Download - Mag Like Torah No02
Avec le Soutien de :
Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav
Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de
Koupat Ha’ir
SOMMAIRE :
Aides toi et le ciel t’aidera p.2
La Fleur et le vers p.3
Paracha de la semaine p.4
Questions au Rav p.5
Le Secret de la colombe p.6
Eshet Hayil p.7
Fêtes Juive p.8
Refoua Shelema p.9
Chalom Bayit p.10
Education p.11
Emouna p.12-13
Ségoulot p.14
Gardes ta langue p.15
B.D p.16
Suivez nous sur Facebook.com/liketorah Email [email protected]
Page 2
Vers la route que un homme veut prendre,
par las on le dirigera...
Un juste vivait à Jérusalem, le Gaon Rabbi Moché
Aaron Chtran zatsa’l, qui a servi de dirigeant spirituel
de la Yechiva de Kamnits.
Le Gaon vit le jour au Etats-Unis, quand il eu 8 ans, il
tomba gravement malade. Son père se retourna vers
les meilleurs médecins qui ont trouvé étrange la
maladie du jeune Moché, son père demanda a de
nombreux rabbanim de prier pour son fils et lui-même
ainsi que toute sa famille multiplièrent les lectures des
Téhilim pour la guérison de l’enfant.
Un jour son père demanda au jeune Moché: «mon
cher fils, nous faisons tout ce qui est de notre possible
pour ta guérison, autant sur le plan matériel que sur le
plan spirituel de par nos prières et celles des
rabbanim; mais toi mon fils que fais-tu pour ta
guérison? »
Le jeune Moché répondit: « Papa, que dois-je faire?
Enseignes moi quoi faire dans un telle cas. »
Son père lui dit alors: « il faut prendre sur toi une
mitsva pour ta santé, que si tu guéri, tu prendra soin
de faire cette mitsva et respecter ta promesse que tu
as fait à D.ieu » . Et le père conseilla à son cher
enfant de prendre sur lui b’’h de toujours prier en
miniane. Ainsi le jeune Moché, malade, à peine âgé
de 8 ans fît la promesse au Maitre du monde que si il
guérissait il irait prier en miniane.
Ainsi il fut, le Maitre du monde, le
Saint béni soit-il, Roi des rois, en-
tendit la promesse du jeune
Moché, cette promesse qui venait
du cœur pur de cet enfant et le soigna
de sa maladie par sa grande bonté.
Le jeune Moché Aaron Chtran,
respecta sa promesse malgré
toutes les difficultés de la
vie, et sur la même route
s’éleva dans l’étude de la Torah et dans la
Crainte du Tout puissant, et c’est ainsi qu’il mérita de
devenir le dirigeant spirituel de la Yechiva de Kamnits.
Un jour que la Yechiva commença à devenir trop
petite pour y contenir tous ses élèves, il fût décider
que le rav irait dans son pays natal pour y demandé
des fonds pour la construction d’un grand bâtiment
pour sa Yechiva. Le rav rentra dans une agence de
voyage pour acheter son billet d’avion et demanda si
la compagnie pourrait lui assuré que pendant le vol il
pourrait prier en miniane. L’agence de voyage
expliqua au rav qu’elle ne pouvait pas lui promettre
une tel chose, mais que s’il désirait, il pourrait prendre
un billet avec une escale à Amsterdam
et que là bas il aurait plus de possibilité pour prier
avec miniane. Après avoir réfléchie, le rav accepta et
peu de temps après avoir embarqué l’avion atterrit à
Amsterdam.
Le rav avez à peine 2 heures de libre avant de conti-
nuer son voyage, il ne savait pas non plus ou trouver
un miniane en ville, c’est pour cela qu’il se muni de
son Talith et de ses Téfilines et couru en direction de
l’autoroute dans l’espoir que quelqu’un ne s’arrête
pour le prendre et le conduise en ville pour trouver un
miniane. Tout d’un coup une voiture s’arrêta devant
le rav et le conduisit en ville; le conducteur était un
juif qui avait l’habitude tous les matins d’aller prier en
ville avant d’aller au travail, et la providence divine
les fit se rencontrer tous les deux. Ensemble ils
s’arrêtèrent dans une petite ruelle et après être rentré
dans un appartement attendirent les 8 autres person-
nes pour compléter le miniane.
Rabbi Moché Aaron Chtran eu le mérite de prier en
miniane et à la fin de la prière il retourna à l’aéroport
avec le même conducteur, bon, qui avait insisté pour
ramené le rav pour ne pas qu’il loupe son avion.
Quand le Gaon Rabbi Moché Aaron Chtran raconta
son histoire il expliqua que 8 personnes avaient cou-
tume de se réunir pour prier le 9éme venait de la
banlieue pour se joindre à cette mitsva et l’Eternel
tout puissant ramena un Israélien en
voyage pour complété ce
miniane.
Car dans un
chemin que
l’homme veut aller, il
y sera diriger!
Le Marcha zatsa’l explique la
parole de nos sages de
mémoires bénite car dans un
chemin que l’homme veut aller, il y sera diriger! : «
Il n’est pas écrit que D.ieu va le diriger mais qu’il
sera diriger - chaque pensée, parole ou action
que un homme fait crée un ange bon ou mauvais
selon le sujet en question c’est la raison pour-
quoi il est écrit dans le chemin que l’homme veut aller
bon ou mauvais vers des mitsvot ou haz vecha-
lom des averot, le choix a été donné à l’homme. Il
est écrit : « tout est dans les mains de D.ieu, sauf
la crainte de D.ieu » car justement là se trouve
notre libre arbitre de choisir entre le bien et le
mal, et même si D.ieu souffre quand quelqu’un
choisi le mal, jamais il ne l’abandonnera et tou-
jours sera heureux et joyeux de le voir faire
téchouva car D.ieu dans sa grande miséricorde
aime tous ses enfants même les plus égarés.
Rav Moché Ben Moché Chlit’a
Kol Ayechouot et Leda Kala à Tsipora Yardena Bat Rahel
Page 3
La Fleur et le Ver
Raconte l'histoire d'un homme qui demanda de
l’Eter-nel Roi de l’univers pour Roch Hachana un
papillon et une fleur.
Mais le Créateur du monde donna à l'homme un
ver et un cactus. Le temps passa, et l’homme
curieux voulu voir ce qui en était advenu du ver et
du cactus.
À sa grande surprise il trouva une jolie fleur sur le
cactus qui
avait fleuri et
son ver s’était
transformé en
un merveil-
leux papillon.
Le chemin de
l’Eternel, Roi
des rois, est
bonne, mais
nous
n’arrivons pas
toujours à le
remarqué et
très souvent il
nous semble
faire fausse
route.
Nous devons
faire
confiance au
Maitre du monde, car même si nous avons
demandé quelque chose de l’E-ternel Roi de
l’univers et au lieu de recevoir exacte-ment notre
souhait nous avons reçu quelque chose d’autre, il
faut être convaincu que comme il s’occupe de
chacun de ses créatures de l’oeuf du poux et jus-
qu’au bébé qui est dans le ventre de sa mère
( Traité Sanhédrin) il sait exactement ce dont nous
avons be-soin à chaque instant.
Même si ce n’est pas nécessairement ce que nous
souhaitons pour nous-mêmes, mais dont nous
avons vraiment besoin de cette chose à l’heure
actuelle.
Roch Hachana approche, et chacun d’entre nous
doit réfléchir ce qu’il désire pour l’an-née pro-
chaine.
Et souvenez
vous toujours
que l'épine de
la journée
peut être la
fleur de de-
main, et que
même s’il
vous semble
que ce que
vous rece-vez
ce n’est pas
ce que vous
avez de-
mandé rester
confiant que
l’Eternel Roi
des rois sait
exactement
ce dont vous
avez besoin
et c’est exac-
tement ce dont vous recevrez.
Car qui mieux que notre Créateur nous comprend
vraiment ? Personne !!! Pas même nous même.
Combien de fois avons-nous cru que tel ou tel
chose était bien pour nous et nous nous sommes
trompé, nous avons était déçu; que trop souvent !
Alors que si on a une entière confiance dans le
Créa-teur du monde on ne peut que se réjouir car
tous ceux qu’Il fait, Il le fait pour notre bien.
Rav Réfael Roubin Chlit’a
Leyda Kala lekol Oubarout amekha Israel
Paracha Devarim
Ne pas faire honte à un juif
« Ce sont les paroles que Moché a parlé à tout Is-
rael, de l’autre côté du Jourdain, dans le désert,
dans la Arava, face à la mer des Joncs, entre
Paran et Tofel, et Lavan et ’hatsérot et DiZahav »
Des paroles de reproches voilés étaient les paroles de
Moché Rabbenou qui en aucun cas ne désirais faire
du tord au Bnei Israel, il se contenta de rappeler des
noms d’endroits où le peuple avait commit des fautes.
Ainsi Moché Rabbenou nous enseigne l’impor-
tance de toujours faire attention de ne blesser au-
cun juif même s’il à commis des erreurs mais de
lui faire des remarque en douceur pour ne pas
blessé son honneur.
Mazal Tov
Un jour un homme alla voir un rav et soudain on
entendit le rav crier : « ce n’est pas possible qu’une tel
chose se produise ... » La rabbanite s’inquiéta pour le
rav qui était assez âgé et qui ne devait pas s’inquiéter
pour sa santé. Quand l’homme sortit de chez le rav,
on entendit le rav lui dire : « Mazal Tov, et l’année
prochaine n’oublis pas de m’inviter pour la Brit Mila. »
Dès le départ de l’homme la rabbanite toujours
inquiète pour son mari lui demanda comment il se
sentait et pourquoi il avait crié avec tellement
d’amertume dans sa
voix. Le rav lui expliqua
que ce juif était venu le
voir pour lui demandé
quel étais la marche à
suivre dans un Shidou'h
où la futur mariée ne
peut pas avoir des
enfants s’il devait quand
même se marier ou
arrêter le Shidou’h. Le
rav lui répondit que s’il
arrêter le Shidou’h cela
ferait honte à sa fiancée
et lui causerait
beaucoup de tristesse;
Alors le Rav lui
conseilla de se marier avec la fille et que avec l’aide
de D.ieu l’année prochaine il devrait invité le rav à la
Brit; et en effet l'année qui suivi le rav reçu une
invitation pour la Brit du couple .
R. Idan Chlomo Pery Chlit’a
Page 4 Kol Ayechouot pour Yehudit bat Miriam et ses enfants
Paracha Matot Maasei
Dans une ville, les habitants voulaient mettre en place
une installation pour avoir de l’eau potable dans leurs
maisons, et après avoir longuement réfléchie sur le
projet, il commencèrent les travaux.
D’abord vint le tour des pelleteuses et puis ils
posèrent des kilomètres de tuyauterie et des
installateurs vinrent à leur tour relié toutes les
maisons sur le tuyau centrale de la ville et ainsi ce
termina le travail.
Seulement, un nouveau problème apparu, il avait
enfin de l’eau potable qui arrivait à leur maison mais
ils ne s’avaient pas quoi faire de l’eau après
utilisation, par quel moyen s’en débarrassé ? Après
réflexion ils décidèrent que au lieu
de recommencé de long tra-
vaux il serait
plus « intelligent
» et surtout
moins couteux d’u-
tiliser le système de
tuyauterie déjà existant
- qui servait à amener de
l’eau potable dans les
maison pour en
retirer l’eau
salle. Une
demi journée
les tuyaux
déverseraient de l’eau potable dans les maisons et
une demi journée ils serviraient d’égout pour la ville.
Ainsi, d’après le ’Hafets Haim akadosh est comparé la
personne qui ne sait pas préservé sa bouche des lan-
gages interdits, grossièretés, Lachone Ara, …. et qui
avec cette même bouche désire prier à D.ieu Roi de
l’univers, et s’étonne que sa prière reste vaine, tout
comme les habitants de cette ville qui se sont très vite
aperçus que l’eau potable devenait au fil des jours de
moins en moins potable.
Une personne qui garde sa bouche de toutes paroles
interdite sur lui le verset vient nous témoigner que
chaque parole qui sortira de sa bouche sera réalisé.
Lo Ya’hel Dévaro, Ké’hol Ayotsé Mipive Yéassé.
R. Idan Chlomo Pery Chlit’a
Page 5 Kol Ayechouot famille Madar
Être ou ne pas être
Question :
Comment prouver a un atheiste que la
nechama existe?
Reponse:
Vous pouvez prouver l’existence de la
Nechama par la mort clinique, le Guilguoul
nechama - vie antérieur qui ont été prouvé par
la science..
Binyamin Chemouali
Faux Billet
Question :
J’ai recu en ma possession un faux billet
m’est t’il permis de le reutiliser ou dois-je
le detruire?
Reponse:
Il est formellement interdit d’en faire un usage
quelquonque il faudra le detruire.
Menache ben Porat
Page 6 Zera Kodesh pour Sivane bat Nava Sabah
Il nous aime, mais… il nous hait !
‘Hovot HaLevavot écrit qu’il faut voir le mauvais
penchant comme notre plus grand ennemi, c’est
pourquoi la guerre avec lui ne doit admettre aucun
compromis, car son but est de perdre et de
détruire l’homme dans les deux mondes, si bien
qu’il ne se laisse pas apaiser par les compromis.
Nos Sages ont dit que le mauvais penchant
procède en séduisant l’homme au début comme
son plus grand ami, et en lui donnant tout ce qu’il
désire, jusqu’à ce qu’il finisse par s’assoupir et
s’endormir. Mais lui-même ne dort pas, il monte
devant le Saint béni soit-Il pour accuser, en
disant : « Maître du monde, Untel a fauté devant
toi, donne-moi la permission de le tuer, ou de le
punir », et le lendemain il est devenu un ennemi
qui chercher à tuer. Et s’il en est ainsi de toutes
les fautes, à combien plus forte raison celle qui
consiste à rompre toutes les limites de la
décence, ce à quoi le mauvais penchant travaille
et ramasse de nombreux fruits.
Une femme va dans une boutique acheter un
vêtement, et devant ses yeux se présente un
vêtement brillant et superbe, à sa taille et selon
ses moyens. Ce sont les soldes, car le Satan a
déjà tout organisé, il n’est simplement pas tout à
fait décent…
La femme doit savoir qu’ici son plus grand ennemi
se déguise en ami sympathique, semble vouloir
son bien, et la fait réussir. Mais qu’elle n’oublie
pas qu’il est entièrement revêtu de cruauté et at-
tend avec impatience qu’elle tombe dans ses filets
et porte un vêtement qui ne convient pas à une
digne fille d’Israël.
Dans l’avenir, la pudeur fera pencher la
balance
La femme prendra soin que ses vêtements soient
toujours en accord avec la halakhah selon toutes
les règles de la pudeur, sans fente, manches
courtes, vêtements moulants, couleurs criardes,
etc. Naturellement, elle prendra garde à ce que
ses vêtements soient suffisamment longs et
recouvrent tout son corps. Plus elle portera
attention à sa te-nue en l’honneur de Hachem ,
plus grande sera sa récompense dans les Cieux.
On raconte qu’un jour, dans un sermon donné par
un des Admorim dans une grande synagogue
d’Erets Israël, l’orateur
dit à
l’assistance : « Je
me
tiens
devant vous et devant l’arche sainte, et je n’hésite
pas à promettre à toute femme et à toute jeune
fille d’Israël pudique qui prend sur elle de s’habil-
ler décemment comme l’ont fait nos mères, que
dans l’avenir, au jour du Jugement, on prendra les
morceaux de tissu que les femmes ajoutent à
leurs manches et à leurs ourlets pour les mettre
dans le plateau des mérites, et sans aucun doute
ce sont eux qui feront pencher la balance du bon
côté, et elles mériteront ainsi le monde qui est
entièrement bon. »
Adrien Moshe ben Marie Ida
Miriam Ginette bat Eshter
Rephael-Hai ben Yehoudit
Odelia bat Marie Ida
David Philippe ben Odelia
Envoyez nous vos noms pour une refoua shelema via notre page facebook.com/liketorah ou par email [email protected]
Ton miroir personnel
Le principe essentielle que la femme est ton miroir,
est la première raison qui amène l’homme à ne pas
critiquer du tout sa femme, parce qu'a chaque fois
qu’il Remarque chez sa femme une chose qu’il ne lui
convient pas ,il cherche tout de suite en lui qu’est ce
qui demande réparation, car qu’est ce qu’il voit chez
elle , son reflet qui se reflète en elle comme dans un
miroir.
Une personne qui remarque que sa chemise est frois-
sée dans son miroir, lui monte a la pensée d'arranger
sa chemise dans le miroir ? Ou arrangera sa che-
mise ? Et en plus, même si il essayera d'arranger sa
chemise dans le miroir cela ne l'aidera pas, et elle
restera froissé, et cela est exactement le même effet
de la critique envers sa femme qui n’arrangera rien en
elle mais en plus rien qu’aggravera la situation car
chaque fois qu'il la critique selon entraine chez elle de
la colère, de la peine , et elle pleurera et sera briser
etc …
Un homme qui n'a pas cette connaissance, que sa
femme est son miroir ,alors sur chaque défaut qu'il
découvre chez sa femme ,il se fait de la peine , pense
qu'elle se comporte pas bien et a des mauvais carac-
tères ,et se lamente tout en accusant soi même quelle
est sa faute qui le fit tomber dans ce mauvais sort et
comment le Chadh'an l'a tromper, et comment lui a pu
se tromper avant le mariage et n'a pas vu tout ces
défauts etc.…!! Et bien entendu il est persuader qu'il
est de son devoir de lui faire la morale ,de la critiquer,
de lui faire honte ,pour la réveiller et la pousser a
changer et commencer a réparer ses mauvais carac-
tères et son intériorité profonde ,et il est aussi évident
qu'il n'arrive pas a l'aimer ,car il ne l'observe pas d'un
bon oeil …
A partir de cette approche envers le Chalom Bayit,
commence à fleurir tous les problèmes du Chalom
Bayit, car tant que l'homme pense que sa femme a
besoin de se réparer, et a fortiori si il pense que c'est
son devoir de la réparer par le biais de critique et de
reproches, alors sa vie sera plus amère que l'enfer lui
même.
C'est pourquoi c'est la première chose que le mari doit
savoir: «Tu ne t'es pas marier pour réparer ta
femme» tu t'es mariée afin que tu puisses te réparer
toi-même, en regardant dans ton miroir personnelle
quelles sont les points sur lesquelles il doit mettre l'ac-
cent …
Soleil et Lune
Selon la Kabbala il existe une règle dans l'essence de
la Création, que le mâle est celui qui donne et la
femme est celle qui reçoit. Comme le Soleil et la Lune
–l'homme est le soleil et la femme est la lune .Et de la
Page 9 Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane
même façon que la Lune n'a pas de lumière par elle-
même seulement de ce que l'éclaire le soleil comme
ca aussi la femme n'a rien d'elle-même mais seule-
ment ce qu'éclaire son mari en elle . En con-
séquence, chaque chose qui manque en elle prend
source dans un défaut chez son mari qui n'éclaire
pas en elle sa lumière comme il le faut. Car comme
quand la lune n'éclaire pas ce n'est pas sa faute,
mais c'est le Soleil qui ne l'éclaire pas, comme ca la
femme qui a un défaut ou tout autre imperfection ce
n'est pas sa faute, mais celle du mari qui n'a pas en-
core réparer son intériorité et ses imperfections, alors
il n'éclaire pas de son âme dans celle de sa femme.
Et puisque l'homme est celui qui donne, il doit tou-
jours honorer, respecter, lui donner de la chaleur, du
réconfort, de l'amour, de la joie, de la confiance, de la
lumière, de la foi et encore… En revanche, un mari
qui vient a la maison pour recevoir du respect, des
honneurs, qu'on le comprenne et qu’on lui donne de
l'attention etc. alors il se trouve qu'il est tomber dans
le concept « féminin »[Nekeva]. Car même si il existe
des périodes ou sa femme lui donne du respect et
des honneurs etc., cela n'est seulement qu'une con-
séquence , que D' veut tout simplement lui montrer
qu'Il est content de lui, alors il lui donne un encour-
agement par le biais de sa femme ,et lui montre qu'il
est sur le bon chemin.
Car il faut savoir ce qui revient a l'homme il le recevra
–si il doit recevoir des encouragements, des hon-
neurs etc. il les recevra, et si il doit recevoir des
«coups», des dégradations, des hontes etc.il les re-
cevra, en fonction de lui et son travail spirituelle.
A suivre…
Pour en savoir plus sur le Chalom Bayit il est forte-
ment conseillé de lire le livre «le jardin de la paix»
Chalom Bayit par le Rav Shalom Arush
Perle de paix [2] - Un regard d'Emouna
Page 10 Ilouy Nichmat Marie Ida et Moderkhai bat Juliette
Notre génération souffre d'un phénomène extrêmement
déplorable : les dettes. Le nombre de personnes at-
teintes par cette maladie atteint des proportions sans
précédent. Lorsque nous devons des sommes impor-
tantes d'argent, nous pensons trop souvent de la sorte :
“Que puis-je y faire ? Cela fait partie de la vie ! Il n'y a
rien pour éviter cette plaie.”
De fait, notre génération est le témoin d'une explosion
du nombre de personnes qui souffrent d'un montant
d'endettement élevé. Cette véritable épidémie continue
de se propager à une allure folle. Rares sont les indi-
vidus qui réussissent à ne pas tomber dans le cycle
vicieux des dettes et qui parviennent à mener leur vie
sans se retrouver endettés.
Si l'endettement touchait seulement les personnes en
difficulté pour lesquelles chaque jour représente un véri-
table défi à relever ! Il est indéniable qu'il existe des fa-
milles qui se trouvent dans un grand besoin et avec des
revenus ne leur permettent réellement pas de mener
une vie décente. Dans ce cas, il nous serait facile de
comprendre les tentations que représente l'endette-
ment. Leur désespoir pourrait justifier le recours aux
emprunts.
À plus forte raison, pourrions-nous comprendre ce phé-
nomène si nous faisions référence à des personnes
fainéantes et désoeuvrées qui n'acceptent pas de faire
face aux responsabilités de la vie. Ces personnes em-
pruntent souvent et sans réfléchir sérieusement aux
conséquences de leurs actes. Dans leurs cas, il n'est
pas difficile de comprendre les raisons pour lesquelles
elles se trouvent submergées par les dettes.
Cependant, à notre grand étonnement, nous constatons
un phénomène étrange : ce n'est pas seulement les
personnes les plus fragiles de nos sociétés qui sont
touchées par l'épidémie des dettes. De fait, des indi-
vidus sérieux, responsables et qui font souvent partie
des couches les plus favorisées de la société s'endet-
tent également.
D'une part, leurs revenus sont extrêmement élevés et
d'autre part, cela ne les empêche pas d'avoir des dettes
très importantes. Pourquoi ?
Cela nous permet de constater que la triste réalité des
dettes ne différencie pas entre ses victimes. Qu'il
s'agisse des personnes fainéantes ou de celles qui tra-
vaillent dur, des personnes qui se trouvent au bas de
l'échelle sociale ou de celles qui sont au sommet :
toutes sont touchées.
Nous devons savoir qu'avoir des dettes est une punition
du Ciel pour nos nombreuses transgressions. La vie
d'une personne qui est endettée… n'est pas une vie !
Devoir de l'argent enlève au débiteur sa joie de vivre,
rend précaire la paix conjugale qui règne dans son cou-
ple, nuit à l'éducation de ses enfants, ainsi qu'à sa
santé. La tension, l'inquiétude et les difficultés devien-
nent son lot quotidien. Peu importe vers où se tourne
cette personne – qu'il s'agisse du domaine matériel ou
spirituel – les dommages qu'elles s'infligent sont sans
noms.
Comme si cela ne suffisait pas – et pour accentuer la
douleur que vivent ces personnes endettées – la spirale
des dettes les entraîne dans un cercle infernal où elles
demandent un prêt à une personne… simplement pour
en rembourser une autre !De la sorte, les dettes
s'accumulent encore plus. Les démarches auprès des
banques se multiplient et très vite, leur seul objectif con-
siste à s'endetter auprès d'un organisme, afin d'en rem-
bourser un autre, que D-ieu nous préserve.
Ces individus mènent une vie misérable. Parmi eux, se
trouvent de nombreux propriétaires de commerces im-
portants qui travaillent sans fin dans le seul but de cou-
vrir leurs dettes. Tout ce qu'ils désirent, c'est sortir du
cercle effrayant dans lequel ils se trouvent et qui
représente un gouffre menaçant et terrible. Même s'ils
travaillent de toutes leurs forces – des premières
heures du matin, jusqu'aux heures avancées de la nuit
– ils ne parviennent pas à se sauver de la misère dans
laquelle ils se sont mis. La fin du tunnel qu'ils ont choisi
eux-mêmes d'emprunter ne semble jamais s'approcher.
Tout cela est dû à l'ignorance de ces personnes qui ne
parviennent pas à discerner le droit chemin et à réflé-
chir aux solutions adéquates.
Avec l'aide de D-ieu, la lecture du “Jardin de la
prospérité” nous apprendra où se trouve le chemin qu'il
convient d'emprunter. Nous verrons également ce qu'il
faut faire afin de ne pas entrer dans le cercle infernal
des dettes. En ce qui concerne les personnes qui sont
déjà endettées, nous leur enseignerons la façon de sor-
tir de leur situation tragique.
Être endetté : une définition
Pour commencer, posons-nous la question suivante :
qu'elle est la personne qui doit être considérée endet-
tée ?
La réponse est simple : une personne endettée est une
personne qui doit de l'argent à une autre et qui ne peut
pas la rembourser.
Cependant, une personne qui doit de l'argent à une
autre – mais qui est capable de la rembourser – n'est pas
une personne endettée. Ainsi, si vous possédez une
hypothèque sur votre logement ou que vous avez em-
prunté de l'argent à une tierce personne ou à un organ-
isme financier et que vous respectiez les échéances de
remboursement, vous n'êtes pas une personne endet-
tée.
Également, si vous avez une dette, mais que vous pos-
sédez des économies suffisantes pour la couvrir, vous
n'entrez pas dans la définition d'une personne endettée.
Nos Sages nous ont enseigné qu'il est interdit d'emprunter
de l'argent et de faire des dettes. Cette règle s'applique
dans tous les cas, même lorsqu'il s'agit d'une mitsva.
À suivre…
Prosperite par le Rav Shalom Arush
La Maladie des Dettes
Les parents doivent être sensibles et faire attention à
l’âme de leurs enfants. Ils doivent savoir qu’il y a des
moments où l’enfant a besoin d’être gâté. Par exem-
ple, l’enfant dit qu’il ne se sent pas bien et qu’il ne
veut pas aller à l’école. Les parents voient bien que
leur enfant n’est pas malade, mais ils doivent com-
prendre que l’enfant a besoin qu’on le laisse rester à
la maison. Evidemment, il s’agit là de cas d’exception
et non à une mauvaise habitude que l’enfant a prise.
Si cela se répète à plusieurs reprises et plus qu’il n’en
faut il faut essayer d’éclaircir la situation. Mais si cela
n’arrive pas du tout souvent, il faut savoir fermer les
yeux.
Si l’on sait qu’il y a aussi des bas dans la vie quotidi-
enne de l’enfant, cela donne aux parents une bonne
approche : comment savoir renoncer tout en encour-
ageant et en renforçant l’enfant. Comme dans l’exem-
ple que nous avons rapporté, les parents peuvent dire
à l’enfant : « Tu peux rester à la maison aujourd’hui si
tu le souhaites. Il est vrai que tous les jours tu fournis
beaucoup d’efforts et aujourd’hui cela t’est difficile.
Ce n’est pas grave. Reste à la maison, repose-toi et
prends des forces. »
Si l’on suit ce chemin, non seulement on aide l’enfant
à grandir sans stress superflu, mais on lui apprend à
savoir par lui-même qu’il y a des jours et des situa-
tions où l’on n’a plus de forces et que l’on a besoin de
s’accorder du temps aussi à soi-même. C’est une
chose que beaucoup de parents n’apprennent pas
assez à leurs enfants. On ne leur apprend pas à se
confronter aux échecs et aux chutes, et ainsi lorsqu’ils
grandissent ils ne se laissent pas de temps pour se
remettre de leurs chutes. Ils deviennent alors stressés
et sont brisés et ils transmettent à leur tour cette pres-
sion à leurs enfants, et le cercle vicieux continue ainsi
de tourner.
La connaissance du chemin de la vie :
Il est extrêmement important d’apprendre cela à ses
enfants : il y a des choses dans la vie qui ne vont pas
toujours bien, qui ne fonctionnent pas ! A ce sujet,
Rabbénou Hakadoch que l’homme doit se montrer
Page 11 Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane
patient envers lui-même. Et ce principe, les parents
doivent l’apprendre à leurs enfants et cela dépend de
leur comportement vis-à-vis d’eux : ils doivent se
montrer patients et indulgents avec eux lorsqu’ils
sentent qu’il y a quelque chose qui ne va pas, ou
qu’ils ne se conduisent pas comme il faut. Il existe de
multiples raisons pour lesquelles dans le Ciel on dé-
cide que tout ne doit pas aller comme il faut pour les
êtres humains. De nombreuses fois, comme il est
rapporté dans le livre « Le Jardin de la Foi », cela est
une allusion au fait que l’homme doit réparer quelque
chose. Quelquefois c’est pour lui faire comprendre
que la réussite n’est pas automatique, quelquefois
c’est pour le réveiller à changer d’attitude, ou pour se
rapprocher d’Hachem etc. Comme il est écrit dans
Torah 361, lorsque l’homme tombe, cela est voulu
par le Ciel pour l’éveiller à se rapprocher d’Hachem
et pour qu’il reparte de zéro, qu’il tourne la page.
Bien sûr, il ne faut pas qu’il commence à s’apitoyer
sur son sort et qu’il pense qu’il est un pêcheur et un
fauteur, mais uniquement qu’il prenne un nouveau
départ et qu’il s’éveille à se rapprocher d’Hachem.
Il est évident qu’il est très difficile d’énumérer et d’ex-
pliquer toutes les raisons pour lesquelles tout ne
marche pas comme on le voudrait. C’est pour cela,
que l’homme doit accepter cette réalité comme elle
est et ne pas se rabaisser d’aucune manière.
L’homme doit aussi apprendre ce principe à ses en-
fants pour ne pas qu’ils grandissent avec cette mau-
vaise habitude. Pour cela nous allons rappeler ici que
bien que nous ayons appris qu’il est important pour
l’homme d’avoir un certain ordre de vie, une certaine
connaissance de soi, qu’il atteigne les objectifs qu’il
s’est fixé, et qu’il soit tenace pour obtenir ce qu’il veut
en spiritualité, cela doit être accompagné de com-
préhension de soi, de patience et même de renoncia-
tion. Chacun doit prier et demander à Hachem de
l’aider et de le diriger dans le bon chemin.
Ainsi donc, si quelque chose ne va pas chez l’enfant
c’est une occasion de lui apprendre qu’ainsi va la vie,
et lui donner tous les ustensiles pour se confronter
avec les échecs, les chutes et les difficultés qui se
Education par le Rav Shalom Arush
Comprendre et être sensible
Page 12 Ilouy Nichmat Marie Ida et Moderkhai bat Juliette
présenteront. C’est le message principal que nous
avons essayé de faire passer dans nos livres pour
enfants comme par exemple dans le livre sur Avra-
ham Avinou où nous montrons que même pour Avra-
ham Avinou, ça n’allait pas au début…
Le chemin des justes :
En effet, ce sont souvent des choses que l’on ne rac-
onte pas sur les Tsadikim, les justes. En général lor-
sque l’on raconte des histoires sur les Tsadikim, on
ne relate que leurs réussites et on leur peint un por-
trait parfait comme si tout était allé toujours bien pour
eux sans aucune faille ni difficulté. Celui qui entend
cela pense alors qu’il n’a aucune chance d’être un
jour un Tsadik. En effet, chez lui tout n’est pas par-
fait, et selon ce qu’il a appris, chez les Tsadikim tout
se passe toujours comme prévu et ce serait donc
une perte de temps que d’essayer d’être bien parce
que de toutes les façons il ne pourra jamais être un
Tsadik.
Tout cela est faux,
entièrement faux,
et au contraire il
faut raconter les
épreuves et les
difficultés qu’ont
traversé nos
Tsadikim. Il faut
raconter les confu-
sions et les
faiblesses aux-
quelles ils ont dû
faire face et la
manière dont ils se
sont renforcés et
ont surmonté cela
comme dans le
livre « Chivhei Ha-
ran », « les
Louanges du Ran
» que lorsque l’on
commence à le lire
on aurait plutôt
tendance à penser
qu’il aurait dû s’ap-
peler « les echecs
du Ran » … Dans
ce livre, on raconte
comment tout était
compliqué pour
Rabbénou Haka-
doch, comment il
n’arrivait pas à étudier les Michnayot et qu’il a dû
pleurer encore et encore jusqu’à ce qu’il arrive enfin
à apprendre les Michnayot. On raconte aussi com-
ment il lui était difficile s’isoler afin de parler à
Hachem et comment il sentait alors que l’on ne faisait
pas attention à lui et qu’on l’éloignait. Mais en réalité,
c’est cela la vraie louange de Rabbénou Hakadoch :
malgré toutes les difficultés il possédait une volonté
extraordinaire et que grâce à cela il a pu se renforcer
et grandir.
A chaque fois, il recommençait du début. Jusqu’à ce
qu’il mérité ce qu’il a mérité.
Attention ! Fragile !
Les parents ont un mauvais penchant qui les pousse
à faire des remarques et des reproches à leurs en-
fants lorsque quelque chose ne va pas. Ils en arrivent
même à les humilier, et cela n’est pas étonnant parce
qu’ils se conduisent envers eux-mêmes de la même
façon. Ils se rabaissent et ne voient pas les points
positifs. Ainsi donc, ils agissent pareil envers leurs
enfants selon ce « système dévastateur ». Détruire
son âme ou celle
des ses enfants
c’est le mauvais
penchant par
définition. Chacun
doit se répéter cela
sans cesse :
détruire c’est la
définition du mau-
vais penchant.
Construire c’est
celle du bon pen-
chant. Le bon pen-
chant c’est encour-
ager l’enfant, lui
rappeler ses quali-
tés, ses point posi-
tifs, ses réussites.
Par exemple : «
Aujourd’hui tu as
bien prié. Tu m’as
procuré beaucoup
de plaisir lorsque
tu as accompli telle
et telle Mitsva. A
présent, quelque
chose n‘est pas
allé selon tes
espérances ?
Nous allons prier,
et la prochaine
fois, Hachem
T’aidera et tu réus-
siras ».
A suivre…
Education par le Rav Shalom Arush
Comprendre et être sensible
Les tiqounim
La foi dans le monde futur est la fondation de la foi authen-
tique. Beaucoup de mystères de la vie reçoivent un autre
sens lorsque l'on comprend que ce monde n'est qu'une par-
tie du processus qui commence bien avant la naissance et
qui se prolonge bien après la mort.
Un événement qui a éclaté au sein d'une des saintes com-
munautés d'Israël a bouleversé toute la ville et a soulevé de
nombreuses interrogations sur les voies d'HaChem, chez les
petits comme chez les grands.
Une jeune femme, originaire d'une des familles les plus
importantes de la ville, épousa un commerçant craignant
HaChem, qui prodiguait bienfaits et charité autour de lui.
C'était un pilier du secteur immobilier de la ville. Les pre-
mières années du mariage se déroulèrent agréablement, et
plusieurs enfants naquirent de cette union. La femme était
très pudique et s'occupait diligemment de l'éducation des
enfants. Elle lisait les Psaumes du roi David, était charitable
avec les pauvres de la ville, etc. Le mari voyageait aux fins
fonds du pays pour son commerce, tout en consacrant des
temps fixes à l'étude de la Tora. Ses actions de bienfai-
sance s'étendaient sur plusieurs villes et des milliers de
pauvres bénéficiaient de sa générosité.
Soudainement, un drame éclata dans la ville. Où ? Dans la
maison de ce couple, pourtant tellement modeste. Une mai-
son d'où ne sortait que charité et bienfaisance !
C'est précisément chez eux qu'éclata ce drame effrayant
qui fit trembler toute la ville ! Leur fils, âgé de 3 ans, fut tué
violemment par un ivrogne non-Juif, que D. nous garde !
Toute la ville fut secouée de ce terrible drame. Pendant la
semaine de deuil, des milliers de gens et parmi eux d'impor-
tants et célèbres rabbins vinrent présenter leurs condolé-
ances aux parents. Beaucoup s'interrogèrent, mais peu
parlèrent : est-ce le salaire des bonnes actions et de la
modestie ? Pourquoi HaChem béni soit-Il a-t-Il agit ainsi ?
Pourquoi une mort si violente ? De telles pensées sur la
providence divine ébranlèrent la foi de certains, qui aban-
donnèrent la Tora.
Les parents réagirent à ce drame avec foi et soumission. Ils
acceptèrent le décret divin avec amour. Ils poursuivirent
leurs activités comme par le passé. Pourtant, peu de temps
après, un nouveau drame s'abattit sur eux. De mauvaises
rumeurs commencèrent à circuler dans la ville : le com-
merçant intègre et modeste tomba malade et les médecins
craignirent le pire. Dans toutes les synagogues on organisa
des prières publiques, on récita les Psaumes pour sa
guérison. Le commerçant était aimé de tous et beaucoup
avaient bénéficié de sa générosité. De plus, c'était un des
dirigeants de la communauté et il était responsable de nom-
breuses institutions de Tora et de bienfaisance. Les prières
furent donc récitées du fond du coeur et elles s'élevaient
vers les cieux.
Les synagogues étaient pleines et l'émotion fut encore plus
grande quand on apprit que les médecins avaient perdu
tout espoir de le sauver et qu'ils ne lui donnaient qu'une
semaine à vivre. Le rabbin érudit de la ville déclara :
“Aucune calamité ne surprend le Juste”(Proverbes 12:21).
Grande fut leur déception et leur douleur quand, après
Page 13 Kol Ayechouot Leovdey Laniado et leurs Familles
quelques jours, le jeune commerçant rendit son dernier
souffle, malgré tout le bien qu'il fit durant toute sa vie. Il
partit à la fleur de l'âge, à 35 ans. La jeune veuve qui per-
dit son soutien, la source de sa vie et de sa joie, ne savait
où se tourner pour calmer sa profonde douleur.
Tout le monde ressentait l'importance de la perte et leur
esprit était assailli par de nombreuses questions : pourquoi
cet homme bon et juste a-t-il été retiré de ce monde ?
Pourquoi les nombreuses prières et supplications ont-elles
été vaines ? Pourquoi est-il mort, malgré le décret du rab-
bin de la ville, selon lequel il devait vivre ?
Deux ans s'écoulèrent après la mort du Juste. C'était la
veille de Chabbat. Comme de coutume, le fils aîné, déjà
marié, vint souhaiter Chabbat Chalom à la jeune veuve, sa
mère. Elle tenta de répondre par un sourire, mais malgré
elle, des torrents de larmes s'échappèrent de ses yeux.
Son fils la supplia : “Mère, déjà deux ans ont passé ! C'en
est assez ! Arrête de pleurer ! Nos sages de mémoire bé-
nie, ont fixé une limite aux pleurs. Celui qui prolonge ex-
cessivement sa douleur, est poursuivi par elle ! Ne som-
mes-nous pas tous croyants et descendants de croyants,
connaissons-nous les calculs du Saint béni soit-Il ? Il est
certain qu'HaChem agit pour le bien en toute chose ! Tu
nous fais souffrir et tu causes aussi une grande douleur à
l'âme de père. Il est clair qu'il veut que tu poursuives ta vie.
Voilà déjà plusieurs mois que l'on t'a proposé un bon parti,
et tu hésites encore. Chère mère ! Tu dois être forte dans
ta foi, être heureuse de ton sort et aller de l'avant”.
La jeune veuve respira profondément. C'était assez ! Elle
décida d'en finir avec la douleur, d'en finir avec l'incrédu-
lité ! Elle s'interrogea : ai-je plus de compassion que le
Créateur ? HaChem béni soit-Il agit pour le bien en toute
chose ! Dorénavant, je serai heureuse ! Ainsi fut sa déci-
sion et ce Chabath, elle fut heureuse et souriante. Ses
jeunes enfants furent soulagés ; enfin leur mère leur sou-
riait d'un bonheur vrai, sans larmes qui jaillissent aux coins
des yeux. Maman se reprend. De nouveau, maman se
renforce et encourage. Ils avaient besoin d'un tel change-
ment, comme un bol d'air frais pour la respiration. Un Cha-
bath supplémentaire accompagné de larmes et de trist-
esse, les aurait plongés littéralement dans un terrible
désarroi affectif et spirituel.
Cette nuit-là, la première fois depuis deux ans, la jeune
veuve alla dormir sereine et d'un coeur léger. Pour la pre-
mière fois depuis longtemps, elle s'endormit avec le sourire
aux lèvres. Pour la première fois depuis de nombreuses
nuits, elle trouva facilement le sommeil sans avoir à se
retourner sans cesse dans tous les sens, sans faire appel
à sa mémoire de son mari défunt, et à son sourire. Sans
se rappeler les bons mots qu'il lui disait. Quelque chose
qu'elle avait extirpée de son coeur, quelque chose qui
faisait défaut à son âme, lui revenait : la foi !
Elle fit un rêve ! Elle se tenait au milieu d'un jardin magni-
fique, illuminé de lumières étincelantes. Des senteurs
paradisiaques s'élevaient par effluves. Elle comprit qu'elle
se trouvait dans le monde d'En-Haut. Parmi les arbres du
jardin, elle entrevit un vieillard distingué qui éblouissait. Il
s'approcha d'elle et lui demanda si elle désirait rencontrer
son mari défunt. Elle opina de la tête. Il la conduisit vers un
La Emouna par le Rav Shalom Arush
Tant de Questions…..
Page 14 Kol Ayechouot famille
palais gigantesque, rempli de Justes assis et absorbés par
le cours de Tora délivré par le jeune rabbin. A la fin du
cours, ce jeune rabbin s'approcha d'elle ; c'était son mari !
“Mon cher mari !”, s'écria-t-elle avec émotion, “Pourquoi
m'as-tu abandonné si jeune ? Comment peux-tu enseigner
ici la Tora, au Paradis ? Tu n'étais pourtant pas un érudit !
Comment est-ce possible ?”
Son mari lui répondit en riant : “Sache que dans une pré-
cédente réincarnation, j'étais un très grand gaon, mais céli-
bataire. Lorsque j'ai retrouvé ma place au Paradis, on a
plaidé contre moi que je ne pouvais pas y resté sans avoir
réalisé la procréation, le premier commandement de la
Tora. Je me suis donc réincarné sur terre pour corriger ce
manque, me marier, engendrer des enfants et les élever
dans la Tora. C'est ainsi que je t'ai épousé et que nous
avons élevé des enfants. Une fois cette réparation accom-
plie, ma mission était terminée et je n'avais aucune raison
de rester dans ce bas monde. A présent je jouis du salaire
de mes bonnes actions et de la Tora que j'ai étudiée”.
Elle lui demanda : “Pourquoi toutes les prières pour ta
guérison et le décret du rabbin de la ville furent-ils ig-
norés ?”
Son mari lui répondit : “Toutes les prières furent au con-
traire acceptées. Certaines m'ont aidé à atteindre la place
que j'occupe ici et d'autres servirent à aider le peuple d'Is-
raël et à le sauver des décrets qui le menaçaient. Mais
comme je n'avais plus rien à faire dans le monde, je
n'avais aucune raison d'y rester, c'est pourquoi le décret
du rabbin fut inefficace. Quant à toi, il te reste encore
beaucoup à faire : tu dois te remarier, donner le jour à
d'autres enfants et continuer à t'occuper des nôtres. Tu
n'as pas terminé ta mission. Tu dois te fortifier et aller de
l'avant”.
“Pourquoi notre jeune fils est-il mort ?” demanda-t-elle.
“Notre jeune fils avait l'âme très élevée d'un Juste pieux.
Dans une précédente réincarnation, des non-Juifs
l'enlevèrent de son berceau et il fut allaité par une femme
étrangère. Ensuite, il fut racheté par des Juifs et il devint
un grand Juste. A son décès, on voulu lui donner une
place élevée au Paradis, mais l'allaitement de cette femme
étrangère avait souillé son âme. On le redescendit dans le
monde, afin qu'il soit allaité par une femme pure et c'est toi
qui fut choisie, à cause de ta pudeur et de ton intégrité”.
“Pourquoi est-il mort dans des conditions aussi
épouvantables ?”, s'écria-t-elle, en se souvenant de son
jeune fils dans les bras de l'ivrogne.
Son mari lui dit : “Notre fils bien-aimé devait mourir de
toutes façons, car il avait terminé sa mission dans le
monde. Au même moment où il devait décéder, un décret
terrible menaçait les habitants de la ville, impliquant des
tueries et des conversions forcées, à cause des nom-
breuses transgressions exercées entre les gens. L'âme de
notre fils a accepté de mourir d'une mort violente pour ex-
pier les fautes et sauver de nombreux adultes et enfants
de morts violentes et des sévices qui les menaçaient.
Pour l'âme élevée de notre fils, ce fut un grand mérite qui
lui permit d'atteindre une place éminente dans le Paradis,
que personne ne peut voir, sauf moi, parce que je suis son
père. Quand viendra ton temps, tu pourras aussi jouir de
sa compagnie, grâce au mérite des souffrances que tu as
subies”.
Il ajouta : “Sache que c'est seulement parce tu as décidé
d'être heureuse qu'il me fut autorisé de me révéler à toi.
Pendant que tu étais déprimée, il y avait contre toi un si
grand accusateur, que tu as failli perdre ton second fils.
Quant à mes efforts pour me révéler, ils sont restés vains”.
Son mari se tut un peu, puis reprit d'une voix douce : “J'ai
terminé ma réparation, mais ta vie n'est pas finie. Vas et
remarie toi avec celui qu'on te propose et continue à vivre
dans le bonheur. Le temps est si précieux, il est dommage
de le gâcher. Poursuis ta mission et ta réparation. Vas en
paix”.
Son mari disparut et elle s'éveilla de son sommeil. Le
monde lui parut neuf et beau. Elle comprit à présent ce
qu'il lui restait à faire. Elle comprit que toutes les questions
qui l'assaillaient, elle et les gens de la ville, étaient super-
flues et insignifiantes. A partir du moment où la Tora dé-
crète qu'HaChem est juste et droit, c'est la vérité et on ne
peut formuler aucune objection. Il n'est pas toujours possi-
ble de recevoir des réponses à ses questions dans un
songe nocturne. Le bon conseil consiste à se renforcer
dans une foi simple, à savoir que tout est régi par le Saint
béni soit-Il, et que tout ce qu'Il fait, est fait pour le bien
éternel de chacun.
Sache aussi que l'homme ne peut discerner sa voie que
s'il est heureux de son sort, ce qui est l'expression de la foi
envers la providence divine à son égard : il sait alors par-
faitement que tout est régi pour son bien par le Créateur.
Une mission à accomplir
L'homme vient dans ce monde en mission. La vie dans ce
monde n'est pas constante mais elle dépend, d'un bout à
l'autre, de la réussite de sa mission et de sa réparation.
La mort de l'homme, même si elle semble être le résultat
du hasard, d'un accident, etc. provient d'un décret de D.,
béni soit-Il, au temps fixé et dans les conditions prévues
par le Créateur. Untel vient au monde pour vivre 70 ans,
un autre, 20 ans, un troisième, 5 ans, etc. Il est décrété
pour l'un de mourir prématurément, tandis qu'un autre voit
ses jours augmentés, etc. Les calculs célestes sont nom-
breux : les mérites sont examinés, les obligations, les réin-
carnations précédentes, etc.
Certaines âmes viennent dans ce monde pour réparer une
chose particulière, et aussitôt après la réparation, elles
quittent ce monde pour rejoindre leur place au Paradis. En
général, les personnes qui les ont connus, reconnaissent
après leur décès que c'étaient des êtres exceptionnels, qui
n'avaient pratiquement pas de mauvais penchant, qu’ils
étaient aimables, raffinées, etc. C'est pourquoi il ne faut
pas s'étonner de voir des jeunes gens qui n'ont pas fauté,
disparaître soudainement. Ils ont tout simplement accompli
leurs réparations.
Sache que la raison essentielle pour laquelle ces jeunes
gens sont si bons, repose sur le fait qu'ils ne viennent dans
ce monde que pour une réparation très précise. Dans un
cas où le mauvais penchant d'un homme est particulière-
ment fort, là se trouve sa réparation (le Ari z'l). En re-
La Emouna par le Rav Shalom Arush
Tant de Questions…..
une foi simple, à savoir que tout est régi par le Saint béni
soit-Il, et que tout ce qu'Il fait, est fait pour le bien éternel de
chacun.
Sache aussi que l'homme ne peut discerner sa voie que s'il
est heureux de son sort, ce qui est l'expression de la foi
envers la providence divine à son égard : il sait alors par-
faitement que tout est régi pour son bien par le Créateur.
Une mission à accomplir
L'homme vient dans ce monde en mission. La vie dans ce
monde n'est pas constant mais elle dépend, d'un bout à
l'autre, de la réussite de sa mission et de sa réparation.
La mort de
l'homme,
même si elle
semble être le
résultat du
hasard, d'un
accident, etc.
provient d'un
décret de D.,
béni soit-Il, au
temps fixé et
dans les con-
ditions
prévues par le
Créateur. Un-
tel vient au
monde pour
vivre 70 ans,
un autre, 20
ans, un
troisième, 5
ans, etc. Il est
décrété pour
l'un de mourir
prématuré-
ment, tandis
qu'un autre
voit ses jours
augmentés,
etc. Les cal-
culs célestes sont nombreux : les mérites sont examinés,
les obligations, les réincarnations précédentes, etc.
Certaines âmes viennent dans ce monde pour réparer une
chose particulière, et aussitôt après la réparation, elles quit-
tent ce monde pour rejoindre leur place au Paradis. En gé-
néral, les personnes qui les ont connus, reconnaissent
après leur décès que c'étaient des êtres exceptionnels, qui
n'avaient pratiquement pas de mauvais penchant, qu’ils
étaient aimables, raffinées, etc. C'est pourquoi il ne faut pas
s'étonner de voir des jeunes gens qui n'ont pas fauté, dis-
paraître soudainement. Ils ont tout simplement accompli
leurs réparations.
Sache que la raison essentielle pour laquelle ces jeunes
gens sont si bons, repose sur le fait qu'ils ne viennent dans
ce monde que pour une réparation très précise. Dans un
cas où le mauvais penchant d'un homme est particulière-
ment fort, là se trouve sa réparation (le Ari z'l). En re-
vanche, les mauvaises inclinations de la majorité des gens,
Page 15 Kol Ayechouot Leovdey Laniado et leurs Familles
indiquent qu'ils sont venus pour réparer de nombreux
problèmes.
Une courte visite
Parfois, une âme peut venir dans ce monde pour un temps
très limité, ainsi qu'il est rapporté à propos d’un disciple du
Ari z'l, qui fut convié à une circoncision comme parrain
(syndic) et aussitôt après la circoncision, le nourrisson
mourut ! Comme tout le monde gémissait et pleurait, le
disciple leur dit : “Pourquoi pleurer ?
Vous devriez plutôt vous réjouir ! Vous avez eu le mérite
de donner naissance à Rabbi Yossef Caro z'l (l'auteur du
Beit Yossef )”.
Il leur expliqua
avoir vu grâce
à sa clairvoy-
ance, que lor-
sque le Beit
Yossef mourut
et qu'il arriva
au ciel, on lui
annonça qu'il
avait parfaite-
ment réalisé
tous les com-
mandements,
sauf la circon-
cision. En ef-
fet, à sa nais-
sance il tomba
malade et on
retarda sa cir-
concision de
plusieurs
jours. Cela ne
répondait donc
pas aux exi-
gences impo-
sées à son
âme, ainsi qu'il
convenait à
son niveau
élevé. Le Beit Yossef demanda comment il pouvait réparer
ce manque et on lui répondit qu'il devait renaître et qu'aus-
sitôt après la circoncision, il rejoindrait sa place au Paradis.
Le disciple du Ari z'l, qui connaissait toutes les âmes avec
une grande précision, leurs réincarnations et leurs répara-
tions, témoigna donc que cet enfant ne vint au monde que
pour réparer un seul et unique commandement, la circonci-
sion du huitième jour.
Mais pour les gens privés de clairvoyance, il semblait qu'il
s'agissait d'une autre catastrophe naturelle.
À suivre...
La Emouna par le Rav Shalom Arush
Tant de Questions…..
Prières, Ségoulot & Kaméot La Hassidoute et le Mariage
Grande ségoula pour Marier ses enfants par le Rabbi des Loubavitch
Se fixer une étude quotidienne de Hassidoute
qui aide à enlever les barrières et les voiles spirituelles
___________________________________________________________________________
A la Lumière de la Tsedaka
Grande ségoula pour Marier ses enfants par le Rabbi des Loubavitch
La maman devra aussi donner quelques pièces dans la tsédaka
avant l’allumage des bougies de Chabbat et de Yom Tov.
Page 16 Refoua et Atsla’ha pour Moche ben Mari Ida
Hachem veille sur l’honneur des Talmidei
’Hakhamim
Le Talmud Yérouchalmi (Berakhot 2, halakhah 8)
raconte que lorsque Rabbi Zeira est monté en Erets
Israël et a fait pratiquer une saignée, il est allé
acheter de la viande chez le boucher pour refaire
ses forces. Il a demandé combine coûtait le kilo de
viande, et le boucher lui a dit : «Cinquante pièces
plus un coup avec une barre de fer.» Rabbi Zeira a
répondu : «Prenez soixante pieces et renoncez au
coup.» Le boucher a refusé. Alors il a dit : «Faites
selon la coutume», et il l’a fait. Le soir, Rabbi Zeira
est allé au Beit HaMidrach et a demandé ce que
c’était que cette mauvaise coutume. On lui a ré-
pondu qu’il n’y avait aucune coutume de ce genre.
Qui lui avait donc fait une chose pareille ? Il a ré-
pondu : le boucher Untel. On l’a envoyé chercher
mais il était déjà mort, et on était en train de sortir
son cercueil pour l’enterrer. On dit à Rabbi Zeira :
«Notre maître a été tellement fâché qu’il l’a puni par
la mort.» Rabbi Zeira répondit : «Que cela vienne
sur moi si je me suis mis en colère ! J’ai sincère-
ment cru que c’était la coutume ici» (mais du Ciel,
on avait vengé l’affront qui avait été fait à Rabbi
Zeira).
Le Lachone Hara
sur les proches
On ne doit pas dire du
Lachone HaRa sur des
proches – des parents,
des frères, des soeurs,
des oncles, des tantes,
des cousins. Même si
parfois la personne
n’est pas fâchée quand
quelqu’un des proches
dit du mal d’elle, et
même si souvent, celui
qui dit du mal d’un
proche le fait pour son
bien et non pour lui
causer du tort, tout cela
ne constitue pas une
permission de dire du
Lachone HaRa. Dans la
Torah elle-même nous
en trouvons des exem-
ples :Yossef a raconté
Page 17 Atsla’ha pour Avraham ben Fortuné
à Ya’akov ce que ses frères faisaient de mal, et il
en a été puni. Miryam s’est plainte devant Aharon
de la conduite de Moché, et elle en a été punie.
Dans ces deux cas figure le même élément : que
ce soit Yossef ou Miryam, ils n’avaient pas l’inten-
tion de causer du dommage par leurs paroles, au
contraire, leur intention n’était que de faire du bien,
et malgré tout ils ont été punis, parce qu’ils
s’étaient trompés et avaient interprété les actes de
leurs frères comme malhonnêtes.
Le Lachone Hara discret
Le Talmud Yérouchalmi (Péah 81) raconte qu’un
roi voulut construire un grand pont. Il ordonna aux
juifs de la ville de lui construire ce pont, et pour
cela il divisa les juifs de la ville en plusieurs
groupes.
Chaque jour, l’un des groupes devait sortir au tra-
vail de la construction, sans salaire.
Un matin, Monsieur Poirier décida qu’il préférait
étudier la Torah que d’obéir aux ordres du roi, et
ne se rendit pas au travail. Certaines personnes
furent jalouses et voulurent lui faire du mal.
«Qu’est-ce que tu as apporté à manger au-
jourd’hui ?» dit quelqu’un à voix haute. «Des
poires», répondit son
ami. Quand l’un des
responsables entendit
le mot «poires», il se
rappela de monsieur
Poirier et s’aperçut
qu’il n’était pas arrivé
au travail. Il envoya
immédiatement des
policiers chez lui et
leur ordonna de l’ame-
ner de force. C’est un
exemple de «Lachone
HaRa discret». Le nom
de Monsieur Poirier n’a
pas été cité, et l’inten-
tion de nuire n’était pas
ouverte, mais il y a eu
une mauvaise parole
contre autrui.
GARDES TA LANGUE
David le jeune berger, partie 3 et 4
Là, dans la vallée tandis que les moutons brou-taient, il priait pour le peuple juif. Il faisait des de-mandes à Hachem, le suppliant, en disant: "Créateur du monde, aides tous les Juifs à appren-dre la Emouna; qu'ils apprennent à croire en vous! Qu'ils sachent tous que vous écoutez toutes les prières et les supplications. Puissent tous les mem-bres de la nation juive vous parler. Accorde-leur le don merveilleux de la Emouna! Qu'ils voient que tout vient de toi et que c'est pour le mieux! " David avait un grand amour pour Hachem. Il a toujours remercié Hachem et a chanté des magnifiques chansons. Alors que les moutons broutaient paisiblement, et qu'il n'y avait personne d'autre autour, David respirait profondément et écoutait les bruits du vent et le bêlement des moutons doux. Alors quand une chanson se-rait bien en place dans son cœur, et il là chanterait à son Créateur: "Merci, Ha-chem, pour la gentillesse que vous faites pour moi. Merci, Hachem, pour la Emouna que Vous me donnez. " Chaque jour, David apporterait les brebis de son père à la merveilleuse vallée où ils
pourraient profiter du pâturage. David était bienveillant, fidèle berger. Il veillait sur le
troupeau tout le temps et prit bien soin d'eux. Il courait autour vérifiant et en s'assu-
rant que pas un seul mouton risquerait de se blesser sur un bâton ou une pierre. Il
s'assurait un affût de sorte qu'aucune bête féroce vient proche et porter atteinte un
de ses beaux moutons. David était digne de confiance et toujours sur ses gardes.
Un jour ensoleillé, comme David menait le troupeau au pâturage, un petit agneau
s'est détaché et a commencé à courir à travers la prairie. Le reste du son troupeau
a continué de descendre vers la vallée verte, mais le petit agneau courait plus en
plus loin dans l'autre sens. David rapidement parqués les autres moutons dans la
vallée de sécurité tout en gardant la petite brebis égarée dans ses yeux.
Il leva alors ses mains en prière, en disant:
"Créateur du monde! Père
miséricordieux! S'il vous plaît aidez
-moi ! Veuillez regarder par-dessus
mon troupeau, et m'aider à sauver
l'agneau qui s'est enfui. Père
céleste, celui qui écoute les
prières, ayez pitié de votre
création, et ne laissez pas quelque
chose de mal arrive à elle. "
David le Berger
Page 18
par: le Rav Shalom Arush
Kol Ayechouot a Reouven Moche Bouguid et Noa Batia bat Tsipora