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LA VIE AU COLLEGE SAINT JEAN BAPTISTE CHARLEVILLE NOVEMBRE 2017
n°22 GRATUIT http://www.college-saintjeanbaptiste.com/?dir=12
Le collège au cœur du festival des Marionnettes Page 6
RVM, rencontre
avec Cordula
MULLERKE
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Impact sur la ville
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Différents spectacles
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FESTIVAL MONDIAL DES MARIONNETTES
Notre ville est en fête et reçoit environ 300 compagnies
venues de 23 pays différents
C’est le plus grand rassemblement de marionnettistes du
monde, tous les deux ans à Charleville-Mézières. Cela fait 30 ans que la ville accueille
le festival dans ses rues.
Cette année, il y a eu 170 000 visiteurs et 52 lieux pour le festival. Les services de la
Ville et de la Communauté d’Agglomération d'Ardenne Métropole comme le Centre
Technique Bâtiment ont passé près de 11 000 heures à préparer ce festival.
C’est une manifestation très importante pour les habitants de Charleville, les villes, les
villages voisins et plus particulièrement pour les marionnettistes qui sont venus des
quatre coins du monde pour faire partager leur passion avec les grands comme les
petits. Le festival comprend des expositions, des spectacles en salles, des spectacles
de rues et des ateliers comme des fabrications de marionnettes...
Juliette Mahieu et Lou-Ann Garrec
L’Institut International des
Marionnettes à Charleville-
Mézières a fêté le 16 Sep-
tembre 2017 les trente ans
de son école d’art national.
Fondé en 1961 par Jacques
Felix, le festival des marion-
nettes ne va pas cesser de
prendre de l’ampleur.
Eloi Recoing est le directeur
de cet institut et de l’école
nationale supérieure des
arts de la marionnette. Celle
-ci est située place Winston
Churchill, où se trouvent
également la prison, le ly-
cée Saint Paul et le Grand
Marionnettiste.
Le maire de Charleville-Mézières a eu l’hon-
neur d’inaugurer avec la ministre de la cul-
ture le nouveau bâtiment de l’ESNAM
(l’Institut International des Marionnettes…)
L’institut International des Marionnettes
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Edito La ville aux multiples couleurs
Pour ce premier
trimestre, nous avons
décidé de vous mon-
trer à quel point le Fes-
tival Mondial de
Théâtre de Marion-
nettes était un évène-
ment important pour
notre ville. Nous vous
présentons dans cette
édition des exclusivi-
tés : vision du théâtre
d’objet, interview de
marionnettistes, des-
sous de l’organisation
du festival et bien
d’autres informations
croustillantes. Nous
avons travaillé dur et
appris beaucoup de
choses sur le métier de
journalistes en rendant
le journal du collège
toujours un peu plus
« réaliste ».
Evaelle Joly
Lors du festival des
marionnettes la ville a
’’changé’’.
Pour l’occasion, les
magasins ont décoré
leurs vitrines avec des
figurines de marion-
nettes, des décors ima-
ginaires et autres.
Des stands de toutes
sortes ont envahi les
rues de notre ville.
Nous avons pu appré-
cier notamment la ve-
nue de différents
stands de bonbons, et
bien sûr de marion-
nettes en bois, à fils...
représentant des ani-
maux, des person-
nages de pays diffé-
rents...
Des personnes ont dé-
filé dans la ville avec
leurs marionnettes et
se sont déguisées,
pour amuser aussi bien
les petits que les
grands.
La ville a également
projeté des petits films
sur l’ Hôtel de ville
(mairie).
G U S T I N M é l o d i e
4èmeE
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Un peu de vocabulaire
Le « On » et le « Off »
du théâtre
Nous ne disons pas
« On » mais « In ». Voici
la différence : dans le
In, les spectacles sont
payants et en salle.
Nous parlons de « Off »
pour les spectacles
gratuits en salles. Il y a
également des spec-
Et maintenant « Place aux spectacles »
La rencontre entre une marionnette et un chien.
Pendant le Festival Mondial des marionnettes, les artistes vont bon train. Les ma-
rionnettes peuvent devenir vivantes si l’on joue le jeu.
En tout cas, c’est le cas pour ce chien qui est vraiment top !
Sur la place Ducale, nous avons entendu parler d’un petit chien marionnette
dont le propriétaire était fantastique. Nous nous sommes approchés de lui
avec notre handi’chien, Midas. Quand il nous a vus, le marionnettiste est ve-
nu à notre rencontre. Midas était très intrigué par ce chien qui n’avait pas
d’odeur spécifique et qui avait des fils sur lui. La marionnette bougeait ex-
traordinairement bien et celui qui la manipulait, « jouait bien le jeu ».
Midas, lui, a tout de suite voulu jouer avec et nous avons été obligés de le re-
tenir car sinon qui sait ce qu’il aurait fait ? Avec une parfaite dextérité, le ma-
rionnettiste savait rendre son chien « vivant » et bien « réel ». Nous avions
donc très envie de le toucher, le caresser, de jouer avec lui comme avec un
vrai chien. Nous étions très contents et lui avons déposé une pièce. Ce spec-
tacle a eu beaucoup de succès et s’est fait attendre par les petits comme par
les grands mais ça valait la peine !
Charlotte
Bricka
5èmeC
tacles de rues qui sont
gratuits. Dans le Off,
tous les artistes ne
sont pas rémunérés
par la ville, leur seul
salaire, c’est la petite
pièce que nous dépo-
sons dans un petit cha-
peau avant de partir.
Mathilde
LE MONDE DU SPECTACLE
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Les marionnettes de plus en plus adorées
dans le monde entier :
Pour les 30 ans du festival, les organisateurs nous ont concocté un spectacle
hors norme. Nous y sommes allés :
Dès le matin, je parcours la ville et m’arrête devant une marionnettiste qui prend son
spectacle bien à cœur. Puis je tombe sur celui d’une belle marionnette représentant
une personne âgée. Pour terminer la matinée, je m’arrête devant un spectacle d’amour
humoristique entre deux vieilles personnes. Je déjeune dans un restaurant décoré pour
l’occasion sur la magnifique place Ducale. Et oui ! Cela fait aussi partie du festival.
Beaucoup de magasins se sont pris au jeu et nous invitent déjà au spectacle ! Bien ras-
sasié, je repars en chasse et assiste à un spectacle d’acrobate que ma grande cousine
avait follement envie de voir. Enfin, je regard un monsieur qui présente un spectacle
avec un bateau en toile : il vient chaque année au même endroit, devant la librairie
Rimbaud.
Guilhem HESBOIS 5A
Les marionnettes géantes de la savane
Près de la place Ducale, il y avait plein
d’artistes. Certains proposaient des
spectacles sur place, d’autres se dépla-
çaient tout le temps comme les grands
animaux (un dromadaire, une autruche,
un oiseau). Ces animaux-là, de grandeur
nature, devaient être très lourds à por-
ter, surtout que les marionnettistes
étaient tout le temps en mouvement. Ces
animaux fantastiques ont même séduit
mon chien !
En plus, avec leur musique, on avait
vraiment l’impression d’être dans l’uni-
vers exotique de ces animaux.
Le grand cabaret
L’un de mes spectacles de rue préféré
est sans doute « le petit cabaret ». Les
deux artistes avaient plusieurs marion-
nettes et chacune avait un rôle et une
musique. J’ai bien aimé le petit chien et
le petit garçon car j’adorais la musique
liée à leur personnage.
Je conseille fortement ce spectacle qui
plait autant aux petits qu’aux grands !
Un petit tour en Enfer
Ce spectacle s’est passé sur le
terrain de pétanque près de la
piscine. Il était très drôle surtout
qu’on ne s’attendait pas à ce
qu’ils faisaient. La participation
du public était très importante
pour ce spectacle qui en a fait
rire plus d’un. Certains pas-
sages faisaient un peu peur aux
plus petits mais dans l’en-
semble c’était très enrichissant.
Charlotte Bricka 5èmeC
En voici d’autres toutes aussi belles !
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« Tire-toi de mon herbe Bambi ! »
Le collège ouvre ses
portes aux marionnettes !
A la demande de Mme Ber-
nardo, la compagnie La
Cour singulière a présenté
son spectacle aux classes
de sixième. A cette occa-
sion, les élèves du Bic’s se
sont rendus sur place.
Tous les regards des
élèves sont tournés vers un
homme et une femme, tout
deux de noir vêtus et sou-
riants comme tout. Ils par-
lent distinctement d’un
couple emménageant loin
de tout, en pleine forêt.
Le théâtre d’objet :
une interprétation avant tout
« Tire-toi de mon herbe Bambi » intéresse
aussi bien les adultes que les enfants. C’est
une pièce de théâtre d’objet (peu connu)
qui permet à chacun de raconter sa propre
histoire, d’interpréter les messages diffé-
remment. Le théâtre de marionnette reste,
lui, pour beaucoup réservé aux enfants.
Dans le spectacle « Tire-toi de mon herbe
Bambi ! », chaque objet utilisé a sa propre
symbolique, au-delà de ce que nous voyons
réellement. Notons également que le
théâtre d’objet est souvent muet. Ponctué
seulement de bruitages, beaucoup de
choses se passent au niveau des expres-
sions du visage des marionnettistes. Le
spectacle est aussi accompagné de mu-
sique, qui nous met dans l’ambiance voulue
par les artistes. « Tire-toi de mon herbe
Bambi ! » ne porte aucun jugement sur diffé-
rentes idées mais nous invite seulement à la
réflexion.
« L’envie de tout maîtriser,
de dompter la nature qui
les environne, va vite les
pousser à dépasser les li-
mites du raisonnable. » Les
marionnettistes sont là, et
parlent du spectacle pré-
senté aux sixièmes du col-
lège. Les élèves du Bic’s
ont interrogé ces jeunes
qui ont été les seuls à en
profiter. Ils ont apparem-
ment compris l’idée la plus
importante : l’urbanisation
des espaces naturels. Cha-
cun a pu interpréter l’his-
toire différemment, mais
voici l’idée qui en res-
sort le plus : le respect
de la nature. Les élèves
ont trouvé le tout réaliste
et plutôt simple à com-
prendre. Ponctuée d’un
humour noir, de sourires
discrets et d’éclats de
rire ; l’ambiance est res-
tée joyeuse et ludique.
Evaelle Joly
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SPECTACLE AU COLLEGE et COLLABORATION AVEC LES MARIONNETTISTES
Précision des marionnettistes
Olivier Lehmann et Hélène Rosset
« Le but du théâtre d’objet pour nous est
de partager ensemble une histoire où
chacun se crée ses propres images et où
sous l'humour souvent un peu grinçant
des questions, des réflexions se soulè-
vent .... »
Regard des marionnettistes :
« Pour nous cette première expérience de jouer devant un public composé
exclusivement de jeunes adolescents a été très enrichissante .
Le spectacle n'a pas été ressenti de la même façon ( les rapports de couple
n'ont évidement pas le même échos ! ) mais l'essentiel est passé et nous
avons été très heureux de la pertinence des questions et des réflexions qui
ont suivies le spectacle . » Olivier et Hélène
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RVM au collège
Retour tant attendu de Cordula Mullerke
Une compagnie de marionnettistes « La Cour Singulière » est venue au
collège au mois de septembre. Leur spectacle « Tire-toi de mon herbe,
Bambi » était réservé aux 6èmes.
Mais Mme PIERRÉ a pensé à nous et nous avons pu être reçues par
Cordula MULLERKE, journaliste sur Rvm, que nous avions déjà rencon-
trée lors d’un match du FCB où elle avait interviewé Amelle BOUDERA.
Suite de l’aventure, pour nous, « jeunes journalistes ». Nous avons donc
assisté en direct à l’ interview de M PÉRATÉ, notre directeur, et celui
des deux marionnettistes. Vous pouvez retrouver ces interviews sur le
site de RVM :
http://www.rvm.fr/news/des-spectacles-de-marionnettes-dans-les-
ecoles-pour-les-enfants-prives-de-festival-21108
C’est toujours une expérience intéressante et inoubliable. Cordula
prend le temps de nous expliquer sa manière de travailler.
Manon ROBERVAL & Marie PIERRÉ
Notre essai
Cordula nous a expliqué que lorsqu’elle
réalisait une interview de plusieurs minutes, elle
avait un délai très court à respecter lors du pas-
sage à la radio. C’est ce que l’on appelle une
brève. Quelques élèves se sont donc essayés à
réaliser la même chose à propos de leur ren-
contre avec les marionnettistes. Voilà un des es-
sais :
Le collège Saint Jean Baptiste de la salle a eu
l’agréable visite de La Cour Singulière avec son
spectacle « Tire-toi de mon herbe Bambi ! » A
cette occasion, les élèves du Bic’s ont reçu la
journaliste de RVM Cordula Mullerke et ont pu
assister à son interview auprès de M. Pératé et
des marionnettistes. Une belle rencontre pour
les élèves de Saint Jean.
Evaelle Joly
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TEMOIGNAGES
Besoin de rien, envie de toît
Nous avons tous vu ces affiches en ville ! Ouvrir sa maison pour quelques jours,
offrir un toît, c’est bien sûr un pari, mais presque toujours une joie partagée.
Lundi 18 septembre, j’accueille à la gare Catherine et Kristen : elles viennent
toutes deux de COPENHAGE pour vivre le festival, prendre des contacts et en
ramener quelques échos au DANEMARK. Catherine est metteur en scène ; Kris-
ten, journaliste.
Les journées passent très vite. La maison permet à chacune d’être indépendante.
Du matin vers 10h, jusqu’au soir22-23h, elles n’arrêtent pas ! (spectacles, confé-
rences, expos…) Nous nous croisons dans la veille : « Tu devrais aller voir ça,
SUPER !... »
A trois reprises, nous partageons le repas de midi, ma cuisine leur était ouverte,
dès qu’elles le souhaitent.
La veille du départ, pour me remercier, Catherine m’emmène au resto, en plein
air (moment bien agréable, il fait très beau ! Nous pouvons faire plus amplement
connaissance : elle me parle de son métier, de ses enfants, du DANEMARK…
J’apprends que Catherine possède une maison familiale en PROVENCE à 10kms
du village où habite ma fille. Nous nous promettons donc de nous retrouver là-
bas, à Noël prochain !
De nouvelles amitiés,
Des liens qui se tissent,
C’est ça aussi le festival !
Témoignage de M.F. PIERRÉ
Marie PIERRÉ
Le chien marionnette
Quand je suis allée au spectacle de marion-
nettes, il était très difficile de pouvoir regar-
der un spectacle déjà commencé. A cause
des intempéries, certains spectacles étaient
annulés et quand le soleil revenait tout le
monde se précipitait pour voir les spec-
tacles. Quand j’y suis allée, le seul spectacle
que j’ai pu voir était un chien très ressem-
blant à un vrai.
Témoignage d’une élève
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Mario, la marionnette à deux
En nous promenant près du théâtre, nous avons vu un spectacle avec
une marionnette sans fil, qui bougeait grâce à ses propriétaires qui
jouaient ses bras, sa tête et ses jambes.
Le spectacle en lui-même était très sympathique car cette marionnette
était amusante. Les bruitages, les chansons et les paroles étaient hila-
rantes ! Il y avait beaucoup de monde et apparemment cela plaisait
« aux petits comme aux grands ». Il y avait des messages cachés
qu’heureusement les plus petits n’ont pas compris...
Ce spectacle est facile d’accès et attire beaucoup de monde.
A voir absolument !
Charlotte Bricka 5èmeC
Crédit photo Patrick Dunand.
Cie Rue Barrée (Gironde)
Suite à notre demande, la compagnie
« Rue Barrée » a accepté de nous adresser
leurs photos avec droits d’auteurs et crédit
photo.
SPECTACLE et Droits à l’image
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DU COLLEGE
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@collegesaintjean08
Animation de Charleville
pendant le festival des
marionnettes
Notre ville a été agencée pen-
dant deux semaines au rythme
du Festival.
Rues et magasins étaient déco-
rés sur le thème des marion-
nettes, plusieurs artistes ma-
rionnettistes se sont installés
dans la ville ainsi que divers
stands...
Nous avons pu assister à
quelques spectacles de rue
comme Drolatic Industry,
Compagnia La Fabiola et bien
d’autres.
Nous avons apprécié découvrir
ces artistes et ces nouveaux
spectacles.
Clara Ansart Marie Sanaju
Bic’s édité par ST Jean-Baptiste
society, 20 rue Mme De Sévigné,
[email protected] , L’Equipe
du Bic’s : Bricka Charlotte, Joly
Evaelle, Pierré Marie, Joly Mathilde,
Roberval Manon, Gustin Mélodie,
Kaeppler Arsène, Hesbois Guilhem,
Garrec Lou-Ann, Ansart Clara,
Sanaju Marie et Dufandéou Inès.
Ce club est sous la responsabilité
de Mme Pierré.
Cie Les Clochards Célestes
Marion et Clément de la Cie des Skowiés
venus présenter « Charles de Foucauld »
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Rôle de notre ville et ses services
Les investissements de la ville de
Charleville Mézières pour le festival :
Notre ville est le premier partenaire du Festival des Marionnettes. Elle s’associe à l’associa-
tion « Les Petits Comédiens de Chiffons » pour mener à bien ce Festival.
Plusieurs services interviennent à différents niveaux par exemple :
Le pôle administratif :
Ce dernier est chargé de rechercher un certain nombre d’agents qui seront mis à disposi-
tion. Pour ce faire, le Centre Technique Bâtiment (CTB) fait appel aux périscolaires et à
d’autres services.
Il a fallu également :
gérer le matériel, les véhicules et les clés des différentes salles,
élaborer un plan de circulation avec le Services Voirie,
Mettre en place des arrêtés comme celui de stationnement, ou encore celui de la mise à
disposition de salles et celui relatif aux bruits.
Gérer les livraisons des salles (confection de plannings, de plans…)
Gérer les astreintes,
Coordonner le spectacle d’ouverture…
Le pôle technique :
Implantation des marionnettes géantes, par le CTB
Pose des polichinelles Place de la Gare,
Confection de toute la signalétique du Festival, très grand
travail pour le service reprographie notamment,
Mise en place de bâches, panneaux,
Pose de moquette….
Et enfin soulignons le rôle des bénévoles pour le montage et le démontage des salles, la
mise en place des gradins, l’aménagement de la billetterie…
Garrec Lou-Ann et Dufandeou Inès
Informations recueillies à l’aide de Mme Joseph, adjoint à l’urbanisme,
aux travaux et cadre de vie