Ma chance ?elle n’était pas là où on
l’attendait !FINANCE STORY
François de CompiègnePrésident de VISOTEC
9
“ “
Deux parcours, un même choix :
L’ÉTRANGER
SORTIR DU RANGen partant16
Bateau sur l’eau…
ET AVANTAGES
FISCAUX 714
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IC
Aidexport CICOn vous accompagne dans la recherche de partenaires et de financements à l’étranger.
L’idéal pour s’implanter à l’étrangerserait d’y être déja implanté pour connaître les erreurs à ne pas commettre quand on veut s’y implanter.
Parce que le monde bougecic.fr
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Dépassé par l’ampleur de la mondialisation, le Politique s’estcaché derrière les chiffres. Le culte de la performance a
occupé le grand vide laissé par les idées. Emportée dans safolle course, l’entreprise s’est débarrassée de ce qui pouvaitla ralentir : le sentiment, la complexité, le nœud fort del’engagement. Débarrassée de ses aspérités, carénée commeune formule Un, elle est devenue 12 sur 20. Moyenne et terne.La novlang du management, les coachs et le développementpersonnel n’ont rien changé : à force de tout compter, ons’ennuie ferme.Heureusement, vous êtes là !
Le risque, la précarité, la solitude sont inhérents à votrecondition d’entrepreneur et de patron. Cette exigence, ce désir,cette lucidité sont en vous. L’entreprise est aventure humaine.C’est le choix de votre vie. Vous avez tout compris. Vous savez que les crises n’existent quepour être traversées. C’est en elles quese trouvent les pépites d’un autrement.Aujourd’hui, il faut réparer, construire,inventer. Les projets abondent, l’énergievient, tout le monde en a besoin. La sociétépeut se réconcilier avec l’économie.L’entreprise, terre de réalisation, peutêtre un outil de transformation sociétale.Vous êtes les artisans du mieux. L’avenirest entre vos mains. C’est Business 3.0.Profitez-en !
Éditions des Equateurs,222 pages, prix DécouverteFouquet’s Figaro Magazine 2006
Précurseurs est une publication du groupe CICCIC Crédit Industriel et Commercial, 6 avenue de Provence, 75009 ParisDirecteur de la publication : Louis Xavier RousiotRédacteur en Chef : Muriel WilliseckComité éditorial : Véronique Després, Bernard Gassiat, Jean-Albert Chaffard, Didier Audebrand, Lionel Decagny, Vincent François PeninRédaction : Paquerette GrangeConception-réalisation : BrainstormingCrédits photos : Olivier Héraut, Christian Bellavia, David Sarfati,William Daniels / TOMA - Getty Images - montenegrophoto.com
Si vous souhaitez recevoir Précurseurs, vous pouvez vousabonner sur
16VUeS D’AILLeuRS
6En PRiVé
9FINANCE STORY
13DES BOITES &DES HOMMES
Inspirez… EXTERNALISEZ !
Visotec : la fabrique
D’IDENTITÉ…
VISUELLEPari réussi pour le roi de l’enseigneen Europe
QUAND LE DESTINtient à un LBO
L’innovation ne suffit plus pour
RÉUSSIR À L’ÉTRANGER…
4çA BOUgE
ATTENTION E-FFETS SECONDAIRES . .4LE GROS MOT : WEB 2.0 . . . . . . . . . . . . .5LA PQR SUR E-PAPER . . . . . . . . . . . . . .5
PoRTRAITS CroiSéS
14Deux parcours, un même choix :
L’ÉTRANGERUn grand groupe, une PME, deux parcours différents, un même choix : investir à l’étranger
BLOG’GISSIME . . . . . . . . .19À LIRE . . . . . . . . . . . . . . . .19À PODCASTER . . . . . . . . .19
12Le JOur OÙ “J’ai racheté deux
SOCIÉTÉS !”
Jeune auteur prometteur de “Une fille dans la ville” et fondatrice de
TrendSpotting (cabinet de marketing stratégique), Flore Vasseur est précurseur
à sa manière ! Son expérience du rêve américain et les revers du 11 septembre
2001 amènent cette trentenaire fonceuse à porter un regard culotté et novateur
sur notre monde actuel en général, et sur son modèle économique en particulier…
De l’entreprise
12 sur 20 à Business 3.0
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par Flore VasseurAuteur de “Une fille dans la ville”
18HORIZoNS MonténégroLA P'TITE DESTINATION
QUI MONTE, QUI MONTE…
Automne - Hiver 2007-2008
Jeunes entreprises
LESQUELLES
RÉUSSISSENT ?
Qui sont ces 56 sociétés sur 100*, enmoyenne, encore en activité cinq ans
après leur création ? Qu'ont-elles de plus queles autres ? Au-delà des évidentes qualitéscommerciales et managériales requises, ilsemblerait bien que les services-conseils àl'entreprise (aide d’un expert comptable,d’un banquier, d’un réseau…) soient un atoutnon négligeable permettant de réduire le tauxd'échec des nouvelles sociétés. En général,les études démontrent que le financement,le mentorat et l'accès à l'information sont deséléments clés pour favoriser la croissanceet la viabilité à long terme d'une entreprise…d'autant plus lorsqu'on assortit l'aide financièrede conseils et services de professionnels dumonde de l’entreprise.De là à conclure que les entreprises quiréussissent prennent plus souvent rendez-vous avec leur banquier… il n'y a qu'un pas !
* Enquête du réseau Entreprendre, juin 2006.
IN
OUT
UN STRESS… TRÈS PRO !
VOUS ÊTES ÉPUISÉ,
PHYSIQUEMENT ET
MENTALEMENT ?
VOUS TRAVAILLEZ DE
PLUS EN PLUS ALORS
QUE VOTRE RENDEMENT
DIMINUE SANS CESSE ?
ATTENTION, LE SYNDROME
DU “BURN OUT” VOUS
GUETTE PEUT-ÊTRE.
STADE ULTIME DU
STRESS, CETTE MALADIE
PROFESSIONNELLE
RECONNUE TOUCHE
AUJOURD'HUI LE MONDE
DU TRAVAIL DANS SON
ENSEMBLE.
Attention
E-FFETS
SECONDAIRES !
Les grands utilisateurs d'Internet sont-ilsdes gens comme les autres ? Il semblerait
que naviguer avec frénésie sur la toile ne soitpas sans conséquence… Après la migraine ophtalmique et la tendinitedu poignet, une nouvelle menace planedésormais dans le ciel des internautes,affectant leur sociabilité.Une récente étude canadienne* sur l'emploidu temps des internautes offre un curieuxparadoxe…Ses conclusions tendent, en effet, à montrerque plus l'usage d'Internet est intensif,plus ses utilisateurs se projettent dans cenouveau réseau social que représente latoile, un immense espace d'échanges et deconstruction de liens entre les individus…Ils optent pour le virtuel au détriment du réel.Ce qui nous amène très vite à la questionsuivante : serions-nous plus enclins àdévelopper des échanges virtuels qu'àéchanger avec nos proches ? En d'autrestermes, la sphère d'expression publiqueque nous offre le web nous couperait-ellefinalement de la sphère privée ?
* Enquête Sociale Générale : Internet et notre
emploi du temps (2005-2006) - Canada.
LE TÉLÉTRAVAIL
BIEN QU'ENCORE TRÈS
PEU DÉVELOPPÉE EN
FRANCE, CETTE PRATIQUE
POURRAIT BIEN
PASSER À LA VITESSE
SUPÉRIEURE D'ICI PEU.
UN INDICE : RENAULT
A SIGNÉ UN ACCORD
D'ENTREPRISE
AUTORISANT LES
PERSONNES QUI LE
SOUHAITENT À TRAVAILLER
DEPUIS CHEZ ELLES,
2 À 4 JOURS PAR SEMAINE.
UN ORDINATEUR, UNE
CONNEXION INTERNET,
UN TÉLÉPHONE ET
LE TOUR EST JOUÉ.
cic.fr
4çA BOUgE
Coup de gueule :
ÉQUITABLE,
LE COMMERCE ?
La sortie de son livre a été l'une des plusmédiatisées de la fin 2006. Et pour
cause, Christian Jacquiau n'aime pas qu'onse moque du citoyen consommateur. AvecLes coulisses du commerce équitable, il jetteun pavé de 500 pages dans la mare de notrebonne conscience, en revenant sur lespratiques pas toujours très avouables de cepetit business devenu grosse tendance.“Personne n'ose demander des comptesaux acteurs du commerce équitable, carils font partie d'un supposé axe du bien.”Christian Jacquiau a osé, au prix de deuxans d'une enquête minutieuse sur l'enversde l'étiquette. La colère de cet économisteet ancien expert-comptable a fait mouche.On n'a probablement pas fini d'en entendreparler…
Web :
LA FAILLE
La première grande panne dans l'histoired'Internet a eu lieu. C'était fin décembre,
plusieurs câbles optiques sous-marins sesont rompus suite à un séisme survenu aularge de Taïwan. Ces derniers assuraientune grande partie du trafic téléphonique etInternet en provenance d'Asie du Sud-Est,de Corée du Sud et de Chine, via Hong Kong,vers le Japon, les États-Unis et l'Europe.Au final : une vraie pagaille informatiquependant plusieurs jours, des transactionsboursières perturbées et des dégâtsdifficilement quantifiables mais sans douteconsidérables pour des millions de petitesentreprises, financièrement dépendantesd'Internet. Le tout sur le continent le plusconnecté du monde après l'Amériquedu Nord. 60 à 70 % de la capacité interneten Asie, s’en serait trouvée affectée.
Le gros mot :
WEB 2.0
Alors que se dessine déjà le terme web 3.0,revenons sur la définition du web 2.0 !
On en parle à la télé, au travail, sur le net,au téléphone, au café… Et pourtant, soyonsfranc, qui a VRAIMENT compris de quoi ils'agit ? Le hic, c'est que le phénomène estassocié à un tas de mots barbares. Entre leCSS, les microformats, l'Ajax, les flux RSS,les protocoles spécialisés FOAF et XFN, oules API ouvertes, il faut reconnaître qu'il y ade quoi décrocher. En réalité, le web 2.0n'est qu'un terme inventé pour redéfinirInternet, non plus comme un simple média,mais comme une véritable plate-formede données et d'échanges planétaires.L'internaute devient lui-même acteur d'unréseau de communautés d'intérêts, en étantdirectement générateur de contenu, et disposed'applications en ligne qui pourraientmême révolutionner prochainement toutela bureautique. Bienvenue dans l'ère del'Internet collaboratif !
IMAGINEZ… UN JOURNAL PAPIER ÉLECTRONIQUE QUE L'ON PLIERAIT ET DÉPLIERAIT COMME UN “VRAI”, TRANSPORTABLE
PARTOUT ET SANS CESSE RÉACTUALISÉ AU COURS DE LA JOURNÉE. LE E-PAPER SERA BIENTÔT ENTRE TOUTES LES
MAINS ! IL S'AGIT EN FAIT D'UN ÉCRAN RÉVOLUTIONNAIRE ÉQUIPÉ D'UNE CONNEXION WI-FI ET USB, QUI FONCTIONNERA
POUR L'UTILISATEUR SUR LE MÊME PRINCIPE QU'UN JOURNAL EN LIGNE, MAIS QUI LUI PERMETTRA ÉGALEMENT DE
LIRE DES LIVRES, PRÉALABLEMENT PUISÉS SUR UNE BORNE EN LIBRAIRIE, DES PLANS OU DE STOCKER DES INFOS.
UN PROBLÈME DE VUE ? UN CLIC ET LES CARACTÈRES S'AGRANDISSENT. UN VOYAGE EN PERSPECTIVE ? VOTRE JOURNAL
VOUS SUIT EN S'ACTUALISANT EN TEMPS RÉEL. UNE IDÉE QUI NE RESTERA PAS LONGTEMPS À L'ÉTAT DE PROTOTYPE :
LE QUOTIDIEN LES ECHOS, ESPÈRE LANCER SA VERSION E-PAPER DÈS 2008. AFFAIRE À SUIVRE.
LA PQR SUR E-PAPER
cic.fr
Les Coulisses du commerce équitable
de Christian Jacquiau
Éditions Mille et une nuits, 2006, 476 p.
5çA BOUgE CHIFFRE
CLÉ
+ 400 000C'EST LE NOMBRE D'EMPLOIS QUE LE
SECTEUR DES SERVICES À LA PERSONNE
DEVRAIT CRÉER D'ICI À 2015… DEVENANT
AINSI LE SECTEUR FRANÇAIS LE PLUS
DYNAMIQUE EN LA MATIÈRE.
cic.fr
6En PRiVé
Qu’est-ce qui a motivé le choix d’un
LBO ?
Je n’avais pas de fortune personnelle doncpas vraiment d’autre choix. Lorsque AndréCholley m’a informé de son désir de vendreses parts, je n’ai pas hésité, car je suisviscéralement attaché à cette société. J’aisigné un protocole de rachat. Le lendemain,11 septembre 2001, alors que l'économiemondiale s'écroulait, je suis parti chercherde l’argent… J’avais 40 jours pour trouverle financement.
Vers qui vous êtes-vous tourné ?
J’ai rencontré, le 1er octobre 2001, le directeurdu CIC Banque CIAL à Strasbourg. Etl’histoire s’est un peu répétée. Près de30 ans plus tôt, c’est la banque qui avaitfait confiance à André Cholley. En 2001,elle m’a assuré de son soutien pour l’opération,avec la Banque Populaire à ses côtés. Ledossier a été rondement mené. C’est unedes forces de la décentralisation, lorsqueles gens se connaissent, on se comprendmieux et l’on va plus vite.
En quoi votre LBO est original ?
Je voulais impérativement détenir la majoritédu capital. Pour moi, c’était la garantie d’unestabilité du Groupe sur la durée. Je ne
voulais pas, qu’au terme du premier cycle,les financiers éventuels se retirent et qu’ilsaient investi dans le seul but de réaliserune grosse plus-value.
En m’offrant la majorité dès le premier tour, lesbanques acceptaient de monter un financementun peu hors norme en m’accompagnant surune dette plus importante avec seulement450 000 €de fonds propres pour une opérationglobale d’un montant de 33 millions d’€.En général, la plupart des LBO se réalisentsur la base d’un ratio approximatif 40 %fonds propres / 60 % dette.
Votre premier bilan, cinq ans après ?
Il est extrêmement positif et pour toutes lesparties. Mon modèle économique qui vise àassocier des hommes clés de l'entreprise aucapital permet un actionnariat stable,gage de confiance pour les salariés. Labelle croissance du Groupe m’a permis derembourser, de manière anticipée, une grandepartie de la dette. En 2005, j’ai pu rediscuteravec mes banques. Le crédit vendeur aété remboursé. Je suis désormais dans unparcours financier normal et sain. En 2006,le Groupe Piscines Waterair a réalisé un CAconsolidé de 64,5 millions d’€ pour un effectifde 414 salariés. Personnellement, j'ai réussien cinq ans à me constituer un patrimoinesolide.
Il y a cinq ans, Jacques Braun, Directeur général de Piscines Waterair décide
de racheter, via un LBO, le groupe qui l’emploie depuis 13 ans. Itinéraire d’un
chef d’entreprise heureux.
TRANSMISSION D’ENTREPRISE
“ “
> Parti de rien,sans fortune personnelle,
Jacques Braun aracheté Waterairgrâce à un LBO.
Il est aujourd'hui àla tête d'un groupe
de 414 personnesqui a réalisé en 2006un CA consolidé de
64,5 millions d’€.Waterair vise un CAde 100 millions d’€
en 2011 et réalised’ores et déjà 40 %
de son activité à l’export.
Jacques Braun,
43 ans, P-dg du
Groupe Piscines
Waterair
Seppois-le-Bas
Haut-Rhin
CIC Banque CIAL
CIC Banque SNVB
Le pitch :
1972 : André Cholley crée
Waterair avec 20 000 F prêtés
par le CIC Banque CIAL.
L'entreprise commercialise des
piscines et des adoucisseurs d’eau.
En 1978, il dépose son premier
brevet : la piscine avec structure
en acier ondé galvanisé.
1988 : la société emploie 14
personnes. Jacques Braun,
jeune technico-commercial
vient vendre un système
informatique à André Cholley.
Il repart avec un contrat et un
poste de responsable commercial.
En 1992, Jacques Braun crée
un réseau de vendeurs.
En parallèle, l’entreprise
se déploie en Europe
(100 personnes - CA de
20 millions d’€).
En 1994, Jacques Braun est
nommé Dga puis Dg en 1998 ;
il a 35 ans.
1999 : l’entreprise est introduite
au 2nd marché de la bourse
de Paris.
C’est l’époque de la bulle
Internet. Mauvais temps
pour les piscines.
Parcours boursier plat.
2001 : André Cholley a 59 ans
et 80 % des parts de la
société (200 salariés - CA
de 33,4 millions d’€).
Il veut vendre.
Ses enfants ne souhaitent
pas reprendre le flambeau.
En 2002, un LBO permet à
Jacques Braun de racheter
Waterair.
Cette société,
j’y suis
viscéralement
attaché
QUAND LE DESTINtient à un LBO
Se délocaliser ou rester en France ?
SE DÉLOCALISER
1 - LES FACTEURS PRIVÉS SONT PRIMORDIAUX : SE DÉLOCALISER DOIT ÊTRE
APPRÉHENDÉ EN TENANT COMPTE D’UNE SITUATION FISCALE GLOBALE
(ACTIFS PROFESSIONNELS ET PERSONNELS), MAIS AUSSI DES FACTEURS PRIVÉS.
2 -LE CHOIX D’UN PAYS DOIT SE FAIRE EN CONNAISSANCE DE… CULTURE.
CE N’EST PAS UN HASARD SI 80 % DES PERSONNES QUI DÉCIDENT DE SE
DÉLOCALISER CHOISISSENT UNE CULTURE PROCHE DE LA LEUR (BELGIQUE,
LUXEMBOURG, SUISSE).
3 - LE DÉBUT D’UNE NOUVELLE VIE : SE DÉLOCALISER SOUS-ENTEND UN
CHANGEMENT DE VIE COMPLET ET PARFOIS IRRÉMÉDIABLE. IL EST DONC
PRIMORDIAL DE TOUJOURS PENSER À ORGANISER DES STRUCTURES
FLEXIBLES QUI PERMETTRONT, UN JOUR, AUX HÉRITIERS, S’ILS LE DÉSIRENT,
DE REVENIR EN FRANCE.
RESTER EN FRANCE
1 - L’OUTIL DE TRAVAIL PEUT ÊTRE EXONÉRÉ : LES BIENS UTILISÉS DANS LE CADRE DE L’ENTREPRISE
INDIVIDUELLE SONT EXONÉRÉS D’ISF, DÈS LORS QUE LA PROFESSION EST EXERCÉE À TITRE
PRINCIPAL PAR LE CONTRIBUABLE OU SON CONJOINT.
2 - LE PACTE DUTREIL ALLÈGE LA TRANSMISSION D’ENTREPRISE : IL PERMET DE FAIRE TOMBER LE
TAUX GLOBAL D’IMPOSITION DE L’ORDRE DE 5 À 8 % POUR LES MEMBRES D’UNE MÊME FAMILLE.
3 - LA FRANCE N’A PAS DES TAUX SI “ASSOMMANTS”… : LORSQUE L’ON CÈDE SON ENTREPRISE, LE TAUX
DE 27 % PLACE LA FRANCE PARMI LES PAYS À FORTE TAXATION, MAIS AU REGARD DES TAUX MOYENS
D’IMPOSITIONS EUROPÉENS CELA RESTE FINALEMENT BAS ( 40 % AU ROYAUME UNI).
CONCRÈTEMENT
Chaque année, sur 100 personnes
qui pensent à la délocalisation :
50 vont vraiment engager
une réflexion avec l’aide
d’un conseiller.
10 personnes vont faire
le choix de partir.
5 reviendront, dans les dix ans,
dont certaines pour se faire
soigner ou finir leur vie en France.
En conclusion : Il ne faut pas
que “l’épidermique fiscale”
entraîne une dérive familiale.
Le tout est de ne pas dépasser
la limite de l’intolérable. Le droit
français est riche et peut révéler
des “trésors cachés” pour
autant que l’on soit bien guidé.
Envie d’approfondir le sujet :
CIC Banque Privée
www.cicbanqueprivee.com
Bateau sur l’eau… ET AVANTAGES FISCAUX
En 2007, c’est décidé, vous ferez partie desquelque 15 000 Français qui concrétisent
chaque année leur rêve en s’offrant un bateau.Vous l’avez choisi, vous avez négocié le prixet les modalités de livraison avec un fabricantou vous êtes en passe de le faire. Et vousrecherchez, dès à présent, un financementpour vous permettre de devenir propriétaireaux meilleures conditions. La LOA seprésente aujourd’hui comme la formule laplus économique pour acquérir un bateau.Pourquoi ? Elle peut vous permettre deprofiter d'avantages fiscaux non négligeables :
une TVA réduite de 50 %, même si vousnaviguez essentiellement dans les eauxterritoriales européennes. Il est possible, sivous le souhaitez, de revendre votre bateauavant terme. Soit en le transférant à unnouveau locataire, soit en le vendant purementet simplement (vente à un particulierdéconseillée). Tant que vous n’avez pas levél’option d’achat, le bateau n’entre pas dansvotre patrimoine, donc échappe à l’ISF.Pour résumer, avec la LOA, votre bateau vousrevient moins cher qu’avec un financementclassique et même qu’un achat cash.
Envie de grand large ? Choisissez la route la plus économique pour naviguer
avec la Location avec Option d’Achat (LOA). Un moyen simple et très avantageux
pour acquérir un bateau de plaisance neuf.
DÉFISCALISEZ
LE MATCH
> Agenda marin :
Salon nautique de ParisParc des expositions - Porte de Versailles
du 1er au 9 décembre 2007www.salonnautiqueparis.com
cic.fr
7En PRiVé
Exemple de financement en LOA
(conditions juillet 2007) :
Pour un bateau acheté comptant 185 000€TTC.
LOA Bail Marine de CM-CIC Bail sur 60 mois
avec un apport optimisé : apport de 92 000 € TTC,
suivi de 59 loyers de 1 550 € - option d’achat 18 € -
soit un prix de revient global de 183 468€TTC,
1 532 € de moins qu’au comptant. La trésorerie
conservée 185 000 - 92 000 = 93 000 € peut
être rémunérée par votre banque.
A crédit, avec le même apport et une hypothèse
de taux d’intérêts de 6,15 %, le coût total
du bateau serait : apport de 92 000 € + 60
mensualités de 1 804 € = 200 240 €.
On peut trébucher
au départet finalement
devenir leadereuropéen
“
“
François de Compiègne P-dg du Groupe Visotec
cic.fr
Visotec : la fabriqueD’IDENTITÉ… VISUELLE
9
Il y a quinze ans, François deCompiègne rachète, pour le comptede la firme allemande Krone,l’enseigniste nantais Arlux. Kronepense ainsi renforcer son entitéd’affichage électronique en créant
des synergies entre le marché dit dynamiqueet celui statique, dédié aux enseignes.Erreur d’appréciation : la transversalitécommerciale n’existe pas entre les deuxsecteurs. Moins d’un an après avoir prisune participation majoritaire dans Arlux,Krone connaît des difficultés et décide dese désengager de cette filiale française.L’allemand choisit de se recentrer sur sonmétier traditionnel, les télécommunications. “Je suis retourné voir l’intermédiaire quiavait négocié l’opération avec Krone et jelui ai demandé de trouver un racheteur.C’est comme cela qu'il a proposé à l’ancienpatron d’Arlux, Denis Batard, de revenirdans l’entreprise, moins d’un an aprèsl'avoir vendue” raconte le P-dg de Visotec.L’ex-dirigeant est convaincu par le défieuropéen de François de Compiègne.“Denis Batard avait vendu parce qu’il nese sentait pas à l’aise avec la dimensioninternationale. Lui et son père, avant,avaient réussi à développer l’entreprisesur le plan régional puis national. Or, ilsavait que l’avenir de celle-ci passait parl’étranger. À nous deux, nous cumulions lescompétences. Pour lui, celles techniques etindustrielles. Moi, j’apportais mon expérience
professionnelle européenne et mon approchefinancière internationale”.Arlux emploie alors 180 personnes. Avecun CA de 25 millions d’€, la société estnuméro 2 sur le marché français.
De LBO en LBO
L’alliance est payante. Dans les mois quisuivent, Visotec remporte un gros contrateuropéen. “En six semaines, nous avons montétrois filiales : en Allemagne, en Angleterreet en Espagne”. Au cours des années 90, leGroupe se développe fortement à l’internationalet enregistre une croissance annuelle de 10 %. Le pari est gagné. Visotec est sur les railseuropéens : Denis Batard* peut se retirer.Il a 51 ans et, à lui seul, détient 80 % duGroupe. Nouvelle étape pour l’enseigniste.“Nous devions trouver uninvestisseur pour reprendreles parts de Denis Batard etfinancer notre ambitieuseconquête européenne”.Les fonds Alpha (ErnestAntoine-Seillière), un des grands acteursdu haut de bilan, prennent alors plus de 70 %du capital. Denis Batard conserve 15,2 %,François de Compiègne détient 8,55 % etArnaud Meynial, jeune cadre entré dansl’entreprise quelques mois plus tôt, 5 %.Visotec poursuit son parcours international.Sa croissance s’appuie sur le gain d’impor-tants appels d’offre européens. Il devientl’enseigniste exclusif de Ford, en Europe.2002, c’est au tour d’Alpha de se désengager.Nouvel LBO pour le groupe nantais.Nouveau tour de table, le Groupe CIC,notamment via sa société de capital-inves-
tissement IPO, basée à Nantes, devientleader du pool bancaire avec 30 % du capital.
Cap à l’est
Visotec intensifie son développement surles marchés de l’Est. Pour ce faire, il entredans le capital (20 %) d’une entreprisepolonaise, Socha, leader sur son secteur. Il crée une joint-venture en Russie avecEvroznak, numéro 1 sur son marché cible,renforce son équipe commerciale enAllemagne. “À l’Est, il y a tout à faire, toutà créer. En France et, de manière plusgénérale, en Europe Occidentale, noussommes sur un marché de remplacementavec la réduction du nombre de points devente, au gré des restructurations. Ça nesuffit pas.”
Devenu numéro 1 de l’identitévisuelle avec 15 % du marchédes grands réseaux multi-siteseuropéens, Visotec est, enEurope, un des seuls ensei-gnistes capables de répondre
à des appels d’offres internationaux.
Il a bien fait d’y croire. En quinze ans, François de Compiègne, P-dg du Groupe nantais Visotec, a réussi à hisser
le spécialiste de l’enseigne extérieure parmi les leaders européens. Le pari était loin d’être gagné. Entre Nantes et
l’Europe, ce chef d’entreprise pugnace et son équipe tracent leur chemin en fabriquant et en installant des enseignes,
en grandes séries.
FINANCE STORY
J’apportais
mon expérience
européenne
““
> Deux enseignes
réalisées par la
société Visotec
Suite du dossier pages 10 & 11
CIC Banque CIO-BRO
cic.fr
* Denis Batard, 63 ans, reste Président du conseil de surveillance.
Quelles sont les raisons de ce rachat ?
Notre volonté est d’assurer une sous-traitanceà meilleur coût pour traiter les grandesséries, avec un partenaire d’expérienceconfirmée dans le travail en commun avecles sociétés du groupe. Ce rachat nous permetclairement de diminuer la dépendance vis-à-vis d’une seule usine (à côté de Nantes)dans un contexte social qui se durcissait.Enfin, cela nous permet de nous rapprochergéographiquement des marchés en croissancedu Nord-Est de l’Europe.
Comment s’est déroulée l’opération ?
Socha est une entreprise que nous connaissonsdepuis une dizaine d’années. Avec laquellenous avons tissé une relation de confiance.Elle a toujours été un partenaire efficacesur le plan industriel. Pourtant, la négociationa été difficile. Le dirigeant polonais avait dumal à se désengager. Visotec détient désormais90 % du capital et Monsieur Socha 10 %.
* Socha a réalisé en 2006 un CA de 25 millions d’€.
La société emploie 380 personnes.
LE GROUPE VISOTECEN 7 DATES :
1958 > naissance de la société
nantaise Arlux.
1985 > Jean-Claude Batard
rachète l’entreprise
avec son fils Denis.
1992 > cession d’Arlux à Visotec
(filiale à 100 % de Krone)
pour relever le défi européen
(1er LBO).
François de Compiègne est
nommé P-dg de Visotec par
l’actionnaire principal Krone.
1994 > difficultés de Krone et
2e LBO de rachat d’Arlux
par Denis Batard et François
de Compiègne.
1996 > 3e LBO avec cession du
Groupe aux fonds Alpha
(71,25 % du capital).
2002 > 4e LBO suite au désengagement
d’Alpha - création de Visotec
Stratégie avec le capital
risqueur IPO (groupe CIC)
et le management (D. Batard,
F.de Compiègne et
A. Meynial).
2006 > 5e LBO, acquisition
de Socha en Pologne.
cic.fr
REGARD SUR…VISOTEC, c’est quoi ? Visotec, c’est désormais deux groupesindustriels : Visotec Arlux pour la France etVisotec Socha pour la Pologne. Outre desimplantations en Espagne (Visotec Espagne)et en Allemagne (Visotec Arlux Gmbh),Visotec compte deux joint-ventures en Russie(Evroznak) et en Grande-Bretagne (ASGWarwick) et une participation minoritairedans PROGIM, société italienne basée àLugano, qui gère la Suisse et l’Italie.
Le Groupe intrinsèque pèse 71 millions d’€pour 639 personnes.Si l’on inclut les joint-ventures et lesprésences commerciales, Visotec représente120 millions d’€ de CA et une force com-merciale de près de 1 000 personnes.
- Le métier : conception et fabricationd’enseignes lumineuses en grandes séries.
- Le concept : habiller aux couleurs d’uneentreprise un espace de béton brut pourqu’il ait l’aspect d’une marque.
- Le savoir-faire : une production intégréeverticalement via huit corps de métiers dontla menuiserie, l’électricité, la peinture,la plasturgie, le soufflage du verre…
> Arnaud Meynial,
40 ans, P-dg de Visotec Arlux depuis 2000.
Cet ex-Mines est entré dans le Groupe
en 1996. Il détient 9 % du capital.
Pourquoi nous avons
racheté le Polonais SOCHA
“
“En 2002, le Groupe Visotec entre au capital de son partenaire en Pologne, Socha*.
Quatre ans plus tard, il rachète le leader polonais de l’enseigne. Objectif affiché :
pénétrer les marchés émergeants de l’Europe de l’Est.
Le Groupe réalise un CA de 71 millions d’€en 2006, dont 80 % à l’export. Et ne comptepas s’arrêter en si bon chemin. La preuve :le rachat, en été 2006, du Polonais Socha(lire interview ci-dessous). “Nous devonscontinuer à aller sur d’autres marchés.Notre diversification géographique sematérialise avec cette installation en Pologne.En outre, nous devons nous adapter etréinventer notre métier. L’évolution dumarché nous tourne vers l’intérieur desshow-rooms, avec la création de PLV et demobilier d’accueil longue durée. Il existe
des synergies fortes entre ces deuxmétiers de l’identité visuelle”. François deCompiègne y croit. Pour développer cesnouvelles compétences, il vient d’ailleursde créer une filiale dédiée, baptisée VISAX.“Aujourd’hui, nous nous positionnonscomme un fournisseur global d’élémentsd’identité visuelle : fabrication, pose etmaintenance d’enseignes extérieures etde mobiliers intérieurs. Le client a en facede lui un interlocuteur unique capable d’in-tervenir dans toute l’Europe”. L’entreprisenantaise qui fêtera ses 50 ans, en 2008, n’apas fini d’écrire son histoire européenne.
10FINANCE STORY
Une prise de risques
raisonnée“ “
Les conseilsde l’EXPERTAu CIC Banque CIO-BRO, Olivier Souchet,
Responsable Département Ingénierie
Financière est l’interlocuteur privilégié
des dirigeants de Visotec. Depuis l’an
passé, suite au rachat de l’entreprise
polonaise Socha, la banque régionale est
devenue chef de file de la dette du Groupe
nantais.
Quels étaient les besoins de Visotec ?
Le Groupe a eu, à plusieurs reprises, besoinde fonds pour financer son parcours européen.En 2002, lors de la sortie du capital d’Alpha,le CIC Banque CIO-BRO a fait partie dupool bancaire mais il n’était pas leader. En2006, à l’occasion du nouveau LBO, lors durachat de Socha, nous connaissions mieuxVisotec et ses dirigeants et nous avonsdécidé de devenir le chef de file de la detteà hauteur de 10,5 millions d’€. C’est un
montant important, mais qui correspond àune prise de risque raisonnée. La très belleopération de rachat de Socha, son partenairepolonais, avec un solide site de production,permet à Visotec de devenir numéro un deson secteur d’activité.
Quelles sont vos relations avec les
dirigeants ?
François de Compiègne et Arnaud Meynialsont des chefs d’entreprise ambitieux. Ilsont énormément d’idées. Les défis financiersne leur font pas peur parce qu’ils ontune vraie stratégie de maillage européen.Ils sont allés chercher et trouver d’autresmarchés.Ils savent évoluer sans cesse dans unmonde qui bouge, tout en conservant leurindépendance. Ils ont mis en place unesous-traitance qui a stabilisé le poids fixedes frais de main d’œuvre. Leur croissancene s’est jamais opérée au détriment de lamarge et de la rentabilité.C’est parce que notre entente avec cesentrepreneurs était saine que nous avonsréussi à monter une dette qui n’était passimple au départ, dans un environnementdifficile.
> Olivier Souchet -
Responsable Département
Ingénierie Financière
CIC Banque CIO-BRO
cic.fr
> Simple question à…
François Rouaült de la Vigne,
Directeur Exécutif d’IPO
Quelles sont les synergies
mises en place entre IPO et le
CIC Banque CIO-BRO ?Les bonnes relations entre IPOet le CIC Banque CIO-BRO sontbien antérieures au rachat d’IPOpar le Groupe CIC en juillet 2004.Rien n’a fondamentalementchangé sur la manière de gérerle dossier Visotec. Néanmoins,même s’il est important de rappeler que nos métiers sontet restent bien séparés, dessynergies existent désormais entrenous. En effet, aujourd’hui, le faitqu’IPO soit associé à plusieursentreprises françaises qui s’engagent en Europe, permetau CIC Banque CIO-BRO des’ouvrir aux nouveaux défispour les PME, notamment dansles pays de l’Est. Les chefsd’entreprises ont en face d’eux deuxpartenaires financiers durables.
EXPERTISE CIC
> IPO : le capitalrisque en régions.Cette filiale du CICs’est spécialiséedans la mobilité du capital (reclassement,transmission) et les besoins definancement desPME en croissancede la moitié Ouestde la France. IPO investit de 300 K€à 7 millions d’€.
La société réunitune dizaine d’investisseurs du Havre àPerpignan. Ellecompte aujourd’hui130 participations.
11FINANCE STORY
Quel est votre parcours ?IIIIII II
J’ai travaillé pendant 18 ans dansl’entreprise familiale, SA Michel Thierry. En 1991, j’ai créé ma propre société,IDF (Ingénierie de flocage), qui fabriquedes textiles techniques pour les secteursde l’ameublement et de l’automobile.En 2001, j’ai vraiment décidé de mediversifier et de développer, en parallèle,une activité de productiond’isolants minces thermo-réflecteurs pour le bâtiment.Pour ce faire, j’ai décidé deracheter, en 2002, VIMALAC,un fabricant de produits isolants quiétait au bord de la faillite, puis, en2003, la société ACTIS, un des leaderssur le marché des isolants minces.
Comment avez-vous financé ces deux
acquisitions ?
J’ai racheté VIMILAC avec mes ressourcespersonnelles. La société était en grandedifficulté, elle employait une vingtaine depersonnes. J’ai réinjecté 1 million d’€ defonds propres. Mais j’avais surtout besoind’une ligne de crédit en matière de trésorerie.
Je devais en même temps : recapitaliser,refidéliser, rétablir la confiance avec lesclients… Les fournisseurs demandaientà être payé comptant…J’ai rencontré un banquier du CIC SociétéBordelaise qui connaissait IDF. Il a vitecompris mon projet et m’a dit “je vous suis”.Il a mis à ma disposition un crédit tiroirs del’ordre de 1 million d’€. Je n’ai pas utilisé la
totalité, mais cette réserve areprésenté une vraie boufféed’oxygène. Elle m’a permisde tout mener de front et deremettre la société sur les rails.
L’année suivante, j’ai décidé de racheterACTIS. L’entreprise employait 140 salariéspour un CA de 30 millions d’€. L’ancienpatron était un homme spécial. Malgré uncontexte général compliqué, le montagefinancier s’est fait en trois mois grâceà l’appui du CIC Société Bordelaise qui acontinué à me faire confiance. L’acquisitiona pu se réaliser au travers d’une holdingfinancée par des capitaux risqueurs et laconstitution d’un pool bancaire BNPDéveloppement et CIC Société Bordelaise. www.actis-isolation.com
À deux reprises et de
manière rapprochée,
Laurent Thierry a eu
besoin de réponses
financières rapides.
Le rôle du CIC a été
d’accompagner son
développement,
à chaque étape.
Notre atout ?
La proximité.
Le CIC Société Bordelaise
privilégie la présence
et la relation de confiance.
Aujourd’hui, nous
continuons à suivre ce
chef d’entreprise dans
son développement
avec un nouveau site de
production dans l’Ariège.
+ d'infos www.cic.fr
PROBLÈME/SOLUTION
Jean-Luc Le Floch
Directeur de l’agence
de Limoux - Aude
CIC Société Bordelaise
Mon banquier
m’a dit :
je vous suis
““
> À la conquêtedes isolants
minces Laurent Thierry,
52 ans - P-dg de la holding ORION
En 2002, il aracheté l’entreprisesavoyarde VIMILAC,
au bord de la faillite. En 2003,
la société ACTIS.Toutes les deuxfabriquent des
produits isolants.
P.S
Accompagner
le dévelop-
pement à
chaque
étape
“
“
cic.fr
Il y a cinq ans, Laurent Thierry, patron d’une société spécialisée dans la
fabrication de textiles techniques pour l’automobile, décide d’entamer une
diversification. Direction le secteur des isolants. Il va racheter, en moins de
deux ans, deux entreprises, en Savoie et dans l’Aude.
cic.fr
J’ai racheté DEUX SOCIÉTÉS !
CIC Société
Bordelaise
12Le JOur OÙ
““
D'après un sondage Ifop (septembre 2006),34 % des entreprises confient à un
prestataire les fonctions paie et ressourceshumaines, ou projettent de le faire. Mais ce ne
sont pas là les seuls domaines concernés : lephénomène touche aujourd'hui l'informatique, la logistique, les achats… Bref, des fonctionsqui ne constituent pas le cœur de métier d'uneentreprise, mais qui restent vitales pour elle.L'externalisation est ainsi devenue monnaiecourante auprès des employeurs, qui laconsidèrent comme une méthode demanagement utile pour optimiser leurstratégie. Pourtant, à la différence de lasous-traitance, elle délègue totalement uneresponsabilité, ce qui comporte un certainnombre de risques. Les entreprises quiexternalisent se retrouvent ainsi dans un étatde dépendance vis-à-vis de leur partenaire.
Si le phénomène n'est pas nouveau, il ad'abord été considéré comme une formulede remplacement temporaire, puis comme
un moyen de maîtriser les coûts. Aujourd'hui,et de plus en plus, il a tendance à êtreapprécié pour ses aspects qualitatifs.Toujours selon le même sondage Ifop, prèsde 70 % des chefs d'entreprise considèrentl'externalisation comme une pratiquesécurisante et durable. Elle permet en effetaux entreprises d'accéder à des compétencesqu'elles ne pourraient intégrer elles-mêmes.Mais, attention cependant : toutes les fonctionsne sont pas “externalisables”. Il y a unesélection à faire en fonction du marché, dela concurrence, des risques, etc.
Une pratique qui peut donc vous permettrede mieux dormir… à partir du moment oùcelle-ci repose sur une solide réflexionstratégique et une relation de confiancedurable avec son prestataire.
Lancé début 2006 dans le cadre du planBorloo de cohésion sociale, le Chèque
Emploi Service Universel préfinancé fonc-tionne sur le modèle du chèque restaurant.Co-financé en tout ou partie par l'employeurou le comité d'entreprise, il est identifié aunom du bénéficiaire et affiche une valeurdéfinie. Il permet aux salariés, mais aussiaux chefs d'entreprise dans la plupart descas, de rémunérer une assistante maternelleagréée, une garde d'enfant à domicile ouun salarié employé pour des services à lapersonne, aussi bien que de régler les servicesagréés d'un organisme, d'une structuremandataire ou d'accueil d'un enfant (crèche,halte-garderie, jardin d'enfants…). Pourl'employeur, il représente un atout à la foishumain, financier et fiscal intéressant.Les aides versées sont exonérées de chargessociales jusqu'à 1 830 €/an/salarié, déductibleset donnent droit à un crédit d'impôt de 25 %(dans la limite de 500 000 € d'aides par an).Encore en phase de démarrage, le CESUest encore peu échangé, mais il a un belavenir devant lui.
Le CESU à destination de mes salariés : pour quoi faire ?
SIMPLE QUESTION
Inspirez… EXTERNALISEZ !
Economies d'échelle, réduction des coûts, recentrage sur le cœur de métier et
expertise garantie… Les entreprises, et notamment les PMI, sont de plus en plus
nombreuses à externaliser certaines de leurs fonctions, lesquelles sont elles-mêmes
devenues très variées. Un phénomène qui monte, qui monte…
Pour l’employeur,
il représente un atout
à la fois humain,
financier et fiscal
intéressant.
““
TENDANCE
+ d'infos
www.urssaf.fr
www.travail.gouv.fr
cic.fr
13DES BOITES &DES HOMMES
Pourquoi investir à l’étranger ?
Nous n’avions pas vraiment de stratégieexport. C’est la rencontre avec un entrepreneurpolonais, en 2005, qui nous a amené à créerune filiale en Pologne. Nous réalisions déjà, depuis quelques années,des inventaires partout en Europe pour lecompte de sociétés françaises, mais nous nedisposions pas de structures sur place. Pourla première année, nous avons réalisé un CA de 60 000 € en Pologne. Le potentiel dedéveloppement est très important. Le paysa dix ans de retard, par rapport à la France,sur la technologie des inventaires. Nousavons une carte à jouer avec l’utilisation de la radio-fréquence. Cette technique,que nous développons depuis l’an 2000,nous permet de travailler en temps réelavec une productivité accrue. Rapidité
et fiabilité, c’est ce qui nous démarquede nos concurrents locaux.
Dans quels pays pensez-vous
vous développer ?
Pour nous, ce sont les rencontres qui font lesopportunités. Nous étudions, en ce moment,la création d’une filiale à Dubaï avec uninvestisseur libanais qui travaille déjà surplace dans des métiers proches de l’inventaireet qui voudrait se diversifier. Une filiale estaussi à l’étude en Espagne avec un partenairelocal. Dans ces deux pays, notre avancetechnologique est encore un atout.
Et l’avenir ?
Notre futur s’appuie sur deux axes. Unecroissance interne sur le plan national etl’exportation de notre savoir-faire dans les Paysde l’Est, notamment en nous appuyant surnotre filiale polonaise. L’internationalisationpour l’internationalisation n’est pas unepriorité. Nous verrons au cas par cas.
En 1988, MICHEL GAUDRU et JEAN-PAUL JAYAT créent, à Clichy , Inventaire Services. Après avoir développé leur
activité en France, ils ont créé, il y a deux ans, une filiale en Pologne et réfléchissent désormais à des implantations
à Dubaï et en Espagne. Rencontre avec Jean-Paul Jayat, Directeur Commercial d’Inventaire Services.
> Jean-Paul Jayat, Directeur Commercial d’Inventaire Services
Deux parcours, un même choix
La première est spécialisée dans les inventaires,
emploie une quarantaine de personnes pour un CA de
3,2 millions d’€. La seconde est cotée en bourse. Avec
11 631 salariés et un CA de 2 326 millions d’€ en 2006,
elle est l’un des équipementiers automobiles, leader
mondial de la transformation de matières plastiques.
Une PME, un grand groupe, deux entreprises françaises,
deux parcours différents, un même choix : investir à
l’étranger. Pourquoi ? Comment ? Face à face.
“ “
CIC Île de France
Les rencontres font les
opportunités.
cic.fr
14PORTRAITS CROISÉS
> Profil
Inventaire Services
Dirigeant : Michel Gaudru
Activité : réalisation d’inventaires informatisés(transfert des données d’inventaires en radio fréquence).
Date de création : 1988
40 salariés (jusqu’à 300selon les missions)
CA 2006 : 3,2 millions d’€
www.inventaire.com
Liens utiles
www.exporter.gouv.frwww.missioneco.org
Le défi
ÉTRANGER
15PORTRAITS CROISÉS
CIC Lyonnaise
de Banque
On ne présente plus l’équipementier automobile Plastic Omnium, né à Paris,
après la seconde guerre et dont le siège se trouve à Lyon . Présent sur le marché
mondial depuis 40 ans, le Groupe, aujourd’hui implanté dans 27 pays,
réalise 70 % de son CA à l’international. Rencontre avec LAURENT BURELLE,
P-dg de Plastic Omnium.
Pourquoi investir à l’étranger ?
En 1960, nous étions une société franco-française, nous réalisions un CA de 1,2millions d’€ pour un effectif de 247 salariés.Créée en 1947, l’entreprise connaissait unecroissance rapide, avec une progression, enmoyenne, de 20 % par an. Certains s’enseraient contentés.
En 1968, nous avons décidé de nous tournervers l’étranger. Après l’innovation et ladiversification, le troisième axe fort denotre développement passait par l’inter-nationalisation. C’est ce qui nous a vraimentpoussé à nous tourner vers l’étranger. En1980, la part de notre CA à l’internationalatteignait les 38 % pour un effectif de 1 189salariés. En 2000, 40% de nos effectifs(8 087 salariés) se trouvait à l’étranger.Notre CA s’élevait à 1 418 millions d’€dont 71 % à l’international. La part de notreCA et de nos effectifs hors de l’hexagone,continue de croître avec 55 % de nos effectifs,aujourd’hui, hors de France. Les chiffresparlent d’eux-mêmes.
Dans quels pays êtes-vous présent ?
Le Groupe Plastic Omnium est implantédans 27 pays sur quatre continents avec 120sites industriels dont les 3/4 hors de France.
Et l’avenir ?
La solidité de notre modèle économiques’appuie sur la complémentarité de nosmétiers, de nos marchés, de nos implanta-tions géographiques et de la diversité denos clients. C’est la raison pour laquelle leGroupe continue à croître aussi sur le marché
français. En 2006, la prise de contrôle du groupeardéchois Inoplast nous a permis de disposerde nouveaux sites de production en Francemais aussi au Mexique, en Espagne ou encoreen Chine. Cette année, les investissementsse poursuivront dans d’autres pays commel’Argentine, puis ensuite l’Inde et la Russie.Nous continuerons à développer nos activitésR&D à Munich, Détroit, Séoul mais aussi àLyon où notre centre de R&D, Sigmatech™,emploie aujourd’hui plus 400 personnes.Notre croissance future sera principalementinternationale. Aussi, pour un groupe trèsinternational comme le nôtre, disposer d’équipesmulticulturelles est impératif.
> Profil
Plastic OmniumPrésident-Directeur général :
Laurent Burelle
Activités :
Plastic Omnium est un des leaderseuropéens dans la transformationde matières plastiques, pour l'industrie automobile.
L'entreprise occupe égalementdes positions de leader dans le domaine des conteneursde collecte des déchets ménagerset des produits plastiques performants.
Date de création : 1947
11 631 salariés
CA 2006 : 2 326 millions d’€
www.plasticomnium.com
> Laurent Burelle
Président-Directeur
général de Plastic Omnium
Investir à l’étranger,
c’est le carburant de notre croissance.
“
“cic.fr
L’innovation ne suffit plus pour
RÉUSSIR À L’ÉTRANGER…
Quand vous êtes-vous
tourné vers l’interna-
tional ? Notre dévelop-pement à l’internationala démarré au début desannées 1990 avec une
politique Export raisonnée. Nousn’avions encore, à l’époque, qu’une activitéprincipale, l’industrie sucrière. Le CA de Maguinse situait aux alentours des 15 à 20 millions d’€et a augmenté progressivement jusqu’à 30 à 35 millions d’€ en 2002. L’effet conjugué de la diversification et de lavolonté d’exporter (lire “Une histoire sucrée”page 17) nous a permis de passer, à partir de2002, à la vitesse supérieure. D’autres horizonsse sont alors ouverts à nous. Nous avonsaffronté nos concurrents bien au-delà del’hexagone. Cela a porté ses fruits, en 2005, leCA est passé à 43 millions d’€ et en 2006 à103 millions d’€.
Quelle est désormais la part
de l’export pour Maguin ?
Nous traitons en volume près de 70 % denos contrats à l’export, ce qui représenteenviron 60 % à 75 % de notre CA. Il y a 15 ans,la part de l’export avoisinait les 50 %. Lestransactions étaient réalisées essentiellementdans l’hémisphère Nord : Afrique du Nord,
Europe, US, Japon. Aujourd’hui, nousintervenons dans les pays : Thaïlande, Chine,Pakistan, Maroc, Egypte, Iran, Turquie,Ukraine, Serbie, Russie, Chili, l’ensembledes pays de l’Union Européenne.
Pourquoi avoir fait le choix de la Thaïlande ?
Nous n’avons pas vraiment choisi d’investiren Thaïlande. Il s’agit d’une belle opportunité.En 2002, suite à uneprospection commercialeinitiée en 2000, une entre-p r i s e t h a ï l a n d a i s e aconsulté notre départementalcool carburant, Maguin- Interis, principal acteursur ce nouveau secteur d’activité. Lasignature d’un premier gros contrat en 2003,puis d’autres depuis, nous a permis dedévelopper notre activité dans la constructiondes usines de bioéthanol.La Thaïlande est aujourd’hui un des premierspays investisseurs dans le domaine dubioéthanol à partir de la canne à sucre.
Quel a été le rôle du CIC Banque
BSD-CIN dans votre développement
à l’international ?
Le CIC Banque BSD-CIN est une des banqueshistoriques de Maguin. Il a accompagné lasociété à chaque étape de son développe-ment. Lorsque nous avons décidé de noustourner vers l’international, nos gestionnairesde comptes ont mis en place des lignes de
garanties et des cautions déterminantespour nous permettre de remporter denouveaux marchés à l’export.
Quels sont les facteurs clés, selon vous,
pour réussir sur les marchés extérieurs ?
L’entreprise doit, bien sûr, apporter uneinnovation produit et un service de qualitéirréprochable, mais cela n’est plus suffisant
pour gagner des parts de marché sur les paysémergents. Pour moi,l a d i f f é r e n c e p a s s e désormais par notrec a p a c i t é à p r o p o s e rdes financements. Aussi,
l’accompagnement des banques, comme le CIC Banque BSD-CIN, est primordial. Ce sont leurs capacités à proposer dessolutions de financement à forte valeurajoutée, qui vont en partie permettre auxentreprises de réussir à s’imposer sur lesmarchés extérieurs.
Nous n'avons pas
vraiment choisi d’investir
en Thaïlande. Il s'agit
d'une belle
opportunité.
““
Escale en…Thaïlande (Chiffres clés*)
513 115 KM2 65,1 MILLIONS D'HABITANTS CAPITALE : BANGKOK
PIB : 176,5 MD DE $
PIB PAR HABITANT : 2 711 $
EXPORTATIONS DE LA FRANCE VERS LA THAÏLANDE: 1,5 MD D’€
IMPORTATIONS FRANÇAISES DEPUIS LA THAÏLANDE: 1,6 MD D’€
AVEC 350 ENTREPRISES INSTALLÉES EN THAÏLANDE (EMPLOYANT PLUS
DE 40 000 PERSONNES), LA FRANCE EST LE 2ÈME INVESTISSEUR DE
L’UNION EUROPÉENNE.
* Source : Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie - Direction générale du Trésor et de la Politique économique.
En moins de dix ans, la société Maguin, spécialisée depuis 1843 dans les équipements des industries sucrières,
a réussi sa diversification et, en parallèle, son développement accéléré sur les marchés extérieurs. Désormais
premier exportateur de la région Picardie , elle a su s’imposer notamment sur des pays moins exposés, comme la
Thaïlande. Le témoignage de Michel Pommier, son Directeur Administratif et Financier.
cic.fr
16VUeS D’AILLeuRS
CIC Banque
BSD - CIN
> Plus d’infos :www.ambafrance-th.org
www.missioneco.org/thailande/
www. francothaicc.com
La mission économique de Bangkok a édité, en 2006, un cahier “S’implanter enThaïlande” 78,20 €
Les bureaux de représentation : un précieux sésame
Le groupe CIC s’appuie sur un réseau de
38 bureaux de représentation, implantés
dans le monde entier.
Des experts locaux
“Chaque bureau est dirigé par des experts,souvent issus du monde de l’entreprise,qui connaissent parfaitement le tissuéconomique et les réseaux locaux.
Car si les opportunités d’affaires sontnombreuses, la complexité de l’accès
à l’information et de la connaissancedes circuits locaux exige une parfaiteconnaissance du pays.Le rôle des bureaux de représentation ?Ouvrir les portes des marchés étrangersaux entrepreneurs français. Ainsi, chaquemois, dans le cadre des “Journées pays”,nos experts viennent rencontrer indivi-duellement des dirigeants qui cherchentà développer leur business hors del’hexagone. Etudes de marché, missionscommerciales, recherche de partenaires…Ils leur proposent des solutions adaptéesà chaque étape de leur démarche.”
Vincent François Penin, Directeur du
Marché Entreprises et de l’International,
CIC Lyonnaise de Banque
“Michel Pommier,
Directeur Administratif
et Financier Maguin SAS
(Charmes - Aisne)
Les solutions de
financement
proposées aux
entreprises sont
déterminantes
pour aider
à faire la
différence !
“Une histoire sucrée
1843, Maguin, société d’équipement des industries sucrières voit le jour à Charmes, en Picardie. En un siècle et demi, elle est devenueun des acteurs de référence sur lemarché des équipements de l’industriesucrière en France.Au milieu des années 90, Maguinchoisit le virage de la diversificationpar croissance externe.La société élargit son champ d’activitéset crée trois nouveaux départements enintégrant ces acquisitions en 2001 :- Alcool (Maguin - Interis) : alcool carburant
(bioéthanol) et alcool de bouche.- Séchage industriel (Maguin - Promill) :
séchage lourd et léger dans l’industrieagroalimentaire et la chimie.
- Environnement et thermique(Maguin et Maguin - APICC ) : filtrehaute température et incinérationde déchets industriels.
Aujourd’hui, Maguin emploie 215 personnes sur cinq établissements enFrance. En 2006, elle a plus que doubléson CA en un an (103 millions d’€ en2006 contre 43 millions d’€ en 2005).
cic.fr
> Les + :- une croissance parmi les
plus dynamiques d’Asie duSud-Est (estimation 2006 :entre 4,5 % et 5,5 %) ;
- 11 accords de libre-échange signés depuis 2003 ;
- une économie ouverte,accompagnée d’unepolitique volontaristede soutien à lademande (vaste programme demodernisation etd’investissementspublics).
> Les - :- la corruption ;
les créances douteuses ;
- la crise suite à l’épidémie degrippe aviaire en 2004 ;
- un régime desinvestissementsétrangers complexe.
Fraîchement indépendante, la petite république du Monténégro ne connaît pas encore le même engouement touristique
que sa voisine la Croatie. Mais son charme ne va pas rester longtemps caché ! Si vous souhaitez fuir les Saint-Tropez
et autres lieux de villégiature, rendez-vous au Monténégro avant tout le monde ! Sa nature sauvage, ses petits villages
de pêcheur et son littoral magnifiquement préservé constituent un décor de rêve pour des vacances… au grand calme !
21cic.fr
18HORIZONS
> Petrovac
293km de côtes sublimes, sans
foule ni embouteillage…
La riviéra monténégrine ades petits airs de Côte d'Azur versionannées 50. Ce littoral, pas très étendu maisconsidéré comme l'un des plus beauxd'Europe, est séparé de l'arrière-pays parune chaîne montagneuse de 1 500 m d'altitude,boisée de chênes et de genêts. Le climatcontinental se caractérise par des étés et des automnes chauds et secs, tandis que leshivers sont froids, rigoureux et accompagnésde fortes chutes de neige. Mais la zone littoraleséduit surtout pour son climat de typeméditerranéen. Les sommets offrent unevue plongeante sur les eaux limpides del'Adriatique, dans lesquelles se reflètent d'anciens ports vénitiens et leurs murailles
de pierres blanches. À Petrovac, Budva ouKotor, de jolies ruelles entremêlées, bordées de riches demeures, de palmiers ou decyprès s'offrent aux visiteurs. Le spectacle desBouches de Kotor, le plus grand et profondfjord d'Europe du Sud, est éblouissant : la mer y pénètre sur 30 km et s'y étale sur 610 km2 entre le Mont Lovcen et les montagnesde l'Orjen. Parmi les ravissants îlots qui parsèment la côte, celui de Sveti Stefan vautle détour. Sous Tito, chaque maison avait ététransformée en résidence ou appartementsde luxe pour accueillir les hôtes illustres del'ancien maître de la Yougoslavie. Farniente les pieds dans l'eau, découverte deshauts lieux naturels et culturels, randonnéeou trekking en montagne… Le Monténégroa un charme fou, encore préservé des grandesaffluences. C'est le moment d'y aller !
> À voir Le fjord de Kotor, le lac de Skadar,le canyon de Tara, l'ancienne capitale royale de Cetinje, les monastères, les îles de Notre-Dame-des-Ciseaux et de Saint-Georges…
> Une cuisine simple et goûteusePoissons grillés, fruits de mer etlégumes cuisinés à l'huile d'olivesur le littoral ; viandes séchées,agneau grillé, poivrons, kajmak(crème fraîche), yaourt, petit laitet fromage de brebis sontincorporés dans la plupart desrecettes. Salade d'aubergines, choucroute et kaçamak (polenta)sont consommés dans l'intérieur du pays. Enfin, deux curiosités !l'estomac de porc farci de viandeet cuit sous la cendre et le chevreau fourré au poulet.
MonténégroLA P’TITE DESTIN QUI MONTE, QUI M
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> À savoir
Géographie : petit pays de lataille d'un département français(13 812 km2), à la fois balkaniqueet méditerranéen. Il est situéentre la Croatie, la Bosnie-Herzégovine et l'Albanie. 660 000 habitants.
Langues : Serbo-croate ;Anglais, Allemand et Italienrépandus.
Monnaie : l'euro
BLOG’ISSIME
“Le bonheur au travail,c'est possible.” Puisque le travail occupe 1/3 de nosvies, autant y être heureux !Ou comment changer laroutine, mieux comprendreses collègues, pimenter savie professionnelle etpara-professionnelle.
16 €Bill MarchersinEditions de l'homme 2006
Souriez, c'est lundi !
À LIRE
La Chine : un eldorado ?Une terre promise ? La première puissance économique du XXIème siècle ?Non, répondent les auteurs,qui s'opposent ainsi au discoursdithyrambique dominant surl'Empire du Milieu, en nouspromettant “toute la véritésur la plus grande jungleéconomique du monde”.
20 €Jean-Marc et Yidir PlantadeEditions F. Bourin 2006
La face cachée de la chine
200 exemples originaux et réjouissants qui montrent qu'il est possibled'inventer de nouveaux métiers ou de développer un nouvel art de travaillercorrespondant à ses aspirations, tout en ne sacrifiant pas ses bénéfices !
17 €Chine Lanzmann et Laurent EdelEditions J.C. Lattès 2006
Gagner sa vie en se faisant plaisir
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Si le “journalisme citoyen” ne vous ditrien, voilà de quoi y remédier : une plate-forme multimédia permettantà tout le monde de devenir rédacteur et de diffuser des sujets d'actualité, sanslimite de longueur, de style, ni de thème.Avec un million de visiteurs par mois et 50 articles reçus quotidiennement, on peut dire que la sauce a pris.
À PODCASTER
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http://tf1.lci.fr/infos/podcast/Les podcasts video de la chaîne LCI : les JT, les émissionspolitiques, la chronique de l'économie, le dernier flashBourse… Bref, un tour d'horizon complet de l'actualitéquotidienne !
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