Les systèmes d’information et la veille sanitaire : apport des bases médicoadministratives
Corte – 17 juillet
Plan de la présentation • Veille sanitaire et surveillance épidémiologique : définitions • La surveillance/veille épidémiologique et les bases médico administratives • 3 exemples
– La veille syndromique – La surveillance de la santé périnatale – La surveillance des cancers
• Perspectives : – Les développements en cours et à venir – Les compétences et les partenariats.
la surveillance épidémiologique et la veille sanitaire
• La surveillance épidémiologique ou en santé publique La surveillance épidémiologique est définie comme « un
processus systématique de collecte, d’analyse et d’interprétation de données sur des évènements de santé spécifiques importants pour la planification, la mise en œuvre et l’évaluation des pratiques en santé publique, étroitement associées à leur juste diffusion à ceux qui ont besoin d’être informés ». Langmuir 1963
• La veille sanitaire La veille sanitaire est définie comme « la collecte, l’analyse, et
l’interprétation en continue par les structures de santé publique les signaux pouvant représenter un risque pour la santé dans une perspective d’anticipation précoce » Desenclos 2010
La veille sanitaire / surveillance épidémiologique :
• Décrire (de toutes façons), alerter et évaluer • la surveillance et l’observation permanentes de l’état
de santé de la population • La temporalité du retour d’information et son objectif
– Systèmes d’information orientés vers l’alerte (détection, seuil, réactivité criticité)
– Systèmes d’information dirigés vers l’évaluation • De toutes façons vers l’action en santé publique
Domaines et types de surveillance épidémiologiques en santé
• Évolutions temporo spatiale des maladies, de leurs déterminants et de leurs complications
• A partir des incidences, prévalences, létalité, survie, mortalité, espérance de vie, espérance de vie sans incapacités, fardeau de la maladie etc…
• Combinaisons d’approches qui allient le plus souvent : – Des données enquêtes parfois couplées avec des examens de santé – Des données issus de systèmes spécifiques de surveillance
(registres, BNA, EPAC) – Des données issues des bases de données médico-administratives – Les causes de mortalité
Des avancées en matière de surveillance épidémiologique et de veille sanitaire depuis les années 2000
– Auparavant la surveillance et veille basées sur des dispositifs adhoc, non exhaustifs, pas toujours systématique, s’appuyant sur les enquêtes en population générale, les causes médicales de décès, les registres…
– un contexte technique en évolution exponentielle, interopérabilité des systèmes, extraction automatique des données, géocodage et SIG
– L’accès a des bases de données de santé de plus en plus performantes (cépiDc) et des bases de médico-administratives. Des procédures de codages de plus en plus standardisées.
– Les cohortes Elfe et Constances
3 exemples de l’apport des BDMA à la veille et à la surveillance ���
– La veille non spécifique ou surveillance syndromique – La santé périnatale : l’apport des bases médico-
administratives et notamment du PMSI – La surveillance des cancers : complémentarité entre
registres et bases médico-administratives
La surveillance syndromique ou veille non spécifique Merci à Celine Caserio-Schönemann et Anne fouillet Travaux réalisés en partenariat InVS-Dcar Cire Aquitaine & St Maurice, SFMU, SOS Médecins France, CépiDc-Inserm, Insee
(a)
2003
0
5
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1 7 13 19 25 31 37 43 49 55 61 67 73 79 85 91 97 103 109 115 121
Mortality rate
6
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14
16
18
20
22Temperature
Tmin Tmax Mortality rate
(b)
Source: Inserm / Météo-France
A. Fouillet et al. A predictive model relating daily fluctuations in summer temperatures and mortality rates BMC Public Health 2007, 7:114
Le point de départ : la canicule 2003
10
Evolution des passages dans 12 services d’urgences (2001-2005)
12 Hôpitaux : A. Paré, Avicenne, Beaujon, Bicêtre, Bichat, Cochin, Henri Mondor, Hôtel Dieu, J. Verdier, L. Mourier, St Antoine, Tenon
Moyenne mobile (7j) des passages aux urgences des 75ans et plus
0
50
100
150
200
250
300
S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10
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S12
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S20
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S30
S31
S32
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S38
S39
S40
S41
S42
S43
S44
S45
S46
S47
S48
S49
S50
S51
S52
200020012002200320042005
Source : AP-‐HP/Cerveau
11
§ 2003, année de la canicule : incapacité de l’InVS à détecter, à alerter et à suivre en temps réel ses effets sur la santé
Ø Demande du Ministère à l’InVS : suivre au fil de l’eau, en temps réel et sans objectifs précis les données de passages aux urgences et des décès : naissance de la surveillance dite « non spécifique » ou « syndromique » en France
§ Objectif initial de la surveillance non spécifique
• Identifier précocement de nouvelles menaces pour la santé des populations
• Afin d’alerter sans délai les autorités de santé et mettre en place des mesures de prévention et contrôle ad hoc
2003 : la canicule, une année charnière
12
§ Définition • Collecte automatisée en temps réel ou proche du réel de
données (ex. structures d’urgence) déjà existantes sans a priori sur un évènement de santé ou une exposition
• Et analyse en temps réel ou proche du réel d’indicateurs construits a posteriori (ex. regroupements de diagnostics codés en CIM-10) en fonction des priorités de santé publique
§ Objectifs • Détecter un évènement inhabituel ou attendu • Suivre la dynamique d’un évènement et évaluer son impact • Communiquer rapidement des éléments objectifs pour l’aide
à la décision / « ré-assurer » les autorités sanitaires
Une nouvelle approche de surveillance
13
§ Urgences hospitalières (réseau Oscour®) • RPU quotidiens de 433 SU, soit 67 % des passages • Partenaires : SFMU, structures d’urgence et ORU
§ Urgences de ville (réseau SOS médecins / InVS) • Appels et visites quotidiens de 60 associations (sur 63) • Partenaires : fédération SOS médecins France et associations
§ Mortalité • Données Insee de 3 000 communes (sur 36 600), soit 80 %
des DC • Données (cepidc)de certification électronique, soit 5 % des DC • Partenaires : état civil, Insee, CépiDc-Inserm
Le dispositif national : SurSaUD® de 2004 à 2013
14
Serveur Régional
Urgences
InVS St Maurice
Cire Serveur
InVS
Ville
Ville
Ville Ville Ville
Insee
Centre d’appel
Centre d’appel
Centre d’appe
l
P P
P
OSCOUR Organisa-on de la surveillance coordonnée des
urgences
Mortalité Sos Médecins
Urgences Urgences
Architecture de la transmission d’informations du système de surveillance SurSaUD, InVS
Transmission des données FTP
P P P Dc Dc Dc Dc Dc
Dc
Dc
Dc
Inserm – CépiDc
Serveur de collecte P : Patient
Dc : Décès
Nationale
Local/régionale
Serveur National
SOS
Cer-fica-on Electronique des décès
R
15
Une approche devenue « incontournable »
§ Plusieurs dimensions nouvelles • Accès des données en temps réel • Données qui couvrent l’ensemble du territoire • Permet de capter de multitude de situations épidémiologiques • Qui constitue une mémoire sanitaire au jour le jour de la
population
§ Plusieurs dimensions temporelles du dispositif SurSaUD®
• Court terme l’alerte • Moyen terme établissement d’une surveillance • Long terme : l’historique sanitaire
16
Une approche devenue « incontournable »
§ Complémentaire de la surveillance « spécifique » • En termes de réactivité, de critères de gravité (ex. rougeole) • Pour une vision « multi-sources » de la situation (ex. grippe) • Parfois en dehors de tout système ad hoc (ex. bronchiolite)
§ Favorise la culture du signalement (signaux, alertes) par les partenaires du dispositif SurSaUD®
§ Apporte des informations au plan national et régional • Pour documenter à une échelle géographique fine • Pour des évènements dont la survenue et la dynamique
varient selon les régions (ex. intoxications champignons)
17
De l’information « en continu » pour l’action
§ Via les bulletins InVS régionaux et nationaux • Points épidémio hebdo des cellules régionales pour ARS et PS • Bulletins par source (SOS médecins), thème (grippe, rougeole…) • Bulletin quotidien des alertes (BQA) pour Ministère (+ RSS)
18
Dix années d’existence au travers d’exemples
Situations Infectieuses Climatiques Diverses
Inhabituelles
Chikungunya (OI 2006) Pandémie (2009) Dengue (Antilles 2010) Rougeole (2008-13) GEA Lac (Bordeaux 2012)
Canicule (2006) Pics d’asthme (IdF 2006) Tempêtes (2009-10, OI 13) Froid (2009-12) Innondations (Var 2010) Verglas (Sens 2011)
Lait mélaminé (2008) Overdoses (IdF 2009) Accident industriel (Dunkerque 2009) Volcan islandais (2010) Mortalité (2006-09-12)
Attendues
Grippe Gastro-entérite Bronchiolite Méningites virales
Pathologies liées à la chaleur Pathologies liées au froid
Asthme Allergies Intox champignons Rassemblements (Rubgy 2007, G8 2011, JO 2012) Tentatives de suicide
19
Canicule 2006, données SOS Médecins Bordeaux
Flamand C et al., 2008
Excès de pathologies liées à la chaleur
Rappel du bilan de la canicule 2006 en France : excès de 2 000 décès
20
Chikungunya 2006, La Réunion, données Insee (décès)
Excès de décès (toutes causes)
Josseran L et al., 2006
Rappel du bilan de l’épidémie : 255 000 cas sur 2005-2006 dont 45 000 en S5-2006
Nb d
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sage
s de m
oins
3 an
s
0
2
4
6
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10
12
Juin Août Sept Oct Nov Déc Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov déc 2007
Contexte Chine en mai-sept. 2008 : plus de 50 000 cas d’intox à des produits laitiers contaminés, 4 décès
21
Lait chinois mélaminé et lithiases urinaires (< 3 ans) en 2008, France, données Oscour®
Source : InVS - DCAR / Oscour®
Juil 2008 Pas d’augmentation
particulière en France entre mai et sept. 2008
22
Bronchiolite, Aquitaine, données SOS Médecins, réseau Oscour ® et réseau AquiRespi
Rappel Canicule 2006 en France : excès de 2000 décès
Gault G et al., 2013 Ø Détection et suivi d’épidémie saisonnière
23
Nb d
e pas
sage
s aux
urg
ence
s pou
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geol
e Rougeole 2008-2013, France, 3e vague en 2011,
données Oscour® en complément de la DO
Suivi quotidien et hebdomadaire de
la dynamique
Sources : InVS – DCAR / Oscour®, 100 SU (20 % des passages)
Rappel du bilan des DO depuis 1998 : 23 000 cas déclarés en 4 ans (dont 15 000 en 2011), 1 000 pneumopathies graves, 30 complications neurologiques, 10 décès
24
Intoxications par des champignons 2011-2012, France, données Oscour ® et des CAPTV
Sources : InVS - DCAR-DSE / Oscour® / CAPTV
Rappel du bilan 2012 : 436 passages aux urgences selon Oscour® et 1 509 cas enregistrés par le CAPTV dont 5 décès imputables
Nombre de cas et de passages aux urgences pour intoxication par des champignons enregistrés par Oscour® et les CAPTV de juillet à décembre, années 2011 et 2012
25
Nb d
e pas
sage
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urg
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s po
ur m
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à en
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virus
Semaines
Méningites à entérovirus 2011-2012, France, données Oscour ® en complément du Réseau
de surveillance des entérovirus (RSE)
Augmentation en S20-2011 (mai)
Ø Déclenchement du recueil/suivi hebdo RSE
2011 2012
Sources : InVS – DCAR / Oscour®
26
Verglas février 2011, ville de Sens, Bourgogne, données Oscour® de la structure d’urgence
Détection d’un pic d’activité le 2 février Ø Investigation pour évaluer l’impact
Daniel S et al., 2012
Sources : InVS - DCAR / Oscour®
27
§ Poursuivre la dynamique de développement • Exhaustivité des SU, (arrêté « obligatoire ») , de la certification
électronique • Renforcer l’expertise avec la SFMU, SOS médecins, CépiDc-
Inserm • Adapter la rétro-information aux besoins des partenaires
§ Considérer les 10 premières années de recueil comme une « mémoire sanitaire »
• « Référence » pour identifier des phénomènes sanitaires via la constitution de seuils épidémiques
• Pour décrire l’évolution de l’état de santé de la population
Consolider et valoriser l’existant (SurSaUD®)
28
§ Etudier la pertinence d’autres sources « métiers » existantes pour la veille et l’alerte
• En termes de complémentarité • En termes de niveau géographique • Envisager le couplage RPU et PMSI
§ Exemples • Services d’aide médicale urgente (Samu) • Dossier pharmaceutique (DP) avec le Cnop • Absence scolaire avec l’EN (réseaux Gironde/OI) • Etc.
Réflexion sur l’intégration de nouvelles sources
La surveillance en santé périnatale : l’apport du PMSI Merci à Jennifer Zeitlin et Catherine Quantin
Le PMSI : forte amélioration de sa pertinence comme outil épidémiologique ex santé périnatale • Contexte rapport de la cour des comptes 2012
– Un constat sanitaire préoccupant – Une dégradation du système d’information – Une incapacité à produire de manière fiable les principaux
indicateurs d’europeristat • Notamment ceux en relation mortinatalité, mortalité périnatale • La France a le taux de mortinatalité (naissances d’enfants sans vie)
le plus élevé d’Europe (9,2 pour 1000 naissances totales), comme cela était déjà le cas en 2003 ;
• La mortalité néonatale une baisse moindre en France (décès dans les 27 premiers jours après la naissance) est 2,3 pour 1000 naissances vivantes en France (2,6 en 2003), alors que les taux varient de 1,2 à 5,5 en Europe. La France se situe au 17ème rang, après par exemple l’Islande, la Finlande, la Suède, l’Estonie, le Danemark et la République tchèque.
Enquêtes périnatales de l’Inserm ���
– Répétées (1995, 1998, 2003, 2010) – Concernent toutes les naissances > 22 SA ou > 500g une
semaine dans l’année (≈ 15 000 naissances) – Indicateurs démographiques et sociaux sur les mères, la
prise en charge médicale pendant la grossesse, l’accouchement et certains indicateurs de santé des nouveau-nés.
– Les seules enquêtes permettant de donner les répartitions en AG et des poids de naissance au moment des enquêtes périnat (qui sont de plus en plus espacées) et repose sur un échantillonnage
– Pas de finesse géographique, pas de mise à jour réactive pour des indicateurs très sensible aux ISS et de territoires.
32
Bulletins de naissances vivantes
caractéristiques sociodémographiques (âge maternel, parité,
profession, pays de naissance, nationalité)
gémellité, accouchement hors maternité
Commune de naissance et commune et IRIS de
résidence
Bulletin de mort-nés Inexploitable depuis 2007
Mêmes informations que
pour les naissances
INSEE
Certificats de décès néonatals
Caractéristiques socio-démographiques des
parents gémellité, AG,PdN,
causes de DC Commune de résidence
PMI -‐ DREES Causes de DC avant 1 an Commune de résidence
Certificats de décès infantile
âge au décès, sexe commune du décès,
commune de résidence
Premier certificat de santé Naissances vivantes
Caractéristiques socio-démograpiques
AG, PdN, pathologies pendant la grossesse, mode d’accouchement, allaitement
Prise en charge : suivi anténatal, lieu
d’accouchement, TIU, Transfert néonatal
Commune de naissance et de résidence
PMSI Accouchements à l’hôpital et séjours de nouveau-nés naissances vivantes, IMG, mort-nés, décès hospitaliers gémellité, AG, PdN, pathologies pdt hospitalisation et
accouchement, actes, mode d’accouchement, morbidités durée du séjour, transferts
Commune de naissance et du décès (par l’établissement)
Code postal de résidence
CepiDc INSERM
Mort-nés recensés à partir du
PMSI
Diapositive empruntée à Jennifer Zeitlin que je remercie
Evolution du PMSI
• Mesurer des activités de soins à des fins d’allocation budgétaires et/ou de remboursement : pmsi, sniiram
• exhaustives, réactives, • Le PMSI créé à la fin des années 1980 • Public/privé, MCO, RSS, HAD, PMSI Psy • Structuration qui permet le chainage à partir de 2004 • Diagnostic principal, associé, relié : diagnostic ayant
motivé l’hospitalisation (2009) • Fort accroissement de leur pertinence comme outil
épidémiologique
Quels indicateurs périnatals dans le PMSI ?
– Indication du poids de naissance en grammes – 2008 : introduction de l’âge gestationnel pour toutes les
naissances – 2009 : création d’un résumé d’unité médicale - RUM- pour
les enfants sans vie, avec transmission des informations produites à la Drees (circulaire interministérielle du 19/06/09)
– Précision en 2011 de l’ATIH : le RUM « enfants nés sans vie » doit être élaboré à partir de 22 semaines d’aménorrhée ou d’un poids d’au moins 500 g ou suite à une IMG. Avec des codes qui permettent de différencier parmi les enfants mort-nés ceux qui résultent d'une d’interruption médicale de grossesse.
– DDR en 2011 (AG)pour tous séjours en anté- et per- partum – Le chainage mère-enfant
Validation du PMSI: comparaison avec l’Etat civil et avec l’enquête périnatale 2010 (Catherine Quantin et al)
• Comparaison (sans chainage) des données du PMSI 2010 avec les données de l’Etat civil 2010
-une exhaustivité du PMSI est de 99,6% pour les accouchements, en considérant toutes les naissances ou seulement les naissances vivantes compatible avec la proportion des accouchements à l’hôpital. - une répartition des grossesses multiples extrêmement proche aussi
• Une très bonne concordance des données avec l’enquête périnatale sur l’âge maternel, mode d’ accouchement, l’âge gestationnel et sur les poids de naissances avec le PMSI • Age maternel PMSI : 29,6 ENP : 29,7+/-5,3 • Taux de prématurité PMSI : 6,9% ENP : 6,2% [6,2-7,0] • Taux de prématurité -DOM PMSI : 11,1% ENP : 13,9% [10,9-17,0]
Validation du PMSI: comparaison avec l’Etat civil et avec l’enquête périnatale 2010 (Catherine Quantin et al)
• Moins bonne concordance sur la morbidité maternelle (HTA, Diabète etc…..)
HTA PMSI 2010 32 506 (4,0%) ENP 4,9% [4,5 – 5,2] Diabète PMSI 2010 46 825 (5,7%) ENP 7,2% [6,7 – 7,6]
• Nécessité de poursuivre la validation des données du PMSI surtout
pour les données de morbidité maternelle
Ø Étude de validation avec retour aux dossiers (localement) afin de tester la sensibilité, spécificité et VPP par rapport aux dossiers médicaux
Ø Validation par rapport aux données de cohortes dans ELFE (croisement individuel)
Ø Essai de mieux caractériser les diagnostics durant la grossesse en s’appuyant sur le SNIIRAM (consommation de soins, mises en ALD préalable à la grossesse etc…)
L’amélioration du codage PMSI et une appréciation au plus de ses caractéristiques épidémiologiques
• De connaitre dans des délais « normaux » le poids de naissance et l’âge gestationnel, sur tout le territoire y compris dans les Dom,
• de renseigner les disparités temporelles et spatiales et dans des pas de temps corrects (annuels)
• Grace au RUM morts né (> 22 semaines de grossesses ou 500 g et plus de
calculer un taux de mortalité périnatale et de mortinatalité comparables avec les pays européens en séparant IMG et MN
• Nécessite de valider (ENP, dossiers et les autres bases de données). • Couplage des séjours mère-enfants, appariement avec d’autres bases de
l’assurance maladie. • Pour les organismes de surveillance, cela implique une collaboration avec la
recherche, les producteurs de données locaux et nationaux et les professionnels de santé concernés
La surveillance épidémiologique des cancers en France : complémentarité entre registres et BDMA Travaux de l’unité cancer en collaboration avec Francim, les HCL, les caisses d’Assurance maladie les Dim, l’Inca et l’invs Merci à Florence de Maria, Marc Colonna pour leur aide.
Surveillance à partir des registres des cancers
• Estimations de l’incidence nationale des cancers, tous les 5 ans, 25 localisations cancéreuses
• Estimation donnée avec un délai de trois ans
Incidence estimée pour la France entière
A partir des données de mortalité
Incidence observée (registres)
‐ Principe : rapport Incidence/Mortalité observées zone registre appliqué à la mortalité nationale ‐ Hypothèse : rapport Incidence/Mortalité observées zone registre est égal à celui de la France
‐ On suppose que le rapport moyen Incidence/mortalité dans la zone registre sera le même en France entière on applique ce rapport à la mortalité de la France entière et on en déduit l’incidence
Surveillance à partir des registres des cancers
• Estimations de l’incidence régional des cancers, tous les 5 ans, 25 localisations cancéreuses
Incidence estimée pour la région
A partir des données de mortalité de la région
Incidence observée (registres)
‐ Déclinaison régionale de la méthode utilisée pour l’incidence nationale ‐ Principe : rapport Incidence/Mortalité observées zone registre appliqué à la mortalité de la région ‐ Hypothèse : On suppose que le rapport moyen Incidence/mortalité dans la zone registre sera le même dans toutes les régions. Cela suppose que dans toutes les régions une même incidence implique une même mortalité.
Matériel • Bases de données
- les mises en ALD (fournies par le Régime général, la MSA et le RSI) - les séjours hospitaliers (ATIH-PMSI MCO) - le croisement ALD-PMSI (ATIH, Sniiram)
• Intérêt - couverture nationale - disponibilité rapide - enregistrement standardisé
• Limites - données non conçues dans un objectif épidémiologique - évolutions réglementaires - évolution de la qualité des données - peu d’années de recul
Complément du système actuel de surveillance des cancers
les BDMA peuvent elles être utilisées à des fins de surveillance ?
• Pour donner des estimations d’incidence sur les années les plus récentes que ne donnent pas les registres
• Comparaison graphique sur les localisations
Suivi des tendances nationales récentes à partir des ALD
Période 2000-2010
Taux standardisés (Nombre pour 100 000 hommes)
Source : Groupe de travail ALD 2012
Suivi des tendances nationales récentes à partir des ALD Période 2000-2010
Hommes
Source : Groupe de travail ALD 2012
Complément du système actuel de surveillance des cancers
les BDMA peuvent elles être utilisées à des fins de surveillance ?
• Pour donner des estimations d’incidence sur les années les plus récentes que ne donnent pas les registres
• Pour estimer l’incidence régionale et départementale des cancers un peu mieux que le rapport I/M
BDMA comme corrélat de l’incidence ? Il faut l’évaluer
Un gold-standard : les registres
àIl a donc été décidé de revoir le principe et la méthodologie pour le niveau régional • Objectif général : produire des estimations de l’incidence régionales validées et
avec la base de données la plus appropriée
• Principe : évaluer la validité de ces 3 bases au regard de l’incidence (PMSI/I, ALD/I et M/I) ‐ au niveau départemental, dans les départements avec registre ‐ selon une méthodologie commune
afin d’aboutir : ‐ à la sélection des localisations pour lesquelles une estimation régionale est considérée
comme valide ‐ au choix de la base de données qui permette une estimation la plus appropriée pour
chaque localisation ‐ à la publication des estimations retenues
Objectif : estimation régionale et départementale
Matériel • Incidence 1975-2009 (sources registres, départements avec registre = 11 à 14 registres
départementaux selon la localisation, soit 14 à 17 % de la population française) • Mortalité 1975-2009 (source CépiDc , tous départements) • PMSI 2007-2010 (données hospitalières, tous départements) • ALD 2007-2010 (source assurance maladie, 3 principaux régimes, tous départements)
24 localisations cancéreuses étudiées
Indicateurs utilisés • PMSI : nombre de patients hospitalisés sur la période d’étude (2007-2009) sélection sur le
diagnostic principal (DP) • ALD : nombre de première demande d’ALD pour cancer
Objectif : estimation régionale et départementale
Méthode
1. Evaluation de la qualité des estimations départementales ‐ dans les départements avec registre ‐ pour la période 2007-2009 ‐ pour chaque base de données : PMSI/I, ALD/I, M/I • 3 critères ‐ L’erreur absolue ERA = pour chaque département couvert par un registre, appréciation
des écarts entre : ü d’une part l’incidence estimée en appliquant le rapport (PMSI/I, ALD/I ou M/I) zone
registre 2007-2009, aux données 2008-2010 (PMSI, ALD ou M) du département ü et d’autre part l’incidence observée dans le département - La variabilité interdépartementale du rapport PMSI/I, ALD/I ou M/I = σd - La variabilité interdépartementale de l’incidence = σk • Un même arbre de décision appliqué à chaque base de donnée
Objectif : estimation régionale et départementale
Arbre de décision, pour chaque méthode
Distribution des ERA
ERA >30% pour ≥1 dept OU
ERA 15-30% pour >2 deptsa
ERA ≤ 15% pour tous les depts
ERA 15-30% pour ≤2 deptsa (ERA ≤ 15% pour les autres)
A++
σk ≥ 2. σd σk < 2. σd
Comparaison de σd et σk
A+
B-
B--
(a) Le nombre maximal de départements avec ERA 15-30% est porté à 3 pour les localisations avec 13 registres ou plus inclus dans l’analyse (la cible étant 1 département sur 5 max)
Méthode
2. Hiérarchisation des méthodes et sélection des localisations cancéreuses
• Aucune méthode classée A : uniquement des estimations ensemblistes à partir des ALD ou PMSI (nombre total de cas, taux brut et taux standardisé)
• Une seule méthode classée A : estimation régionale avec cette méthode
• Plusieurs méthodes classées A ‐ Si une seule méthode classée A++, estimation régionale avec cette méthode ‐ Si des méthodes sont ex-aequo, estimation régionale avec la méthode présentant l’ERA
médiane la plus petite ‐ Dans le cas où seule une méthode permettrait une estimation pour les deux sexes, cette
méthode sera préférée aux autres, même si elle moins performante sur un des sexes.
Objectif : estimation régionale et départementale
Méthode
3. Estimations de l’incidence régionale 2008-2010 • pour les localisations sélectionnées et avec la méthode retenue, • le rapport (PMSI/I, ALD/I ou M/I) zone registre 2007-2009 est appliqué aux données
2008-2010 (PMSI, ALD ou M) à Résultat : des estimations de l’incidence régionale 2008-2010, sous l’hypothèse
que le rapport utilisé et identique, à âge égal, dans toutes les régions
Objectif : estimation régionale et départementale
Illustration : étape de validation, Colon Rectum F, 2007-2009 Résultats de la validation croisée
a : Sta-s-que du Chi² par classe d'âge (ligne TOTAL : nombre de registre avec M1 significa-ve) b : Sta-s-que du Chi² sur le total (ligne TOTAL : nombre de registre avec M2 significa-ve) c : Erreur Rela-ve (ligne TOTAL : Erreur rela-ve absolue maximale et Erreur Rela-ve absolue médiane)
décès prédits M1a M2b ERc ALD prédits M1a M2b ERc PMSI prédits M1a M2b ERc
Calvados 524 270 566 14.5 3.11 8 454 568 8.45 3.35 8 602 526 13.1 <0.01 0Côte d Or 494 194 427 * 31.2 * 10.5 -14 366 451 13.1 * 4.12 -9 526 456 14.1 3.19 -8
Doubs 400 176 420 10.7 0.91 5 353 434 17.4 2.7 9 458 394 7.74 0.08 -1Finistère 896 425 847 15.5 2.88 -6 729 902 6.16 0.05 1 1035 893 15 <0.01 0Hérault 874 371 818 17.1 3.83 -6 743 912 6.32 1.55 4 1054 917 8.67 1.98 5
Isère 895 357 853 18.3 2.03 -5 757 927 12 1.1 4 1065 916 6.77 0.5 2Loire Atlantique 1121 493 1084 14.4 1.24 -3 881 1076 8.34 1.87 -4 1274 1095 4.07 0.63 -2
Manche 459 215 471 4.8 0.28 3 374 466 18.8 0.11 2 510 446 8.14 0.36 -3Bas Rhin 893 348 946 12.3 3 6 729 889 8.11 0.02 0 992 851 4.77 2.1 -5Haut Rhin 626 256 707 * 31.1 * 9.24 13 472 568 * 27.1 * 5.98 -9 713 611 20 0.37 -2
Saône et Loire 569 229 589 13.5 0.66 3 439 546 9.23 0.97 -4 689 606 16.2 2.22 6Somme 458 211 514 15.7 * 6.08 12 379 461 6.69 0.03 1 532 458 4.52 <0.01 0
Tarn 421 164 362 * 22.4 * 9.66 -14 319 397 7.51 1.48 -6 481 421 4.16 <0.01 0Vendée 584 290 600 13.8 0.42 3 488 614 10.1 1.48 5 715 626 13.5 2.87 7TOTAL 9214 3999 9203 # 3 # # 4 # #14/6# 7483 9211 # 1 # # 2 # #9/4# 10646 9215 # 0 # # 0 # #8/2#
Incidence/PMSI
Département Incidence observée
Incidence/Mortalité Incidence/ALD
A++ A++ A++
Mesures de variabilité départementales (σk et σd) Variabilité départementale
de l'incidence dans les registres Mortalité/Incidence ALD/Incidence PMSI/Incidence0.0444 0.0623 0.0314 0.0073
Variabilité départementale du rapport
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Calvados CÙte d Or Doubs FinistËre
HÈrault IsËre Loire Atlantique Manche
Bas Rhin Haut Rhin SaÙne et Loire Somme
Tarn VendÈe
ObservÈe
PrÈdite (MortalitÈ)
PrÈdite (ALD)PrÈdite (PMSI)
Effe
ctif
Classe d'age
Validation CroisÈe : Incidence par classe d'age - Femmes
53
Illustration : étape de validation, Colon Rectum F, 2007-2009
010
2030
Taux
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PMSIALD MortalitÈ
Colon Rectum - FemmeEstimation incidence 2008-2010
Illustration : étape de validation, Colon Rectum F
55
Avancement
À partir des ALD, du PMSI et de la mortalité : évaluation de 24 localisations sur la période 2007-2009
Localisations cancéreuses ALD PMSI MortalitéVoies aéro-digestives Hommes 2 sexesOesophage HommesEstomac FemmesColon-rectum Femmes 2 sexes 2 sexesFoieVésicules et voies biliairesPancréasLarynx HommesPoumon 2 sexesMélanome de la peauSein OK OKCol de l'utérus OKCorps de l'utérus OK OKOvaire OK OKProstate OKTesticule OK OKVessie FemmesReinSystème nerveux centralThyroïdeLymphome malin non hodgkinien HommesMaladie de HodgkinMyélome multiple et maladies immunoproliférativesLeucémies
Estimations valides pour 14 localisations
Objectif : estimation régionale et départementale
Sources : Francim, HCL, InVS, INCa
56
Avancement
À partir des ALD, du PMSI et de la mortalité : évaluation de 24 localisations sur la période 2007-2009
Localisations cancéreuses ALD PMSI MortalitéVoies aéro-digestives Hommes 2 sexesOesophage HommesEstomac FemmesColon-rectum Femmes 2 sexes 2 sexesFoieVésicules et voies biliairesPancréasLarynx HommesPoumon 2 sexesMélanome de la peauSein OK OKCol de l'utérus OKCorps de l'utérus OK OKOvaire OK OKProstate OKTesticule OK OKVessie FemmesReinSystème nerveux centralThyroïdeLymphome malin non hodgkinien HommesMaladie de HodgkinMyélome multiple et maladies immunoproliférativesLeucémies
Estimations valides pour 14 localisations
Objectif : estimation régionale et départementale
Choix du « meilleur » corrélat
Sources : Francim, HCL, InVS, INCa
Des fourchettes d’estimation pour les autres loc.
Objectif : estimation régionale et départementale
Perspectives • Poursuite des explorations méthodologiques et de la confrontation des résultats • Utilisation du croisement PMSI-ALD • Utilisation conjointe de plusieurs sources
À partir des ALD, du PMSI et de la mortalité : évaluation de 24 localisations sur la période 2007-2009
Estimations valides pour 14 localisations
Avancement
Choix du « meilleur » corrélat
• Suivi des tendances infra-nationales à partir des BDMA ? ‐ Cet objectif inclut l’étude des disparités d’évolutions entre régions/départements à quels outils ?
‐ Nécessité de valider l’utilisation de l’indicateur BDMA pour cet objectif
A l’avenir pour la surveillance des cancers
• Appariement des BDMA avec des informations issues des examens d’anatomocytopathologie : le système multi-sources de surveillance des cancers ‐ Constitution de la source ACP pour croisement avec PMSI-ALD… en attente de
l’entrepôt de données issu du DCC/DMP
‐ Nécessité d’un identifiant anonyme commun
• Un vaste champ de possibilités – Une surveillance qui repose, partiellement, mais de plus en plus, sur des BDMA
– Les nouvelles thématiques : – La création de cohortes « administratives » : complications, évènements
secondaires, statut vital, causes de décès
• Conforter par les améliorations à venir – ISS, (indices de défavorisation), croisement avec des fichiers
– Géolocalisation plus fine (iris/carroyage) que la commune et la possibilité dans l’avenir de descendre a des niveaux géographiques fins
– Appariements avec les causes médicales de décès
• Impose d’évaluer les systèmes de surveillance – Performance, validation, coût, délais de mises à disposition
Perspectives
• Une réorganisation InVS interne et externe
• Une veille sur les BDMA
• Des procédures qualités
• Une mutualisation et un partenariat
Perspectives
Merci de votre attention
62
§ Aux partenaires SurSaUD® • SFMU, structures d’urgence, ORU, ARS • Fédération SOS médecins France, associations SOS médecins • Insee, bureaux d’états civil • CépiDc-Inserm
§ Aux partenaires des nouvelles sources • Samu • Conseil national de l’ordre de pharmaciens • Education nationale
§ A l’équipe surveillance syndromique (St Maurice et régions)
§ Aux collaborateurs qui ont contribué à cette présentation D. Antona, L. Filleul, A. Fouillet, O. Retel, S. Sinno-Tellier
Remerciements
63
§ Initiées avec le projet européen Triple-S (Syndromic Surveillance Systems in Europe)
• Coordonné par l’InVS (Dcar) • Mis en place en 2010 pour 3 ans
§ Objectifs • Constituer un réseau européen de partenaires experts sur la
surveillance syndromique • Disposer d’analyses de situations réalisées selon des
principes communs dans les pays de l’UE • Développer une synergie avec les systèmes de surveillance
dans le champ de santé animale
Développer les collaboration internationales
La base des causes de décès : une constante amélioration
• Depuis 1968 • Remontée anonymisée des cause médicales de décès • Codée de façon systématique • Selon les règles de codification qui en assure la
qualité, la fiabilité et la comparabilité • Exhaustive, permet des analyses temporelles et à des
échelles géographiques fines • Prise en compte des changements de classification • Mise en place de la certification électronique
‐ Mitton, Colonna, Trombert, Olive, Gomez, Iwaz, Polazzi, Schott-Petelaz, Uhry, Bossard, Remontet. A Suitable Approach to Estimate Cancer Incidence in Area without Cancer Registry. J Cancer Epidemiol. 2011 ‐ Surveillance épidémiologique des cancers en France : utilisation des bases de données médico-
administratives, InVS, BEH, 2012, n°5-6. ‐ Kudjawu, Rudant, Decool, Danzon, Grémy. Système multi sources de surveillance des cancers, croisement
des données ALD et PMSI - Description des données 2006-2008 et construction d’indicateurs. InVS; 2012. ‐ Uhry, Remontet, Colonna, Belot, Grosclaude, Mitton, Delacour Billon, Gentil, Boussac Zarebska, Bossard,
Danzon, Altana, Frete, Weill, Rogel. Estimation départementale de l’incidence des cancers à partir des données d’affection de longue durée (ALD) et des registres. Evaluation pour 24 localisations cancéreuses, 2000-2005. InVS; 2012. 101p. ‐ Rogel, Remontet, Grosclaude, Belot, Colonna, Bossard, Boussac-Zarebska, Delacour-Billon, Gentil, Altana,
Frete, Weill, Uhry. Tendances récentes des données d’affections de longue durée : intérêt pour la surveillance nationale de l’incidence des cancers - Période 1997-2010. InVS ; 2012. ‐ Uhry, Remontet, Colonna, Belot, Grosclaude, Mitton, Delacour-Billon, Gentil, Boussac-Zarebska, Bossard,
Danzon, Altana, Frete, Weill, Rogel. Cancer incidence estimation at a district level without a national registry: A validation study for 24 cancer sites using French health insurance and registry data. Cancer Epidemiol. 2012 ‐ Uhry, Belot, Colonna, Bossard, Rogel, Iwaz, Mitton, Grosclaude, Remontet. National cancer incidence is
estimated using the incidence/mortality ratio in countries with local incidence data: Is this estimation correct? Cancer Epidemiol. 2013
Publications récentes