Download - Normes typographiques - flesh.undh.edu.ht
Flesh
FACULTE DES LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES - FLESH
UNIVERSITE NOTRE-DAME D’HAÏTI - UNDH
_________________________________
CONSEIL ACADEMIQUE DE FLESH
Normes typographiques
pour l’élaboration des textes
Ad usum studentium et aliorum
8, rue Baussan, Port-au-Prince
Haïti 2021-2022
2| FLESH-UNDH
CONSEIL ACADEMIQUE DE FLESH
Normes typographiques pour l’élaboration des textes
Sommaire
Mot d’introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1. Présentation générale du texte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1 Police, taille et interligne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2 Les séparateurs : liaisons et tirets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3 Les guillemets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4 L‘apostrophe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.5 Les parenthèses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.6 Les caractères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.7 L‘espace insécable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.8 Marges et paragraphes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.9 La protection « veuve et orphelin » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.10 Les citations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.11 La coupure de mot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2. Les titres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.1 Les chapitres ou parties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2 Divisions à l‘intérieur des chapitres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.3 Remarques pratiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.4 Autre mode de numération possible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3. Les notes de bas de page . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.1 L‘appel de note . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.2 Le texte de la note . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.3 Les références bibliographiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
4. La bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.1 Auteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.2 Titre de livre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.3 Titre d‘article . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
4.4 Récapitulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
4.5 Une exception pour la psychologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
5. Les sigles et abréviations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
6. Plan, table des matières, index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
7. Autres règles et conseils pratiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
7.1 La numérotation des pages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
7.2 Documents électroniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
7.3 La correction automatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Annexe I : Résumé des normes typographiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Annexe II : Exemple de page de couverture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Normes typographiques | 3
Mot d’introduction
Ce petit guide de méthodologie a pour but d‘aider les étudiants à rédiger correctement
leurs travaux académiques, notamment leurs documents de synthèse. Plus que jamais, nous
sommes devant le défi de relever le niveau de notre présentation, non seulement en raison des
nouvelles exigences du progrès scientifique, mais surtout parce que la méthode de travail est
essentielle à toute science. Elle doit être à la hauteur du contenu. Fort heureusement les
programmes de traitement de texte sont facilement utilisables par qui veut produire un travail
de qualité.
Les normes méthodologiques internationales sont tellement complexes que nous devons
ici les simplifier tout en respectant les traditions disciplinaires et les règles universitaires.
Comme dit précédemment, le plus important est d‘arriver à une présentation cohérente du
début à la fin, quelle que soit l‘école considérée1.
Bien évidemment, les maisons d‘édition et les revues peuvent avoir leurs propres normes
méthodologiques ou typographiques, mais il faut toujours se conformer aux règles de la
Faculté. Parmi les nombreuses alternatives existant en méthodologie, nous avons préféré
choisir l‘une des plus simples et en même temps des plus acceptées dans les milieux
universitaires. Voilà pourquoi ce guide sera aussi présenté aux professeurs de FLESH, sinon
pour qu‘ils le suivent nécessairement, du moins pour que ne soient pas pénalisés les étudiants
qui l‘appliquent. Il n‘y a pas non plus de méthodes supérieures aux autres, mais elles sont tellement
divergentes que celle que nous adoptons se veut une synthèse de ce qu‘elles présentent de
meilleur, c‘est-à-dire de ce qui est plus simple et plus opératoire. Il s‘agit d‘une tentative
d‘adaptation de normes élaborées pour les universités2.
Ces notes représentent des indications et non des exigences absolues. On peut toujours les
adapter en vertu de l‘objectif fondamental qui constitue la règle d‘or, à savoir la simplicité et
la cohérence, deux préoccupations majeures et deux lignes de forces de toute méthodologie.
D‘ailleurs, les modèles suivis dans ce guide ne sont pas imités à la lettre, mais servent
d‘inspiration pour la proposition d‘une méthode simple et pratique. Ceci dit, la première
précaution en cette matière consiste à se mettre d‘accord avec son directeur de recherche, ou
son professeur, s‘il s‘agit d‘un devoir ordinaire.
Puissent les étudiants qui entreront en possession de ce texte y trouver les outils
nécessaires pour une présentation adéquate de leurs élaborations.
1. Présentation générale du texte
Cette première section traitera de détails d‘ordre général ayant trait au format, tels que le
caractère à utiliser, la taille des différentes parties du texte, etc.
1.1 Police et taille
La police à utiliser dans les travaux académiques est le Times New Roman.
La taille normale est de 12 (caractères au pouce).
La taille 11 est pour les longues citations insérées dans le corps du texte.
La taille 10 est pour le texte des notes de bas de page.
1 Voir le texte : « Normes bibliographiques, règles typographiques. Présentation et rédaction de la thèse ou
du mémoire de DEA » (sur : www.google.ht/search?hl=fr&as_q=&as_epq=methodologie+ typographique+en
+psychologie...). 2 Principalement celles de R. MEYNET, Norme tipografiche per la composizione dei testi con il computer,
Roma, EPUG, 2004.
4| FLESH-UNDH
Parfois, pour une meilleure lisibilité, la taille 14 peut être requise dans le corps du texte.
Dans ce cas, on aura 13 pour les citations longues, et 12 pour les notes de bas de page.
On s‘en tiendra à l‘interligne simple, sauf indication contraire des professeurs. En effet, il
arrive que ceux-ci réclament l‘interligne double ou multiple pour une meilleure lisibilité.
1.2 Les séparateurs : liaisons et tirets
Il y a trois dimensions de tirets, chacune utilisée pour des fonctions spécifiques.
Le trait d‘union (-) est utilisé pour les mots composés (ex. : sous-titre, bien-être) et pour
séparer les numéros de page (ex.: p. 243-257), les versets (Jn 1,1-18), les années (1999-2006).
Il est aussi utilisé dans la coupure des mots qui est une opération facultative.
Le tiret court ou demi cadratin (–) est utilisé pour mettre en évidence une suite de
paragraphes brefs ou de périphrases dépendant tous d‘une phrase introductive, comme dans la
section 1.3 plus bas ; pour séparer les noms des auteurs et des villes dans les références
bibliographiques (avec espace avant et après); pour séparer les chapitres dans les références
bibliques (sans espace avant ni après, ex. : Gn 1-12; Am 1,3–2,16).
Le tiret long ou cadratin (—) indique une incise (avec espace avant et après) dans le texte.
Parfois il remplace les parenthèses.
1.3 Les guillemets
Il y a plusieurs types de guillemets. Ceux qui sont les plus couramment utilisés sont de
trois sortes :
– Normalement, on utilise les guillemets français (ouverts : « ; fermés : ») dans les
citations régulières.
– Si, à l‘intérieur d‘une citation régulière, il est absolument nécessaire de placer d‘autres
guillemets, on mettra des guillemets anglais (ouverts : ― ; fermés : ‖).
– Et si, à l‘intérieur de ces derniers il en fallait encore d‘autres, on utiliserait les
guillemets anglais simples (ouverts : ‗ ; fermés : ‘).
Parfois dans un texte déjà écrit apparaissent des guillemets dactylographiques (ʺ), on peut
facilement les changer en guillemets anglais en utilisant la fonction « Recherche », puis
remplacer (ʺ) par (ʺ). Selon le même procédé, on peut changer les guillemets anglais en
guillemets français.
1.4 L’apostrophe
On utilise l‘apostrophe typographique (‘). Si le texte contient déjà des apostrophes
dactylographiques ('), il est possible de les changer automatiquement en utilisant la fonction
« Recherche », puis remplacer (') par (').
1.5 Les parenthèses
Il y a deux types de parenthèses :
– les rondes sont les parenthèses proprement dites; elles sont pour l‘usage ordinaire;
– les carrées sont encore appelées crochets; elles viennent à l‘intérieur des premières.
Dans une citation, tout ce qui n‘appartient pas au texte original vient entre crochets.
N.B. : Il n‘y a jamais d‘espace après la parenthèse ouvrante ni avant la fermante.
1.6 Les caractères
Les caractères typographiques conventionnels sont :
Caractère romain Caractère normal, régulier ou minuscules maigres et droits.
Caractère gras Minuscules droits et gras.
Caractère italique Minuscules maigres et cursifs.
MAJUSCULES Lettres capitales.
Normes typographiques | 5
PETITES MAJUSCULES Petites capitales.
1.6.1 Usage particulier de l‘italique
On met en italique :
– les mots ou expressions d‘une langue étrangère, comme: ex cathedra, a priori.
– les titres de livres ou de revue, par ex. : La divine comédie, La documentation
catholique.
– les mots ou expressions que l‘on veut mettre en évidence.
1.6.2 Quelques remarques
– Les signes de ponctuation qui suivent un texte en italique doivent être en caractère droit,
sauf s‘ils font partie de la citation.
– On évitera de mettre en caractère gras, un mot ou un texte déjà en italique et vice versa.
– On évite aussi le soulignement (utilisé plutôt en dactylographie) sauf dans le cas d‘une
citation où il faudrait respecter un texte déjà souligné dans l‘original.
– Convient-il d‘accentuer les lettres majuscules ? Même s‘il n‘y a pas d‘unanimité à ce
sujet, il vaut mieux le faire pour éviter toute ambiguïté, sauf dans le cas des sigles et
acronymes.
1.7 L’espace insécable
L‘espace fixe ou insécable a pour but de garder ensemble sur une même ligne deux mots,
chiffres ou signes qui se suivent. On l‘appelle aussi espace unificateur3. Il est utilisé :
pour séparer les unités de mesure et leur valeur (ex.: 23 km) ;
pour séparer les milliers dans un nombre (ex.: 2 000 000) ;
dans les notes de bas de page, après les numéros de note ;
entre les abréviations comprenant une seule lettre (telles les indications de pages [p.] ou de
numéros [n.]) et les chiffres qui suivent, pour éviter leur isolement à la fin des lignes (veuves) ;
pour obtenir des espaces égaux au début de paragraphes commençant par un tiret ou une puce
(« bullet ») ;
entre l‘initiale du prénom d‘un auteur et son nom, pour éviter que l‘initiale soit isolée à la fin
d‘une ligne.
N.B. : Après un point à la fin d‘une phrase, on ne met pas deux espaces, mais un seul.
1.8 Marges et paragraphes
Le texte est compris entre des marges verticales (supérieure et inférieure) et latérales (de
gauche et de droite) d‘au moins 1 pouce (= 2.54 cm).
Chaque paragraphe commence avec un retrait de 5 mm. Les paragraphes se suivent sans
être séparés par des espaces ou des lignes blanches, sauf si l‘on veut indiquer une séparation
(par exemple avant la conclusion d‘un chapitre ou partie).
Si un paragraphe commence avec un tiret ou une puce (comme en 1.7), ceux-ci doivent
être suivis d‘un espace fixe, pour éviter les irrégularités dans l‘alignement.
1.9 La protection « Veuve et orphelin »
Les programmes de traitement de texte ont une fonction appelée dans le langage
typographique « Protection veuve - orphelin ». Une fois activée, elle est automatique. Elle
consiste à éviter qu‘une page ne commence avec la dernière ligne d‘un paragraphe (qui serait
3 Pour réaliser l‘espace fixe, appuyer sur « Shift + Ctrl + Space ». Certains programmes de traitement de
texte spécialement en français intercalent un espace insécable après le guillemet ouvrant, avant le guillemet
fermant, ainsi que devant toute marque de ponctuation double (? ! ; :). Dans ces cas précis, il faut se garder de
mettre soi-même un espace ordinaire, pour éviter des renvois non désirés en début de ligne (orphelins).
6| FLESH-UNDH
veuve), mais avec au moins les deux dernières; ou qu‘elle ne finisse avec la première ligne
d‘un paragraphe (qui serait orpheline), mais avec au moins les deux premières.
Dans la même optique, un sous-titre à la fin d‘une page doit toujours être suivi d‘au-
moins deux lignes de texte. Autrement, il vaut mieux le renvoyer à la page suivante.
De même, il vaut mieux ne pas terminer un chapitre avec une page de moins de 5 lignes
de textes. On évitera cela en diminuant ou augmentant légèrement soit l‘interligne des pages
précédentes, soit la taille des lignes blanches qui s‘y trouvent.
1.10 Les citations
Si la citation est brève, elle sera placée dans le corps du texte, entre des guillemets
français. Si elle est longue (plus de 4 lignes), elle constituera un paragraphe de taille 11,
précédé et suivi d‘une ligne blanche de taille 6, sans guillemets, en caractère droit, avec, par
rapport au corps du texte, une marge de 5 mm à gauche et non à droite, et sans aucun retrait
de la première ligne par rapport aux autres.
Exemple :
Dans les temps anciens, le nouveau-né recevait son nom à sa naissance. À preuve, les récits de
la naissance des douze fils de Jacob, par exemple, des quatre premiers fils de Léa:
Et Léa conçut, et enfanta un fils, et elle appela son nom Ruben, car elle dit : Parce que
l‘Éternel a regardé mon affliction ; car maintenant mon mari m‘aimera. Et elle conçut encore
et enfanta un fils, et dit : Parce que l‘Éternel a entendu que j‘étais haïe, il m‘a donné aussi
celui-ci ; et elle appela son nom Siméon. Et elle conçut encore, et enfanta un fils et dit :
Maintenant, cette fois, mon mari s‘attachera à moi, car je lui ai enfanté trois fils ; c‘est
pourquoi on appela son nom Lévi. Et elle conçut encore, et enfanta un fils, et dit : Cette fois, je
louerai l‘Éternel ; c‘est pourquoi elle appela son nom Juda ; et elle cessa d‘enfanter (Gn 29,32-
35).
Au temps de Jésus cependant, le nom est donné – non par la mère mais par le père – le
huitième jour, au moment de la circoncision. En témoigne le récit de la naissance de Jean Baptiste
(Lc 1,59-66).
Dans la citation, on notera les omissions par des points de suspensions entre crochets,
ainsi : […]. Pour indiquer des omissions au début de la citation, il suffit de commencer le
premier mot par une minuscule. Ce qui est ajouté au texte vient aussi entre crochets. Si à la
fin de la citation, on met une référence, elle sera entre parenthèses.
Exemple :
Pour Wolton, « la communication pose toujours la question difficile de l‘interdisciplinarité.
[…]. Elle est à la fois une réalité sociale et un modèle culturel [donc doublement
incontournable] » (D. WOLTON, Sauver la communication, Paris, Flammarion, 2005, p. 78).
1.11 La coupure de mot
La coupure des mots est optionnelle. Elle peut se faire automatiquement en utilisant la
fonction coupure des mots (ou hyphenation). Si l‘on y a recours pour éviter trop d‘espace
entre les mots d‘une ligne, on usera de modération. Voici quelques conseils et mises en garde.
Pour couper les mots d‘une langue étrangère, respecter les règles de cette langue.
Ne pas couper une seule syllabe surtout si elle est brève (par exemple : non pas « u-
tiliser », mais « uti-liser »).
Normes typographiques | 7
Ne pas utiliser la coupure de mots dans plus de trois lignes consécutives, ni à la fin
d‘une page impaire.
Ordinairement on ne coupe pas les noms de personne, sauf dans le cas de noms
composés (comme par exemple Martin-Achard).
2. Les titres Il y a plusieurs niveaux de titres qui correspondent aux degrés de divisions d‘un texte.
Voici des règles générales.
– Aucun titre ne finit par un point, qu‘il soit centré ou aligné à gauche.
– À l‘exception de ceux de la préface, de l‘introduction, de la conclusion, des chapitres,
des parties, de la bibliographie, des index, des sigles et abréviations, les titres doivent être
alignés à gauche.
– Si le titre a plus d‘une ligne, on sépare les lignes par groupes de sens. On évitera autant
de couper les mots que de laisser à la fin d‘une ligne un article, une conjonction ou une
préposition.
– Pour les titres de plus d‘une ligne et alignés à gauche, la marge gauche de la seconde
ligne s‘adapte à l‘alignement de la première. La règle numérique au haut de l‘écran facilite la
précision en ce sens.
Exemple :
1.1 Les fondements de la communication politique et ses principaux enjeux
sur l’avenir d’une société
et non :
1.1 Les fondements de la communication politique et ses principaux enjeux sur
l’avenir d’une société
2.1 Les chapitres ou parties
Si dans les thèses de licence ou de doctorat est tolérée la division en plusieurs parties4, le
texte d‘un mémoire final ou d‘un travail de premier cycle sera préférablement divisé en
chapitres ou en sections.
Un espace régulier de deux ou trois lignes séparera le titre d‘un chapitre et le texte
précédent.
Ces titres, pouvant être de taille 14, en caractères minuscules gras et droits, sont centrés et
précédés d‘une numérotation décimale5 suivie d‘un point et d‘un espace fixe.
Exemple :
2. Les trois phases du processus de recherche
On peut aussi écrire Chapitre 1, 2, … 4, etc., en petites majuscules, une ligne avant le
titre. Par exemple :
CHAPITRE 2
Les trois phases du processus de recherche
4 Les titres des parties sont centrés verticalement et horizontalement et sont seuls sur leurs pages.
5 Parfois il s‘agit d‘un chiffre romain. Cependant l‘usage des chiffres arabes simplifie de beaucoup la tâche.
8| FLESH-UNDH
Après le titre viendra une ligne blanche de taille 12 qui le sépare du texte qui suit. Autant
que possible, on évitera de faire suivre deux titres sans texte intercalé. Par exemple, entre le
titre du chapitre et le premier sous-titre, il convient d‘avoir un texte de présentation de tout le
chapitre.
2.2 Divisions à l’intérieur des chapitres
À l‘intérieur d‘un chapitre, il peut y avoir plusieurs degrés de divisions, qu‘il convient
toutefois de ne pas multiplier de façon exagérée. On peut considérer le titre du chapitre lui-
même comme le premier degré de division. Les différents sous-titres constituent les degrés
ultérieurs.
Quant à la numération des subdivisions, on présentera d‘abord, en caractères maigres et
droits, les numéros séparés par un point et suivis de deux espaces. Puis vient le sous-titre.
Ainsi on aura :
1. Premier niveau de division
Le sous-titre de premier niveau se présente en caractères (minuscules) gras. Le tout de
taille 12, aligné à gauche et sans retrait.
1.1 Deuxième niveau de division
Le sous-titre de deuxième niveau se présente en caractères (minuscules) italiques. Le
tout de taille 12, aligné à gauche et sans retrait.
1.1.1 Troisième niveau de division
Le sous-titre de troisième niveau se présente en caractères (minuscules) droits et
maigres. Le tout de taille 12, aligné à gauche et sans retrait.
Autres exemples, selon les chapitres :
2. Premier niveau de division
2.1 Deuxième niveau de division
2.1.1 Troisième niveau de division
3. Premier niveau de division
3.1 Deuxième niveau de division
3.1.1 Troisième niveau de division
On séparera le sous-titre du texte qui précède par une ligne blanche. Par contre, aucun
espace n‘est requis avant le texte qui suit.
2.3 Remarques pratiques
On peut avoir un quatrième degré de division (par exemple : 1.1.1.1 ou 1.2.3.1) si c‘est
vraiment nécessaire. Toutefois, il convient, pour éviter toute confusion, de ne pas aller plus
loin avec la numérotation décimale. Pour indiquer une division ultérieure, on utilisera les
lettres minuscules de l‘alphabet suivies d‘une parenthèse fermante.
Si la subdivision a un titre, il sera en minuscules italiques, de taille 12, avec un retrait de
5 mm. Par exemple :
a) La mémoire perdue
Et plus loin :
b) La mémoire retrouvée
Normes typographiques | 9
Et ainsi de suite.
Mais si la subdivision n‘a pas de titre, on met a), b), c), etc., au début du paragraphe, avec
un retrait de 5 mm, sans espace nécessaire (ligne blanche) avant ou après. On peut écrire en
italique les premiers mots si l‘on veut qu‘ils jouent le rôle de faux-titre.
Exemple :
a) Dans les sciences de l’éducation, on insiste particulièrement sur la fonction cognitive
de la mémoire.
b) En psychologie, on se réfère souvent à cette même mémoire par rapport à sa fonction
sélective.
c) Dans les sciences de la communication, c‘est toujours la mémoire qui permet la
rétention des informations pour une meilleure interlocution.
Remarque : a), b), c), etc., restent toujours en caractères romains et sont suivis d‘espaces
insécables6.
S‘il fallait encore un cinquième degré de division, on utiliserait soit le signe plus (+), soit
les puces (,, etc.) suivis d‘espaces insécables, avec retrait de 5 mm.
2.4 Autre mode de numération possible
Certains auteurs ne considèrent pas les titres de chaque chapitre comme des (premiers)
degrés de subdivision (lors même qu‘ils sont numérotés). Ce qui donne :
1.1 Sous-titre de premier niveau
1.1.1 Sous-titre de deuxième niveau
1.1.1.1 Sous-titre de troisième niveau
3. Les notes de bas de page Les notes infrapaginales permettent d‘ajouter, sans interrompre le flux du discours, des
commentaires explicatifs ou des références utiles, mais pas nécessaires pour comprendre le
texte. Leur nécessité est de rendre compte des travaux sur lesquels on s‘appuie. C‘est une
règle déontologique de base pour tout travail scientifique.
3.1 L’appel de note
Comme on le voit dans le présent document, chaque note correspond à un appel de note
représenté par un numéro en exposant dans le texte sans aucun espace qui le précéderait. La
numérotation des notes se fait de façon continue du commencement à la fin du texte7.
Si la note explique un mot, l‘appel de note vient tout de suite après le mot. Pour une
phrase, l‘appel vient avant le point. Pour une expression ou périphrase, l‘appel vient toujours
après la parenthèse finale ou le guillemet fermant et avant la ponctuation.
Exemple :
6 Il n‘y a jamais a) sans b). Si l‘on ne prévoit pas de b), il vaut mieux fondre a) dans le texte précédent. De
même, 4.1 par exemple serait inconcevable sans 4.2; tout comme 4.1.1 sans 4.1.2. C‘est logique : s‘il n‘y a pas
au moins un second numéro, ce n‘est pas la peine d‘indiquer un premier. 7 Dans les thèses, la numérotation recommence à chaque chapitre. Une maison d‘édition peut exiger que
l‘on recommence à chaque page. Des auteurs renvoient les notes en fin de chapitre ou même de document.
10| FLESH-UNDH
Il faut bien gérer l‘adolescence (âge de la rébellion)1. C‘est un défi pour « l‘éducation
progressive »2.
3.2 Le texte de la note
Séparateur : les notes sont isolées du corps du texte par une ligne séparatrice de 50 mm,
appuyée à gauche. Même chose, lorsque le texte de la note continue sur la page successive.
Numéro de la note : avec retrait de 5 mm, en exposant, suivi d‘un espace insécable.
Les notes, de taille 10, se suivent directement sans aucune ligne blanche séparatrice entre
elles.
3.3 Les références bibliographiques
Auteur : Initiales des prénoms suivies d‘un point, sans espace entre elles, puis le nom en
petites majuscules précédé d‘un espace et suivi d‘une virgule. Si le nom est double, on met un
espace entre les deux parties ; s‘il est composé, on met le trait d‘union. Quand il y a plusieurs
auteurs, les noms sont séparés d‘un tiret demi cadratin précédé et suivi d‘un espace. S‘ils sont
plus de trois, on cite le premier suivi d‘un demi cadratin et de l‘abréviation et al. (pour et alii,
c‘est-à-dire: et autres).
Titre et références : Il suffit d‘inscrire le titre et les pages, même dans la première
mention, les autres données étant déjà dans la bibliographie. Le titre en minuscules8, en
italique pour un livre ou entre guillemets pour un article, sera abrégé s‘il est long (plus de 4
ou 5 mots : on cite les premiers mots jusqu‘au premier substantif sans points de suspension).
Si une note contient une série de références, qu‘elles soient ou non du même auteur, elles
seront par ordre chronologique même si l‘on ne met pas la date de publication.
Exemples :
1 D. BOMBARDIER – C. SAINT-LAURENT, Le mal de l’âme, p. 119-121.
2 D. MEURET, Gouverner l’école, p. 65.
Les numéros de pages sont précédés de l‘abréviation « p. » (non « pp. ») suivie d‘un
espace fixe et sont cités au complet. Par ex. : p. 412-415, et non 412-15. Plusieurs pages non
consécutives seront séparées par des points suivis d‘espaces (par ex. : p. 75. 79. 123-129).
Quand l‘œuvre a plusieurs tomes ou volumes, on met le numéro de volume en chiffres
romains avant la page.
Exemple :
4 J.-M. FERRY, Les puissances de l’expérience, II, p. 117.
Si, dans une même note, on réfère à différents ouvrages du même auteur, on ne répète pas
le nom de l‘auteur avant le deuxième titre, mais après un point-virgule, on met ID., (en petites
majuscules). On n‘utilisera ibid., que pour une même œuvre dans une même note.
La solution du titre abrégé permet aussi d‘éviter les abréviations latines redondantes et
mystérieuses pour certains, comme :
- op. cit.: opus citatus (dernier ouvrage cité du même auteur).
- loc. cit.: locus citatus (dernier passage cité de l‘ouvrage).
8 Contrairement à un usage très courant en Anglais, où chaque mot du titre commence par une majuscule,
sauf les articles et prépositions.
Normes typographiques | 11
4. La bibliographie
La bibliographie est obligatoire et vient à la fin du travail, après la conclusion, en une
seule liste9 de taille 11 et d‘interligne simple. Elle suit l‘ordre alphabétique des noms
d‘auteur. La première ligne de chaque titre est alignée à gauche, mais les lignes successives
subissent un retrait de 20 mm.
4.1 Auteur Nom en petites majuscules, virgule, espace, initiales du prénom, point, virgule, espace, etc.
Exemples :
GIROUX, S. – TREMBLAY, G., Méthodologie des sciences humaines. La recherche en action,
Montréal, ERPI, 20022.
ILLICH, I., Libérer l’avenir, Paris, Seuil, 1971.
de MELLO, A., Comme un chant d’oiseau, Montréal, Bellarmin, 1994.
TOUSSAINT, H., Psychanalyse sociale, religions et politique. Lire Fromm en Haïti Port-au-Prince,
Henri Deschamps, 2003.
WOLTON, D., Sauver la communication, Paris, Flammarion, 2005.
Quand un auteur a plusieurs titres, ceux-ci sont énumérés selon l‘ordre chronologique. On
ne perd rien à répéter le nom de l‘auteur, mais on peut le remplacer par une ligne de 14 mm
(pourvu qu‘on évite la confusion).
Une œuvre collective est rangée à partir du nom de l‘éditeur ou des éditeurs, suivi de
« ed. » (en caractère romain, invariable), suivi d‘une virgule et d‘un espace avant le titre. S‘il
n‘y a pas d‘éditeur, on fera comme indiqué au premier paragraphe de la section 4.3 supra. Les
œuvres anonymes sont listées selon le titre, compte non tenu de l‘éventuel article initial.
4.2 Titre de livre
– Titre en italique (s‘il y a un sous-titre, il est séparé du titre par un point) puis, en
caractères romains, virgule, collection ou série, numéro de volume en chiffres arabes, lieu
d‘édition, maison d‘édition, année de publication, point10
. Si l‘œuvre a plusieurs éditions, on
met le numéro de l‘édition utilisée en exposant après l‘année (voir les exemples précédents).
4.2.1 Livres en plusieurs volumes
Mêmes titre et sous-titre : après le sous-titre suivi de la virgule et de l‘espace, on met les
numéros des volumes en chiffres romains, on met aussi les diverses années de publications
séparées par espace + virgule.
Même titre et différents sous-titres : après le titre, on met les différents sous-titres
précédés de point + espace + numéro de volume + point + espace.
Pour citer un document inséré dans un ouvrage en un ou plusieurs volumes, on met le titre
du document en italique, suivi de « in » + les références complètes de l‘ouvrage.
Exemples :
9 Les divisions sont à éviter pour ne pas compliquer la consultation, à moins qu‘elles ne soient requises par
la logique et la cohérence. 10
La maison d‘édition ne serait pas nécessaire si ce n‘était pour donner des références complètes. Le nom
de la ville doit être dans la langue originale, c‘est-à-dire comme apparaissant sur la page-titre de l‘ouvrage.
12| FLESH-UNDH
VERMEYLEN, J., Du prophète Isaïe à l’apocalyptique. Isaïe I-XXXV, miroir d’un demi-millénaire
d’expérience religieuse en Israël, I-II, EtB, Paris, Gabalda, 1977, 1978.
BEAUCHAMP, P., L’Un et l’Autre Testament. I. Essai de lecture. II. Accomplir les Écritures, Parole
de Dieu, Paris, Seuil, 1976, 1990.
4.2.2 Traductions
Ou bien on reporte d‘abord les références à l‘édition originale, puis celles de la
traduction. Entre les deux, on met un point-virgule suivi d‘un espace et de « trad. française ».
Ce n‘est pas nécessaire de mettre le nom du traducteur.
Ou bien on reporte d‘abord les références à la traduction, puis celles de l‘édition
originale. Entre les deux, on met un point-virgule suivi d‘un espace et de « orig. anglais,
espagnol, allemand, etc. ».
4.3 Titre d’article
L‘article peut se trouver soit dans une revue (c‘est le cas général) soit dans une œuvre
collective : livre, mélanges (ce sont des cas particuliers).
4.3.1 Cas général
Dans une revue : Titre de l‘article en caractères romains entre guillemets français, virgule,
espace, titre de la revue en italique, numéro en caractère droit, de l‘année de publication entre
parenthèses et numéros de pages. On ne met pas la préposition « in » avant le titre de la
revue, ni l‘abréviation « p. » ou «pp.» avant les pages.
Bien observer l‘utilisation des parenthèses, virgules et espaces dans l‘exemple suivant :
JOUON, P., «Notes de lexicographie hébraïque», Biblica 19 (1938) 454-459.
S‘agit-il de dictionnaire ou d‘encyclopédie : on n‘utilise pas le titre complet, mais le sigle
conventionnel qui sera consigné dans la liste des abréviations. Exemple :
DUMAIS, M., «Sermon sur la montagne», DBS, XII, 699-938.
4.3.2 Cas particuliers
Dans une œuvre collective : la particule «in » précède alors le nom de l‘éditeur suivi de
« ed. » et des autres détails selon les normes.
S‘agit-il de mélanges ou d‘écrits en hommage : après le titre de l‘ouvrage, on mettra
« Fs. » (pour Festschrift) suivi de l‘initiale du prénom puis du Nom en caractères romains de
celui à qui l‘œuvre est consacrée.
Exemple :
JACOB, E., «Prophètes et intercesseurs», in M. CARREZ – J. DORE – P. GRELOT, ed., De la
Torah au Messie, Fs. H. Cazelles, Paris, Desclée, 1981, 205-217.
4.4 Récapitulation
Les sources documentaires et les références bibliographiques doivent être précises et
conformes aux normes simplifiées. Pour synthétiser on a :
Livre : NOM D‘AUTEUR, Prénom ou initiales, Titre de l’ouvrage, ville d‘édition, éditeur,
année, point final.
Article : NOM D‘AUTEUR, Prénom ou initiales, « Titre de l‘article », Nom de la revue n°
(année) pages de l‘article, point.
Normes typographiques | 13
4.5 Une exception pour la psychologie
Pour la psychologie, les étudiants peuvent avoir le choix entre cette manière d‘indiquer
les références bibliographiques et une autre méthodologie privilégiée par l‘école américaine
dont voici un exemple :
American Psychiatric Association (2013). Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders
(DSM-5). Arlington: APA.
American Psychological Association (2009). Publication Manual of the American Psychological
Association. Washington: APA.
Coolican, H. (2014). Research Methods and Statistics in Psychology. New-York: Psychology Press.
Howell, D.C. (2008). Méthodes statistiques en sciences humaines. Bruxelles : De Boeck
Jean-Charles, W. (2013). Review of Living in an Environmentally Traumatized World: Healing
Ourselves and our Planet. Ecopsychology Journal 1, 40-45.
Nemeth, D. G., Hamilton, R.B., & Kuriansky J. (Eds). (2012). Living in an Environmentally
Traumatized World: Healing Ourselves and our Planet. Santa Barbara, CA: Praeger Press.
Par ailleurs, la psychologie privilégie aussi, par souci de brièveté, une forme de citation
appelé la technique auteur-date. Ainsi on écrira dans le corps de texte : (L. Dubé, 2000, 51).
Ce qui signifie : Louis DUBE, Psychologie de l’apprentissage, Québec, Presses de
l‘Université du Québec, 2000, p. 51 (dans la mesure où cette référence renvoie ou bien à une
première note bibliographique de bas de page, ou bien à la bibliographie comme telle.
Là encore, quelle que soit la méthodologie choisie, il est de toute importance de maintenir
la cohérence de la présentation.
5. Les sigles et abréviations
Si l‘on a utilisé beaucoup de sigles et d‘abréviations, il convient de dresser une liste (de
taille 11) qui présente à gauche les acronymes et à droite leurs significations. On y mettra
toutes les abréviations utilisées, même les plus conventionnelles, sauf celles qui sont déjà
passées dans le langage écrit courant (telles « can. » pour canon, « ch. » pour chapitre,
« col. » pour colonnes, « n. » pour numéro, « p. » pour page, etc.).
Certaines abréviations sont en italique, comme Ibid., al., d‘autres en petites majuscules,
comme ID. (pour Idem). Les sigles ou abréviations de titres de revues ou de livres
(dictionnaires, encyclopédies, etc.) sont en italiques, alors que ceux des collections sont en
caractères droits (comme dans les titres complets de la bibliographie).
Exemple :
Sigles et abréviations
AAS Acta Apostolice Sedis
APA American Psychological Association
DSM-5 Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders
ERPI Éditions du Renouveau Pédagogique Inc.
MCS Moyens de communication sociale
NTIC Nouvelles technologies de l‘information et de la communication, 5e édition.
RSR Recherches de sciences religieuses
SC (Collection) Sources chrétiennes
TIC Technologies de l‘information et de la communication
14| FLESH-UNDH
6. Plan, table des matières, index
Si pour les livres, on recommande que la table des matières soit désormais renvoyée à la
fin, il n‘en va pas de même dans un travail où le plan est requis au début. Il peut bien sûr tenir
lieu de table des matières avec indication des numéros de pages. L‘indication des numéros de
pages n‘est pas nécessaire dans un texte court (moins de 15 pages).
Le plan ne doit pas être trop long. Pour cela, on laissera tomber au besoin les titres de
niveaux de division inférieurs.
Dans la table des matières, tout sera indiqué en caractère romain (c‘est-à-dire maigre et
droit). L‘usage de l‘italique n‘est pas nécessaire et encore moins celui du caractère gras.
Dans les textes plus importants comme les livres ou les thèses, les index peuvent être d‘un
grand secours pour faciliter la consultation : index des auteurs cités; index thématique; index
des noms propres; etc. Pour le format, on peut s‘inspirer de n‘importe quel ouvrage classique.
7. Autres règles et conseils pratiques
Dans le traitement d‘un texte, certaines autres règles sont à respecter, telles que celles
concernant la numérotation des pages, la citation des documents électroniques, la correction,
etc.
7.1 La numérotation des pages
Les numéros de pages sont généralement placés en haut et alignés à l‘extérieur (c‘est-à-
dire à gauche sur les paires et à droite sur les impaires), si les pages sont recto verso; à droite
si les côtés verso ne sont pas utilisés. À l‘exception de la couverture en dure, si elle existe,
toutes les pages sont comptées y compris la page titre et les pages blanches. Ordinairement
aucun numéro n‘apparaît sur la première page.
7.2 Documents électroniques
Pour citer des documents électroniques, on utilisera les mêmes procédés que pour les
textes imprimés. On ajoutera seulement, après le titre du document, sa nature entre crochet.
Dans les cas les plus typiques des documents consultés sur internet, on ajoutera les adresses
des sites de la façon la plus complète possible (pour un accès direct aux textes).
Si la date de parution n‘est pas précisée, on reportera entre crochets la date de
consultation.
Exemple, dans une bibliographie :
WENIN, A., « Le temps dans l‘histoire de Joseph (Gn 37-50) » Bib [On-line edition] 83 (2002) fasc.
1, http://bsw.org/project/biblica > Vol. 83.
Exemple, dans une note de bas de page :
5 A. WENIN, « Le temps dans l‘histoire de Joseph (Gn 37-50) » Bib [On-line edition] 83,
http://bsw.org/project/biblica > Vol. 83 [accès : 12.10.2006].
Dans les notes infrapaginales, on suit les règles ordinaires relatives à la présence ou non
du document dans la bibliographie.
7.3 La correction automatique
Il est fortement recommandé de faire la correction automatique et de vérifier encore le
texte, plusieurs fois s‘il le faut, avant de l‘imprimer. Parfois l‘aide d‘une autre personne (d‘un
correcteur) peut être très utile.
Normes typographiques | 15
Conclusion
Comme on peut bien le remarquer, les conventions et règles méthodologiques sont dictées
par le bon sens même. L‘essentiel n‘est pas tant de cultiver une conformité rigide par rapport
à ce qui est affirmé ici, mais de présenter un système organique et homogène. C‘est dans le
but d‘y aider que ce guide est conçu. Une fois qu‘on a compris le principe méthodologique,
on devient libre de faire des adaptations intelligentes et originales. Malgré les balises et
restrictions qu‘elle pose, la méthodologie ne limite pas la créativité ; au contraire elle lui offre
de nombreuses ouvertures et des possibilités tout à fait incroyables. D‘ailleurs c‘est une
science en perpétuelle et rapide évolution.
Bibliographie
ASSIE, G. R. – KOUASSI, R. R., Cours d’introduction à la méthodologie de recherche, Abidjan, École
Pratique de la Chambre de Commerce et d‘Industrie, sans date. [On-line edition]
www.dphu.org [accès : 12.10.2006]. CINE, Syriaque, Guide méthodologique, écriture universitaire, dissertations, mémoires,
rapports de stage. À l‘usage des étudiants et des professeurs des universités,
Port-au-Prince, CRETECH, 2019.
DARROBERS, M. – LE POTTIER, N., La recherche documentaire, Paris, Nathan, 1994.
DIONNE, Bernard, Pour réussir. Guide méthodologique pour les études et la recherche, 5e éd.,
Montréal, Beauchemin, 2008.
GAUTHIER, Benoît - BOURGEOIS, Isabelle, ed., Recherche sociale. De la problématique à la
collecte des données, Québec, Presses de l‘Université du Québec, 2016.
GIROUX, S. - TREMBLAY, G., Méthodologie des sciences humaines. La recherche en action,
Montréal, ERPI, 20022.
LAMOUREUX, Andrée, Recherche et méthodologie en sciences humaines, 2e éd., Montréal,
Beauchemin, 2006.
MEYNET, R. Norme tipografiche per la composizione dei testi con il computer, Roma, EPUG,
2004.
TOUSSAINT, Hérold, Argumenter en Philo et à l’Université, Port-au-Prince, Imprimerie
Média-Texte, 2017.
16| FLESH-UNDH
ANNEXE I : RESUME DES NORMES TYPOGRAPHIQUES
Présentation générale :
Page de couverture = page 1 non numérotée.
Page de titre = page 2 non numérotée.
(N.B. : s‘il y a une page dédicace ou de remerciement, elle n‘est pas numérotée).
Page de plan ou table des matières = page 3 ou 4 (numérotée).
(Viennent ensuite les sigles et abréviations, s‘il y a lieu).
Introduction = page 4 ou 5.
Nombre de pages : entre 30 et 50. Imprimées sur papier blanc et reliées.
Format : 8.5 x 11 cm.
Police : Times New Roman.
Interligne : de 1.15 à 1.5.
Taille du corps de texte : 12 cpi.
Taille des citations longues : 11 cpi (interligne simple).
Taille des notes de bas de page : 10 cpi (interligne simple).
Rentrée de la première ligne : 5 mm (dans le corps de texte et dans les notes).
Marges : verticales (supérieure et inférieure) et latérales (de gauche et de droite) ≈1 pouce.
* * *
N.B.1 : Ce n‘est pas la peine de commencer chaque section ou la conclusion sur une nouvelle
page. Il suffit d‘éviter les veuves et les orphelins*.
___________________________
* Veuve = une dernière ligne d‘un paragraphe, toute seule, en début de page.
Orphelin = une première ligne d‘un paragraphe, toute seule, ou un titre, en fin de page.
[Approuvé par le décanat]
Normes typographiques | 17
ANNEXE II
Modèle de page de couverture pour les devoirs ordinaires à FLESH
UNIVERSITE NOTRE DAME D‘HAÏTI (UNDH) FACULTE DES LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES (FLESH)
=============================
Nom de la Filière
Titre du cours
Le libellé du thème ou un énoncé simple du sujet
Étudiant/e : Prénom et Nom
1e, 2e, 3e année de licence (si applicable)
… / … / 2021
Professeur : Prénom et Nom
Année académique 2021-2022
18| FLESH-UNDH
Port-au-Prince, Haïti
[Approuvé par le décanat]