Download - Moniteur du développement durable n° 15
Le Moniteur duLe Moniteur duLe Moniteur duLe Moniteur duLe Moniteur duLe Moniteur duLe Moniteur duLe Moniteur du
Développement DurableDéveloppement DurableDéveloppement DurableDéveloppement DurableDéveloppement DurableDéveloppement DurableDéveloppement DurableDéveloppement Durable Trimestriel │ n°15│ hiver 12
Les nouveaux atours du Vestiaire social d’EtterbeekLes nouveaux atours du Vestiaire social d’EtterbeekLes nouveaux atours du Vestiaire social d’EtterbeekLes nouveaux atours du Vestiaire social d’Etterbeek
Le Plan Régional de Développement Durable Le Plan Régional de Développement Durable Le Plan Régional de Développement Durable Le Plan Régional de Développement Durable
Développement durable et communicationDéveloppement durable et communicationDéveloppement durable et communicationDéveloppement durable et communication : : : :
le challengele challengele challengele challenge
SSSOMMAIREOMMAIREOMMAIRE
Cette publication est le fruit d’une collaboration entre la Région de Bruxelles-Capitale
et l’Association de la Ville et des Communes de la Région de Bruxelles-Capitale.
Elle est téléchargeable sur le site www.avcb.be
N° 2012/15 — Hiver 2012
Rédaction : Philippe Delvaux, Philippe Mertens, Virginie Randaxhe.
Mise en page : Philippe Mertens
Traduction : Liesbeth Vankelecom Relecture: Philippe Delvaux, Virginie Randaxhe
Coordination : Philippe Mertens Editeur responsable : Marc Thoulen
Adresse: rue d’Arlon 53/4 — 1040 Bruxelles
Les nouveaux atours duVestiaire social d’EtterbeekLes nouveaux atours duVestiaire social d’EtterbeekLes nouveaux atours duVestiaire social d’Etterbeek 03
Le Plan Régional de Développement Durable Le Plan Régional de Développement Durable Le Plan Régional de Développement Durable 07
Développement durable et communicationDéveloppement durable et communicationDéveloppement durable et communication : le challenge : le challenge : le challenge 14
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Les nouveaux atours du
Vestiaire social d’Etterbeek
Depuis quelques mois, un ancien home à Etterbeek
abrite dans ses sous-sols le Vestiaire social, soit une
boutique réservée aux démunis qui peuvent s’y
rhabiller pour des sommes symboliques.
Rencontre avec Mme Hanane Ben Hammane, agent
d’insertion et responsable du Vestiaire social, et
M. Jean Laurent, Président du CPAS.
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D epuis 2000,
Etterbeek dispose
d’un service de
vestiaire social.
Mais sa philosophie était
alors différente du service
actuel. Pendant plus de dix
ans, ce vestiaire recevait en
effet des vêtements qui,
après nettoyage, étaient sim-
plement revendus.
Dernièrement, le service a
fortement évolué pour abou-
tir cette année à un travail
de customisation des vête-
ments.
« Alors que le nombre de per-
sonnes dépendant du CPAS
croît, de nombreux vêtements
reçus, bien qu’en bon état,
trouvaient en effet difficile-
ment preneurs, parce qu’ils
n’étaient plus du tout à la
mode, explique Mme Hanane
Ben Hammane.
Nos couturières s’occupent
maintenant de les retailler et
de les transformer pour les
mettre au goût du jour, ce qui
en facilite le réemploi.
Les transformations sont
parfois radicales : nous pou-
vons transformer une robe en
pantalon, une chemise en
bustier…
Cet ajout de service est avan-
tageux à divers égards : nos
clients trouvent des vêtements
à la mode et nous recyclons
pour notre part des vêtements
et tissus autrement promis à
la décharge.
L’idée nous est venue à force
de voir des clients demander
si nous pouvions arranger cer-
tains vêtements.
Nous ne travaillons cepen-
dant pas sur demande
particulière des clients.
Le stock de vêtements est
toujours constitué à ce
jour sur base de dons.
Nous devons encore mieux
nous faire connaître, le
service ayant été entière-
ment redéfini depuis quel-
ques mois.
Nous avons déjà fait
paraître des articles dans
le journal communal et
petit à petit, le réseau de
contacts, des donateurs
aux clients, se recrée.
Les gens nous apportent le
plus souvent eux-mêmes
leurs anciens vêtements
mais, si nécessaire, nous
pouvons aller les chercher
par camionnette : certains
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ont du mal à se déplacer ou
à porter des sacs, d’autres
habitent hors de la com-
mune.
Par principe, nous ne refu-
sons aucun don pour ne pas
décourager les bonnes volon-
tés.
Mais bien entendu, il nous
faut quand même procéder à
un travail de tri en aval, cer-
taines pièces ne pouvant
plus guère trouver d’usage,
même recyclées.
Ce rebus peut atteindre un
tiers d’un lot. Les propor-
tions varient fortement d’un
lot à l’autre, d’une personne
à une autre.
Les vêtements retravaillés cô-
toient ceux qui peuvent être
revendus tel quel.
Cependant, je veux veiller à
toujours proposer au moins
deux rayons de vêtements cus-
tomisés à la vente.
M. Jean Laurent, Président
du CPAS, embraie :
« le vestiaire social est ouvert
aux clients des CPAS qui per-
çoivent le revenu d’intégration
sociale, dépendent d’une petite
pension ou se trouvent en mé-
diation de dette, ainsi qu’aux
chômeurs.
Le prix des vêtements est
maintenu volontairement très
bas et relève plus du symbole
que d’un prix de revient bien
étudié.
Le nouveau projet a été fi-
nancé principalement à
l’aide de subsides fédéraux
du SPP Intégration so-
ciale dans le cadre d’un
appel à projets « S’habiller
en éco-citoyen » qui a été
lancé juste au moment où
nous cherchions à reposi-
tionner notre service.
Nous avons ainsi soumis
notre projet et décroché un
subside de 24.000 €.
A côté de cela, nous avons
également bénéficié d’un
soutien via Bruxelles
Environnement car le
vestiaire social est inclus
dans l’Agenda 21 local
etterbeekois.
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Et bien évidemment, le per-
sonnel du vestiaire est engagé
dans le cadre des « articles
60 ».
Le vestiaire social est tenu
par trois personnes.
A côté d’un chargé de la vente
et de l’étalage - à qui nous fai-
sons également suivre une for-
mation de stylisme -, les vête-
ments sont recréés par Anaïs
Rami, styliste, et par Otilia
Manolache, couturière.
A terme, je voudrais transfor-
mer la structure en asbl d’éco-
nomie sociale et engager au
moins une personne sous
contrat à durée indéterminée
afin de réaliser pleinement
l’objectif social de réinsertion.
Nous sommes actuellement
situés dans le sous-sol d’un
ancien home, juste à
côté du CPAS, mais
devrons dans quel-
ques années trouver
une nouvelle locali-
sation, l’endroit
étant voué à la des-
truction pour faire
place à la nouvelle
maison communale
encore à ériger.
A ce moment, on ten-
tera de s’implanter
dans un quartier
ayant une visibilité
commerciale plus
grande, pour amélio-
rer notre zone de
chalandise, même si
notre public est ci-
blé. »
Propos recueillis par
Philippe Delvaux
Le Plan Régional de
Développement Durable
Fin novembre, l’Association rencontre la
Cellule régionale chargée de coordonner
l’élaboration du Projet de PRDD.
Entrevue avec Myriam Cassiers et
Adeline Van Kerrebroeck, de la Cellule
PRDD au sein de l’AATL, Direction
Etudes et Planification.
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Les ateliers prospectifs
tenus depuis quelques
mois sont maintenant
terminés. L’administra-
tion est en pleine rédac-
tion de la synthèse de ces
travaux.
Quelles en sont à ce jour
les principales lignes de
forces ou tendances re-
marquables ?
Adeline Van Kerrebroeck:
Six grandes lignes de force
se dégagent, de manière
transversale aux cinq défis
établis dans la note d’inten-
tion qui ouvrait le chantier
du PRDD1.
Le polycentrisme met l’ac-
cent sur l’importance du dé-
veloppement de pôles de
proximité afin de renforcer
l’habitabilité de la ville,
mais aussi la spécialisation
et la mise en réseau de quel-
ques pôles (économiques,
universitaires, culturels,
….) situés à travers l’aire
métropolitaine.
L’attractivité : la Région
doit développer celle-ci tant
au niveau économique que
culturel et touristique et
profiter de son rôle interna-
tional comme levier.
La résilience, notamment
eu égard à la durabilité : il
faut se donner une capacité
à s’adapter aux change-
ments climatiques. Cela im-
plique notamment des choix
et développements en ter-
mes de mobilité et d’habita-
bilité, mais aussi des choix
de développement économi-
que. Cette résilience doit
d’ailleurs également se com-
prendre au niveau économi-
que afin de trouver la meil-
leure adéquation possible
entre formation et emploi.
Le PRDD devra donc trouver
une mécanique d’adaptation
aux évolutions.
L’interdépendance, par
rapport aux autres Régions.
L’aire métropolitaine est
plus importante que la Ré-
gion comprise dans ses seu-
les frontières. Les accords
sur la sixième réforme de
l’Etat s’engagent sur la voie
d’une zone métropolitaine.
Le PRDD sera au diapason
de ces tendances car il est
évident, pour ne citer qu’un
exemple, que l’augmentation
démographique attendue ne
limitera pas ses effets aux
frontières régionales. Il y a
un intérêt à voir discutées
en commun certaines matiè-
res. Le PRDD doit tenir
compte de l’hinterland. A cet
égard, une étude sur ce sujet
a justement déjà été menée.
A cette occasion, nous avons
demandé aux Régions Fla-
mande et Wallonne leurs
projets pour les zones adja-
centes à Bruxelles.
L’habitabilité, c’est-à-dire
l’attention à porter à la pré-
servation de la qualité de vie
en ville, à la fois dans l’accès
aux services, la mesure des
nuisances, la préservation
voire la création d’espaces
verts ou encore une atten-
tion pour la qualité des espa-
ces publics. Cela pose égale-
ment la question de la densi-
té de l’habitat, et d’une den-
sification nécessaire pour
absorber l’essor démographi-
que. Ce qui nous amène à la
dernière tendance, celle de la
diversité qui doit aussi
encourager la mixité et la
cohabitation. La mixité ne
peut être imposée mais doit
viser le respect de chacun et
la recherche d’un équilibre
pour éviter à la fois le repli
sur soi et l’homogénéisation
Dans le même ordre
d’idées, quel regard por-
tez-vous sur ce travail de
prospection ? A-t-il permis
de faire émerger des idées
innovantes, des constata-
tions nouvelles, des solu-
tions originales, etc. ?
Quels sont les avantages
de cette formule de parti-
cipation des acteurs de la
société civile ?
Adeline Van Kerrebroeck :
Les ateliers ont vraiment
constitué une démarche inté-
ressante. C’était une pre-
mière, le précédent PRD
n’ayant pas connu de démar-
che similaire à cette échelle,
donc tout était à inventer.
L’exercice est limité, il se dé-
ploie dans un laps de temps
assez court et peut engendrer
des frustrations, mais, même
imparfait, il était important
de le mettre sur pieds car la
matière est complexe. Pour
nous, c’est l’occasion de ras-
sembler les acteurs et les for-
ces vives, de les écouter et
d’intégrer des idées, des en-
jeux. Cela peut également fa-
voriser une adhésion au futur
1. Soit les défis de l’environnement, l’essor démographique, l’emploi, la lutte contre la pauvreté et la dualisation, et
enfin le défi de l’internationalisation.
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projet de ville.
Les ateliers permettent par la
confrontation d’acteurs très
divers un débat qui englobe
les problématiques soulevées
sous différents angles. On ne
recherchait pas du neuf à tout
prix ; je crois qu’on peut aussi
voir ces ateliers comme des
chambres de résonnance dans
lesquelles s’affirment des
idées qui prennent ensuite le
temps de murir avant d’être
ou non conservées.
Ils nous ont permis aussi de
réfléchir avec moins de
contrainte, et de sortir du ca-
dre strictement bruxellois.
Des acteurs économiques par
exemple ne veulent pas limi-
ter la réflexion aux frontiè-
res institutionnelles.
Sans transformer le monde
ou faire émerger des idées
que personnes n’avaient
soupçonnées, les ateliers ont
quand même permis de faire
ressortir certains éléments
vus comme importants par
les participants. Dans sa Dé-
claration d’intention ouvrant
le chantier du PRDD, le Gou-
vernement avait identifié
cinq défis qu’on retrouve peu
ou prou confortés au sortir
des ateliers. Les ateliers ont
cependant rapidement sé-
paré la mobilité de l’envi-
ronnement, le premier, par
son ampleur s’affirmant en
problématique nécessitant
un traitement et un atelier
distincts.
A propos de mobilité –
mais cette remarque
vaut pour d’autres ate-
liers – comment avez-
vous traité le sujet, sa-
chant que de nombreux
instruments existent dé-
jà, comme le Plan Iris II,
le Plan Vélo, ou bien
sont en cours de réalisa-
tion, comme le Plan Pié-
ton.
Adeline Van Kerre-
broeck : Le fait que le
PRDD dépasse le seul en-
jeu de la mobilité permet
justement de replacer cette
problématique dans un
contexte plus global, par
exemple en mettant en
perspective la mobilité
avec les questions d’amé-
nagement du territoire.
Les plans existants ne sont
d’ailleurs pas ignorés, ils
font partie des éléments
dont on se sert en atelier.
La prospection en ate-
lier va-t-elle réorienter
la rédaction de l’Avant-
Projet de PRDD. Quels
sont les autres éléments
qui serviront pour rédi-
ger l’Avant-Projet de
Plan ?
Adeline Van Kerre-
broeck : la synthèse des
ateliers ne va pas
« réorienter » la rédaction,
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puisque celle-ci suit la fin
des ateliers. Elle va tout
simplement l’alimenter.
Tous les éléments arrivent
en même temps ou se sui-
vent de peu : les conclu-
sions des ateliers, les vi-
sions prospectives
« Bruxelles, Métropoles
2040 »2 et les études spécifi-
ques sur la densification,
les immeubles élevés, les
espaces publics, la re-
convertibilité des immeu-
bles de bureau et l’hinter-
land. Enfin, le document
initial, « Etat des lieux de
la Région de Bruxelles-
Capitale »3, qui précédait
les ateliers, reste également
une pièce pertinente.
Quel est l’échéancier du
PRDD ?
Myriam Cassiers : quasi-
ment tous les éléments
étant désormais disponi-
bles, nous devrions avoir
déterminé le fil rouge de la
suite du contenu du PRDD
pour Noël. En parallèle,
nous entamons le Rapport
sur les Incidences Environ-
nementale (RIE) sur lequel
nous reviendrons.
A partir de janvier, rédaction
de l’Avant-projet de PRDD et
la réalisation du RIE.
L’Avant-projet et le RIE
devraient donc être terminés
pour l’été. Ensuite, l’avant
projet de plan sera débattu au
Gouvernement..
En ligne de mire, le but est
d’arriver à un Projet de PRDD
pour l’automne 2012.
L’enquête publique et le pro-
cessus de consultations des
différentes instances dureront
à peu près un an, ce qui nous
amène à un PRDD pour l’au-
tomne 2013.
Les communes, non spéci-
fiquement représentées
aux ateliers prospectifs4,
ont demandé une meil-
leure implication dans le
processus d’élaboration,
sans attendre l’enquête pu-
blique du Projet de PRDD.
Comment répondre à ce
souhait ?
Myriam Cassiers : le cabinet
a entendu les demandes for-
mulées par les communes lors
d’un atelier Développement
durable, organisé par l’Asso-
ciation le 12 octobre dernier,
où leur avait été présenté
l’état d’avancement du PRDD.
Le représentant du Cabinet
a ensuite rencontré le
Conseil d’Administration de
l’Association. Même si les
modalités restent encore à
finaliser, il semble qu’on
s’accorde à ce que d’une part
la Région demande aux com-
munes de s’exprimer d’ini-
tiative sur les éléments
qu’elles veulent voir figurer
au PRDD.
Les communes ont d’autre
part demandé à ce que la Ré-
gion réunisse autour de 4-5
thèmes des personnes de ré-
férences désignées par les
premières. Ainsi les commu-
nes seraient, au moins par-
tiellement, consultées en
amont de l’enquête publique.
Qui « fait » le PRDD au
niveau régional ?
Myriam Cassiers : le PRDD
est un projet du Gouverne-
ment. C’est donc celui-ci qui
effectuera les arbitrages.
Le travail est cependant pré-
paré par l’administration via
un binôme entre la Direction
Etudes et Planification de
l’AATL (DEP) et l’Agence
pour le Développement du
Territoire (ADT) d’une part
2 L’étude « Bruxelles-Métropole 2040 » a pour objet l’élaboration d’une vision territoriale métropolitaine à long terme
(2040) et la définition de propositions stratégiques de mesures à mettre en œuvre à très court terme (fin de cette législa-
ture, soit 2014), à court et à moyen termes (horizon du PRDD 2020) qui permettront d’atteindre la vision territoriale mé-
tropolitaine de long terme (2040). L’analyse est faite à l’échelle de la zone RER et cet exercice débouchera sur un (des)
scénario(s) sur l’avenir de la « métropole ». Les pistes se déclineront au niveau du territoire et à l’échelle métropolitaine.
Trois bureaux d’étude ont travaillé de manière indépendante mais en parallèle sur le même objet. On retrouve ces trois
études sur www.urbanisme.irisnet.be → Les règles du jeu → Les plans de développement → Le Plan Régional de Déve-
loppement Durable (PRDD) → Bruxelles-Métropole 2040
3 « Plan régional de Développement durable – Phase préparatoire - Etat des lieux de la Région de Bruxelles-Capitale ».
Ce document a été publié dans « Les cahiers de l’ADT », n°10. Il est disponible sur www.bruxellesplus10.be
4 Hormis la représentation de l’AVCB, qui a mandat de protéger leurs intérêts mais pas de représenter chacune d’elle
et de l’autre. Les deux dé-
partements se répartissent
le travail, entre organisa-
tion des ateliers et coordi-
nation des études. Ils se
réunissent ensuite pour la
rédaction de l’Avant-projet.
En gros, une dizaine de
personnes de l’administra-
tion, réparties pour moitié
à l’ADT et pour l’autre à
l’AATL, sont chargées du
dossier. Toutes ne travail-
lent d’ailleurs pas exclusi-
vement au PRDD, certai-
nes étant affectées à
d’autres dossiers comme
l’Etude Canal ou encore la
révision du PRAS.
Concernant ce dernier, il
est d’ailleurs intéressant,
pour la cohérence de
l’ensemble, que les mêmes
personnes participent à ces
deux dossiers. Et les étu-
des préalables servent
ainsi aux deux dossiers.
Le qualificatif
« durable » différencie
le PRDD de son prédé-
cesseur, le PRD. Dès son
entame, le PRDD prend
donc une tournure mar-
quée. Quels sont les
changements par rap-
port au PRD en termes
de méthodes, d’outils,
de résultats attendus ?
Myriam Cassiers :
la démarche participa-
tive, qui introduit une
concertation avec les ac-
teurs concernés par les po-
litiques, est déjà en soi une
caractéristique qui nous
place sur la voie de la dura-
bilité. Ensuite, je relèverais
l’attention constante portée
à la transversalité des thé-
matiques: le PRDD est un
plan où tous les éléments
doivent s’imbriquer, ce qui
n’est pas simple. Enfin,
nous recherchons cet équi-
libre entre les trois pi-
liers du développement
durable, à savoir l’envi-
ronnement, le social et l’éco-
nomique.
A un autre niveau, cette
nouvelle mouture s’inscrit
dans l’évaluation incidences
de certains plans et pro-
grammes sur l’environne-
ment. Celle-ci est imposée
par la Directive européenne
2001-42 5, via un Rapport
d’incidence environnemen-
tale (RIE) qui sera réalisé
en parallèle à l’écriture de
l’Avant-projet. Le RIE ana-
lyse la situation environne-
mentale existante au sens
large , compare cette der-
nière avec l’impact des pro-
jets et mesures prévus et
apporte des recommanda-
tions ou propose des alter-
natives. C’est en quelque
sorte une analyse en amont
de l'impact des mesures pro-
jetées. Elle constitue donc
une aide à la prise de déci-
sions. Concrètement, le RIE
est réalisé par l’administra-
tion avec l’assistance d’un
bureau d’études. Ce travail
débutera en janvier et doit
se terminer pour juin.
Si le PRDD est un plan
destiné à guider l’action
publique en posant des
choix politiques valables
à long terme, et si le
PRAS en est sa traduc-
tion réglementaire, im-
plémentant les solutions
précédemment dégagées,
quelles difficultés (ou op-
portunités) rencontrez-
vous dans l’élaboration
simultanées des deux ou-
tils ?
Myriam Cassiers : le
PRDD chapeaute l’ensemble
des plans. Actuellement,
nous travaillons en parallèle
à une adaptation du
PRAS, qualifiée de
« démographique ». C’est à
dire qu’on l’adapte partielle-
ment pour autoriser du lo-
gement dans des zones où il
n’était précédemment pas
autorisé. En outre, d’autres
adaptations permettront
aussi des modifications pour
le plateau du Heysel ainsi
que pour l’affectation du
triangle Delta. En effet, on
ne peut pas se permettre
d’attendre la finalisation du
PRDD pour répondre à ces
enjeux. C’est aujourd’hui
qu’il faut répondre au défi
démographique et c’est au-
jourd’hui aussi que doivent
se décider les affectations
des zones précitées.
Ce PRAS démographique
est attendu pour l’automne
2012.
Mais bien entendu, une fois
le PRDD terminé, une nou-
5 Directive 2001/42/CE du Parlement européen relative à l'évaluation des incidences de certains plans et programmes
sur l'environnement, JOCE 21/7/2001
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velle mouture du PRAS sera
entreprise, complète celle-
là. Le PRDD signalera d’ail-
leurs les points à modifier
dans le PRAS.
On a vu émerger ces der-
niers mois et années des
conflits régionaux
(projets concurrents de
pôle commerciaux, pro-
jet flamand d’élargisse-
ment du Ring, etc.), dont
les prémisses d’une solu-
tion politique structurée
se trouvent dans la
« Déclaration de Politi-
que Générale » du 1er dé-
cembre 20116. Ce docu-
ment décide en effet du
principe de création fu-
ture d’une zone métropo-
litaine. Le PRDD em-
brasse-t-il aussi des pro-
blématiques interrégio-
nales (notamment eu
égard aux chapitres sur
la Mobilité ou l’Econo-
mie) ?
Myriam Cassiers : même
si, par absence de volonté
politique d’autres régions ou
par manque de structures,
c’est difficile, il n’en reste
pas moins qu’on ne peut pas
faire l’économie d’une ré-
flexion portant sur la zone
métropole de Bruxelles,
malgré le fait que le PRDD
énoncent des politiques por-
tant uniquement sur le ter-
ritoire régional bruxellois.
Nous devons prendre en
compte l’hinterland.
Décrété fonction faible à
protéger dans le précé-
dent PRD, le logement
l’est-il encore dans le
nouveau projet de PRDD ?
Doit-on s’attendre à voir
émerger de nouvelles
fonctions faibles ?
Myriam Cassiers : ce qui est
indéniable, c’est qu’il y aura
de nouveaux habitants à lo-
ger. Donc, même si c’est déjà
une fonction forte, il reste un
besoin en logement dans la
Région. A côté de ça, le PRDD
doit aussi parvenir à trouver
un équilibre avec les autres
fonctions urbaines, notam-
ment économiques, lesquelles
dépassent d’ailleurs comme
on l’a dit les strictes frontiè-
res régionales. On est davan-
tage dans la recherche du
type d’économie à privilégier.
Des pistes existent comme
celles des filières
« vertes » (par exemple, celles
de recyclage, de traitement de
déchets, de réemploi) ou
« blanches » (la recherche, la
santé), les TIC » (technologies
de l’information et de la com-
munication) ou encore
« créatives » (la culture, le
tourisme, la mode). Il faut
s’attendre à l’avenir au déve-
lopement d’une économie
fonctionnelle en milieu urbain
(où l’on vend des services plu-
tôt que d’acheter des biens,
par exemple les voitures
Cambio).
Ce débat sur l’emploi du sol
est essentiel. On devra dire ce
que l’on veut privilégier.
Sans doute moins les in-
dustries lourdes que celles
qui s’insèrent mieux dans
un tissu urbain en densifi-
cation. Mais l’exercice reste
difficile, certaines entrepri-
ses ont effet besoin d’es-
pace pour leurs agrandisse-
ments ultérieurs éventuels.
Comment et à quel
moment sera associé la
population au processus
de réalisation du
PRDD ?
Myriam Cassiers : hormis
les ateliers prospectifs, qui
conviaient des acteurs so-
ciaux particuliers, nous
avons aussi organisé un
panel avec 35 citoyens re-
crutés sur base d’une grille
permettant de faire émer-
ger un panel représentatif.
Trois séances ont été orga-
nisées où ont surtout été
discutés les thèmes de la
sécurité et du logement. Ce
panel a bien fonctionné.
Ultérieurement, il y aura
évidemment l’enquête pu-
blique, laquelle sera ac-
compagnée d’une exposi-
tion visant à expliciter le
Projet de PRDD.
Propos recueillis par
Philippe Mertens et
Philippe Delvaux
Synthétisés par
Philippe Delvaux
6 « Les négociations en vue de former un Gouvernement fédéral ont abouti et le « projet de Déclaration de Politique Géné-
rale » du 1er décembre 2011 intègre l’accord institutionnel pour la 6ème réforme de l’Etat « un état fédéral plus efficace
et des entités plus autonomes » du 11 octobre 2011. Pour la zone métropolitaine, voir la déclaration de Politique générale
du 1er décembre 2011, partie I, chapitre 2 (BHV et Bruxelles: solution communautaire durable), point 2.5 : Bruxelles et
son hinterland.
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Le Plan Régional de Développement Durable
Le PRDD est un plan stratégique. Il fixe des orientations destinées à guider l’action des pouvoirs publics et du
secteur privé. Le PRDD servira de cadre à l’ensemble des décisions concernant Bruxelles. Cet outil de pilotage de
l'action publique régionale se décline en 3 grandes étapes :
1. Elaborer une vision du futur de la Région (à partir d’un état des lieux de la situation);
2. Définir les objectifs stratégiques pour concrétiser cette vision;
3. Déterminer les mesures opérationnelles pour réaliser ces objectifs.
« Le Plan Régional de Développement Durable de la Région de Bruxelles-Capitale (PRDD) traduira le projet de
ville, c’est-à-dire les grandes priorités d'actions de la Région Bruxelles-Capitale aux horizons 2020 et 2040. Le
PRDD est l’occasion de poser un regard sur la ville de demain et de développer une vision concertée pour Bruxel-
les. Celle-ci traduira une volonté de renforcer la cohésion socio-économique, en s’appuyant sur les piliers du déve-
loppement durable que sont le social, l’économique et l’environnemental. »
Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a chargé l’Agence de Développement Territorial et la Direc-
tion Etudes et Planification de l’Administration de l'Aménagement du Territoire et du Logement ainsi que l’Insti-
tut Bruxellois de Statistique et d'Analyse d’organiser l’élaboration du projet de PRDD.
Le processus passe par quatre grandes étapes :
1. La réalisation d’un diagnostic de la situation existante
2. Un exercice de prospective comportant :
- un volet participatif : panel citoyen et ateliers prospectifs regroupant les acteurs régionaux.
- la réalisation d’études spécifiques, dont l’étude « Bruxelles-Métropole »
3. La rédaction de l’Avant-projet de Plan et du Rapport d’Incidence Environnementale (c’est l’étape qui débute à
parution du Trait d’Union)
4. L’adoption du PRDD : discussion au sein du Gouvernement, adoption du Projet de Plan, enquête publique,
consultation des différentes instances, amendements et adoption finale du PRDD.
En 2009, le Gouvernement de la Région Bruxelles-capitale a annoncé son intention de modifier totalement le Plan
Régional de Développement qui avait été élaboré en 2002. La Déclaration d’intention de modification totale du
PRD énonce les grands axes du nouveau PRD à élaborer. L’adjonction du qualificatif « durable » marque d’ailleurs
la direction à prendre. Cette volonté régionale est exprimée dès l’accord de Gouvernement 2009-2014 et réaffirmée
dans les Déclarations de politique générale 2009, 2010-2011 et, comme nous l’évoquions dans le Trait d’Union
N°5/2011.
Plus d’info
Un site Internet permet de suivre l’évolution du PRDD : www.bruxellesplus10.be
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Développement durable
et communication :
le challenge
Le 6 décembre dernier, l’Association organisait
l’atelier « Développement Durable: informer et/
ou communiquer ? ».
L’agence de communication Greencap était
notre expert invité pour cette session.
La SDRB, un des clients de l’agence est venu
témoigner de l’évolution de son image.
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C ommuniquer pour et en
fonction du développe-
ment durable de ma-
nière adéquate relève réguliè-
rement de la gageure, en ce
compris pour les profession-
nels de la communication.
Les coordinateurs des Agenda
21 locaux sont d’ailleurs sans
cesse confrontés à ce type
de défi.
Que communiquer ?
Comment bien communi-
quer ?
Au début du mois de décem-
bre 2012, l’Association consa-
crait une matinée au thème
« Institutions publiques et dé-
veloppement durable : infor-
mer et/ou communiquer ».
Cet atelier, élaboré en colla-
boration avec l’agence
Greencap Communication
fondée par Hello Agency, a
convié de nombreux fonction-
naires communaux.
Malgré la surabondance d’in-
formations relatives au terme
« développement durable »,
force est de constater que ce
dernier reste peu compris
voire même méconnu de la
part du citoyen lambda.
Bien que l’on observe, au fil
du temps, une progression
dans l’appropriation du
terme1, les occurrences pour
celui-ci se localisent essentiel-
lement dans la sphère envi-
ronnementale et négligent
trop souvent le social et
l’économique.
En parallèle et a contrario,
on voit se développer pro-
gressivement un marché de
l’attention citoyenne prête à
épingler toute tentative de
greenwashing.
D’autant que les représen-
tations graphiques formant
l’image du concept lassent le
citoyen (graphique avec les
trois sphères d’interpéné-
trant, Terre vue du ciel, ré-
currence de la couleur verte,
ours polaire, etc.).
La communication dite
« responsable » devrait être
envisagée comme un équili-
bre entre un développement
informatif et un développe-
ment communicatif de ma-
nière à provoquer un feed-
back immédiat qui déclen-
cherait un échange.
Il est donc essentiel de
considérer la communication
comme l’une des dimensions
faisant vivre et parler le
développement durable.
Cette dimension reposera
sur le marché de l’attention
citoyenne, marché propre à
l’environnement de la com-
mune.
Au cours de cet atelier, la
communication responsable
a été définie comme « toute
communication sur le déve-
loppement durable ou tout
autre contenu ou thème, te-
nant compte de la responsa-
bilité sociétale des entrepri-
ses et associations qui sont
parties prenantes quant à
ce contenu, sa production
et sa diffusion ».
Pense-bête pour
mieux communiquer
Par le biais de ces consta-
tations, les experts en mar-
keting et communication
de Hello Agency ont propo-
sé un processus de ré-
flexion permanent qui vise
à évaluer les positions
d’une organisation, dans ce
cas un organisme public,
en relation avec son envi-
ronnement, suivi d’une
analyse quant aux capaci-
tés et attentes des parties
prenantes, et à partir de
cela, à distiller une vision
qui pourra par après être
diffusée selon des repré-
sentations définies et dont
l’impact sera constamment
en évaluation, afin de per-
mettre à l’organisation de
gérer l’image qu’elle pro-
jette.
L’application de cette dé-
marche a permis de pré-
senter l’analyse et la criti-
que des différents outils de
communication commu-
naux (sites internet, jour-
naux communaux, etc.).
De ces observations, il en
ressort que l’usage des
mots reste important.
Il est recommandé d’éviter
des mots stéréotypés, des
:
1. En France, en 2011, plus d’une personne sur deux (51% exactement) déclare avoir une idée précise de ce que si-
gnifie l’expression, soit 18 points de plus qu’il y a seulement 7 ans. (Commissariat général du Développement du-
rable – Ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement)
http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/indicateurs-indices/f/1930/1339/connaissance-menages-
notion-developpement-durable.html
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mots anxiogènes ou faisant
référence à des notions abs-
traites peu comprises.
Il est important d’exclure
tout coté moralisateur dans
le discours choisi.
En effet, le recours à la mo-
rale et à l’anxiété induit la
crainte et ne permet pas
d’englober le public.
Le discours avantage est
donc prôné au détriment de
l’anxiogène. Il est donc im-
pératif de construire un vo-
cabulaire adapté à tout un
chacun.
Parler simplement est sou-
vent la clé d’une bonne
communication.
Les termes techniques,
arides sont à bannir.
Le concept de développe-
ment durable doit être envi-
sagé mais pas nécessaire-
ment dans le détail.
Il doit servir de fil rouge
sans pour autant être
mentionné textuellement.
En revanche, il est conseillé,
au niveau du website,
d’insérer l’ensemble des do-
cuments de référence
concernant l’Agenda Iris 21,
de manière à permettre à
l’internaute qui le désire de
se documenter plus en dé-
tails.
Le message principal qui est
retrouvé dans l’ensemble
des discours DD des
communes consiste avant
toute autre chose en la
qualité de vie au sein d’un
même territoire.
Le propos de tout outil de
communication doit être
centré sur le citoyen et le
progrès de la qualité de vie et
non pas sur la commune et
ses actions.
Il est, en soi, essentiel de
garder à l’esprit que le but de
toute publication à destina-
tion du citoyen est de pro-
mouvoir (mêler donc la com-
munication et l’information),
en l’occurrence le développe-
ment durable, plutôt que
fournir des informations
brutes et non traitées sous
l’angle communicatif.
La transition vers une
communication
efficiente, identifiée
et différenciée
Depuis dix-huit mois, la
Société de Développement
pour la Région de Bruxelles-
Capitale (SDRB) travaille, en
collaboration avec Hello
Agency, au niveau de son
image afin de rendre sa com-
munication plus efficace.
La SDRB est une institution
qui comprend deux publics
cibles bien distincts.
D’une part, le citoyen
désireux d’acheter un
logement moyen à des prix
avantageux.
L’institution réalise et vend
des logements subsidiés dans
des quartiers en déficit
résidentiel en Région de
Bruxelles-Capitale.
D’autre part, le second public
est situé du coté des entrepre-
neurs souhaitant implanter
leurs activités économiques à
Bruxelles et pour qui la
SDRB développe des structu-
res d’accueil (parcs et ter-
rains industriels, bâti-
ments).
Willy Coppens, directeur de
la communication, nous ex-
plique : «Auparavant, la
SDRB souffrait d’un
problème d’image à
différents égards : le nom
ne reflétait pas notre
métier, à savoir l’immobi-
lier et les publics-cibles
auxquels nous nous adres-
sons. Il était, de plus, très
souvent confondu avec d’au-
tres institutions de la Ré-
gion de Bruxelles-Capitale.
Notre logo officiel était, par
ailleurs, très sévère et dé-
suet ».
Pour pallier ces lacunes, la
SDRB a donc décidé d’adop-
ter une série de baselines
qui permettent de mieux
identifier leurs métiers en
fonction de la cible :
« Pour habiter Bruxelles »
et « Pour entreprendre
Bruxelles ».
L’identité visuelle a égale-
ment été actualisée.
Elle est désormais plus dy-
namique et identifiable.
En outre, les conseils des
experts de Hello Agency ont
permis de faire évoluer le
discours et la manière de
communiquer de la part de
la SDRB.
« Auparavant, ajoute Willy
Coppens, tous nos supports
de communication visaient
uniquement à donner des
éléments purement infor-
matifs mais ne faisaient
PAGE 17 LE MONITEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE N° 2012/15
� Annonce : Hier2. COMMUNICATION IDENTIFI2. COMMUNICATION IDENTIFIÉÉE ET DIFFE ET DIFFÉÉRENCIRENCIÉÉEE
� Annonce : Aujourd’hui2. COMMUNICATION IDENTIFI2. COMMUNICATION IDENTIFIÉÉE ET DIFFE ET DIFFÉÉRENCIRENCIÉÉEE
pas du tout appel aux
émotions.
Aujourd’hui, nous veillons à
présenter nos informations de
façon simple, claire et
attrayante ».
Dans cette veine, l’interface
du site internet de la SDRB,
www.sdrb.be, a d’ores et déjà
évolué.
Un travail sur une nouvelle
structure qui facilitera l’utili-
sation et rendra le site web
plus convivial est en cours.
La charte graphique est égale-
ment en phase de finalisation
ce qui permettra de décliner la
nouvelle identité sur tous les
supports de communication
interne et externe.
De cette manière, « la nou-
velle politique de communica-
tion sera complètement implé-
mentée dans le courant de
cette année.
2012 sera une année char-
nière avec cette nouvelle iden-
tité visuelle et un tout nou-
veau website ».
Virginie Randaxhe
Communication SDRB: avant / après
Greencap Communication est un
département de l’agence de
communication Hello Agency qui a
pour préoccupation principale le
conseil en matière de communication
écoresponsable,
Pour info:
www.greencapcommunication.com/fr
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Le label écodynamique de l’Association a été porté à deux étoiles
Hiver 2012
L’arbre de la participation—Bordeaux novembre 2011