République Démocratique du Congo
Justice –Paix – Travail
Projet d’appui à la Réhabilitation
des Parcs Nationaux (PREPAN)
- Phase de consolidation -
Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES)
Cadre Fonctionnel (CF)
Cadre de Politique de Réinstallation (CPR)
Cadre de Planification en faveur des Populations
Autochtones (CPPA)
---
Annexes aux rapports
Aout 2014
Annexes aux documents de sauvegarde du PREPAN consolidé
Version aout 2014
SOMMAIRE
Annexe 1. Fiche de screening environnemental et social
Annexe 2. Clauses environnementales et sociales type
Annexe 3. Références Bibliographiques
Annexe 4. Liste des personnes rencontrées
Annexe 5. Politiques opérationnelles de la Banque mondiale
Annexe 6. Lettre de politique relative aux principes de gestion participative de l’ICCN, signée
et adressée par l’Administrateur-Délégué Général de l’ICCN à la Banque
mondiale en date du 12 décembre 2007
Annexe 7. Rapport de la mission de terrain de l’équipe OKAPI Environnement Conseil sprl
sur les parcs nationaux de Kahuzi-Biega, Garamba et Salonga (25 janvier – 16
février 2013)
Annexe 8. Compte-rendu de l’atelier national de validation des Documents de sauvegarde
pour le Fonds fiduciaire pour la conservation : (CGES, CF, CPR, CPPA)
actualisés et complétés, tenu à Kinshasa, le 04 août 2014.
Annexe 9. Liste des participants présents à l’atelier national de validation du 4 août 2014
Annexe 10. Présentations effectuées durant l’atelier national de validation du 4 août 2014
Annexe 11. Quelques photographies des participants pendant le déroulement de l’atelier
national de validation du 4 août 2014
Annexes aux documents de sauvegarde du PREPAN consolidé
1 Version aout 2014
ANNEXE 1. FICHE DE SCREENING ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL
La présente fiche est destinée à catégoriser faciliter le tri et la catégorisation des opérations en
fonction des risques d’impacts sociaux et environnementaux potentiels.
Situation de l’opération :
Responsable de l’opération :
A : Brève description de l’ouvrage
B : Identification des impacts environnementaux et sociaux
Pour chaque préoccupation environnementale et sociale listée ci-après :
Répondre par « oui » ou « non » ;
Compléter le cas échéant par des observations.
Ressources du secteur
L’opération nécessitera-t-elle des volumes importants de matériaux de construction à
prélever dans les ressources naturelles locales (sable, gravier, latérite, eau, bois de
chantier, etc.) ?
Nécessitera-t-elle un défrichement important ?
Diversité biologique
L’opération risque-t-elle de causer des effets sur des espèces rares, vulnérables et/ou
importantes du point de vue économique, écologique, culturel ?
Y a-t-il des zones de sensibilité environnementale qui pourraient être affectées
négativement par l’opération ? forêts, zones humides (lacs, rivières, zones d'inondation
saisonnières) ?
Zones protégées
Si la zone impactée par l’opération est déjà située à l’intérieur d’une aire protégée,
comprend-t-elle des parties particulièrement fragiles, qui seraient à « surprotéger » ?
Si l’opération se situe en dehors, mais à faible distance, de zones protégées, pourrait-elle
affecter négativement l'écologie au sein de la zone protégée ?
Géologie et sols
Y a-t-il des zones instables d'un point de vue géologique ou des sols qui pourraient faire
l’objet d’une érosion, d’un glissement de terrain, d’un effondrement ?
Y a-t-il des zones à risque de salinisation ?
Annexes aux documents de sauvegarde du PREPAN consolidé
2 Version aout 2014
Paysage / esthétique
L’opération pourrait-elle altérer la valeur esthétique du paysage ?
Sites historiques, archéologiques ou culturels
L’opération pourrait-elle toucher un site historique, archéologique ou culturel, et
nécessiter des excavations ?
Perte d’actifs et autres
Est-ce que l’opération causera la perte temporaire, voire permanente, d’habitats, de
terres agricoles et pâturages, d'infrastructures domestiques ?
Pollution
L’opération pourrait-elle occasionner un niveau élevé de bruit ?
L’opération risque–t-elle de générer des déchets solides et liquides ?
o Si « oui » l’infrastructure dispose-t-elle d’un plan pour leur collecte et élimination ?
o Y a-t-il les équipements et infrastructures pour leur gestion ?
L’opération pourrait-elle affecter la qualité des eaux de surface, souterraines, les sources
d’eau potable ?
L’opération risque-t-elle d’affecter l’atmosphère (poussière, gaz divers) ?
Mode de vie
L’opération peut-elle entraîner des altérations du mode de vie des populations locales ?
L’opération peut-elle entraîner une accentuation des inégalités sociales ?
L’opération peut-elle entraîner des utilisations incompatibles ou des conflits sociaux entre
les différents usagers ?
Santé sécurité
L’opération peut-elle induire des risques d’accidents au niveau des travailleurs et des
populations ?
L’opération peut-elle causer des risques pour la santé des travailleurs et de la
population ?
L’opération peut-elle entraîner une augmentation de l’effectif des vecteurs de maladies ?
Revenus locaux
L’opération doit-elle permettre la création d’emplois ?
L’opération doit-elle favoriser l’augmentation des productions dans le secteur agricole,
dans d’autres secteurs d’activités ?
Préoccupations de genre
L’opération doit-elle favoriser une intégration des femmes et d’autres catégories de la
population vulnérables ?
Annexes aux documents de sauvegarde du PREPAN consolidé
3 Version aout 2014
L’opération prend-t-elle en charge les préoccupations des femmes et favorise-t-elle leur
implication dans la prise de décision ?
Consultation du public
La consultation et la participation du public ont-elles été recherchées?
C : Mesures d’atténuation
Pour chaque préoccupation environnementale et sociale listée précédemment, pour laquelle la
réponse a été « oui », décrire brièvement les mesures prises à cet effet, d’atténuation en cas de
risque d’impact négatif, de renforcement dans le cas d’effet attendu positif.
D : Classification de l’opération, mesures et études complémentaires à prévoir
Simple consultation des bonnes pratiques environnementales ;
Mesures d’atténuation et de renforcement selon les cas ;
EIES avec Plan de Gestion Environnementale et Sociale.
Annexes aux documents de sauvegarde du PREPAN consolidé
1 Version aout 2014
ANNEXE 2. CLAUSES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES TYPES ces clauses sont à insérer dans les dossiers d’appels d’offres et les contrats de travaux confiés à
des prestataires de services pour des activités catégorisées « C »
Les présentes clauses sont destinées à aider les personnes en charge de la rédaction de
dossiers d’appels d’offres et des marchés d’exécution des travaux (cahiers des prescriptions
techniques), afin qu’elles puissent intégrer dans ces documents des prescriptions permettant
d’optimiser la protection de l’environnement et du milieu socio-économique. Les clauses sont
spécifiques à toutes les activités de chantier pouvant être sources de nuisances
environnementales et sociales. Elles devront être incluses dans les dossiers d’exécution des
travaux dont elles constituent une partie intégrante.
Les autorités compétentes doivent aussi être destinataires de ces clauses pour faciliter le suivi
concerté des activités ayant des impacts sur l'environnement et l'aspect social.
Directives environnementales pour les entreprises contractantes
De façon générale, les entreprises chargées des travaux de construction et de réhabilitation des
structures devront respecter les directives environnementales et sociales suivantes :
Disposer des autorisations nécessaires en conformité avec les lois et règlements en
vigueur ;
Établir un règlement de chantier (ce que l'on permet et ne permet pas dans les
chantiers) ;
Mener une campagne d’information et de sensibilisation des riverains avant les travaux ;
Veiller au respect des mesures d’hygiène et de sécurité des installations de chantiers ;
Procéder à la signalisation des travaux ;
Employer la main d’œuvre locale en priorité ;
Veiller au respect des règles de sécurité lors des travaux ;
Protéger les propriétés avoisinantes du chantier ;
Éviter au maximum la production de poussières et de bruits ;
Assurer la collecte et l’élimination écologique des déchets issus des travaux ;
Mener des campagnes de sensibilisation sur les IST/VIH/SIDA
Impliquer étroitement les services techniques locaux dans le suivi de la mise en œuvre ;
Veiller au respect des espèces végétales protégées lors des travaux ;
Fournir des équipements de protection aux travailleurs.
Respect des lois et réglementations nationales
Le Contractant et ses sous-traitants doivent :
connaître, respecter et appliquer les lois et règlements en vigueur dans le pays et relatifs
à l’environnement, à l’élimination des déchets solides et liquides, aux normes de rejet et
de bruit, aux heures de travail, etc.
prendre toutes les mesures appropriées en vue de minimiser les atteintes à
l’environnement ;
assumer la responsabilité de toute réclamation liée au non-respect de l’environnement.
Annexes aux documents de sauvegarde du PREPAN consolidé
2 Version aout 2014
Permis et autorisations avant les travaux
Toute réalisation de travaux doit faire l’objet d’une procédure préalable d’information et
d’autorisations administratives.
Avant de commencer les travaux, le Contractant doit se procurer tous les permis nécessaires
pour la réalisation des travaux prévus dans le contrat du projet considéré : autorisations délivrées
par les collectivités locales, les services forestiers (en cas de déboisement, d’élagage, etc.) les
gestionnaires de réseaux, etc.
Avant le démarrage des travaux, le Contractant doit se concerter avec les riverains avec lesquels
il peut prendre des arrangements facilitant le déroulement des chantiers.
Réunion de démarrage des travaux
Avant le démarrage des travaux, le Contractant et le Maître d’ouvrage doivent organiser des
réunions avec les autorités, les représentants des populations situées dans la zone du projet et
les services techniques compétents, pour les informer de la consistance des travaux à réaliser et
de leur durée, des itinéraires concernés et des emplacements susceptibles d'être affectés.
Cette réunion permettra aussi au Maître d’ouvrage de recueillir les observations des populations,
de les sensibiliser sur les enjeux environnementaux et sociaux et sur leurs relations avec les
ouvriers.
Préparation et libération du site / respect des emprises et des tracés
Le Contractant devra informer les populations concernées avant toute activité de destruction de
champs requis dans le cadre du projet.
La libération de l’emprise doit se faire selon un calendrier défini en accord avec les populations
affectées et le Maître d’ouvrage.
Avant l’installation et le début des travaux, le Contractant doit s’assurer que les
indemnisations / compensations sont effectivement payées aux ayants droit par le Maître
d’ouvrage.
Le Contractant doit respecter les emprises et les tracés définis par le projet et en aucun il ne
devra s’en éloigner. Tous les préjudices liés au non respect des tracés et emprises définis sont
de sa responsabilité et les réparations à sa charge.
Repérage des réseaux des concessionnaires
Avant le démarrage des travaux, le Contractant doit instruire une procédure de repérage des
réseaux des concessionnaires (eau potable, électricité, téléphone, égout, etc.) sur plan qui sera
formalisée par un Procès-verbal signé par toutes les parties (Entrepreneur, Maître d’œuvre,
concessionnaires).
Annexes aux documents de sauvegarde du PREPAN consolidé
3 Version aout 2014
Libération des domaines public et privé
Le Contractant doit savoir que le périmètre d’utilité publique lié à l’opération est le périmètre
susceptible d’être concerné par les travaux.
Les travaux ne peuvent débuter dans les zones concernées par les emprises privées que lorsque
celles-ci sont libérées à la suite d’une procédure d’acquisition.
Programme de gestion environnementale et sociale
Le Contractant doit établir et soumettre, à l'approbation du Maître d’ouvrage, un programme
détaillé de gestion environnementale et sociale du chantier.
Affichage du règlement intérieur et sensibilisation du personnel
Le Contractant doit afficher un règlement intérieur de façon visible dans les diverses installations
de la base-vie prescrivant spécifiquement :
le respect des us et coutumes locales ;
la protection contre les IST/VIH/SIDA ;
les règles d’hygiène et les mesures de sécurité.
Le Contractant doit sensibiliser son personnel notamment sur le respect des us et coutumes des
populations de la région où sont effectués les travaux et sur les risques des IST et du VIH/SIDA.
Emploi de la main d’œuvre locale
Le Contractant est tenu d’engager (en dehors de son personnel cadre technique) le plus de
main-d’œuvre possible dans la zone où les travaux sont réalisés.
Respect des horaires de travail
Le Contractant doit s’assurer que les horaires de travail respectent les lois et règlements
nationaux en vigueur.
Le Contractant doit éviter d’exécuter les travaux pendant les heures de repos, les dimanches et
les jours fériés.
Protection du personnel de chantier
Le Contractant doit mettre à disposition du personnel de chantier des tenues de travail correctes
réglementaires et en bon état, ainsi que tous les accessoires de protection et de sécurité propres
à leurs activités (casques, bottes, ceintures, masques, gants, lunettes, etc.)
Le Contractant doit veiller au port scrupuleux des équipements de protection sur le chantier.
Un contrôle permanent doit être effectué à cet effet et, en cas de manquement, des mesures
coercitives (avertissement, mise à pied, renvoi) doivent être appliquées au personnel concerné.
Annexes aux documents de sauvegarde du PREPAN consolidé
4 Version aout 2014
Responsable Hygiène, Sécurité et Environnement
Le Contractant doit désigner un responsable Hygiène / Sécurité / Environnement qui veillera à ce
que les règles d’hygiène, de sécurité et de protection de l’environnement sont rigoureusement
suivies par tous et à tous les niveaux d’exécution, tant pour les travailleurs que pour la population
et autres personnes en contact avec le chantier.
Il doit mettre en place un service médical courant et d’urgence à la base-vie, adapté à l’effectif de
son personnel.
Le Contractant doit interdire l’accès du chantier au public, le protéger par des balises et des
panneaux de signalisation, indiquer les différents accès et prendre toutes les mesures d’ordre et
de sécurité propres à éviter les accidents.
Mesures contres les entraves à la circulation
Le Contractant doit éviter d’obstruer les accès publics. Il doit maintenir en permanence la
circulation et l’accès des riverains en cours de travaux.
Le Contractant veillera à ce qu’aucune fouille ou tranchée ne reste ouverte la nuit, sans
signalisation adéquate acceptée par le Maître d’ouvrage. Le Contractant doit veiller à ce que les
déviations provisoires permettent une circulation sans danger.
Repli de chantier et réaménagement
A toute libération de site, le Contractant laisse les lieux propres à leur affectation immédiate. Il ne
peut être libéré de ses engagements et de sa responsabilité concernant leur usage sans qu'il ait
formellement fait constater ce bon état.
Le Contractant réalisera tous les aménagements nécessaires à la remise en état des lieux. Il est
tenu de replier tous ses équipements et matériaux et ne peut les abandonner sur le site ou les
environs.
Protection des zones instables
Lors du démantèlement d’ouvrages en milieux instables, le Contractant doit prendre les
précautions suivantes pour ne pas accentuer l’instabilité du sol :
éviter toute circulation lourde et toute surcharge dans la zone d’instabilité ;
conserver autant que possible le couvert végétal ou reconstituer celui-ci en utilisant des
espèces locales appropriées en cas de risques d’érosion.
Notification des constats
Le Maître d’ouvrage notifie par écrit au Contractant tous les cas de défaut ou non exécution des
mesures environnementales et sociales.
Le Contractant doit redresser tout manquement aux prescriptions dûment notifiées à lui par le
Maître d’ouvrage.
Annexes aux documents de sauvegarde du PREPAN consolidé
5 Version aout 2014
La reprise des travaux ou les travaux supplémentaires découlant du non respect des clauses
sont à la charge du Contractant.
Sanction
En application des dispositions contractuelles, le non respect des clauses environnementales et
sociales, dûment constaté par le Maître d’ouvrage, peut être un motif de résiliation du contrat.
Signalisation des travaux
Le Contractant doit placer, préalablement à l’ouverture des chantiers et chaque fois que de
besoin, une pré-signalisation et une signalisation des chantiers à longue distance (sortie de
carrières ou de bases-vie, circuit utilisé par les engins, etc.) qui répond aux lois et règlements en
vigueur.
Protection des zones et ouvrages agricoles
Le calendrier des travaux doit être établi afin de limiter les perturbations des activités agricoles.
Les principales périodes d'activité agricoles (semences, récoltes, séchage, …) devront en
particulier être connues afin d'adapter l'échéancier à ces périodes.
Protection des milieux humides, de la faune et de la flore
Il est interdit au Contractant d’effectuer des aménagements temporaires (aires d’entreposage et
de stationnement, chemins de contournement ou de travail, etc.) dans des milieux humides.
Protection des sites sacrés et des sites archéologiques
Le Contractant doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour respecter les sites cultuels
et culturels (cimetières, sites sacrés, etc.) dans le voisinage des travaux et ne pas leur porter
atteintes. Pour cela, il devra s’assurer au préalable de leur typologie et de leur implantation avant
le démarrage des travaux.
Si, au cours des travaux, des vestiges d’intérêt cultuel, historique ou archéologique sont
découverts, le Contractant doit suivre la procédure suivante :
arrêter les travaux dans la zone concernée ;
aviser immédiatement le Maître d’ouvrage qui doit prendre des dispositions afin de
protéger le site pour éviter toute destruction ; un périmètre de protection doit être identifié
et matérialisé sur le site et aucune activité ne devra s’y dérouler ;
s’interdire d’enlever et de déplacer les objets et les vestiges ; les travaux doivent être
suspendus à l’intérieur du périmètre de protection jusqu’à ce que l’organisme national
responsable des sites historiques et archéologiques ait donné l’autorisation de les
poursuivre.
Annexes aux documents de sauvegarde du PREPAN consolidé
6 Version aout 2014
Mesures d’abattage d’arbres et de déboisement
En cas de déboisement, les arbres abattus doivent être découpés et stockés à des endroits
agréés par le Maître d’ouvrage.
Les populations riveraines doivent être informées de la possibilité qu'elles ont de pouvoir
disposer de ce bois à leur convenance.
Les arbres abattus ne doivent pas être abandonnés sur place, ni brûlés ni enfouis sous les
matériaux de terrassement.
Prévention des feux de brousse
Le Contractant est responsable de la prévention des feux de brousse sur l’étendue de ses
travaux, incluant les zones d’emprunt et les accès. Il doit strictement observer les instructions,
lois et règlements édictés par les autorités compétentes.
Gestion des déchets solides
Le Contractant doit déposer les ordures ménagères dans des poubelles étanches et devant être
vidées périodiquement.
En cas d’évacuation par les camions du chantier, les bennes doivent être étanches de façon à ne
pas laisser échapper de déchets.
Protection contre la pollution sonore
Le Contractant est tenu de limiter les bruits de chantier susceptibles d’importuner gravement les
riverains, soit par une durée exagérément longue, soit par leur prolongation en dehors des
heures normales de travail.
Les seuils à ne pas dépasser sont : 55 à 60 décibels le jour; 40 décibels la nuit.
Prévention contre les IST/VIH/SIDA et maladies liées aux travaux
Le Contractant doit informer et sensibiliser son personnel sur les risques liés aux IST/VIH/SIDA. Il
doit mettre à la disposition du personnel des préservatifs contre les IST/VIH-SIDA.
Le Contractant doit prévoir des mesures de prévention suivantes contre les risques de maladie :
instaurer le port de masques, d’uniformes et autres chaussures adaptées ;
installer systématiquement des infirmeries et fournir gratuitement au personnel de
chantier les médicaments de base nécessaires aux soins d’urgence.
Journal de chantier
Le Contractant doit tenir à jour un journal de chantier, dans lequel seront consignés les
réclamations, les manquements ou incidents ayant un impact significatif sur l’environnement ou à
un incident avec la population.
Annexes aux documents de sauvegarde du PREPAN consolidé
7 Version aout 2014
Le journal de chantier est unique pour le chantier et les notes doivent être écrites à l’encre.
Le Contractant doit informer le public en général, et les populations riveraines en particulier, de
l’existence de ce journal, avec indication du lieu où il peut être consulté.
Annexes aux documents de sauvegarde du PREPAN consolidé
1 Version aout 2014
ANNEXE 3. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
BANQUE MONDIALE / AFRICA / AFTEN. Project appraisal document on a grant from the he Global
Environment Facility trust Fund in the amount og US$7.0 millions to the Government of the DRC
in support of the National parks network rehabilitation project. March 12, 2009
ICCN, Plan d’affaires du Parc national de la Garamba 2013-2017
BANQUE MONDIALE / AFTN1 Project paper on a proposed additional grant from the Global
Environment Facility trust Fund for the National parks network rehabilitation project. Diverses
versions de 2013
BANQUE MONDIALE. Divers aide-mémoire de missions de supervision du Projet de Réhabilitation
du Réseau des Parcs Nationaux (P083813/TF094033)
BANQUE MONDIALE. Politiques de sauvegarde : Peuples Autochtones (PO 4.10) ; Réinstallation
involontaire (PO 4.12) ; Habitats Naturels (PO 4.04) ; Impact Environnemental (PO 4.01) ;
Physical Cultural Resources (PO 4.11) ; Forêts (PO 4.36)
BRIGITTE CARR-DIRICK. Proposition de création d’un fonds fiduciaire pour le financement à long
terme des aires protégées en RDC. Novembre 2009.
Constitution de la RDC du 18 février 2006
ICCN. Lettre de politique relative aux principes de gestion participative. Décembre 2007
ICCN, Plan d’affaires du Parc national de Kahuzi-Biega 2013-2017
ICCN, Plan général de gestion du Parc national de la Garamba 2011-2015
ICCN, Plan général de gestion du Parc national de Kahuzi-Biega 2009-2019
ICCN, Plan général de gestion du Parc national des Virunga 2011-2015
ICCN, Projet GEF d’appui à la réhabilitation des parcs nationaux, Cadre fonctionnel, rapport final
mai 2008
ICCN, Projet GEF d’appui à la réhabilitation des parcs nationaux, Cadre politique de
réinstallation, rapport final mai 2008
ICCN, Projet GEF d’appui à la réhabilitation des parcs nationaux, Étude d’impact social et
environnemental, rapport final mai 2008
ICCN, Projet GEF d’appui à la réhabilitation des parcs nationaux, Plan des Peuples Autochtones,
rapport final Mai 2008
ICCN. Stratégie nationale de conservation communautaire en RDC 2007 – 2011
ICCN. Stratégie nationale de conservation de la biodiversité dans les aires protégées de la RDC.
Septembre 2012
Annexes aux documents de sauvegarde du PREPAN consolidé
2 Version aout 2014
Loi 11/009 du 09 juillet 2011 portant principes fondamentaux relatifs à la protection de
l’environnement, RDC, 2011
Loi 73-021 du 20 juillet 1973 portant régime général des biens, régime foncier et immobilier et
régime des sûretés, dite Loi foncière, modifiée et complétée par Loi 80-008 du 18 juillet 1980
Loi 011/2002 du 29 août 2002 portant Code forestier
Loi 77-001 du 22 février 1977 sur l’expropriation pour cause d’utilité publique
MINISTÈRE DU PLAN de la RDC. Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la
Pauvreté de seconde génération – DSCRP 2. Octobre 2011
UICN. Mission d’appui au Parc national de Kahuzi Biega. Juin 2010.
Annexes aux documents de sauvegarde du PREPAN consolidé
1 Version aout 2014
ANNEXE 4. LISTE DES PERSONNES RENCONTRÉES
RENCONTRES en août 2013
ICCN
Pasteur Dr Cosma Wilungula B., Directeur général ICCN
Ben Balongelwa, Directeur en charge de la Coopération internationale, Planification, Suivi et
Évaluation, point focal PREPAN, ICCN
Charly Fulano Shariki, de la Direction des Parcs nationaux, Domaines et Réserves, ICCN
Jeff Mapilanga, Directeur des Parcs nationaux, Domaines et Réserves, ICCN
Dave Matomene, Directeur des Affaires administratives et financières, ICCN
Guy Mbayama Atalia, Directeur technique et scientifique, ICCN
Godfried Mwamba Matanzi, Directeur des Ressources Humaines, ICCN
MECNT
André Mbuyu Mugoy, conseiller Conservation de la nature au MECNT
Partenaires
Ueli Müller, Coordonnateur du Programme Biodiversité et Forêts, GIZ
Arnaud Gotanègre, Assistant technique Gestion des aires protégées Programme Biodiversité et
Forêts, GIZ
Henrike Hilgenfeld, Assistant technique Conditions cadres PB Programme Biodiversité et
Forêts, GIZ
Maria Gonzales Mata, Délégation de l’Union européenne
Cyril Pélissier, WWF
Paulson Kasereka, Spécialiste SIG, WWF
ENTRETIENS TELEPHONIQUES
Radar Nishuli, Conservateur du PN de Kahuzi Biega
Pierre Armand Roulet, Assistant technique PN du Kahuzi Biega
ECHANGES PAR COURRIER ELECTRONIQUE
Luiz Harranz, Assistant technique, PN de la Garamba
Allayn Bissiri, responsable administratif et financier du PN de la Garamba
Annexes aux documents de sauvegarde du PREPAN consolidé
Version aout 2014
ANNEXE 5. POLITIQUES OPÉRATIONNELLES DE LA BANQUE MONDIALE
Évaluation Environnementale (PO 4.01)
http://siteresources.worldbank.org/OPSMANUAL/Resources/OP401French.pdf
Habitats Naturels (PO 4.04)
http://siteresources.worldbank.org/OPSMANUAL/Resources/op404AnnexAFrench.pdf
Peuples Autochtones (PO 4.10)
http://siteresources.worldbank.org/OPSMANUAL/Resources/OP4.10.July1.2005.French.pdf
Réinstallation involontaire (PO 4.12)
http://siteresources.worldbank.org/OPSMANUAL/Resources/OP412-French.pdf
Forêts (PO 4.36)
http://siteresources.worldbank.org/OPSMANUAL/Resources/OP436French.pdf
Annexes aux documents de sauvegarde du PREPAN consolidé
Version aout 2014
ANNEXE 6. LETTRE DE POLITIQUE RELATIVE AUX PRINCIPES DE GESTION PARTICIPATIVE DE L’ICCN, SIGNÉE ET ADRESSÉE PAR L’ADMIN ISTRATEUR-DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL DE L ’ICCN À LA BANQUE MONDIALE EN DATE DU 12 DÉCEMBRE 2007
Annexes aux documents de sauvegarde du PREPAN consolidé
Version aout 2014
ANNEXE 7. RAPPORT DE LA MISSION DE TERRAIN DE L’ÉQUIPE OKAPI ENVIRONNEMENT CONSEIL SPRL SUR LES PARCS NATIONAUX DE KAHUZI-BIEGA, GARAMBA ET SALONGA (25 JANVIER – 16 FÉVRIER 2013)
1
République Démocratique du Congo
Justice –Paix – Travail
PREPARATION DES DOCUMENTS DE SAUVEGARDE
POUR LE FONDS FIDUCIAIRE POUR LA CONSERVATION EN RDC
Rapport de la mission de terrain
sur les Parcs Nationaux de Kahuzi Biega, Garamba et Salonga
(25 janvier – 16 février 2013)
2
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Sommaire
1 Note de compréhension et préparation aux visites de terrain .................................................................... 3
2 Notes de visite de terrain au PN Salonga ..................................................................................................... 8
3 Notes de visite de terrain au PN Garamba ................................................................................................ 39
4 Notes de visite de terrain au PN Kahuzi Biega ........................................................................................... 56
3
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
1 NOTE DE COMPRÉHENSION ET PRÉPARATION AUX VISITES DE TERRAIN
Résumé
Une mission de deux consultants séjournera dans les Parcs de Kahuzi Biega (PNKB), Garamba
(PNG) et Salonga (PNS) afin de faire remonter les éléments nécessaires à la préparation des
documents de sauvegarde prévus au projet GEF-BM de création du Fonds Fiduciaire pour la
Conservation en RDC.
La mission débutera sa tournée le vendredi 25 janvier et se rendra successivement au PNKB
Hautes terres, au PNG, au PNS et enfin au PNKB Basses terres. Les équipes de site seront
consultées ainsi que le plus de parties prenantes possibles, dont les communautés locales et
peuples autochtones.
La référence documentaire de base du travail de la mission est constituée par les documents de
sauvegarde finalisés en mai 2008 pour le Projet d’appui à la réhabilitation des Parcs nationaux
(PREPAN), les aires ciblées étant le PNKB, le PNG et le PNS.
Les visites de terrain et les consultations auront pour objectifs de : recueillir les données de base
concernant la mise en œuvre des plans opérationnels des sites ; cartographier leurs zones
d’influence ; identifier les acteurs institutionnels ; prévoir et estimer les effets environnementaux
et sociaux positifs et négatifs ainsi que les mesures possibles d’évitement ou d’atténuation des
impacts environnementaux et sociaux négatifs ; analyser les impacts potentiels du scénario sans
projet.
Les documents disponibles sur les sites seront consultés et des réunions/entretiens/concertations
seront organisés, dans la mesure du temps imparti à la mission.
Ainsi, la mission prie les chefs de site de bien vouloir s’organiser pour recevoir la mission, mettre
à sa disposition les documents nécessaires (notamment les différents plans dont elle dispose, y
compris ceux en cours de rédaction) et prévenir les parties prenantes présentes sur leur site (en
particulier les communautés locales et peuples autochtones à travers leurs représentants
éventuels) des séances de discussions qui seront organisées. Sur base du calendrier proposé
par la mission à la fin de ce document, il est demandé aux chefs de site de proposer à la mission,
avant son arrivée sur les sites, un emploi du temps optimal des jours de passage sur site. (en
contactant Edgard Kivuvu, [email protected] , tél 0811869550 ou Christian Chatelain, c-
[email protected] , tél 0816079046)
Contexte général
La forêt congolaise couvre les deux tiers du massif forestier du Bassin du Congo, deuxième plus
grand massif forestier tropical du monde après celui de l’Amazonie. Extrêmement diverse, la forêt
humide cède la place, au nord et au sud, aux forêts de feuillus et aux savanes caractéristiques
de la zone soudano-guinéenne ainsi qu’aux prairies zambéziennes. La RDC abrite une très riche
biodiversité. On y recense plus de 400 espèces de mammifères, plus de la moitié du nombre total
sur toute l'Afrique, dont quelques espèces endémiques particulièrement emblématiques : le
rhinocéros blanc du Nord dans la Garamba ; le gorille des plaines orientales dans les forêts de
Maïko, des Virunga, et d’Itombwe ; l'okapi dans les forêts de l'Est ; le bonobo dans les forêts de
4
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
l'Ouest et du Centre ; le paon du Congo et le hibou Prigogine, ainsi que quelques espèces non
endémiques mais tout aussi emblématiques : gorilles de montagne, chimpanzés, éléphants,
lions, élans du Cap et hippopotames.
Le réseau national d'aires protégées est constitué de sept parcs nationaux et de 57 réserves de
chasse et de la nature. Ces aires protégées représentent 11 % de la surface de la RDC. Le
gouvernement congolais s'est engagé à porter ce taux de couverture à 17%. La RDC abrite cinq
parcs nationaux inscrits sur la liste de sites du patrimoine mondial : Virunga, Garamba, Salonga,
Kahuzi-Biega et la Réserve de Faune à Okapis. Une proportion importante des domaines de
chasse et réserves ne reçoit cependant actuellement aucun appui. La biodiversité dans les parcs
est soumise à de nombreuses menaces, dont les principales sont: (i) la chasse commerciale pour
le commerce de viande de brousse et d'autres produits de la faune ; (ii) la coupe de bois pour le
bois de feu et le charbon de bois, souvent pratiquée à une échelle commerciale ; (iii) l'expansion
agricole ; (iv) la faiblesse des capacités de gestion du réseau des aires protégées.
La Stratégie nationale de conservation de la biodiversité dans les aires protégées de la RDC,
dans sa toute récente version révisée, est conçue pour atteindre, entre autres, les objectifs
spécifiques ci-après : (i) maintenir et développer un réseau d’aires protégées viable et
représentatif de la biodiversité de la RDC ; (ii) développer et appliquer un système performant de
gestion durable des ressources naturelles des aires protégées ; (iii) permettre à l’ICCN de
disposer d’un financement durable. Le plan de réhabilitation institutionnelle engagé au niveau
national s’inscrit dans ce cadre. Les financements du FEM apportent un soutien important au
renforcement des systèmes de gestion financière de l'ICCN, et couvrent trois contrats de gestion
déléguée à des organisations de gestion des parcs. Ces initiatives sont essentielles pour établir
la crédibilité de l'ICCN en tant qu'organisation capable de gérer efficacement des
ressources financières supplémentaires.
Le plan pour la réhabilitation institutionnelle au niveau national comprend une proposition visant à
élaborer un mécanisme de financement durable pour le réseau national des aires
protégées. Le projet proposé pour la création d’un Fonds Fiduciaire pour la Conservation
(FFC) est une suite logique du Projet de Réhabilitation du Réseau des Parcs Nationaux
(PREPAN) soutenu par le GEF, qui appuie la reconnaissance légale et l’identification pour la
mise en place d’un FFC. La mise en place d'un FFC constituera une étape importante dans la
réalisation des objectifs de la Stratégie nationale de conservation de la biodiversité dans les aires
protégées, en fournissant une source fiable de financement pour certaines d’entre elles et en
renforçant la capacité de l'ICCN à en gérer et développer le réseau national. La mise en place du
FFC est prévue dans le document de formulation du portefeuille national pour l'utilisation des
ressources allouées à la RDC par FEM-5.
Objectifs et étendue de la mission
L’objectif de l’étude est de produire les cadres socio-environnementaux qui guideront la
conception et la mise en œuvre des actions soutenues par le FFC. Ces cadres devront être en
accord avec le cadre juridique national de la RDC ainsi qu’avec les politiques de sauvegarde
environnementales et sociales de la Banque mondiale (Évaluation environnementale, Habitats
naturels, Forêts, Lutte antiparasitaire, Populations autochtones, Patrimoine culturel physique,
Réinstallation involontaire de personnes).
5
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Pour répondre aux exigences de ces politiques, l’étude devrait fournir les documents de
sauvegarde suivants :
Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES)
Cadre Fonctionnel (CF)
Cadre de Politique de Réinstallation (CPR)
Cadre de Planification en Faveur des Populations Autochtones (CPFPA)
Ces cadres devraient être basés sur les documents de sauvegarde finalisés en mai 2008
pour le Projet d’appui à la réhabilitation des Parcs nationaux (PREPAN), les aires ciblées étant le
PNKB, le PNG et le PNS. En termes géographiques, les cadres devraient prendre en compte les
spécificités des aires protégées ciblées par le FFC, et le programme de l’ICCN pour l’extension
du réseau des aires protégées de la RDC.
Visites de terrain
Parmi les tâches à accomplir pendant l’étude, les visites de terrain et les consultations auront
pour objectifs de :
recueillir les données de base concernant la mise en œuvre de leurs plans opérationnels
(organisation, géographie, acteurs, environnement, etc.) ;
cartographier la zone d’influence ;
identifier les acteurs institutionnels ;
prévoir et estimer les effets environnementaux et sociaux positifs et négatifs possibles de
chacun des volets des plans opérationnels ;
identifier les mesures possibles d’éviter, de minimiser et d’atténuer les impacts
environnementaux et sociaux négatifs ;
analyser les impacts potentiels du scénario sans projet et les comparer à ceux que l’on
anticipe du projet.
le principe étant d’apprécier l’application des politiques de sauvegarde avec les parties
concernées par la mise en œuvre des plans opérationnels des aires protégées ciblées par le
FFC, y inclus les communautés riveraines et les groupements des peuples autochtones.
Méthode d’investigation et tâches préliminaires des chefs de site
Une tournée des trois parcs est organisée afin de recueillir l’avis du plus grand nombre de parties
prenantes aux Parcs.
La méthode d’investigation sera basée sur plusieurs outils : les réunions d’équipe de Parcs, les
focus groupes de personnes issues des communautés locales et peuples autochtones, les
assemblées larges de concertation, les entretiens ciblés, individuels ou réduits. Dans tous les cas
de réunion en groupes de personnes, des listes de présence et des procès-verbaux seront
établis.
La mission prie ainsi les chefs de site de bien vouloir s’organiser pour recevoir la mission, mettre
à sa disposition les documents nécessaires (notamment les différents plans dont elle dispose,
même en cours de rédaction) et prévenir les parties prenantes présentes sur leur site (en
6
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
particulier les communautés locales et peuples autochtones à travers leurs organisations et
représentants éventuels) des séances de discussions qui seront organisées. Sur base du
calendrier proposé par la mission ci-dessous, il est demandé aux chefs de site de proposer à la
mission, avant son arrivée sur site, un emploi du temps optimal des jours de passage sur site (en
contactant Edgard Kivuvu, [email protected] , tel 0811869550 ou Christian Chatelain, c-
[email protected] , tel 0816079046).
Calendrier proposé
Compte tenu de la très courte période de temps attribuée à la tournée de terrain et des difficultés
de transports intérieurs en RDC, le calendrier suivant est proposé, sachant qu’il peut être sujet à
modification en fonction de l’évolution des dates et heures des transports, aériens notamment.
Jour Date Observations
Jeudi 24 Kin
Vendredi 25
Kahuzi Biega
Hautes terres
Vol Kinshasa-Goma via Kis Christian 8h30;
puis Goma-Bukavu par vedette
le même Vol Kisangani- Goma pour Edgard
puis Goma-Bukavu par vedette
Samedi 26
Dimanche 27 Vol Goma - Bounia à 13h00 arrivée15h00
Lundi 28
Garamba
Luis nous amène de Bounia à Garamba avec son avion
Mardi 29
Mercredi 30
Jeudi 31 Luis nous ramène de Garamba à Bounia en avion
Vendredi 1 Transfert
Vol Bounia - Kisangani à 10h00 arrivée 12h45
Samedi 2 Vol Kisangani - Boende
Dimanche 3
Salonga
Boende - Monkoto en moto (6h) avec Thomas WWF qui arrive de Kin
Lundi 4
Mardi 5
Mercredi 6
Jeudi 7 Monkoto - Mbandaka
Vendredi 8
Samedi 9 Transfert Vol Mbandaka - Kisangani
et acheminement par Dir PNKB par route vers Walikale
Dimanche 10
Kahuzi Biega
Basses terres
Lundi 11
Mardi 12
Mercredi 13
Jeudi 14 Walikale-Bukavu-Kin Retour Walikale - Kis et vol Kis-Kin
Vendredi 15 Transfert jour de sécurité - debriefing
Samedi 16 Vol Europe
7
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Vol Kin- Mbandaka les mer/ vend/ sam
Vol Kin- Kis les mar/ mer/ jeu/vend/ dim
Vol Kisangani - Mbandaka et retour seulement le samedi
Vol Kis-Isiro et retour seulement les vend
Vol Kisangani- Bukavu les vend/ dim
Vol Kis- Goma les mar/ mer/ vend/ dim
Vol Goma-Bounia les dim
8
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
2 NOTES DE VISITE DE TERRAIN AU PN SALONGA
Particularités du site :
Forte concentration d’appui dans une zone très difficile d’accès, mais déséquilibre
ICCN/Partenaires et déséquilibre Monkoto/villages
Grande majorité de l’appui porte sur la LAB
Intervention militaire (Op. Bonobo) « réussie »
Problème important de limites : expulsions/déplacements encore envisagés
Peu d’actions au bénéfice des communautés riveraines et appuis mal ciblés/non suivis
Peuples autochtones nombreux, mais ignorés
Menaces : braconnage ; enclavement et pauvreté ; pression sur corridor ; perte de la culture et
des savoir-faire conservatoires des peuples autochtones
09/02/2013
Réunion avec le chef de secteur ICCN de Monkoto
Il y a deux parties du Parc (nord et sud) avec une zone nommée « Corridor » entre les deux,
peuplée de nombreuses communautés. Le territoire de Monkoto compte environ 50 000
personnes.
Le PNS touche à cinq territoires (Bukungu, Dekese, Lomela, Monkoto et Oshwe).
Il y a plus de 700 villages dans les 50 km autour du Parc
Le Parc est subdivisé en sept secteurs avec 28 postes au total.
Les gardes sont au nombre de 232, dont huit pygmées seulement (dont trois immatriculés).
Le PNS dispose d’un Plan Général de Gestion (PGG) qui devait commencer à s’appliquer en
2013. Il existe des Plans Opérationnels (PO) annuels, adoptés au Comité de Conservation du
Site (CoCoSi) qui se réunit deux fois l’an.
De Monkoto, on peut partir sur trois axes : Boende vers le nord, Bianga vers l’est et Boangi vers
le sud-ouest.
Des peuples autochtones et communautés ont été expulsés de leur territoire de vie à la création
du Parc (1970), mais il reste des villages habités à l’intérieur des deux parties du Parc.
Pour notre mission, un programme de travail détaillé est établi (imprimé) pour les trois jours de
mission et des lettres d’invitation sont rédigées et transmises à chaque groupe invité (imprimées
également) :
9
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Administration du Territoire, ICCN du secteur Monkoto ;
Chef de groupement et représentants de villages en litige de limites ;
ONG, associations et femmes ;
Notables et sages ;
Peuples autochtones de plusieurs villages différents ;
Administratifs et recherche à Monkoto ;
Partenaires du PNS à Monkoto.
L’avant-dernière réunion listée (administratifs et recherche à Monkoto) n’a pas pu avoir lieu pour
des raisons de logistique de déplacement (retard au retour de la zone de Manga en moto).
09/02/2013
Réunion avec l’administrateur territorial de Monkoto (nommé par le gouverneur de la Province,
lui-même élu par l’assemblée des députés)
Les conflits sur les limites sont sérieux. Les quatre villages de la zone de Nonguelokwa
contestent les limites proposées par WCS, argumentant qu’elles ne sont pas fidèles à
l’ordonnance traçant ces limites.
L’administrateur territorial est nouveau à ce poste à Monkoto et doit recevoir tous les chefs de
groupement bientôt pour débattre de ce sujet épineux.
10/02/2013
Réunion avec la société civile (la photo de cette réunion est malheureusement indisponible - la
seule de toutes les réunions tenues, mais la liste de présence existe)
Trois secteurs de Monkoto touchent au Parc (50 000 personnes).
La Société Civile s’est structurée pour lutter contre les « anti-valeurs » (détournement, corruption,
viols, tracasserie, injustice sociale, impunité, mauvaise gestion) et la fausse gouvernance du bien
public.
Les actions qu’elle mène portent sur les droits humains et la justice et touchent les agriculteurs,
les éleveurs et les pêcheurs en priorité.
La Société Civile travaille en étroite collaboration avec l’ICCN et ses partenaires pour la
résolution des conflits.
EFFETS POSITIFS DES ACTIONS ET OPERATIONS DU PNS :
Richesse naturelle et culturelle :
« la forêt est notre seule richesse ». Les espèces protégées (éléphant, paon,…) sont aussi une
fierté, et le tourisme pourrait venir ici un jour. Pour l’instant, le rôle sur le climat procure un
bénéfice important (carbone et oxygène) pour la planète.
10
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Organisations étrangères :
La présence des partenaires est vue comme une chance d’accéder à des appuis financiers et
des actions de développement de tous ordres, dont celles censées être assumées par l’État.
Emplois :
La construction actuelle de la base du RAPAC constitue une belle opportunité de main d’œuvre
temporaire pour Monkoto et sa périphérie.
Communication :
Le fait que les partenaires se soient dotés d’internet permet une ouverture sur le monde pour bon
nombre de personnes gravitant autour du PNS.
Désenclavement, santé et écoles :
Des portions importantes de routes sont réhabilitées ou en cours de réhabilitation par les
partenaires et l’UNOPS, notamment la piste d’accès à Monkoto depuis Boende. Des centres de
santé et des écoles sont fonctionnels ou en cours de réfection (la mission a eu l’occasion de
« tester » un centre de santé suite à un accident de moto. La prestation du centre a été jugée
plutôt bonne).
AGRs :
De petites subventions (1000 ou 1500 USD) auraient été attribuées en matière d’élevage,
d’agriculture, de pêche…
Formation :
Des renforcements de capacités des femmes ont été organisés (par le WWF, sur trois mois de
formation) à Monkoto.
EFFETS NEGATIFS DES ACTIONS ET OPERATIONS DU PNS :
Limites contestées :
Les limites du Parc constituent un sujet de discorde important. Quatre villages contestent la
proposition de limites faite par l’équipe de délimitation menée par WCS et plusieurs autres
villages seraient mécontents (voir entretien suivant, avec le chef de groupement concerné et ses
notables).
Non accès/non avantages :
L’interdiction de pénétrer dans le Parc est extrêmement stricte. « Tout est interdit, même la
pêche ! ». Ainsi la population considère n’avoir aucun avantage direct provenant du Parc. Par
ailleurs, la Loi sur les Parcs Nationaux n’est pas connue, personne ne sait ce qu’elle dit
exactement, mais tout le monde pense qu’elle interdit tout et qu’elle est appliquée de façon
fortement répressive.
Substitution :
Les communautés sont privées de consommer de la viande de brousse et n’ont pas de produits
de substitution à leur portée.
Disfonctionnement et incohérence :
Alors que l’interdiction de pêche était de mise, des permis ont tout à coup été délivrés par l’ICCN,
puis contestés sur le terrain par la même institution.
11
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Appuis centralisés ou mal ciblés :
Les renforcements de capacité n’ont touché que des organisations ou des personnes de
Monkoto. Des ONG externes au site (de Mbandaka ou d’ailleurs) dites « ONG malettes » ont
bénéficié d’appuis non mérités. Les critères de choix des organisations bénéficiaires sont
opaques.
Appuis limités et sans réel impact :
Quelques actions de développement sont réalisées, mais leur impact ne se voit pas (Sur les 29
groupements des trois secteurs de Monkoto, seulement cinq ONG ont été appuyées par un don
de 1500 USD à chacune). Le départ du WWF avait même été demandé à une période. A l’heure
actuelle, la société civile attend la réalisation des promesses récemment faites par le WWF pour
des appuis plus marqués. La Banque Mondiale a monté quelques projets, mais l’argent prévu
pour leur réalisation a été détourné de sa finalité. L’ICCN, de son côté, n’a pas de budget et
n’appuie aucune initiative de la société civile. Le WWF et la WCS appuient l’ICCN, mais
uniquement sur les questions de conservation (par exemple pour les rations et primes des gardes
et pour la délimitation du PNS).
Non reconnaissance :
La Société Civile revendique une reconnaissance pour son effort de conservation. Elle aurait
permis la récupération de 1000 armes, réalise un important travail de renseignement et a
demandé l’intervention des militaires pour l’opération Bonobo depuis 2011.
Décision d’implantation non concertée :
La construction de la base RAPAC s’est réalisée unilatéralement, sans implication de la société
civile de Monkoto à un quelconque stade de sa conception ou de sa réalisation, si ce n’est le
recrutement de manœuvres journaliers.
Concertation :
Il existe un cadre de rencontres entre certaines parties prenantes du PNS (ICCN, société civile,
administrations locales et partenaires) : le Comité de Coordination du Site (CoCoSi). Celui-ci se
réunit deux fois l’an sous le pilotage de l’ICCN, mais semble manquer d’efficacité en termes de
décisions et d’actions. Un cadre de concertation (avec des représentants des communautés
locales et peuples autochtones) avait été créé en 2009 (par le chef de site nommé Ngobobo),
mais qui n’a pas eu le temps de fonctionner car ce chef de site a été rapidement évincé, a priori
sous la pression des partenaires qui ne le considéraient pas suffisamment conservateur
(information à vérifier).
Emplois :
Seulement des ouvriers sont recrutés localement et il n’y a pas de cadre originaire de Monkoto
dans les postes de commandement alors qu’il y a des gradués sur place. Le problème est que
les engagements se font à la direction générale, à Kinshasa.
SCENARIO SANS FFC ET SANS FINANCEMENT
La société civile rapporte qu’en cas d’absence de moyens pour la conservation du PNS, elle
devra mobiliser la population et organiser une protection elle-même. Elle dit avoir déjà prouvé sa
capacité de mobilisation avec la demande (et l’obtention) de l’intervention des militaires des
FARDC (opération Bonobo).
12
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
10/02/2013
Réunion avec le Chef de groupement de NongeLokwa (un des quatre villages contestant les
limites) accompagné de trois notables qui sont le préfet d’école à Monkoto, originaire de
Mondeloko ; le chef de Groupement de Mondeloko et le chef de localité de Logongo, du
groupement Longelongo.
EFFETS POSITIFS DES ACTIONS ET OPERATIONS DU PNS :
Le parc « fait du bien ». Sans définir spécifiquement ce bien être, les riverains veulent exprimer
par là leur satisfaction d’avoir, à côté d’eux, une réserve de ressources et un espace non
colonisé et non dégradé par des groupes extérieurs.
L’absence d’exploitation forestière dans la zone est considérée comme une bonne chose.
Le rôle du Parc en faveur de la lutte contre le changement climatique et le stockage du carbone
est reconnu de grande importance, au niveau local comme mondial.
Grâce à la présence du Parc, des renforcements de capacités ont pu avoir lieu au bénéfice de
quelques membres des communautés riveraines.
La présence du Parc nous permet d’informer et de dénoncer à l’ICCN les abus que nous
constatons (par exemple l’entrée de braconniers décelée par la structure de pêche en place).
EFFETS NEGATIFS DES ACTIONS ET OPERATIONS DU PNS :
Les limites : Objet de toutes les discordes
Les limites ont été définies par une ordonnance-loi, sur base de points GPS fixés sur carte après
survol aérien. Il n’y a jamais eu de délimitation de terrain avant le travail actuel de l’équipe menée
par WCS.
Malgré l’absence de limites entendues et marquées, les gardes du Parc arrêtaient des personnes
bien en dehors du Parc. Une mission « limites » a donc été demandée par la population et mise
en place par l’ICCN avec l’appui de WCS.
Une commission mixte s’est constituée et est allée sur site mais, d’après la communauté, elle a
mal interprété les points de l’ordonnance-loi. Les sources des rivières Uile et Bofa sont en cause
et le litige porte sur les lieux des « vraies» sources. Les chercheurs (se fiant uniquement à leurs
GPS) n’auraient pas consulté les habitants qui connaissent pourtant bien la topographie et
l’hydrographie des lieux. Ces derniers proposent de faire passer la limite par les deux sources
citées, permettant ainsi d’exclure les quatre villages du Parc.
Il n’existe pas, au PNS, un comité de matérialisation comme au PNKB. Actuellement, alors que
les limites ne sont pas encore validées et que la tension est déjà forte dans ces quatre villages
entre population et gardes du Parc, l’ICCN vient de décider d’y installer un poste de patrouille
(avec familles des gardes) et des gardes continuent d’arrêter des personnes dans le corridor
13
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
disant qu’ils sont dans le Parc. Ce poste de patrouille et l’attitude répressive des gardes sont
ressentis comme des preuves d’« occupation » qui attisent le feu, ne facilitant pas la recherche
de solutions concertées.
Les villages qui sont, d’après l’ICCN, à l’intérieur du Parc sont : Longogngo, Tomba, Nongo,
Longolo. Situés au départ au bord d’une rivière, ils avaient été déplacés une première fois en
1952 et alignés le long de l’axe routier par l’administration coloniale. Puis, entre 1957 et 1964, ils
ont trouvé leur emplacement définitif et actuel. Le Parc ayant été créé en 1970, l’implantation de
ces villages à leur place actuelle lui est donc antérieure. Le chef de site aurait dit au chef de
groupement qu’il a installé les gardes chez eux pour mettre en place une conservation
communautaire avec les villageois, mais le chef de groupement conteste cela, argumentant
qu’on leur a dit de se préparer à partir dans les trois mois (conservateur de Monjoko).
Concrètement, et c’est une réalité importante à connaître, ces quatre villages sont sur la limite ou
juste en immédiate bordure de l’aire protégée, à moins de 500 mètres de la limite théorique. Alors
que la partie nord du PNS mesure à cet endroit environ 100 km de largeur, il parait peu justifié de
maintenir un tel conflit et de menacer de déplacer de nombreuses familles pour moins de 0,5%
de distance en litige.
Abus de pouvoir :
Du fait d’être enclavées et éloignées du centre de Monkoto, les communautés se plaignent des
militaires des FARDC et des gardes qui profitent de leur position dominante pour leur faire des
tracasseries, menaces et parfois même pratiquer des exactions à l’encontre des habitants.
MESURES A PRENDRE PAR L’ICCN ET SES PARTENAIRES
Limites :
D’après les participants à l’entretien, le conservateur devrait rappeler ses gardes pour apaiser les
tensions et un comité devrait aller sur le terrain pour refaire la délimitation en toute sérénité
(Comité des limites). Des propositions concrètes sont déjà avancées pour la fixation de certaines
limites (comme par exemple la rivière Yengué).
Respect :
Rester à l’intérieur du Parc est aussi envisageable pour les communautés, à condition de ne plus
être terrorisées par les gardes et d’avoir accès à des mesures et activités alternatives.
Collaboration pour la conservation :
La population souhaite ne plus être considérée comme une ennemie, mais comme une alliée.
« Nous voulons travailler en collaboration » dit-elle. Pour cela, il serait nécessaire de mettre en
place les Comités de Conservation Communautaire.
Législation :
La nouvelle Loi en préparation parlerait de conservation communautaire, d’approche
participative, de mise à jour des listes d’espèces... Les communautés et la société civile n’ont ni
connaissance ni accès à ces textes et souhaitent être associées à leur rédaction.
14
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
ARGUMENTAIRE CONSERVATOIRE DES VILLAGEOIS :
Les communautés riveraines se déclarent « conservateurs communautaires » : « Nous avons
nos parties de forêts communautaires que nous protégeons » ; « Quand nos ancêtres vivaient là,
on protégeait le Parc » ; « Nous sommes les premiers conservateurs » ; « Bien sûr qu’on mange
de la viande au village, mais on ne tue pas dans le Parc et c’est avec modération que l’on
prélève des animaux en dehors du Parc » ; « Si on voit quelqu’un qui chasse dans le Parc, on
l’arrête nous-mêmes » ; « Chez nous, il y a des périodes, des règles et des techniques
ancestrales de chasse encore en vigueur qui permettent de conserver les ressources
fauniques » ; « Nous conservons pour nous, pour l’avenir de nos enfants et certains animaux ne
sont pas consommés (comme le Bonobo) car ce sont des espèces rares » ; « Les ancêtres
avaient placé des interdits pour garder de la forêt pour la collectivité, pas pour des intérêts
individuels ».
10/02/2013
Réunion avec les associations des hommes : Le coordonnateur des associations de pêcheurs ;
l’animateur de l’association CODI (Collectif pour le Développement Intégré) ; le président de
l’AJNDC (Association des Jeunes de Nonguelokwa pour le Développement Communautaire ; le
secrétaire de l’association CODI ; le président de l’association ANAMONGO (élevage) ; le
président de l’association APMC (Association des Pêcheurs de Monkoto Centre) ; le vice-
président de l’ONG CREPA (Comité de Réveil pour l’encadrement des Paysans Artisanaux) ; le
coordonnateur du réseau des collèges des éleveurs de Monkoto ; le secrétaire ADECO
(Association pour le Développement Communautaire ; le conseiller de l’AASD (Action d’Aide
Sanitaire aux plus démunis pour le Développement ) ; le Coordonnateur de l’AT (association
Amis de la Terre) ; le coordonnateur de l’association CORAPROCHAP (Comité de Réveil pour
Arrêt Progressif de la Chasse et de la Population) ; l’animateur du CRAFOD (Centre de
Recherche Appliquée d’Agroforesterie pour un Développement durable) ; le point focal de l’ONG
CRAFOD ; le président de PADAM (Plateforme des Associations pour le Développement Agricole
de Monkoto) ; le coordonnateur de GNV (Génération Nature Vie) et son animateur.
EFFETS POSITIFS DES ACTIONS ET OPERATIONS DU PNS :
Conservation :
Patrimoine : Le Parc est un patrimoine local, national, international. Il est important de le
conserver.
Sensibilisation à la conservation :
Le résultat de la sensibilisation est jugé bon au niveau des villages de wélilla, Mbilé, Bombomba
et Boangui. Avant la sensibilisation effectuée par l’association GNV, ce n’était qu’affrontements.
Maintenant, grâce à un effort de cette association (les rapports de GNV ont dénoncé les
braconniers, notamment sur la rivière Luilaka), les communautés sont plus calmes. Elles
revendiquent cependant encore des compensations pour leur expulsion de leurs terres
ancestrales des années 1970.
Chasse :
La communauté reconnait que grâce à l’ICCN et au WWF, la chasse a été réduite.
15
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Cogestion :
Elle considère être partie prenante de la conservation, en cogestion avec l’ICCN. En réalité, elle
revendique une part des résultats positifs de conservation, mais ne se considère pas pour autant
vraiment bénéficiaire par manque d’accès au Parc et par manque d’activités de compensation en
périphérie.
Développement :
Désenclavement :
Amélioration des routes et des ponts par le RAPAC.
Emplois :
De petits emplois (journaliers) sont proposés à la communauté (comme par exemple en ce
moment avec la construction des bâtiments du RAPAC). Malheureusement, ces emplois ne
dépassent que peu l’agglomération de Monkoto (en dehors des quelques travaux d’amélioration
routière) et ne concernent jamais des postes qualifiés.
Santé :
Deux centres de santé ont été construits (sans équipement) et plusieurs autres ont été
réhabilités. Des quantités limitées de moustiquaires ont été fournies.
Renforcement des capacités :
Des formations en agriculture au bénéfice des ONG de la place ont été organisées par le WWF
et des fonds pour l’élevage ont été donnés. L’impact de ces appuis reste cependant faible par
manque de suivi et de capacité de gestion des bénéficiaires.
Organisation :
Un point fort à Monkoto, probablement à lier à la présence du PNS et de ses partenaires, est la
bonne structuration des associations en place. La mission en a eu la preuve puisque presque
toutes les associations présentes sur la place ont été rapidement mobilisées à l’occasion de son
passage. Un comité local de développement et de conservation (CLDC), créé par le WWF, a
apparemment existé à une période (tentative de mise en place de champs collectifs), mais la
mission n’a pas su si ce CLDC est encore réellement actif à l’heure actuelle.
EFFETS NEGATIFS DES ACTIONS ET OPERATIONS DU PNS :
Centralisation du peu d’aide fournie :
L’ICCN tend à circonscrire ses appuis aux associations proches de lui, à Monkoto principalement.
Cela crée non seulement une hétérogénéité du développement entre Monkoto et les autres lieux,
mais aussi et surtout un sentiment de jalousie et d’isolement de la part des villages riverains du
Parc qui se disent abandonnés. Le manque d’appui et de considération de l’ICCN pour les
villages excentrés pousse les riverains à penser que leurs efforts de conservation des espèces
rares (bonobo, éléphant, paon…) ne sont pas payés à leur juste valeur, augmentant leur
sentiment de frustration (on a par exemple délogé du Parc les gens actuellement à Nongero, à
150 km de Monkoto, et aucune compensation ne leur a été donnée). Ils ont été entassés à
Nongero, sans construction ni terre à cultiver, sans aide et sans projets de réinsertion sociale. De
nombreux villages connaissent la même situation.
16
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Mauvaise sélection des bénéficiaires :
Un autre problème est le ciblage des bénéficiaires, laissant croire que la majorité de l’aide fournie
part en réalité à l’extérieur de la zone, vers Mbandaka principalement. Ce peu d’aide injustement
réparti est démontré par les quelques chiffres suivants : d’après les représentants mêmes des
associations présentes, sur les 115 associations recensées dans la zone, cinq ont été financées,
originaires de Mbandaka, et ce sans suivi des réalisations. Ainsi, ce sont plutôt les organisations
dites « associations mallettes » de Mbandaka qui rafleraient 80% des aides.
Malnutrition :
La dépossession de la population de Monkoto des ressources naturelles vitales du Parc
(chenilles et autres produits de cueillette) engendre de la malnutrition chronique. Si l’espace du
corridor est théoriquement censé compenser cette perte, la pratique montre des limites à cette
théorie (pression humaine augmentant dans certaines zones, absence d’accompagnement en
AGRs, écosystèmes et espèces différentes entre Parc et corridor, arrestation de personnes
même en dehors du Parc, sanctions violentes et illégales (cas d’enfants amendés à 15 000
francs congolais alors qu’ils ont moins de 1000 f de poisson avec eux, et ceci sans délivrance de
reçu).
Abus de pouvoir, position dominante et conflit d’intérêt au niveau du Parc :
Le cas ci-dessus des enfants amendés n’est pas isolé. Plusieurs cas d’abus de pouvoir sont
recensés, dont celui (datant de 2006) de cette autorisation de pêche donnée officiellement par un
agent ICCN juste suivie d’une amende infligée à un pêcheur par son collègue de l’ICCN, avec
saisie de tout le matériel et de quatre chèvres (valeur 100 000 francs congolais). D’autres
témoignages rapportent que les chefs de poste et de patrouille pêchent et chassent impunément,
qu’ils ravissent des calibres 12 pourtant en règle, que leurs femmes utilisent la technique de
l’empoisonnement pour pêcher, que les dispositions de pêche (cartes) édictées par l’ICCN ne
sont pas respectées par les agents mêmes de l’ICCN, etc.
MESURES A PRENDRE PAR L’ICCN ET SES PARTENAIRES
Pour améliorer la collaboration entre l’ICCN, ses partenaires, et les organisations locales, les
associations proposent à l’ICCN :
Attitude/considération :
un changement de comportement de l’ICCN et de ses partenaires pour plus de respect
des communautés locales et peuples autochtones.
une prise en compte du préjudice porté aux communautés locales et peuples
autochtones lors de l’expulsion de leurs terres en 1970 et une reconnaissance de
l’absence d’une quelconque compensation ou dédommagement jusqu’à ce jour.
une meilleure représentativité des communautés dans les structures de l’ICCN et
partenaires, pas seulement en termes d’emplois de niveau bas, mais aussi à des postes
de responsabilité.
une plus grande prise en compte des problèmes d’enclavement, de santé et d’éducation.
Chasse :
l’application simple de la Loi concernant les périodes de fermeture de la chasse (ne pas
chercher à être plus royaliste que le Roi).
17
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
une ouverture de l’accès aux ressources du Parc (espèces non protégées) à l’occasion
des fêtes nationales.
Agriculture :
Écopage : la convocation, en saison sèche, des associations pour l’établissement de la
liste des personnes qui pourront faire l’écopage.
AGRs :
une transparence et un respect des règles qui régissent le choix et le financement des
organisations bénéficiaires d’appuis (ne pas donner seulement aux associations de
Monkoto).
une meilleure application des formations et un meilleur suivi des actions de soutien aux
organisations locales bénéficiaires (visite de vérification terrain).
un accent porté sur les étangs piscicoles.
10/02/2013
Réunion avec les associations des femmes : la coordonnatrice de toutes les associations
féminines de Monkoto RFMDD (Réseau des femmes de Monkoto pour le développement
durable) ; la secrétaire de FEDEM (Femmes Leaders de Monkoto) ; l’association BBTEM
(Maman mettez-vous debout pour bâtir) ; l’association CDC (association de femmes pour la
Conservation de la Nature) ; le secrétaire de l’association UMPA (Union des Mamans pour la
Production Agricole) ; la présidente et la secrétaire de l’AFFI (Association des femmes forestières
de Imomampa) ; la secrétaire de CPFNLEA (Commercialisation des PFNL et Agriculture/
Élevage) ; la présidente de FVF (Force Vive de Femmes).
EFFETS POSITIFS DES ACTIONS ET OPERATIONS DU PNS :
Conservation :
Le Parc est le lieu de la conservation, de la biodiversité, des ressources naturelles, des espèces
rares (Bonobo, éléphant…), de l’air pur.
« Nos ancêtres sont encore dans le Parc. Ils nous ont légué ces forêts, bien avant l’arrivée du
Parc, et ils nous ont demandé de ne pas détruire ces ressources ».
Développement :
Le Parc a permis aux habitants de la Salonga de s’ouvrir au monde (arrivée des voitures, des
avions, du dollar, etc.) et aux femmes d’être mieux considérées et respectées (même s’il y a
encore des progrès à réaliser en la matière).
Les partenaires (WWF) nous ont apporté des techniques nouvelles (écobuage, semences et
boutures améliorées) et aussi une école primaire, des points de santé, des sources aménagées,
le planning familial, etc.
Le Parc fournit des emplois aujourd’hui.
18
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Les structures du Parc entretiennent les routes que l’État n’entretient pas. Elles ont aussi créé un
aéroport qui permet de se déplacer plus facilement.
EFFETS NEGATIFS DES ACTIONS ET OPERATIONS DU PNS :
Dénutrition :
L’expulsion du Parc a créé de grandes difficultés de nutrition pour beaucoup de villages qui n’ont
pas eu la chance d’être aidés par les partenaires (exemple donné en détail du village de
Imomanpako). « Le Parc nous a amené la faim car on ne peut plus rien y faire ! » Cette phrase
explique en quelque mots l’impact négatif de l’interdiction stricte appliquée par l’ICCN à l’entrée
dans le Parc. C’est autant cette interdiction que sa non compensation par d’autres moyens de
survie qui attristent et révoltent les femmes. En effet, des promesses d’opérations culturales n’ont
pas été tenues, l’embauche des femmes passe toujours après celle des hommes, rien n’a été
proposé pour remplacer les chenilles et les plantes médicinales, etc.
Injustice :
Pourtant, les femmes participent à la conservation du Parc. Elles font de la sensibilisation pour
réveiller les esprits afin que les riverains ne laissent pas entrer d’étrangers dans le Parc et ne se
laissent pas acheter par des braconniers. Elles sensibilisent également contre l’utilisation du
poison pour la pêche, contre les câbles, les filets à petite mailles, les cartouches, etc. Mais elles
trouvent injuste le manque de reconnaissance de ces efforts par l’ICCN qui ne leur permet même
pas d’entrer dans cette forêt qu’elles conservent pourtant.
Non représentation :
Très peu de femmes sont embauchées à l’ICCN et aucune d’entre elles n’est représentée au
CoCoSi alors que plusieurs sont diplômées.
MESURES A PRENDRE PAR L’ICCN ET SES PARTENAIRES
Pour lutter contre la malnutrition, des droits d’usages doivent être rétablis dans le Parc.
Les femmes réclament des aides pour financer leurs activités (élevage, agriculture…)
Les renforcements de capacités sont efficaces, mais il faut les mettre en application et les suivre.
L’engagement des femmes doit être institué, même dans la garde du Parc, et aussi dans les
postes à responsabilité.
La représentation des femmes dans les prises de décisions doit devenir un droit et doit être
prévue, comme par exemple dans le CoCoSi (dans lequel sont adoptés les Plans opérationnels
du PNS).
19
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
11/02/2013
Réunion avec les habitants du village Manga - Peuple autochtone – Le Parc est à environ 15 km.
Manga :
Village de 1000 habitants faisant partie d’un groupe de neuf villages (environ 9000 habitants au
total), tous issus de l’expulsion des années 1970. Aucune compensation ni indemnité n’a jamais
été versée à ces villages, de même qu’aucune réinstallation ni mise à disposition de terres.
Histoire :
Pour les habitants de Manga, l’évènement principal historique est leur expulsion de la forêt : à ce
moment-là, leur vie a littéralement basculé … vers ce qu’ils décrivent comme une mort lente.
Tous les habitants de ce village sont sortis du Parc en 1970 et y ont laissé tout ce qu’ils y
avaient, y compris la terre dont ils sont propriétaires encore aujourd’hui. Cette terre ne leur profite
plus à eux, mais elle profite à d’autres. La vie est devenue dure pour eux car (i) ils ont des
problèmes graves d’alimentation, (ii) on les arrête pour rien et (iii) ils n’arrivent même pas à faire
étudier leurs enfants car ils ne peuvent plus entrer en forêt pour récolter de quoi payer l’école.
Pratiques traditionnelles :
Avant leur expulsion, les peuples autochtones menaient toutes leurs activités en forêt (cueillette,
pêche, agriculture, chasse) de façon durable et y trouvaient tous leurs besoins (chenilles, copal
pour la lumière, lianes, plantes médicinales, fruits, ignames sauvages, champignons, bois de feu,
etc.). Certains animaux étaient protégés et d’autres chassés car il y avait des espèces
dangereuses et d’autres rares (léopard, bonobo, éléphant) qu’il fallait conserver. C’était les
pratiques, les techniques de chasse et de pêche, les règles et croyances, les déplacements en
forêt qui faisaient la conservation. En somme, c’était le mode de vie des pygmées en lui-même
qui était conservatoire. Aujourd’hui, et depuis les années 1970, ces savoirs, savoir-faire,
pratiques et croyances se sont en partie dilués dans le modernisme et l’oisiveté. L’espace du
corridor, au départ relativement vierge d’habitants et riche de ressources, a été protégé par ce
mode de vie reproduit après l’expulsion, mais il s’est progressivement densifié par d’autres
migrants en quête de terre et de ressources, jusqu’à ne plus pouvoir offrir la variété nutritive
nécessaire.
EFFETS POSITIFS DES ACTIONS ET OPERATIONS DU PNS :
Lorsque l’on pose la question des côtés positifs du Parc pour la population du village, la réponse
est simple et clairement exprimée, même après réflexion : aucun avantage. Seulement des
contraintes.
EFFETS NEGATIFS DES ACTIONS ET OPERATIONS DU PNS :
Expulsion + non relocalisation + non compensation + Interdiction d’accès au Parc = mort lente
Pas d’aides à l’intégration en milieu Bantou
Pas d’appui en AGRs
20
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Pas d’informations reçues par le Parc
Pas de représentant nulle part à Monkoto ou ailleurs
Pas d’embauche (à part quatre gardes employés suite à de fortes réclamations faites par eux-
mêmes à Monkoto).
MESURES A PRENDRE PAR L’ICCN ET SES PARTENAIRES
Lutte contre la malnutrition (formation) et appui pour des centres de santé
Prise en charge de l’école (actuellement non mécanisée)
Amélioration de la route et appui en charrette pour commercialisation des produits
Dialogue direct avec l’ICCN car les intermédiaires ne sont pas fiables (mauvaise expérience avec
WCS)
Information
Représentation
Aide à la scolarisation
Paradoxalement, alors que l’expulsion de leur lieu de vie ancestral et l’interdiction d’y retourner
constituent pour les habitants de Manga leur principal malheur, ils ne revendiquent pas de
pouvoir jouir à nouveau de l’intérieur du Parc. L’ouverture de l’accès du Parc aux peuples
autochtones n’est en effet pas réclamée car ce sujet semble les terroriser plus que les réjouir…
(voir la partie Analyse ci-dessous).
11/02/2013
Complément sur les peuples autochtones recueilli auprès du représentant des peuples
autochtones de l’axe de Boangi (Mr Zaïre) :
Il confirme ne pas être représentant des peuples autochtones autres que ceux de l’axe de
Boangi, confirmant également le fait que ceux de l’axe de Bianga n’ont pas de représentant (et
n’en ont jamais eu) au niveau des discussions tenues pour le Parc à Monkoto.
Autour du village de Bongale III, il existe encore aujourd’hui des lieux interdits à tous, dits « lieux
sataniques » dans lesquels aucun villageois ne rentre jamais. D’une surface réduite (de l’ordre de
2 à 3000 ha) ces sites abritent une riche biodiversité encore préservée par les traditions et
croyances (éléphant, bongo, singes, panthère, paon congolais, tortues, serpents, buffle, etc.).
Exemples de sites : Bokoko, Boleki, Befinbu, espacés les uns des autres de quelques km,
Bokoko étant situé à environ 25 km au sud-est de Bongale III. D’après la description faite de ces
sites, il est fort probable qu’il s’agit d’Aires du Patrimoine Autochtone et Communautaire (APAC)
qu’il serait indispensable de reconnaître officiellement en tant que zones de conservation
traditionnelle avant qu’elles ne disparaissent sous la pression de migrants, d’industries
21
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
extractives ou d’impositions de méthodes conversationnistes dites « modernes » (voir ci-dessous
Analyse).
12/02/2013
Réunion avec les habitants du village Wafania, le chef de poste d’encadrement administratif et
technique ; le président de l’Union des pêcheurs ; le chef d’antenne de l’ANR Bianga ; le vice
président de la Société Civile et coordonnateur de ICADE (Initiative Congolais Développement
Équilibré) ; le président de la notabilité et président du COSADE (Conseil de Santé pour le
Développement) ; le président titulaire de la SC de Bianga et un notable ; le conducteur du Bac ;
une femme membre de la Société Civile ; le président des jeunes de Bianga et président de
AJTD (Association des Jeunes et Travail pour le développement) ; le chef d’antenne DGM de
Bianga ; la vice-présidente des femmes de Bianga + un membre ; l’infirmier ; l’enseignant ; trois
pasteurs ; un ingénieur en embarcation de bois de l’association ADIPER (association
Développement Intégral de la population rurale) ; le président de l’association ACEA (Association
Communautaire Éleveurs et Agriculteurs) ; le vice-président et le coordonnateur du GAPEL
(Groupe Agriculteurs/Pêcheurs/Éleveurs) ; le coordonnateur de AGRIPEL (Association
d’Agriculteurs/Pêcheurs/Éleveurs) ; le chef d’équipe IMO et coordonnateur de l’ASEP
(association de Agriculteurs/Pêcheurs/Éleveurs) ; le président et le coordonnateur de l’APA
(Association Palmeraie/Apiculteurs/Pisciculture) ; un pasteur ; le vice-président de la notabilité ;
un juge président ; un conseiller législatif et ex-combattant de Bianga ; le coordonnateur de
l’APAEB (Association de pêcheurs/Agriculteurs/Éleveurs de Bianga) ; un commerçant, le
directeur de l’école primaire ; l’association AD (association de jeunes éleveurs) ; un pêcheur au
filet ; un planteur indépendant ; le vice-président de l’UPM (Union des pêcheurs de Monkoto) et
président du RAPPEL (Réseau des pêcheurs de la Luilaka) ; des membres de la Société Civile ;
Le Parc est à cinq km du village.
HISTORIQUE
Avant 1970, il y avait des règles et des coutumes, comme par exemple la fermeture mystique de
la forêt par les ancêtres chaque année.
Aujourd’hui, les participants disent ne plus connaître la forêt du Parc car ils n’y sont plus allés
depuis 1970, à part entre 1992 et 1994, période pendant laquelle les gardes étaient partis. Tout
le monde était alors retourné en forêt pour la chasse, la pêche et la cueillette.
EFFETS POSITIFS DES ACTIONS ET OPERATIONS DU PNS :
Conservation pour les générations futures
EFFETS NEGATIFS DES ACTIONS ET OPERATIONS DU PNS :
Il n’y a jamais eu de compensation/soutien aux peuples autochtones en dédommagement des
pertes subies lors de l’expulsion.
En termes d’appui et d’actions de développement, l’axe de Bianga n’a rien reçu de l’ICCN et des
partenaires. Ce sont les autres axes (Boangi et Boende) qui ont reçu des aides. Il y a eu des
formations en agriculture, pêche, élevage) mais il n’y a pas eu de suite à ces formations. Les
22
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
appuis qui ont été donnés ailleurs ont été insuffisants (1500 USD chacun), mal ciblés sur des
ONG non locales, et en partie détournés de leur objectif de départ.
Les Peuples autochtones sont les premiers propriétaires déchus de leurs terres mais, comme ils
ne sont généralement pas dans des associations, il n’ont pas droit aux appuis financiers de type
AGRs.
La porte du Parc est à deux pas du village mais il n’y a pas de visiteur, donc pas d’argent qui
circule.
Les bénéficiaires du Parc ne sont pas dans le village. C’est plutôt le Patrimoine Mondial que le
Patrimoine local qui est bénéficiaire…
MESURES A PRENDRE PAR L’ICCN ET SES PARTENAIRES
Adopter une approche participative, qui n’existe pas jusqu’à aujourd’hui.
Faire appel aux tenanciers de la coutume : « Si on refait confiance aux anciens et à leurs
méthodes mystiques, la conservation marchera ».
Mettre en place le binôme confiance et règlementation avec le rétablissement du droit d’usage
dans le Parc : écopage + pêche + cueillette en saison sèche et fermeture du Parc en saison des
pluies.
Apporter des appuis directement aux associations locales, non pas aux ONG qui sont souvent
des intermédiaires peu sérieux.
La Société Civile et l’État (ICCN) peuvent préparer et mettre en place ensemble ces règles.
12/02/2013
Réunion avec les Partenaires au PNS : deux éducateurs environnement du WWF ; l’assistant
administratif du RAPAC ; le chercheur en socio-économie de WCS ; le responsable du Suivi-
évaluation du RAPAC ; le gestionnaire des ressources humaines de WCS et le chef de
programme du WWF au PNS.
OPINION DES PARTENAIRES SUR L’UTILISATION DU FUTUR FFC
Budgets :
Le WWF (CARPE + Bush meat + PFCN + Étude PPP + …) apporte environ 500 000 USD/an ;
ECOFAC apporte 300 000 USD/an sur 3 ans ; le RAPAC a un budget de 4,5 millions d’euros sur
3 ans ; l’apport de WCS à préciser. De l’avis de ces partenaires, un fonds supplémentaire serait
toujours le bienvenu.
Domaines d’intervention :
Au RAPAC, la grande partie du fonds porte sur la LAB (et la construction des bâtiments). Au
WWF, les activités alternatives et les renforcements de capacités dans le corridor
23
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
représentent, avec les appuis aux patrouilles, le principal du financement. WCS est en charge
de la délimitation du PNS mais n’a pas un budget suffisant pour délimiter complètement le Parc.
Le fonds CARPE est limité à la recherche et le PAM appuie le RAPAC pour la réhabilitation des
routes (vivres). De l’avis de WWF et de WCS, des fonds supplémentaires pour la mise en place
d’AGRs en zone tampon seraient les bienvenus, mais aussi pour couvrir les zones de périphérie
non touchées actuellement (i.e. ce qui n’est pas corridor, pour toucher l’ensemble du pourtour du
Parc).Une garantie d’efficience du FFC serait de ne pas venir faire de nouvelles activités, mais
d’appuyer les activités déjà engagées par les partenaires en place.
Ciblage :
L’axe Bianga a été une « zone rouge » pendant longtemps. C’est dans cette zone que l’on
trouve le plus de déplacés. Les braconniers, qui le savaient très bien, en ont profité pour entrer
en priorité par ce flanc du Parc. Plus tard, sur plus de 100 armes saisies, 75% venaient de cet
axe. L’ICCN et les partenaires disent à la mission que cet axe fait maintenant l’objet d’une
concentration de leurs efforts. Cependant, en dehors des débats sur les limites et quelques
portions de routes en cours de fauchage, la mission n’a pas constaté d’efforts conséquents ni
entendu de confirmation de cela par la population des villages visités.
Modalités :
Les partenaires pensent que, dans l’idéal de l’utilisation des fonds du FFC, les programmes de
terrain devraient pouvoir soumettre des projets qui correspondent/complètent ou entrent en
cohérence avec les actions déjà entreprises. Pour une efficacité des fonds engagés, il est
nécessaire d’avoir une meilleure accessibilité et une diminution des conflits sur les limites. A ce
propos, et pour apaiser la situation sur le pourtour du Parc, le RAPAC est favorable à une revue
concertée des limites.
Tutelle :
Concernant la question de la tutelle des actions entreprises au niveau du PNS, les partenaires
soutiennent que c’est l’ICCN le « maître », le chef de site étant cité comme l’« homologue » de
chaque partenaire. Ils reconnaissent cependant agir « dans le dos » de l’ICCN pour pouvoir
avancer. En pratique et sur le terrain, la mission a effectivement eu l’impression de partenaires
autonomes et indépendants, menant leurs activités selon leurs propres priorités et programmes
opérationnels.
ANALYSE GLOBALE
Limites :
Concernant la question des limites et la présence de villages dans le Parc, il faudrait tenir compte
des particularités de ces villages. En effet, plusieurs cas se présentent :
Villages traversés par la limite ou très proches : décaler un peu la limite vers l’intérieur
du Parc pour limiter les conflits. Le PNS gagnerait beaucoup plus (confiance, coopération
des villageois, économie de dédommagement) en concédant un non déplacement des
villages qu’en maintenant une position stricte de déplacement de quelques mètres. WCS
ne devrait pas chercher à imposer des limites dites « scientifiques », mais chercher des
solutions pragmatiques aux contestations et asseoir des limites les plus possible
24
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
naturelles, concertées et acceptées, quitte à proposer une révision au final du texte de
délimitation.
Village d’ayant droits : Peuples autochtones ou communautés de légitimité ancestrale
antérieure à la création du Parc : droit de rester dans le Parc et collaboration privilégiée à
sa conservation. C’est le cas des villages dans la partie sud.
Village de migrants cherchant des intérêts : Installés après la création du Parc et y
recherchant des intérêts : déplacement et relocalisation/intégration en périphérie en
respect des diverses normes et principes de relocalisation des populations (dont ceux de
la BM).
Ambiguïté :
Paradoxalement, l’ICCN est critiqué pour sa rigidité, mais aussi pour son manque de moyens de
conservation (appel aux militaires en renfort) et son manque d’intégrité. L’Institut serait donc
performant pour imposer des règles aux locaux mais pas aux forces extérieures auteurs de
dégradations (braconniers, bandes armées, exploitants divers) ni à ses propres éléments de
terrain. Ces lacunes vis-à-vis des pressions diverses venant de l’extérieur ainsi que les
problèmes de police interne à l’ICCN doivent être absolument traités avant la mise en place d’un
éventuel Fonds Fiduciaire, quelle que soit sa taille.
Peuples autochtones abandonnés :
Les peuples autochtones sont sans aucun doute les plus grands perdants des Parcs Nationaux
congolais en général, du PNS en particulier. Derrière ces perdants, c’est l’État lui-même qui se
prive d’une expertise et d’une force de conservation avérées et prêtes à œuvrer à nouveau pour
la conservation de leurs anciennes terres de vie.
Les Peuples autochtones ont été littéralement abandonnés à leur sort d’expulsés il y a 40 ans,
ceux de l’axe Bianga plus encore que les autres. Cela est un fait constaté par la mission et non
contesté par l’ICCN en place. Cet état de fait n’est pas acceptable pour une aire protégée qui se
vante de satisfaire aux exigences et superlatifs du statut de Patrimoine Mondial de l’humanité.
On peut en effet se demander où est l’humanité dans tout cela…
Une précaution à prendre lors de l’installation du FFC sera de garantir une reprise en main de la
question des peuples autochtones dans le sens (i) de l’ouverture d’un dialogue réel permettant le
CLIP (Consentement Libre, Informé et Préalable) à toute solution discutée en présence des
concernés et (ii) de l’application du principe de l’APA (Accès et Partage des Avantages) des
ressources naturelles du PNS en insistant sur le rôle conservatoire des mode de vie (savoirs,
savoir-faire, pratiques et croyances) des peuples autochtones qui sont en train de se perdre.
Peuples autochtones terrorisés :
Comme dit dans la note concernant le PNKB basses terres, il est regrettable que l’on ne sache
pas utiliser l’expertise et les savoirs et savoir-faire des peuples autochtones des parcs pour leur
conservation. Ceci est vrai également dans le cas du PNS. Une solution serait de leur permettre
un retour en forêt, même temporaire et contrôlé. Mais les pygmées du PNS, comme ceux du
PNKB, semblent avoir subi tellement de menaces et de mauvais traitements (par les braconniers,
par les agents de l’État de toutes institutions, par les bantous, etc.) et les humiliations et
répressions en cas d’entrée en forêt sont telles encore aujourd’hui qu’ils sont terrorisés par la
seule question de savoir s’ils seraient contents d’y retourner, ne serait-ce que pour une journée,
ne serait-ce que pour voir leurs anciens lieux de vie, terres de leurs ancêtres. Ils n’osent donc
25
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
pas envisager un retour en forêt, même très court et saisonnier en complément de leur vie
sédentaire en dehors du Parc, alors qu’ils savent au fond d’eux-mêmes que ce serait une
excellente solution pour tout le monde. Ce dilemme difficile à vivre pour eux mérite un
approfondissement de la question, en dialogue avec eux, comme précaution indispensable à la
mise en place d’un FFC.
Interdiction totale : Qui pilote?
D’après des responsables de l’ICCN de Monkoto, et bien que les partenaires disent considérer
l’ICCN comme « maître à bord », ce n’est pas toujours l’ICCN mais parfois les partenaires qui
poussent à l’interdiction stricte de toute activité dans le Parc (exemple des permis de pêche mis
en place par l’ICCN, mais refusés catégoriquement par les partenaires qui considèrent toutes les
eaux du Parc comme des zones de nurserie). Les visions et intérêts de chacune des parties
prenantes du PNS (et pas seulement leur positions) vis-à-vis de l’application/évolution de la Loi
sur les Parcs Nationaux doivent être clairement établis, affichés et prouvés sur le terrain avant la
mise en place du FFC.
ICCN sans moyens :
Ce n’est un secret pour personne, l’ICCN de Monkoto n’a pas de budget (la dernière dotation en
essence date de deux ans, idem pour les fournitures de bureau) tout comme l’ICCN provincial. La
Direction Générale n’envoie jamais ni message ni émissaire de supervision au PNS et les
responsables disent ne pas même savoir à qui s’adresser en cas de problème. Cette situation
n’est pas soutenable et un certain nombre de principes et pratiques sont à remettre à plat avant
toute utilisation d’un éventuel fonds fiduciaire au bénéfice de l’ICCN. A ce propos, dans cet
environnement complexe et difficile, si un fonds fiduciaire devait arriver, il serait bien utilisé s’il
donnait aux agents de l’ICCN un minimum d’indépendance de gestion et de fonctionnement
pour espérer pouvoir mieux s’affirmer à la place de « maître » du PNS pour reprendre le terme
même des partenaires. Reste à savoir, compte tenu des dysfonctionnements et mauvaise gestion
passés, si l’ICCN est capable de réformer ses procédures et agents déficients pour assumer une
bonne gestion de ce fonds.
Parties prenantes : droits et intérêts :
La distinction entre parties prenantes primaires (qui ont des droits) et parties prenantes
secondaires (qui ont d’abord des intérêts) n’est pour l’instant pas faite. Il n’existe d’ailleurs pas
encore de liste exhaustive de parties prenantes au niveau du PNS. Ce travail, faisant
normalement partie d’un processus global d’engagement vers une cogestion des ressources
naturelles, devrait être réalisé en préliminaire aux prévisions d’utilisation du FFC.
Processus de concertation :
Il n’y a pas d’espaces de concertation locaux au PNS, du type des CCC et CGCC mis en place
dans d’autres Parcs Nationaux (PNKB haute altitude et PNG). S’il n’est pas obligatoire de copier-
coller le modèle existant ailleurs, il est urgent de mettre en place un processus de cogestion des
ressources naturelles en périphérie du PNS. Les étapes à franchir pour y parvenir sont
maintenant bien connues et documentées (voir le document de l’UICN/CEESP/TGER et IIED
« Partager le pouvoir, cogestion des ressources naturelles et gouvernance partagée de par le
monde » disponible sur http://data.iucn.org/dbtw-wpd/edocs/2010-011.pdf .
26
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Lois :
La Loi qui régit les Parcs Nationaux n’est pas connue des parties prenantes locales. Si la mission
a eu les bonnes informations législatives sur les aires protégées, et à défaut de textes plus
récents et validés au niveau national, c’est l’Ordonnance-loi 69-041 du 22 août 1969, sur la
conservation de la nature, qui est encore appliquée. Ce texte stipule : Art. 4. — Sous réserve
des exceptions prévues par la présente ordonnance-loi ou par les textes créant une réserve
intégrale, il est interdit de pénétrer, circuler, camper et séjourner dans les réserves intégrales, d’y
introduire des chiens, des pièges, des armes à feu, d’y détenir, transporter ou d’en exporter des
animaux sauvages vivants, les peaux ou autres dépouilles ou des produits végétaux non cultivés.
L’interdiction de circuler ne s’applique ni aux fonctionnaires dans l’exercice de leurs fonctions, ni
aux ministres des cultes, ni aux médecins ou auxiliaires médicaux appelés d’urgence auprès d’un
malade ou d’un blessé, ni à leur caravane ou leur suite, ni aux personnes habitant les terres
situées à l’intérieur d’une réserve intégrale
L’ordonnance ne cite pas d’exception mais précise, à l’Art. 6. — En vue d’organiser le tourisme
ou de permettre les déplacements indispensables au développement économique des
populations, l’institut prévu à l’article 14 peut, par dérogation aux dispositions de l’article 4,
autoriser l’entrée, la circulation, le séjour et le campement dans les parties des réserves
intégrales qu’il désigne et à l’Art. 7. — L’institut prévu à l’article 14 peut lever, au profit de
personnes qu’il désigne et sous les conditions qu’il détermine, les interdictions prononcées aux
articles 4 et 5; il peut les lever notamment dans les cas suivants …
Ces trois articles suffisent à dire que (i) l’État a abusivement expulsé les « habitants des terres
situées à l’intérieur… » et que (ii) l’ICCN est libre de décider de la correction de cet abus et des
conditions de droits d’usages attribués ou non aux populations riveraines du PNS. L’ICCN se
trouve donc devant plusieurs options :
Ne pas faire preuve d’ouverture et continuer dans la voie de l’interdiction stricte.
Dans ce cas, l’Institut doit se préparer à justifier les raisons pour lesquelles il maintient
toutes les interdictions, compte tenu des changements socio-économiques survenus
depuis plus de 40 ans et compte tenu des effets négatifs du PNS relevés au cours de la
présente mission. Les bailleurs du FFC devront également tenir compte de la non-
application des clauses de CLIP et APA au niveau du PNS.
Faire preuve d’ouverture et autoriser des droits d’usages dans les Parcs. Dans ce
cas, il s’agit de mettre en place un processus de reconversion, avec mise en œuvre
concrète de la stratégie de conservation communautaire de l’ICCN et organisation de
réunions d’information, diffusion et explication de la Loi avec mise en place des droits
d’accès réservés aux ayants droit seulement, en concertation directe avec les chefferies
traditionnelles et les peuples autochtones concernés, en présence des gardes eux-
mêmes afin qu’ils en fassent une interprétation correcte.
Dans les deux cas, et comme solution « intermédiaire » éventuelle, l’ICCN, ses
partenaires et la Société Civile devront faire évoluer les textes législatifs vers une
ouverture aux droits d’usages. Pour cela, il ne s’agit pas d’attendre une évolution par le
haut de la législation mais de mettre en place des projets pilotes pour les droits d’usages
dans les Parcs Nationaux et prendre le PNS (et éventuellement le PNKB aussi) comme
sites pilotes.
27
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Par ailleurs, la Loi sur la décentralisation mériterait l’attention des bailleurs et partenaires
soucieux de faire évoluer la législation en matière de compétence territoriale en gestion et
gouvernance des ressources naturelles. Des outils existent déjà, comme l’ordonnance n° 08/074
du 24 décembre 2008 fixant les attributions des ministères, dont le Ministère de la
Décentralisation et Aménagement du Territoire, qui est en charge des « ressources naturelles
renouvelables et non renouvelables du sol et du sous - sol national ».
APACs :
La périphérie des Parc Nationaux concernés par le FFC porte encore une biodiversité importante,
même dans les zones à moyenne densité humaine. Des espaces de conservation sont
aménagés dans certaines périphéries (comme par exemple la forêt communautaire d’Itébéro
dans la périphérie de basse altitude du PNKB) et la législation prévoit cette catégorie de
conservation.
La mission a constaté qu’un autre type de conservation est également possible en périphérie
comme à l’intérieur des Parcs : les Aires du Patrimoine Autochtone et Communautaire (APAC).
En effet, les communautés locales et peuples autochtones qui vivent en dehors des Parcs
possèdent et/ou utilisent des espaces de ressources naturelles avec lesquels ils ont des relations
fortes de dépendance naturelles et culturelles, pour lesquels ils prennent des décisions de
gestion eux-mêmes, et qui sont, grâce à ces fortes relations et bonnes décisions, maintenus dans
un état de conservation excellent. Ces espaces méritent d’être reconnus officiellement en tant
qu’espaces conservés par ces communautés locales et peuples autochtones et ils doivent être
soutenus en tant que tels.
Pour toute information sur les APACs, voir le site du Consortium APAC (www.iccaforum.org) et la
publication http://www.iccaforum.org/images/stories/Database/
Patrimoine :
Le PNS est un des cinq sites congolais du Patrimoine Mondial Naturel de l’Humanité. La mission
a constaté sur le terrain des manquements importants en matière de droits humains, droits
fonciers, nutrition, santé, consentement libre et informé, accès et partage des avantages, tous
relevant de conventions internationales ratifiées par la RDC ou de traités et principes relevant du
droit international. L’expulsion des communautés locales et des peuples autochtones du PNS, à
l’origine ou en lien direct avec ces manquements, les prive de leurs terres ancestrales et de tout
ce qu’elles portent en termes de nature et de culture, c’est-à-dire de leur patrimoine local. Il serait
donc bienvenu, afin de pleinement mériter le titre de Site préservé du Patrimoine Mondial de
commencer par préserver le Patrimoine Local naturel et culturel des premiers concernés…
28
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Liste de présence groupement de Nonge Lokwa
29
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Liste de présence réseau des ONG féminines
30
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Liste de présence réseau des ONG masculines
31
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Liste de présence des structures partenaires ICCN/Salonga
32
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Liste de présence agglomération de Wafanya (1)
33
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Liste de présence agglomération de Wafanya (2)
34
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Liste de présence agglomération de Wafanya (3)
35
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Liste de présence société civile et notables de Monkoto
36
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Réunion association femmes de Monkoto
Réunion association hommes de Monkoto
37
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Réunion chef groupement quatre villages litige limites + notables
Réunion partenaires PNS Monkoto
38
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Réunion PAS village Manga
Réunion toutes classes sociales village Wafounia
39
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
3 NOTES DE VISITE DE TERRAIN AU PN GARAMBA
Mise à jour des éléments clefs - PAG 2011-2015 –
LIMITES
Périmètre du Parc 597 kilomètres de limites toutes naturelles [rivières Dungu (sud) Garamba (est) Aka (ouest) + frontière du Soudan (nord)] – cartes à disposition
Zonage interne du Parc
Pas de plan de zonage élaboré. Option de déclasser des parties de DC et reclasser le Parc en fonction de la présence des éléphants. L’ICCN ne serait pas contre l’idée, mais il n’y a pas encore de scénarios discutés.
Périmètre DC DC Azande 560 km ; DC Gangala na Bodio 533 km ; DC Mondo Missa 287 km
Zonage interne DC
Aucun encore
Prévu par le PAG par concertation, mais tiendra compte des scénarios de plan de zonage du Parc
MILIEU PHYSIQUE
Superficie 12427 km² (Parc 4900 + 3 Domaines de Chasse 7500)
Position 3°8’ et 4°4’ nord, et 29° et 30° ouest
RECHERCHE
Espèces végétales 1000 espèces vasculaires de plantes dont 5% endémiques
Espèces animales
163 espèces de mammifères
345 espèces d’oiseaux (dont migrateurs)
82 espèces de reptiles
42 espèces d’amphibiens
Listes non complètes
Espèces phares
Ceratotherium simum cottoni (rhinocéros blanc) : probablement éteinte à Garamba, dernier vu vivant en 2006. Recherche intensive jusqu’à 2015
Giraffaca melopardalis congoensis : dernière population de girafe endémique au Congo
Loxodonta africana : suivi de collier jusqu’en 2013
Hippopotamus amphibius
Panthera leo
Crocuta crocuta (Hyène tachetée)
Taurotragus derbianus gigas (Eland géant de Derby) probablement éteinte à Garamba, dernier vu vivant en 1985
Autres Aucune étude systématique sur les poissons
Études anciennes sur les amphibiens, reptiles et poissons (1949-1952)
Objectifs Existent à l’horizon 2015 dans le PGG 2011-2015
SOCIO ECONOMIE
Parc Aucun habitant
Domaines de Chasse 13 000 hbts
Périphérie 170 000 hbts ; 4 hbts/km²
Age Plus de 50% à moins de 20 ans
Villages Plus de 100 en périphérie
Groupes ethniques Natifs : Zandé, Logo, Mondo, Kakwa, Baka et Padjulu
Migrants : Kakwa, Lugwara, Babudu, Banande et Babowa
Occupations Agriculture (55%) ; Vente de produits agricoles 64% ; Activité salariée 26% ; Vente produit d'élevage 17% ; Commerce 12%
40
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Habitat 90% pisé
Accès à eau propre Inférieur à 50%
Accès à électricité Inférieur à 1,2%
Education Moins de 30% atteignent la 6ème
primaire
Santé 1 médecin pour 38.485 habitants (quatre fois en dessous de la norme de l’OMS)
Apport du PNG dans Economie locale
70.000 et 80.000 $US dans l’économie locale annuellement
Actions sociales
1 école à Nagero
1 école à Tadu
1 hôpital moderne équipé à Nagero
Appui en matériel et médicaments dans les centres de santé de Djabi, Ramadalé, KiluaTékodgé
1 pont construit à Dungumoké
1 réhabilitation de bac sur la rivière Mariba
2 réhabilitations de puits d’eau à Faradjé
2 aménagements de sources d’eau à Gangala na bodio et 3 autres à Nagero
4 km de route réhabilités à Nagero
CONSERVATION COMMUNAUTAIRE
CCC 9 CCC fonctionnels dont 5 dynamiques
CGCC 1 fonctionnel (dernière réunion en date d’avril 2011)
Montant donné
La prévision de donner 2000 USD/mois/Chefferie a été transformée en un forfait de 45000 USD/chefferie.
Donné à fin 2012 sous forme de projets : 32000 USD à Wando ; 22 000 USD à Logo Okami ; 18 000 à Mondo Missa.
Visites du Parc par les locaux
Sur la saison 2012, 1700 personnes ont visité le Parc dont 1233 élèves et 467 adultes (40 personnes en moyenne par rotation)
Micro-projets 34 réalisés donnant du travail rémunéré à 99 personnes
Nombre de demandes non renseigné
Dénonciations Nombre depuis le début non renseigné
Partage des bénéfices
Une clef de répartition serait prévue et existerait dans les textes.
Dans la réalité : pas de clef utilisée
FONCIER
Conflits Peu de conflits au sujet de la terre car densité humaine faible et abondance de terres libres
Titres Confusion entre droit légal et droit coutumier (attribution par l’État de titres sur des terres en gestion traditionnelle)
EXTRACTIONS
Mines
En forte croissance ; Pas de statistique précise. Il y en a partout
Aucun niveau de contrôle en place
Mine de Kibali proche du DC de Gangala na Bodio (une des plus grandes mines d’or au monde)
Impact sur les espèces phares comme le Chimpanzé, Bongo
Bois Pas d’exploitation forestière dans le complexe
Législation Toute exploitation est interdite dans le Parc et dans les Domaines de Chasse
INFRASTRUCTURES
Pistes dans le Parc Réseau en restauration croissante ; Pas de piste en bon état avant 2008; 300 km praticables en 2011 et 170 de plus en 2012 ; Objectif 2015 : 760 km praticables
41
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Pistes d’atterrissage 5 fonctionnelles, 1 à réhabiliter facilement
Stations 2 (Nagero et Gangala na Bodio)
Postes de patrouille PK15 (fixe) et 2 en cours de construction (Mont Bagunda et Dodo)
Moyens terrestres
2 avions fonctionnels (plus de 800 heures annuellement)
1 ULM
1 camion 6X6; 1 camion 4x4 ; 7 4x4 + 20 motos ; 1 niveleuse, 1 tracteur
Communication radio, satellites (Internet + antenne, VHF, plus Motorola talkie Walkie
Réhabilitation de bâtiments
Plus de 80% réhabilités
BRACONNAGE
Espèces
Rhinocéros disparu
Girafe au seuil de renouvellement (<100)
Éléphant en fort déclin (2300 estimés fin 2012)
Autres espèces en progression
Acteurs
LRA
FARDC
Armée ougandaise
Autres braconniers (dont soudanais)
PROTECTION
Gardes
136 payés actuellement. 30 vont partir à la retraite. 80 seront embauchés (dont 40 en février et 40 autres une fois les mises en retraite prononcées. Objectif du PAG : 215 en 2015
Collaboration Transfrontalière Soudan et Ouganda
Pourcentage d’armes en état de fonctionnement : très faible. Problème : impossibilité d’acheter des armes et munitions légalement.
Patrouille 2700 hommes x jours/mois de patrouille mobile
Surveillance
30% en 2011, 2/3 en 2012 et 3/4 en 2013
Moins de 5% des DC étaient surveillés en 2010. Actuellement surveillance des sites spécifiques seulement (chimpanzé, hippopotame…) ou sur information
TOURISME
Visites Objectif 1000 visiteurs x nuitées en 2015
Accueil Lodge de 20 lits terminé en 2010
Safari Chasse Réouverture à titre expérimental du Safari Chasse en RDC (fermé depuis les années 1980) dans le DC de Gangala na Bodio
29 janvier 2013, matinée.
Rencontre avec Mr Samuel Boenti Lihamba, Chef de Projet Fauna and Flora International (FFI)
pour la Conservation Communautaire au PNG, Francis Muyissa Lussengue, assistant
Conservation communautaire, Justine Mbolihundo, animatrice.
Historique
2004 : La Société Zoologique de Londres vient à Garamba (pendant cinq mois seulement). Ses
objectifs étaient la récupération d’armes, la création des structures de concertation (« comité de
dialogue » et « comités locaux de conservation »), et l’intégration de la population riveraine dans
les « comités locaux de conservation et développement »
42
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
2005 : Début du Partenariat avec APN – ICCN
Décembre 2005 : relance du Département conservation communautaire avec FFI.
2008 : renforcement de capacités des cadres de la conservation communautaire. Formation d’un
conservateur et de ses deux assistants + recrutement de huit animateurs communautaires (11 au
total dans le département)
A cause de l’insécurité, départ de deux assistants, perte d’un animateur tué par la LRA
Après la guerre : arrivée des ONG humanitaires en nombre. Elles récupèrent les animateurs de
la conservation communautaire.
Actuellement l’équipe conservation communautaire compte un conservateur + trois animateurs +
deux éléments du staff FFI.
Avant l’arrivée de l’APN, il y avait un fort conflit entre les communautés et le Parc (ICCN +
partenaires dont WWF). Les communautés disaient ne pas voir l’intérêt du Parc et il n’y avait pas
d’actions de développement.
Conservation
L’essentiel des efforts du PNG se porte sur la protection dans le Parc, le principal problème étant
le braconnage armé. Plusieurs espèces sont suivies dont trois par colliers émetteurs (éléphant,
lion, girafe). L’ensemble des populations animales sont en croissance sauf les éléphants dont les
effectifs baissent fortement.
Département Conservation Communautaire
Le personnel est actuellement réduit : trois animateurs + un responsable de la conservation
COCO + deux éléments du staff FFI = six personnes. Selon le responsable de la conservation
communautaire, il faudrait recruter deux chefs de bureau de liaison et cinq animateurs pour
pouvoir avoir un impact conséquent.
Objectifs : renforcer les mécanismes de collaboration entre le Parc et la population locale +
renforcer les capacités des communautés locales (certaines activités faites avec des groupes
cibles, d’autres plus générales comme le montage de petits projets) et du staff ICCN + contribuer
aux appuis en termes de développement, micro-projets.
Actuellement, 30 associations dont 16 de femmes collaborent avec le PNG. Les femmes sont un
groupe cible important. Elles sont organisées en réseau (Réseau dynamisme des femmes pour la
conservation et le développement - DYNCD).
La structuration en associations se fait avec l’aide des AT (Administrateurs du Territoire) qui font
la formation des groupements. Cela les valorise bien et implique positivement l’administration.
Le problème principal rencontré par le Département Conservation Communautaire est le retard et
l’insuffisance de fonds.
Samuel et son assistant sont payés par FFI.
43
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Le conservateur est payé par ICCN + prime APN
Les animateurs sont payés par APN
Les CCC et CGCC
Il y a au PNG, trois CCC regroupés en un CGCC
Chaque groupement a son CCC (note pour mémoire : l’Imbrication des territoires en RDC suit le
schéma suivant : Famille / Clan / Localité / Groupement (CCC) / Secteur ou Chefferie ou
Collectivité / Territoire / District / Province/ Nation).
Les réunions entre PNG et CCC sont mensuelles si possible.
CCC : Président, secrétaire, trésorier, conseillers. Les effectifs varient de 10 à 35 membres.
Mode de sélection des projets : chaque chefferie identifie ses priorités et les remonte au CGCC.
Les idées et demandes arrivent au PNG qui les classe par thème et les porte au niveau de la
chefferie. Une hiérarchisation par priorité est faite au niveau de la chefferie et est présentée au
CCC. Puis, cela monte au CGCC. Un certain nombre d’actions sont directement décidées par le
PNG (par exemple les projets concernant la soudure). Dans le processus, on évite que les chefs
ne privilégient telle ou telle association.
Le PNG donne son avis technique vis-à-vis d’un impact éventuel sur la conservation. Il apprécie
également la faisabilité financière vis-à-vis des ressources disponibles.
Evolution / insécurité
Les efforts de conservation ont perdu de la force à cause de l’insécurité.
La LRA est encore bien là et l’insécurité est une chape de plomb pour les employés du Parc dans
leur travail de tous les jours
Une évolution est constatée grâce à la sensibilisation, sachant que de tous temps, les migrants
manipulent (entre autres avec de l’argent) les locaux, ceux-ci devenant les relais d’entrée au
complexe du Parc. Des femmes par exemple achetaient la viande aux braconniers pour la vendre
au village. Après explication / sensibilisation auprès de ces femmes, ce sont elles qui font des
dénonciations maintenant, à leur risque et péril. Il n’y a pas de système de
compensation/remerciement de ces dénonciations.
La sensibilisation a d’abord porté sur la valeur biologique du complexe de Garamba, puis aussi
sur sa valeur socio-économique.
Concernant la disparition du rhinocéros, le projet de translocation a été compris à l’époque par
les populations locales comme un « vol ». Les habitants ont donc refusé de voir partir leurs
derniers rhinocéros ! Manipulés par certains ? Ce qui est clair, c’est que la population locale était
en conflit ouvert avec l’ICCN à ce moment-là et a vu cette action comme un vol fait par l’ICCN.
44
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
La question de la disparition des Rhinocéros blancs remet en cause le classement UNESCO. De
l’avis du CCC, même si le rhinocéros n’est plus là, il y a encore une très grande richesse
biologique à protéger à Garamba et il est nécessaire de garder ce label.
Mines
C’est l’or qui est le plus recherché. Il n’y a pas d’exploitation dans le Parc, mais il y en a dans les
Domaines de chasse. Il n’y a pas de statistiques tenues sur le nombre et les lieux des sites
d’exploitation, d’une part, car l’insécurité empêche les déplacements sur zone et, d’autre part, car
les chantiers sont souvent éphémères et les orpailleurs très mobiles. Les sites connus
aujourd’hui sont Sambia (qui devient une très grande cité, plus de 10 000 personnes, site ouvert
dans les années 1980), Béré (exploitation terminée), Gangala et Nangakwaza.
EFFETS POSITIFS DES ACTIONS ET OPÉRATIONS DU PNG :
Diminution du braconnage :
Cela concerne surtout les Domaines de chasse, grâce à la dénonciation. Les dénonciations, bien
qu’encore en faible nombre, ont tendance à croître. Il y a cependant nécessité de mieux assumer
leur dénouement et la suite qui leur est donnée car on libère les braconniers après la saisie et on
ne s’occupe plus ensuite des dénonciateurs (par exemple des femmes organisées –
dénonciatrices - ont reçu des menaces de la part des gens de la communauté et on ne les a pas
remerciées). Il est temps de mettre en place un service de renseignement à part entière sur le
complexe afin d’utiliser cet outil au mieux de son rendement.
Amélioration de la collaboration entre le Parc et les Communautés locales :
Le fait d’avoir mis en place le département Conservation Communautaire au Parc a permis le
maintien du dialogue et l’atténuation/l’évitement des conflits entre la population et les
responsables du complexe de Garamba.
Responsabilisation :
Les structures CCC permettent la matérialisation et la pérennisation de la collaboration entre le
Parc et la population locale.
Renforcement de capacités :
Les femmes sont maintenant capables d’identifier des actions, d’écrire des projets et de les
présenter elles-mêmes aux bailleurs (exemple avec la coopération danoise). Les femmes ont
également acquis un esprit d’initiative (elles ont eu l’idée d’aller voir les responsables de Kibali -
Mine d’or) pour assumer le ravitaillement du site en maïs par exemple.
Nouvelles vocations de conservation :
En 2012, quatre jeunes issus des associations appuyées par le parc sont devenus gardes du
Parc.
Promotion du mouvement associatif :
Les associations n’existaient pas avant 2005 au niveau du complexe de Garamba et de sa
périphérie. Il y a maintenant 30 associations, dont une a atteint un niveau provincial, bientôt
national. La situation insécuritaire fait que l’on a du mal à juger des impacts de ces mouvements
sur la conservation et les études et évaluations ne peuvent pas se faire aisément.
45
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Acceptation de l’institution PNG :
Les réalisations dites « sociales » et les activités génératrices de revenus forment le socle de
l’acceptation du PNG par les communautés locales. Ne pas oublier que le PNG a contribué à
désenclaver la zone (il fallait un mois pour faire 200 km en 2006-2008, ce qui avait pour effet de
doubler tous les prix).
Confiance :
La conservation des ressources du complexe n’est pas la priorité immédiate de la majorité des
gens qui vivent autour du Parc, mais ils reconnaissent les bienfaits conservatoires du PNG vis-à-
vis des agressions extérieures. Ils vivent plus de l’espoir du développement que de la nécessité
de conserver, mais ils reconnaissent en tirer leur moyens de subsistance et souhaitent en jouir à
long terme.
Tourisme :
C’est grâce aux actions du Parc que des touristes viennent injecter un peu d’argent dans la
communauté.
Emploi :
La présence du PNG fournit quelques emplois aux résidents
EFFETS NÉGATIFS DES ACTIONS ET OPÉRATIONS DU PNG :
Le Parc est un Refuge idéal pour les ennemis :
La LRA qui tue les gens et les animaux, ainsi que les braconniers de tous bords et toutes
spécialités.
Dégâts aux cultures :
La protection des espèces mène parfois à l’augmentation du conflit Homme – Faune. C’est le cas
en périphérie de Garamba (conflit pas très élevé)
Jalousie entre villages bénéficiaires :
Des tensions nouvelles se sont créées entre villages suite aux appuis fournis par le PNKB
(accusation récurrente de favoriser certains villages par rapport à d’autres)
Attentisme des communautés locales :
C’est le lot de tout projet de développement qui vient avec de gros moyens. Les CCC tentent de
limiter l’attentisme (ils utilisent par exemple l’expression « tendez la main et on vous la coupe »)
mais cette attitude demandera encore beaucoup de temps pour s’atténuer.
Confiance instable :
La confiance et la crédibilité du PNG vis-à-vis des communautés locales a été affectée au moins
par deux fois : (i) au moment de la renégociation des fonds prévus pour les chefferies, le montant
mensuellement prévu, à savoir 2000 USD/mois par chefferie, a été revu à la baisse pour un total
de 45 000 USD pour tout le programme et (ii) à cause du retard de déblocage des fonds prévus.
Création de conflits spécifiques et temporaires :
Par exemple, l’absence de zonage interne des DC et leurs limites externes non matérialisées
créent quelques conflits (cela a commencé par un cas de conflit entre deux chefferies en 2008).
Ce phénomène pourrait s’accentuer dans l’avenir si des mesures de prévention ne sont pas
46
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
prises (a fortiori avec l’augmentation probable des sites miniers dans la zone). Pour l’instant, les
parties prenantes au PNG n’ont pas entamé de processus de gestion de cet aspect.
MESURES DE LIMITATION DES IMPACTS NÉGATIFS DES ACTIONS ET OPÉRATIONS DU
PNG
Avant de lister quelques mesures d’atténuation souhaitables, il convient de rappeler que l’effort
de LAB du Parc est aujourd’hui le cœur de la survie du Parc et que la première mesure évidente
à prendre qui touche directement la conservation du complexe est d’équiper les agents de la lutte
anti-braconnage avec du matériel adéquat. Un problème pour l’instant aussi central qu’insoluble
est l’achat d’armes et de munitions. En effet et bien malheureusement, il n’y a, de l’avis des
responsables, Aucune solution légale car aucune autorité ne veut prendre la responsabilité
d’importer des armes dans cette zone conflictuelle.
Concernant spécifiquement la limitation des effets négatifs des actions du Parc, l’ensemble des
propositions ci-dessous devrait améliorer les relations entre parties prenantes, la communication,
l’équité et la confiance entre les communautés et le PNG, ceci permettant au final une
amélioration de la situation en général et de la conservation en particulier.
Ces propositions sont les suivantes :
Impliquer plus fortement les parties prenantes : Le CGCC, qui regroupe la plupart des
parties prenantes principales, devrait se réunir beaucoup plus régulièrement pour activer
les échanges constructifs entre parties prenantes et dynamiser les actions et rechercher
de nouveaux partenaires, ceci dans un objectif d’appropriation des actions.
Limiter l’esprit attentiste : Il est inévitable de créer des attentes auprès de la population
en intervenant dans un milieu aussi pauvre et isolé que le complexe de Garamba. Le
Parc n’a ni la vocation ni la possibilité de remplacer l’État dans ses tâches d’amélioration
des conditions de vie des gens et cela doit être dit et redit fermement à chaque occasion
pour ne pas laisser s’installer des incompréhensions. Cette fermeté doit aussi et surtout
être adoptée par les responsables et leaders locaux (traditionnels, administratifs,
animateurs, présidents d’associations, de réseaux, etc.)
Poursuivre et intensifier la sensibilisation : Couplée aux actions communautaires et
aux activités génératrices de revenus, la sensibilisation (enfants, jeunes, adultes) a
permis de changer la perception négative des communautés vis-à-vis du Parc.
Suivre et évaluer les impacts sur la conservation : Les CCC devraient mettre en place
quelques critères à suivre régulièrement (définis ensemble avec le PNG) pour mesurer
l’évolution des effets positifs et négatifs de la présence du PNG et de ses actions. Ce
suivi devrait être cohérent avec le suivi biologique du Parc.
Développer la notion de forêts communautaires : Hormis la sensibilisation à la
conservation, les activités du département Conservation communautaire du PNG
touchent principalement le sujet du développement. Les communautés des villages des
Domaines de chasse et de la zone périphérique utilisent (et tentent aussi de conserver)
des ressources naturelles proches d’elles, dont certaines forêts dites
« communautaires ». Ces forêts méritent un vrai statut de conservation, une gestion et
47
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
gouvernance spécifiques communautaires, et une protection officielle en cas de présence
d’espèces protégées (par exemple le Chimpanzé). Le tourisme pourrait y être développé.
Revaloriser la culture traditionnelle : Les modes de vie coutumiers, les pratiques et
savoir-faire traditionnels, les croyances et interdictions ne sont pas tous disparus. Des
forêts sacrées existent encore, des interdits perdurent, des règles ancestrales de gestion
des eaux, des forêts et d’autres ressources sont encore en vigueur et respectées. Tous
ces éléments de culture sont des outils de conservation qu’il ne faut pas perdre.
Développer des modes de productions collectifs et améliorer la commercialisation
des produits agricoles et leur transformation (valeur ajoutée) par l’organisation en
groupements de producteurs, coopératives ou autres (avec formation en gestion et
domaines techniques).
Orienter le développement : Les actions choisies dans le cadre du développement
doivent être des actions à moindre impact sur l’environnement. Pour cela, il s’agit
d’accompagner et de sensibiliser les associations et les CCC pour des choix d’activités
durables à long terme, non pas des activités de court terme (par exemple l’agriculture
durable, la fumure biologique, l’élevage en enclos, l’éco-tourisme…). Ceci suppose des
formations et un renforcement des capacités.
Inscrire les actions de la périphérie dans la Planification Provinciale : Le PNG ne
doit pas rester seul à assumer des tâches qui ne sont pas les siennes. Un lien avec la
planification générale et les autres partenaires actifs dans la province permettrait (i) de
répondre plus efficacement à la demande criante de développement en périphérie du
PNG et (ii) de limiter les revendications adressées toujours uniquement au Parc.
Intensifier la collaboration transfrontalière : Développer et intensifier les relations de
travail avec le Soudan voisin dans l’objectif de mettre en œuvre un programme
transfrontalier de conservation des aires protégées des deux pays à moyen terme.
Assurer une continuité et ponctualité des appuis financiers : Le respect des
montants et échéances des engagements financiers concertés entre parties prenantes
est capital pour la bonne marche du programme, ceci en toute indépendance de la masse
financière concernée.
Assurer une répartition équitable des financements d’appui : La structure actuelle la
plus à même d’assurer l’équité de répartition des appuis ainsi que la gestion des
éventuels conflits ou revendications y afférentes est le CGCC. Il s’agit donc de lui confier,
en l’accompagnant dans cette tâche, une plus grande responsabilité en la matière.
Impliquer plus fortement l’ICCN ? et Impliquer le gouvernement ? pour une vraie
réaction au problème de l’insécurité, de la LRA, etc…
SI PAS DE FONDS EXTERNES ICI (NI BAILLEURS, NI FFC), QUE SE PASSERA –T-IL ?
Les employés du Parc sont très pessimistes alors que les communautés locales sont plus
optimistes, disant qu’elles assumeront la protection de « leur » Parc.
48
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Une bonne partie des employés (gardes) mis au chômage pourraient bien devenir braconniers ;
la mise en place du FFC pourrait éviter cela.
Les gens iront pratiquer la pêche, puis exploiter les mines, et en deux ans il n’y aura plus rien.
L’intégrité de l’intérieur du Parc devra être assurée par l’ICCN.
La population se considère capable de bien gérer elle-même de bonnes parties des Domaines de
chasse à condition d’avoir un système correct de gouvernance au niveau national.
Il y aura une sélection naturelle des structures capables de survivre sans l’appui du PNG.
29 janv 2013, après midi.
Rencontre avec Mr Lado Pagopi Odon, Président du CCC de Budu ; Marcelline Alanzo,
Coordinatrice de la dynamique des femmes pour la conservation (DFCD) et le développement ;
Véronique Mussirima, Trésorière du DFCD, Présidente de l’association AMFAD ; Jean Ebaba,
Chef de la chefferie de Faradje, Samuel Boenti Lihamba, Chef de Projet Fauna and Flora
International pour la Conservation Communautaire au PNG, Francis Muyissa Lussengue,
assistant Conservation communautaire, Justine Mbolihundo, animatrice.
CONSERVATION DE LA NATURE, EFFETS POSITIFS :
Sauvegarder les animaux qui risquent de disparaître.
On fait ça pour nos enfants.
Le tourisme apporte des bénéfices par l’intermédiaire des restaurants, hôtels
Des ressources seront disponibles plus tard. « Si on ne protège pas, tout va finir »
Emploi : La présence du PNG permet de limiter le chômage dans la zone.
Démultiplication des effets de la sensibilisation : Le réseau des femmes issu du travail du PNG
est un exemple qui attire d’autres associations.
CONSERVATION DE LA NATURE, EFFET NÉGATIFS :
Dégâts aux cultures : Les animaux sortent du Parc régulièrement et créent des dégâts dans
certains champs. Il n’y a pas de dédommagement possible par le PNG, mais des discussions
sont en cours pour une éventuelle concertation à ce sujet et si des gardes supplémentaires
arrivaient au Parc, alors il serait envisageable d’en attribuer certains au niveau de ce problème
Homme – animal.
Parc = Refuge pour les ennemis : LRA qui tue les gens et les animaux, braconniers.
49
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
COMPRÉHENSION DE LA CONSERVATION PAR LES COMMUNAUTÉS LOCALES :
Le PNG a fait beaucoup de sensibilisation auprès des populations locales et le résultat est une
meilleure compréhension de l’interaction conservation / développement.
Les communautés n’attendent pas seulement le développement, mais elles sont conscientes que
la conservation doit aussi se faire par elles, même sans appui.
Avant les traditions et coutumes permettaient une conservation de type traditionnel. Encore
aujourd’hui, certaines zones sont concernées par ce type de conservation (forêts sacrées, zone
de pêche interdites, etc.)
La conservation doit se poursuivre même dans des conditions difficiles ou en cas de conflits. Les
statuts du réseau des femmes prévoient même cela.
LACUNES RELEVÉES PAR LE CCC :
Concernant les décisions prises pour le Parc, la population n’y prend pas part. Elle considère que
si elle y était associée, alors elle pourrait apporter des idées (par exemple en matière de LAB). Le
chef du département Conservation communautaire est en accord avec ce point de vue.
30 janvier 2013.
Réunion à Aba avec Jean Faustin Dadama, animateur communautaire du PNG à Aba ;
Emmanuel Sourandi Kunduma, membre du Comité de gestion du CCC ; Béatrice Amboko,
Présidente du CCC de Missa, Présidente Association des Mamans Mondo ; Xavier Mambo, Chef
de Chefferie Mondo Missa ; Jean Atafo, secrétaire du CCC Missa ; Francis Muyissa Lussengue,
Assistant projet FFI
Aba est en dehors du DC de Mondo Missa. Il y a encore des gens à l’intérieur dans six localités
(ordre de grandeur de 200 personnes).
La conservation c’est quoi ?
Garder les animaux, les végétaux, reboisements pour éviter les perturbations climatiques.
Il faut faire l’élevage, lutter contre le braconnage.
Il y a des espèces rares à protéger.
La conservation c’est pour nous même ; car on a besoin de protéines.
Si autosuffisance alimentaire, on braconnera moins.
Interdit de manger la Girafe car ça donne des tâches sur la peau.
Chez les Kakwa, si on mange l’éléphant on a le pied qui enfle.
Tourisme utile : Si on extermine des espèces, il y aura moins de tourisme.
EFFETS POSITIFS DU PNG :
Le Parc et sa végétation permettent de maintenir le climat et les pluies.
L’habitat des animaux est préservé.
50
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Conserver = préparer au mieux l’avenir des générations futures.
Les actions du Parc en périphérie permettent un apport en protéines animales.
Le Parc crée des emplois.
Apport des touristes (hôtel, restaurants) Rétrocession prévue mais on ne connait pas le
pourcentage que ICCN prévoit de rétrocéder.
La recherche scientifique, rendue possible par le PNG, peut alerter sur des dangers (ex Ebola)
ou identifier des animaux qui attireront les touristes.
La présence du Parc donne des avantages à la communauté (financements qui permettent
d’aider à la conservation).
Visites dans le parc des élèves et bientôt des villageois.
La présence du PNG calme les petits conflits par l’espoir donné dans l’avenir.
La mobilisation de tous, la solidarité.
La population prend conscience que le parc est pour tout le monde.
EFFETS NÉGATIFS
Jalousies de certains.
Dévastation des champs (dans ce cas, une équipe du Parc vient sur place et refoule l’animal)
entraînant successivement réduction alimentaire, raréfaction des quantités et augmentation des
prix.
Traditionnellement, on utilisait le piment contre les éléphants. Et pour les Hippopotames, c’est
hors DC. Il n’y a jamais été question de dédommagement pour les dégâts causés.
Le Parc est un abri pour les rebelles
La convoitise sur les ressources draine de mauvaises gens.
Les effets négatifs sont périodiques, temporaires, passagers alors que les effets positifs sont
durables.
Dénonciations : Il n’y a pas tellement ce système ici, sauf avec les ougandais. Il y a eu
dénonciation de coupe de bois dans le domaine de chasse (mais il était juste à côté).
SI LE FINANCEMENT S’ARRÊTE ?
C’est le parc de la communauté ! dit le chef de la chefferie.
51
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
On ne peut pas abandonner
La communauté s’est créée sans argent
On doit d’abord s’organiser nous-mêmes ! et on nous aidera après
Le CCC est important (environ 40 personnes). Une réunion toutes les deux semaines.
Construction du bureau. Apiculture 40 ruches.
Contribution locales (cotisations)
Champs communautaires
Sans financement, des groupes ont déjà fait des reboisements
Communication/ extension du CCC passe par quoi ? Radio communautaire pour émission
environnement
Appui FFI au CCC Aba / Missa / Kurukwata : Achat terrain siège, 3 moulins.
Appui par APN : voir la présidente
Le Système est : associations ; plateforme ; CCC ; CGCC
CCC installé en 2007. Avant c’était Comité Local de Conservation et développement (CLCD).
jeudi 31 janv2013 le matin
Entretien avec Prisca, chargée de la sensibilisation
Les gens ont cru que le Parc allait tout faire pour eux.
Il y a eu confusion dans l’esprit des gens.
Elle explique que le Parc n’a pas d’obligation de remplacer l’État, donc la population doit
comprendre qu’ils sont d’abord les premiers bénéficiaires.
J’ai l’impression que le côté négatif est que, après avoir fait les enquêtes économiques, le Parc a
financé quelque chose, mais il y a eu des retards d’arrivée d’argent et cela a créé des tensions. Il
y a encore des remarques aujourd’hui par rapport à ça.
A FAIRE :
Beaucoup parler avec la communauté !!! Leur dire les vraies choses ! Ne pas leur faire miroiter
des choses que l’on n’assumera pas. Le Parc est à l’État.
Elle ne pense pas que c’est difficile de parler, malgré les difficultés de communication, elle fait 10
jours en brousse avec le camion, donc c’est possible. Pour elle, il y a un manque crucial
d’explication. Elle fait les tours de camion avec la fondation espagnole (Biodiversidad).
52
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Pour elle, il faut vraiment taper sur le système de connivence avec certains locaux.
Il est prévu une participation de la communauté dans le Conseil d’Administration du Parc.
Il n’y a pas de diffusion de documents légaux dans la population (dont stratégie)
Si le Parc s’arrête, il n’y aura plus de circulation d’argent et les mines vont augmenter le
problème de braconnage. Les employés vont devenir des braconniers.
1er
effet du FFC : éviter le passage des employés dans le braconnage.
Les deux points vitaux sont la LAB et les communautés !!
53
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Liste des responsables des associations CCC et CGC de Aba
54
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Liste des participants à la réunion des associations de Faraje
55
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Réunion Aba
Réunion Faraje
56
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
4 NOTES DE VISITE DE TERRAIN AU PN KAHUZI BIEGA
Limites :
Des parties de limites sont naturelles (fleuve) ; d’autres parties sont artificielles (plantation de
eucalyptus, pinus, grevillea, cedrus) ; d’autres encore sont matérialisées par des pancartes.
Total de ces limites visibles : 336 km
Total des limites non matérialisées : 339 Km (50%) ; en cours de matérialisation ;
Il existe un comité de matérialisation des limites qui travaille à leur validation avec le PNKB
Il existe trois types de conflits d’empiètement :
les fermes à l’intérieur du Parc
les fermes à cheval sur le Parc et l’extérieur
les fermes à l’extérieur du Parc avec des velléités d’empiètement sur le Parc (nombre de
chacun des types dans rapport final 2012)
Les parties prenantes :
La liste complète figurera dans le rapport final qui comporte les plans opérationnels et les
niveaux de réalisation de chaque programme.
Les grandes catégories de parties prenantes sont :
ICCN Kin
ICCN local
Les CCC, société civile, associations, etc.
Politico-administratif
Tours opérateurs
Services étatiques
Universités
Partenaires techniques et financiers
Privés et sociétés privées
Comités de Conservation Communautaires (CCC)
19 CCC autour du PNKB (dont sept à la Chefferie de Kabaré, dont trois très dynamiques : Miti,
Bougabe et Irambikatana
Le CCC de Miti compte quatre sous-commissions : Comité de pilotage (sept personnes dont un
représentant PA, un représentant chef traditionnel, un PNKB, un INERA) ; Suivi (cinq
personnes) ; Rédaction (six personnes) ; Dénonciation (six personnes).
Les CCC sont issus des SGP (Structures de Gestion participatives) créées en février 2001.
Le passage entre SGP et CCC s’est fait en 2005 pour éviter les revendications salariales des
membres des SGP qui pensaient faire le même travail que les agents du Parc.
57
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Objectifs annoncés des CCC : Aider le PNKB à la protection du Patrimoine Mondial et contribuer
au développement des populations riveraines.
Le CCC de Miti est constitué de 23 membres qui sont :
Chefs coutumiers ou délégués (3-4)
Confession religieuses (3)
Femmes (5)
PA (3)
institutions publiques (enseignants, infirmiers, etc.) (environ 6)
Associations de développement
Co-optés (délégués PNKB, INRA, Chef de groupement de Miti)
L’Idée est de mettre en place un CGCC (Comité de Gestion de Conservation communautaire) qui
sera une union des sept CCC. En cours de construction donc non opérationnel encore (celui de
Kabaré est pilote).
L’idée de constituer par la suite et au moment opportun une union des CGCC n’est pas dans les
esprits actuellement.
Le CCC de MITI semble très bureaucratique et administratif. Il manque d’ancrage en termes
d’activités concrètes visibles réalisées à l’initiative même des communautés.
Place des CCC dans le paysage du PNKB
A Miti, les 23 membres du CCC représentent environ 28 000 personnes de la communauté.
Les associations locales travaillent sous le contrôle du CCC car c’est pour elles le passage obligé
d’obtention d’aide du PNKB. Le contexte est celui d’un attentisme de développement de la part
des communautés locales organisées par le PNKB couplé à une attitude probablement trop
paternaliste du PNKB envers la conservation faite par les communautés locales « je t’aide à te
développer et tu m’aides à conserver ». L’équilibre de cet « échange de bon procédés »est
fragile car les deux parties ont tendance à en demander toujours plus à l’autre et cela tend à les
écarter toutes deux du vrai sujet important pour la conservation à long terme du Parc : la
cogestion.
Financement :
Le caractère incertain des appuis financiers, qui sont tous de court ou moyen terme, n’engagent
pas à la stabilité des relations entre parties prenantes et à l’installation d’une confiance mutuelle
indispensable à l’évolution de ces relations vers un meilleur partage des droits et responsabilités
vis à vis des ressources naturelles.
Dans le cas d’une rupture éventuelle de financement (situation de non-projet), le CCC déclare
pouvoir assurer un maintien de la conservation du Parc à la hauteur de ses capacités, maintien
qu’il dit avoir déjà assumé lors des guerres et conflits passés.
58
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Efficacité / Impact des CCC :
Au départ, la sensibilisation et la conscientisation avaient abouti à la disparition des marchés
illégaux de bambou, gibier, animaux sauvages vivants, etc. et le CCC avait réussi à convertir une
cinquantaine de braconniers.
Une période de 14 mois d’essai du CCC a donné de bons résultats, engageant l’ICCN à signer
un protocole d’accord avec le CCC.
Puis, les problèmes liés aux guerres et rebellions ont cassé le travail de sensibilisation réalisé,
mais le CCC est en train de le reprendre et est confiant dans l’avenir.
Bénéfices tirés de la présence du Parc par le CCC :
Social : diminution forte des conflits, surtout aux abords de Miti. Il reste quelques conflits au
niveau des fermes situées à l’intérieur du Parc. Ces conflits seront longs à régler.
Développement : De l’avis du CCC, l’appui au développement des communautés riveraines, bien
qu’existant, semble être insuffisant. Le CCC espère beaucoup plus d’appui dans l’avenir.
Conservation : Le CCC dit « Le Parc est là pour nous », « Le Parc est protégé par l’ICCN et
nous-mêmes ». « Nous bénéficions de l’eau, des pluies, du tourisme… donc nous en avons
besoin. »
Avenir souhaité par le CCC :
C’est le développement qui prime dans la vision à long terme des communautés.
Aider les PAs pour leur scolarisation et acquisition de terrain (Le chef traditionnel Mwami, qui
sera chef du CGCC, trouvera des solutions pour les terrains)
Aider les communautés par des écoles, dispensaires, hôpital, captage de sources, plantations,
etc.
Protection :
Le CCC et le PNKB savent très bien que les lois qui régissent le PN interdisent strictement le
prélèvement de quoi que ce soit dans le Parc. Ils reconnaissent cependant que ces interdictions
ne sont pas totalement appliquées de façon stricte car la vie des communautés dépend des
ressources naturelles qui se trouvent dans le Parc et parce que le PNKB n’a pas les moyens de
contrôler toutes les limites. Il semble que tout le monde sait qu’une protection intégrale n’est pas
possible, mais personne n’ose remettre en cause cette règle car cette situation permet un certain
contrôle des abus, connus et informés par les CCC.
Le PNKB est conscient du fait que la notion de réserve intégrale perd de la valeur dans les
sphères décisionnaires de la conservation et qu’il faut trouver des modes de conservation plus
ouverts à des systèmes de gestion conciliant les droits et intérêts des diverses parties prenantes.
Tourisme :
Nombre total d’entrées en 15 ans (de début 1992 à fin 2011) : 8546
59
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Les entrées touristiques au Parc avoisinaient les 2000 dans le début des années 1990 (maximum
2730 en 1992). Depuis 1994, ces chiffres ont chuté brutalement (minimum en 1998 de 11
personnes) pour remonter légèrement à partir de 2005 (entre 300 et 500 entrées chaque année).
Le tourisme est considéré comme un bénéfice pour le CCC de Miti, mais il ne maîtrise pas le
sujet.
Concernant la répartition des bénéfices, le CCC ne connait pas la clef de répartition de l’activité
tourisme, ni la clef officielle prévue, ni la clef réelle pratiquée.
ANALYSE
Si dans le passé le PNKB et les communautés locales ont été en fort conflit à cause du Parc,
aujourd’hui la présence du Parc, y compris son extension forcée de l’époque, est une chance
pour les communautés riveraines et la présence de ces dernières est une chance pour le PNKB.
En effet, plus le temps passe, plus la cogestion entre l’ICCN et les communautés locales
légitimes devient nécessaire afin de protéger le Parc des agressions extérieures.
Le PNKB a utilisé clairement la méthode « développement en échange de conservation ». En
effet, bien que les actions promues correspondent à de réels besoins de la population, les
programmes de microréalisation sont plutôt vus comme des « compensations » à la
conservation, leur objectif premier n’étant pas vraiment la réussite du micro-projet, mais plutôt la
mise en confiance des communautés bénéficiaires pour pouvoir passer au sujet considéré
comme prioritaire, à savoir : la conservation. Il y a là un biais certain et ce « donnant donnant »
entre développement et conservation, toujours piloté par la partie étatique, occulte la co-
construction d’une conservation basée sur une vision commune du futur désiré du PNKB. Faut-il
obligatoirement passer par le développement pour gagner en conservation ? Ou ne faudrait-il pas
repenser la conservation en termes d’Accords entre parties prenantes, surtout entre parties
prenantes qui ont des droits plus que des intérêts, comme c’est le cas pour le PNKB et les
usagers locaux ? Ces Accords devraient prévoir en premier lieu une co-gestion des ressources
naturelles accompagnée d’actions complémentaires de type développement. Ainsi, il ne s’agirait
plus de mener en parallèle et séparément la conservation et le développement, mais il s’agirait
de conserver pour agir sur le maintien des moyens de subsistance et l’amélioration des
conditions de vie localement (utilisation durable des ressources naturelles et, non pas protection
pure).
On essaye, de façon tout à fait louable, tout un tas de solutions d’accroche, de motivation, de
participation, d’implication, d’organisation (création des CCC, Noyau Social…) et de mise en
place de divers relais du PNKB sur le terrain pour obtenir la collaboration des communautés
locales et des peuples autochtones à la conservation et au développement, mais il semble qu’il
n’y ait jamais eu de réelle plateforme de concertation mise en place sur ces sujets. Une telle
plateforme permettrait de rassembler autour d’une même table les différentes parties prenantes
concernées par le PNKB afin de trouver des solutions négociées aux différents problèmes qui se
posent. Cela nécessite la mise en place d’un véritable processus de transformation des relations
entre le PNKB et les autres parties prenantes, avec en amont une reconnaissance des droits,
capacités et devoirs des parties prenantes les plus concernées.
60
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Réunion avec les responsables ICCN basés à Itebero : Elie Mundima, chef de station à Itebero
depuis deux ans et demi et Claude Majaliwa, animateur PNKB
HISTORIQUE
L’extension du PNKB date de 1973. Elle s’est faite de façon imposée par l’État, sur la propriété
des communautés locales et peuples autochtones, avec expulsion des résidents et usagers,
sans dédommagement ni reconnaissance d’expropriation ni excuses jusqu’à présent. Les
expulsés se sont orientés vers la zone d’Itebero et ils y sont encore, fuyant les bandes armées
qui, par ailleurs ont pris possession de l’intérieur du Parc. Si les communautés locales et peuples
autochtones n’avaient pas été expulsés, il est probable que les bandes armées s’y seraient
installées moins facilement ou pas du tout, qu’il y aurait eu moins de conflits et d’exactions dans
la zone et que le Parc serait mieux gardé aujourd’hui. Cette situation est valable pour d’autres
aires protégées (par exemple Salonga)
La dernière forte dégradation de la situation a débuté en mars 2012. La constitution endogène
d’une force de résistance locale armée (nommée Raïha Motomboki ; en littéral « peuple
révolté ») a permis de chasser les nombreuses bandes armées et braconniers qui utilisaient le
Parc comme base arrière, dont des militaires des FARDC et les FDLR qui se sont rendus en
partie à la force des Nations Unies, la MONUSCO. Les Raïha Motomboki ont effectivement
réussi à rétablir une certaine sécurité dans la zone en combattant non seulement les bandes
illicites et les braconniers, mais également les forces loyales congolaises qui montraient souvent
des signes de laxisme ou de complicité avec ces bandes armées. Ainsi c’est la population locale,
à travers les Raïha Motomboki, qui a pris son auto-défense et la défense du Parc.
Les agents du PNKB ne se sont pas impliqués dans le conflit et ont suspendu ou fortement
diminué leurs actions dans le Parc et en périphérie, y compris la surveillance. Ils se sont par
ailleurs fait ravir des armes par les Raïha Motomboki qui en avaient besoin pour chasser les
intrus du Parc. Le PNKB n’a pas voulu s’impliquer dans la protection du Parc pendant cette
période, avec l’argument de ne pas risquer d’être accusé de collaborer avec les « forces
négatives » (entendre les forces illégales) des Raïha Motomboki. Depuis, ces dernières se sont
plus ou moins réconciliées avec les forces loyales même si elles n’apprécient pas la présence de
ressortissants rwandais dans leurs rangs.
Présentement, l’équilibre entre ces différentes forces reste fragile, mais la situation actuelle (au 5
février 2012) est plutôt encourageante à en croire les différents avis localement recueillis.
Entretien avec Gérard Kabenga, secrétaire administratif du groupement Bakano
La zone d’Itebero
Itébéro se trouve dans le groupement de Bakano. Ce groupement de 2230 km² compte six
localités, 80 villages et 61703 habitants dont 6 à 7000 à Itébéro. Ce groupement, comme celui de
Bakondjo, est limitrophe du Parc et possède des limites toutes naturelles. L’exploitation des
mines (coltan, cassitérite, or, etc.) est très répandue et en croissance.
61
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Réunion de préparation/organisation des travaux de la mission. Présence d’Elie, chef de station,
Christophe (Responsable du Coco Bukavu) et Claude Majaliwa, animateur PNKB.
Il est prévu de réaliser des entretiens de focus groupes et des entretiens individuels sporadiques.
Les groupes à réunir concernent :
Les administratifs
Les associations (de conservation, de développement et féminines)
Les chefferies traditionnelles et les sages
Les peuples autochtones
Le comité de matérialisation et les coliniers
Les sociétés minières
Il existe un document traitant des conflits liés aux ressources du Parc (voir Claude Majaliwa,
animateur CoCO à Itébéro).
Entretien avec Mr Ngulu Kanianga, vice président de l’association anti braconnage de Itébéro et
Mr Mulela MILWA Amundala, membre de l’association.
L’association existe depuis juin 2012, créée par 12 membres. Sa demande de statut officiel est
en cours. Son objet est la lutte contre le trafic de viande boucanée et la sensibilisation de la
population d’Itébéro en faveur de la conservation. Jusqu’à présent l’association a réalisé deux
patrouilles (quatre personnes sur cinq jours, puis six personnes sur sept jours). L’association
tente de compenser le travail non réalisé par les gardes du PNKB (les sept gardes du PNKB
n’ont plus fait du tout de patrouilles depuis mars 2012 et certains semblent avoir déserté).
EFFETS DE L’ASSOCIATION SUR LA CONSERVATION ?
Meilleure connaissance de la réalité du braconnage.
Sensibilisation des braconniers rencontrés dans le Parc. Deux réunions organisées avec environ
40 personnes (malheureusement ils n’ont pas fait de liste de présence ni de PV de réunion).
Arrestation et dénonciation éventuelle si possible car les patrouilles de l’association ne sont pas
armées.
EFFETS POSITIFS DE LA PRESENCE DU PARC ET DE L’ICCN ?
Fourniture de moyens de subsistance.
Sauvegarde des ressources naturelles pour la descendance.
Maintien de la stabilité climatique (arbres et carbone, oxygène, pluies…)
La présence du Parc est vue comme positive mais pas la présence des agents du PNKB qui ont
fui la zone depuis les troubles.
62
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
EFFETS NEGATIFS DE LA PRESENCE DU PARC ET DE L’ICCN ?
Sentiment d’abandon : Les communautés se sentent obligées de faire le travail qui devrait être
fait par les gardes du Parc.
DEMANDES DE L’ASSOCIATION ?
Réaliser des patrouilles mixtes Association – Gardes PNKB : Les avantages seraient d’être en
« patrouille officielle et armée ». Un rapport serait remis au PNKB qui pourrait suivre la situation
dans le Parc et le PNKB verrait que la communauté peut bien conserver les ressources
naturelles elle aussi. Un inconvénient pourrait être le risque de confrontation entre les gardes et
les Raïa Motomboki.
Instaurer un dialogue constructif avec le PNKB, à l’opposé de la manière forte employée par les
Raïa Motomboki (certains d’entre eux en sont sortis pour rejoindre l’association).
Éventuellement se fédérer avec d’autres associations semblables autour du Parc mais ils n’en
connaissent pas. D’après eux, le premier pas devrait être fait par le chef de groupement d’Itébéro
auprès de ses pairs des autres groupements.
Être considérés comme acteurs de la conservation. « Nous attendons du PNKB qu’il nous aide à
faire la conservation ! ». Par exemple, il pourrait au moins nous aider avec des rations pour nos
patrouilleurs.
Entretien avec les administratifs d’Itébéro (Chef de secteur, chefs de groupements, chef de
centre, chefs de village, Président de la Société civile, ANR, Commandant de commissariat,
Conservateur PNKB, Commandant de police des mines, Juge, Taxateur, comité de
matérialisation, etc.) et d’autres personnes représentants des organisations diverses
(associations des paysans, PIDEP, colliniers…) (voir liste des participants en annexe)
Cette réunion a été l’occasion pour la société civile et les associations de faire la démonstration,
face aux représentants de l’administration, d’un certain « abandon » de la population de la zone
par le PNKB. Un des représentants (le président des agriculteurs) a été assez direct et insistant
en critiquant de façon très argumentée le laxisme des autorités du Parc vis-à-vis de la
conservation du Parc et vis-à-vis surtout des actions de développement attendues par la
population. S’appuyant sur le postulat que les paysans représentent un enjeu majeur de
déforestation, il a réclamé plus d’attention de la part des agents du Parc et plus d’action en
faveur de l’appui au développement. Son plaidoyer en faveur du Parc, de ses ressources
naturelles, de la protection des animaux sauvages, etc. s’est basé sur la démonstration que c’est
plus la population que le PNKB qui a protégé le Parc jusqu’à présent, démonstration contestée
par aucun des participants présents, y compris les représentants de l’ICCN. De fait, même si le
braconnage existe dans le Parc, les ressources naturelles y sont encore relativement bien
préservées et le rôle positif des communautés limitrophes dans cet état de préservation devrait
être reconnu à sa juste valeur.
63
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
L’habituelle rhétorique du donnant-donnant « conservation contre développement » (exemples de
phrases entendues : « Si vous vous occupez de notre développement, nous conserverons » ;
« la conservation participative doit avoir des contreparties ») et l’habituelle menace de
l’envahissement du Parc en cas de manquement en matière d’emploi, de promotion des
associations locales, de développement alternatif, etc. ont été exprimées. Au-delà de ce discours
formaté, des vérités ont été dites, montrant la réelle volonté d’une partie de la population de
conserver les ressources pour l’avenir, quitte à réaliser le travail de conservation à la place du
PNKB si nécessaire.
De l’avis général, la population résidant en périphérie proche du Parc agit fortement en faveur de
la conservation du Parc. Elle soutient l’action du groupe de défense des ressources naturelles de
la zone qui a chassé les bandes armées du Parc et elle en est très fière. Un sentiment
d’appropriation de la conservation par les communautés locales et les peuples autochtones
présents a été nettement ressenti au cours de cette réunion, donnant l’impression d’être à un
tournant, à un moment opportun pour démarrer sur de nouvelles bases de confiance mutuelle
entre le PNKB et les communautés résidentes.
EFFETS POSITIFS DES ACTIONS ET OPERATIONS DU PNKB :
L’espace protégé en lui-même est reconnu comme très utile (« Le PNKB Basse altitude est notre
patrimoine. Nous n’avons pas de raison de le détruire. »), contrairement à la structure de
protection PNKB qui n’est pas appréciée.
Utilité pour l’équilibre climatique.
EFFETS NEGATIFS DES ACTIONS ET OPERATIONS DU PNKB :
Selon les participants, c’est plutôt la non action actuelle du PNKB qui constitue leur principal
grief.
Gestion :
Manque d’implication des communautés locales et peuples autochtones dans les actions et la
gestion du PNKB dans et hors du Parc.
Gouvernance :
Manque de participation à la prise de décisions concernant le Parc.
Responsabilisation :
Non délégation de compétences auprès des associations locales de conservation et de
développement.
Limites :
non naturelles, non concertées. La délimitation n’est pas terminée. Un conflit oppose le PNKB à
la population sur la limite de Kiri à Didambo. La présence de cassitérite à exploiter semble en
être la cause non avouée. Les réflexions montrent que même lorsque des limites auront été
établies, elles risquent de ne pas être respectées si l’APA (Accès et Partage des Avantages) de
l’aire protégée reste tel qu’il est actuellement, c’est-à-dire inéquitable. Les limites ne sont pas le
64
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
vrai problème de fond. C’est le non accès strict à certaines ressources des Parcs qui fonde les
conflits.
MESURES A PRENDRE PAR LE PNKB
De l’avis des participants, le PNKB devrait :
Pardon : Demander le pardon à la population et la dédommager pour les expulsions
passées.
Ouverture : S’ouvrir à la participation des communautés à la prise de décision pour le
Parc (avoir des représentants pour la basse altitude).
Preuve de confiance :
o Nommer un conservateur originaire de la localité ;
o Confier des tâches aux associations locales (de conservation et de
développement).
Reconnaissance et respect mutuels « nous reconnaissons le Parc, vous devez
reconnaître les gens ».
Équité : Inviter les représentants des peuples autochtones comme des communautés
locales à construire ensemble.
Neutralité : Avoir une autorité neutre (du Ministère de l’environnement du Sud ou Nord
Kivu) à disposition en cas de négociation entre PNKB et population.
Moyens :
o Construire un poste de patrouille à Mahungu, Ukubo, Utu, etc… Ne pas rester à
Itébéro, mais bouger !
o Former les anciens braconniers ;
o Organiser des ateliers de formation ;
o Aider à l’ouverture de la route.
Droits de l’Homme : Former les gardes au respect des hommes, des femmes et
particulièrement des peuples autochtones, et sanctionner les abus.
AGRs :
o Appuyer l’agriculture plus productive, intensive.
o Développer l’élevage, la pisciculture, l’apiculture, le sylvo-pastoralisme.
SCENARIO SANS PROJET :
Les troubles et l’insécurité ont poussé le PNKB à quasiment suspendre ses actions dans et en
dehors du Parc dans la basse altitude. La population a cherché à assurer une protection des
ressources naturelles du Parc (dont l’or et la cassitérite… mais pas seulement) en chassant les
braconniers, les FDLR et les militaires FARDC. Elle a donc agi pour maintenir une conservation
du Parc et elle a prouvé qu’elle est capable de défendre (par les armes) ce qu’elle considère
65
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
comme son bien. Cela s’est fait sans projet, sans ONG externe ni programme d’appui à la
conservation. En cas de rupture de financement ou d’absence de financement pour les aires
protégées, la même situation se répètera probablement, mais l’issue pourrait en être une
exploitation minière accrue dans certaines parties du Parc. Il s’agit donc de mettre en place une
surveillance et un contrôle beaucoup plus concertés et pluripartites qu’actuellement, dans une
approche de cogestion, afin de garder ces forces de protection communautaires du côté du
PNKB.
Concernant les actions de développement, presque tout est à faire et c’est probablement dans ce
domaine que les précautions principales devront être prises. Si aucun financement n’est
disponible, le Parc sera réellement menacé (les zones minières seront les premières conquises)
et les communautés retourneront chercher dans le Parc de quoi acheter les produits
manufacturés de première nécessité.
Réunion avec les associations : Association mutuelle femmes paysannes et santé ; Association
COCREFOBA (forêt et conservation communautaire) ; Union communautaire développement
Itébéro ; Association VAD ( Village action développement) ; Association MINGAZI (palmier à
huile); Association Amis de la Nature ; Fondation FNH ( Fondation Nature et humanité) ;
Association Pisciculture et élevage – Itébéro ; Groupe d’action pour le développement
communautaire ; Association ADEV (développement au village) ; Association groupe de
volontaires entretien de la route) ; Association paysans agricoles ; conseil FODI (Forêt pour un
développement intégral)
EFFETS POSITIFS DES ACTIONS ET OPERATIONS DU PNKB :
La forêt est utile pour le maintien des cycles et la régulation climatiques.
Les ateliers sur le changement climatique ont eu un impact certain sur la prise de conscience des
gens de l’importance des forêts dans la régulation du climat local et mondial.
Réhabilitation de la maison communautaire du groupement.
Recrutement d’agents de patrouille locaux (10 à 15)
Il existe un comité de matérialisation des limites qui a validé 20 km de limites. Personne ne sait
combien il en reste à délimiter.
Les espèces animales sont protégées
Une adduction d’eau a été réalisée
EFFETS NEGATIFS DES ACTIONS ET OPERATIONS DU PNKB :
Expulsions :
Les déguerpissements à la création du Parc sont encore une plaie ouverte. A ce moment-là, on a
arrêté les gens de partout car personne ne savait où étaient les limites. On s’est aperçu plus tard
66
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
que l’on a fait des erreurs (villages brulés, gens tués, etc.) qui ont créé un grand conflit entre le
PNKB et la population.
Droits de l’Homme :
Les braconniers arrêtés sont très mal traités et les droits de l’homme ne sont pas respectés.
Infrastructures :
La station de Itébéro n’a pas de poste de patrouille
Déséquilibre Hautes terres / Basses terres :
La partie en basse altitude du PNKB est délaissée au profit de la partie en haute altitude.
Paternalisme :
Le PNKB s’occupe plus de conservation que de développement alors qu’il devrait travailler de
façon équilibrée sur les deux thèmes. Les actions de développement engagées manquent de
suivi. Le PNKB veut faire le suivi lui-même, mais ne le fait pas. Il devrait le confier aux
associations, mais il ne leur confie pas.
Aires protégées :
Les forêts communautaires doivent être reconnues en tant qu’outils de conservation efficaces et
être insérées dans le système des aires protégées du Congo. Elles doivent être promues partout
où cela est possible.
Non réalisation :
Beaucoup d’actions du Plan Opérationnel de l’ICCN ne sont pas réalisées.
Lenteur et inefficacité dans les actions du PNKB :
les rapports des équipes de terrain du PNKB semblent rester dans des tiroirs à Bukavu et c’est
comme si on déconsidère le travail des basses terres (beaucoup de « cahier des charges »
restent sans suite. En réalité, les agents du PNKB qui arrivent ici ne sont jamais les décideurs et
nous-mêmes ne sommes jamais dans les décisions.
Embauche :
Pas d’embauche sur Itébéro alors qu’il y a des diplômés en Environnement.
MESURES A PRENDRE PAR LE PNKB
La conservation et le développement sont indissociables. Il faut agir sur les deux thèmes
ensemble.
Impliquer la population dans le choix des actions du PNKB (représentants au moment de la
rédaction des Plans Opérationnels) et appuyer ces actions.
Confier le suivi des actions de développement aux associations en place.
Embaucher les anciens braconniers
Ne pas reproduire l’erreur de 2011 : On a engagé des pisteurs en 2006 et on les a remerciés
après cinq ans pour éviter de les embaucher définitivement.
67
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Faire appliquer les droits de l’homme dans les aires protégées (formation gardes et personnel,
sanctions sévères aux exactions et abus de pouvoir)
Rééquilibrer l’appui ICCN entre hautes et basses altitudes. Mettre en place les CCC dans les
basses terres.
Promouvoir les forêts communautaires en périphérie du Parc.
Donner accès au Parc pour prélèvement (droits d’usage).
Mettre en place les CCC et CGCC et réorganiser la prise de décision sur tout ce qui se fait dans
les basses terres avec une représentation de la population par le CGCC dans les instances
supérieures.
Tout cela contribuerait au rétablissement de la confiance entre le PNKB et les communautés pour
une meilleure conservation / développement.
Réunion avec le représentant des pygmées du secteur Bakano ; Représentant PIDEP secteur
Bakano ; membres du PIDEP Shirika La Bambuti ; Représentante des femmes pygmées
association Tchiankuba ; Représentante pygmée ; Animateur principal du PIDP.
EFFETS POSITIFS DES ACTIONS ET OPERATIONS DU PNKB :
Réhabilitation de la maison communautaire.
Une adduction d’eau à Itébéro.
Un pont à Issangui.
Des tôles pour 10 écoles
Embauche de journaliers
EFFETS NEGATIFS DES ACTIONS ET OPERATIONS DU PNKB :
Expulsions :
on nous a arrachés de notre milieu de vie comme on retire un poisson de l’eau, sans aucune
forme de consentement préalable, libre et informé et sans aucune précaution, compensation ni
dédommagement.
Non reconnaissance :
La capacité des pygmées à conserver n’est pas reconnue, pas utilisée, ignorée.
Discrimination / Rejet social :
Les pygmées sont victimes de rejet social dans la société bantou et le PNKB n’a rien fait pour
éviter / atténuer cela : pas de consultation de leurs avis en instances de décision, pas de
68
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
représentation, pas de terre affectées, pas d’appui à la scolarisation (aucun enfant pygmée aidé
dans les basses terres), pas d’accès à la santé car non aidés (effectif pygmées en baisse à
cause du non soin), pas de représentation des pygmées au niveau local / provincial, pas
d’information en quoique ce soit.
Abandon :
Depuis l’expulsion, aucun projet n’a été adressé aux pygmées des basses terres.
Conservation communautaire :
Le PNKB a initié le premier la conservation communautaire mais rien ne se fait en ce sens dans
les basses terres.
Négation des femmes :
Si les pygmées en général sont laissés de côté, leurs femmes sont encore plus affectées
(maltraitées, violées, humiliées). Le PNKB n’a rien fait pour améliorer leurs conditions de vie.
Enclavement :
Les conditions d’accès aux zones des basses terres sont difficiles et le PNKB prend aussi cet
argument (couplé à l’insécurité) pour justifier son manque d’appui dans cette zone.
Non embauche :
Parmi les 17 personnes susceptibles d’être embauchées, deux pygmées figuraient dans la liste.
Neuf des 17 ont été finalement recrutées mais aucun pygmée n’y figurait.
Abus des agents de l’État :
Toutes les parties de l’appareil de l’État (militaires, policiers, gardes du Parc) ont abusé et
abusent encore de leur position dominante à des degrés divers (de la simple intimidation
jusqu’au viol et meurtre en passant par le braconnage organisé sous couvert forcé des peuples
autochtones).
Exploitation minière anarchique :
L’extraction minière (or, coltan, cassitérite…) se fait partout, dans et hors du Parc, principalement
par des sites de petite taille itinérants et clandestins. L’absence de règlementation et l’opacité du
tissu d’acteurs impliqués (il y a même de « faux FDLR » et un « faux M23 » qui exploitent le
coltan) ne permettent à personne de maîtriser ces filières, pas même le PNKB qui n’en a jamais
réalisé d’état des lieux.
MESURES A PRENDRE PAR LE PNKB
Désenclavement :
La réfection des routes ne relève pas du PNKB et, bien que leur mauvais état limite l’intervention,
une bonne organisation locale (qui n’existe pas) et quelques travaux ciblés sur les routes
permettraient des actions décidées localement en faveur de la conservation et du
développement.
Consultation :
Les pygmées doivent être informés, consultés, écoutés, représentés, appuyés et employés au
même titre que les autres groupes ethniques, sans discrimination aucune.
69
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Ré-équilibrage Haute/Basse altitude :
Le déséquilibre entre hautes terres et basses terres (exemple 210 enfants pygmées aidés
scolairement dans les hautes terres et aucun enfant aidé dans les basses terres) doit être corrigé
par une concentration des efforts du PNKB sur les basses terres.
ANALYSE
Les pygmées ont été tellement marginalisés, menacés et maltraités (par les braconniers, par les
agents de l’État de toutes institutions, par les bantous, etc.) et les humiliations et répressions en
cas d’entrée en forêt sont telles encore aujourd’hui qu’ils sont terrorisés par la question de savoir
s’ils seraient contents d’y retourner, ne serait-ce que pour une journée, ne serait-ce que pour voir
leurs anciens lieux de vie, terres de leurs ancêtres.
De plus, leur réinstallation à l’extérieur du Parc n’a pas du tout eu lieu. Ils ont eu à se débrouiller
seuls, sans compensation d’aucune sorte dans un milieu bantou qui leur est resté hostile.
Pourquoi se priver de l’expertise pygmée en forêt ? Les peuples autochtones sont les vrais
experts de la forêt en ce sens qu’ils l’ont conservée pendant des centaines d’années avant la
mise en place des Parcs Nationaux. Leur permettre de retourner sur leurs territoires (avec des
conditions concertées et adaptées à notre époque et aux menaces actuelles) serait la meilleure
chose à faire pour mettre en place une conservation efficiente et durable.
Ne pas mettre en place les CCC et CGCC pour « compenser » des efforts de conservation par
du développement, mais donner aux CCC un vrai pouvoir de décision pour la conservation,
accompagné d’actions de développement.
Le programme « Conservation communautaire » touche en réalité à 80% au « développement
communautaire ». Il y a une mauvaise interprétation du terme « conservation communautaire » et
on pense qu’en agissant sur le développement, on aura des bénéfices de conservation. Mais ce
n’est pas comme cela qu’il faut raisonner.
Pourquoi ne pas passer de la tolérance inéquitable à l’autorisation concertée, préparée,
encadrée et surveillée ?
Ne pas prendre l’enclavement comme excuse de non information, non considération, non appui.
Entretien avec les agents ICCN basés à Itébéro, chef de secteur et animateur de Itébéro.
CONSTATS
Présence :
Le chef de secteur est en poste à Itébéro depuis deux ans. Il n’a jamais vu de partenaires arriver
à Itébéro jusqu’à cette mission FFC.
L’animateur est là depuis sept ans. Il n’a vu sur place que la GIZ une fois, au début du
partenariat, puis n’a plus vu de personnes étrangères.
L’ICCN Kinshasa n’est jamais venu jusqu’à Itébéro (ses représentants attendent seulement les
rapports du conservateur).
70
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Concertation :
La réunion des administratifs d’Itébéro + des représentants de la Société Civile, à l’occasion du
passage de la mission FFC, était une première. Les agents ICCN ont vu pour la première fois
que les parties prenantes réunies voulaient vraiment la conservation et qu’il était temps
d’engager un vrai partenariat. Ils souhaitent que les partenaires du PNKB puissent venir ici pour
se rendre compte eux même de la situation.
Confiance :
Les relations entre le PNKB et la population ne sont pas suffisamment bonnes actuellement pour
espérer poursuivre un plan opérationnel.
Conservation communautaire :
La situation des CCC et CGCC au PNKB est la suivante : Kabare HT = effectif ; Nindja HT = en
cours de constitution ; Kasese BT = Rien démarré ; Itebero BT = Rien démarré ; Nzovu BT =
prévu et Lulingu BT = prévu. Il n’y a donc pas de CCC ni CGCC dans les basses terres, pas
d’espace de concertation entre parties prenantes, pas de programme minimum d’appui / suivi en
période d’insécurité
Enclavement des stations et postes (1 jour à pied = 36 km) :
Itébéro – Kasese : 6 jours à pied (230 km)
Punia – Kasese : 5 jours à pied (200 km)
Bukavu – Nzovu : 1 jour à moto (150 km)
Nzovu - Lulingu : 4 jours à pied
Bukavu – Lulingu (par Kachungu) : 3 jours à moto (>300 km)
MESURES A PRENDRE PAR ICCN
Confiance :
Pour rétablir la confiance entre le PNKB et les communautés, il faut une présence sur le terrain
des vrais responsables de la conservation, ceux-là qui jusqu’à présent prennent les décisions. La
première action est d’organiser rapidement une mission de réorganisation globale sur place avec
le responsable de la conservation communautaire et le chef de site de Bukavu + un représentant
de l’ICCN Kinshasa + un partenaire idéalement.
Concertation :
Mettre en place des CCC et CGCC ou autre structure en tirant leçons des expériences des
hautes terres et aussi des autres Parcs Nationaux.
ANALYSE
Forêts communautaires :
Les forêts communautaires sont des espaces dans lesquels chaque clan a une partie. Ces
parties sont vendables, exploitables selon une redevance à payer au chef du clan. Ce ne sont
donc pas des espaces en propriété collective, mais c’est une somme de propriétés claniques.
Législation et réalité de terrain :
Les quatre types de gouvernance des aires protégées (étatique, partagée, privée et
communautaire) sont possibles au Congo. La Loi de 1969 est encore la loi en vigueur. Elle
prévoit des droits d’usage pour les communautés environnant les aires protégées. Le Code
71
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
forestier prévoit les forêts communautaires comme outil de conservation (vocation de
conservation). La législation est donc ouverte à l’accès règlementé aux ressources dans les aires
protégées, mais la pratique sur le terrain est tout autre. Il est donc temps de revoir, au niveau de
chaque site et en concertation avec toutes les parties prenantes, la manière de conserver les
aires protégées et la manière d’étendre / augmenter les surfaces des Aires protégées au Congo.
72
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Liste de présence rencontre avec les associations de Itebero (1)
73
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Liste de présence rencontre avec les associations de Itebero (2)
74
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Liste de présence réunion avec la PIDP et autres pygmées (1)
75
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Liste de présence réunion avec la PIDP et autres pygmées (2)
76
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Liste de présence réunion avec les cadres sur le PNKB
77
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Liste de présence réunion avec les chefs coutumiers
78
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Liste de présence réunion CCC Miti
79
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Réunion Iterebo administratifs
Réunion Iterebo associations
80
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Réunion Iterebo chefferie coutumière et sages
Réunion Iterebo peuples autochtones
81
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Réunion Miti
82
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Annexe 1
CALENDRIER RÉALISÉ DE LA MISSION
(Mission Christian Chatelain– 18 janv-16 février et Edgard Kivuvu – 25 janv-16 février)
Date Lieu Activité Commentaire
18/01/2013 Transfert Décollage Genève 20h30
S19 Kinshasa – Bureau
OKAPI
Sortie aéroport 15h00
Breifing avec Guy R et Francis L
Documentation
D20 Kinshasa – Bureau
OKAPI
Réunion avec Guy + Bruno Contrat
Cadrage avant départ
Guy et Bruno sur autre
mission
L21 Kinshasa Prolongation Visa
Réunion avec ICCN repoussée à 17h00
et finalement manquée
Rencontre de travail avec le Président
du REPALEF
M22 Kinshasa Rencontre ICCN Briefing de la miss –
Problème concernant le changement
des experts de la mission
M23 Kinshasa Rencontre des trois directeurs/chefs de
site de PNKB, PNG et PNS
Participation au CoCoCongo –
Patrimoine Mondial
Suivi des exposés sur
PNKB, PNG et PNS
Organisation de la tournée de terrain
J24 Kinshasa Organisation de la tournée de terrain
V25 Kin – Kis – Goma Transfert Récupération de Edgard
Kivuvu, consultant
sociologue, à Kisangani
Goma - Bukavu Transfert CAA
S26 Bukavu et Miti Rencontre avec le staff de ICCN
Bukavu. Réunion au bureau GFA
Visite de terrain à Miti
Rédaction de notes
D27 Bukavu - Goma Transfert Vedette rapide sur le Kivu
Goma - Bunia Transfert CAA
L28 Bunia - Garamba Transfert Avion PNG
Garamba Réunion avec le Park Manager de APN
Récupération de documents
Entretien avec le resp LAB
83
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Date Lieu Activité Commentaire
M29 Garamba Entretien avec le resp. Conservation
communautaire
Visite CCC Faradje
M30 Garamba Visite CCC Aba Frontière Soudan
J31 Garamba Entretien avec le Park Manager de APN
Entretien avec le chargé LAB
Entretien avec les resp Programme
Recherche et Monitoring
Entretien avec la chargée de
sensibilisation
Départ prévu pour Bunia
mais météo mauvaise
V1 Garamba Entretien avec l’assistant Conservation
communautaire
Complément
d’informations
Garamba – Bunia Transfert Avion PNG – Départ à la
deuxième tentative de vol
car météo mauvaise
Bunia - Goma Transfert CAA
S2 Goma Attente transfert vers Walikalé
D3 Goma – Walikalé Transfert Avion Busy Be Congo
Walikalé – Itébéro Transfert 1h30 en taxi-moto
Itébéro Entretien avec le Chef de station ICCN
d’Itébéro
Entretien avec le secrétaire
administratif du Groupement Bakano
Réunion de préparation des entretiens
à Itébéro avec les responsables ICCN,
dont le Chef de Programme CoCo de
Bukavu
Présentation au Chef de secteur
d’Itébéro
Le Chef de Programme
Conservation
Communautaire de l’ICCN
Bukavu nous a rejoint à
Itébéro ce même jour
L4 Itébéro Entretien avec l’association anti
braconnage
Réunion large des secteurs
administratifs d’Itébéro
Réunion large des associations de
conservation, de développement et des
femmes d’Itébéro
Réunion large avec les Peuples
Autochtones d’Itébéro
Entretien avec le chef de station et
l’animateur d’Itébéro
Grandes réunions de 10 à
50 personnes
Fort engouement dans les
discussions
Ambiance calme et
constructive malgré la
réputation d’insécurité et
de conflits d’Itébéro
M5 Itébéro Réunion large avec les représentants
des chefferies traditionnelles et les
sages de Itébéro
Réunion de synthèse avec le staff ICCN
présent. Discussion sur la réalisation et
les effets de son programme
84
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Date Lieu Activité Commentaire
opérationnel.
Itébéro – Walikalé Transfert 1h30 en taxi-moto
Walikalé Entretien avec le Chef de Groupement
de Bakano
M6 Itébéro – Kisangani Transfert 13h00 de taxi-moto
J7 Kisangani – Kinshasa Transfert Arrivée Kinshasa 18h30
V8 Kinshasa – Boende Transfert
S9 Boende - Monkoto Transfert 10h00 de taxi- motos
louées WWF - RAPAC
Monkoto Rencontre avec le Chef de centre de
Monkoto
Préparation du
programme des 3 jours de
terrain
Monkoto Rencontre avec l’Administrateur du
Territoire
Présentation de la
mission et première
discussion
D10 Monkoto Réunion avec la société civile et les
notables de Monkoto
Réunion avec le chef de groupement de
villages en conflit de limites
Entretien avec les associations
masculines
Entretien avec les associations
féminines
Forte participation et
débats animés
L11 Manga Réunion avec les Peuples Autochtones
M12 Wafanya Réunion avec les différentes couches
sociales du village de Wafania
Monkoto Réunion avec les partenaires du PNS
(WWF, WCS, RAPAC)
Rencontre du représentant des PAs de
l’axe Boangi
M13 Monkoto - Boende Transfert 8h00 de taxi - moto
louées ICCN et privé
J14 Boende Rédaction
V15 Boende - Kinshasa Transfert CAA
S16 Départ Europe
85
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Annexe 2
Documents récoltés pendant la mission de terrain
PN Salonga
Plan général de gestion 2012-2022 Parc National de la Salonga
Carte : proportionnalité de la subdivision territoriale dans le PNS
Carte : localisation des villages
Carte : microzonage dans le corridor de Monkoto
PN Garamba
Plan général de gestion 2011-2015 Parc National la Garamba
Enquête socio économique et d’attitudes des populations riveraines autour du PNG / avril 2009
Projet d’appui à la gestion durable des ressources naturelles du PNG FED/2009/220-963 ; Fauna
and Flora International and African Parks Network ; Rapport d’activités janvier 2012 – juin 2012 et
Rapport mensuel de décembre 2012
PN Kahuzi Biega
Plan général de gestion 2009-2019 Parc National Kahuzi Biega
Liste des appuis des partenaires au PNKB en 2012
Plan d’Opérations second semestre PNKB 2012 avec réalisé et effets
Plan d’opérations PNKB 2013
Statistiques tourisme 1992-2011
86
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Annexe 3
Présentation faite lors de la restitution de la mission de terrain le 16 février 2013
Préparation des documents de sauvegarde pour le Fonds Fiduciaire ICCN - FFC
Christian Chatelain
Edgard Kivuvu
18 janvier – 16 février
ITINERAIRE
• Kinshasa – Kisangani – Goma – Bukavu
PNKB – Haute altitude
• Bukavu – Goma –Bunia – Garamba
PNG• Garamba – Bunia –
Goma – Walikalé PNKB Basse altitude• Walikalé – Kisangani
– Kinshasa –Mbandaka – Boende -Monkoto
PNS• Monkoto – Boende -
Kinshasa
87
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
DEROULEMENT / DIFFICULTES• Très bon accueil partout• Accompagnement toujours par ICCN• Bonne organisation des réunions ( plusieurs centaines de personnes
rencontrées)• Timing très serré / calage des transferts• Difficulté d’obtenir les documents demandés, pourtant disponibles• Difficulté de rédiger et transmettre les informations au fur et à mesure
DONNEES RECUEILLIES• Mise à jour des données de base
(limites, liste parties prenantes, menaces, réponses, réalisation d’actions de développement, …)
• Travail sur base des PO et Rap. d’évaluation (Réalisé / non réalisé / effets)
• Rencontre du plus possible de parties prenantes (regroupement administrations, associations, peuples autochtones, femmes, partenaires, etc.)
• Réflexions sur les effets positifs et négatifs du Parc (nature) et de sa gestion (structure)
• Pistes d’amélioration pour des impacts plus pertinents et plus durables
• Scénarios sans financement ou sans partenaire durable
88
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
PARTICULARITES PNKB• « Deux Parcs »• Déséquilibre d’appui entre Haute et Basse altitudes• Menaces :
– Hte Alt. : Pression foncière + titres abusifs– Bsse Alt. : Exploit. minière + bandes armées
• Peuples autochtones expulsés et jamais compensés
PARTICULARITES PNG
• PPP fonctionnel• Limites Parc
toutes naturelles• Domaines de
chasse = Tampon / tolérance
• Menaces : – Ambiance de
guerre : Rebelles LRA + Militaires + braconniers (Soudan, Ouganda)
– Exploit. minière– Déclassement
Patrimoine mondial? ?
89
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
PARTICULARITES PNS• Enclavement• Déséquilibre ICCN / Partenaires• Déséquilibre Monkoto / villages• Intervention militaire (Op. Bonobo) « réussie »• Peuples autochtones nombreux mais ignorés• Menaces :
– Braconnage– Enclavement et pauvreté– Pression sur corridor
ELEMENTS D’ANALYSE• Des Aires protégées dans des
situations très différentes (menaces, conflits, institutions, fonctionnement de l’ICCN)
• Point commun : Pauvreté et difficultés de travailler dans ces environnements reculés, enclavés et dominés par la corruption
• Les Parcs sont vus très positivement (patrimoine et avantages) mais les structures ICCN de terrain sont plutôt mal vues (répression)
• ICCN Central peu présent sur le terrain (décideurs)
• Programme Conservation communautaire = développement de certains
• Approche « conservation contredéveloppement »
90
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
ELEMENTS D’ANALYSE (suite…)
• FPIC (Consentement Libre, Préalable et Informé) n’existe pas• APA (Accès et Partage des Avantages des aires protégées) n’existe pas• Le vrai problème pourrait ne pas être celui des limites des aires protégées mais celui de l’accès à
certaines ressources de ces espaces • Mais : Les communautés ont prouvé et prouvent qu’elles savent conserver, surtout les Parcs• Connaissance limitées sur la composition des communautés / Parties prenantes de droit ou
d’intéret• Interdiction stricte et totale d’entrer dans les 3 parcs : Abus vis-à-vis de la Loi).• Forêts communautaires définies par le code forestier permettraient la conservation• Les Peuples Autochtones sont encore très marginalisés et exclus des informations et activités, y
compris par l’ICCN
OPTIONS• Réel budget propre à ICCN sur le terrain• ICCN / Partenaires de terrain : plus de fermeté ?• Structures de concertation VRAIES• Connaissances des parties prenantes : Droits ou intérets• Communautés = conservation aussi; pas seulement développement• Droits d’usages concertés, ciblés et contrôlés en cogestion
• Représentation des communautés dans la prise de décision = gouvernance partagée
• Peuples autochtones : experts et forces de conservation à mieux utiliser
• Gouvernance partagée et gouvernance communautaire = levier pour l’augmentation des surfaces en aires protégées au Congo
91
Rapport de missions de terrain / FFC OKAPI Environnement Conseil sprl
Merci de votre attention…
* * *
Annexes aux documents de sauvegarde du PREPAN consolidé
Version aout 2014
ANNEXE 8. COMPTE-RENDU DE L’ATELIER NATIONAL DE VALIDATION DES DOCUMENTS DE SAUVEGARDE POUR LE FONDS FIDUCIAIRE POUR LA CONSERVATION : (CGES, CF, CPR, CPPA) ACTUALISÉS ET COMPLÉTÉS, TENU À KINSHASA, LE 04 AOÛT 2014.
République Démocratique du Congo
Justice –Paix – Travail
Projet d’appui à la Réhabilitation
des Parcs Nationaux (PREPAN)
- Phase de consolidation -
Compte rendu de l’atelier national de validation
des Documents de sauvegarde
pour le Fonds fiduciaire pour la conservation :
(CGES, CF, CPR, CPPA)
actualisés et complétés
Kinshasa, le 04 août 2014
2
Les documents de sauvegarde du Projet de réhabilitation du réseau des parcs nationaux
(PREPAN) qui entre dans sa phase de consolidation, ont été complétés et actualisés par le
Consortium OKAPI Environnement Conseil sprl et Afrique Nature International.
Ces documents ont fait l’objet d’un atelier de validation, qui s’est tenu le 4 aout 2014 à Kinshasa,
dans la salle Arche de la clinique Ngaliema.
Il s’agissait (i) de présenter les versions révisées de ces documents, à savoir le Cadre de Gestion
Environnementale et Sociale (CGES), le Cadre Fonctionnel (CF), le Cadre de Politique de
Réinstallation (CPR) et le Cadre de Planification en faveur des Peuples Autochtones (CPPA), (ii)
de les soumettre aux discussions et questions des participants et (iii) de recueillir leurs
remarques et recommandations pertinentes afin de les intégrer dans les versions finales qui
seront par la suite soumises à la validation de l’ICCN, du MECNT/GEEC et de la Banque
mondiale avant d’être publiées.
On participé à cet atelier national une trentaine de personnes impliquées dans le secteur de la
conservation de la nature et l’évaluation environnementale et sociale des projets de
développement en République démocratique du Congo.
L’atelier s’est déroulé en quatre étapes, à savoir : (i) une séance d’ouverture ; (ii) des
présentations d’exposés ; (iii) des travaux de groupe en commissions ; (iv) une séance de
restitution en plénière et de proposition d’amendements aux documents de sauvegarde.
1. Séance d’ouverture
Un mot d’ouverture a été prononcé par Monsieur Paul N’LEMVO, Conseiller Technique et
Représentant du Directeur Général (DG) de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature
(ICCN).
Il a notamment été rappelé l’objectif général du PREPAN, qui est d’assurer le développement
durable tout en promouvant l’amélioration des conditions socio-économiques des populations
locales et des peuples autochtones au sein et autour des aires protégées.
Il a ensuite été rappelé les principales composantes du PREPAN et souligné les principaux défis
à relever dans la mise en œuvre du PREPAN, à savoir :
- la faible compétence des parties prenantes dans le domaine des affaires sociales, de la
gouvernance, du partage des bénéfices, et de la cogestion ;
- le faible niveau de reconnaissance et de protection des droits des populations rurales en
général, et des peuples autochtones en particulier, dans les processus de prise de
décision, d’élaboration et de mise en œuvre des plans d’aménagement et / ou de gestion,
de suivi-évaluation.
Enfin, les participants ont été invités à se pencher sur les documents de sauvegarde actualisés et
révisés qui allaient leur être présentés pour être en mesure de formuler des remarques et des
recommandations pertinentes pour amender les textes.
3
Sur ces propos, l’atelier national de validation a été déclaré ouvert au nom du Directeur Général
de l’ICCN.
2. Présentation des exposés
L’atelier s’est poursuivi par la présentation des exposés, structurée comme suit :
- 1ère session : Présentation en plénière :
Présentation d’une synthèse du PREPAN ;
Documents de sauvegarde utilisés pour le PREPAN ;
Directives de sauvegarde ;
Objet de la mission du Consortium OKAPI Environnement Conseil sprl - Afrique
Nature International.
- 2ème
session : Présentation en plénière :
Analyse des impacts environnementaux et sociaux potentiels ;
Mesures proposées d’atténuation / compensation des impacts négatifs et de
bonification des impacts positifs.
- 3ème
session : Discussions en groupes de travail :
sur l’analyse des impacts et la présentation des mesures proposées ;
sur les conditions de leur mise en œuvre à l’ICCN, sur les différents sites.
- 4ème
session : Restitution des travaux en groupes.
2.1. 1ère
session : Présentation en plénière
Le Directeur de la Coopération internationale, planification, suivi et évaluation et point focal
PREPAN, Monsieur Benjamin BALONGELWA, a rappelé quels étaient les objectifs du PREPAN
ainsi que ses composantes, évoquées par le représentant du DG, à savoir :
- Appui à la réhabilitation institutionnelle de l’ICCN (au niveau national) ;
- Appui aux parcs nationaux (niveau des sites) ;
- Identification de nouvelles aires protégées (au niveau national) ; et
- Création et capitalisation du FOCON.
Par la suite, il a présenté l'historique du Projet, tout en soulignant l'importance du PREPAN dans
la nouvelle vision pour la conservation des Aires protégées en RDC.
La deuxième présentation, relative aux Documents de sauvegarde préparés pour la phase de
consolidation du PREPAN, a été faite par Monsieur Guy RONDEAU, Président Directeur Général
(PDG) d'OKAPI Environnement Conseil sprl. Ce dernier a défini les objectifs et approches du
PREPAN, et a détaillé les spécificités de chaque composante et leur évolution de la première
phase du projet PREPAN à la phase consolidée. Il a ensuite dressé un résumé succinct de la
4
législation nationale en la matière et présenté les principaux outils de sauvegarde de la Banque
mondiale que sont les politiques opérationnelles et les documents de sauvegarde.
Par la suite, Monsieur Rondeau a présenté le travail de révision effectué par le Consortium
OKAPI Environnement Conseil sprl – Afrique Nature International, dont la mission était
d’actualiser et de compléter les documents de sauvegarde, qui avaient été élaborés en 2008
pour la première phase du PREPAN. Il a expliqué la démarche prévue, les difficultés rencontrées
et la démarche effectivement suivie, en soulignant qu’une des contraintes majeures avait été la
non-disponibilité des rapports de mise en œuvre (rapports techniques et rapports financiers) de la
première phase.
2.2. 2ème
session : Présentation en plénière
La deuxième session de présentation a commencé avec l’intervention de Monsieur Serge
DARROZE, Chargé de projet chez OKAPI Environnement-Conseil sprl, qui a porté sur les
impacts environnementaux et sociaux positifs et négatifs potentiels du PREPAN. Ce dernier a
rappelé les principaux impacts par catégories et a souligné qu’il existe dans le CGES une matrice
détaillée des impacts sociaux par composante, activité et groupe de population concernée.
La présentation de Madame Sara SAVOIE, Chargée de programme principale chez OKAPI
Environnement Conseil sprl, s’est axée sur les mesures d’atténuation ou de compensation des
impacts négatifs et celles de bonification des impacts positifs potentiels identifiés du PREPAN.
Suite à ces trois présentations du Consultant, les participants ont été amenés à réagir. Les
discussions ont alors principalement porté sur les aspects suivants :
- la non-disponibilité des rapports techniques et des rapports d’exécution budgétaire,
situation face à laquelle l'ICCN a précisé que les rapports financiers étaient disponibles à
la Direction Générale ;
- la possibilité d’inclure d’autres activités au PREPAN ;
- l’intervention de plusieurs bailleurs œuvrant séparément au sein de mêmes Aires
protégées pour des objectifs similaires, d’où le risque de redondances de projets et la
difficulté d’effectuer la traçabilité des financements ;
- la participation des peuples autochtones à l’atelier national de validation des documents
de sauvegarde et la prise en compte de leurs avis, les participants ont appuyé à
l’unanimité les mécanismes de restitution ;
- la mise en œuvre des mécanismes de partage des bénéfices découlant de la mise en
valeur des Aires protégées en s’inspirant du modèle de négociation des clauses sociales
dans le secteur de l’exploitation forestière en RDC ;
- la redynamisation des activités de mise en valeur des Aires protégées, tel que le
tourisme, etc.
2.3. 3ème
session : Discussion en groupes de travail
Pour la troisième session de l’atelier national de validation, les participants ont été répartis en
groupes de travail suivant leurs expertises respectives, la représentativité des institutions et des
Aires protégées concernées par la phase de consolidation du PREPAN. Ces groupes de travail
ont analysé les impacts et la présentation des mesures proposées d’une part, et de l’autre, les
conditions de leur mise en œuvre à l’ICCN, sur les différents sites.
5
2.4. 4ème
session : Restitution en plénière des travaux effectués en groupes
Les différents groupes de travail ont présenté en plénière les amendements apportés par leurs
soins aux documents de sauvegarde, que le secrétariat technique a intégrés, en mode suivi de
modification, dans les drafts des versions finales, après validation par tous les participants sous
réserve que lesdits amendements soient pris en compte dans les versions finales desdits
documents de sauvegarde.
Au cours de cette session de restitution en plénière, les participants ont formulé les
recommandations suivantes :
- Que la Direction Générale de l’ICCN facilite l’accès aux rapports financiers ;
- Que soient organisés les ateliers locaux de restitution des documents de sauvegarde
pour le Fonds fiduciaire et pour la conservation au niveau des sites, et ce, en
collaboration avec les chefs des sites et les autorités locales ;
- Que l’ICCN établisse un suivi régulier de la mise en œuvre du PREPAN ;
- Que l’ICCN encourage l’implication de toutes les parties prenantes dans les ateliers
locaux de restitution des documents de sauvegarde.
Enfin, l’atelier national de validation a été clôturé par le mot du Directeur Technique et
Scientifique de l’ICCN, représentant le Directeur Général, qui a notamment remercié les
intervenants et les participants pour leurs contributions apportées à la validation des documents
de sauvegarde.
Une liste des participants à l’atelier, les supports des différentes présentations effectuées
pendant l’atelier ainsi que quelques photographies du déroulement des travaux accompagnent le
présent compte-rendu.
Les remarques et recommandations des participants à l’atelier ont été prises en compte dans la
version d’août 2014 des documents de sauvegarde.
Fait à Kinshasa, le 04 août 2014
Secrétariat technique
Annexes aux documents de sauvegarde du PREPAN consolidé
Version aout 2014
ANNEXE 9. LISTE DES PARTICIPANTS PRÉSENTS À L’ATELIER NATIONAL DE VALIDATION DU 4 AOÛT 2014
Annexes aux documents de sauvegarde du PREPAN consolidé
Version aout 2014
ANNEXE 10. PRÉSENTATIONS EFFECTUÉES DURANT L’ATELIER NATIONAL DE VALIDATION DU 4 AOÛT 2014
1
Atelier de validation des cadres de sauvegarde (CGES, CF, CPR, CPPA)
actualisés et complétés---
Kinshasa, le 04 août 2014
Projet d’appui à la Réhabilitationdes Parcs Nationaux (PREPAN)
- Phase de consolidation - Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Plan de la présentation
Le PREPAN et son évolution ;
Les cadres de sauvegarde à réviser ;
Le travail de révision effectué ;
Les impacts sociaux et environnementaux ;
Les mesures proposées en réponse.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Objectif et approche du PREPAN
Objectif de gérer la biodiversité
de manière durable
et de façon qu'elle procure
des retombées socio-économiques
aux populations locales
ayant été sujets des conflits.
Approche intégrée
de conservation de la biodiversité
en faveur des plus démunis.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Objectif et approche du PREPAN
Le PREPAN constitue un élément
important de la Nouvelle Vision pour la
Conservation des Aires Protégées dans
la RDC.
Cette nouvelle vision se fonde sur la
volonté de renforcer l’importance des
aspects sociaux et de l'économie rurale
dans le processus de la conservation de
la nature.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Passage d’un PREPAN de trois à quatre composantes
Appui à la réhabilitation institutionnelle
de l'ICCN (niveau national)
Première phase Phase consolidée
Création et
capitalisation
du FOCON
C4
C3
C2
C1
Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Identification de nouvelles AP (niveau national)
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C1: Appui à la réhabilitation institutionnelle de l'ICCN (niveau national)
augmentation des capacités
dans le domaine administratif et financier
(formation de personnels
et équipement en moyens informatiques) ;
appuis à la communication et au suivi-évaluation
soutien des rencontres du CoCoCongo ;
aides aux ONG locales et aux représentants
des populations locales et des peuples
autochtones pour assurer leur participation
aux divers processus.
Première phase
2
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C1: Appui à la réhabilitation institutionnelle de l'ICCN (niveau national)
Objectifs :
poursuivre le renforcement
des capacités de l’ICCN
entrepris lors de la première phase ;
contribuer à la poursuite
des efforts déjà menés
pour accroître la protection des écosystèmes et
des espèces menacées
dans les aires protégées existantes
et à créer ;
…
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C1: Appui à la réhabilitation institutionnelle de l'ICCN (niveau national)
Objectifs (suite)
…
combler les faiblesses encore constatées,
notamment dans
- l’organisation de la surveillance des parcs ;
- la gestion des ressources humaines et
financières ;
- leur planification et leur budgétisation
Aider l’ICCN à devenir à terme un partenaire
solide et performant du FOCON.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C1: Appui à la réhabilitation institutionnelle de l'ICCN (niveau national)
Affectations du financement additionnel :
Appuis (0,99 M USD)
au processus de réforme de l’ICCN
et à sa planification stratégique ;
à la gestion des ressources humaines ;
à la gestion financière.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C1: Appui à la réhabilitation institutionnelle de l'ICCN (niveau national)
Appui
au processus de réforme de l’ICCN
et à sa planification stratégique
– tenue d’un atelier multi-acteurs
pour analyser les problèmes
et prioriser les enjeux et solutions ;
– soutien à l’organisation
des réunions du CoCoCongo.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C1: Appui à la réhabilitation institutionnelle de l'ICCN (niveau national)
Appui
à la gestion financière
– par la formation à l’utilisation de logiciels
de gestion budgétaire et comptable
des personnels concernés
au siège et sur les sites.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C1: Appui à la réhabilitation institutionnelle de l'ICCN (niveau national)
Appui
à la gestion des ressources humaines
– contribution à la mise en place
d’un système de gestion de la performance
des ressources humaines ;
– formation des cadres du siège
et des deux parcs de Garamba et,
probablement, de Kahuzi-Biega ;
– acquisition d’un véhicule pour le transport
des personnels du siège à Kinshasa.
Phase consolidée
3
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Des soutiens à caractère stratégique
au PN de la Garamba et
au secteur Mikeno du PNVi :
- restaurer les capacités humaines et matérielles
à un niveau de base ;
- renforcer le partenariat avec les populations
locales, les peuples autochtones et les ONG
ainsi que leur participation aux processus de
prise des décisions ;
- …
Première phase
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Soutiens stratégiques au PNG et au PNVi (suite1)
- …
- stabiliser les populations de rhinocéros, girafes,
gorilles, éléphants et hippopotames ;
- soutenir la création des réserves et forêts
communautaires ;
- contribuer à augmenter la participation des
populations locales et des peuples autochtones
à la gestion des zones de chasse et au
développement de l’écotourisme ;
- …
Première phase
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Soutiens stratégiques au PNG et au PNVi (suite 2)
- …
- redistribuer les revenus générés
(taxes d'entrée, etc.) ;
- veiller à protéger les défavorisés et éviter
que la situation socio-économique
des populations ne diminue du fait
de l’application des mesures de conservation.
Première phase
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Activités financées
au PNG et au secteur Mikeno du PNVi :
- formation
(application des textes juridiques, bio-monitoring,
conservation communautaire) ;
- infrastructures
(réhabilitation de stations,
centres touristiques, routes d’accès et pistes) ;
- frais d’entretien et fonctionnement ;
- …
Première phase
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Activités financées au PNG et au PNVi (suite 1)
- …
- développement communautaire
et conservation participative :
- initiatives de développement des populations
riveraines, y.c. des peuples autochtones ;
- création d’emplois et de nouvelles activités
génératrices de revenus ;
- mise au point de systèmes de partage
des bénéfices générés par le tourisme ;
- …
Première phase
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Activités financées au PNG et au PNVi (suite 2)
- …
- appui à la collaboration transfrontière ;
- études, monitoring et recherche.
Première phase
4
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Affectations du financement additionnel :
- finalisation (0,4 M USD)
d’un programme de réinstallation
des communautés pygmées
dans le secteur de Mikeno du PNVi ;
- poursuite des appuis (2,0 M USD)
dans le PN Garamba ;
- apport de nouveaux appuis (2,0 M USD)
dans un autre PN,
probablement celui de Kahuzi-Biega.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Dans le secteur de Mikeno du PNVi
- Appui du PREPAN non prolongé, car :
- bénéfice du soutien d’autres partenaires ;
- contexte sécuritaire très difficile.
- Seul complément de financement affecté
à la finalisation du programme
de réinstallation des communautés pygmées
- déjà planifié ;
- non encore exécuté à cause des mauvaises
conditions actuelles de sécurité.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Poursuite des appuis dans le PN Garamba :
- contribution à la restauration de la sécurité au
PN Garamba et à la sauvegarde de la faune ;
- investissements dans la sécurité et la lutte anti-
braconnage pour, à l’avenir, générer des
recettes touristiques ;
- …
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Poursuite des appuis dans le PNG (suite)
- …
- mise en œuvre dans le cadre de la convention
actuelle ICCN / African Parks Network (APN)
- réalisation d’activités déjà prévues dans le Plan
général de gestion (PGG) :
- Protection ;
- Conservation communautaire ;
- Recherche et monitoring ;
- Direction et gestion adm. et fin.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Protection au PN Garamba (1/2)
Dispositif de lutte anti-braconnage :
- surveillance aérienne quotidienne par ULM ;
- patrouilles pédestres menées
par des équipes mobiles de gardes ;
- assistance à la planification des patrouilles
par service de collecte et analyse des
informations sur les activités illégales ;
- réseau d’informateurs et bonne collaboration
des autorités et des communautés locales.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Protection au PN Garamba (2/2)
Affectations du financement additionnel :
- recrutement et formation de 40 jeunes gardes
en remplacement de départs à la retraite ;
- construction de trois postes de garde
pour augmenter le rayon d’action des patrouilles;
- poursuite du programme
de formation paramilitaire des gardes ;
- équipements de vision et de protection,
pour interventions rapides et mieux sécurisées.
Phase consolidée
5
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Conservation communautaire au PN Garamba (1/2)
Réalisations en première phase
- Comités de CC en place dans 12 groupements
Comité de Gestion de CC ;
- Appui à la mise en œuvre
de microprojets de développement :
- Un hôpital, un centre de santé et quatre écoles
construits et équipés;
- Visites d’éducation environnementale
des écoliers organisées dans le parc.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Conservation communautaire au PN Garamba (2/2)
Affectations du financement additionnel :
- coûts de fonctionnement
des établissements de santé
et des écoles déjà en place ;
- construction d’une nouvelle école.
Phase consolidéePhase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Recherche et monitoring au PN Garamba (1/3)
Objectifs :
- suivre l’évolution des populations des espèces
clés et des pressions qu’elles subissent ;
- mieux connaître l’écologie des animaux clés ;
- valoriser les informations utiles à la lutte anti-
braconnage recueillies par les patrouilles.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Recherche et monitoring au PN Garamba (2/3)
Activités :
- recensements aériens systématiques des
populations de grands mammifères ;
- pose de colliers satellites pour le suivi de leurs
mouvements ;
- système d’information géographique et de
cartographie pour centraliser les données.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Recherche et monitoring au PN Garamba (3/3)
Affectations du financement additionnel :
- prise en charge des vols de surveillance ;
- programme de suivi de la population
d’éléphants.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Direction et gestion adm. et fin. au PN Garamba (1/2)
Réalisations en première phase :
- Mise en place d’une gestion administrative,
financière et logistique efficace et conforme aux
standards internationaux ;
- Bureau de liaison à Ary près de la frontière
ougandaise, en charge des achats
à l’importation et de la logistique touristique ;
- Support stratégique à la gestion du parc
par un Conseil de gouvernance.
Phase consolidée
6
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Direction et gestion adm. et fin. au PN Garamba (2/2)
Affectations du financement additionnel :
- Coûts d’administration, fonctionnement et maintien
des infrastructures, d’entretien du matériel roulant,
de fonctionnement de bureau ;
- Coûts résiduels d’infrastructures (aménagement
d’un centre de visite et de documentation,
construction des postes de patrouille et habitations
des gardes, aménagement d’un campement
touristique à Gangala).
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Possibles appuis au PN Kahuzi-Biega (1/4)
Problèmes majeurs liés à :
- conflits armés successifs dans la région ;
- mauvaises conditions de vie d’une grande partie
de la population locale, notamment des peuples
autochtones chassés du parc ;
- présence de groupes armés dans le parc.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Possibles appuis au PN Kahuzi-Biega (2/4)
Situation actuelle :
- Quasi-perte de contrôle par l’ICCN de la partie
« basse » du parc :
développement des activités minières ;
augmentation du braconnage.
- Maintien de la partie « haute »
à l’abri de dommages irréparables.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Possibles appuis au PN Kahuzi-Biega (3/4)
Objectifs :
- Préserver sa valeur écologique exceptionnelle ;
- Reprendre le contrôle de sa partie « basse »
grâce à une augmentation des effectifs
et un renforcement des capacités du personnel ;
- Améliorer les conditions de travail des équipes
de gestion ;
- Contribuer à l’amélioration des conditions de vie
des populations riveraines.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Possibles appuis au PN Kahuzi-Biega (4/4)
Réalisation d’activités prévues
dans le Plan général de gestion :
- Protection ;
- Conservation communautaire ;
- Recherche et monitoring.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Protection au PN Kahuzi-Biega (1/3)
Objectifs :
- Poursuite de la surveillance
dans parties restées sous contrôle ;
- Reconquête des autres parties de l’aire
protégée.
Phase consolidée
7
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Protection au PN Kahuzi-Biega (2/3)
Affectations du financement additionnel :
- Renforcement des moyens de surveillance
Augmentation des effectifs de gardes
et amélioration de leurs aptitudes ;
Construction de stations, de postes de
patrouilles et de logements.
- Poursuite du marquage des limites du parc.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Protection au PN Kahuzi-Biega (3/3)
Recherche d’appuis et autres approches :
- solliciter appui des instances nationales
militaires et judiciaires pour mettre fin aux
exploitations minières et agricoles illégales ;
- recourir à des approches et outils de gestion
des conflits pour engager des processus de
négociation.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Conservation communautaire (CC) au PNKB (1/3)
Réalisations antérieures :
- Comités de CC en place au niveau des villages
Conseil de Gestion de CC pour l’ensemble de la
périphérie.
Poursuite du programme de CC
- Éducation environnementale pour faire connaître la
réglementation et les raisons des restrictions ;
- Amélioration des conditions de vie des populations
grâce à des investissements
dans le domaine social et économique.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Conservation communautaire au PNKB (2/3)
Affectations du financement additionnel :
- dans la zone périphérique de la partie « haute »
- construction et remise en état d’écoles, de
centres de santé, de dispositifs
d’approvisionnement en eau et de pistes ;
- appuis pour le développement de
l’agroforesterie ;
- appui organisationnel aux Comités de
conservation et au Conseil de gestion ;
- …
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Conservation communautaire au PNKB (3/3)
Affectations du financement additionnel (suite) :
- …
- étude socio-économique sur les populations
des secteurs de basse altitude de Nzovu,
Lulingu et Itebero ;
du secteur de haute altitude de Tshivanga ;
- appuis aux communautés locales et peuples
autochtones pour une meilleure intégration
de la protection du parc dans leurs activités.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Recherche et monitoring au PNKB (1/4)
Objectifs :
- fournir des informations sur l’état de
conservation du parc et les dégradations subies
par ses écosystèmes ;
- être à même d’apprécier l’impact des mesures
de gestion mises en œuvre.
Phase consolidée
8
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Recherche et monitoring au PNKB (2/4)
Actions programmées :
- Inventaire de la faune et des dégradations
des écosystèmes de la partie « basse »
pour y reprendre le contrôle ;
- Poursuite d’opérations de suivi déjà engagées :
des populations de gorilles et d’éléphants ;
de la mosaïque d’habitats et des menaces sur
les écosystèmes d’eau douce, y.c. les clairières
où se rassemble la grande faune ;
- …
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Recherche et monitoring au PNKB (3/4)
Actions programmées (suite 1) :
- …
- Analyses d’images satellitales et missions de
vérification de terrain ;
- Géoréférencement des observations, analyse et
valorisation selon les procédures du Law
Enforcement Monitoring (LEM) ;
- Développement de partenariats avec des
organismes de recherche ;
- …
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Recherche et monitoring au PNKB (4/4)
Actions programmées (suite 2) :
- …
- inventaire des espèces présentes dans la partie
« haute » ainsi que dans les secteurs d’Itebero
et Kasese ;
- maintenance de la voirie et fourniture
d’équipements pour l’administration du parc.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Appuis au Réseau des jardins botaniques (1/2)
Situation :
- Jardins de Kinshasa et Kisantu (Bas-Congo)
bénéficiaires d’appuis des partenaires financiers
et notamment de l’Union européenne ;
- Jardin d’Eala (Équateur) dans un état de
délabrement prononcé.
Objectifs :
- Relancer la gestion de ces jardins botaniques en
valorisant leur potentiel écotouristique.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C2: Appui aux parcs nationaux (niveau des sites)
Appuis au Réseau des jardins botaniques (2/2)
Affectations du financement additionnel :
- Aider l’ICCN à élaborer des plans stratégiques
pour identifier des opportunités d’investissement
et améliorer à terme leur situation financière ;
- Constituer un capital de départ pour réaliser
les investissements prioritaires identifiés.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C3: Identification de nouvelles AP (niveau national)
(1/5)
Composante non modifiée
Pas de financement additionnel
Objectifs :
- Soutenir l'identification et la création de
nouvelles AP en vue d'étendre à 17 % la part du
territoire national affectée ;
- Identifier cinq millions d’ha de nouvelles AP ;
- en assurer la mise en place sur un million d’ha.
Phase consolidéePremière phase
9
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C3: Identification de nouvelles AP (niveau national)
(2/5)
Approche :
- Collaboration ICCN avec :
- populations locales et peuples autochtones ;
- ONG nationales et internationales ;
- monde académique ;
- autorités nationales et internationales.
- Consultations de toutes les parties prenantes sur
base du consentement libre, préalable et informé ;
- …
Phase consolidéePremière phase
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C3: Identification de nouvelles AP (niveau national)
(3/5)
Approche (suite1) :
- …
- Réalisation :
- d’analyses socio-économiques et socio-
écologiques ;
- de recensements et projections
démographiques ;
- de travaux de télédétection, modélisation et
cartographie.
- …
Phase consolidéePremière phase
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C3: Identification de nouvelles AP (niveau national)
(4/5)
Approche (suite 2) :
- …
- Bonne compréhension requise des dynamiques
sociales, environnementales et économiques de
chaque région ;
- Recherche et étude de statuts d’AP
mieux adaptés à la préservation des droits
d’usages traditionnels des communautés locales
- Emploi de techniques de cartographie participative
et de concertation adaptées.
Phase consolidéePremière phase
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C3: Identification de nouvelles AP (niveau national)
(5/5)
Affectations des reliquats de financement :
- Poursuite des efforts déjà engagés par l’ICCN
pour gérer et étendre le réseau de ses AP ;
- Réaffectation des éventuels reliquats
- à la Réserve naturelle d’Itombwe ;
- au futur Parc national de la Lomami.
Phase consolidéePremière phase
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C4: Création et capitalisation du FOCON
Composante nouvelle
Quelques informations sur le FOCON (1/5)
- Fonds Okapi pour la Conservation de la Nature ;
- enregistré en Angleterre en tant que Fondation
étrangère ;
- structuré en trois niveaux :
- Collège des membres fondateurs ;
- Conseil d’Administration ;
- Bureau exécutif ;
- …
-
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C4: Création et capitalisation du FOCON
Quelques informations sur le FOCON (2/5)
- …
- Collège des membres fondateurs :
- une personne désignée par le
Gouvernement;
- une deuxième provenant du secteur privé ;
- une troisième, non liée au secteur productif et
bien introduite dans le réseau international de
la conservation de la nature ;
- …
Phase consolidée
10
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C4: Création et capitalisation du FOCON
Quelques informations sur le FOCON (3/5)
- …
- Conseil d’administration :
- indépendant et composé de cinq à neuf
membres, en majorité issus de la société civile
et du secteur privé ;
- majoritairement formé de nationaux ;
- au moins une représentante des femmes et une
personne désignée par les populations
autochtones des AP concernées ;
- …
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C4: Création et capitalisation du FOCON
Quelques informations sur le FOCON (4/5)
- …
- Conseil d’administration chargé de :
- approbation et supervision de la politique
d’investissement du Fonds ;
- contrôle des documents se rapportant à sa
gestion (plans de travail et budgets, rapports
d’activité et plans d’opération, etc.) ;
- …
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C4: Création et capitalisation du FOCON
Quelques informations sur le FOCON (5/5)
- …
- Fonds géré par un Directeur exécutif chargé de :
- suivre les orientations ;
- mettre à exécution les décisions du CA ;
- Fonds s’adjoindra des services de conseil
(finance et gestion de portefeuille, droit et
fiscalité, collecte de fonds, etc.) ;
- …
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C4: Création et capitalisation du FOCON
Objectif :
- Renforcement des capacités des parties
prenantes au FOCON.
Affectations du financement additionnel :
- Parachever le processus de création du Fonds :
- finaliser les documents statutaires du FOCON
et le faire enregistrer ;
- préparer le manuel d’opérations ;
- recruter l’équipe de la Direction exécutive
et les consultants, etc.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
C4: Création et capitalisation du FOCON
Prévisions de capitalisation du Fonds :
- placement en fonds de dotation
d’un apport de 14,8 M USD
provenant à parts égales
de la KfW et du financement additionnel ;
- placement en fonds d’amortissement
d’un apport de 10,8 millions USD de la KfW.
Phase consolidée
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Fin partie 1
11
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les cadres de sauvegarde à réviser
Quelques rappels sur les principaux outils
(documents) de sauvegarde de la Banque
mondiale
Les politiques opérationnelles ;
Les cadres de sauvegarde (fonctions et
limites).
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les cadres de sauvegarde à réviser
Les politiques opérationnelles déclenchées
par le PREPAN
PO 4.01 – Évaluation environnementale
PO 4.04 – Habitats naturels
PO 4.36 – Forêts
PO 4.09 – Lutte antiparasitaire
PO 4.10 – Populations autochtones
PO 4.11 – Patrimoine culturel physique
PO 4.12 – Réinstallation involontaire de
personnes
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les cadres de sauvegarde à réviser
Les cadres de sauvegarde :
Guider la conception et la mise en œuvre
des actions soutenues par le Projet de
réhabilitation du réseau des parcs nationaux
(PREPAN), en accord avec les lois et
réglementations nationales de la RDC ainsi
qu’avec les politiques de sauvegarde
environnementales et sociales de la Banque
mondiale.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les cadres de sauvegarde à réviser
Quels ont été les cadres préparés ?
Quelles sont les spécificités de chacun
des cadres ?
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les différents cadres préparés
- Cadre de gestion environnementale et
sociale (CGES) ;
- Cadre fonctionnel (CF) ;
- Cadre de politique de réinstallation
(CPR);
- Cadre de planification en faveur des
populations autochtones (CPPA).
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Principes à appliquer (1/7)
Principes fondamentaux et notamment sociaux
s’appliquant à toute action de conservation en
RDC
(cf. Lettre de politique ICCN relative aux principes
de gestion participative) :
là où c’est possible,
tous les efforts seront déployés pour éviter
le déplacement involontaire physique
de la population ;
…
12
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Principes à appliquer (2/7)
…
là où le déplacement physique est inévitable,
des mesures d’atténuation seront identifiées
et développées ,
afin que les populations affectées gardent,
sinon améliorent, leurs conditions de vie
et de production initiales ;
…
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Principes à appliquer (3/7)
…
là où les populations affectées, à l’intérieur
ou à la périphérie des AP, sont obligées
de modifier ou de restreindre leur accès
aux ressources naturelles,
elles seront activement associées au processus
d’identification, préparation, mise en œuvre et suivi
des actions de développement préconisées et des
mesures d’atténuation,
y compris des plans de gestion et des cadres
fonctionnels de compensation, en conformité avec
la législation nationale et les standards
internationaux ;
…
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Principes à appliquer (4/7)
…
là où des populations autochtones vivent
dans les aires protégées ou à leur proximité
et utilisent les ressources naturelles,
des mesures d’atténuation
et de développement spécifiques seront prises
pour protéger leur culture, leur mode de vie
et leurs modes de production.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Principes à appliquer (5/7)
Les stratégies initiées par l’ICCN (autres
principes fondamentaux)
Stratégie nationale pour la conservation de la
biodiversité dans les aires protégées (neuf
programmes stratégiques) ;
Sous-programme – Création des nouvelles Aires
Protégées ;
Document de Politique et Plan Directeur de la
Recherche ;
Lettre de politique ICCN relative aux principes de
gestion participative (tel que vu plus haut).
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Principes à appliquer (6/7)
Dans le sixième de ses neuf programmes
stratégiques, « Gouvernance, participation, accès
et partage des avantages », l’ICCN introduit une
ouverture aux communautés riveraines, prévoyant
de prendre en compte, dans le cadre de
partenariats, les capitaux fonciers des
communautés riveraines dans les aires protégées
en vue d’un partage des bénéfices de la
conservation et de la valorisation de la
biodiversité, y compris de l’utilisation des
ressources génétiques.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Principes à appliquer (7/7)
Autres « cadres »
Loi et règlementations nationales ;
Document de Stratégie de la Croissance et de
la Réduction de la Pauvreté (DSCRP 2) ;
« PNFoCo ».
13
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les spécificités de chacun des cadres
Le Cadre de gestion
environnementale et sociale (CGES)
Permet d’identifier, évaluer et gérer
les impacts environnementaux et sociaux
potentiels d’un Projet ;
Prend en compte les directives
environnementales et sociales nationales
et les politiques de sauvegarde de la BM ;
Propose des mesures
d’atténuation des impacts négatifs
et d’amplification des impacts positifs.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les spécificités de chacun des cadres
Le Cadre fonctionnel (CF)
sur un plan général,
À établir si risque de restriction d’accès aux
ressources naturelles existantes dans les AP ;
il s’agit de déplacement « économique »
des populations, le déplacement « physique »
étant traité dans le CPR ;
Associe les groupes de population concernés
à l’identification des impacts, à l’évaluation des
préjudices causés, à la détermination des
mesures d’atténuation et de compensation, puis
à leur mise en œuvre et à leur suivi.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les spécificités de chacun des cadres
Le CF dans le contexte du PREPAN (1/6)
Informer les collectivités et communautés
susceptibles d’être affectées
par une restriction d’accès
aux ressources naturelles ;
Les inviter à participer au processus participatif
visant à élaborer des mesures d’atténuation
des impacts négatifs et à maintenir, voire
améliorer, leurs moyens d’existence par rapport
à la situation d’avant le Projet ;
…
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les spécificités de chacun des cadres
Le CF dans le contexte du PREPAN (2/6)
…
Organiser des ateliers de concertation
et négociation dans le cadre de la préparation
des plans généraux de gestion du secteur
Mikeno, des PN Garamba et Kahuzi-Biega,
décrivant des mesures particulières à prendre
pour assister les personnes affectées ;
…
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les spécificités de chacun des cadres
Le CF dans le contexte du PREPAN (3/6)
…
Ne pas imposer de restrictions additionnelles
par rapport aux règles qui existent déjà ;
Viser, au contraire, à assouplir/moduler
certaines règles existantes, à faciliter des
systèmes de concertation/négociation ;
Aider à faire appliquer les règles minimales,
indispensables pour sauver la biodiversité ;
…
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les spécificités de chacun des cadres
Le CF dans le contexte du PREPAN (4/6)
…
Examiner et favoriser autant que possible
les approches alternatives à la restriction
d’usage des populations riveraines,
telles que la négociation, dans les plans de
gestion, de zones d’utilisation traditionnelle
et durable au profit des riverains ;
…
14
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les spécificités de chacun des cadres
Le CF dans le contexte du PREPAN (5/6)
…
Intégrer des mesures de compensation
économique, si restrictions d’accès inévitables :
apporter des avantages sociaux
et des opportunités économiques
qui n’existeraient pas sans le Projet ;
Faire en sorte que les personnes affectées
par la perte d'accès à des ressources du parc, du
fait de la meilleure application des lois, puissent
se retrouver après le Projet aussi bien
économiquement, sinon mieux ;
…
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les spécificités de chacun des cadres
Le CF dans le contexte du PREPAN (6/6)
…
Donner la préférence à des compensations
en nature (nouvelles activités économiques,
nouvelles infrastructures sociales)
plutôt qu'à une compensation monétaire.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les spécificités de chacun des cadres
Le Cadre de politique de réinstallation (CPR)
sur un plan général,
À établir si risque de déplacement des populations
et nécessité d’une réinstallation ;
il s’agit bien de déplacement « physique »
et pas seulement du déplacement « économique »
déjà traité dans le CF ;
Clarifie les principes guidant la réinstallation ;
Associe les groupes de population concernés
à l’identification des impacts, à l’évaluation des
pertes d’actifs et autres préjudices, à la préparation
de plans de réinstallation, à leur mise en œuvre et à
leur suivi.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les spécificités de chacun des cadres
Le CPR dans le contexte du PREPAN (1/8)
À priori, tout financement par le Projet
d’une quelconque activité liée
à un déplacement de population
est exclu ;
Cependant, le CPR décrit la procédure à suivre
si, en dépit des mesures de précaution prises,
et après examen de toutes les alternatives,
un déplacement involontaire de populations
s’avérait inévitable.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les spécificités de chacun des cadres
Le CPR dans le contexte du PREPAN (2/8)
Procédure à suivre :
Préparer un Plan d’Actions de Réinstallation (PAR)
qui précisera :
les compensations, indemnisations,
et autres formes d’assistance à fournir
aux populations affectées, conformément aux
directives de la PO 4.12 de la BM ;
- les mesures de publicité, de diffusion de
l’information ;
- la participation des ONG et associations locales
dans l’exécution du tout ;
- …
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les spécificités de chacun des cadres
Le CPR dans le contexte du PREPAN (3/8)
Procédure à suivre :
…
Ne pas procéder à une réinstallation physique tant
que des fonds suffisants pour sa mise en œuvre
ne seront pas disponibles ;
Faire en sorte que les personnes affectées
par la perte des terres se retrouvent
après leur déplacement dans une situation
économique aussi bonne, et si possible meilleure,
qu'auparavant ;
…
15
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les spécificités de chacun des cadres
Le CPR dans le contexte du PREPAN (4/8)
Procédure à suivre :
…
Considérer trois catégories de personnes :
a. les détenteurs d’un droit formel
sur les terres
(y compris les droits coutumiers
et traditionnels reconnus
par la législation du pays) ;
…
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les spécificités de chacun des cadres
Le CPR dans le contexte du PREPAN (5/8)
Procédure à suivre :
…
b. les personnes qui ne disposent pas
d'un droit formel sur les terres,
mais bien des titres fonciers ou autres,
sous réserve d'être reconnus
par les lois du pays ou qu'ils puissent l’être
dans le cadre d’un processus d'identification
du plan de réinstallation ;
c. celles qui ne disposent ni d'un droit formel,
ni d'un autre titre susceptible d’être reconnu
sur les terres qu’elles occupent.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les spécificités de chacun des cadres
Le CPR dans le contexte du PREPAN (6/8)
Procédure à suivre :
…
Les personnes des catégories a) et b)
recevront une compensation
pour les terres qu’elles perdent ;
Les personnes des catégories c)
recevront une assistance à la réinstallation
en lieu et place d'une compensation ;
…
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les spécificités de chacun des cadres
Le CPR dans le contexte du PREPAN (7/8)
Procédure à suivre :
…
Confier les responsabilités suivantes si un
déplacement s’avérait inévitable,
- ICCN : conception, préparation et revue
documentaire, planification ;
- Direction technique ICCN : mise en œuvre
des actions de réinstallation ;
- …
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les spécificités de chacun des cadres
Le CPR dans le contexte du PREPAN (8/8)
Procédure à suivre :
- …
- Conservateurs des AP : exécution,
moyennant vérification lors de la préparation
des PAR des capacités locales,
et identification des actions nécessaires
de renforcement des capacités ;
- une ou plusieurs ONG : suivi,
participation à la médiation,
assistance aux personnes vulnérables, etc.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les spécificités de chacun des cadres
Le Cadre de planification en faveur
des populations autochtones (CPPA)
sur un plan général,
Est destiné à identifier les répercussions
positives et négatives d’un Projet sur les
populations autochtones ;
Analyse la vulnérabilité spécifique des
populations concernées et les risques
auxquelles elles vont être plus exposées ;
Associe les populations autochtones
concernées à la détermination des mesures
d’atténuation et de compensation à prendre.
16
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les spécificités de chacun des cadres
Le CPPA dans le contexte du PREPAN (1/3)
Permet de s’assurer des conséquences
de la réhabilitation et de l’extension
du réseau des AP
pour les populations autochtones ;
Veille notamment à ce que ces populations :
- ne perdent pas l’accès aux terres,
zones d’usage ;
et ressources culturelles physiques
qu’elles utilisent actuellement
comme source de subsistance ;
- …
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les spécificités de chacun des cadres
Le CPPA dans le contexte du PREPAN (2/3)
…
veille notamment à ce que ces populations :
- …
- ne soient pas davantage marginalisées
au sein de la société congolaise ;
- ne reçoivent pas une assistance réduite
de la part des services gouvernementaux ;
- …
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les spécificités de chacun des cadres
Le CPPA dans le contexte du PREPAN (3/3)
…
veille notamment à ce que ces populations :
- …
- ne soient pas moins en mesure
de défendre leurs droits légaux ;
- ne deviennent pas davantage dépendants
des autres groupes ethniques ;
- ne perdent pas leur identité culturelle
et sociale.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Fin partie 2
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Le travail de révision effectué
Objet de la mission :
Actualiser / compléter (mise à jour)
les cadres élaborés en 2008
pour la première phase du PREPAN
Démarche prévue
Difficultés rencontrées
Démarche effective
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
La démarche prévue (1/2)
Mission de terrain en janvier-février 2013
aux PN Salonga, Garamba et Kahuzi-Biega
Revue documentaire :
- « Project Paper » du PREPAN consolidé ;
- Rapports d’exécution technique et
budgétaire de la première phase ;
- Rapports de mise en application des cadres
de sauvegarde correspondants ;
- Plans de gestion des PN concernés.
Actualisation des cadres de 2008 : revue des
contextes juridique, institutionnel, etc. ;
- …
17
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
La démarche prévue (2/2)
…
Intégration des éléments du PREPAN consolidé
(cf. « Project Paper ») ;
Analyse des impacts environnementaux et
sociaux potentiels des nouvelles activités ;
Élaboration de mesures d’atténuation des
impacts si négatifs et d’amplification si positifs ;
Ajustement par rapport aux acquis
de la première phase
(cf. rapports de mise en application des cadres
de sauvegarde correspondant à la mise en
œuvre de la première phase du PREPAN) ;
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Difficultés rencontrées (1/4)
Au niveau de la définition-même du projet
Au démarrage en janvier 2013, s’agissait-il :
d’un nouveau projet
portant sur la création d’un Fonds fiduciaire
pour la conservation (FFC / FOCON) ?
ou d’un PREPAN consolidé,
suite de la première phase,
avec introduction d’une composante spécifique
FFC (FOCON) ?
Réponse en mai 2013 lors de la mission de
supervision de la BM : « le FFC n’est pas un projet
séparé du PREPAN, il lui est intégré ».
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Difficultés rencontrées (2/4)
Au niveau de l’espace géographique à prendre
en compte, de nombreuses modifications :
En février 2013 : PN Salonga, PNG et PNKB ;
En août 2013 : Mikeno PNVi, PNG et PNKB ;
Project paper du 4 octobre 2013 : Mikeno PNVi,
PNG, PNKB, jardins botaniques ;
Project paper du 14 novembre 2013 : Mikeno
PNVi, PNG, autres AP prioritaires, jardins
botaniques ;
En août 2014 : Mikeno PNVi, PNG, jardins
botaniques, PNKB (?).
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Difficultés rencontrées (3/4)
Au niveau de la définition des appuis à
apporter
aux services centraux de l’ICCN (C1)
et aux parcs nationaux éligibles au PREPAN (C2)
Pas de document de projet ;
Intervention du Consultant en août 2013
pour élaborer des propositions d’activités
susceptibles d’être financées ;
Pas de prise de position officielle de l’ICCN.
Réponse en octobre 2013
dans le « project paper » de la BM,
modifié le mois suivant.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Difficultés rencontrées (4/4)
Au niveau de la mise à disposition de la
documentation
Pas de rapports d’exécution technique et
budgétaire du PREPAN de la première phase ;
Pas de rapports de mise en application des
cadres de sauvegarde correspondants ;
Pas de budgets des PN concernés
par catégorie de coûts, par programme
et par bailleur ;
Impossibilité pour l’expert du Consultant en
mission en août 2013 de rencontrer les chefs
de site des PNG et PNKB.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
La démarche effective (1/2)
Mission de terrain en janvier-février 2013
aux PN Salonga, Garamba et Kahuzi-Biega
(recueillir les données de base concernant la mise
en œuvre des plans opérationnels des sites ;
identifier les acteurs institutionnels ; prévoir et
estimer les effets environnementaux et sociaux
positifs et négatifs ainsi que les mesures possibles
d’évitement ou d’atténuation des impacts
environnementaux et sociaux négatifs ; analyser les
impacts potentiels du scénario sans Projet) ;
18
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
La démarche effective (1/2)
Revue documentaire :
- « Project Paper » du PREPAN consolidé,
en plusieurs versions successives différentes
- Rapports d’exécution technique et
budgétaire de la première phase ;
- Rapports de mise en application des cadres
de sauvegarde correspondants ;
- Plans de gestion des PN concernés.
Actualisation des cadres de 2008 : revue des
contextes juridique, institutionnel, etc. ;
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
La démarche effective (2/2)
…
Intégration des éléments du PREPAN consolidé
(cf. « Project Paper ») ;
Analyse des impacts environnementaux et
sociaux potentiels des nouvelles activités ;
Élaboration de mesures d’atténuation des
impacts si négatifs et d’amplification si positifs ;
Ajustement par rapport aux acquis
de la première phase
(cf. rapports de mise en application des cadres
de sauvegarde correspondant à la mise en
œuvre de la première phase du PREPAN).
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
ff
Fin partie 3
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les impacts sociaux et environnementaux
Impacts
sociaux
positifs
potentiels
Impacts
environnementaux
positifs
potentiels
Impacts
sociaux
négatifs
potentiels
Impacts
environnementaux
négatifs
potentiels
Ci-après, présentation dans les grandes lignes
des principaux impacts par catégories.
À noter qu’il existe dans le CGES une matrice détaillée
des impacts sociaux par composante, activité et groupe
de population concernée.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les impacts sociaux positifs potentiels (1/7)
Meilleur respect des droits humains
- Lutte contre les discriminations
et les mauvais traitements subis
par les groupes de populations vulnérables,
jusqu’à présent délaissés
par l’administration des parcs :
notamment les pygmées du PNKB
et tout particulièrement les femmes.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les impacts sociaux positifs potentiels (2/7)
Reconnaissance et protection des droits
coutumiers
- Participation de la population au processus
d’identification des nouvelles AP (C3) ;
- Reconnaissance légale des droits d’usage
traditionnels dans les AP (C2 & C3) ;
- Prise en considération et résolution des
conflits nés avec la création du PNKB en 1970
et, surtout, lors de l’extension de ses limites
en 1975 ; reconnaissance et compensation
des préjudices causés.
19
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les impacts sociaux positifs potentiels (3/7)
Bonne gouvernance dans les processus de
prise de décision
- Reconnaissance des capacités à gérer et du
rôle positif joué par les populations locales, et
notamment autochtones, dans la conservation
du PNKB et la lutte contre les occupants
extérieurs illégaux de toutes sortes ;
- Valorisation de cette expertise à l’avenir.
- …
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les impacts sociaux positifs potentiels (4/7)
Bonne gouvernance dans les processus de
prise de décision (suite)
- …
- Participation de la population rurale
- au processus de décision concernant
l’affectation des terres dans le cadre de
l’identification des nouvelles AP (C3) ;
- à l’élaboration/révision des plans généraux
de gestion des AP, à leur mise en œuvre et
au processus de suivi évaluation (C2) ;
- au processus de prise de décision dans le
domaine de la conservation (C1).
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les impacts sociaux positifs potentiels (5/7)
Partage des bénéfices,
nouvelles opportunités économiques
et réduction de la pauvreté
- Meilleure connaissance et reconnaissance
des modes de vie, besoins et attentes socio-
économiques des populations, notamment des
peuples autochtones (voir CPPA) (C2 & C3) ;
- Accès de la population rurale aux recettes
générées par la mise en valeur des AP
(tourisme, chasse sportive) (C2) ;
- …
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les impacts sociaux positifs potentiels (6/7)
Partage des bénéfices,
nouvelles opportunités économiques
et réduction de la pauvreté (suite 1)
- …
- Amélioration des conditions de vie
des populations locales grâce :
- aux opportunités d’emplois offertes par le
Projet ;
- aux infrastructures de base et autres initiatives
de développement local et activités
économiques soutenues ou générées par le
Projet ;
- …
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les impacts sociaux positifs potentiels (7/7)
Partage des bénéfices,
nouvelles opportunités économiques
et réduction de la pauvreté (suite 2)
- …
- Appui aux populations locales
pour la négociation d’un système
de paiement de redevances
en cas d’exploitation minière autorisée
dans les terroirs,
notamment dans la zone du PNKB,
sur lesquels elles ont des droits coutumiers.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les impacts sociaux négatifs potentiels (1/3)
Discrimination (peuples autochtones) ;
Déplacement involontaire physique
toute activité relative au déplacement physique
est exclue ;
Appauvrissement provoqué par la limitation
et/ou perte de l'accès aux ressources
à l’intérieur des AP et perte de bénéfices
possibles par d'autres usages de la terre :
exploitation forestière, plantations, mines, etc.
(tous les groupes de populations rurales) ;
…
20
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les impacts sociaux négatifs potentiels (2/3)
…
Manque de partage des bénéfices
(tous les groupes de populations rurales) ;
Manque de participation à la prise de
décision
(tous les groupes de populations rurales).
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les impacts sociaux négatifs potentiels (3/3)
Des blocages structurels à réduire :
Faible compétence des parties prenantes dans
les affaires sociales, la gouvernance, le partage
des bénéfices et la cogestion ;
Faible niveau de reconnaissance
et de protection des droits des populations
rurales et notamment des peuples autochtones;
Marginalisation des populations rurales et
notamment des peuples autochtones, dans les
processus de prise de décision, d’élaboration et
de mise en œuvre des plans généraux de
gestion et de suivi-évaluation.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les impacts sociaux concernant plus spécifiquement les peuples autochtones
Plusieurs catégories d’obstacles à surmonter :
Institutionnels, légaux et conceptuels ;
Techniques ;
Financiers ;
Organisationnels.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les impacts sociaux concernant plus spécifiquement les peuples autochtones
Obstacles institutionnels, légaux et conceptuels (1/4)
La compréhension par les parties prenantes
concernées (administrations, société civile, etc.)
de « comment traiter les droits et systèmes
traditionnels des peuples autochtones dans le
système moderne de la gestion des AP »
reste à parfaire.
Ces parties doivent continuer à bénéficier
d’un renforcement de capacités.
…
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les impacts sociaux concernant plus spécifiquement les peuples autochtones
Obstacles institutionnels, légaux et conceptuels (2/4)
Le dispositif de consultation des peuples
autochtones, établi sur des « localités »,
n’est pas efficace.
Les campements n’étant pas considérés
en tant que localités,
ceux qui y vivent peinent à exprimer
leurs besoins communs
auprès des institutions gouvernementales.
…
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les impacts sociaux concernant plus spécifiquement les peuples autochtones
Obstacles institutionnels, légaux et conceptuels (3/4)
…
Leurs zones de chasse, cueillette, pêche, etc.
ne disposaient d'aucune forme de protection
légale,
un grand nombre d’activités économiques étant
interdites dans les AP et les zones tampons.
Ceci jusqu’à l’adoption de la loi de 2014 sur la
Conservation de la nature (cf. articles 17 et 18).
…
21
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les impacts sociaux concernant plus spécifiquement les peuples autochtones
Obstacles institutionnels, légaux et conceptuels (4/4)
« Il est interdit de : couper, déraciner ou détruire
intentionnellement des spécimens des espèces
de flore menacées dans la nature ; … détériorer
ou détruire intentionnellement les habitats dans
lesquels la présence de ces espèces de flore
est établie. » cf. article 17 ;
« Les interdictions visées ne s’appliquent pas
… aux droits d’usage forestiers des populations
vivant à l’intérieur ou à proximité du domaine
forestier … » cf. article 18.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les impacts sociaux concernant plus spécifiquement les peuples autochtones
Obstacles techniques (1/1)
Capacités techniques souvent insuffisantes :
- pour participer activement aux discussions
sur les mesures d’atténuation des impacts ;
- pour comprendre des dispositions trop
abstraites (lois, réglementations, contrats,
plan d’aménagement, etc.) ;
Populations ainsi rarement en mesure de
défendre leurs droits, besoins et intérêts, même
quand elles sont intégrées dans le processus
de prise de décisions.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les impacts sociaux concernant plus spécifiquement les peuples autochtones
Obstacles financiers (1/1)
Coût de participation
à des réunions et des programmes de formation
généralement trop élevé pour permettre
aux peuples autochtones d’y prendre part,
qui aboutit à leur mise à l’écart progressive ;
Pas d’accès juste et équitable des peuples
autochtones aux emplois ICCN (gardes des
parcs, fonctionnaires, guides, etc.) vu qu’ils
n’ont pas les qualifications formelles exigées ;
Bénéfices des projets de conservation réduits
d’autant.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les impacts sociaux concernant plus spécifiquement les peuples autochtones
Obstacles organisationnels (1/1)
Représentation non équitable
des peuples autochtones
au sein des instances de prise de décisions ;
Prise en considération insuffisante
de leurs droits, besoins et intérêts
lors des prises de décisions ;
Non représentation des peuples autochtones
dans le système de suivi et évaluation ICCN
et exclusion de la dynamique de ce processus.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Globalement
Pas d’impact négatif à craindre
de la réhabilitation d’anciens PN ;
Activités du PREPAN conçues
pour réduire les risques existants
- braconnage commercial ;
- Déforestation ;
- pollution ou destruction des sources d’eau ;
- etc.
Analyse plus détaillée par parc
…
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
…
Dans le secteur de Mikeno (1/4)
Impacts attendus des activités en première phase
Protéger la forêt de haute montagne,
bassin versant d’importance capitale
pour l’agriculture pratiquée en aval ;
Protéger les sources exploitables d’eau potable,
rares du fait de la porosité des sols,
pour les 50 000 personnes qui en dépendent ;
…
22
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Impacts à Mikeno en première phase (2/4)
…
Améliorer la qualité de vie des habitants par la
réhabilitation de l’adduction d’eau de Kamira
- Réduction des distances à parcourir ;
- Amélioration de la santé ;
avec meilleure qualité de l’eau.
Réhabiliter bâtiments et pistes rurales (Bukima)
- Évacuation facilitée des produits agricoles ;
- Valorisation du tourisme des gorilles ;
- Retombées économiques et sociales ;
- …
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Impacts à Mikeno en première phase (3/4)
…
À noter :
Mesures prévues pour réduire les risques
d’impacts négatifs sur l’environnement
(érosion des sols, pollution de l’eau, etc.)
liés à la réalisation de travaux
- clauses spécifiques dans les contrats
des prestataires de services recrutés ;
- Budget pour vérifier la bonne application de
ces mesures de prévention ;
- …
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
…
dans le secteur de Mikeno (4/4)
Impacts attendus en phase consolidée
Seul appui financé :
finalisation du programme de réinstallation
des communautés pygmées, déjà planifié,
mais non encore exécuté
pour des raisons de sécurité ;
Pas d’impact environnemental particulier.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Au PN Garamba
Impacts attendus des activités en première phase
Améliorer la protection des espèces phares
et la sauvegarde de leur habitat naturel ;
Appuyer la conservation communautaire
et l’implication des communautés locales
dans la valorisation du potentiel faune :
retombées économiques et sociales
de la gestion des domaines de chasse ;
partage des bénéfices ;
…
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Impacts au PN Garamba en première phase (suite)
Réhabiliter pistes d’accès aux centres
administratifs (et marchés)
- Retombées positives pour les populations
sur les plans économique et social.
À noter (comme à Mikeno) :
Mêmes mesures prévues pour réduire
les risques d’impacts négatifs liés aux travaux
- clauses spécifiques contractuelles ;
- budgets de vérification.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Au PN Garamba, en phase consolidée (1/12)
Composante protection
Appuis financés (rappel)
recrutement et formation de 40 jeunes gardes ;
construction de trois postes de gardes pour
augmenter le rayon d’action des patrouilles ;
acquisition de matériel de vision et de protection
adapté à des interventions rapides.
Impact positif attendu
élargissement de la zone contrôlée
par les patrouilles ;
…
23
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Au PN Garamba, en phase consolidée (2/12)
Composante protection
...
Risques d’impacts négatifs à prévoir (1/3)
lors de la création des postes :
– dégradation du milieu naturel sur les sites
d’installation des postes ;
– emploi de matériaux polluants pour la
construction ;
– …
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Au PN Garamba, en phase consolidée (3/12)
Composante protection
...
Risques d’impacts négatifs à prévoir (2/3)
lors de la création des postes (suite) :
– …
– abandon et dissémination des déchets
non-biodégradables sur le chantier ;
– braconnage commercial, coupe de bois
par les équipes de construction et de
transport des matériaux, voire par les gardes;
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Au PN Garamba, en phase consolidée (4/12)
Composante protection
...
Risques d’impacts négatifs à prévoir (3/3)
dans l’organisation de la gestion des postes :
– présence de personnels permanents
non nécessaires à la maintenance des
postes;
– résidence d’occupants hors cadre
professionnel (familles, etc.) ;
– développement sur les sites d’activités de
production pour l’alimentation des patrouilles ;
– …
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Au PN Garamba, en phase consolidée (5/12)
Composante protection
...
Mesures d’atténuation à prévoir (1/4)
étude d’impact comparant avantages et
inconvénients liés aux différentes options
possibles pour décider des sites d’implantation
des nouveaux postes.
cahiers des charges spécifiant :
– limites précises des emprises des futurs sites;
– matériaux et modes de construction
autorisés;
– …
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Au PN Garamba, en phase consolidée (6/12)
Composante protection
Mesures d’atténuation à prévoir (2/4)
cahiers des charges spécifiant :
– …
– normes de remise en état des sites à
l’achèvement des chantiers ;
– prélèvements autorisés sur site pour
les besoins du chantier et des personnels ;
– modes de gestion des déchets et produits
polluants ;
– …
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Au PN Garamba, en phase consolidée (7/12)
Composante protection
Mesures d’atténuation à prévoir (3/4)
contrôle par l’ICCN de l’exécution des tâches
dans le respect des normes fixées dans le cahier
des charges, pendant et à la fin du chantier ;
prise de sanctions sévères dans les cas de
braconnages commerciaux causés par les
équipes de chantiers et, le cas échéant, par les
gardes eux-mêmes ;
…
24
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Au PN Garamba, en phase consolidée (8/12)
Composante protection
Mesures d’atténuation à prévoir (4/4)
…
adoption, sous forme de règlement ICCN interne
de règles et procédures précisant :
- personnes autorisées à fréquenter les postes;
- activités permises ;
…
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Au PN Garamba, en phase consolidée (9/12)
Composante conservation communautaire (1/2)
appuis financés (rappel)
coûts de fonctionnement
des établissements de santé et des écoles
et construction d’une nouvelle école.
…
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Au PN Garamba, en phase consolidée (10/12)
Composante conservation communautaire (2/2)
…
Risques d’impacts négatifs
et mesures d’atténuation à prévoir
s’agissant de construction et maintenance
d’infrastructures situées à l’intérieur des villages
procédures et spécifications standardisées
disponibles et à inclure dans cahiers des
charges des futurs prestataires ;
accent particulier sur gestion des eaux usées.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Au PN Garamba, en phase consolidée (11/12)
Composante recherche et monitoring (1/1)
appuis financés (rappel)
prise en charge des vols de surveillance ;
programme de suivi de la population
d’éléphants.
Risques d’impacts négatifs
et mesures d’atténuation à prévoir
procédures à respecter pour les vols
de surveillance déjà établies ;
méthodologie générale d’indicateurs à élaborer,
base de futures méthodologies spécifiques.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Au PN Garamba, en phase consolidée (12/12)
Composante direction et gestion adm. et fin. (1/1)
Appuis financés (rappel)
administration, fonctionnement et maintien
des infrastructures des différents secteurs ;
entretien du matériel roulant ;
fonctionnement de bureau.
Risques d’impacts négatifs
et mesures d’atténuation à prévoir
procédures déjà bien connues et censées
être maîtrisées dans une phase de
consolidation.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Au PN Kahuzi-Biega,
Pas d’intervention du PREPAN en première phase
Possibles interventions en phase consolidée (1/7)
Composante protection (1/5)
Possibles appuis financés (rappel)
augmentation du nombre de gardes ;
construction de logements, de stations et de
postes de patrouilles ;
poursuite du marquage des limites du parc.
Impact positif attendu
reprise du contrôle de toute la partie « basse » ;
…
25
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Au PN Kahuzi-Biega, en phase consolidée (2/7)
Composante protection (2/5)
...
Risques d’impacts négatifs à prévoir :
lors de la création des postes (cf. PNG 2 et 3/12) ;
lors de l’extension de postes existants et
dans l’organisation de leur gestion (cf. PNG 4/12).
Mesures d’atténuation à prévoir (cf. PNG 5 à 8/12)
…
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Au PN Kahuzi-Biega, en phase consolidée (3/7)
Composante protection (3/5)
…
Autres appuis possibles financés (rappel)
marquage de 450 km de limites artificielles
– jamais matérialisées, mal connues
des populations et objet de fréquents conflits ;
– sans les avantages des limites naturelles
(impact minimal, coût négligeable, visibilité).
étude des textes légaux et cartographie ;
délimitation avec la participation des populations
…
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Au PN Kahuzi-Biega, en phase consolidée (4/7)
Composante protection (4/5)
...
Risques d’impacts négatifs
inhérents à la matérialisation de tout tracé de
tronçon de piste à l’intérieur d’un parc et pas
spécifiques à celle d’une limite de parc.
Mesures d’atténuation à prévoir
Éviter de dégrader les formations végétales de
bordure du parc ;
…
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Au PN Kahuzi-Biega, en phase consolidée (5/7)
Composante protection (5/5)
…
Mesures d’atténuation à prévoir
…
s’assurer une bonne visibilité des limites,
notamment pour les riverains ;
faire exécuter les travaux en réduisant le plus
possible la partie mécanisée et en utilisant le
plus possible de la main d’œuvre locale.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Au PN Kahuzi-Biega, en phase consolidée (6/7)
Composante conservation communautaire (1/1)
Possibles appuis financés (rappel)
construction et remise en état d’écoles,
de centres de santé, de dispositifs
d’approvisionnement en eau et de pistes.
Risques d’impacts négatifs
et mesures d’atténuation à prévoir (cf. PNG 10/12)
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Analyse des impacts environnementaux
Au PN Kahuzi-Biega, en phase consolidée (7/7)
Composante direction et gestion adm. et fin. (1/1)
Possibles appuis financés (rappel)
maintenance de la voierie ;
fourniture d ‘équipements pour l’administration.
Risques d’impacts négatifs
et mesures d’atténuation à prévoir
procédures censées être maîtrisées
par gestionnaires et partenaires allemands
présents depuis 25 ans.
26
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Fin partie 4
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les mesures proposées en réponse
MESURES PRÉVUES DANS LE CGES
Enjeu « Compétences »
1. Promouvoir l’esprit civique
des agents de terrain de l’ICCN
pour qu’ils donnent l’exemple
du respect de tous leurs concitoyens,
y.c. des peuples autochtones plus vulnérables
et tout particulièrement des femmes,
au niveau des sites de Mikeno et Kahuzi-Biega.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les mesures proposées en réponse
Enjeu « Compétences »
2. Continuer à développer
les capacités techniques
au sein de l’ICCN et de ses partenaires
pour la mise en œuvre du PGES
y inclus CPR, CF et PPA,
au niveau national (C1 & C3)
et au niveau des sites de Mikeno, Garamba et
Kahuzi-Biega (C2).
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les mesures proposées en réponse
Enjeu « Compétences »
3. Renforcer le système de suivi-évaluation
de la mise en œuvre du PGES
y inclus CPR, CF et PPA
au niveau national (C1 & C3)
et au niveau des sites Mikeno, Garamba et
Kahuzi-Biega (C2).
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les mesures proposées en réponse
Enjeu « Compétences »
4. Procurer aux peuples autochtones
les capacités techniques leur permettant
de participer activement
à la gestion des sites du secteur de Mikeno et
du PN Kahuzi-Biega (C2)
et au processus d’identification des nouvelles
aires protégées (C3).
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les mesures proposées en réponse
Enjeu « Compétences »
5. Poursuivre l’organisation
des campagnes d’information/sensibilisation
autour des sites existants du secteur de
Mikeno, Garamba et Kahuzi-Biega (C2)
et dans les régions ciblées pour les futures
nouvelles aires protégées (C3).
27
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les mesures proposées en réponse
Enjeu « Droits et Gouvernance »
6. Établir la légalité des campements
des peuples autochtones
et certifier leurs villages comme localités.
Faciliter l’acquisition
de lopins de terres agricoles
au profit des ménages concernés
en périphérie du secteur de Mikeno,
avec enregistrement et titre foncier.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les mesures proposées en réponse
Enjeu « Droits et Gouvernance »
7. Prendre en considération et engager
un processus de résolution des conflits nés
entre l’administration des parcs
et les peuples autochtones
lors de la création du PN Kahuzi-Biega en 1970
puis, et surtout, de l’extension de ses limites en
1975 et, pour ce faire,
reconnaître les préjudices causés
et rechercher des modes de compensation.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les mesures proposées en réponse
Enjeu « Droits et Gouvernance »
8. Exclure du champ du Projet
toute activité relative au déplacement physique.
À défaut d'alternative réaliste à une
réinstallation physique,
abandonner cette composante
ou bien élaborer de manière participative
des plans d’actions
et mesures de compensation et de réhabilitation
en cohérence avec la PO 4.12.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les mesures proposées en réponse
Enjeu « Droits et Gouvernance »
9. Lors de l’identification des nouvelles aires
protégées (C3), éviter et minimiser autant que
possible
les restrictions d’accès aux ressources
(déplacements économiques).
S’assurer que cette identification respecte
le principe de consentement libre, préalable
et informé des communautés locales, y compris
des groupes autochtones. Financer les
consultations locales et documenter les points de
vue et doléances des communautés locales.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les mesures proposées en réponse
Enjeu « Droits et Gouvernance »
10. Reconnaître et sécuriser
les droits d’usage traditionnels
(cueillette, pêche, chasse traditionnelle, etc.)
dans les zones tampons de Garamba
et celles potentielles du secteur de Mikeno
(C2).
Négocier des conventions d’usages
traditionnels selon des modalités durables
avec les peuples autochtones situés au secteur
de Mikeno.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les mesures proposées en réponse
Enjeu « Droits et Gouvernance »
11. À défaut d'alternative réaliste
à une restriction d’accès aux ressources
dans l’un des sites (Garamba ou Mikeno)
ou lors de l’identification d’une nouvelle aire
protégée,
organiser des concertations
avec toutes les parties prenantes
et élaborer de manière participative
des plans d’actions, stratégies
et mesures de compensation et réhabilitation
en cohérence avec la PO 4.12.
28
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les mesures proposées en réponse
Enjeu « Droits et Gouvernance »
12. Reconnaître les capacités à gérer
et le rôle positif joué,
particulièrement pendant les périodes de crise,
par les populations locales et notamment les
peuples autochtones
dans la conservation des parcs et la lutte
contre les occupants extérieurs illégaux
de toutes sortes.
Valoriser cette expertise à l’avenir,
notamment au PN Kahuzi-Biega.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les mesures proposées en réponse
Enjeu « Droits et Gouvernance »
13. Faciliter la participation
de toutes les parties prenantes
dans le CoCoSec de Mikeno
et les CoCoSi de Garamba et de Kahuzi-Biega.
Faciliter la participation de toutes les parties
prenantes dans l'identification des nouvelles
aires protégées et dans le CoCoCongo
et autres processus de concertation et décision
au niveau national.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les mesures proposées en réponse
Enjeu « Réduction de la pauvreté »
14. Tester des systèmes préventifs de protection des
cultures et de compensation des dégâts,
réplicables à grande échelle et complémentaires
aux avantages et opportunités économiques créés
par le Projet pour améliorer les conditions de vie
des populations riveraines (C2).
Au besoin, autoriser la chasse des animaux
non protégés dans les terroirs agricoles,
dans le cadre des accords de collaboration
à Mikeno, Kahuzi Biega et Garamba.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les mesures proposées en réponse
Enjeu « Réduction de la pauvreté »
15. Promouvoir les alternatives aux ressources du
Parc :
petit élevage à Garamba,
élevage et agroforesterie à Kahuzi-Biega,
plantations de bois de feu
et captage d’eau à Mikeno,
y compris pour les groupes autochtones.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les mesures proposées en réponse
Enjeu « Réduction de la pauvreté »
16. Créer de l’emploi local dans le parc ou en
périphérie (Garamba, Kahuzi-Biega et Mikeno).
Offrir des programmes spéciaux aux peuples
autochtones pour les faire bénéficier de
nouveaux emplois auprès de l’ICCN : garde de
parc, pisteur, etc. (Kahuzi-Biega et Mikeno).
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les mesures proposées en réponse
Enjeu « Réduction de la pauvreté »
17. Stimuler de nouvelles opportunités
économiques.
Réhabiliter des pistes rurales pour faciliter l’accès
aux marchés et l’évacuation des productions
agricoles, et ainsi accroître les revenus
des communautés locales.
Favoriser une redynamisation du tourisme
à Mikeno, Garamba et Kahuzi-Biega
pour entraîner des activités économiques et
emplois.
29
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les mesures proposées en réponse
Enjeu « Réduction de la pauvreté »
18. Apporter un appui aux populations locales
pour la négociation d’un système de paiement
de redevances en cas d’exploitation minière
autorisée dans les terroirs, notamment dans la
zone du PNKB, sur lesquels elles ont des droits
coutumiers, à l’instar des clause sociales
des contrats de concession forestière.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les mesures proposées en réponse
Enjeu « Réduction de la pauvreté »
19. Assurer un partage équitable des bénéfices
issus du tourisme dans le secteur Mikeno, à
Kahuzi-Biega et à Garamba, avec la mise en
valeur cynégétique des domaines de chasse ;
la clé de répartition pourrait se référer
à celle du Code forestier.
Renforcer les capacités des associations locales
à gérer cette quote-part et renforcer les
mécanismes d’information publique.
Présentation des cadres de sauvegarde du PREPAN consolidé
Cadres de sauvegarde à
réviser
Travail de révision
effectué
Mesures proposées en
réponse
Impacts sociaux et
environnementaux
PREPAN et son évolution
Les mesures proposées en réponse
Enjeu « Réduction de la pauvreté »
20. Appuyer des micro-réalisations et services
sociaux
(captages d’eau, écoles, dispensaires) en
réponse aux besoins prioritaires exprimés par les
communautés locales (Accords de collaboration à
Mikeno ; au travers des Comités de conservation
communautaire à Garamba et Kahuzi-Biega).
Exécuter ces travaux et services à travers les
structures et initiatives locales dans une optique
de renforcement de capacité et de durabilité.
Merci de votre attention !
Annexes aux documents de sauvegarde du PREPAN consolidé
Version aout 2014
ANNEXE 11. QUELQUES PHOTOGRAPHIES DES PARTICIPANTS PENDANT LE DÉROULEMENT DE L’ATELIER NATIONAL DE VALIDATION DU 4 AOÛT 2014