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Page 1: Profil étiologique des DDB : à propos de 207 cas

18e Congrès de pneumologie de langue française — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 A69

Parmi ces patients, 3 soit 9 % ont présenté un épanchement ayantnécessité une ponction évacuatrice avec un liquide séro-hématiqueexsudatif.La pleurésie était associée à une insuffisance cardiaque gauchepostopératoire dans 21 % des cas. L’évolution clinique était favo-rable chez tous les patients, sauf un qui a présenté un épanchementtardif. Comme facteur de risque, nous avons noté une durée decirculation extra corporelle assez longue avec une durée moyennede 94 minutes mais nous n’avons pas trouvé de corrélation entrel’abondance de l’épanchement et cette durée.Les épanchements pleuraux postopératoires sont des complicationsfréquentes qui prennent toute leur importance surtout chez despatients coronariens ou insuffisants cardiaques et un bilan étiolo-gique doit être entrepris.

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PO09 — Mucoviscidose, dilatation des bronches

195Les dilatations des bronches diffuses :profil étiologique et fonctionnelI. Sahnoun , H. Racil , S. Hfayedh , S. Cheikh Rouhou , S. Bacha ,N. Chaouch , A. ChabbouService de pneumologie 2, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie

Malgré l’amélioration de la prise en charge des infections respi-ratoires basses de l’enfance et le meilleur contrôle de l’infectiontuberculeuse les dilatations des bronches (DDB) diffuses restent unepathologie assez fréquente et handicapante.Le but de ce travail est de déterminer le profil étiologique et fonc-tionnel des dilatations de bronches diffuses.Nous rapportons une étude rétrospective de 69 patients présentantdes DDB diffuses. Tous de sexe masculin avec un âge moyen de51,91 ans. 79,7 % des patients sont tabagiques (moyenne 34,24PA).Les DDB étaient bilatérales dans 94,2 % des cas et atteignant les5 lobes dans 36,2 % des cas. Un emphysème pulmonaire associé aété noté dans 49,3 % des cas. Un trouble ventilatoire mixte a éténoté dans 40,4 % des cas, restrictif dans 38,6 % des cas et obstructifdans 8,8 % des cas. Ses étiologies sont : le syndrome de Mounier Khun(5,8 %), la dyskinésie ciliaire primitive (4,3 %), le déficit immunitaire(2,9 %) et sont dominées par les pathologies infectieuses notammentséquelles de tuberculose (Tb) (37,7 %) et les maladies respiratoiresinfantile (20,3 %). Malgré un bilan étiologique exhaustif 31,9 % desDDB restaient idiopathiques. Les DDB diffuses séquellaires de Tbse sont déclarées à un âge plus avancé (59,38 vs 47,40 ans). Lesséquelles de Tb sont à l’origine plutôt de DDB unilatérales (11,3 %vs 2,3 %) avec plus de forme kystique (23,1 % vs 7 %) et une fréquenceplus importante de trouble ventilatoire restrictif (47,4 % vs 34,2 %).Conclusion.— Le dépistage et la prise en charge précoce et adéquatedes infections pulmonaires particulièrement tuberculeuses pourraitdiminuer la fréquence de DDB séquellaires la où la Tb est encoreendémique.

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196Profil étiologique des DDB : à proposde 207 casN. Zemed , M. Bricha , S. Hammi , J. Benamor , K. Marc ,M. Soualhi , R. Zahraoui , J.E. Bourkadi , G.H. IraqiService de pneumologie, hôpital Moulay Youssef, CH, Rabat,Maroc

Introduction.— La dilatation des bronches (DDB) est définie par uneaugmentation permanente et irréversible du calibre des bronches

associée à une altération de leurs fonctions. Malgré l’ancienneté desa connaissance et la facilité actuelle du diagnostic par le scannerthoracique en coupes fines, la DDB pose le problème de diagnosticétiologique.Patients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective effectuéeau service de pneumologie de l’hôpital Moulay Youssef, durant lapériode allant de 2003 à 2012, qui porte sur 207 malades atteints deDDB.Résultats.— Notre série porte sur 207 cas. Il s’agit de 41 hommes(19,8 %) et 166 femmes (80,2 %). L’antécédent de tuberculosereprésente 28,5 % des cas. La bronchoscopie a été réalisée chez170 patients soit 61,4 % des cas. Le bilan immunologique est réa-lisé chez 22 % des cas. Le test de la sueur réalisé chez 9 patients.La recherche de mutation génétique a été réalisée chez 3 patients.Le dosage de l’alpha-1-antitrypsine est réalisé chez 12 patients. Auterme du bilan étiologique, la tuberculose vient en tête de listedes étiologies (28 %) suivie des infections à répétition (13,7 %) sansprédominance significative de l’un des 2 sexes. L’ABPA est présentechez 7 % des cas. Une polyarthrite rhumatoïde est diagnostiquéechez 3,6 % des cas, les corps étrangers chez 7 % des cas et lestumeurs chez 1,8 % des cas. Les colites inflammatoires représentent1,4 % des cas. L’origine congénitale est retenue chez 2,6 % des cas.L’étiologie est restée imprécise dans 47 % cas.Conclusion.— La mise en évidence d’une étiologie associée à la DDBpeut modifier la prise en charge. Dans notre contexte, l’étiologieprédominante reste la tuberculose malgré le programme nationalde lutte antituberculeuse.

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197Facteurs prédictifs de mortalité chezles patients hospitalisés pourexacerbation aiguë d’une dilatationdes bronchesL. Boussoffara , N. Keskes Boudawara , R. Ouaja , A. Kacem ,W. Braham , M. Sakka , J. KnaniService de pneumologie, laboratoire (PHRL15), Mahdia, Tunisie

Introduction.— L’affaiblissement résultant après une exacerbationaiguë de dilatation des bronches peut augmenter la mortalité. Lepronostic et les facteurs de risque de mortalité à long terme ne sontpas bien connus.Objectif.— Cette étude vise à évaluer les facteurs associés à la mor-talité chez les patients hospitalisés pour une exacerbation aiguë dedilatation des bronches.Patients et méthodes.— Cinquante-neuf patients hospitalisés pourune exacerbation aiguë de dilatation des bronches ont été colligéssur une période de 4 ans. Tous les patients ayant des antécédentsrespiratoires ou extrarespiratoires étaient exclus. Les critèresdémographiques, cliniques, fonctionnels respiratoires et radiolo-giques avaient été recueillis pour tous ces patients.Résultats.— L’âge moyen était de 53 + 18,8 ans et 54 % des patientsétaient de sexe féminin. La mortalité à six mois était de 12 % etde mortalité à un an était de 50 % avec une survie médiane de36 mois. La mortalité était plus fréquente chez les patients de sexemasculin, ceux qui avaient une diminution du VEMS, un indice demasse corporelle augmenté, une extension radiologique des lésionsde bronchectasies et ceux qui avaient été hospitalisé beaucoup plusfréquemment. Les variables significativement associés à la morta-lité étaient l’âge avancé (p < 0,05) et la sévérité de l’insuffisancerespiratoire aiguë (p = 0,006).Conclusion.— La dilatation des bronches est une pathologie chro-nique rarement mortelle à l’hôpital. L’âge avancé et la gravité del’insuffisance respiratoire aiguë seraient des facteurs associés à unrisque accru de mortalité.

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