Download - Production de mâles entiers aux Pays-Bas Cooperl, février 2013 Annechien ten Have Mellema
Production de mâles entiers aux Pays-Bas
Cooperl, février 2013
Annechien ten Have Mellema
Ferme
* Éleveur de porcs
* Agriculture
* Biogaz
Le contexte
Sentiment d’urgence augmente dans plusieurs pays Couverture médiatique, inquiétudes sociales Pays à différents stades du cycle de vie du problème
Dimension internationale Déclaration de Bruxelles fédère les parties prenantes dans leur ambition
Distribution déséquilibrée des coûts et des bénéfices
Manque d’information entraîne des risques
La déclaration de Noordwijk (2007)
• Accord entre les partenaires néerlandais du secteur porcin
• Initié par les partenaires eux-mêmes suite à une pression croissante des ONG
• Les éleveurs, abattoirs et supermarchés s’accordent sur l’objectif d’arrêter la castration aux Pays-Bas en 2015
Enquête européenne 2012
Une évolution irréversible sur l'UE? Abattoirs
100% : oui 0% : non
Eleveurs/engraisseurs
80% : oui20% : non
Autres83% : oui17% : non
Enquête européenne 2012Principales questions abordées
ONG
Bien-être des animaux, initiatives du secteur, meilleures pratiques d'élevage
Abattoirs
Exigences des consommateurs, bien-être des animaux, capacité de réaction, produits de qualité
Eleveurs-engraisseurs
Exigences des consommateurs, bien-être des animaux, capacité de réaction, meilleures pratiques d'élevage
Enquête européenne 2012Obstacles à ce jour
% des réponses majeur mineur
Acceptation par les consommateurs 36 27 Information/savoir-faire de mise en œuvre 41 18 Résistance marchés détail et extérieurs 50 14 Procédés reconnus détection odeur verrassons 50 18 Procédés reconnus mesure odeur verrassons 46 27
Enquête européenne 2012
Solutions à portée (acceptation consommateurs)
46% des réponses : OuiSi - diffusion régulière d'information fiable- mise en place systèmes certification agrées- procédés reconnus détection odeur verrassons
27% : ne sait pas 18% : non 9% : ne répond pas
Résultats techniques pour les verrassons, castrats et femelles
Recherche VIC Sterksel (Pays-Bas) 12 animaux par loge Auge à aliment sec à 1 emplacement Verrassons et femelles alimentés à volonté Castrats: à volonté jusqu'à env. 60 kg, puis selon programme
d'alimentation (max. 2,65 kg/j) 4 ou 5 semaines aliment démarrage (UF = 1,10), 4 semaines
aliment transition (UF = 1,08), puis aliment définitif (UF = 1,08)
Résultats de l'engraissement jusqu'à la livraison
Qualité de carcasse
Engraissement par portées ouseparé par sexe?
12 animaux par loge Auge à aliment sec à 1 emplacement Verrassons et femelles alimentés à volonté 4 ou 5 semaines aliment démarrage, 4 semaines aliment
transition, puis aliment définitif
Conclusions
. Les verrassons et femelles engraissés séparés ou par portées ont des résultats comparables.
. Les verrassons consomment autant ou un peu moins d'aliment que les femelles, ont une croissance plus rapide et un taux de conversion plus favorable.
. Les portées sont plus avantageuses (ne pas mélanger les animaux) : santé, comportement indésirable des verrassons.
Castrats = élevage de castrats en situation de base, en groupes de sexes mélangés (50% mâles et 50% femelles); Verrassons = groupes unisexe avec seulement des verrassons sur l’élevage (100% porcs mâles).
• Meilleurs résultats techniques verrassons - castrats– Gain journalier + 20 - 30 g/ jour – Indice de consommation - 0.2 -0.3 kg/ jour – % Viande maigre + 2 – 3 %– Moins de risques d’infection– Moins de rejets
– PRODUIT + 7 euro
• Fin du travail pénible de castration
Economie de la production de verrassons(au niveau de la ferme)
Conduite de l'élevage et comportement des verrassons
Objectif: Quand y a-t-il des problèmes de comportement des verrassons Quels sont les problèmes de comportement des verrassons Quelles mesures prendre pour maîtriser les problèmes de comportement
des verrassons
Nombre de chevauchements selon l'heure du jour
Conclusions sur les chevauchements
Chevauchements plus fréquents l'après-midi que le matin Davantage le jour que la nuit Pas d'intensification des chevauchements à partir de la 5e
semaine à l’engraissement et jusqu'à la livraison
Résultats
Pas de différence pour les chevauchements entre les loges avec seulement des verrassons et dans celles avec des portées entières
Pas d'effet sur le chevauchement du système de nourrissage (3 x jour à l'auge longue ou à volonté à la mangeoire à aliment sec)
Pas d'effet du mode d’engraissement et du mode de nourrissage sur les lésions de la peau
Les verrassons sont plus sujets que les femelles aux lésions de la peau sur l'avant-main et à la boiterie
Résultats (2) L'aménagement de la loge (litière de paille) ne réduit pas les
chevauchements L'ajout d'une auge ne réduit pas les chevauchements Le mannequin (dummy) n'a pas d'effet sur le chevauchement Le dummy réduit le nombre d'animaux boiteux
Station de recherche ‘VIC Sterksel’
Trois régimes de lumière Témoin: 40 lux 8 heures par jour Régime de lumière croissante: de 8 à 16 heures par jour Lumière verte: 40 lux 8 heures par jour
12 ou 24 porcs par loge (1 m²/animal) Avec ou sans cloison de séparation Verrassons et femelles séparés Après 5 semaines engraissement: 1 jour par 2 semaines
enregistrement vidéo pendant 24 heures Chaque heure: enregistrement 5 minutes pour noter
chevauchements
Conclusions
Pas d'effet de la lumière verte ou de l'éclairage croissant sur le chevauchement
Augmenter la superficie de la loge en fusionnant deux loges (avec 24 animaux au lieu de 12 par loge) ne réduit pas les chevauchements des verrassons
Une cloison de séparation dans la loge ne réduit pas les chevauchements des verrassons
Recherches sur les exploitations de terrain
Pourquoi certaines exploitations ont-elles beaucoup de chevauchements et d'autres moins
Observation des comportements sur 70 exploitations à 5, 9 et 13 semaines à l’engraissement: Loges de 12: 3 observations de 5 minutes Nombre de chevauchements, de face-à-face, conséquences
Compréhension des facteurs de réussite et des facteurs critiques concernant le comportement des verrassons
Objectif : fournir des approches permettant de réduire le comportement de chevauchement
Les verrassons se comportent et réagissent différemment: les défis:
– Stratégie d’alimentation, composition de l’aliment
– Logement et taille du groupe
– Lumière: régime et intensité
– Stratégie en début d’engraissement
Clé du succès: coopération sur l’élevage entre l’éleveur, le chercheur, la firme d’aliment et le vétérinaire
Votre expérience pratique et celle de votre voisin
Comment élever les verrassons
fraction odeur anormale
%afwijkende geur
aa
nta
l b
ed
rijv
en
verdeling berengeur (405 bedrijven)
0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1 0,12
0
20
40
60
80
Distribution l'odeur de verrat (405 enterprises)
fraction odeur anormale
Source: GIRA
03/02/201 hier de titel en datum en brs heading for 2018
Reproduction Sélection génétiqueSélection du genre
Elevage ImmunocastrationConduites d’élevage
Abattage Abattage plus léger (jeune)Détection en ligne des odeurs
Transformation Dilution des viandes malodorantesMasquage des odeurs & flaveurs désagréables
Distribution
Consommation
Alternatives possibles à l’heure actuelle
Mesures appliquées d’optimisation de la filière
• Mesures préventives– Sélection génétique pour réduire le risque d’odeurs sexuelles– Alimentation pour réduire le scatol
• Mesures correctives– Coûts de contrôle (détection nez humain)
Castration
Les odeurs sexuelles: une odeur pénétrante et désagréable
Bien-être animal (100 million de porcs castrés par an dans l’UE)
Efficacité alimentaire réduite(700 000 ha de terre supplémentaire nécessaires)
Supprimer les odeurs sexuelles: condition pour l’acceptabilité par les marchés
Etapes suivantes
Task force européenne, soutenue par groupe de travail (pays membres de l'UE)
Financement européen (task force et groupe de travail) Objectifs centraux pour l'appui au démarrage:
Communication
- éliminer les obstacles (distribution de détail/industrie alimentaire)
- accroître connaissances/information (filière de production)
- déterminer un programme pour les pays de l'UERecherche et développement- méthodes de détection précises en appui à la gestion du risque
- mise en œuvre de mesures de prévention économiques
Clé du succès: coopération sur l'élevage entre
l'éleveur, le chercheur, la firme d'aliment et le vétérinaire
Votre expérience pratique et celle de votre voisin
Merci de votre attention