I n s t i t u t T e c h n i q u e C a r d i n a l M e r c i e r
Module 2
Chapitre 2
Epreuves de vitesse
OUTILS-APPLICATIONS BUREAUTIQUE 5P AAA
2019-2020
Mme EL FILALI
2
Module 2 Epreuves de vitesse 5P OAB
Objectif de ce module
A la fin de l'année, vous devriez être capable de dactylographier un texte à l'aveugle, à la vitesse de
25 mots/minutes, pendant 10 minutes et avec un tolérance d'erreur de 0,5 %. L'utilisation d'un
procédé de correction est autorisée en cours de travail.
Critères d'évaluation de la vitesse
Cotation /10
Jusqu'à l'examen de
décembre Jusqu'à l'examen de juin
Temps: 10 minutes Temps: 10 minutes
10 points 21 mots 25 mots
09 points 20 mots 24 mots
08 points 19 mots 23 mots
07 points 18 mots 22 mots
06 points 17 mots 21 mots
05 points 16 mots 20 mots
04 points 15 mots 19 mots
03 points 14 mots 18 mots
02 points 13 mots 17 mots
01 point 12 mots 16 mots
00 points 11 mots 15 mots
Calcul de la vitesse
(Nombre de frappes – (nombre de fautes * 6))
(Temps *6)
= nombre de mots/minute
Nombre de frappes: statistiques de word et prendre en considération les caractères espaces
compris.
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Module 2 Epreuves de vitesse 5P OAB
Critères d'évaluation du test de précision
Cote / 10 Pourcentage de précision 10 points 0 %
09 points 0,1 %
08 points 0,2 %
07 points 0,3 %
06 points 0,4 %
05 points 0,5 %
04 points 0,6 %
03 points 0,7 %
02 points 0,8 %
01 point 0,9 %
00 point 0,10%
Calcul du test de précision
(Nombre de fautes * 100)
Nombre de frappes
= % d’erreurs
Présentation du document
Ce document doit comporter:
- le titre "Epreuve de vitesse n° xxx" : centré taille 16 police Times New Roman
- le titre de l'épreuve de vitesse: centré taille 14 police Times New Roman
- le texte: justifié taille 12 police Times New Roman
- Pied de page en 3 parties: partie de gauche: Nom-Prénom / partie du centre: Classe /
partie de droite: date. Un pied de page avec une bordure supérieure.
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Module 2 Epreuves de vitesse 5P OAB
Epreuve de vitesse 1
(25 mots/min.)
Maladies du cœur, dépistage insuffisant
L'étude européenne EURIKA qui paraît aujourd'hui montre qu'un meilleur dépistage et
une meilleure prise en charge des facteurs de risques classiques des maladies
cardiovasculaires (MCV) (hypertension, diabète, hypercholestérolémie, obésité)
permettraient d'éviter un grand nombre de décès d'origine coronaire en Europe.
En effet, pour la première fois, une étude a été menée sur des personnes ne souffrant
pas de MCV mais présentant au moins un des facteurs de risque.
De plus, plus de 800 médecins ont été consultés. "Et cette enquête montre que les
facteurs de risque sont encore mal contrôlés, ce qui pourrait expliquer pourquoi les
maladies cardiovasculaires restent toujours une cause importante de décès", explique le
Professeur Guy De Backer, de l'UZ Gent, cardiologue et membre du comité scientifique
de l'EURIKA.
L'enquête met en avant certaines barrières qui limitent l'utilisation, par les médecins,
des outils disponibles permettant l'évaluation des risques cardiovasculaires. Ainsi on y
apprend que 30 % des médecins n'utilisent pas du tout d'outils d'évaluation des
risques pour les raisons suivantes: 59,8 % déplorent le manque de temps, 21,7 %
estiment que ces outils n'ont que peu d'utilité, 19,7 % disent ne pas savoir les utiliser et
4,1 % déclarent ne pas savoir quoi faire après une évaluation des risques.
En outre, 13 % des médecins déclarent ne pas suivre les directives sur la gestion des
facteurs de risque. Or, selon l'étude, "une évaluation efficace des facteurs de risques de
MCV et le respect des directives pourraient réduire considérablement le nombre de
décès par MCV". Et selon le Professeur Guy De Backer, "l'Inami devrait allouer plus de
budget au dépistage des MCV et les médecins devraient être davantage conscientisés
de leur responsabilité dans le domaine".
Source: dhnet.be - 08 11 2010
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Module 2 Epreuves de vitesse 5P OAB
Epreuve de vitesse 2
(25 mots/min.)
Le "cloud" selon le "chief scientist" Rangaswami
C'est un cerveau de chez BT, l'opérateur britannique, un géant des télécoms. JP (Jiipii)
Rangaswami est "chief scientist" chez BT, et il est notamment chargé de transmettre la
bonne parole sur les tendances de l'art auprès des employés du groupe et auprès de ses
clients.
Il ne vend rien, il explique avec ses mots à lui. Et il le fait de manière remarquable: on
a l'impression de tout comprendre, comme par magie. Il est là dans un hôtel
bruxellois, entre un avion et une conférence. M. Rangswami sirote un soft drink et
évoque le "cloud computing".
Une révolution? Non, une évolution. "Le cloud computing? Il est déjà entré dans notre
vie, et c'est une évolution positive. Vous pensez au cloud computing quand vous allez
dans une agence bancaire retirer de l'argent d'un automate? Non, et pourtant, c'est un
exemple parfait d'informatique distante".
Mais dans la vie professionnelle, quel peut être l'apport de ces applications et
pourquoi maintenant? Pourquoi maintenant? Parce qu'on est précisément arrivé à un
moment clé de la convergence de l'informatique et des télécoms. Les réseaux sont
devenus mixtes, mondiaux, et le stockage est devenu bon marché et virtuellement
infini.
Après 25 ans d'internet, les technologies ont évolué terriblement, on parle en Tera de
stockage, il y a 25 ans, on parlait de mégabytes.
Pour le traitement des données, on gère en répartissant à puissance des ordinateurs. Et
ces différentes technologies mises ensemble permettent de résoudre une équation
complexe mettant en jeu le temps et la distance.
Comment traiter au mieux un appel téléphonique émanant d'un collègue installé de
l'autre côté du monde, qui dort pendant que vous travaillez? Avec les outils des
réseaux, en écoutant à votre arrivée au bureau le message qu'il vous a laissé, puis en
consultant et en éditant depuis votre ordinateur le fichier qu'il a mis à votre
disposition quelque part sur un serveur qui peut être logé n'importe où dans le
monde.
Le temps et la distance. Personne ne doit faire la garde devant votre téléphone et
prendre des notes. C'est pareil pour la télévision et les services. Et l'évolution de la
consommation liée à ces nouveaux outils? L'adoption du cloud par les entreprises est,
je vous le disais, la résultante d'une opportunité technologique et des coûts
d'utilisation.
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Module 2 Epreuves de vitesse 5P OAB
Pour ce qui est de la vidéo ou de la musique, c'est la même chose: on dispose d'une
méthode de vente qui coûte moins cher. C'est simple: mes enfants n'achètent plus de
CD ou de DVD. Ils téléchargent de manière légale, ou ils consomment en streaming,
mais ils n'ont déjà plus le réflexe d'acheter de la musique comme nous le faisions.
Je la conçois de la même manière que je la gère à la maison avec mes enfants. Ils ont
des âges différents, voyez-vous. Le plus jeune, je le protège de ce qu'il ne doit pas voir
sur la toile, les images, les choses choquantes. Les plus grands, je leur apprends à ne
pas utiliser ma carte de crédit sans le savoir.
Dans les entreprises, c'est la même chose: on adapte le niveau de sécurité au type de
données, on gère les accès, mais en souplesse, parce que si on sécurise trop, plus rien
ne fonctionne!
Enfin, il y a le déploiement de ces centres de stockage, énormes, qui consomment
beaucoup d'énergie. Ici, c'est très clair, le cloud doit être vu comme une centrale
électrique. Nous investissons dans la capacité, ce qui permet aux entreprises de
disposer à la demande de puissance et d'espace quand elles en ont besoin, et leur
permet de diminuer leur investissement en machines. Le cloud c'est très "vert". On
gaspille énormément dans les entreprises, croyez-moi.
Source: lalibre.be - 08 11 2010
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Module 2 Epreuves de vitesse 5P OAB
Epreuve de vitesse 3
(25 mots/min.)
Les salaires belges augmentent à nouveau trop vite
La principale raison qui explique cette différence réside dans l'indexation automatique
des salaires en Belgique. Les salaires des travailleurs belges ont à nouveau augmenté
davantage que dans les pays voisins au cours de la période 2009-2010, ont indiqué
vendredi les quotidiens De Standaard et Het Nieuwsblad, se référant au rapport publié
à ce sujet par le Conseil Central de l'Economie.
La loi censée garantir la capacité concurrentielle de la Belgique face à ses pays voisins
ne permet pas aux salaires d'augmenter davantage qu'en Allemagne, en France, et aux
Pays-Bas. Il revient au Conseil Central de l'Economie de suivre l'évolution des salaires.
Dans son dernier rapport, le CCB a observé une hausse des salaires de 3,4 pc dans les
pays voisins, soit 0,5 % de moins qu'en Belgique.
Source: belga - 05 11 2010
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Module 2 Epreuves de vitesse 5P OAB
Epreuve de vitesse 4
(25 mots/min.)
Informatique: halte aux malfrats!
En matière de fraude informatique, la donne a complètement changé en quelques
années. Explications du patron de Symantec Belux.
Pendant des années, les entreprises développant des systèmes de sécurisation des
ordinateurs et des systèmes informatiques ont traqué les virus envoyés de l'extérieur et
injectés dans les machines en vue de les paralyser ou d'en détruire le contenu.
Aujourd'hui, nous explique Philippe Janssens, le patron de la branche Belux de
Symantec, "la donne a changé; elle ne suit plus l'évolution des softwares et du
matériel, mais elle suit les exigences des utilisateurs. Le choix des utilisateurs fait le
succès de l'iOs Apple ou d'Androïde de Google sur les portables, et l'utilisation des
réseaux sociaux comme Facebook (ou même le succès de YouTube) force les
entreprises à ouvrir leurs réseaux et aussi à être présentes sur ces sites, avec ces
nouveaux outils. Symantec publie des vidéos sur YouTube. Nous devons tenir compte
de cela à la fois pour empêcher les virus et les malwares de pénétrer dans les machines,
dans les réseaux des entreprises".
Et puis, il y a les nouvelles tendances en matière de gestion des réseaux et des
entreprises?
"Oui, au fil de la crise, on a assisté à des fusions/acquisitions et aussi à la mise sur pied
de sociétés conjointes. Ceci a pour effet qu'il faut organiser des flux d'informations
sécurisés entre des entreprises qui n'utilisent pas les mêmes systèmes informatiques. Au
travers du cloud, notamment. Le cloud étant l'informatique distante. Ici aussi, il faut
une sécurisation de l'information puisque c'est cela que les malwares traquent: des
informations critiques et des identifiants. Nous proposons aux entreprises des solutions
globales qui vont des données stockées, archivées, aux mails filtrés avant leur entrée
dans le réseau des sociétés. Notre métier central, aujourd'hui, c'est la sécurisation des
données des entreprises où qu'elles se trouvent, que ce soit sur une clé USB, un
téléphone portable ou le cloud."
Et cela dans un environnement qui évolue?
"Oui, on protège les identités des gens, leurs données professionnelles mais aussi
personnelles, et ce n'est pas évident parce qu'un environnement trop sécurisé peut être
virtuellement bloqué. Or, la demande d'ouverture est énorme, on pense ici à une
grosse banque qui s'installe en Belgique et demande que chaque poste ait accès à
Facebook, pour des contacts. Ce qui crée d'un coup des milliers d'entrées possibles
pour les malwares."
C'est ce type de demandes qui explique l'acquisition par Symantec cet été de VeriSign,
le spécialiste de l'identification informatique, pour la bagatelle de 1,28 milliard de
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Module 2 Epreuves de vitesse 5P OAB
dollars. Le centre de gravité de cette industrie particulière s'est donc sérieusement
déplacé pour justifier une acquisition au prix d'un dixième pratiquement de la
capitalisation boursière de Symantec.
Symantec a d'ailleurs modifié son logo d'entreprise en reprenant le "v" de VeriSign
entouré d'un cercle jaune vif rappelant son ancien logo et, surtout, les signaux zébrés
jaune et noir utilisés pour signaler des zones à risque aux Etats-Unis.
Source: Patrick Van Campenhout - 05 11 2010
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Module 2 Epreuves de vitesse 5P OAB
Epreuve de vitesse 5
(25 mots/min.)
Guerre des monnaies: "la Chine est en position de force"
A quelques jours du G20, Bernard Delbecque, économiste à l'UCL, décrypte la
problématique de la guerre des monnaies.
Le ministre brésilien des Finances Guido Mantega fut le premier à évoquer une "guerre
des monnaies" pointant du doigt la faiblesse des devises chinoises et américaine.
Le Brésil craint, en effet, que la hausse du real par rapport au dollar et au yuan
n'entraîne une perte de compétitivité de ses entreprises.
Pour certains observateurs, la politique de l'argent facile a été mise en place aux Etats-
Unis dans le but de faire baisser le dollar, ce qui a entraîné le yuan dans sa chute.
Bernard Delbecque, économiste à l'UCL, n'est pas de cet avis. "Le dollar se déprécie en
raison de la politique monétaire accommodante des Etats-Unis, explique-t-il. Mais le
but de la réserve fédérale est avant tout de sortir l'économie américaine de l'ornière.
L'annonce probable du rachat d'obligations d'Etat par la Fed risque cependant
d'accentuer la baisse du dollar". Et quand le dollar se déprécie, le yuan lui emboîte le
pas. "En 2007, en pleine crise économique et financière, le gouvernement chinois a
décidé de mettre un terme à sa politique d'appréciation graduelle du yuan", relate
Bernard Delbecque. Le cours de la devise chinoise n'est donc pas fixé par les marchés.
Il suit l'évolution d'un panier de devises, ce qui protège les entreprises chinoises contre
toute perte de compétitivité. "La Chine exerce également un contrôle sur les flux de
capitaux limitant ainsi les pressions sur sa devise", précise Bernard Delbecque.
D'autres pays émergents, en revanche, n'ont pas mis en place de telles protections. "Le
cours des devises sud-coréenne, thaïlandaise ou brésilienne, par exemple, est fixé par
les marchés", explique Bernard Delbecque. Quand le dollar et le yuan se déprécient,
les entreprises brésiliennes perdent donc de la compétitivité par rapport à leurs
homologues américaines et chinoises".
Les pays émergents sont également vulnérables à l'entrée de capitaux étrangers attirés
par leurs rendements élevés. "Des flux massifs de capitaux entraînent une appréciation
de certaines devises des pays émergents, ce qui est néfaste à leur économie, relate
Bernard Delbecque. Pour y remédier, le Brésil, notamment, a décidé de mettre en
place certaines barrières".
Etroitement liée à la question des changes, la problématique des excédents courants
anime les débats à quelques semaines du sommet du G20 à Séoul. "Ce sont ses
énormes excédents courants qui permettent à la Chine d'intervenir sur le marché des
changes", relate Bernard Delbecque. Timothy Geither, le secrétaire américain au
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Module 2 Epreuves de vitesse 5P OAB
Trésor, a récemment proposé de limiter ces excédents à 4 % du PIB. Dans la ligne de
mire, les pays tournés vers l'exportation comme la Chine et l'Allemagne.
Certains pays du G20 aimeraient que les pays exportateurs réorientent leur économie
vers la demande intérieure. "Cela va être difficile d'imposer quelque chose à la Chine,
explique Bernard Delbecque. Les pays qui ont de grandes réserves de change sont en
position de force". L'économiste est d'ailleurs très pessimiste quant à l'issue du G20 sur
la question des changes.
Source: Laurent Lambrecht - 20 10 2010
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Module 2 Epreuves de vitesse 5P OAB
Epreuve de vitesse 6
(25 mots/min.)
Les classes moyennes, premières victimes de l'automatisation
On parle beaucoup des classes moyennes depuis plusieurs années. Cette petite
bourgeoisie employée à éclos après la guerre et s'est rapidement développée. On en a
pas mal parlé en France en la désignant comme la classe sociale la plus touchée par la
crise.
Pour certains, en effet, les riches deviennent plus riches malgré la crise alors que les
pauvres sont protégés par un filet social. Ce serait donc les classes moyennes qui
paieraient les crises au plus fort.
Selon plusieurs études scientifiques récentes, la classe sociale dite moyenne paierait
l'innovation et le progrès. Les métiers les moins qualifiés, eux, ne sont pas
mécanisables. Il est impossible et sans doute inutile d'apprendre à un robot à faire le
ménage. Selon un article publié dans The Economist, un robot conçu pour le pliage de
serviettes ne peut rivaliser avec l'être humain. Il y a donc encore des réservoirs
d'emplois dans ces services impossibles à mécaniser et pour longtemps sans doute. Ce
qui n'est pas le cas des métiers intermédiaires occupés en général par les classes
moyennes. C'est une révolution dont on commence seulement à prendre la mesure.
Entre 1970 et 1990, l'emploi de qualification et de rémunération moyenne a fortement
augmenté. Vous aviez un graduat, une qualification technique, vous étiez motivé, et
vous deveniez vendeur, employé de banque, secrétaire, opérateur de machines, chef
d'équipe ... Vous aviez des perspectives plus ou moins stables, un accès au crédit, à la
propriété et aux vacances. L'ascenseur social jouait pleinement son rôle. Mais dans
tous les pays développés, cette machine s'est enrayée au début de la crise des années
90. En fait, à partir de cette période, l'emploi et les salaires ont cessé rapidement de
dépendre de la qualification. Et mécaniquement, la part des métiers dits de classes
moyennes a diminué au sein de la population active.
C'est l'essor des technologies de l'information et de la communication qui serait le
responsable. Si l'ordinateur n'entre pas en compétition avec des tâches très analytiques
qui valorisent expérience et analyse, il est bien en pleine concurrence avec des tâches
moyennement complexes, répétitives, effectuées en général par des employés ou des
ouvriers peu qualifiés qui alimentent les classes moyennes.
Les métiers visés par l'automatisation sont ceux qui proposent des activités routinières
telles que celles effectuées par les secrétaires, les employés de banque, les guichetiers
pour ne citer que quelques exemples. Des métiers comme pompier par exemple ne
sont par contre pas mécanisables.
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Module 2 Epreuves de vitesse 5P OAB
Les secteurs qui ont adopté le plus vite les TIC, on le constate en analysant leurs
investissements dans ces technologies ou dans la recherche, ont augmenté leur
demande en travailleurs très qualifiés et en même temps ont connu des baisses de leurs
besoins en travailleurs moyennement diplômés.
Les secteurs confrontés le plus fortement à la concurrence des pays émergents ont
riposté en innovant dans leurs processus, ce qui a bénéficié à la productivité
européenne et a sauvé des millions d'emplois. Mais elle a aggravé la fracture du
marché du travail. Et la crise actuelle accélère ce phénomène.
Les emplois d'ouvriers et d'employés fondent comme neige au soleil alors que
l'emploi dans les fonctions de direction ou les fonctions très qualifiées a légèrement
progressé.
Depuis le début du 20e
siècle, les perspectives d'emploi d'un individu s'amélioraient
chaque fois que son niveau d'éducation progressait. Avoir réussi ses humanités et être
volontaire suffisaient souvent. Aujourd'hui, avoir juste ses humanités devient à la
limite handicapant pour les petits boulots instables qui vont croître légèrement, et de
plus en plus insuffisant pour décrocher des jobs stables et valorisants.
L'enjeu est d'emmener les jeunes jusqu'aux études supérieures. La barre est devenue
plus haute. L'école doit contribuer à émanciper nos enfants par la connaissance, leur
donner des choix de vie. Et je n'ai toujours pas l'impression que notre système éducatif
prenne ces challenges à bras-le-corps. Je suis de plus en plus conscient que la plupart
des problèmes socio-économiques dont je parle ou que je rencontre, ramènent à des
racines qui touchent l'éducation fondamentale.
Source: American Economic Review, Mai 2009
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Module 2 Epreuves de vitesse 5P OAB
Epreuve de vitesse 7
(25 mots/min.)
Les marchés inquiets pour la dette belge
On le sait, la situation politique de notre pays fait couler beaucoup d'encre. Les
récentes interrogations autour d'un scénario séparatiste ont amené les marchés à se
pencher sur le niveau élevé de notre dette publique.
L'indicateur de cette préoccupation, ce sont les Credit Default Swap (CDS) qui
permettent de s'assurer contre un défaut de paiement moyennant une prime calculée
en points de base. Plus le risque est élevé, plus la prime est chère.
Cet été en près de 3 mois, le coût du spread des CDS à 5 ans avait triplé pour
atteindre 150 points de base. Cette semaine, il est encore autour de 140 points de base
ce qui signifie plusieurs choses. D'abord, qu'il y a une inquiétude réelle sur l'avenir de
la dette belge. On connaît le scénario catastrophe: des perspectives de séparation du
pays augmentent le coût de la dette parce que le rating du risque des régions n'est pas
aussi bon que celui d'un état. Ensuite, si on ne sépare pas le pays, la paralysie
engendrée par les affaires courantes empêche de réformer un état qui n'est plus
vraiment équipé pour faire partie des pays qui gagnent en Europe.
On peut penser à la sécurité sociale, à la compétitivité et surtout à l'éducation qui dans
le schéma actuel sort trop peu de jeunes citoyens aptes à réussir leur vie en contribuant
à la réussite socioéconomique du pays.
Un chiffre révélateur, le taux de CDS indique que, selon les marchés, il y aurait un
risque de 11,36 % de défaut sur la dette belge dans les 5 années à venir. Moins grave
que dans les pays PIIGS.
Source: dhnet.be - 25 09 2010
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Module 2 Epreuves de vitesse 5P OAB
Epreuve de vitesse 8
(25 mots/min.)
Les audiences farfelues de Facebook
Facebook tente de plus en plus de monétiser l'immense trafic qui passe par son réseau
de socialisation. Mais les chiffres livrés aux annonceurs sont parfois surprenants: à
Oslo, le nombre d'utilisateurs répertoriés était trois fois supérieur à la population de la
ville.
Le site de socialisation Facebook n'en finit pas de battre des records. Le mois dernier,
l'entreprise basée à Palo Alto annonçait avoir passé le cap du demi-milliard
d'utilisateurs actifs. Six mois plus tôt, c'était le seuil de 400 millions d'utilisateurs que
Facebook avait franchi. En un an, les audiences du réseau social ont doublé.
Cette explosion de la fréquentation va de pair avec l'augmentation de la publicité sur
les pages du réseau social. Aux Etats-Unis, Facebook est devenu premier trimestre 2010
le site internet affichant le plus d'encarts publicitaires dépassant même Yahoo!
Selon le site LesEchos.fr, les audiences livrées par Facebook suscitent toutefois des
interrogations. Dans plusieurs villes, le nombre d'utilisateurs du réseau social est
supérieur à celui de la population totale de la ville. Par exemple, Paris compte 4,5
millions d'utilisateurs pour 2,2 millions d'habitants alors qu'à Stockholm, 2,3 millions
d'utilisateurs sont recensés pour 800 000 habitants. A Oslo, le nombre d'inscrits sur
Facebook était trois fois supérieur à la population de la ville mais le chiffre a été
rectifié.
Pour arriver à ces chiffres, Facebook utilise la notion de "membre actif", c'est-à-dire un
utilisateur ayant réalisé une action lors des trente derniers jours. Parmi "ces membres
actifs", selon LesEchos.fr, il peut toutefois figurer des doublons ainsi que des personnes
morales. En effet, le réseau social est obligé de faire confiance aux données transmises
par les utilisateurs.
Il y a peu, Facebook a créé une fonctionnalité à destination des annonceurs
permettant de créer et de diffuser des encarts publicitaires. Son principal atout est de
cibler les utilisateurs en fonction de leurs âges, domicile et centres d'intérêt.
Cependant, l'efficacité de Facebook advertising est sujette à caution en raison des
interrogations entourant la fiabilité des données et le nombre d'utilisateurs.
Soucre: L. Lam - 10 08 2010
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Module 2 Epreuves de vitesse 5P OAB
Epreuve de vitesse 9
(25 mots/min.)
Quand l'hypertension résiste
Une nouvelle technique étudiée aux Cliniques St-Luc semble prometteuse. La
dénervation rénale est une approche simple et efficace. Pas la panacée. Avec des
conséquences qui se nomment accident vasculaire cérébral (AVC), infarctus du
myocarde, insuffisance cardiaque ou rénale, rétinopathie, l'hypertension artérielle
touche un adulte sur quatre dans le monde, voire probablement un sur trois dans les
pays occidentaux.
Alors que les médicaments efficaces et généralement bien tolérés ne manquent pas, le
pourcentage de patients hypertendus contrôlés reste "désespérément bas", selon les
spécialistes. Ainsi, en Belgique, seul un patient sur cinq serait sous contrôle.
En partie liées aux patients, les causes de cette absence de contrôle sont multiples:
médiocre compliance (comportement qui consiste à suivre correctement les
prescriptions d'utilisation des médicaments au traitement), consommation excessive de
sel et/ou d'alcool, obésité.
Les causes peuvent également relever des caractéristiques de l'hypertension elle-même.
Il arrive cependant, qu'après avoir exclu une cause secondaire, et malgré la prise de 3,
4, 5 voire 6 hypotenseurs, une tension artérielle élevée persiste.
Dite réfractaire ou résistante, cette hypertension met en danger le pronostic vital de
ces patients à haut risque d'accident cardiovasculaires. D'où la nécessité d'envisager des
approches novatrices pour tenter de remédier au problème.
Présentée jeudi aux Cliniques universitaires St-Luc, la dénervation rénale semble
prometteuse. Pour comprendre en quoi consiste cette nouvelle technique encore au
stade des études cliniques et quel est son intérêt, il convient sans doute de rappeler
certaines notions. "De nombreuses études, réalisées tant chez l'animal que chez
l'homme, suggèrent qu'une hyperactivation du système sympathique en général et
rénal en particulier contribue à l'apparition et au maintien de l'hypertension artérielle,
a rappelé à ce propos le Professeur Alexandre Persu, de la Clinique de l'hypertension
artérielle, service de pathologie cardiovasculaire aux Cliniques St-Luc, cette
hyperactivation sympathique est particulièrement bien démontrée chez les patients
obèses, atteints d'une insuffisance rénale ou encore présentant des apnées obstructives
du sommeil."
Le principe de la nouvelle technique appelée "dénervation rénale" consiste précisément
en une interruption thérapeutique délibérée des fibres nerveuses reliant les reins et le
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Module 2 Epreuves de vitesse 5P OAB
système nerveux central, dans le but de diminuer l'activité sympathique rénale et le
systémique, donc faire baisser la tension artérielle.
Concrètement, l'intervention qui se déroule sous anesthésie locale et sédation consiste
à introduire par voie fémorale un cathéter et une sonde radiofréquence,
successivement insérée dans l'une et l'autre des artères rénales. Au moyen d'un
générateur, la radiofréquence est alors appliquée au cours de 4 à 6 séances de deux
minutes chacune dans chaque artère. "Il s'agit en réalité de chauffer brièvement les
fibres sympathiques rénales par des ondes de basse fréquence, explique pour sa part le
Professeur Jean Renkin, de l'Unité de cathétérisme et de cardiologie.
Source: Laurence Dardenne - 05 11 2010
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Module 2 Epreuves de vitesse 5P OAB
Epreuve de vitesse 10
(25 mots/min.)
La baisse de l'euro n'est pas un problème
Malgré le plan de soutien de 750 milliards à la zone euro, la devise européenne ne
cesse de chuter. Lundi, elle a atteint un plus bas de quatre ans à 1,22 dollar.
Pour Philippe Brossard, président de Macrorama, la baisse de l'euro est davantage une
solution qu'un problème. La monnaie européenne est historiquement surévaluée par
rapport au dollar et sa baisse ne fera que booster les exportations européennes.
Philippe Brossard ne voit pas de problème particulier dans les baisses successives que
connaît l'euro depuis quelques semaines. "Les fluctuations que l'on constate s'inscrivent
dans une histoire de l'euro très volatile", explique-t-il. Depuis sa création, la devise a
varié entre 0,80 et 1,50 dollar. "Et au plus l'euro baisse, au mieux se portera
l'économie européenne. Cela va stimuler les exportations et amener des
investissements en Europe", poursuit-il.
Depuis 1999, l'euro vaut en moyenne 1,18 dollar. Pour Philippe Brossard, c'est
beaucoup trop et cela nuit à la compétitivité européenne. "Les économistes fixent en
général la parité de pouvoir d'achat à un dollar pour un euro. La devise européenne
est donc en moyenne surévaluée de 20 %".
L'écueil à ne pas franchir est toutefois un effondrement de l'euro qui ferait exploser les
taux d'intérêt. Mais on n'en est pas là: "Les taux d'intérêt moyens sont restés bas en
Europe à l'occasion de la crise grecque".
Pour Philippe Brossard, les taux d'intérêt expliquent également la faible croissance que
connaît l'Europe depuis des années par rapport à celle des Etats-Unis. "Depuis dix,
quinze ans, les taux d'intérêt réels sont en moyenne plus élevés en Europe qu'aux Etats-
Unis. Ceci combiné à la surévaluation de l'euro expliquent le peu de vigueur de la
croissance européenne".
Si la baisse de l'euro constitue un avantage pour les exportations européennes, il ne
faut pas oublier les conséquences négatives de la crise des finances publiques. "La chute
des bourses a toujours des conséquences sur l'économie réelle. Cela représente une
perte pour les entreprises et les ménages qui investissent moins ou épargnent plus".
Entre l'annonce du plan européen le lundi 10 mai et aujourd'hui, les places
européennes sont toutefois globalement restées en équilibre. Le plan de sauvetage de
la zone euro n'a donc pas pleinement convaincu les marchés.
Les cures d'austérité annoncées parallèlement un peu partout en Europe ont tendance
à effrayer les investisseurs. "Le sauvetage ne peut être que financier, selon Philippe
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Module 2 Epreuves de vitesse 5P OAB
Brossard. Les marchés pensent, à juste titre, que pour améliorer le ratio dette/PIB, il
faut d'abord engager des politiques de croissance avant de diminuer l'endettement".
L'inflation serait, par ailleurs, positive pour l'économie européenne. "Un peu
d'inflation dans le système permettrait de réduire l'endettement des acteurs qui se sont
endettés à taux fixe".
Source: Laurent Lambrecht - 18 05 2010