�
�
Quelles politiques d’accueil pour quelle
attractivité durable des territoires ruraux ?
Sur la base des travaux conduits
par le Collectif Ville Campagne
et de ses partenaires
�
�
�
�
������
Sommaire Avant-propos p 4
1. Le projet
a. Les objectifs p 5
b. La méthodologie p 5
c. Le déroulement p 8
2. La présentation des partenaires
a. Les partenaires associés au projet p 9
b. Les partenaires intégrés au séminaire de Bordeaux p 9
3. La valorisation de l’existant
a. Les travaux du CVC p 10
b. Les travaux de RCT/Una Leader + p 11
c. Les travaux du Limousin p 17
d. Les travaux de l’Ardta p 20
e. Les travaux de la Basse-Normandie p 23
4. La synthèse des productions des groupes de travail
a. Les travaux de la Sfer, p 26
b. Les travaux de Biplan et de la FnCivam, p 27
c. Les travaux de la C.A 56 p 29
5. L’analyse des candidatures Leader
a. Les objectifs de l’analyse p 30
b. La synthèse des éléments forts observés p 31
c. Les résultats de l’analyse p 32
d. La liste des 65 territoires p 48
6. L’atelier du séminaire de lancement du Réseau à Bordeaux p 50
7. Les pistes de travail p 63
8. La capitalisation du projet p 64
9. Annexe p 65
�
�
�
�
������
Avant propos
L’objectif du présent livret est de restituer les travaux menés par le Collectif Ville
Campagne et ses partenaires dans le cadre du séminaire de lancement du
Réseau Rural Français les 9 et 10 décembre 2008.
Ce livret restitue les observations réalisées par le groupe de travail sur les
candidatures Leader de 65 territoires, des rencontres menées en sous groupe
autour de thèmes liés à la problématique centrale et rend compte des travaux
déjà réalisés sur la thématique de l’accueil et du maintien de populations en
milieu rural par les membres du projet.
Il est important de noter que l’objectif n’était pas de réaliser un nouveau travail
d’expertise de la candidature Leader mais de mieux connaître, sous l’angle de
la thématique « accueil/attractivité/développement durable » la manière dont les
territoires se saisissent de cette question.
Ce livret n’a donc pas la vocation d’être un guide d’accompagnement pour des
territoires qui souhaiteraient mettre en œuvre des politiques d’accueil et
d’attractivité mais bien le compte rendu d’un projet souhaitant faire un état des
lieux de la thématique de l’accueil aujourd’hui en France et de dresser pistes de
réflexion et de travail.
�
�
�
�
������
1. Le projet a. Les objectifs
Les territoires ruraux sont confrontés aujourd’hui à de profondes mutations qui ont des
impacts lourds sur leur propre organisation et leur développement. Cette
recomposition parfois rapide des conditions économiques, sociales, culturelles et
environnementales nécessite un accompagnement lucide et volontariste de la part
des territoires et des acteurs pour ne pas subir en négatif des contraintes parfois
extrêmement fortes liées à la mondialisation, au changement climatique, aux enjeux
alimentaires et à l’augmentation du coût de l’énergie.
Parce que les stratégies d’accueil enrichissent les pratiques de développement
durable et territorial en ré interrogeant nos modèles de développement, nos modes
de vie et les fondements de l’attractivité territoriale, il semble aujourd’hui nécessaire
de favoriser l’émergence et le déploiement de ces politiques en appuyant les
territoires et les acteurs dans leurs actions, en détectant les besoins et en y
répondant, en favorisant la mise en réseau, la capitalisation et le transfert de savoirs
et d’expériences en la matière.
Ce projet s’est articulé autour de la question suivante :
« Comment la stratégie d’accueil de nouveaux actifs et/ou de nouvelles
populations peut-elle permettre aux territoires ruraux de repenser leur
attractivité et mieux accompagner les mutations socioéconomiques en cours
dans une perspective de développement durable ? »
b. La méthodologie
Ce projet s’est déroulé en trois phases :
• La 1ère phase
1) La valorisation de l’existant sur le thème de l’accueil : permettre les liens entre
les projets de développement rural 1999/2006 (notamment autour de LEADER +)
et le FEADER (notamment l’axe 4 LEADER).
La matière existante :
o Etude « Attractivité des territoires et accueil de nouvelles
populations dans LEADER + » - CVC - 2006-2007 (Disponible sur
www.installation-campagne.fr)
�
�
�
�
������
o Séminaires « Attractivité des territoires ruraux et développement
durable » - CVC/MAP 2007 (Disponible sur www.installation-
campagne.fr)
o Guide répertoire « Les politiques d’accueil de nouvelles
populations » -- CVC pour le réseau Rural Innova, 2007 (Disponible
sur www.installation-campagne.fr)
o Etude « Accueil de nouveaux acteurs et de nouvelles
entreprises » - UNA LEADER / RCT (Disponible sur www.una-
leader.org)
• La 2ème phase
1) Le travail des groupes thématiques
o La Chambre d’agriculture du Morbihan sur la problématique de
l’accès au foncier.
o La SFER autour de la question du « vieillissement et des stratégies
d’accueil dans les territoires ruraux ».
o Le cabinet Biplan et la FnCivam sur les stratégies des territoires à
destination des retraités et sur les pistes et atouts de développement en
ce domaine.
2) L’analyse de 65 dossiers de candidature Leader dont la priorité est « Accueil
et attractivité ». Ce travail d’analyse s’est attaché à capitaliser autour de
l’identification :
o Des principaux enjeux identifiés par les territoires (au niveau du
développement durable, du développement territorial, du partenariat,
des aspects économiques, sociaux et culturels…)
o Des initiatives innovantes
o Des freins (voire éventuellement des bonnes pratiques déjà
éprouvées)
o Des pistes de coopérations inter territoriales et trans-nationales
possibles
�
�
�
�
�����
• La 3ème phase
1) La mise en perspective des travaux :
o L’organisation d’un atelier lors du séminaire de Bordeaux a permis :
� de présenter les enseignements principaux révélés par le
projet ainsi que les premières pistes de travail visant à
améliorer les points problèmes identifiés lors de la phase
d’analyse des dossiers et d’animation des groupes de travail
� l’identification des besoins en formation / information à
destination des territoires et des acteurs.
2) Les pistes de travail
o Ce livret de restitution permet de présenter l’ensemble des travaux de ce
projet.
�
�
�
�
�����
c. Le déroulement
Un projet multi partenarial, transversal et national
Le projet a adopté dès le début une gouvernance large en favorisant le partenariat
(public/privé ainsi que de nouveaux partenaires) permettant ainsi de croiser les regards,
de permettre de nouvelles approches et de mettre en œuvre des échanges productifs.
1) Les comités de pilotage
Les membres du projet se sont réunis lors de quatre comités de pilotage afin d’échanger
sur la méthode à adopter et l’avancement des travaux. Les groupes de travail constitués
ont organisé chacun une journée technique pour faire partager le thème de l’accueil,
diffuser des expériences et identifier des freins aux actions.
2) Les groupes de travail thématiques
La chambre d’agriculture du Morbihan a organisé, le 27 novembre 2008, une demi journée
sur le thème : « Face aux besoins de foncier en agriculture, quelles réponses des acteurs
territoriaux ? » A cette occasion, quatre expériences ont été présentées aux participants
(Cap Lorient pour des actions de préservation foncière, le Conservatoire du littoral pour
une opération de gestion foncière pour l’agriculture, Terres de lien Bretagne et le Conseil
Général d’Ille et Vilaine ont présenté chacun un exemple de portage du foncier).
La SFER a quant à elle organisé, le 23 octobre 2008, une journée dont le thème était :
« Vieillissement et aménagement du territoire » à Antony. Les interventions
d’universitaires de Grenoble, Paris, Lyon et Clermont-Ferrand ont permis de débattre sur
la question du vieillissement en milieu rural.
La journée proposée par la FnCivam et Biplan, le 18 novembre 2008 à Paris a également
permis d’échanger sur la question du vieillissement en milieu rural. Quelle organisation
des services à l’échelle territoriale pour l’arrivée des retraités en milieu rural ?
3) L’observation des 65 candidatures Leader
Huit structures ont participé à observer les 65 candidatures, qui selon les membres du
projet, abordaient les thèmes de l’accueil, de l’attractivité et du développement durable
dans leur stratégie.
4) L’atelier lors du séminaire de lancement du Réseau Rural
Enfin, les partenaires du projet se sont retrouvés lors du séminaire de lancement du
réseau rural à Bordeaux pour présenter les travaux réalisés et enrichir leurs observations
par les réflexions des participants à l’atelier.
�
�
�
�
������
2. La présentation des partenaires a. Les partenaires du projet
b. Les partenaires sollicités pour intervenir lors du séminaire de
lancement du Réseau à Bordeaux
IPAMAC
Inter Parcs Massif Central
�
�
�
�
�
���� ��
3. La valorisation de l’existant a. Les travaux du Collectif Ville Campagne
Les enseignements principaux
• Les politiques d’accueil visent la construction de l’attractivité territoriale. Ce
sont des politiques structurantes. L’attractivité territoriale se définit à la fois dans la
volonté de faire venir mais aussi de faire rester les populations.
• Elles intéressent les territoires qui ont besoin de créer et/ou de gérer des flux
démographiques
• Elles nécessitent une approche transversale et interterritoriale, une
gouvernance locale et des échelles, et de s’inscrire dans la durée
• Elles construisent l’offre territoriale et s’appuient sur un triptyque : activité,
réceptivité, habitabilité
• Ce sont d’abord des politiques sociales qui permettent de redéfinir et de
réorienter les politiques économiques et d’infrastructures
L’état d’avancement des politiques d’accueil en France (aperçu)
• Limousin : Direction régionale de l’accueil, Pôles Locaux d’Accueil
• Auvergne : ARDTA + territoires (prospection, démarche qualité, offres
d’installation qualifiées…)
• Basse Normandie : appel à projet associations, labellisation des « territoires
d’accueil » (2009)
• Schéma interrégional du Massif Central : axe « Accueil »
• Autres régions sensibilisées : Rhône-Alpes (sites de proximité…), Aquitaine,
Franche Comté, Bourgogne, Midi Pyrénées…
• Départements sensibilisés et actifs : Côtes d’Armor, Allier, Nièvre, Cher, Ariège,
Aveyron…
• Europe : RUR@CT, projet de création d’une association européenne…
�
�
�
�
�������
b. Les travaux de RCT/Una Leader +
Leader + et les politiques d’accueil (décembre 2008)
Dix huit GAL ont pu à travers Leader+ mettre en œuvre une politique d’accueil par le
choix du thème fédérateur "accueil de nouveaux acteurs locaux, d'entreprises". Dans le
cadre de son mandat, l’Unité Nationale d’Animation Leader+ a de son côté accompagné
et suivi la mise en œuvre de ces programmes par :
� L’organisation de séminaires thématiques rassemblant les GAL de même thème
fédérateur et créant ainsi les conditions d’échanges sur les pratiques et les actions à
développer, les conditions de leur réussite, les pistes de coopération, etc.
� La réalisation d’une étude thématique « L’accueil dans Leader+ » qui en décembre
2004 a permis de faire le point sur l’avancement des différents projets,
� La capitalisation des opérations des GAL pour leur diffusion au sein du réseau et
l’analyse de la prise en compte des spécificités du programme Leader+.
A noter par ailleurs qu’une vingtaine de GAL ayant choisi les thèmes fédérateurs
« Amélioration de la qualité de la vie en zone rurale » ou « valorisation des ressources
naturelles et culturelles » se sont également saisi du sujet et ont pu bâtir des stratégies
pour renforcer l’accueil de nouveaux habitants et d’entreprises sur leur territoire.
Choix, valeur ajoutée et limites du thème fédérateur
Les dix huit GAL engagés dans le thème fédérateur "accueil de nouveaux acteurs locaux,
d'entreprises " ont cherché à répondre à trois grands types d'enjeux.
Deux de ces enjeux sont liés à la démographie et à son évolution, le troisième s'attache à
trouver des réponses à des problèmes rencontrés par le territoire :
- le déclin démographique,
- l'afflux de nouveaux arrivants,
- problèmes divers : fermetures d'entreprises, effet "aspirant" de l'ouverture d'un
échangeur autoroutier, etc.
Les GAL ont pu être confrontés à une combinaison de ces différentes situations comme
par exemple des territoires dont une partie est en déclin démographique marqué et l'autre
confrontée à un afflux important de nouveaux habitants.
�
�
�
�
�������
La quasi totalité des GAL cible de façon plus ou moins explicite au travers de leur
politique d'accueil le public des actifs et/ou des entreprises.
Le thème fédérateur est assez largement abordé par le biais des services soit pour
combler des manques en particulier autour de la petite enfance et/ou des TIC soit pour
identifier et rendre visible l'offre existante.
Deux problématiques sont associées de façon récurrente au thème de l'accueil, le
logement et la gestion du foncier, mais n’ont pu en dehors des actions de mise en
réseau et d’organisation des acteurs trouver que peu de solutions du fait de l’inéligibilité
des actions.
Selon les animateurs des GAL, les "+" du thème fédérateur « accueil » résident dans
plusieurs points :
- C’est un thème qui oblige à la réflexion et au débat, provoque des réactions car il
interroge nos pratiques et notre ouverture aux autres ;
- il conduit soit à l'identification d'enjeux nouveaux soit à la mise en évidence
d'enjeux jusque-là masqués ;
- il nécessite un réel décloisonnement des acteurs, et facilite la mise en œuvre du
partenariat public privé (en particulier pour l'articulation entre accompagnement du
projet économique et accompagnement du projet de vie);
- il amène à défricher de nouveaux champs d'actions.
La forte transversalité de « l’accueil », entraîne, par contre un risque réel de
dispersion si une stratégie claire et partagée n'est pas arrêtée.
Actions emblématiques
Le thème de l’accueil est transversal et renvoie à une grande diversité de thématiques
d’intervention et d’actions, qui répondent à 4 grandes préoccupations.
Si ces préoccupations n'ont pas toutes le même poids, elles sont significatives pour la
plus grande partie des GAL :
- l'organisation et la mise en réseau des acteurs locaux,
- la mise en forme de l'information,
- la mobilisation des habitants et des élus,
- le développement de services à la population, aux salariés, aux porteurs de projet.
�
�
�
�
�������
A - L'organisation et la mise en réseau des acteurs
L’organisation et la mise en réseau des acteurs apparaissent souvent comme la toute
première préoccupation dans la mise en œuvre d'une politique d'accueil.
Les acteurs locaux d'une politique d'accueil, qu'ils soient sur le champ économique ou
sur le champ du projet de vie, conviennent facilement de la nécessité de travailler en
réseau pour optimiser les chances de réussite et la pérennité de l'installation; les
choses sont toutefois plus délicates dès lors qu'il s'agit de passer à la mise en œuvre du
fonctionnement quotidien de ce réseau.
Au-delà du "qui fait quoi", de la reconnaissance mutuelle entre acteurs et du jeu de
pouvoir local, la définition de "qui doit faire quoi" ne débouche pas toujours, pour autant,
sur une réalité opérationnelle.
Plusieurs formes de réponses à cet enjeu ont été initiées qu'il s'agisse de réseaux
formels ou informels :
- l'opération Cap'actif mené sur le PNR Livradois Forez est exemplaire de ce qui
peut être fait en matière d'organisation et mise en réseau d'acteurs socioéconomiques
(rencontres régulières et programme de formation réunissant techniciens des
consulaires, des EPCI et associations),
- l’observatoire de l’accueil, mis en place par le PNR des Monts et Montagnes
d’Ardèche » est un annuaire du « qui fait quoi » co-construit avec les consulaires et les 3
sites de proximité présents sur le territoire,
L'organisation et la mise en réseau des acteurs s'appuient le plus souvent sur
l'acquisition d'une nécessaire culture commune autour de l'accueil.
Là encore plusieurs méthodes voient le jour pour aller dans ce sens allant d'un travail
collectif et d'un partage de connaissance en amont de la mise en réseau des acteurs à
l'organisation d'actions de formation du type Formation des acteurs professionnels
menée par le GAL Espace Cévennes : Cette opération consiste à réunir régulièrement
les responsables des "Relais locaux du GAL" pour qu'ils partagent un socle commun de
savoir-faire et d'expériences en matière d'accueil. Cette approche se justifie d'autant plus
que les Relais locaux du GAL sont portés par des acteurs de nature différente
(communauté de communes, Maison des services, …).
Parmi les options possibles pour mailler et organiser un territoire en faveur de l'accueil, il
faut noter qu'il y a souvent débat sur la place que les Offices du Tourisme (O.T) peuvent
et/ou doivent jouer dans de tels dispositifs. Partant du constat qu'il y a un savoir-faire en
matière d'accueil au sein des O.T, le GAL Pays Centre Ouest Bretagne a pris le parti de
�
�
�
�
�������
s'appuyer sur un O.T pour mettre en place un Point accueil; il a été décidé d'élargir ses
fonctions à l'accueil de la population et des nouveaux arrivants.
B - La mise en forme de l'information
Le besoin de mettre en forme l'information est sans doute le besoin le plus partagé par
les GAL engagés dans le thème fédérateur "accueil".
En effet, et très logiquement, la mise en forme de l'information et de l'offre du
territoire est un préalable à la communication externe vecteur d'attractivité des
personnes comme des entreprises. Elle prend plusieurs formes :
- l'élaboration et la diffusion de guides, recensant l’offre de services et les principaux
attraits du territoire et destinés le plus souvent aux nouveaux arrivants. A noter la prise
en compte dans les politiques d’accueil des nouveaux acteurs locaux d’origine nord
européenne avec l’élaboration d’un guide bilingue franco-anglais (GAL Ploërmel Cœur de
Bretagne et projet de coopération interterritoriale entre GAL bas normands),
- la mise en place d'observatoires et de points d'informations thématiques.
L’observatoire du logement du GAL Pays Centre Bretagne, recense l'offre de logement
locatif à l'échelle des 40 communes du territoire. L'information est accessible via le site
Internet du pays selon différents critères de recherche. La mise à jour est hebdomadaire,
effectuée par 2 personnes à partir d'appels téléphoniques et de l'inventaire des journaux.
Cet observatoire du logement locatif présente aussi bien l'offre des professionnels que
celles des privés sans problème particulier. Cette opération a depuis lors été transférée
sur de nombreux territoires. En dehors du logement, les points info mis en place par les
GAL ont concerné l’accès à l’emploi et à la formation et à la culture comme sur le Gal
Pays de la Baie du Mont Saint Michel par exemple.
- la constitution et la diffusion de mallettes. Ces « produits combinés » contiennent le
plus souvent un guide des services (culture, sport, loisirs,…) à l'échelle du pays, des
entrées pour la piscine, des bons de réduction pour des activités et les communes
peuvent y intégrer leurs propres documents. Cette opération est généralement
l'expression d'un travail en réseau avec les Communautés de communes (GAL sud
Mayenne, Gal Ploërmel Cœur de Bretagne).
La plupart des initiatives conduites dans ce sens visent à la fois les nouveaux arrivants et
la population résidente.
�
�
�
�
�������
C - La mobilisation des habitants et des élus
Pour mobiliser habitants et élus autour de l’Accueil, des initiatives nombreuses et variées
ont été engagées dans le cadre de Leader+ parmi lesquelles :
- des actions incitatives à destination des communes,
- des actions de sensibilisation et de prise de conscience de la place de la migration
dans l'histoire du territoire,
- des actions de rencontres entre résidents et nouveaux arrivants.
La charte Village d'accueil mise en place par le GAL Parc Monts et Montagnes d'Ardèche
relève de ces types d'actions. Elle consiste à octroyer une « prime à l’innovation et à
l’engagement » en faveur de communes ayant fait preuve d’une réelle démarche
d’accueil d’actifs et de nouveaux habitants.
Le même GAL a élaboré un outil de communication innovant et attractif : le film de
sensibilisation ayant pour finalité la promotion du territoire comme territoire d’accueil
d’actifs et de résidents. Il vise à la fois à communiquer sur le thème de vivre et créer sur
le territoire (parcours d’installation, difficultés rencontrées…) ; à sensibiliser les élus sur
leur rôle décisif ; les structures sur leur rôle d’accompagnement ; et à attirer des porteurs
de projet potentiels et des candidats à l’installation.
Dans le même esprit, un documentaire réalisé par et sur les habitants du pays avec des
interviews d'anciens et de nouveaux habitants (GAL Gers Porte de Gascogne), vise à
montrer aux habitants qu'il est possible de s'y installer avec succès alors même que dans
l'histoire et la représentation collective locale, le succès, la réussite n'étaient possibles
qu'en le quittant.
Pour faire adhérer les acteurs locaux et identifier les facteurs de réussite, intervenant en
amont de la mise en œuvre d'une véritable politique d'accueil, plusieurs GAL à l'image du
GAL Espace Cévennes ont initié des études actions sur le thème "Etude sur les facteurs
d'intégrations réussies.
Ces opérations visent à faire prendre conscience aux habitants d'un territoire donné de la
place et du rôle des migrants dans la vie du territoire et de l'opportunité qu'ils ont
représentés dans le passé et qu'ils représentent aujourd'hui ; une autre forme consiste à
faire se rencontrer la population autochtone et les nouveaux arrivants nord européens :
- l'opération Vivre à l'heure anglaise menée par une CCI (GAL Centre Bretagne),
- un travail sur les assiettes et cafés de pays via l'approche des nouveaux gérants
de plus en plus souvent d'origine anglo-saxonne (GAL Pays de la Baie du Mont-Saint-
Michel).
�
�
�
�
�������
Ces dernières opérations marquent une rupture vis-à-vis des comportements dominants
constatés dans la plupart des territoires ruraux, en déclin démographique, engagés dans
des politiques d'accueil qui ne valorisent que très peu voire pas du tout la présence de
ces nouveaux résidents nord européens.
Dans les territoires confrontés au déclin démographiques et pour lesquels l'émigration
des années passées est souvent perçue par les habitants comme une condition de
réussite, ces différentes opérations contribuent de façon significative à l'évolution de la
représentation collective que les habitants ont de leur territoire.
D - Le développement de services à la population, aux salariés, aux entreprises
Les GAL engagés dans le thème fédérateur "Accueil de nouveaux acteurs locaux et
d'entreprises" ont eu pour préoccupation immédiate de trouver des solutions pour
adapter au mieux les services aux besoins locaux.
Il apparaît clairement que l'approche de la politique d'accueil ne se pose pas dans
les mêmes termes pour les GAL qui ont un besoin vital d’enrayer le déclin
démographique et pour ceux qui doivent gérer un afflux de nouveaux arrivants.
La politique d'accueil a pu ainsi prendre la forme d'une démarche qualité de l'amélioration
du cadre de vie et de nombreuses formes d’organisation des services ont pu être
initiées : Garde de nuit sur le GAL Pays d’Argentan-Pays d’Auge Ornais, halte garderie
itinérante sur le GAL espace Cévennes, Structure d’accueil Récré bébé sur le GAL LA
châtre en Berry, etc… les exemples sont nombreux.
Les GAL en situation de gérer des afflux de nouveaux arrivants ont pu avoir recours aux
outils de planification de l’espace tels que SCOT, PLU (GAL : Pays de la Baie du Mont
Saint-Michel, Préalpes provençales) ou encore à la réalisation d’études préalables par
exemple sur l’habitat à l’échelle d’un pays.
Les GAL qui ont choisi l'accueil d'entreprises se sont heurtés, pour leur part, aux
contraintes de l'aide directe aux entreprises. Leur stratégie a pu au final évoluer vers
l’amélioration de leur attractivité en offrant aux entreprises un environnement de qualité
contribuant, en particulier, au maintien sur place des salariés et/ou des créateurs
d'entreprises. Leurs interventions eu pu prendre des formes très variées, comme :
- le financement de services périphériques : garde d'enfants en horaires décalés,
pack accueil y compris logement temporaire, …, (GAL pays d'Argentan, GAL Pays
d'Aurillac),
- des dispositifs incitatifs allant de l'aide à l'équipement des jeunes salariées en CDI
à l'aide à la première embauche par un porteur de projet (GAL Millevaches).
�
�
�
�
������
c. Les travaux du Limousin
Le Limousin conduit depuis 10 ans une politique régionale d’accueil.
Les fonctions de la politique d’accueil:
- accompagnement et orientation des porteurs de projet dans leurs démarches
d’installation (accueil individualisé, outils spécifiques tels que stages, aides
financières),
- structuration et appui individuel et collectif des territoires portant une politique
volontariste d’accueil (PLA : Pôles Locaux d’Accueil),
- prospection plus offensive de candidats à l’installation,
- approfondissement des connaissances sur les migrations (observatoire,
partenariat avec l’université et des programmes européens tels que Rur@ct et
RuralJobs).
Les enseignements :
- 2/3 du territoire rural couvert par une politique d’accueil de type PLA.
- Rôle d’expérimentateur, d’innovateur des politiques régionales.
- Articulation des niveaux régional et territorial en fonction des savoir-faire (visibilité
de l’échelon régional et proximité du local).
- Transversalité des politiques d’accueil : inscrites dans projet des territoires,
imbriquées avec les politiques de développement éco, habitat et services, multi-
partenariales, faisant intervenir différentes échelles (local, départementales,
régionales, nationales, européennes…).
Les questionnements :
- Plus de concurrence territoriale.
- Contexte peu favorable aux projets de changement de vie.
- Evolution du profil et de la motivation des nouveaux arrivants, besoin de s’adapter
à ces changements.
- Solde migratoire régional positif mais faible, besoin de poursuivre action pour
répondre au défi démographique.
�
�
�
�
������
Les perspectives :
- Lien avec les démarches régionales de prospective (schéma régional
d’aménagement et de développement durable du territoire) pour relever le défi
démographique.
- Ouvrir les réseaux, développer des liens avec les autres politiques régionales (ex
appui éco).
- Mieux intégrer les politiques d’accueil dans les projets de développement des
territoires.
- Renforcer et renouveler les pratiques autour de nos fondamentaux :
o offre d’accueil qualifiée,
o accompagnement de qualité,
o mobilisation accrue des acteurs locaux,
o prospection de façon plus offensive.
Les conditions d’activité :
1) L’expérience des Politiques Locales d’Accueil (PLA : Pôles Locaux d’Accueil) :
Outil régional de structuration des territoires porteurs d’une politique volontariste
d’accueil, appel à projet de la Région auprès des territoires de projet (Pays
principalement), appui financier (poste animation et actions) et méthodologique.
Ils existent depuis 2003, 9 PLA aujourd’hui (2/3 du territoire rural régional).
Leurs fonctions :
- construction des conditions et de l’offre d’accueil (activité, réceptivité et
habitabilité),
- prospection de candidats à l’installation,
- accompagnement de porteurs de projet.
Au service des élus locaux, de la population actuelle et des nouveaux arrivants.
Plateforme de partenaires thématiques, locaux, départementaux, régionaux…
2) L’expérience du réseau d’accueil limousin / construction d’offres d’activité :
Chantier collectif des PLA et de la Région, en étroit lien avec le suivant.
Travail méthodologique / qualification d’une offre globale d’accueil, secteurs d’activité
porteurs à vérifier (santé bien être, agri ruralité…)
Exemples d’actions :
- diffusion postale sur le territoire et à l’extérieur d’un journal recensant les offres
économiques (emplois, reprise entreprises, locaux…) préalablement repérées par
le réseau de partenaires.
�
�
�
�
�������
- bourse aux biens immobiliers sur Internet recensant les locaux professionnels
(+logements locatifs) préalablement repérés par le réseau de partenaires.
3) L’expérience du réseau d’accueil limousin / prospection de cibles :
Chantier collectif des PLA et de la Région, en étroit lien avec le précédent.
Travail méthodologique avec un bureau d’étude / identification de cibles pour prospection
en fonction des besoins identifiés sur les territoires et des capacités d’accompagnement.
Objectifs : augmenter les flux, ciblé sur des types d’offres ne trouvant pas spontanément
de repreneurs, mieux cibler l’attractivité du Limousin.
Actions : communiquer sur les avantages concurrentiels (site Internet, lien éco sociale et
solidaire…).
Les conditions de réceptivité (logement) :
1) L’expérience des logements passerelles :
- Association « De fil en Réseau » (plateau de Millevaches) : conventionnement
avec des porteurs de projet pour faciliter leur installation, deux gîtes de
l’association disponibles et quelques propriétaires de logement pour de la location
temporaire et ainsi qu’une participation financière de la Région au prix de location.
- Pays Combraille en Marche (Creuse) : sensibilisation des propriétaires de gîtes
pour location temporaire hors saison touristique aux porteurs de projet
accompagnés (PLA).
- Conseil Général Creuse et village de Chambonchard : ex projet de barrage, village
désertifié appartenant au département, prospection de porteurs de projet avec le
PLA, mise à disposition temporaire 2 logements pour porteurs de projet devant
restaurer leur habitation.
- Association « Résider pour entreprendre » (Corrèze) : mise à disposition
temporaire de deux logements ainsi qu’une salle de travail pour les porteurs de
projet accompagnés par l’association.
2) L’expérience de l’agence locative rurale limousine :
En partenariat avec Pact Arim et inspirer de « clés du sud » en Midi-Pyrénées
Pour palier le défaut d’initiatives privés. Délégation de propriétaires bailleurs privés et
publics. Pour mettre en relation offre et demande et apporter le service de gestion
locative. Expérimentation sur territoires Millevaches et Creuse.
�
�
�
�
���� ��
d. les travaux de l’Auvergne
La politique d’accueil de la Région Auvergne : les travaux de l’Ardta
En 2004, ont eu lieu en Auvergne et à l’initiative du Conseil Régional, les « assises
territoriales ». Il est apparu aux yeux de la population auvergnate qu’accueillir de
nouveaux actifs devait être la priorité n°1 de la R égion.
L’Agence Régionale de Développement des Territoires d’Auvergne (ARDTA) a donc été
créée en 2005 pour mettre en place cette politique régionale d’accueil de nouvelles
populations.
Les travaux de l’ARDTA :
Depuis 3 ans, l’ARDTA œuvre donc au côté de ses partenaires (régionaux et locaux)
pour mettre en œuvre cette politique. Plusieurs outils ont été développés avec 3
objectifs :
1. Rendre l’Auvergne plus attractive : un travail de communication pour changer
l’image de l’Auvergne (terre de développement économique et pas seulement de grands
espaces) a été initié.
Outils :
- La campagne de communication « les Urbanophiles » (2007-2008) a remporté un
grand succès (nombreux prix nationaux et nombreux contacts de nouveaux
arrivants potentiels) et a permis de faire parler de l’Auvergne d’une manière
différentes.
- Des outils web innovants (www.auvergnelife.tv) prennent le relais pour permettre
aux porteurs de projets de se renseigner puis de se faire accompagner.
2. Travailler collectivement pour porter un message clair : l’Auvergne veut et sait
accueillir. L’ARDTA fait valoir à l’extérieur ce que font les territoires en matière d’accueil
et les aides à structurer leurs politiques d’accueil.
Outils :
- Des conventions ont été signées avec un certain nombre de partenaires régionaux
dans différents domaines (santé, immobilier, commerce, artisanat…) pour une
mobilisation collective.
�
�
�
�
�������
- Un accompagnement des territoires leur est proposé afin de les aider à se
professionnaliser : appui technique de deux animatrices territoriales, formations
pour élus et agents de développements.
- Une « démarche qualité », outil structurant pour une politique d’accueil efficace est
en cours de mise en œuvre par certains territoires avec un pilotage régional.
L’objectif est de nous donner les moyens d’être plus efficaces et d’évaluer nos
pratiques en matière d’accueil et d’accompagnement. Cette démarche collective a
permis une remise à plat des fondamentaux, un accompagnement collectif et a
montré l’importance des réseaux d’accueil
3. Accompagner les habitants potentiels dans le montage de leur projet.
Outils :
- Les « Offres Service + » ont été crées avec les territoires. Ces offres de reprise ou
transmission d’entreprises sont diagnostiquées par les professionnels compétents
(consulaires, URCAM,…) puis qualifiées par les territoires pour fournir tous les
éléments utiles sur l’environnement du lieu de vie (services, culture, école,
loisirs…).
- Les « résidences d’entrepreneurs » permettent aux habitants potentiels de tester
grandeur nature leur projet. Courte ou longue (6 mois), entièrement financée, la
résidence permet de démarrer une reprise ou une création d’activité sans prendre
de risque.
Les conditions de l’accueil :
L’Auvergne mise sur la qualité de son offre d’installation.
Ainsi, avec l’appui de l’ARDTA, les territoires d’Auvergne travaillent à l’identification et à
la qualification de locaux en liaison avec les besoins du territoire et des porteurs de
projet.
Les personnes ayant à un moment un projet de vie sur les territoires sont « volatiles » et
« mobiles ». Quel que soit leur projet et leur issue, il est essentiel de les écouter, de les
informer et de leur donner les moyens de prendre les bonnes décisions.
L’accueil et l’accompagnement de porteurs de projet est un métier à part entière qui ne
s’improvise pas, qui requiert des compétences et des qualités humaines : coordination
pour l’échange d’information, rationalisation de l’organisation et du mode de
fonctionnement avec les partenaires au moyen d’outils et de pratiques adaptées.
L’implication des élus est essentielle pour offrir des conditions d’accueil favorables.
Lorsque les acteurs du territoire unissent leurs savoir-faire et leur volonté d’accueillir,
l’habitant potentiel bénéficie d’un cadre d’accompagnement rassurant et favorable à
l’étude de son projet. L’ « humain » est au cœur de la qualité de l’offre d’installation.
�
�
�
�
�������
Les enseignements :
L’accueil est un outil au service d’une politique de développement plus globale. A travers
les outils qu’elle met en place, l’ARDTA tente de montrer aux élus que cette démarche
les aidera dans le développement global de leur territoire.
L’adhésion des élus à une politique d’accueil reconnue d’intérêt régional et leur
implication sont primordiales pour agir ensemble face aux enjeux démographiques et
économiques. Le travail de l’ARDTA consiste donc à les sensibiliser pour créer une
« culture de l’accueil » sur les territoires.
Les questionnements :
- Impact de la crise économique sur la mobilité des populations ?
- Devenir des territoires ruraux avec les évolutions conjoncturelles et structurelles :
vers de nouveaux modes de développement ?
- Comment faire du vieillissement de la population (inéluctable de toute façon) un
atout et non un handicap pour le développement des territoires ?
- Comment amener les élus à anticiper sur l’avenir et à mieux intégrer les
changements de société dans leurs politiques ?
Les perspectives :
La 3ème édition des Universités Européennes d’Accueil de Nouvelles Population
organisée en collaboration avec le Collectif Ville Campagne, qui aura lieu en 2010 aura
pour objectif de mettre en perspective les changements de société et les politiques
d’accueil. Des thèmes plus précis seront mis au vote sur www.accueil-populations.com
début 2009. Les actes de l’Université 2008 sont consultables sur ce même site.
L’ingénierie des territoires va être renforcée en 2009 :
- animateur Pays dédié à l’accueil financé par le Conseil régional d’Auvergne et la
DIACT Massif Central
- pôle ingénierie de l’ARDTA développé : expertise sur les services à la personne
(par exemple) et les niches de développement
L’accueil de salariés va être intégré à la stratégie globale de l’ARDTA. Elle vise à
développer les complémentarités urbain/rural et le partenariat avec et entre les villes
d’Auvergne.
�
�
�
�
�������
e. Les travaux de la Basse Normandie
L’accueil de nouveaux habitants en Basse-Normandie
Le contexte :
- un tiers de la population vit en milieu rural (5ème région de France)
- solde migratoire devenu légèrement positif très récemment :
- Attractivité due au déversement démographique de l’Ile-de-France, d’une
part sur l’est de la région, d’autre part sur les espaces littoraux : arrivée
de personne âgées en majorité
- la région de France la plus touchée par le départ des tranches de 25 à 29 ans
(2 arrivées pour 3 départs)
Les enjeux d’une politique d’accueil en Basse-Normandie :
Le développement d’une politique d’accueil dans les territoires ruraux a pour objectif de
répondre à ces problématiques :
- maintenir et attirer les jeunes (et les) actifs,
- consolider les pôles ruraux moyens pour offrir un maillage régulier d’emploi et de
services,
- accompagner la création, reprise, transmission d’activités pour inverser le
vieillissement des chefs d’entreprise ou d’exploitation,
- dans les territoires les plus attractifs, gérer et anticiper l’attractivité pour maîtriser
l’espace,
- dans ces mêmes territoires, structurer une économie résidentielle pour profiter de
l’attractivité et générer de la richesse.
�
�
�
�
�������
Une politique d’accueil initiée par la Région
- Une réponse aux enjeux démographiques
- Une réflexion collective pilotée par la Région, dans le cadre de la préparation des
universités européennes de l’accueil, partagée par de
- De nombreux acteurs
- Une politique régionale à trois niveaux :
1- un accompagnement régional (communication, coordination)
2- un soutien aux politiques territoriales d’accueil menées au niveau des
pays
3- un soutien aux actions innovantes menées par les associations en
matière d’accueil : une action directe, concrète, « communicable », un
soutien à des acteurs structurant pour le dynamisme et l’attractivité des
territoires ruraux. Soutien à des projets de dimension régionale ou
territoriale (pays)
12 projets retenus en 2008 pour la première édition de l’appel à projets
« Réinventons les campagnes »
Un relais sur les territoires :
- 13 pays en Basse-Normandie, dont 12 ont candidaté à LEADER 2007-2013
- 11 retenus dont 6 travaillent explicitement sur l’accueil = une priorité ciblée retenue par l’ensemble des territoires les moins attractifs en termes démographiques
- Deux publics ciblés : les jeunes et les actifs
- Un thème privilégié par les territoires en déficit démographique
�
�
�
�
�������
Le réseau rural régional
- L’un des trois groupes de travail thématique retenu par les acteurs du réseau rural
- Un premier groupe de travail réuni le 14 novembre dernier
- Une réussite en terme de transversalité : collectivités, territoires, acteurs agricoles,
acteurs du tourisme, de l’économie sociale et solidaire, de la formation…
- Un premier projet commun : un « référentiel » de l’accueil ou démarche qualité.
Cadre régional qui doit être élaboré par les acteurs du groupe, à destination de
l’ensemble des acteurs accueillant.
- Un support destiné à organiser des cycles de formation sur les territoires.
- Un second projet régional, piloté par le Centre de ressources Pivert, destiné à
favoriser la connaissance mutuelle des acteurs : un guide régional des acteurs de
l’accueil.
- Une attente fortement exprimée de cadrage régional, le réseau rural = un relais
intéressant de l’action des pouvoirs publics, une fonction « d’aiguillon ».
�
�
�
�
�������
4. La synthèse des productions des groupes de travail a. Les travaux de la Sfer
«VIEILLISSEMENT, STRATÉGIE D’ACCUEIL ET DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL »
La définition :
Vieillir : processus générant des attentes, différenciées selon les sexes, les âges, la
CSP, le profil migratoire (natifs, revenus, récemment installés)
Les constats :
Les effets du vieillissement et de la migration de retraités :
- De nouveaux types d’habitats (ghetto, maintien à domicile)
- Des modes de consommation ciblés (marchés, loisirs, santé)
- Un apport de capitaux important (part importante du « revenu » pension de
retraite)
Des politiques publiques différenciées :
- le retraité est identifié comme un public cible nécessitant des investissements
lourds (gérontologie) et un potentiel de développement de services : vision
négative du vieillissement
- le vieillissement de la population est intégré comme un des facteurs de re
dynamisation du territoire dans la mise en œuvre d’une politique transversale
d’aménagement et de développement du territoire
Les enjeux :
- Tenir compte de la diversité des vieillissements
- Veiller à la mixité sociale dans les différentes formes d’habiter : « vivre ensemble »
- Envisager le vieillissement du seul point de vu des politiques gérontologiques
apparaît comme beaucoup trop limité : différenciation entre vieillissement et
gérontocroissance.
Les perspectives :
- Repenser le rôle des retraités : valorisation de leurs compétences, comme une
ressource du territoire.
- Le public des retraités est une population migrant spontanément et fortement en
milieu rural : il est indispensable que ce facteur soit pris en considération de façon
plus volontariste dans les politiques d’accueil.
�
�
�
�
������
b. Les travaux de Biplan et de la FnCivam
Les constats :
Les plus de 60 ans formeront bientôt le tiers de la population
- Les territoires ruraux vieillissent : arrivée de nouveaux seniors, départ des
jeunes…
- Le rural est un espace d’accueil privilégié pour les retraités ; les services sont des
facteurs d’attractivité
- Les seniors sont une réserve de compétences et de matière grise inexploitées tout
autant que des consommateurs de services
- Il y a plusieurs âges à la vieillesse, et à chacun ses potentialités et ses besoins
- Retraite active, accompagnée, prise en charge : l’état des lieux est difficile à
établir, les initiatives sont multiformes et segmentées…
- La vieillesse est majoritairement considérée par les politiques publiques du seul
point de vue médical ou gérontologique
Les enjeux et perspectives
- Permettre aux seniors de « vieillir debout »
- Changer de regard sur les vieillesses : mobiliser les compétences des seniors,
faciliter leur participation active
- Faciliter la coordination des acteurs des territoires : échanger sur les « bonnes
pratiques », donner aux responsables des outils pour mettre en place des
politiques seniors avec la coordination avec tous les acteurs
- Rompre avec l'approche strictement médico-sociale : sortir de la seule politique
gérontologique et intégrer la question du vieillissement dans les politiques de
développement local et politiques d’accueil
- Accompagner les aidants, qualifier les professionnels : les reconnaître et les
former
� � � �
��
Mé
mo
ire
pro
fessio
nne
lle,
loca
le,
so
cia
le…
Aid
e e
t é
ch
an
ge
s in
terg
én
éra
tio
nn
els
…à
in
ve
nte
r.
++
+ m
ain
tien d
es lie
ns f
am
iliaux e
t de v
ois
inag
e+
++
main
tien d
es e
spaces d
’auto
nom
ie e
t colle
ctifs
++
Santé
, S
ocia
l+
+Lois
irs
En
h
éber
gem
en
t
Mé
mo
ire
pro
fessio
nne
lle,
loca
le,
so
cia
le…
Aid
e e
t é
ch
an
ge
s in
terg
én
éra
tio
nn
els
P
art
icip
ation
au
x a
ctivité
s a
sso
cia
tive
s,
so
lida
ire
s e
t cu
ltu
relle
se
tc…
++
+ m
ain
tien d
es lie
ns f
am
iliaux e
t de v
ois
inag
e+
++
main
tien d
es e
spaces d
’auto
nom
ie e
t colle
ctifs
++
Serv
ices s
ocia
ux
++
Santé
, m
obili
té,
colle
ctif
++
Lois
irs
A d
om
icile
SE
NIO
RS
E
N P
ER
TE
D
’AU
TO
NO
MIE
� 8
0 an
s
Part
ag
e d
e s
avoir
s e
t de c
om
péte
nces
Aid
e e
t échang
es inte
rgénéra
tionnels
Capacité à
s’o
rganis
er
colle
ctivem
ent
Dis
ponib
ilité
(plu
tôt
aux a
ctivités locale
s)
Solid
arité
de
pro
xim
ité
++
Recré
er
des lie
ns s
ocia
ux -
échang
er
+ R
econnais
sance /
Se s
entir
utile
++
S
erv
ice
s
« p
our
ne
pas
peser
sur
les
enfa
nts
»+
Lois
irs,
culture
“p
lus s
i je
un
es,
pas
si
vie
ux”
(Old
-Up)
«E
NT
RE
D
EU
X »
� 7
0 à
85 a
ns
Com
péte
nces a
cq
uis
es d
ans la v
ie
pro
fessio
nnelle
Réseaux,
conta
cts
exté
rieurs
au t
err
itoire,
ouvert
ure
Dis
ponib
ilité
pour
de n
ouvelle
s r
esponsabili
tés,
+ s
erv
ices d
om
estiq
ues (
mais
on,
jard
in)
+ lois
irs,
culture
+ s
ocia
l, s
anté
+ tra
nsport
+ c
onnais
sance d
u terr
oir / terr
itoir
e d
’accueil
Rev
enu
s au
pa
ysN
ou
veau
x ar
riva
nts
Connais
sance d
u terr
itoire
Eng
ag
em
ents
pro
fessio
nnels
, syndic
aux,
éle
ctifs
, associa
tifs
, envir
onnem
enta
ux,
…
Com
péte
nces
acq
uis
es
dans
lavie
serv
ices s
ocia
ux
lois
irs,
culture
mobili
téetc
…
Lo
cau
x /
Nat
ifs
RE
TR
AIT
ÉS
AC
TIF
S
� 5
5 à
70 a
ns
En
co
re e
n lie
n
ave
c leu
r(s)
rése
au
(x)
pro
fessio
nn
el(s)
RE
SS
OU
RC
ES
BE
SO
INS
SE
NIO
RS
Les
3 â
ges
des
sen
iors
: «
vie
illir
deb
ou
t »
�
�
�
�
����
c. Les travaux de la Chambre d’Agriculture du Morbihan
Les conditions de réceptivité : le foncier agricole en Bretagne Les constats :
- Forte attractivité du territoire (zones littorales et /ou péri urbanité)
- 6 000 hectares artificialisés dans l’espace rural par an en Bretagne
- 1 000 porteurs de projets hors cadre familiaux par an à la recherche de foncier en
2008 (source RDI Bretagne)
La réaction des acteurs territoriaux à travers 4 exemples :
- Le Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres : la gestion des sites
par l’activité agricole
- La Communauté d’agglomération du Pays de Lorient : le programme de
préservation de l’espace foncier agricole
- Le Conseil Général d’Ille et Vilaine : le dispositif de portage foncier pour
l’installation en agriculture
- La foncière Terre de lien : l’accompagnement juridique et financier des porteurs de
projets
Les perspectives de travail :
- Un accompagnement de la modification des représentations des acteurs locaux
- Une optimisation du foncier non exploité (friches notamment)
- Une protection et une préservation du foncier
- Une structuration des initiatives : filière, réseaux.
�
�
�
�
�� �
5. L’analyse des candidatures Leader a. Les objectifs de l’analyse
L’analyse s’est portée sur un échantillon de 65 dossiers de candidature dont les titres
comprenaient les termes: « accueil », « attractivité », « relations ville campagne » et/ou « le
développement durable des territoires ». Elle a été réalisée, par le Collectif Ville
Campagne, le Cnasea, RCT/Una Leader, la Sfer, la C.A du 56, la Région Limousin, Enitac
et PQA, à partir d’une grille d’analyse.
Ce travail d’analyse s’est attaché à capitaliser autour de l’identification :
o Des principaux enjeux identifiés par les territoires (au niveau du
développement durable, du développement territorial, du partenariat, des
aspects économiques, sociaux et culturels…).
o Des initiatives innovantes.
o Des freins (voire éventuellement des bonnes pratiques déjà éprouvées)
o Des pistes de coopérations inter territoriales et trans-nationales
possibles.
Il est important de préciser les limites de l’exercice réalisé :
o L’analyse ne portant que sur des candidatures au programme Leader, il ne
s’agit que de documents d’intention de la part des territoires. Il serait
d’ailleurs intéressant de renouveler cette analyse pour mesurer les écarts
entre les volontés affichées dans les candidatures et leur mise en œuvre.
o L’analyse n’a concerné que les documents papiers de la candidature. Il n’y a
pas eu d’entretiens en direct pour compléter ou affiner notre analyse. C’est
donc un regard porté sur un territoire.
o L’analyse a été réalisée pendant la phase de candidature et donc à un
instant précis. Un travail de suivi comme il a été évoqué précédemment
pourrait être pertinent pour observer les évolutions de ces 60 territoires.
o De plus, l’analyse s’est concentrée sur un seul aspect du projet de territoire :
la candidature Leader.
�
�
�
�
����
b. La synthèse des éléments forts observés
Les plans de développement paraissent, pour la plupart, en décalage
avec les ambitions affichées dans les projets. Est-ce dû:
- Aux contraintes liées au FEADER et à son mécanisme (plan de financement,
éligibilité des actions…) ?
- Aux difficultés à innover en matière d’approches transversales (plan de
développement) et d’initiatives ?
- A la nécessaire acculturation sur les politiques d’accueil et le développement
durable ?
- A un effet de « mode » ou de figures imposées ?
Les freins identifiés sur la méthodologie et/ou la mise en œuvre des projets :
- Les difficultés à coordonner et associer les multiples acteurs (publics / privés)
- Les difficultés à trouver des indicateurs permettant le suivi et le pilotage du
projet
Les points de vigilance
- Le peu d’actions en matière de sensibilisation des populations et le peu de
stratégies globales en matière de communication
- Le peu de travail sur la construction de « l’offre » du territoire
- Le peu de travail sur la construction sociale des territoires
Les perspectives visant à appuyer les territoires
- Un travail sur les indicateurs et le tableau de bord des plans de développement
- Faciliter l’expérimentation (permettre l’innovation) et la connaissance d’initiatives
�
�
�
�
����
c. Les résultats de l’analyse
Pourquoi les territoires s’engagent-ils
dans la thématique de l’accueil ?
La thématique de l’accueil en tant que stratégie de développement correspond à deux
contextes territoriaux différents :
� Une arrivée de nouvelles populations constatée qui nécessite une
gestion de ces flux pour accompagner les mutations générées par ces
arrivées.
� Une déprise démographique qui nécessite de créer du flux pour
maintenir un niveau d’activité et de services suffisants.
� Il est à noter que des territoires peuvent se situer dans la double
problématique de gestion et de création de flux de populations.
67%60%
25%
Gérer du flux Créer du flux Gérer et créer du flux
�
�
�
�
����
78%
46%
30%
19%
8%
Améliorer lesconditions de viede la population
locale
Assurerl'équilibre des
fonctionsterritoriales
Favoriser lacomplémentarité
urbain/rural
Maîtriserl'étalement
urbain
Autres
Parmi les 67 % des territoires souhaitant gérer du flux
Parmi les 60 % des territoires souhaitant créer du flux
61% 61%58%
45%
Freiner ladésertification /
Maintenir lapopulation
Accueillir despublics cibles
Améliorer lesconditions de
vie de lapopulation
locale
Retenir /accueillir des
jeunes
�
�
�
�
����
Comment et avec qui pensent-ils opérer ?
80%
15%
0%
91%
24%
2%
87%
20%
4% 9%
18% 18%
42%
67% 67%
62%
55%
82%
35%
24%
62%
Etat Région Département PNR Pays Communautéde
communes
Commune
Financeurs animation / accompagnement opérateur (porteur de projet)
78%
64%
6%
77%
62%
6%
74%
62%
8%
87%
44%
0%
44%
67%
11%
75%
50%
0%
82%
47%
3%
63%
31%31%
CCI 82%
CMA 85%
CA 91%
Organ
ismes
de l
a pro
fess
ion a
grico
le 71
%
Agenc
e de dé
velo
ppem
ent 1
6%
Boutiq
ue d
e ge
stion
7%
Assoc
iatio
ns 6
9%
Autre
s 64%
Opérateur (porteur de projet)
Animation / accompagnement
Autre (Financement, capitalisation,
réflexion)
�
�
�
�
����
85%
67%64%
Communicationinterne
Stratégie decommunication
globale
Communicationexterne
Les objectifs de la communication
91 % des territoires ont spécifié les objectifs de leur communication
74%
34%
6%
Valoriser l'imagedu territoire
Prospecter denouvelles
populations
Faire circulerl'info sur LEADER
Les enjeux de la communication externe
�
�
�
�
����
89%
34%
30%
21%
2%
Fair
e c
ircu
ler
l'in
form
atio
ns
ur
le p
rog
ram
me
Le
ade
r
Se
ns
ibili
se
r le
s h
abit
ants
aux
en
jeu
x d
u t
err
ito
ire
Fair
e c
ircu
ler
l'in
form
atio
ns
ur
la p
olit
iqu
e d
'acc
ue
il
Se
ns
iblis
er
les
hab
itan
ts à
l'acc
ue
il
Re
nd
re v
isib
le la
str
até
gie
gé
né
rale
du
pay
s a
up
rès
de
la p
op
ula
tio
n
Les enjeux de la communication interne
�
�
�
�
���
Quels sont les leviers utilisés pour développer sa
stratégie d’accueil et d’attractivité ?
53%
45%
35%31%
11%5% 5%
L'économie Les
services
L'image /
l'identité du
territoire
Multisectoriel L'emploi Le logement Le foncier
75%
62%
55%
31%27%
11%5%
Les
services
L'économie L'image /
l'identité du
territoire
Multisectoriel L'emploi Le logement Le foncier
Par domaine prioritaire
Par occurrence
�
�
�
�
���
Dans quel domaine le plan de développement s’inscrit-il et
avec quelle intensité ?
Définition des trois conditions :
o Les conditions d’activités économiques : le renouvellement et le
développement de l’existant, l’accueil et la construction de nouvelles
activités…,
o Les conditions de réceptivité : le logement et le foncier…
o Les conditions d’habitabilité : les services, l’environnement, la vie
socioculturelle, le patrimoine…
84% 84%
15%
Conditionsd'activité
Conditionsd'habitabilité
Conditions deréceptivité
�
�
�
�
����
75%
75%
71%
45%
40%
38%
appu
i à la
cré
atio
n d'
activ
ité
orga
nisa
tion
de fi
lière
s ou
/et d
e sy
stèm
es lo
caux
disp
ositi
f ou
acco
mpa
gnem
ent v
olon
taris
te v
ers
deno
uvel
les
activ
ités
ou p
roje
ts "a
typi
ques
"
reno
uvel
lem
ent d
u tis
su é
cono
miq
ue
appu
i à l'
inst
alla
tion
agric
ole
acco
mpa
gnem
ent v
ers
l'em
ploi
Les conditions d’activité
�
�
�
�
�� �
51%
16%
15%
logement/habitat
foncier
documents d'urbanisme(scot, plu, carte co…)
Les conditions de réceptivité
Les conditions d’habitabilité
91%
85%
78%
56%
42%
services
vie culturelle
paysages/patrimoines
identité territoriale
vie sociale
Services: petite enfance 52 %, santé 34 %
�
�
�
�
����
60%
55%
31%
29%
20%
16%
15%
11%
9%
5%
Déve
lopp
er l'
écon
omie
loca
le
Cont
ribue
r au
déve
lopp
emen
t des
ser
vice
s
Favo
riser
une
ges
tion
de l'
espa
ce d
urab
le
Valo
riser
les
ress
ourc
es p
atrim
onia
les
Stru
ctur
er le
s ac
teur
s
Renf
orce
r les
lien
s in
ter t
errit
oria
ux
Renf
orce
r la
com
plém
enta
rité
des
polit
ique
s te
rrito
riale
s
Déve
lopp
er la
com
péte
nce
terr
itoria
le
Sens
iblis
er le
s po
pula
tions
à l'
accu
eil
Prof
iter d
u de
sser
rem
ent u
rbai
n
Les stratégies prévues
�
�
�
�
����
Comment le développement durable est pris en compte ?
Les membres du groupe ont adopté les éléments de définition suivants pour prendre en
compte la dimension territoriale du développement durable :
o La durabilité sociale (Solidarité, santé, culture, territoire vivable et
équitable)
o La durabilité économique (Consommation responsable, gestion des
ressources, commerce équitable)
o La durabilité environnementale (Biodiversité, transports, énergie, climat,
eau, déchets)
o La durabilité de la gouvernance (Le portage du projet et son
appropriation par un maximum d’acteurs, leur diversité et leur implication –
acteurs locaux, partenaires extérieurs et échelles territoriales)
o La durabilité du projet (L’aspect temporel)
�
�
�
�
����
95%
95%
93%
91%
85%
Dimension économique
Dimension sociale
La gouvernance locale et la gouvernance deséchelles territoriales
Dimension environnementale
La prise en compte de la durabilité du projet
96 % des territoires disent le prendre en compte
82%
76%
65%
47%
41%
Environnemental
Economique
Social
La gouvernance
La durabilité
31 % des territoires prévoient des indicateurs
�
�
�
�
����
47%
39%
30%
14%
27%
36%
20%
25%
20%
18%
13%
0%
diff
icul
té à
mob
iliser
et a
nim
er d
es a
cteu
rs
diff
icul
té à
coo
rdon
ner
la m
ultip
licité
des
éch
elle
s te
rrito
riale
s
défic
it da
ns l'
acco
mpa
gnem
ent d
es p
orte
urs
de p
roje
ts
diff
icul
té à
coo
rdon
ner
la m
ultip
licité
des
act
eurs
défic
it de
con
nais
sanc
e fin
e du
terr
itoire
inad
équa
tion
entr
e co
mpé
tenc
es r
equi
ses
et c
ompé
tenc
es
disp
onib
les
Pre
ssen
ti da
ns l'
anal
yse
Cla
irem
ent
expr
imé
dans
le d
iagn
ostic
par
le t
errit
oire
Quels sont les besoins identifiés ?
Quels sont les facteurs de réussite ?
�
�
�
�
����
Quelles sont les initiatives remarquables?
Intersectoriel :
- Dispositif de veille et d'intelligence territoriale : système d'information complet et
inter opérable avec le réseau GAL
(PNR Monts d’Ardèche - Rhône-Alpes))
- Observatoire collectif sur l'accueil
(Pays du Grand Perche – Basse Normandie)
- Un observatoire des mutations de développement rural : analyser tous les aspects
du Développement Rural et optimiser les actions
(Pays d’Epinal Cœur des Vosges – Lorraine)
- Encourager le développement du temps partagé, tous domaines confondus
(Pays de Vannes - Bretagne)
Domaine économique :
- Stimuler l’initiative, l’innovation : microprojet d’activités ou de services avec un fort
caractère d’initiative et / ou d’innovation
(PNR Millevaches en Limousin)
Domaine social :
- Travail sur de nouvelles formes d’emploi : coopératives d’activités, associations de
portage salarial par exemple
(Pays Redon et Vilaine - Bretagne)
Domaine culturel :
- Création artistique pour la bienvenue des nouveaux arrivants
(Pays de Langres – Champagne-Ardenne)
- Volonté de développer des actions culturelles innovantes permettant la mise en
valeur des ressources locales, avec échanges culturels urbains – ruraux
(Pays Haut Poitou et Clain – Poitou-Charentes)
�
�
�
�
����
Domaine des services :
- Encourager la création d’entreprises dans le domaine des services : conseil
spécifique des créateurs avec l’ISERP
(Pays d’Ouche – Basse Normandie)
Domaine de l’agriculture :
- Fonds de stockage des terres agricoles – partenariat
(Pays Touraine Côté Sud – Centre)
�
�
�
�
���
Quelles sont les bonnes pratiques ?
Pays Saint Lois – Basse-Normandie
Structures : agences immobilières, notaires, missions locales, réseaux des
accompagnants et des veilleurs locaux
Objet : création d'une plateforme de services jeunes : permettre une offre globale
d'accueil et assurer une expertise auprès des instances du Pays - Étendre le
CLLAJ (Comité local pour le logement autonome des jeunes)
Modalités : association
Pays de Guéret - Limousin
Structures : 3 commissions techniques "viable", "vivable" et "équitable", issues du
comité de programmation et complétées par des personnes ès qualité - radio
associative à l'échelle du Pays
Objet : renforcer l'approche "bottom up" (ascendante) de la démarche Leader
PNR Monts d’Ardèche – Rhône-Alpes
Structures : GAL et plateforme du développement rural
Objet : soutien à l'ingénierie de projet
Modalités : appui auprès des maîtres d'ouvrage, monter formations courtes et
faire de la capitalisation
Pays Touraine Côté Sud - Centre
Structures : agglomération de Tours
Objet : organisation des transports
Structures : Université de Tours
Objet : outils de veille et de prospectives publics privés pour le logement
�
�
�
�
���
d. La liste des 65 territoires dont le dossier de candidature a été
analysé :
Basse Normandie :
� Pays Argentan Auge Ornais
� Pays Baie du Mont-Saint-Michel
� Pays Perche Ornais et le Pays Perche d'Eure
Loire
� Pays Bocage
� Pays d'Ouche
� Pays Saint Lois
Aquitaine :
� Pays des Landes de Gascogne
� Pays du Grand Bergeracois
� Pays de la vallée du Lot
� Pays Périgord Vert
� Pays Cœur Entre-Deux-Mer
� Pays Adour Chalosse Tursan
Auvergne :
� Pays d’Aurillac
� Pays du Velay
� Pays de Saint Flour Haute Auvergne
� Pays de la Jeune Loire et ses rivières
� Pays de la Vallée de Montluçon et du Che
� PNR des Volcans d’Auvergne
� Pays d’Issoire Val d’Allier Sud
� Le Territoire de Projet en Sologne et
Bocage Bourbonnais
� PNR Livradois Forez
� Le Pays des Combrailles
Bourgogne:
� Pays du Chalonnais
Bretagne :
� Pays de Centre Ouest Bretagne
� Pays de Dinan
� Pays de Lorient
� Pays de Ploërmel cœur de
Bretagne
� Pays de Pontivy
� Pays de Redon et Vilaine
� Pays de Saint Malo
� Pays de Trégor Goëlo
� Pays des Vallons de Vilaine
� Pays de Vannes
Centre :
� Pays du Berry Saint Amandois
� Pays Touraine Côté Sud
Champagne-Ardenne:
� Pays de Langres
Franche-Comté :
� Pays des Vosges Saônoises
� Pays des 7 rivières
Limousin :
� Pays de Combrailles en marche
� PNR Millevaches
� Pays de Guéret
� Marche Occitane
Lorraine :
� Moselle Sud Territoire d'eau
� Pays d'Epinal Cœur des Vosges
� Pays du Lunévillois
� Pays de Sarreguemines Bitche Sarralbe
�
�
�
�
����
Midi Pyrénées:
� Pays d'Auch
� Pays d'Ariège Pyrénées
� PNR des Causses du Quercy et Pays Bourian
� Pays du Haut Rouergue
� Pays Ruthénois
� Pays Midi-Quercy
� Pays du Val d'Adour
� Pays des Portes de Gascogne
Nord Pas de Calais:
� Pays du Boulonnais
Pays de la Loire:
� Pays de Châteaubriant
� Pays des Mauges
� Pays de Haute Mayenne
� Pays de la Vallée de la Sarthe
Poitou Charentes:
� Pays Marennes - Oléron
� Pays Haut Poitou et Clain
� Pays Horte et Tardoire
� Pays de Saintonge Romane
PACA :
� Pays Serre-ponçon Ubaye Durance
Rhône-Alpes:
� PNR des Monts d'Ardèche
�
�
�
�
�� �
6. La synthèse de l’atelier de lancement du Réseau à Bordeaux
QUELLE POLITIQUE D’ACCUEIL POUR QUELLE ATTRACTIVITÉ ?
1 – Contexte, constats et problématiques
Aujourd’hui confrontés à de profondes mutations, les territoires ruraux doivent
repenser leur propre organisation et leur développement. Ces transformations sont liées à
de multiples facteurs exogènes (mondialisation, réchauffement climatique, enjeux de
gouvernance alimentaire, augmentation du coût de l’énergie, valorisation des espaces
naturels…) et endogènes (vieillissement de la population, variation du coût du foncier,
« résidentialisation » de l’économie, solde migratoire…).
En parallèle à ces mutations, les territoires ruraux s’attachent à maintenir leur
attractivité en affirmant leur capacité à attirer et maintenir des ressources qu’elles soient
humaines, financières ou technologiques. La double stratégie « attirer/retenir » doit
notamment contribuer à donner un sens à la notion d’ancrage territorial. La venue dans
les territoires ruraux de nouvelles populations, et particulièrement d’actifs (porteurs de
projets, créateurs ou repreneurs d’activités, salariés,…) offre de nouvelles opportunités
pour le développement durable de ces territoires.
L’arrivée de nouveaux habitants, qu’elle soit une réalité ou un objectif, nécessite
d’organiser l’accueil par la définition et la mise en place de véritables « politiques
d’accueil ». Au-delà de la captation de flux migratoires, les politiques d’accueil doivent
permettre de favoriser l’arrivée de ces nouvelles populations dans de bonnes conditions
et de contribuer, par ce biais, au développement des territoires.
Afin de les rendre les plus efficientes possibles, les politiques d’accueil sont à
définir au niveau local, en fonction des spécificités et des réalités socio-économiques du
territoire, ainsi que des orientations voulues par les acteurs politiques locaux. Par une
articulation des strates de gouvernance locale, la mise en place de politiques d’accueil
doit s’inscrire dans une démarche partenariale qui permettra de développer une « culture
de l’accueil ».
Le dynamisme démographique du monde rural
Les flux migratoires constituent le moteur de l’attractivité des territoires et
déterminent l’efficacité des politiques d’accueil. Depuis des décennies, le déclin
démographique des territoires ruraux a été un des éléments majeurs de leur fragilisation
et du renforcement de l’opposition entre villes et campagnes. Aujourd’hui, cette érosion
�
�
�
�
����
démographique tend à s’estomper, voire à s’inverser, et de nouvelles opportunités
s’offrent aux zones rurales du fait des évolutions socio-économiques, techniques et
structurelles.
Actuellement, les territoires ruraux sont soumis à de fortes dynamiques
démographiques et migratoires. Entre 2000 et 2004, en moyenne près de 12% des
ménages français ont changé de logements. En parallèle, phénomène nouveau, les
territoires ruraux ont connu un accroissement démographique soutenu, avec des taux
moyens de croissance de population d’environ +0,7% par an. Ainsi, en moyenne, depuis
près de dix ans, les territoires ruraux gagnent 100 000 nouveaux habitants chaque année.
L’installation en milieu rural n’est plus un phénomène épisodique mais bien un
mouvement de fond. Les « néo-ruraux » représentent aujourd’hui 4,2 % de la population
française de plus de 15 ans, soit 2 millions de citadins qui ont quitté les villes. Pour ceux
qui n’ont pas encore franchi le cap, 42% des habitants de communes de 100.000
habitants (soit 5,6 millions de personnes de 15 ans et plus) souhaiteraient vivre et
travailler en zone rurale. De même, 18%, soit 2,4 millions de citadins, affirment même
vouloir prendre des contacts et s’engager dans une démarche active d’installation durable
à la campagne dans les 5 ans à venir (sondage réalisé dans le cadre de la manifestation
Projets en Campagne 2007).
Cette croissance démographique va de paire avec un étalement urbain continu.
L’artificialisation des terres a ainsi augmenté de 20% sur les vingt dernières années.
Souvent associé à l’installation en milieu rural pour des citadins en recherche d’un cadre
de vie de meilleure qualité, l’idéal de la maison individuelle est aujourd’hui remis en cause
par les principes du développement durable. Quelles en seront les conséquences sur le
potentiel d’attractivité des campagnes françaises ?
De plus en plus intégrés aux documents d’urbanisme, les principes du
développement durable conditionnent ainsi les politiques d’accueil, impliquant une
nécessaire réflexion et vision transversales pour la mise en œuvre de stratégies
territoriales durables et cohérentes.
Attractivité, création d’emplois, économie résidentielle et développement durable
Dictées par les dynamiques migratoires, les politiques d’accueil doivent néanmoins
être pensées au sein d’une réflexion plus vaste sur le développement économique et le
développement résidentiel. En effet, comme l’a souligné Philippe Perrier-Cornet, les
nouveaux habitants sont essentiellement des actifs qui travaillent en ville et
secondairement des retraités. Le « désir de campagne » des Français répond surtout à la
recherche d’un meilleur de cadre de vie, déconnecté de la vie active des nouveaux
�
�
�
�
����
arrivants, davantage associée aux espaces urbains. Ainsi, malgré le renouveau du
dynamisme démographique migratoire, et certainement à terme du solde naturel, les
conséquences pour la création d’emplois ne sont pas aussi soutenues. Néanmoins,
l’installation de nouveaux habitants crée des emplois indirects dans l’économie
résidentielle et « présentielle » dont l’impact socio-économique n’est pas négligeable.
En revanche, et même si l’économie résidentielle peut être porteuse d’emplois, elle
multiplie également les mobilités, les transports individuels et favorise la consommation
d’espace, autant d’éléments contraires aux valeurs du développement durable.
La transition progressive des territoires ruraux d’une fonction productive à de
nouvelles fonctions résidentielles a favorisé la fin de la mono activité économique
(agricole ou industrielle) au profit de la tertiarisation de l’économie et de l’implantation de
nouvelles activités. Ainsi, la création d’activités dans les espaces ruraux, qu’elle réponde
ou non à une demande de l’économie résidentielle, doit être encadrée par des politiques
concertées avec les pôles urbains pour repenser la localisation des activités, des services
et des équipements.
Accueillir et conserver la population
Les politiques d’accueil d’un territoire doivent répondre à une volonté d’attirer de
nouvelles populations, mais elles doivent aussi satisfaire et inciter au maintien des
populations déjà présentes. Cette double problématique répond notamment aux enjeux
de maintenir une structuration équilibrée par âge de la population. Etre attractif pour les
retraités ou les actifs avec enfant(s) en étant incapable d’inciter les jeunes actifs de 20-30
ans à rester sur le territoire entraînerait un fort déséquilibre des pyramides des âges et
indirectement une spécialisation du territoire en termes de services et d’équipements. De
tels déséquilibres inciteraient à une remise en cause permanente des stratégies d’accueil,
contraire à la recherche d’une offre territoriale pérenne et durable.
Les politiques d’accueil, outils de l’attractivité des territoires
Ces différentes réalités (flux migratoire, déséquilibre des structures par âge,
résidentialisation de l’économie, périurbanisation des espaces,…) amènent à s’interroger
de manière transversale sur les politiques d’accueil et leur répercussion sur l’attractivité
des territoires. Comment la stratégie d’accueil de nouveaux actifs et/ou de nouvelles
populations peut-elle permettre aux territoires ruraux de repenser leur attractivité et mieux
accompagner les mutations socioéconomiques en cours dans une perspective de
développement durable ?
�
�
�
�
����
2 – Les apports de l’atelier
2.1 Les politiques d’accueil : principes, définitions et état de la réflexion
Par leur capacité à attirer de nouvelles populations, mais aussi à conserver la population
présente, les politiques d’accueil définissent l’offre globale du territoire, en matière
économique, résidentielle et de services. Une politique d’accueil n’implique pas le seul
phénomène démographique d’attrait de nouvelles populations, elle doit aussi répondre à
la gestion de ces flux et à l’intégration aussi bien économique, sociale, culturelle ou
urbaine des nouveaux habitants. Ainsi, une politique d’accueil est avant tout une politique
sociale qui permet de redéfinir et réorienter les politiques économiques et structurelles
d’un territoire (cf. les travaux du Collectif Ville Campagne).
Les relations villes/campagnes
Comme l’a rappelé Philippe Perrier-Cornet, l’analyse des mutations et du
fonctionnement des territoires ruraux doit s’inscrire dans les relations entre villes et
campagnes ainsi qu’à travers la multifonctionnalité croissante du monde rural qui ne
dépend plus de la seule économie agricole. Par le recul de la fonction productive (agricole
et industrielle) du fait de l’extension des aires périurbaines et rurales aux fonctions
résidentielles, les flux migratoires, aussi bien permanents que pendulaires, façonnent et
structurent aujourd’hui le monde rural.
Penser l’attractivité du monde rural doit désormais se faire au sein d’une réflexion
globale sur les relations urbain/rural et par la recherche d’un meilleur équilibre, de
nouvelles relations et de nouvelles solidarités entre zones fortement urbanisées et
territoires à dominante rurale.
La transversalité des politiques d’accueil : des politiques territoriales structurantes
Construire l’attractivité territoriale passe par la mise en œuvre de politiques
d’accueil multi thématiques. Celles-ci doivent être pensées de manière concertées et
cohérentes afin d’aboutir à l’émergence de réels projets de territoire. Elles ne peuvent
répondre à un seul souci d’attractivité tant les conséquences de l’arrivée de nouvelles
populations auront un effet global et structurant sur le territoire. Les impacts sur le foncier,
la transformation de la structure par âge de la population, la modification du niveau de
revenus de la base productive, les mutations induites des besoins en infrastructures, en
équipements et en services, la consolidation de l’identité rurale du territoire sont autant
�
�
�
�
����
d’éléments qu’il faut considérer, par le biais d’une réflexion proactive, pour la mise en
œuvre de politiques d’accueil structurantes.
Seule une réflexion transversale permettra de créer des politiques structurantes et
capables de construire l’offre intra territoriale et de consolider en externe les relations
interterritoriales.
Des politiques d’accueil sur mesure
Par leur histoire ou leur fonction économique, les territoires ruraux présentent des
réalités et des contextes spécifiques à chacun, impliquant la création de politiques
d’accueil différenciées et adaptées. Ainsi, chaque politique d’accueil est à construire « sur
mesure » selon le contexte local. De plus, une telle démarche incite à l’intégration des
politiques d’accueil à un projet de territoire.
S’il apparaît difficile de pouvoir aboutir à des politiques d’accueil transférables d’un
territoire à l’autre, en revanche il se dessine une approche méthodologique commune et
transposable. Le partage d’expériences, via les réseaux régionaux notamment, constitue
également une démarche en faveur d’une diffusion des savoir-faire.
Construire un projet de territoire – Quelles gouvernances ? Quels partenariats ?
Mettre en œuvre des politiques d’accueil implique une réelle réflexion sur
l’articulation des échelons de gouvernance et des échelles territoriales. Par une
articulation des strates de gouvernance locale, la mise en place d’une politique d’accueil
doit s’inscrire dans une démarche partenariale. Il est important d’associer les populations
locales et nouvelles à la démarche pour que le projet de territoire soit une œuvre
collective, en faveur de l’identification d’une identité territoriale.
La définition et la mise en œuvre des politiques d’accueil s’appuient, pour être
efficaces sur une réelle volonté politique, partagée par l’ensemble des élus et des acteurs
du territoire (collectivités territoriales, consulaires, monde associatif, acteurs socio-
économiques, …).
L’implication de l’échelon régional devra ainsi permettre une mise en réseau des
territoires afin de favoriser les échanges d’expériences, la mutualisation et la
communication externe. De tels éléments influenceront favorablement l’articulation des
territoires et leur capacité à être attractif au sein d’une même région. Pour autant, les
réseaux régionaux doivent répondre aux disparités infrarégionales (littoral dynamique et
�
�
�
�
����
arrière pays en déclin, par exemple), en réfléchissant à des politiques adaptées et
différenciées.
A titre d’exemple, la Chambre d’Agriculture du Morbihan a mené une étude sur les
capacités d’accueil du territoire en termes de foncier disponible et de consommation
d’espace. Cette réflexion a ainsi permis d’évaluer le niveau d’adéquation entre l’offre
(terrains disponibles) et la demande (évaluation des porteurs de projets potentiels). Une
telle étude contribue à la stratégie d’accueil globale du territoire. Par sa diffusion et son
contenu, elle alimente la mise en réseau locale.
D’une stratégie de communication aux conditions de l’accueil
Au-delà de l’identification de l’offre territoriale globale, les politiques d’accueil se
doivent d’être lisibles et connues. Comme l’indique la Charte Nationale de l’installation en
milieu rural, cette mise en perspective de l’offre du territoire passe par un partage
d’informations qualifiées et localisées, dans le respect des responsabilités et
compétences respectives des acteurs. Cette capacité à promouvoir le territoire et à
assurer un suivi des nouveaux habitants permettra de développer la notion d’attachement
territorial, facteur déterminant dans la construction d’une identité locale et fondement d’un
projet de territoire cohérent.
Pour autant une simple politique de promotion ne peut suffire à construire un réel
projet de territoire. Ainsi, il est important de rappeler qu’une politique d’accueil structurante
doit être menée en complément d’un accompagnement du projet de vie et du projet
d’activités des migrants. Cet accompagnement ne peut être seulement ponctuel, il doit
être permanent, avant et après l’installation des nouveaux habitants. Une telle logique
incite à l’intégration et permet de résoudre d’éventuels conflits d’usage avec la population
originelle du territoire.
Comme pour les réflexions de mise en œuvre de la politique d’accueil,
l’accompagnement devra être assuré par les différents acteurs du territoire, en fonction de
leurs propres compétences, dans un souci de transversalité et de complémentarité, visant
à optimiser la qualité de l’accueil.
Dans ce cadre, plusieurs actions ont été menées par différents réseaux d’acteurs :
- Site portail et centre de ressources dédiés à l’installation en milieu rural et aux
politiques d’accueil (www.installation-campagne.fr)
�
�
�
�
����
- l’Agence Régionale de Développement des Territoires d’Auvergne : campagne
de communication des « Urbanophiles » ; mise place d’outils web innovants ;
développement de l’« Offre Service + » (soutien à la reprise ou transmission
d’entreprise) et des « résidences d’entrepreneurs » (test grandeur nature des
projets de reprise ou création d’activités)
- la Région Limousin : partenariat avec la chaîne Demain.tv ou le bimensuel
Village Magazine, collaboration avec le Collectif Ville Campagne et le Cnasea
pour l’organisation de la Foire à l’Installation en Milieu Rural, mise en place des
Pôles Locaux d’Accueil, partenariat avec le PACT-ARIM et l’Agence Locative
Rurale limousine pour l’accompagnement des porteurs de projet vers des
logements locatifs…
- la Région Basse Normandie : labellisation « territoire d’accueil » (soutien
supplémentaire et spécifique de la Région à l’échelle de Pays et Parcs Naturels
Régionaux ayant mis en œuvre une stratégie d’accueil) ; appel à projet
« Réinventons les campagnes » (soutien de la Région pour des actions
émergentes inscrites dans des démarches de territoire et stimulant l’attractivité
des espaces ruraux) ; réalisation d’un guide régional des acteurs de l’accueil,
piloté par le Centre de ressources Pivert.
- l’Unité Nationale d’Animation Leader + (UNA Leader +) : réflexions menées par
18 Groupes d’Actions Locales (GAL) autour du thème fédérateur « accueil de
nouveaux acteurs locaux et d’entreprises », et notamment sur la gestion des flux
démographiques, qui ont permis d’identifier un certain nombre de bonnes
pratiques (élaboration et diffusion de guides (GAL Ploërmel Cœur de Bretagne
par exemple), mise en place d’observatoires et de points d’information
thématiques (Gal Pays de la Baie du Mont Saint Michel par exemple), distribution
de mallettes combinées présentant l’offre globale de services témoignant d’un
réel effort de mise en réseau (GAL Sud Mayenne par exemple), actions de
rencontres entre résidents et nouveaux arrivants,…).
- Etude du Collectif Ville Campagne « Attractivité des territoires ruraux et accueil
de nouvelles populations dans le programme LEADER + ». Etude menée auprès
de 36 territoires GAL LEADER + (2008).
Les politiques d’accueil autour du triptyque activité, réceptivité, habitabilité
Identifiés par le collectif Ville Campagne comme les trois piliers du potentiel
d’attractivité d’un territoire, les conditions d’activité, de réceptivité et d’habitabilité
�
�
�
�
���
constituent les trois facteurs déterminants pour la mise en œuvre de chaque politique
d’accueil et de la construction de l’offre territoriale. Leur évidente articulation témoigne de
l’importance de l’approche transversale pour la mise en œuvre de politiques d’accueil.
Les conditions d’activité définissent les capacités du territoire à maintenir l’activité
locale, à accompagner les mutations économiques exogènes et endogènes en identifiant
les nouvelles sources d’activité possibles. Les conditions de réceptivité témoignent de
l’impact des problématiques foncières et des questions soulevées par l’étalement urbain.
Enfin, les conditions d’habitabilité répondent aux capacités des territoires à y faire vivre
ses habitants à travers une offre de services et d’équipements suffisante et adaptée. De
manière transversale, les trois piliers des politiques d’accueil sont soumis à une notion de
durabilité en adéquation avec les problématiques d’intégration notamment. Un réel travail
prospectif doit donc être mené, en accompagnement de la construction des politiques
d’accueil.
Enfin, il est primordial de rappeler que si ces trois critères seront déterminants pour
la mise en œuvre de politique d’accueil, ils doivent également répondre aux attentes de la
population déjà présentes sur le territoire et motiver sa volonté d’y rester (cf. « Guide
répertoire des politiques d’accueil » écrit par le Collectif Ville Campagne pour le compte
du programme européen Interreg Rural Innova).
Anticiper les mutations : vieillissement de la population et flux de retraités
Quelle place donner aux seniors dans les politiques d’accueil ?
Au même titre que l’ensemble du territoire français, les territoires ruraux sont
aujourd’hui confrontés au vieillissement de la population. Pour autant, face au départ des
jeunes actifs et l’arrivée de seniors, l’espace rural est davantage concerné par le
vieillissement. Ce phénomène conditionne de nouvelles logiques résidentielles et renforce
un peu plus encore le rôle des services comme facteurs d’attractivité.
La contribution de la Société Française Economie Rurale (SFER) rappelle les
différents impacts du vieillissement et des migrations de retraités sur le monde rural en
termes d’habitats (ghetto, maintien à domicile), des modes de consommation (marchés,
loisirs, santé) ou d’apport de capitaux (contribution à la base résidentielle via les pensions
de retraite).
Trop souvent bornée à une approche médico-sociale, l’offre de services dédiée aux
seniors doit aujourd’hui être repensée sur un champ plus large. Les seniors souhaitent
aujourd’hui « vieillir debout ». Consommateurs de services, les retraités doivent être
intégrés aux réflexions sur les politiques des territoires ruraux et considérés comme un
facteur du développement local (dynamique associative, parrainage des porteurs de
projet, autres activités qui ne relèvent pas des loisirs,…). Dans des territoires ruraux à la
�
�
�
�
���
fonction de plus en plus résidentielle, les seniors sont une réserve de compétences et de
savoir-faire mobilisables : c’est l’ « or gris » des territoires, concept développé par le
cabinet BIPLAN.
La vieillesse semble trop souvent être considérée comme un seul et même
ensemble alors que pourtant, du fait de l’allongement de l’espérance de vie, on peut
identifier trois âges différents pour les seniors (retraités actifs, « entre deux », seniors en
perte d’autonomie). Cette distinction n’a pas encore été bien intégrée à l’offre de services
présente sur un territoire et explique qu’elle ne réponde pas toujours à une demande de
plus en plus diversifiée.
Ainsi, et pour toutes ces raisons, la question du vieillissement et de ces différentes
formes se doit d’être intégrée aux différentes politiques de développement local et aux
politiques d’accueil. Une telle démarche permettra de repenser le rôle des retraités au
sein des territoires ruraux (valorisation de leur compétence en tant que ressource), de
mieux appréhender la place à consacrer dans les politiques d’accueil aux seniors, public
particulièrement sensible aux migrations, mais également de combler le manque de
coordination dont semble souffrir l’offre de services dédiée aux seniors.
2.2 Les politiques d’accueil : quelles limites ?
La mise en place de politiques d’accueil volontaristes soulève un certain nombre
d’interrogations quant à leur efficacité réelle et leurs conséquences. Quelles peuvent être
les limites potentielles des politiques d’accueil ? Existe-t-il d’éventuels risques de
vulnérabilité de territoires incapables de répondre aux mutations démographiques
engendrées par une attractivité retrouvée ?
Un risque de concurrence territoriale ?
En voulant se rendre attractifs, un réel risque de mise en concurrence des
territoires existe. De nombreuses interrogations subsistent quant à la possibilité d’atténuer
ce risque. Quelle démarche collective faut-il développer afin d’éviter un contexte
contreproductif de concurrence territoriale ? Comment maintenir en priorité la volonté de
« bien vivre ensemble » face à une perversion de la démarche sur une volonté de « mieux
faire que le territoire voisin » ?
Facteur déterminant de la mise en œuvre de politiques d’accueil, la bonne
articulation des échelles et des niveaux de gouvernance apparaît comme l’élément clé qui
permettra d’éviter un tel scénario.
�
�
�
�
����
La durabilité des flux migratoires et la pérennité des politiques d’accueil
Une seconde interrogation est soulevée quant à la durabilité des flux vers les
campagnes françaises. Même si la constance du phénomène depuis plus d’une vingtaine
d’années semble acquise, elle semble largement alimenter par la recherche d’un cadre de
vie préservé. Plusieurs facteurs pourraient briser cette spirale. D’une part, avec
l’affirmation des principes du développement durable et la réduction de l’espace foncier
consommable et l’augmentation des coûts de construction, l’idéal de la maison
individuelle pourrait être remis en cause, inversant ainsi la tendance de flux migratoires
venus chercher un espace de vie moins dense qu’en ville. Ce phénomène pourrait
également alimenter la concurrence entre les territoires et la ségrégation infra territoriale
(conflits d’usage) et interterritoriale du fait de politiques plus ou moins souples en termes
de consommation d’espaces ou de variation des coûts du foncier. D’autre part, une trop
grande spécialisation dans une économie tertiaire et résidentielle présente un certain
nombre de limites. Autant de telles caractéristiques sont favorables à l’arrivée de
personnes âgées, autant pour les jeunes issus du territoire et ayant de plus hauts niveaux
de qualification, la tentation de quitter le territoire afin de trouver un cadre plus favorable à
la mise en valeur de leur capacité pourrait s’avérer forte.
3 – Questionnements et pistes de travail
Afin d’optimiser les démarches visant à définir une offre territoriale et des politiques
d’accueil, plusieurs pistes de travail ont été envisagées.
L’importance d’une connaissance fine du territoire
Éléments de constat partagé par l’ensemble des acteurs, il parait indispensable
d’avoir à disposition des éléments de connaissance fine des territoires. Connaître qui
arrive (profil, provenance) ? ; Quels sont les besoins des nouveaux arrivants ? ; Mais
aussi qui quitte le territoire ? Autant d’éléments qui permettent d’évaluer les besoins réels
des habitants du territoire et d’optimiser l’offre territoriale en l’adaptant à une demande en
constante évolution.
L’approche transversale et multi thématique des politiques d’accueil implique de
multiplier et développer les partenariats pour mobiliser les sources d’une connaissance
fine du territoire (universités, chercheurs,…). Plusieurs exemples de pratiques
prometteuses et/ou innovantes ont ainsi été développées : observatoire du Logement
(Pays Centre Est Bretagne), réflexion pour une gestion commune de la maîtrise de
�
�
�
�
�� �
l’espace pour un meilleur accompagnement des transformations spatiales (Pays des
Landes Gascogne) ; création d’un référentiel sur le développement durable (Pays du
Bassin d’Arcachon). De même, la Région Limousin a mis en œuvre un observatoire
dynamique des migrations.
Mise en réseau et partages d’expériences
Sans pour autant reproduire le même système d’outils sur l’ensemble des
territoires soucieux de mettre en œuvre une politique d’accueil, les réseaux d’échanges
de territoires confrontés à ces mêmes problématiques constituent une réelle plus-value
pour les espaces ruraux. Au-delà du nécessaire partage d’expériences, cette démarche
permettra d’assurer la valorisation et la diffusion de l’existant, de partager les principes et
les concepts des politiques d’accueil, de mieux construire l’attractivité du territoire,
d’appréhender les phénomènes de mobilité, de mieux intégrer les principes du
développement durable mais aussi d’évaluer les impacts des politiques d’accueil.
Le recensement d’expériences jumelé avec la constitution d’observatoires de
l’accueil (analyse d’expériences : freins, facteurs de réussite, besoins) devra permettre
d’identifier des indicateurs. Cette démarche devra notamment s’inscrire dans un appui
aux territoires sur leurs réflexions en matière de développement durable dont les principes
influencent aujourd’hui la structuration des espaces. Ainsi, l’accueil peut s’affirmer comme
un « mode de conception d’une consommation durable des territoires ».
L’expérience de réseaux d’acteurs et territoires ruraux (Leader+, Rural Innova, puis
Rur@ct...) en matière d’échanges, de capitalisation et de transfert d’expérience pourraient
inspirer le Réseau rural français comme outil de mutualisation entre les réseaux
régionaux.
Poursuivre la recherche sur les politiques d’accueil – Définir une culture commune
de l’accueil
Afin de développer de réelles politiques d’accueil, au-delà de la mise en réseau, il
est important d’acquérir une culture commune, un langage commun, qui permettra de
définir des champs d’actions concrets et de fabriquer la « connaissance de l’accueil ».
Cette réflexion commune devra faciliter la diffusion des principes des politiques d’accueil
et inclure les différents partenaires transversaux impliqués directement ou indirectement à
la définition des stratégies de l’offre territoriale.
�
�
�
�
����
Cette démarche doit se faire de paire avec les réflexions sur la connaissance des
territoires. Elle doit répondre à une double exigence en termes de sensibilisation et de
portés à connaissance, mais aussi sous des aspects plus techniques et méthodologiques.
Cette étape prioritaire pour la mise en œuvre d’un réseau national sur les
questions d’attractivité et d’accueil passera par des formations au niveau national,
régional, mais aussi local, ainsi que des séminaires d’échanges.
Néanmoins, un réel risque de dérive techniciste existe. Il faudra veiller à prioriser
les actions concrètes des politiques d’accueil sans se limiter à une approche technique.
Définir le cadre de l’inter territorialité et de la gouvernance
Pour être efficientes, les politiques d’accueil devront être pensées au sein de
politique d’aménagement global. Il conviendra de s’interroger sur la posture des territoires
ruraux à adopter vis-à-vis des échelons supérieurs. Cette relation est le plus souvent
placée sous le signe de la dépendance, notamment pour les demandes d’aides
financières pour palier des manques. Il parait indispensable de retourner cette logique au
profit d’un rééquilibrage afin d’instaurer un partenariat « gagnant gagnant ». En
parallèle, la sensibilisation des acteurs locaux devra permettre de constituer des réseaux
capables de, par leur efficacité, compenser les aides publiques.
L’accompagnement des territoires devra se faire auprès de l’ensemble des acteurs
concernés par le réseau. Autant d’éléments dont la combinaison permettra de construire
l’inter territorialité et d’établir des politiques d’accueil aux échelles les plus pertinentes.
�
�
�
�
����
Les enseignements principaux de l’atelier:
�Une politique d’accueil vise à construire l’attractivité durable du
territoire et permet de repenser le projet de développement en lien
avec les mutations et les enjeux actuels (fonctionnalités des
territoires, mixité sociale et inter générationnelle…)
� Parce qu’elle nécessite une stratégie prenant en compte et de
manière simultanée les dimensions économique, sociale,
environnementale dans un cadre interterritoriale et de
gouvernance locale et supra locale, l’approche « Accueil » est une
revendication méthodologique introduisant de l’opérationnalité
dans la mise en œuvre du développement durable.
�
�
�
�
����
7. Les pistes de travail
A l’issue des travaux du groupe du travail et des échanges lors de l’atelier du séminaire
de Bordeaux, les propositions suivantes peuvent être des pistes de travail
envisageables pour la suite du réseau rural:
1 - En complément des travaux déjà réalisés, recensement des politiques
d’accueil mises en œuvre et analyse de leur contenu selon les contextes
territoriaux (notamment dans les territoires Leader qui ont choisi l’accueil comme
priorité)
2 – Identification de sujets nécessitant des recherches particulières, qui
pourraient être conduites sur des régions volontaires avant mutualisation (par
exemple : l’accueil des seniors, l’accompagnement des nouveaux arrivants,
l’accueil touristique, les conditions du maintien d’une population locale,
notamment jeune, etc.)
3 – Constitution d’un référentiel méthodologique pour une politique d’accueil
durable
4 – Organisation de sessions de formations auprès des réseaux régionaux
5 – Réflexion sur l’articulation des travaux du réseau national avec la préparation
de Projets en campagne 2009 et de l’Université de l’accueil de Clermont-Ferrand
en 2010
� � � �
���
8. L
a ca
pit
alis
atio
n d
u p
roje
t :
Le
mu
lti p
arte
nar
iat
L
a p
rod
uct
ion
de
con
nai
ssan
ce
Un
e ré
flex
ion
éla
rgie
IPA
MA
C
L’a
telie
r d
u s
émin
aire
de
Bo
rdea
ux
9 et
10
déc
emb
re 2
008
65 c
and
idat
ure
s
Lea
der
ob
serv
ées
Des
réu
nio
ns
thém
atiq
ues
Le
23 o
ct. s
ur
le v
ieill
isse
men
t,
Le
18 n
ov.
su
r l’O
r G
ris,
Le
27 n
ov.
su
r le
fo
nci
er.
29 s
ep. 2
008
29 o
ct. 2
008
Q
uat
re c
om
ités
de
pilo
tag
e
1er d
éc. 2
008
22
jan
v. 2
009
�
�
�
�
���
9. Annexe
La grille d’analyse
des dossiers de candidature Leader
« Politiques d’accueil, attractivité
et développement durable
des territoires ruraux »
� � � �
���
1. Q
uel
s so
nt
les
ob
ject
ifs
et le
s en
jeu
x m
ajeu
rs v
isés
par
la c
and
idat
ure
?
(Possib
ilité
de m
ixer
les 2
pri
ncip
aux ite
ms e
t de h
iéra
rchis
er
les ite
ms)
� V
olo
nté
de
gé
rer
le flu
x d
ém
ogra
ph
iqu
e
o
Am
élio
rer
les c
ond
itio
ns d
e v
ie d
e la
po
pu
lation
lo
ca
le
o
Assu
rer
l’équ
ilib
re d
es fo
nction
s te
rrito
ria
les
(Résid
entielle
, pro
ductive, ré
cré
ative,
en
vir
onn
em
enta
le)
o
Ma
îtrise
r l’é
tale
me
nt
urb
ain
o
Fa
vo
rise
r la
co
mp
lém
en
tarité
urb
ain
/ru
ral
o
…
� V
olo
nté
de
cré
er
du
flu
x d
ém
ogra
ph
iqu
e
o
Le
s o
bje
ctifs
so
nt-
ils q
ua
ntifié
s ?
Ou
i …
.….…
. N
on
o
Fre
ine
r la
dé
se
rtific
ation
/ M
ain
ten
ir la
po
pu
latio
n
o
Re
ten
ir /
accu
eill
ir d
es je
un
es
o
Accu
eill
ir d
es p
ub
lics c
ible
s
- port
eurs
de p
roje
t,
- r
etr
aités,
- je
unes,
- actifs
o
Am
élio
rer
les c
ond
itio
ns d
e v
ie d
e la
po
pu
lation
lo
ca
le
2. Q
uel
les
son
t le
s st
raté
gie
s p
révu
es(s
e r
etr
ou
ve d
ans le t
itre
et la
str
até
gie
pré
se
nté
e)
(si plu
sie
urs
réponses,
à h
iéra
rch
iser)
?
� S
en
sib
ilise
r le
s p
opu
latio
ns à
l’a
ccue
il
�
Str
uctu
rer
les a
cte
urs
� D
éve
lop
pe
r la
co
mpé
ten
ce
te
rrito
ria
le (
ingé
nie
rie
de p
roje
t)
� V
alo
rise
r le
s r
esso
urc
es p
atr
imo
nia
les
� R
enfo
rce
r la
com
plé
me
nta
rité
de
s p
olit
iqu
es t
err
ito
ria
les �
Co
ntr
ibu
er
au
dé
ve
lop
pe
me
nt d
es s
erv
ice
s
� D
éve
lop
pe
r l’é
con
om
ie lo
ca
le (
filiè
res, n
ouve
lles a
ctivité
s)
� P
rofite
r du
de
sse
rrem
ent
urb
ain
� R
enfo
rce
r le
s lie
ns in
ter
terr
ito
ria
ux (
urb
ain
/ru
ral, v
ille
ce
ntr
e o
u b
ou
rg c
en
tre
, te
rrito
ire
s c
on
tigu
s…
)
� F
avo
rise
r u
ne
ge
stion
de l’e
sp
ace
du
rab
le(f
oncie
r, r
essourc
es n
atu
relle
s)
� � � �
��
3. Q
uel
s so
nt
les
levi
ers
envi
sag
és p
ar la
str
atég
ie(s
i plu
sie
urs
ré
ponses, à
hié
rarc
his
er)
?
� L
e lo
gem
ent
�
Le
fo
ncie
r
� L
’éco
no
mie
� L
’em
plo
i
�
Le
s s
erv
ice
s
� L
’ima
ge
/l’id
en
tité
du t
err
ito
ire
� M
ultis
ecto
rie
l (p
as d
e h
iéra
rch
ie)
� …
.
4. Q
uel
le e
st la
qu
alit
é d
u d
iag
no
stic
(Le m
ettre
en p
ers
pective a
vec les le
vie
rs e
t la
str
até
gie
)
- A
ctu
alis
é
�
Ou
i �
No
n
� J
e n
e s
ais
pa
s
- A
cte
urs
lo
ca
ux (
pu
blic
s/p
rivé
s)
et
po
pu
lation
s o
nt-
ils é
té a
sso
cié
s?
�
Ou
i �
No
n
� J
e n
e s
ais
pa
s
- P
art
agé
pa
r le
s a
cte
urs
lo
ca
ux
� O
ui
� N
on
� J
e n
e s
ais
pa
s
- L
a s
tru
ctu
re s
’est e
lle a
ppu
yé
e s
ur
un
pre
sta
taire
exté
rie
ur
?
�
Ou
i �
No
n
� J
e n
e s
ais
pa
s
- L
a f
ine
sse
de
s d
onn
ée
s (
en lie
n a
vec la s
traté
gie
) e
st
elle
?
� B
onn
e
� M
oye
nn
e �
Fa
ible
� � � �
��
5. Q
uel
s so
nt
les
acte
urs
ass
oci
és d
ans
le p
lan
de
dév
elo
pp
emen
t?
Qu
i ?
E
t q
ue
lle e
st
leu
r im
plic
atio
n ?
- L
es é
ch
elle
s te
rrito
ria
les
F
inance
ur
A
nim
atio
n/A
ccom
pagnem
ent O
péra
teur
(port
eur
de p
roje
t)
Autr
e :
…..
� C
om
mu
ne
,
�
�
�
�
� C
om
mu
na
uté
de
com
mu
ne
s,
�
�
�
�
� P
ays,
�
�
�
�
� P
NR
,
�
�
�
�
� D
ép
art
em
en
t,
�
�
�
�
� R
égio
n,
�
�
�
�
� É
tat
�
�
�
�
- L
es p
art
ena
ire
s s
ocio
pro
fessio
nn
els
O
péra
teur
(port
eur
de p
roje
t) A
nim
atio
n/A
ccom
pagnem
ent
Autr
e :
…..
� C
CI,
�
�
�
� C
MA
,
�
�
�
� C
A,
�
�
�
� O
rga
nis
me
s d
e la p
rofe
ssio
n a
grico
le,
�
�
�
� A
ge
nce
de
dé
ve
lopp
em
en
t,
�
�
�
� B
ou
tiqu
e d
e g
estio
n,
�
�
�
� A
sso
cia
tion
s
�
�
�
� A
utr
es :
�
�
�
� � � �
���
Qu
els
son
t le
s p
art
en
aria
ts q
ui vou
s p
ara
issen
t in
no
va
nts
(quelle
est le
ur
vale
ur
ajo
uté
e)
?
Le
s s
tru
ctu
res :
�
�
�
L’o
bje
t d
u p
art
en
aria
t :
�
�
�
Le
s m
oda
lité
s d
u p
art
en
aria
t :
�
�
�
Co
mm
en
t la
so
cié
té c
ivile
est-
elle
im
pliq
ué
e ?
Se
nsib
ilisa
tion
de
s :
� P
opu
latio
ns
�
Asso
cia
tion
s
� E
ntr
ep
rise
s
Imp
lica
tio
n d
an
s :
Asso
cia
tion
s
� L
a r
éa
lisa
tio
n d
u d
iagn
ostic
� L
e p
lan
de
dé
ve
lop
pe
men
t
� L
a s
traté
gie
� L
e p
art
en
aria
t
�
En
ta
nt
que
po
rte
ur
de
pro
jet
(fic
hes a
ctions)
Po
pu
latio
ns
� L
a r
éa
lisa
tio
n d
u d
iagn
ostic
� L
e p
lan
de
dé
ve
lop
pe
men
t
� L
a s
traté
gie
� L
e p
art
en
aria
t
�
En
ta
nt
que
po
rte
ur
de
pro
jet
(fic
hes a
ctions)
En
tre
prise
s
� L
a r
éa
lisa
tio
n d
u d
iagn
ostic
� L
e p
lan
de
dé
ve
lop
pe
men
t
� L
a s
traté
gie
� L
e p
art
en
aria
t
�
En
ta
nt
que
po
rte
ur
de
pro
jet
(fic
hes a
ctions)
� � � �
�
6. A
u r
egar
d d
u p
lan
de
dév
elo
pp
emen
t, c
om
men
t vo
us
app
araî
t le
niv
eau
d’in
gén
ieri
e et
de
com
pét
ence
s d
isp
on
ible
s ?
(Si
difficulté, p
ar
rapp
ort
aux n
om
bre
s d
e p
art
en
air
es a
ssocié
s, à la d
em
ande m
inim
ale
de l’a
pp
el à c
an
did
atu
re r
égio
na
l et
à l’e
nverg
ure
du d
ossie
r)
- E
qu
ipe
pré
vu
e :
� S
uff
isan
te
�
In
suff
isa
nte
- N
om
bre
:
- Q
ua
lité
:
�
ch
arg
é d
e m
issio
n a
nim
atio
n
�
ch
arg
é d
e m
issio
n g
estio
n
�
sta
gia
ire
� a
utr
es
- C
om
me
nt
ca
racté
riserie
z-v
ou
s la
syn
erg
ie a
ve
c l’in
gé
nie
rie
pré
sente
su
r le
te
rrito
ire
(A
vec les P
ays,
com
munauté
s d
e c
om
munes,
consula
ires…
)
�
Fort
e
�
Mo
ye
nn
e
� F
aib
le
� J
e
ne
sa
is p
as
- Q
ue
lle e
st
la p
art
de
l’in
gé
nie
rie
privé
e d
an
s le
do
ssie
r ?
(A
ssis
tance a
uprè
s d
u G
al, c
’est
éventu
elle
ment pré
cis
é d
ans les f
iches a
ctio
ns)
�
Fo
rte
�
Mo
ye
nn
e
� F
aib
le
� J
e
ne
sa
is p
as
7. Q
uel
les
son
t le
s b
on
nes
pra
tiq
ues
déj
à ép
rou
vées
?(F
orm
ulé
par
le
terr
ito
ire)
(P
roje
t qui
a f
onctio
nné e
t qu
i e
st
repri
s p
our
dém
ultip
lier
l’action)
Ex : E
xpéri
ence d
’éco
qu
art
ier
positiv
e a
limenta
nt u
n p
roje
t d’é
co f
ilière
E
x : C
arr
efo
ur
de l’a
ccue
il en A
rdèche
�
�
� � � �
��
8.
Qu
elle
s so
nt
les
init
iati
ves
inn
ova
nte
s p
rése
nté
es ?
En
reste
r aux
faits
pré
se
nté
s
dans
la
cand
idatu
re.
Puis
qu
alif
ier
l’initia
tive (
part
en
ariat,
pu
blic
vis
é,
dom
ain
e,
dém
arc
he,…
)
� � 9. Q
uel
s so
nt
les
frei
ns
rep
érés
à l’
acti
on
?
So
it p
resse
nti d
an
s n
otr
e a
na
lyse
S
oit c
lairem
ent
exp
rim
é d
an
s le
dia
gn
ostic p
ar
le t
err
ito
ire
�
D
ifficu
lté
à c
oo
rdo
nne
r la
mu
ltip
licité
de
s a
cte
urs
�
�
D
ifficu
lté
à m
ob
ilise
r e
t a
nim
er
de
s a
cte
urs
�
�
Dé
ficit d
e c
on
na
issa
nce
fin
e d
u t
err
ito
ire
�
�
Dé
ficit d
an
s l’a
ccom
pagn
em
en
t de
s p
ort
eu
rs d
e p
roje
ts
�
�
Ina
dé
qu
ation
en
tre
com
péte
nce
s r
equ
ise
s e
t co
mp
éte
nce
s d
ispo
nib
les
�
(Y
co
mp
ris e
n t
erm
es d
e c
om
pé
ten
ce
s ju
rid
iqu
es)
�
D
ifficu
lté
à c
oo
rdo
nne
r la
mu
ltip
licité
de
s é
che
lles t
err
ito
ria
les
�
�…
�
� � � �
��
10. D
ans
qu
el d
om
ain
e le
pla
n d
e d
ével
op
pem
ent
s’in
scri
t-il
et a
vec
qu
el d
egré
d’in
ten
sité
(sel
on
vo
tre
ress
enti
) ?
(Si n
écessair
e,
hié
rarc
his
er
les r
ép
onses)
- C
on
dit
ion
s d
’act
ivit
é
� F
ort
� M
oye
n
� F
aib
le
�A
ppu
i à
la c
réa
tion
d’a
ctivité
�
Ap
pu
i à
l’in
sta
llatio
n a
grico
le
� R
en
ou
ve
llem
en
t d
u tis
su
écon
om
iqu
e
� O
rga
nis
atio
n e
t va
lorisa
tio
n d
e f
iliè
res o
u/e
t d
e s
ystè
me
s lo
ca
ux
� D
isp
ositif o
u a
ccom
pa
gn
em
ent
vo
lon
tariste
ve
rs d
e n
ou
ve
lles a
ctivité
s o
u p
roje
ts «
aty
piq
ue
s »
� A
cco
mp
agn
em
en
t ve
rs l’e
mp
loi
- C
on
dit
ion
s d
e ré
cep
tivi
té
�
Fo
rt
� M
oye
n
� F
aib
le
� L
oge
me
nt /
Ha
bita
t
� F
on
cie
r
�
Docu
men
ts u
rba
nis
me
(S
CO
T / P
LU
/ C
art
e c
om
munale
…)
- C
on
dit
ion
s d
’hab
itab
ilité
� F
ort
�
Mo
ye
n
� F
aib
le
� P
aysa
ge
s /
patr
imo
ine
s
� V
ie s
ocia
le
� I
de
ntité
te
rrito
ria
le
�
Vie
cu
ltu
relle
� � � �
��
11. E
st-c
e q
ue
les
ob
ject
ifs
de
la c
om
mu
nic
atio
n s
on
t sp
écif
iés
?
�
Ou
i �
No
n
(Si n
écessair
e,
hié
rarc
his
er
les r
ép
onses)
Si o
ui,
- S
trat
égie
de
com
mu
nic
atio
n g
lob
ale
�
Ou
i
� N
on
Ou
tils
utilis
és:
� S
ite
In
tern
et
�
Sa
lon
pro
fessio
nn
el e
xté
rie
ure
au t
err
ito
ire
�
Mé
dia
� L
ett
re d
’info
rma
tio
n
� A
utr
es :
- C
om
mu
nic
atio
n in
tern
e
� F
aire
circu
ler
l’in
form
ation
su
r le
pro
gra
mm
e L
ead
er �
Se
nsib
ilise
r le
s h
ab
ita
nts
au
x e
nje
ux d
u t
err
ito
ire
� F
aire
circu
ler
l’in
form
ation
su
r la
po
litiq
ue
d’a
ccu
eil
� S
en
sib
ilise
r le
s h
ab
ita
nts
à l’a
ccue
il �
…
Ou
tils
utilis
és:
� S
ite
In
tern
et
�
Sa
lon
pro
fessio
nn
el e
xté
rie
ure
au t
err
ito
ire
�
Mé
dia
� L
ett
re d
’info
rma
tio
n
� A
utr
es :
- C
om
mu
nic
atio
n e
xter
ne
� P
rosp
ecte
r d
e n
ou
ve
lles p
op
ula
tio
ns �
Va
lorise
r l’i
ma
ge
du
te
rrito
ire
�
…
Ou
tils
utilis
és:
� S
ite
In
tern
et
�
Sa
lon
pro
fessio
nn
el e
xté
rie
ure
au t
err
ito
ire
�
Mé
dia
� L
ett
re d
’info
rma
tio
n
� A
utr
es :
� � � �
��
12. Q
uel
les
son
t le
s fo
nct
ion
s d
u t
erri
toir
e p
rise
s en
co
mp
te d
ans
le d
oss
ier
et a
vec
qu
elle
inte
nsi
té ?
(S
i nécessa
ire, h
iéra
rch
iser
les r
ép
onses)
� F
on
ction
ré
sid
en
tie
lle
� F
ort
e
�
Mo
ye
nn
e
� F
aib
le
� F
on
ction
pro
du
ctive
�
Fort
e
�
Mo
ye
nn
e
� F
aib
le
� F
on
ction
ré
cré
ative
�
Fort
e
�
Mo
ye
nn
e
� F
aib
le
� F
on
ction
en
viro
nn
em
enta
le
� F
ort
e
�
Mo
ye
nn
e
� F
aib
le
13. E
st-c
e q
ue
le t
erri
toir
e es
t so
uci
eux
de
la m
ixit
é d
es f
on
ctio
ns
?
� O
ui
� N
on
14. E
st-c
e q
ue
la n
oti
on
de
dév
elo
pp
emen
t d
ura
ble
est
pri
se e
n c
om
pte
dan
s le
do
ssie
r ?
�
Ou
i �
No
n
� � � �
��
15. S
i ou
i, d
ans
qu
els
do
mai
nes
et a
vec
qu
elle
inte
nsi
té ?
Réfé
rence a
u tri
pode E
con
om
ie/S
ocia
l/E
nvir
onnem
ent plu
s à
la n
otio
n d
e g
ou
vern
ance e
t d
e d
ura
bili
té d
u p
roje
t.
La
dim
en
sio
n é
co
nom
iqu
e (
y com
pris l’é
conom
ie s
ocia
le e
t so
lida
ire)
:
�
Fort
e
�
Mo
ye
nn
e
� F
aib
le
� L
a lo
ca
lisa
tio
n d
e l’é
co
nom
ie (
travail
sur
les f
ilière
s, le
s s
ystè
mes…
)
� L
’orie
nta
tio
n d
e l’é
co
nom
ie (
polit
ique incitative s
ur
des a
ctivités d
e «
recycla
ge »
ou é
coconstr
uctio
n p
ar
exem
ple
)
� L
a m
ob
ilité
de
s p
ers
on
ne
s
� N
TIC
� L
e t
ran
spo
rt d
es m
arc
ha
nd
ise
s e
t d
es d
onn
ée
s
La
dim
en
sio
n e
nviro
nne
men
tale
:
� F
ort
e
�
Mo
ye
nn
e
� F
aib
le
� G
estio
n e
t/o
u v
alo
risa
tio
n r
ais
on
né
e d
es r
esso
urc
es n
atu
relle
s
� M
aîtrise
de
l’u
rba
nis
atio
n
� H
ab
ita
t (é
co lotissem
ent, é
co q
uart
iers
, écoco
nstr
uction
…)
� � � �
��
La
dim
en
sio
n s
ocia
le :
�
Fort
e
�
Mo
ye
nn
e
�
Fa
ible
� T
rava
il su
r le
vie
illis
se
men
t
� T
rava
il su
r l’i
nte
rgé
né
ratio
nn
el
� T
rava
il ve
rs d
es p
ublic
s f
ragili
sé
s (
respect de
la p
ari
té h
om
me f
em
me,…
)
� T
rava
il su
r le
s s
erv
ice
s d
e b
ase
de
pro
xim
ité
La
go
uve
rna
nce
lo
ca
le e
t la
gou
ve
rna
nce
de
s é
ch
elle
s t
err
ito
ria
les :
�
Fort
e
�
Mo
ye
nn
e
�
Fa
ible
- L
es a
cte
urs
so
nt –
ils a
sso
cié
s
�
Ou
i
�
Non
Si o
ui qu
els
acte
urs
?
�
Lo
ca
ux
� P
ub
lics
�
Pri
vé
s
Pré
cis
er
:
Co
mm
ent
so
nt-
ils a
ssocié
s ?
La
prise
en
co
mp
te d
e la
du
rab
ilité
du
pro
jet
(pro
jet
s’in
scriva
nt
dan
s le
tem
ps)
:
� F
ort
e
� M
oye
nn
e
� F
aib
le
(Su
ivi d
es a
ctio
ns p
révu
ou p
as)
� � � �
�
16. Y
a-t
-il d
es in
dic
ateu
rs s
ur
le d
ével
op
pem
ent
du
rab
le p
révu
s p
ou
r m
esu
rer
les
acti
on
s ?
� O
ui
� N
on
Si o
ui da
ns q
ue
l d
om
ain
e ?
� E
con
om
iqu
e
� E
nviro
nn
em
en
tal
�
So
cia
l
� L
a g
ou
ve
rna
nce �
La
du
rab
ilité
Rem
arq
ue
gén
éral
e :
exis
te-i
l des
ou
tils
par
ticu
liers
?
- A
ge
nd
a 2
1
�
Ou
i
�
No
n
� je n
e s
ais
pa
s
- B
ilan
ca
rbo
ne
� O
ui
�
No
n
�
je
ne
sa
is p
as
- A
utr
e : …
17. Y
a-t
-il d
es in
dic
ateu
rs, a
u-d
elà
du
qu
anti
tati
f, p
ou
r co
nd
uir
e le
pro
jet
de
dév
elo
pp
emen
t ?
� O
ui
� N
on
18. Q
uel
s so
nt
–ils
?
�
�
� � � �
�
19. Q
uel
est
le d
egré
de
pré
cisi
on
des
ind
icat
eurs
?�
Fo
rt
� M
oye
n
�
Fa
ible
20. Q
uel
le e
st la
fin
alit
é d
e l’é
valu
atio
n?
� P
ilote
r (r
éo
rie
nte
r si n
éce
ssa
ire
) le
s a
ction
s (
table
au d
e b
ord
)
� D
écid
er
(le
Ga
l) d
e l’é
ligib
ilité
de
s a
ction
s p
ar
rap
po
rt a
u p
rogra
mm
e
� V
érifie
r la
coh
ére
nce
entr
e le
s a
ctio
ns m
ise
s e
n œ
uvre
et
les o
bje
ctifs
du
pro
gra
mm
e
� S
upp
ort
d’a
nim
ation e
t de
tra
nsfe
rt e
ntr
e les in
sta
nce
s d
u G
AL
21. Q
uel
s so
nt
les
pro
jets
de
coo
pér
atio
n a
nn
on
cés
?
�
� � 22. Q
uel
est
le d
egré
d’a
van
cem
ent
de
la c
oo
pér
atio
n ?
� P
roje
t p
récis
é
� P
roje
t é
vo
qu
é
� P
iste
s n
on
pré
cis
es
� � � �
��
La
dim
ensi
on
inte
rter
rito
rial
e
23.
Est
-ce
qu
e la
dim
ensi
on
in
tert
erri
tori
ale
(terr
itoir
es c
ontigus o
u p
as,
notio
n d
’aire d
e c
onflu
ence e
t d’in
fluence)
est
pri
se e
n c
om
pte
dan
s
le d
oss
ier
?
�
O
ui
�
No
n
Si o
ui, a
ve
c q
ui ?
� V
ille
ce
ntr
e
�
Vill
es p
ort
es
� A
gglo
mé
ratio
ns v
ois
ine
s
�
Te
rrito
ire
s v
ois
ins (
pré
cis
er)
:
� A
utr
es : …
24. Q
uel
s so
nt
les
ob
ject
ifs
et le
s en
jeu
x d
e la
dim
ensi
on
inte
rter
rito
rial
e?
25. Q
uel
s so
nt
les
acte
urs
ass
oci
és à
la d
imen
sio
n in
tert
erri
tori
ale
?
O
ui
N
on
�
Co
mm
una
uté
d’a
gglo
mé
ratio
n
�
�
Vill
es
�
�
CC
I
�
�
CM
A
�
�
CA
�
�
Org
an
ism
es d
e la
pro
fessio
n a
grico
le
�
�
Age
nce
de
dé
ve
lop
pem
ent
�
�
Bo
utiqu
e d
e g
estio
n
�
�
Au
tre
s :
�
� � � �
�
26. Q
uel
s so
nt
les
do
mai
nes
d’a
ctio
ns
envi
sag
ésd
ans
la d
imen
sio
n in
tert
erri
tori
ale?
� T
ran
sp
ort
�
Em
plo
i/E
con
om
ie
� S
tru
ctu
ratio
n d
es a
cte
urs
� S
erv
ice
s
�
Lo
ge
me
nt
�
Fo
ncie
r
27. Q
uel
est
leu
r d
egré
d’in
ten
sité
?
� P
rise
de
co
nscie
nce d
e la n
éce
ssité
de
tra
va
ille
r e
nse
mb
le
� E
nje
ux p
art
agé
s
� C
on
str
uction
s d
’actio
ns e
n c
om
mu
n
28. Q
uel
le c
oh
éren
ce e
ntr
e l’a
mb
itio
n d
u p
roje
t et
sa
go
uve
rnan
ce (C
f. P
réam
bu
le)?
� F
ort
e
� M
oye
nn
e
� F
aib
le
29. Q
uel
le c
oh
éren
ce e
ntr
e la
go
uve
rnan
ce d
u p
roje
t et
les
acte
urs
du
ter
rito
ire
?�
Fort
e
� M
oye
nn
e �
Fa
ible
30. Q
uel
le c
oh
éren
ce e
ntr
e la
go
uve
rnan
ce d
u p
roje
t et
les
par
ten
aire
s d
u t
erri
toir
e ?
�
Fo
rte
�
Mo
ye
nn
e �
Fa
ible
� � � �
��
31. Q
uel
le c
oh
éren
ce e
ntr
e la
go
uve
rnan
ce d
u p
roje
t et
les
éch
elle
s te
rrit
ori
ales
co
nce
rnée
s?
�
Fort
e
� M
oye
nn
e
�
Fa
ible
32. Q
uel
le c
oh
éren
ce e
ntr
e l’a
mb
itio
n a
ffic
hée
(ti
tre
et s
trat
égie
) et
le p
lan
de
dév
elo
pp
emen
t ?
�
Fort
e
� M
oye
nn
e
�
Fa
ible
33. Q
uel
le c
oh
éren
ce e
ntr
e le
dia
gn
ost
ic e
t la
str
atég
ie ?
�
Fort
e
�
Mo
ye
nn
e
�
Faib
le
Com
menta
ires :
34. Q
uel
le c
oh
éren
ce e
ntr
e la
str
atég
ie e
t le
pla
n d
e d
ével
op
pem
ent?
�
Fo
rte
�
Mo
ye
nn
e
�
Faib
le
Com
menta
ires :
� � � �
��
35. Q
uel
le c
oh
éren
ce e
ntr
e le
s m
oye
ns
et le
s am
bit
ion
s ?
� F
ort
e
�
Mo
ye
nn
e
�
Faib
le
-
L’in
gé
nie
rie
est-
elle
bie
n d
ime
nsio
nné
e ?
�
Ou
i �
No
n
-
Le
fina
ncem
en
t e
st-
il b
ien
dim
en
sio
nn
é ?
�
Ou
i �
No
n
-
Le
s c
om
pé
ten
ce
s te
ch
niq
ue
s,
jurid
iqu
es s
ont-
elle
s d
isp
on
ible
s e
t asso
cié
es ?
� O
ui
� N
on
(Exem
ple
: a
ctio
n log
em
ent alo
rs q
ue la c
om
munauté
de c
om
munes n
’est pas a
ssocié
e)
36. L
a co
mp
lém
enta
rité
ave
c le
s p
olit
iqu
es t
erri
tori
ales
exi
stan
tes
est-
elle
?
� F
ort
e
� M
oye
nn
e
� F
aib
le
� J
e n
e s
ais
pa
s
Com
menta
ires :
�
�
�
�
��
- REMERCIEMENTS -
Le Collectif Ville Campagne tient à remercier
l’ensemble des partenaires associés à ce projet.
RCT/Una Leader
CNASEA
Région Limousin
ARDTA
Région Basse Normandie
Pays et Quartier d’Aquitaine
Biplan
FnCivam
Chambre d’Agriculture du Morbihan
Enitac
Ipamac
Habitat et développement
Familles Rurales
Société Française d’Economie Rurale
Nous tenons également à remercier la Diact et le Ministère de l’Agriculture, de
l’Alimentation et de la Pêche pour leur confiance.
COLLECTIF VILLE CAMPAGNE
24 avenue du Président Wilson – 87700 – Aixe sur Vienne
05 55 70 47 00 – 05 55 70 47 01 (fax)
www.installation-campagne.fr