journaliste de Sky News l'a trouvé encore portant la même chemise. En 2005,
Cristiano Ronaldo s'est rendu à Aceh pour lui rendre visite et a promis de payer l'éducation du
jeune garçon et l'a invité à revenir au Portugal pour visiter le terrain de Sporting Lisbonne. Plus
tard, Cristiano Ronaldo a adopté Martinus comme son fils.
11. Jackie Chan (artiste de cinéma)
Il était un artiste du cinéma mandarin et il a visité Aceh en 2005. Avec ses collègues d'artistes, il
fait le don aux victimes du tsunami. Sa visite à Aceh était non seulement pour fqire des dons,
mais aussi pour élever l'esprit et rendre la sourire aux gens du site de la catastrophe. Il a
également fourni de nouvelles maisons pour les personnes qui les ont perdues. Plus tard, la
résidence est intitulée Jackie Chan (Perumahan Jackie Chan).
12. María Julia Mantilla Garciá (Miss World 2004)
Elle était Miss World 2004 du Pérou. Avec Jackie Chan, elle était une célébrité qui a visité le site
de la catastrophe après le tsunami. Son cadeau était de donner un soutien moral aux personnes
qui sont devenues victimes de la catastrophe.
13. Peuple d’Aceh
Le peuple d'Aceh est le sujet principal de la catastrophe. Ils jouent un rôle important dans la réhabilitation et la reconstruction d'Aceh après le tsunami. Bien qu'ils aient souffert de la catastrophe, ils sont capables de se relever et de reconstruire Aceh encore mieux qu'avant.
4 Sujet et thème Les archives du tsunami de l'océan Indien ont enregistré des informations sur les sujets et les thèmes
suivants :
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1. Technologie de la gestion des risques et des risques naturels
Les archives du tsunami de l'Océan Indien représentent des informations liées à la science des
catastrophes, en particulier sur le tsunami. Grâce à ces archives, les gens pourraient connaître la
catastrophe et les catastrophes naturelles qui se sont produites dans le passé. D'autre part, les
archives fournissent des informations sur la gestion des catastrophes qui pourraient être utilisées
dans d'autres pays, y compris la réhabilitation et la reconstruction après la catastrophe. Le
tsunami de l'océan Indien a fait de nombreux pays pour améliorer leur technologie de gestion des
catastrophes, en particulier pour les pays de la zone côtière. De nombreux pays se rendent
compte que le système d'alerte précoce est très important pour faire face au tsunami. Cette étape
est prise pour diminuer les pertes pendant la catastrophe.
2. L'humanité et la responsabilité sociale
Le tsunami de l'océan Indien était le désastre le plus meurtrier du tsunami dans l'histoire
moderne. D'autre part, le terrible désastre a réveillé le sens de l'humanité parmi les gens de
partout dans le monde. Ils se tiennent ensemble pour recueillir des fonds, et pour élever l'esprit
des personnes qui ont été victimes du tsunami. De nombreux pays et organisations
internationales sont impliqués dans la loi humanitaire afin d'accroître la condition de vie des
personnes sur les sites de catastrophe. En quelques jours, des centaines de bénévoles se sont
présentés, des millions de dollars ont été recueilli, et des tonnes de nourriture, de vêtements et
d'autres objets essentiels ont été collectés. Les enfants ont ouvert des tirelires pour contribuer
leurs économies. Les écoles ont organisé des activités de collecte de fonds. Les médecins, les
infirmières et les personnes qui continuaient à s'entraîner se sont portés volontaires pour se
rendre dans les sites de catastrophe. Les temples, les églises et les mosquées ont recueilli les
dons de leurs troupeaux et organisé des missions de secours volontaires. Les entreprises ont
mobilisé leur personnel et leurs atouts pour se joindre à l'effort mondial pour aider les personnes
touchées. Les forces militaires ont organisé leur personnel et leurs véhicules pour établir des
hôpitaux d'urgence et distribuer la nourriture et d'autres aides.
Religion et culture
Le tsunami de l'océan Indien a eu l’impact sur la vie religieuse et culturelle des gens sur les sites
de catastrophe. Par conséquent, le gouvernement a formulé plusieurs politiques afin de renforcer
mentalement et spirituellement les personnes dans le site de catastrophe. Ces activités étaient
telles que l'amélioration du droit religieux, le développement religieux et l'étude, l'établissement
d'institutions religieuses et la construction de lieux de culte comme les mosquées, les temples et
d'autres.
1. Infrastructure
Le tsunami de l'océan Indien a démoli l'infrastructure des villes dans plusieurs domaines. Par
conséquent, la réhabilitation et la reconstruction de l'infrastructure sont devenues un aspect
fondamental afin de restaurer la vie socio-économique des personnes sur les sites de
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catastrophe.
Politique
Le tsunami de l'océan Indien a créé un énorme impact dans la sphère politique, en particulier à
Aceh, en Indonésie. Après la catastrophe, l’existence du Mouvement de Libération d’Aceh
(Gerakan Aceh Merdeka), qui a combattu contre le gouvernement indonésien depuis 1976, était
remis en question. Neuf mois après le tsunami on a immédiatement proposé à l'organisation de
renoncer а ses intentions séparatistes et à dissoudre son armée après l'accord de paix signé à
Helsinki Le 15 août 2005. Au Sri Lanka, le gouvernement et la Libération des Tigres de Tamil
Eelam (LTTE) ont aidé les victimes du tsunami.
5 Forme et style
Les archives du tsunami de l'océan Indien comprennent des archives textuelles, des photos, des films
et des archives numériques.
6 Importance sociale / spirituelle / communautaire
L'impact du tsunami dans les pays touchés : 1. Commémoration annuelle du tsunami. 2. Coopération internationale sur le développement du système d'alerte précoce. 3. Création d'entités gouvernementales responsables de la gestion des catastrophes, 4. Création de l'Agence des Archives du Tsunami, Musée du Tsunami, Tsunami. Centre de recherche et Programme de maîtrise en gestion des catastrophes en Indonésie
Au cours du séminaire intitulé « Le Tsunami de l'Océan Indien : 10 ans d'existence - de
l'apprentissage à l'action "à Khao Lak, Phuket, Thaïlande, le 26 décembre 2014, Margaret Wahlström
a déclaré qu'une excellente leçon du tsunami de l'océan Indien est que nous devons construire et
planifier nos zones urbaines côtières de manière plus durable et plus responsable. Nous devons être
plus intelligents et conscients dans la gestion des risques liés à l'emplacement de l'infrastructure
critique dans les zones à risque, que ce soit par des inondations, des orages, des tremblements de
terre, des vagues de chaleur ou autre chose.
Une des principales mesures de sauvetage à venir de la catastrophe a été le Système d'alerte aux
tsunamis de l'océan Indien, qui fournit maintenant des alertes dans trois centres de surveillance
régionaux en Inde, en Indonésie et en Australie et un réseau de 26 centres nationaux d'information
sur les tsunamis. C'est un système efficace qui a permis de diffuser des alertes précoces dans les
huit minutes du tremblement de terre de Banda Aceh en 2012. D'autres étapes ont consisté de la
construction des bâtiments plus susceptibles de résister à un danger.
Le cadre d'action stratégique de Hyogo, qui a eu lieu à Vancouver, a porté sur la période allant de
2005 à 2015. Un nouveau cadre sera présenté l'année prochaine lors de la troisième Conférence
mondiale des Nations Unies sur la réduction des risques de catastrophe (WCDRR) qui aura lieu à
Sendai, au Japon, du 14 au 18 mars. La conférence adoptera un nouveau cadre qui complètera de
nouveaux accords mondiaux sur le climat et les objectifs de développement durable
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6.0 Information contextuelle
6.1 Rareté
Les archives ne contiennent que des informations concernant le Tsunami de l'Océan Indien en 2004 qui ont eu un grand impact et une grande échelle.
6.2 Intégrité
Les archives du tsunami aux Archives nationales de la République d'Indonésie et de Sri Lanka,
proviennent d'institutions et de personnes différentes et ont été conservées à l'origine par leurs
institutions et individus respectifs.