Date : NOV/DEC 15
Pays : FrancePériodicité : Bimestriel
Page de l'article : p.62-70Journaliste : Pascal Poggi
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Les outilsde calculde l'éclairagenaturelll existe de nombreux outilsde calcul de l'éclatementnaturel. Ecodis, par exemple,est un logiciel de calcul denombre de lanterneaux àinstaller, qui répond strictosensu à la RT 2012. D'autresoutils, tels D/ALux(Oia[GmbH), Phame développépar le CSTB, Dial-Europe(Estiaj, RetuxPro (ReluxInformatikl, Ecotect et 3DSMax (Autodesk), VeluxDaylight Visualizer (Velux),Radiance (LBNL) sont pluscomplets et calculent auminimum l'éclairement, leFacteur de lumière du jour(FUI et la luminance avecdifférents types et formesd'ouvertures (fenêtre,porte-fenêtre, lanterneau...).Le fabricant Parans a mêmedéveloppé des profilsspécifiques pour que sesappareils soient pris encompte dans un calcul Dialux.Selon Thomas Delmas dubureau d'études DauchezFayet, l'idéal est cependantque les outils de simulationthermique dont se serventles concepteurs pouroptimiser les bâtimentssoient également capablesde réaliser en même tempsdes simulations d'éclairagenaturel et des calculs deconsommations d'électricitéde l'éclairage artificiel.De cette manière, le bureaud'études évite les allers-retours, toujourspotentielles sourcesd'erreurs et de pertes dedonnées entre différentsprogrammes.Pteiades+COMFIES, le logicieldéveloppé par Izuba. estdésormais couples auxmoteurs spécifiques Enetightet Radiance pour réalisersimultanément lessimulations thermiqueset d'éclairement naturel.ArchiWIZARD, achetépar Graitec en 2014, estégalement connu pour sespossibilités de simulationde l'éclairement naturel,et de calcul thermique etdes performances viséespar la RT 2012. DesignBuilder,d'un maniement plusdifficile, est égalementcapable de simulerthermique et éclairementen même temps.
mener la lumière naturelle dans un bâ-
timent dépend largement des choix
architecturaux effectués dès sa concep-tion Par ailleurs, un bâtiment vit et les
besoins de ses occupants évoluent des
locaux aveugles, initialement dévolus a du stockage
peuvent être convertis en locaux occupes de ma-nière régulière par des personnes au travail Dans
ce cas, au moins deux technologies permettent de
faire pénétrer la lumière naturelle profondement
dans le bâtiment, jusqu a atteindre des Locaux sansaccès direct à la lumière du jour
Qu'est-ce que la lumière naturelle?La source de toute lumière naturelle surTerre est
le soleil Plus précisément, la partie visible du
rayonnement électromagnétique émis par le so-leil, e est-a-dire le rayonnement dont les longueursd ondes sont comprises entre 280 et 780 nano-
mètres. A un endroit donne de notre planete et àun moment précis, la disponibilité de la lumiere na-
turelle dépend à la fois de la position du soleil et
de la couverture nuageuse La principale caracté-ristique de la lumiere naturelle est donc qu elle varieconstamment de deux façons Premièrement, se-
lon l'alternance des saisons et le déroulement de
la journee, la lumiere se modifie de maniere rela-tivement lente Deuxièmement, les variations de la
couverture nuageuse par grand vent, par exemple
peuvent entraîner des modifications tres rapides
de minute en minute, de la lumière naturelle reçue
en un point donné.
Deux grandeurs sont utilisées pour caractériser lalumière naturelle L'éclairement, tout d abord, estexprime en lux, noté lx 1 lx est égal a un flux lumi-
neux de 1 lumen (noté lm) couvrant uniformément
1 m2, donc I lx = I lm/mz Pour bien fixer les idées,
rappelons qu un ciel clair a midi sous nos latitudes
correspond à 100 DOO lx alors q u u n ciel nuageux à
midivanede10000à25000lx Plus le ciel est blanc,
mieux il diffuse la lumière, tandis que laube ou le
crépuscule correspondent plutôt à un ordre de400 lx. Un ciel tres nuageux est inférieur a 200 lx,
la pleine lune par une nuit claire atteint environ 0,25 lx
etuncielétoilésanslunechuteàO.01 lx Deuxième
grandeur, la luminance ou impression visuelleproduite par une surface éclairée, est exprimée en
candela/m2, noté cd/m2. Une valeur de lummance
supérieure a 2000 cd/m2 en lumière naturelle cor-respond à un éblouissement
Les vertus de la lumière naturelleAutant la littérature est abondante et documentée
sur la description physique de la lumiere naturelle,autant ses bienfaits, quoique universellement accep-
tes, sont beaucoup moins justifiés par des etudesapprofondies On prête généralement a la lumiere
naturelle plusieurs vertus Tout d'abord, elle orga-nise notre horloge biologique, dite aussi horlogecircadienne, et orchestre notre rythme biologique
quotidien La lumière joue notamment un rôle dans
la fabrication par notre corps de la mélatonme,
une hormone qui gère I endormissement faible pro-
duction le jour intense la nuit avec un pic entre2 h 00 et 3 h 00 du matin Or un bon fonctionnement
de notre horloge circadienne contribue au renfor-
cement de notre protection immunitaire La lumiere
naturelle lutte également contre la survenue de dia-
bète - constatée de manière disproportionnée chez
les personnes travaillant de nuit depuis plusieursannees-et diminue les risques cardiovasculaires
Ensuite, la qualite spectrale de la lumiere naturelle
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"La conception de l'éclairage naturel d'un bâtiment est indissociable desquestions de performance thermique et de confort d'été qui peuventgénérer des exigences contradictoires"
ainsi que sa variabilité et ses nuances permettentune perception optimale des formes et des couleursBref, lacces a la lumiere naturelle est lune desconditions de notre bien-être quotidien Appliquéeà léclairage des bâtiments, la lumiere naturellecomporte deux vertus majeures elle ne consommepas d energie et ses sources requièrent peu demaintenance Une étude de lAdeme publiée en 2007indique que leclairage artificiel peut représenterdans des bureaux jusqu a 40 % de la consomma-tion d electricite Tout report de cette consommationvers des sources naturelles est donc bénéfique
Passer de la lumière naturelleà l'éclairage naturelLorsque la lumiere naturelle pénètre dans un bâ-timent, elle se transforme en eclairage naturel, carelle est filtrée, réfléchie, absorbée et quantite defacteu rs entrent en jeu da ns cette tra nsformationDe plus comme I indique le guide Leclairage natu-re/, publié conjointement par lArene Île-de-Franceet I lceb (Institut pour la conception ecoresponsabledu bâti] (1) «La conception de leclairage natureld un bâtiment est indissociable des questions de per-formance thermique et de confort d ete qui peuventgénérer des exigences contradictoires C est la ou lacapacite de synthèse et de creativite des architecteset des bureaux d etudes trouve toute sa place et ouse fabrique [architecture ecoresponsable de demain »
Le fabricant allemand Lamiluxa pris le virage du SIM. Ses voûtessont disponibles en fichierscompatibles SIM (IFC, Revit,Allplan Archicad) Les fichierscontiennent des donneesdimensionnelles, maîs aussithermiques et de transmissionlumineuse
HI Guide téléchargeable
sur www areneidf org/
publication-3rene
En effet, la lumiere naturelle est vecteur de cha-leur il faut favoriser sa pénétration dans le bâtimenten hiver pour réduire les besoins de chauffage etsouvent la combattre en ete pour modérer les be-soins de climatisation Parailleurs, une lumiere tropintense éblouit, nuit au travail et il faut s en prému-nir grâce a des protections solaires Leclairementnaturel doit donc être maximise, maîs aussi gerepour le compléter lorsqu il n est pas suffisant oule reduire lorsqu il entraîne des conséquences ne-fastes (surchauffe, eblouissementl Pour quantifierI apport d eclairage naturel dans un bâtiment lesbureaux d etudes prennent en compte le site dubâtiment, les masques exterieurs proches, la géo-métrie du bàtiment, sa forme et la profondeur despieces les caractéristiques des parties vitrées[dimensions, orientations caractéristiques des vi-trages et encombrement des menuiseries) et desrevêtements interieurs (coefficients de reflexionlumineuse), et les protections solaires
Calculer l'éclairage naturelUn eclairage naturel se calcule Le but de ce calculest de permettre, des la conception, une optimisa-tion des dimensions des surfaces vitrées, de la géo-métrie des ouvertures de la transmission lumineusedes vitrages et des coefficients de reflexion lumi-neuse des différents revêtements de sols, de pla-fonds et de parois interieures afin de
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L'IMPORTANCE DE LA REFLEXIONLa couleur (la nature aussi) des surfacesintérieures influence directementl'éclairage naturel grâce aux réflexionsintérieures. Une bonne distribution de lalumière nécessite des parois et du mobilierde couleurs claires pour deux raisons.Premièrement, des facteurs de reflexionplus élevés réfléchissent davantage la
lumière Deuxièmement, I1 oeil humainanalyse de facon subjective les niveaux de
lummance sous les mêmes conditionsd'éclairage, une surface claire est perçuecomme mieux éclairée qu une surface
foncée Un plancher clair culmine à 30 % deréflexion, tandis qu un mur blanc atteint
50 % et un plafond blanc parvient à 70 %
Cependant, comme le plafond ne reçoit lalumière naturelle que de manière indirecte,
son influence sur la répartition de la lumiereest relativement faible malgré soncoefficient de reflexion élevé D ou I intérêt
des dispositifs de distribution lumineusecomme le light shelf qui optimisent les
propriétés de reflexion du plafond
Photo ci-dessous: De plus en plus de concepteurs lumière intègrent l'apport de lumiere naturelle dans leurs projets. Grâce à des miroirs réflecteurs, ilsévitent r enfouissement et atteignent une transmission de lumière diffuse, plus efficace pour {'eclatement des pieces.
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maximiser leclairage naturel Apres simulation,
trois grandeurs sont obtenues par un bureau
d etudes• I eclatement naturel, exprime en lux et qui traduit
le flux lumineux reçu par une surface donnee,• le Facteur de lumiere du jour ou PIJ lan %), rap-
port de I eclatement naturel interieur reçu en un
point (généralement le plan de travail ou le ni-veau du sol! a I éclatement exterieur simultané
sur une surface horizontale, en site parfaitement
dégage, par ciel couvert Ile «ciel couvert» est un
ciel normalise par la Commission internationalede I eclairage) [2l Cette grandeur est utilisée parles certifications HQE® et Breeam Parexemple,HQE® demande dans sa cible 10 un EU superieur
a 2 % a lt rn de la baie,
• la lummance en cd/m2, qui qualifie I éblouissementSelon Thomas Delmas du bureau d etudes Dauchez
Fayet, le coefficient FU donne une indication sta-tique ll est calcule avec un type de ciel conventionnel-le «ciel couvert» définit un éclatement exterieur
au sol de 5 DOO lx - et ne rend donc pas bien compte
de la réalité de I eclairage naturel car cette valeur
ne correspond pas vraiment au ciel dominant plu-
tôt clair du Sud de la France ni a celui des regions
montagneuses, du littoral De plus, dans la for-
mule de calcul, les valeurs du facteur de lumiere
du jour sont indépendantes de lorientation desbaies vitrées, de la saison et de I heure du jour
Au-delà du calcul conventionnel requis pour les cer-tifications, il faut donc compléter le FLJ par d autres
etudes pour mieux rendre la réalité du site ou sera
implante le bâtiment La certification HQE® devrait
12) Pour en savoir plus wwwenerq/eplus-lesite be
d ailleurs évoluer en 2016 et renoncer au FU
statique au profit d une analyse dynamique dite
«autonomie lumineuse» Dans cette nouvelle
approche, a partir de la valeur d eclatement de
consigne a atteindre dans chaque local d un bâ-
timent, on calcule au pas horaire le pourcentage
de temps durant lequel leclairage naturel suffitpourattemdre la consigne En attendant le bureau
d etudes Dauchez Fayet, par exemple, calcule le
FLJ réglementaire puis ajoute systématiquement
une etude d eblouissement afin d en mesurer le
risque et de le traitera laide des protections so-laires appropriéesCôte moteur de calcul RT 2012 le bureau d etudesTribu Énergie a calcule par exemple, pour unbâtiment industriel de plain pied qu un seuil déclai
rement naturel de 300 lx assorti d une autonomie
de 50 % du temps (sans apport de lumiere artifi-
cielle) garantissait une marge de securite de 30 %vis-a-vis du respect du Bbiomax
Éclairage naturelet sources multifonctionsUne fois fixe un objectif d eclatement naturel pourun bâtiment, la phase de conception commence
quelles sont les sources possibles d eclatement
naturel, comment les incorporer au bâtiment et
comment se prémunir contre leurs inconvénients
éventuels la surchauffe et leblouissement7
Les sources d édairement naturel relèvent de deuxgrands types Le premier type, immémorial, pro-
pose une surface transparente ou translucide entre
le bâtiment et (exterieur Quantite de solutionscorrespondent à cette description générique fe-
nêtres et porte-fenêtres verrieres et fenêtres de
toit, exutoires de fumées transparents... l>Ol>
LU La solution Lamilux Ci-SystemGlasarchitektur PR60 energysaveest certifiée par le PassivhausInstitut de Darmstadt et a obtenule prix « German design award »lors du salon BALI en janvier 2015.C'est une solution d'éclairagenaturel a haute performancethermique
LU L'idée de miroirs interieursdestines à renvoyer la lumierenaturelle a été mise en œuvrea grande échelle par l'architecteNorman Foster lors de latransformation du bâtiment duReichstag à Berlin Une colonnede miroirs, éclaires par la lumierenaturelle pénétrant a traversun dôme vitre, renvoie la lumieredu jour jusque dans la salle desdebats du Bundestag en dessous
H Les miroirs Espaciel,distribues en France parNature & Confort, peuvent êtreinstalles verticalement sur desparois extérieures pour rectifierune orientation des baies peufavorable a ('eclatement naturel.
Blé light shell de FlexLmeest installe côte interieur a environ40 cm du haut des fenêtres.Il renvoie la lumiere extérieurevers le plafond blanc pouraccroitre la diffusion de la lumierenaturelle vers le fond des pieces.
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Concernant les fenêtres et porte fenêtres remarquons simplement que les fabricants se sontengages depuis plusieurs annees aussi bien pourle ter! aire que le logement dans une course aI élargissement des baies et vantaux qui contribuealaccro ssement de I eclatement naturel Ce serasans nul doute visible au salon Batimat 2015 Schucopar exemple a déjà annonce qu il exposera I sanouvelle gamme de coulissants A5S4f SC dont lesdimensions alte gnent 3 x 2 5 m par vantail D sponible sur un deux ou trois rails ce coulissantpermettra de realiser des fenêtres de 22 5 m2 desurfaceAu delà des fenêtres et porte fenêtres lessourcesd eclairage naturel en fort developpement sont lesinstallations zénithales -verr eres voûtes et lanterneaux qui deviennent de plus en plus desequipements multifonctions desenfumage enpremier lieu transmetteurs de lumiere naturelleensuite acteurs de strategies de ventilation naturelie enfin Ce qui modifie la man ere dont elles sontconçues fabriquées et sélectionnées selon le oules rôles qui leur sont attribues dans un projet debatiment et le type de toiture sur lequel ellesprennent place Contrairement a un exutoire de fumee classique un lanterneau participant a lavent lation naturelle doit etre capable d un grandnombre d ouvertures et de fermetures sans que sescapacites d exutoire de fumée ni ses performancesacoustiques thermiques et d etancheitealairsoientremises en cause dans le temps Le lanterneauHexasteelThermRPTFixd Hexadome par exempleest conçu pour I eclatement zénithal ll comprendune costiere formée par un dormant et un ouvranten PVC a rupture de pont thermique avec une doublebarriere pour letancheite a lair et une isolation
LU Dans ce batiment, les lightshelves sont associées a desprotections solaires interieuressur la partie basse des fenêtresLe but consiste a diffuserla lumiere naturelle de maniereindirecte par reflexion surle plafond tout en évitant uneblouissemenl direct
6 Briand Energies specialistede la construction métalliqueincorpore des puits de lumieresdans ses batiments de plain piedEquipe depuis 1972 un LeclercDrive a Samt-Nazaire reçoit enmoyenne 243 lx au sol, ce quia permis de reduire de 61 %la facture d eclairage
0 Un conduit ou puits de lumierese compose d un capteur exterieurde segments de tube droitsde coudes et d un luminaire derestitution Les diamètres varientde 25 a 75 cm La longueur de tubepeut atteindre jusqu a 15 ou 20 mLes conduits transmettentla lumiere maîs pas la chaleurIls sont etanches a I eau et a I air
thermique Latérale de la costiere sur toute sa hauleur Ce produit est disponible en deux versionstranslucide ou equipe du procede Suntite Control pourune meilleure diffusion de la lumiere ll s ag t delamelles de largeur 30 mm pivotant a 90° et mcorporees entre les parois translucides du lanterneauEn cas de fort ensoleillement en positions ferméesles lamelles confèrent au lanterneau un facteursolaire de 15% et une valeur de transmission lumineuse TL de7% En position ouverte les lamellesoffrent un facteur solaire de 50 % et un TL de 52 %Du point de vue thermique ce lanterneau atteintunevaleurU 1 45 W/m2 K pour un affaiblissementacoustique L a - 57 dB Rw 25 dBAutre forme de lanterneau la voûte est const tueede lanterneaux juxtaposes les uns aux autres Lesproduits Hexavoute ti Hexadome par exempleproposent différentes fonctions eclatement zemthaï {Hexavoute Therm] eclatement zénithalaération et desenfumage {Hexavoute FCA DoP] etc
Transporter la lumièreLe deuxieme type de source de lumiere naturellerassemble les appareils capables de la capter a I exteneur et de la redistribuer dans le batiment Nousn en connaissons que quatre sortes par ordre decomplexité croissante le mira r réflecteur le lightshelf le puits de lumiere et lassociation dans unsysteme cohérent d un capteur de lumiere d unefibre optique et d un luminaire de restitutionPremièrement le miroir réflecteur qui mstaleverticalement ou horizontalement a [exterieur ou aI interieur ou sur le mur d une cour anglaise etcrenvoie la lumiere naturelle dans la piece Cedispositif est particul erement utile pour red fierdes orientations de batiment défavorables
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à la pénétration de la lumiere naturelleDeuxièmement, le light shelf ou étagère de lu-mière, proche cousin du miroir réflecteur, est unesurface horizontale qui réfléchit la lumière naturellevers Le plafond afin d'assurer une meilleure distri-bution vers le fond des pieces, tout en protégeantles occupants contre l'éblouissement dû aux péné-trations directes du soleil Le light shelf diminueles apports de chaleur pendant l'été, d une partcar il transmet la lumiere maîs pas la chaleur (lesinfrarouges], d'autre part car en renvoyant la lumièreau fond des pieces, il réduit l'emploi de la lumièreartificielle, également source de chaleur La sur-face du light shelf doit être aussi refléchissanteque possible, et le maintien de sa haute réflectivitéimplique bien sûr un nettoyage régulier À noterles systèmes anidoliques sont des light shelvesparticuliers qui utilisent à l'extérieur des réflecteursspéculaires courbes, conçus pour tirer parti enplus de la lumière diffuse du ciel. Pour I instant, cesprocedes sont encore au stade de I étude
Les puits de lumièreTroisième solution de transport de lumière, le puitsou conduit de lumière a été créé par Solatube enAustralie en 1986 Les premières installations deSolatube en France datent de 2002 Depuis, unevingtaine de marques européennes ont repris l'idéeet proposent leurs propres solutions Dans tousles cas, il s'agit d'apporter la lumière naturelle,sans transmettre la chaleur, dans les pièces dé-pourvues d ouvertures vers I exterieur On comptedeux Avis Techniques sur ce procédé l'ATecn°6/13-2162 de Solatube et le n° 6/U-2204 de SolarspotInternational Un conduit de lumière se composed'un capteur à I extérieur, d'un tube conducteur de
Lt] Ecoliu Spot est un puitsde lumiere, comprenant costiered'adaptation, coupole avec capteurde lumiere, gaine de transmissionrevêtue d'un dim SM Vegaluxassurant plus de 99 % de réflexionde lumière et diffuseur enacrylique prismatique a pointede diamant. Conforme à la normeEN 1873, il est garanti 10 ans.
' La solution capteur de lumiere+ fibre optique pour le transportde la lumiere + luminaire hybridede restitution est apparue en 2004avec les premiers systemes dusuédois Parans. Le SP3, dernièregeneration proposée depuis 2012,est motorisé suivant un seul axedè maniere à suivre la coursedu soleil selon un arc de 180°.
lumiere avec un ou deux coudes et d un diffuseurde lumière naturelle dans la pièce trai tée.La lumière naturelle entre par une coupole trans-parente, est récupérée sur toute la surface d unglobe collecteur de lumiere et concentrée vers lin-térieur du tube grâce à un système optique basésur des lentilles de Fresnel Lintérieur du tube estrevêtu d'une couche fortement réfléchissante quilui confère une transmission de la lumière avecune réflexion speculaire tres proche de la valeur ab-solue, de I ordre de 99,5% pour Solarspot, 97,5%pour Solatube Lefficacité du système et de l'en-semble de ses composants permet de transmettreune quantité de lumière très élevée, même à degrandes distances du capteur extérieur: à 20 m,Solarspot en diamètre 250 mm possède une effi-cacité de transmission de lumiere de 66 %, et atteint89 % en diamètre 650 mm La lumière est ensuitediffusée à travers des lentilles rassemblées dansdes diffuseurs carrés, ronds ou rectangulaires, en-castrés en plafonds ou en faux-plafonds.Les conduits de lumière - capteurs, tubes et diffu-seur - sont disponibles en plusieurs diamètresextérieurs : 250,350 et 530 mm pour Solatube, 250,375, 530 et 650 mm pour Solarspot Plus le dia-mètre est important, plus la quantite de lumièretransmise croît, plus le conduit peut être long etaccepter de coudes. Les fabricants fournissentd'ailleurs tous les accessoires nécessaires Solars-pot estime qu'un tube de sa gamme Bnghten Up endiamètre 250 mm éclaire 9 à 13 m2 et peutatteindre une longueur maximale de 6 rn avec deuxcoudes. Son modèle en 350 mm éclaire U à 18 m2
avec un tube de 9 rn de longueur et deux coudesLes conduits de lumière sont éligibles aux certifi-cats d'économie d'énergie depuis le
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"Pour UIT ciel dispensant 80 000 lx, ichy indique qu'un traceur solaireportant 10 modules transporte 57 000 lm à 10 m. Ce qui se traduit, à10 rn, par une surface de 190 m2 éclairée à 300 lx"
20 mars 2015 larrête du 20 mars 2015] pour les bâ-timents industriels existants (f iche IND-BA-1 U] ettertiaires existants (fiche BAT-EQ-131)
Capteur de lumière,fibre optique et luminaireLa quatrieme et derniere solution, la plus récenteet la plus sophistiquée, est le triptyque capteur delumiere extérieur, fibres optiques et luminaires derestitution hybride (solaire et Led] Nous ne connais-sons que deux marques proposant ce genre desysteme le suédois Parans depuis 2004 et le fran-cais Echy depuis 2013 Les deux procédes sontremarquablement similaires Un module de lentillesde Fresnel capte et concentre la lumiere naturelleChez Echy, le module Echysse porte 18 lentilles, me-sure 120 x 60 x 15cm, pese 25 kg et génère a 10mun flux lumineux de 5700 lm sous un ciel clair etdégagé d'une luminosité de 80000 lx ll est fixésur un traceur solaire motorisé sur deux axes, quimaintient constamment la meilleure orientation
par rapport au soleil le long d une course de 180°Ce traceur est conçu pour porter4, 6, Sou 10 mo-dules Chez Parans, le récepteurSPSH 14x57x27 cm,32 kg] commercialisé depuis 2012, constitue déjàla troisième génération ll est également motorisépour suivre le soleil sur une course de 180°, maîssurunseulaxe llfournità 10rn un éclatement de55001m sous un ciel clair dispensant 100DOO lx
H A l'intérieur, la restitutionde lumiere est assuree par desluminaires hybrides (solaire+ Leds) avec variation de lumiere,asservis a une valeur de consigned'éclairage et a une détectionde presence pour alimenter lesLeds seulement lorsque c'estnécessaire. Le systeme a etedéployé dans toutes sortes delocaux, depuis des hôpitauxjusqu'à des hôtels, en passant pardes commerces et des logements.
11 Le traceur du français Echy,motorise sur 2 axes, porte 4,6,8ou 10 modules. Chapue moduleest composé de 18 lentilles deFresnel qui concentrent la lumierevers une fibre optique(5,10,15 ou 20m de long).
@ Les systemes d'Echy éclairentnotamment des surfaces de vente.Les luminaires hybrides peuventëtre installes verticalement ouhorizontalement.
La lumiere est ensuite transmise a un câble conte-nant des fibres optiques et d une longueur de 5,10,15 ou 20 m Puis elle est restituée dans des lumi-naires 100 % solaires ou hybrides [Leds! Paransaffiche 3 gammes, chacune proposant un luminairesolaire ou hybride deux dalles 600 x 600 mm (plusou moins de points de restitution de lumiere natu-relle selon le modele] et un spot Echy commercialisedeux luminaires pour I instant une dalle et un spotLes luminaires hybrides sont destines a maintenirune valeur d éclatement de consigne program-mée Ils fonctionnent soit de facon autonome avecI aide d une sonde d eclatement ambiant, soit a tra-vers un bus Dali pour (e pilotage de I eclairage Ilspeuvent naturellement être aussi asservis à unedétection de presence qui desactive la partie Ledsen cas d absence de personnes dans la pieceLes résultats sont à la mesure des technologiesmises en oeuvre Pour un ciel dispensant 80 DOO lx,Echy indique qu un traceur solaire portant 10 mo-dules transporte 57000 lm à 10m Cequisetraduit,a 10m, par une surface de 190 m2 éclairée a 300 lxou de 110 m2 éclairée à 500 lx Avec ce genre d equi-pement, léclairage naturel franchit une nouvelleétape Au fur et a mesure que I exigence de per-formance des bâtiments croît, la prise en comptedes moyens de valoriser la lumière naturelle de-vrait peu a peu se généraliser au moment de laconception