UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO
DEPARTEMENT : BATIMENTS ET TRAVAUX PUBLICS
Mémoire de fin d’études
en vue de l’obtention du diplôme de LICENCE ES SCIENCES TECHNIQUES
Présenté par : TSALOMAHARISON Neldo Olivier
Rapporteur : RAHELISON Landy Harivon
Date de soutenance : 11 Décembre 2008
Année universitaire 2007-2008
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO
DEPARTEMENT : BATIMENTS ET TRAVAUX PUBLICS
Mémoire de fin d’études
en vue de l’obtention du diplôme de LICENCE ES SCIENCES TECHNIQUES
Soutenu le 11 décembre 2008
Présenté par : TSALOMAHARISON Neldo Olivier
Rapporteur : RAHELISON Landy Harivony
Président du jury : RABENATOANDRO Martin
Examinateurs : RANDRIANTSIMBAZAFY Andrianirina
RALAIARISON Moïse
i
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES PHOTOS
LISTE DES SYMBOLES ET ABREVIATIONS
INTRODUCTION
Partie 1 : Généralités
Chapitre 1 : DESCRIPTION GENERALE DU PROJET
Chapitre II : COMMUNE RURALE DE RANOMAFANA
Chapitre III : ETUDES D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
Partie 2 : Etudes techniques
Chapitre I : RELEVE DE DEGRADATIONS
Chapitre II : QUALITE, PREPARATION ET PROVENANCE DES MATERIAUX
Chapitre III : ASSAINISSEMENT
Chapitre IV : DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE
Partie 3 : Technologie de mise en œuvre
Chapitre I : DISPOSITIONS GENERALES
Chapitre II : TERRASSEMENTS
Chapitre III : CHAUSSEE
Chapitre IV : OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT
Partie 4 : Mode dévaluation de prix
Chapitre I : DESCRIPTION DE PRIX
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
ii
REMERCIEMENTS
Je tiens tous d’abord à remercier Dieu, le Père tout puissant qui nous a accordé la vie,
santé et courage pour mener à terme ce travail.
Je remercie aussi Le Directeur de l’ESPA (Ecole Supérieur Polytechnique
d’Antananarivo) et ses collaborateurs qui ont dirigé l’ESPA pendant des années et qui nous
ont aidés avec leurs précieux conseils :
- Monsieur RABENATOANDRO Martin, chef du département Bâtiment et Travaux
Publics ;
- Tous les enseignants qui nous ont enseigné de 1ère année jusqu’en 3ème année.
J’adresse également aussi mes sincères remerciements à :
- Monsieur Le Chef de projet de l’ARM (Autorité Routière de Madagascar) :
- Monsieur Le chef de chantier de l’entreprise SOGEA SATOM,
qui m’a accordé l’autorisation afin que je puisse effectuer le stage de fin d’étude, et aux
techniciens pour les conseils qu’ils nous ont prodigués pour notre avenir de futur licencié.
iii
LISTE DES TABLEAUX
Tableau N°1 : Etat de lieu et aménagement à faire ................................................................ 24
Tableau N°2 : Essai pour assure la qualité des matériaux pour remblai ................................ 34
Tableau N°3 : Critères de matériaux pour remblai et couche de fondation ........................... 34
Tableau N°4 : Caractéristiques des matériaux fins ................................................................ 35
Tableau N°5 : Critère d’acceptabilité de matériau pour couche de base ............................... 36
Tableau N°6 : Contrôle pour assurer la qualité de matériau pour couche de base ................ 37
Tableau N°7 : Essai pour contrôle de Gravillons pour enduits superficiels .......................... 37
Tableau N°8 : Contrôle fourniture/ Enduit superficiel .......................................................... 38
Tableau N°9 : Types de bitumes ............................................................................................ 39
Tableau N°10 : Fuseau ........................................................................................................... 41
Tableau N°11 : Largeur des zones et les coefficients de ruissellement ................................. 50
Tableau N°12 : Répartition des valeurs de k ......................................................................... 61
Tableau N°13 : Valeur du comptage du trafic ....................................................................... 61
Tableau N°14 : Les différentes valeurs du facteur de cumul C ............................................. 63
Tableau N°15 : L’échelle de portance ................................................................................... 64
Tableau N°16 : Les différentes couches de surfaces ............................................................. 65
Tableau N°17 : Choix de couche de base .............................................................................. 66
Tableau N°18 : Abaque de dimensionnement de la couche de fondation ............................. 67
Tableau N°19 : Contrôle MO / Surfaces destinées à être remblayées ................................... 78
Tableau N°20 : Contrôle MO / Corps de remblai .................................................................. 78
iv
Tableau N°21 : Contrôle MO / Plate-forme terrassée en déblai ............................................ 80
Tableau N°22 : Contrôle MO / Plate-forme (PST) ................................................................ 80
Tableau N°23 : Contrôle Fourniture / Géotextile non tissé ................................................... 81
Tableau N°24 : Contrôle MO / Géotextile ............................................................................. 82
Tableau N°25 : Contrôle MO / Couche de fondation ............................................................ 86
Tableau N°26 : Contrôle MO / Couche de base en GNT ...................................................... 90
Tableau N°27: Contrôle MO / Imprégnation ECM .............................................................. 92
Tableau N°28 : Contrôle MO / Enduits superficiels .............................................................. 95
Tableau N°29 : Contrôle MO / Fond de fouilles .................................................................... 96
Tableau N°30 : BORDEREAU DETAIL ESTIMATIF .................................................................. 123
v
LISTE DES FIGURE
Figure N°1 : Coupe transversale d’un fossé rectangulaire ..................................................... 52
Figure N°2 : Coupe longitudinale d’un fossé de crête .......................................................... 53
Figure N°3 : Coupe transversale d’un fossé trapezoidale ..................................................... 54
Figure N°4 : Coupe transversale d’un dalot ........................................................................... 56
vi
LISTE DES PHOTOS
Photo N°1 : Affaissement de la chaussée au Pk 28 + 000 ....................................................... 16
Photo N°2 : Epaufrure de rive au Pk 38 + 000 ........................................................................ 17
Photo N°3 : Glissement de terrain et une part de la chaussée au Pk 35 + 600 ........................ 18
Photo N°4 : Fissure longitudinale en biais au Pk 29 + 410 ..................................................... 19
Photo N°5 : Peau de crocodile au Pk 19 + 400 ....................................................................... 20
Photo N°6 : Arrachement complète de toutes les couches de chaussée au Pk 46 + 300 ......... 21
Photo N°7 : Renversement de mur de soutènement au Pk 30 + 600 ...................................... 21
Photo N°8 : Fossé obstrué au Pk 32 + 600 .............................................................................. 22
Photo N°9 : Affouillement à l’aval d’un passage busé au Pk 30 + 400 .................................. 22
Photo N°10 : Pont dénudé au Pk 36 + 000 .............................................................................. 23
Photo N°11 : Mise en œuvre d’un gabion et du Géotextile ..................................................... 82
Photo N°12 : Démolition de la chaussée ................................................................................ 84
Photo N°13 : Compactage avec un compacteur pneumatique ............................................... 86
Photo N°14 : Mesure de Déflection à poutre Benkelman pour contrôle de couche de baes .. 89
Photo N°15 : Répandage des liants ........................................................................................ 92
vii
LISTE DES SYMBOLES ET ABREVIATIONS
CBR : Californian Bearing Ratio
CEG : Collège d’Enseignement Générale
CECAM : Caisse d’Epargne et Crédit Agricole Mutuel
CPT : Cahier de Prescription Technique
CSB : Centre de Santé de Base
ECR : Emulsion Cationique Rapide
EPP : Ecole Primaire Public
GCNT : Grave Concassé Non Traité
GTR : Guide de Terrassement Routier
IP : Indice de Plasticité
LCPC : Laboratoire Centrale de Pont et Chaussée
Mat : Matériaux
MS : Matériaux Sélectionnés
MO : Mise en œuvre
PST : Parie Supérieur du Terrassement
WL : Limite de liquidité
γd : Densité sèche
viii
INTRODUCTION
Des cyclones ont nettement marqué leurs passages dans la grande Ile en matière de
destruction infrastructurelle. Conscient des importances qui pourraient dériver de la
construction routière, le gouvernement Malgache mise sur cette première en question de
priorisation et irait même en 2004 jusqu’à orner le nouveau billet de Ar 10000 des engins de
construction routière. Désormais le domaine qui touche directement les routes concernant
directement l’Etat. Le problématique que nous posons est qu’est ce que les éléments
préventifs des dégâts cycloniques, sont-il encore loin d’être pris en compte lors des études
préliminaires précèdent la construction ? Parce que d’année en année, le cas se perpétue et à
ce rythme, ce serait encore un problème d’Etat d’ici 20 ans si de draconiennes mesures ne
serait prise en matière de construction routière. Certes, les mauvais temps sont facteur
destructeur mais il ne faudrait non plus ignorer que la construction dépend de l’aménagement
territorial et la géographie humaine qui regorge de l’occupation de l’espace (de la population).
Ceci dit qu’une plate forme de technologie et non de simple technique est plus que nécessaire
dans la mise en œuvre d’un projet relatif à une construction. Ceci étant, notre étude va se
focaliser sur la réparation d’un segment routier sur la route nationale 25 (RN 25) dans la
REGION sud est de Madagascar du Pk 28 + 000 au Pk 46 + 300. Après avoir minutieusement
élaboré en deuxième partie l’étude technique à ce projet, nous nous tenons d’analyser avec
finesse la technologie sollicitée pour sa mise en œuvre et la mode d’évaluation de prix de ce
projet, tout ceci précédé bien sur des généralités qui regorge la présentation des Travaux,
monographie de zone d’influence, ainsi que les impacts environnementaux du projet.
PARTIE IPARTIE IPARTIE IPARTIE I
GénéralitéGénéralitéGénéralitéGénéralitéssss
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 1
CHAPITRE I : DESCRIPTION GENERALE DU PROJET
1. GENERALITES
Le projet s’intègre dans le cadre du programme des TRAVAUX routiers post-
cycloniques suite au passage du cyclone Indlala, Jaya et Ivan : pour les réparations des dégâts
cycloniques dans la Région VATOVAVY FITOVINANY, touchée par le passage de ces
derniers.
Le projet se localise dans la route nationale numéro 25 (RN 25) du PK 28+000
Vohiparara - PK 38+000 Ranomafana jusqu’au PK 46+300.
2. LES INTERVENANTS
Maitre d‘ouvrage :
Le Ministère de Finance et du budget, Ordonnateur National du FED.
Etat du maitre d’ouvrage :
République de Madagascar
Maitre d’ouvrage délégué :
Le Ministère des Travaux Publics et de la Météorologie
Maitre d’œuvre :
L’Autorité Routière de Madagascar (ARM)
Représentant du maitre d’œuvre :
Le chef de mission de contrôle et de surveillance : un représentant de L’ARM
Titulaire :
L’entreprise SOGEA SATOM
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 2
Monnaie nationale
L’Ariary
Monnaie du marché
L’Euro
3. LOCALISATION DU PROJET
L’itinéraire faisant l’objet de la présente étude est située à Vohiparara – Ranomafana
dans le pk 28+000 – pk46-+300. Elle se trouve dans la REGION moyenne Est de Madagascar
dans le Faritany de Fianarantsoa. En somme il s’agit d’une REGION montagneuse, colinéaire
à falaise constituée par l’escarpement de faille de l’Est Malgache. C’est une zone de foret
dense dans laquelle se trouve le Parc National de Ranomafana.
4. HISTORIQUE
La Route Nationale 25 (RN 25) a été construite vers l’année 1940 et bitumée vers
l’année 1971. Elle relie le Fivondronana AMBOHIMAHASO – RANOMAFANA -
IFANADIANA et MANANJARY. L’itinéraire mesure 175 km.
Aucune intervention concernant les ENTRETIENS n’a été effectuée depuis son
bitumage. C’est pourquoi les dégradations sont très importantes et il faut mettre plus d’une
heure pour parcourir 30 km.
La première intervention est en 2001 et 2002, contrat de REHABILITATION aves
l’ENTREPRISE SNTP du PK 25+000 au PK 115+000 et en 2004 – 2006 avec
l’ENTREPRISE SOGEA SATOM : la REHABILITATION de la RN 25 du PK 115 (Irondro)
– PK 174 (Mananjary).
Du fait que c’est la seule voie routière donnant directement sur le Sud-Est de
Madagascar, cet axe constitue un carrefour incontournable sur le développement de cette
REGION.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 3
5. CONSISTANCE DES TRAVAUX
Les TRAVAUX consistent essentiellement :
- à l’enlèvement d’éboulements,
- aux Travaux de réparation de chaussées avec élargissement des talus de déblai,
- aux Travaux de remblayages,
- à la réparation et/ou reconstruction de quelques ouvrages existants,
- au renforcement des ouvrages divers de protection (gabions, maçonnerie, enrochement,
perrés,…)
- à la protection des talus.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 4
CHAPITRE II : COMMUNE RURALE DE RANOMAFANA
1. GENERALITES
1.1.Milieu humaine :
Ranomafana est une COMMUNE RURALE dans le DISTRICT d’Ifanadina. Après le
recensement fait par Ministère vers l’année 2005, le nombre de sa population est de 17369. Sa
population est composée d’une diversité d’ethnies : Merina, Tanala, Betsileo, et d’autre. Elle
est, particulièrement, étendu sur 8 Fokotany pour les Communes Rurales de Ranomafana.
1.2.Climat :
L’itinéraire étudié est soumis à un tropical humide avec des pluies abondantes presque
toute l’année. Il est sous influence d’une REGION d’alizé humide de direction sensiblement
Sud-Est Nord-Est qui attaque le front, le versant Est et engendre des précipitations faibles à
modérer de caractères continus.
Le climat peut se diviser en trois saisons :
- Décembre – Avril : saison chaude et pluvieuse,
- Mai – Aout : saison pluvieuse et relativement fraîche,
- Septembre – Novembre : saison moins pluvieuse et chaude.
- Aucun cas de saison sèche n’est constaté dans la région.
2. ETUDE DE MILIEU RECEPTEUR
2.1.Station thermale de Ranomafana :
Selon les dires, la popularité et la réputation actuelles de la source thermale reviennent à
Ragnovavy RAFALIANA qui, vers l’année 1880, la découvrit pour la première fois.
Etymologiquement Ranomafana veut dire « eau chaude ».
La place de la station thermale prend une importance primordiale pour la célébrité de
cette Région au point de vue curatif et touristique. Deux principales sources ont été captées :
- la plus ancienne alimente la piscine en plein air ;
- la seconde, c’est l’établissement thermal.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 5
Leur température est à la source de 47°C, l’analyse faite en 1925 a montré que l’eau
thermale de Ranomafana est peu minéralisé, très faible en sulfate sodique, légèrement
sulfurée et radioactive. Le débit de la source est de 260 l/mn soit 16 m3/h.
2.2.Le parc national de Ranomafana (PNR) :
Le PNR est devenue le quatrième parc national de Madagascar depuis son inauguration
le 31Mai 1991. La création du parc était le fruit de la reconnaissance du gouvernement
Malagasy de l’importance de la région. Des recherches scientifiques ont relevé que la Région
Ranomafana possède plusieurs espèces de faune et flore rare et unique. Le PNR est le seul
parc au monde à abriter l’hapalémur aurures, le gentil lémurien doré mangeur de bombous.
2.3.Milieu forestier :
Les espèces de grande valeur commerciale incluant le palissandre, le maka ou bois de
rose et le varongy se trouvent dans le parc. De divers bois de construction, bois d’ébénisteries
et bois tendres s’y rencontrent partout.
La classification des forets du parc est basée sur l’altitude :
- les forêts indigènes de haut plateau de plus haute altitude de 1300m – 1400m. Ces
forêts sont essentiellement à la protection des ressources hydriques, particulièrement
celles de Namorona.
- Les forêts ombrophiles de la zone intermédiaire situées entre 600m – 1100m de
l’altitude.
Les forêts de basses terres à moins de 600 m d’altitude ont pratiquement disparu à cause
du tavy et du feu. La majorité des forêts humides de basses terres ont été remplacées par des
herbages improductifs dominés par les Aristides et l’imperata cylindrique.
2.4.Milieu biologique :
La faune et la flore du parc sont parmi le plus diverse et unique du monde.
La végétation de la canopée : des espèces de plantes rencontrées dans les forêts
humides du parc. La diversité des plantes est plus grande que celle des forêts des plaines en
Afrique. Les espèces d’arbres comprennent des bois durs tropicaux rares et plusieurs espèces
qui ont une valeur économique tant au niveau local que national.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 6
La végétation du sous-bois : dix espèces de bambous et des centaines d’orchidées se
trouvent dans le parc.
Les mammifères
Les carnivores : on trouve six espèces de carnivore.
Les insectivores : il ya 11 espèces de trandraka trouvés.
Les lémuriens : 32 espèces existent à Madagascar dont 12 espèces s’y rencontrent, 7
espèces diurnes et 5 espèces nocturnes. Ce qui fait de la région une des plus riches au monde
coté biodiversité. Le PNR est le seul parc où a été trouvé le lémurien mangeur de bambou,
doré Hapalémur sinus et le lémurien doré Hapalémur aureur.
Les chauves-souris : on y trouve 8 espèces de chauves souris rares à pied ventouse
Myzopodo aureat un monogenre qui est une espèce endemique.
Les rongeurs ; il y a 6 espèces
Les oiseaux : 114 espèces des 257 espèces d’oiseaux de Madagascar ont été trouvées
dans la région de Ranomafana. Les rares espèces reconnues dans le monde y compris le
Mesitornes unicolore, le Brachiptoravus squaniger, le neodrepanus hypoxantha et le
Xenopirostris polleni y sont très représentés.
Les reptiles et les Amphibiens : environ 117 espèces de reptiles et d’amphibiens sont
actuellement répertoriés dans la région de Ranomafana : 64 grenouilles, 23 serpents, 12
caméléons, 18 autres types de Lézards.
Les poissons : le milieu aquatique dans le parc ne supporte pas une grande diversité de
poisson. La nouvelle espèce découverte est le Bedotia. D’autres espèces présentes sont le
Tilapia, le Sicyapteur, des anguilles.
Les invertébres : environ 90 espèces de papillons vivent dans la région.
Les araignées : 350 espèces d’araignées ont été découvertes dans le parc.
Les crustacés : dans le milieu aquatique, le parc abrite 6 espèces dont le sous espèce de
genre des Astacoïdes, une espèce que l’on ne se rencontre nulle part ailleurs.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 7
Certaines espèces d’écrevisse sont exploitées en grande quantité par les résidents de la
zone périphérique comme nourriture et source de revenu, par exemple les « Oramena,
orambato ».
2.5.Situation environnemental actuelles des sites :
La monographie du terrain traversé est généralement plat jusqu’à Ifanadiana. La forêt
dense fait place à la forêt secondaire. La pratique du Tavy est intense. Ce qui accentue le
déboisement et l’érosion des versants de montagne.
On remarque de plus en plus de plantation de letchis, de café de bananes. Le riz est
cultivé à chaque petite plaine de bas fond et le manioc sur le tanety dégagé par le Tavy. Ce
qui aggrave l’éboulement des talus en saison de pluie.
3. MILIEU SOCIO ECONOMIQUE ET CULTUREL
3.1.Santé :
Depuis la création de l’établissement thermal, diverses maladies ont été traitées. La liste
suivante donne une idée du vaste étendue de guérisons que l’on peut obtenir dans cette
station : affections rhumatismales, sinusites chroniques, métro annexites – stérilité féminines,
asthénie générale, affection post-traumatique, séquelles d’accidents vasculaires et cérébraux,
dermatoses diverses, affections neurologiques, affection des voies respiratoires, maladies du
tube digestif, retard de croissance et de marche et autres.
Outre la station thermale, Ranomafana possède un CSB. Les maladies les plus courantes
sont les infections respiratoires, le paludisme, la diarrhée.
3.2.Education :
Du point de vue socio-éducatif, une EPP, un CEG et un Collège Privé se trouvent à
Ranomafana.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 8
3.3.Activités de la population :
La forêt et les rivières interviennent aussi dans les activités économiques de la
population. Elles fournissent les ressources naturelles pour les besoins de substance des
résidents.
3.4.Agriculture :
Les paysans pratiquent le Tavy comme moyen de production principale. Certains
agriculteurs Betsileo cultivent le riz irrigué dans les champs plats. La majeure partie des
cultures effectuées dans la Région de Ranomafana est caractérisée par la culture de banane, de
riz, de letchis, de manioc, d’ananas, …
Le café est la principale culture commerciale de la Région.
En 2005, 95 % de la population pratique l’agriculture. Un chiffre tend à s’affaiblir à
compte tenu de l’exode rural.
3.5.Elevage :
Les résidents élèvent des zébus, des vaches laitières comme richesse et sources revenu. On
les utilise également pour la nourriture et dans les cérémonies spéciales.
3.6.Tourisme :
Le recensement des richesses touristiques et environnementales permet de mettre à jour
le produit touristique qui est très évident à savoir : un tourisme associe à la nature, un
tourisme de découvertes, un tourisme de vacances distractives, sportives ou de repos et surtout
un tourisme de santé.
Ce produit est la réponse à des motivations tels que les besoins biologiques de
récupération, le besoin d’évasion des contraintes urbaines et quotidiennes, des besoins de
connaissances du monde.
Le tourisme est la principale source de devises et permet de se développer d’une
manière, croissante dans un proche avenir. Les avantages les plus communs associés au
tourisme sont :
- le financement accru au profit de la gestion des Aires Protégées et du développement
communautaire.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 9
- La création d’emploi et d’opportunité de revenu pour les résidents locaux.
- L’éducation environnementale et la conscientisation à l’intention des résidents et
visiteurs, conduisant à soutenir les efforts de conservation.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 10
CHAPITRE III : ETUDE D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
L’apparition de la plupart impact sera liée aux conséquences directes de la
Réhabilitation de la route, qui sont :
- L’accroissement du trafic et la fluidité de la communication
- La diminution des tarifs de transports des biens et personnes et Entretien des véhiculés
- La diminution de temps d’accès aux infrastructures sanitaire, sociales et
commerciales, notamment celles situées dans les villes moyennes et plus importantes.
1. EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT
La procédure de réparation ou de construction d’une route engendre des effets négatifs
sur l’environnement dont les importants sont :
- Accélération des phénomènes d’érosion et de glissement de terrain ;
- Augmentation du débris solide qui ensable les cours d’eau et les rizières
- Création de déviations qui empiètent sur les terrains agricoles ;
- Augmentation des pressions sur les ressources naturelles par l’extension des tavy ;
2. IMPACTS SUR LE SOL
Destruction des sols. Les sols naturels connaitront de fortes perturbations, voire une
destruction totale sur la nouvelle emprise de la route, les nouvelles voies d’accès, les zones
d’emprunt et de carrière ainsi que les bases vies et installation fixe. Au niveau des
modifications de tracé, l’emprise de la route constituera une perte définitive de terrain naturel
ou d’usage agricole.
Erosion des sols. Les surfaces décapées des zones d’emprunt, des bases vies et
installation fixe seront particulièrement vulnérables à l’érosion pluviale, surtout si elles sont
installées sur des surfaces en pente (versant de colline par exemple). Il en résultera un
ravinement accru avec pertes des sols superficiels.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 11
Pollution de sol. Les sols pourront également être pollués par les déchets de chantier et
de base vie : lubrifiants, hydrocarbures, granulats, déchets solides inertes, déchets organiques,
etc.
Globalement, l’impact sur les sols est estimé négatif majeur, certain et permanant.
Pollution des eaux superficielles. A l’instar des sols, les eaux superficielles circulant à
proximité des chantiers, des bases vies, zones d’emprunt ou carrière pourront être souillées
par divers déchets et rejets issus des Travaux : huiles usagées, hydrocarbures, détergents,
particules fines de concassage, etc.
Circulation des eaux superficielles. Les TRAVAUX DE CONSTRUCTION et de
REHABILITATION des routes et des ouvrages hydrauliques peuvent perturber la circulation
des eaux superficielles, au moins temporairement par détournement des rivières pour la
REHABILITATION d’ouvrages, pose des buses etc. et également par dépôt de matériau de
déblai, de découverte ou de débris d’anciens ouvrages le long de l’axe.
Globalement, l’impact sur les eaux superficielles est estimé négatif, important, certain et
temporaire.
3. IMPACTS SUR LES DENSITES DE POPULATION
3.1. Déplacement volontaires des populations :
Un axe routier réhabilité est toujours un centre d’attraction des populations. Il est donc
très probable que la REHABILITATION de la route augmenterait l’installation de population
en bordure de l’axe. L’avantage de la résidence en bordure de route sera la possibilité
d’activités commerciales directes, par exemple de vente de produits aux usages de la route
(boissons, restaurations, carburants, artisanats, etc.…), et l’accès facilité au moyen de
transport de personnes ou de marchandises.
L’impact sur la densité de population est estimé positif, moyen, certain et permanent.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 12
4. IMPACTS SUR LE BIEN ETRE DES POPULATIONS RIVERAINES
4.1. Poussière et nuisances sonores :
Le niveau sonore lors de la traversée des villages sera d’une part augmenté par
l’accroissement du trafic, sans atteindre cependant des niveaux très important et d’autre part
diminué par la disparition des trous et autres obstacles qui entraînent des freinages et des
accélérations bruyantes. Les émissions des poussières seront supprimées suite au bitumage, ce
qui signifie réduction des risques liés aux problèmes respiratoires.
L’impact sur le bien être des populations riveraines est estimé négatif, faible, certain et
permanent.
5. IMPACT SUR LA SECURITE DES PERSONNES TRANSPORTEES
5.1.Banditisme :
La Réhabilitation de la route permettra une circulation plus rapide et donc plus sécurisée
des personnes, notamment celles des agents du crédit rural (CECAM) qui sont amenés
fréquemment à transporter des fonds.
5.2.Accident de la circulation :
La Réhabilitation de la route diminuera les causes d‘accidents liés aux irrégularités du
revêtement qui obligent les véhicules à freiner brusquement et/ou à quitter leur axe.
Cependant l’augmentation de vitesse induite par un revêtement sans défaut augmentera dans
les courbes, les villages ou encore en cas de traversée d’animaux domestiques ou de
personnes.
Globalement, l’impact sur la sécurité des personnes transportées, est estimé négatif,
important, certain et permanent.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 13
6. IMPACTS SUR LES PRODUITS AGRICOLES ET LEUR CIRCULAT ION
6.1. Circulation des intrants, produits agricoles et des agents de développement :
Dans cette Région caractérisée par un grand développement des cultures de rentes, la
meilleure circulation des intrants et des produits agricoles entre les sites de production et les
sites de transformation et de consommation que sont ANTANANARIVO et ANTSIRABE
constituera un des effets positifs les plus significatifs du point de vue socio-économique. Une
économie considérable serait réalisée en matière de logistique et de stockage des produits, qui
permettra des investissements à l’extension des surfaces cultivées et donc une amélioration
des revenus des agriculteurs contractualisés. Ce bénéfice sera renforcé par une circulation
améliorée des agents de vulgarisation et d’encadrement et de crédit agricole (CECAM) et par
de meilleures possibilités d’attirer dans la Région des cadres supérieurs venant d’autres
provinces.
6.2. Productivité des terres :
Il a été montré plus haut que la submersion bénéfique des sols de bahiboho ne serait pas
modifiée de manière significative, ni par la route, ni par les digues. La disparition de certaines
parcelles par l’élargissement de l’emprise ne devrait pas avoir d’incidence sur la production
globale de la région, mais pouvait s’avèrer pénalisante pour quelques exploitants individuels.
Globalement, l’impact sur la production agricole est estimé positif, moyen, certain et
permanent.
7. IMPACTS SUR LES ACTIVITES COMMERCIALES
7.1. Approvisionnement des commerçants et accroissement de la demande :
L’augmentation du trafic sur tronçon réhabilité entrainera logiquement une demande
accrue de la part des voyageurs, notamment au niveau des activités de restauration et de vente
de produits locaux d’agricultures, d’élevage ou d’artisanat. D’autre part, l’approvisionnement
des commerçants sera facilité.
L’impact des activités commerciales est donc estimé positif, moyen et permanent.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 14
8. PROGRAMMES D’ATTENUATION ET DE BENEFIQUE
Le plan d’action comporte des interventions des types préventifs, d’atténuation et
d’accompagnement. Elles peuvent être du domaine technique, juridique, règlementaire et
socio-économique.
Pour atténuer ces impacts négatifs, les infrastructures seront réalisées dans le respect des
normes de gestion de rejets polluants dans le milieu. Les véhicules de transport et les
machines seront munis des dispositifs anti-pollution. Pour limiter les poussières (EX :
Recouvrement par bâche des matériaux poussiéreux lors du transport). Le stockage et
l’ENTRETIEN du matériel de chantier seront réalisés sur les aires étanches, situées en dehors
des zones inondables, avec récupération et traitement des eaux avant rejet.
D’autres mesures d’atténuation seront préconisées. Elles consistent à :
- prendre toutes les dispositions nécessaires (grillages, filets, panneaux, protecteur,
etc.) pour éviter que des matériaux de construction, des rebuts ou des débris ligneux tombent
dans les cours d’eau.
- prévoir et aménager des installations sanitaires sur le chantier, pour l’élimination des
eaux usées, récupérer les huiles, filtres, des batteries usées et les disposer de manière
sécuritaire en concentration avec les autorités concernés.
- restaurer la végétalisation à la fin des Travaux.
- prendre toutes les précautions afin de ne pas détruire la végétation.
- mettre en l’état les emprunts en réalisant le remblai des emprunts et végétaliser les
zones d’emprunt et les carrières et au besoin, replanter des espèces locales.
- prendre toutes les dispositions afin de prévenir des accidents de travail pendant les
Travaux, sensibiliser le personnel sur les méfaits du braconnage et les sanctions qui en
découleraient.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 15
CONCLUSION PARTIELLE
La Commune Rurale de Ranomafana est une Région à forte potentialité économique.
La répartition de la route nationale 25 (RN 25) ne peut régénérer ces potentialités laissées là
en veille. Une réparation d’envergure comme celle là n’est pourtant pas pour la plupart du
temps l’écart des inconvénients qui sont susceptibles de créer des effets pervers, ce qui rend
pertinemment les mesures d’atténuation de mis.
PARTIE IPARTIE IPARTIE IPARTIE IIIII
ETUDES ETUDES ETUDES ETUDES
TechniquesTechniquesTechniquesTechniques
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 16
CHAPITRE I : RELEVE DE DEGRADATIONS
1. AUSCULTATIONS VISUELLES :
Elles consistent à faire une inspection du tronçon ou de l’itinéraire et à détecter et
relever visuellement à l’œil les déformations de la surface de chaussée et des accessoires qui
sont susceptibles de dégradations.
En Général, la cause de toutes les dégradations est le cyclone. Les formes recensées de
dégradations sont :
1.1.Affaissement de la chaussée :
L’affaissement est causé par l’insuffisance de la portance du sol support.
Son évolution peut conduire à l’approfondissement rapide de l’affaissement et à la
rupture de la chaussée par rapport au trafic.
Les remèdes à ce type de dégradation dépendent de leur importance :
- L’affaissement peu profond est remédié par le reflachage,
- L’affaissement assez profond est remédié par la réfection localisée du corps de
chaussée.
Photo N°1 : Affaissement de la chaussée au Pk 28 + 000
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 17
1.2.Nids de poule :
Ils sont caractérisés par les trous localisés en pleine chaussée. C’est une cavité qui
apparaît sur la surface de la chaussée.
Son évolution provoque une dégradation généralisée.
La technique de bouchage de nids de poule est la réfection localisée du corps de
chaussée.
1.3.Epaufrures de rive :
Ce sont des dégradations de structure en bordure de chaussée, leurs importances sont
caractérisées par leurs longueurs.
Elles sont causés par :
- les dégradations des accotements
- l’action des eaux de ruissellements sur les accotements
- une largeur insuffisante de la chaussée
Elles sont traitées par la réfection localisée.
Photo N°2 : Epaufrure de rive au Pk 38 + 000
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 18
1.4.Destruction du mur de protection :
Destruction du mur de protection, glissement de talus de remblai et une part de chaussée
coté droite.
Proposition d’aménagement :
- coté aval, ravin environ 22m de profondeur,
- route à ripper vers le coté du talus en déblai,
- coté aval, reconstruction des talus à l’aide des rangés de gabions et des remblais en
provenance de déblais.
- mise en place des bordures jet pour éviter l’écoulement d’eau en aval.
Photo N°3 : Glissement de terrain et une part de chaussée au PK 35+600
1.5.Fissures longitudinales :
La cause de ces fissures est le glissement de terrain ou affaissement de talus de remblai.
Mais il y a aussi d‘autre causes comme la mauvaise qualité de sol ou mauvaise mise en
œuvre.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 19
Elles sont traitées par colmatage avec des coulis bitumineux (20l de sable + 6l d’ECR
65).
Photo N°4 : Fissure longitudinale en biais au PK 29 + 410
1.6.Faïençages (peau de crocodile) :
Le faïençage est un type de fissure. Sa principale cause est :
- la mauvaise qualité de matériaux,
- l’épaisseur insuffisante de la chaussée par rapport au trafic,
- vieillissement de la chaussée.
Son évolution peut conduire à la destruction générale et localisée de la chaussée à cause
de l’infiltration des eaux de surfaces dans le corps de la chaussée.
Les remèdes apportés est la réfection localisée du corps de chaussée.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 20
Photo N°5 : Peau de crocodile au PK 19 + 400
1.7.Arrachement complète de toutes les couches de chaussée :
Toutes les couches de chaussée sont emportées par le débordement de la rivière du
coté droit de l’axe.
Proposition d’aménagement :
- reconstruction des couches des chaussées
- construction d’un muret en béton armé avec des contre forts, ancré au massif
rocheux par des barres d’acier ‘’coté déblai’’
- mise en gabarit d’un fil d’eau du fossé en terrain rocheux
- protection des talus par enrochements (avec des gros blocs) coté rivière,
- protection par végétalisation des accotements coté droit à l’entrée du pont
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 21
Photo N°6 : Arrachement complète de toutes les couches de chaussée sur une longueur
de 150 m au PK 46+300
1.8.Renversement du mur de soutènement :
Photo N°7 : Renversement de mur de soutènement au PK 30 + 600
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 22
1.9.Fossé obstrué ou bouché :
Le fossé est obstrué par l’éboulis, il y a débordement d’eaux sur la chaussée.
Proposition d’aménagement : réouverture du fossé.
Photo N°8 : Fossé obstrué au PK 32 + 600
1.10. Affouillement à l’aval d’un passage busé :
Photo N°9 : Affouillement à l’aval d’un passage busé au PK 30 + 400
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 23
1.11. Pont dénudé :
1/4 de cône du pont est dénudé.
Photo N°10 : Pont dénudé au PK 36+000
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 24
TABLEAU N°1 : RECAPITULUTIF DES ETATS DE LIEU ET AM ENAGEMENT A FAIRE
Localisations Etats de lieu Propositions d'aménagement Désignations des travaux PK 28 + 000
Affaissement sur 25m de l'ensemble de la chaussée, possibilité d'infiltration d'eau dans la sous couche de la chaussée. Zones montagneuses avec des sources.
Reprise en réparation localisée des couches des chaussées au niveau des fissures transversales
Démolition de la chaussée Purge de la chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche d’Imprégnation Couche de revêtement Gravillon pour E.S Emulsion ECR 69 pour ES
PK 28+500
Tassement de la chaussée
Reprise en réparation localisée des couches des chaussées au niveau des fissures transversales ; création fossé drainant en amont.
Démolition de la chaussée Purge e la chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillon pour E.S Emulsion ECR 69 pour ES Drains longitudinaux Fossé maçonné
PK 29+100
Glissement de terrain et affaissement talus des remblais, destruction du mur de protection en gabions
Démontage et reconstruction des murs en gabions ; démolition et reconstruction des couche des chaussée ; réparation de la tête d'ouvrage d'assainissement
Démontage de gabion Reconstruction gabions Bordure jet d'eau sur 50 ml Descente d'eau sortie ouvrages sur 2 x3 ml
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 25
TABLEAU N°1 (suite)
Localisations Etats de lieu Propositions d'aménagement Désignations des travaux Descente + brèche
Tranquillisant Ferraillage Enrochement Réparation tête d'ouvrages Démolition Maçonnerie de moellons Béton 350 Démolition chaussée sur 2m de larges Reconstruction Couche de fondation en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillon pour ES Emulsion ECR 69 pour ES Arasement d'accotement Rechargement d’accotement en MS Engazonnement
PK 29+200
Terrassement de la chaussée, fissuration transversale en biais sur 7m
Reprise en réparation localisée des couches de chaussée au niveau des fissures transversales ; création d'une descente d'eau.
Démolition de la chaussée Purge de la chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 26
TABLEAU N°1 (suite)
Localisations Etats de lieu Propositions d'aménagement Désignations des travaux Gravillons pour E.S
Emulsion ECR 69 pour ES Drains transversaux Descente d'eau au 5 ml
PK 29+300
Terrassement de la chaussée, fissuration longitudinale en biais sur 8,60m
Reprise en réparation localisée des couches de chassée au niveau des fissures transversales ; rejointoiement des buses en béton
Démolition de la chaussée Purge de chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillon pour ES Emulsion ECR 69 pour ES Rejointoiement buses bétons
PK 29+400
Chassée faïencée, infiltration d’eau dans la couche de chaussée
Création de drains longitudinaux sous fossé revêtus de 28 m et 35 ml. Curage de l'ouvrage existant complètement bouché, réparation de la tête de l'ouvrage. Réparation ponctuelle de la chaussée.
Démolition de la chaussée Purge de chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillon pour ES
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 27
TABLEAU N°1 (suite)
Localisations Etats de lieu Propositions d'aménagement Désignations des travaux Emulsion ECR 69 pour E.S
Drains longitudinaux Fossé maçonné Réparation tête d'ouvrage Démolition Maçonnerie de moellons Béton 350
PK 29+410
Tassement de la chaussée, fissuration transversale en biais sur 8,20m et sur 5m
Construction d'un drain de 10ml sous fossé revêtu. Curage de l'ouvrage existant et réparation de la tête de l’avale. Démolition et réparation localisée de la chaussée.
Démolition de la chaussée Purge de chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillons pour E.S Emulsion ECR 69 pour E.S Drains longitudinaux Fossé maçonné
PK 30+300
Glissement de la chaussée, courbe en petit rayon
Construction d’un drain sous fossé maçonné. Buttage du bord de la chaussée par une maçonnerie de 0.4x0.5 sur 25m. Démolition et réparation localisé de la chaussée
Démolition de la chaussé Purge de la chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillon pour E.S
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 28
TABLEAU N°1 (suite)
Localisations Etats de lieu Propositions d'aménagement Désignations des travaux Emulsion ECR 69 pour ES
Drains longitudinaux Fossé maçonné
PK 30+400
Affouillement à l’aval d’un passage busé
Renforcement de protection par gabionnage sur 4m en un seul ranger coté aval de l’ouvrage. Mise en place d’un bloc d’enrochement de 16 m3 à la sortie avale
Protection en gabion sur 4ml Enrochement
PK 30+600
Renversement du mur de soutènement, fossé obstrué par l’éboulis, débordement d’eau sur la chaussée
Reconstruction mur de soutènement
Démolition Reconstruction
PK 31+200
Renversement du mur de soutènement
Reconstruction du mur de soutènement Pas de démolition.
Reconstruction
PK 32+600
Fossé bouché
Réouverture du fossé en terre sur 16m, coté gauche
Ouverture fossé en terre 16ml
PK 33+300
Glissement d’une partie de la chaussée coté droite, destruction de la tête de l’ouvrage d’assainissement
Reconstruction de la chaussée, réparation de la tête d’ouvrage et renforcement des murs de protection de la chaussée.
Reconstruction de la chaussée Démolition de la chaussée Purge de la chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 29
TABLEAU N°1 (suite)
Localisations Etats de lieu Propositions d'aménagement Désignations des travaux PK 34+500
Tassement de la chaussée, fissuration transversale de la chaussée sur 6m
Construction d’un drain de 30ml sous fossé revêtue en amont du glissement. Démolition et réparation localisée de la chaussée.
Démolition de la chaussée Purge de chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillons pour ES Emulsion ECR 69 pour ES Drains longitudinaux Fossé maçonné
PK 34+550
Tassement de la chaussée, fissuration transversale de la chaussée sur 14.5m destruction de la tête avale de l’ouvrage d’assainissement.
Réparation localisé de la partie fissurée. Buttage de la chaussée par maçonnerie de 0.4x0.04 sur 11ml. Renforcement du mur en gabions sur 12ml. Réparation de la tête aval de l’ouvrage. Drain sous fossé revêtu coté amont de la zone de tassement sur 30ml
Démolition de la chaussée Purge de la chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation : Couche de revêtement : Gravillon pour ES Emulsion ECR 69 pour ES Drains longitudinaux Maçonnerie Maçonnerie de moellons Béton 350 Protection en gabions sur 12ml Mat de décès de carrière Arasement d’accotement
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 30
TABLEAU N°1 (suite)
Localisations Etats de lieu Propositions d'aménagement Désignations des travaux PK 35+600
Glissement de talus de remblai et une partie de la chaussée. Destruction complète du mur en gabion sur 18m. La 1/3 de la route à été glissé, risque d’accident surtout pour les poids lourds. Au PK 35+700 : renversement de la protection en gabions. Destruction d’une partie des fossés maçonnés.
Coté aval, ravin environ 22m de profondeur. Route à ripper vers le coté talus en déblai (environ sur une demi- chassée) : nécessitant un levé topographique pour le projet d’exécution. Coté aval, reconstitution de talus à l’aide de rangés de gabion et de remblai en provenance de déblai. Mise en place des bordures jet pour éviter l’écoulement d’eau en aval. Démontage de gabions du PK 35+700 Enlèvement de la partie en éboulement et une partie en déblais compte tenue du ripage d’axe u PK 35+600. Reconstruction de fossés maçonnés déporté sur le nouvel alignement du fossé.
Protection en gabion Mat de décès de carrière estimation de700 m2 Bordure jet d’eau sur 20 ml Fossé maçonné Géotextile Déblai Remblai Démolition de la chaussée Purge de chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillon pour ES Emulsion ECR 69 pour ES Protection en gabion Fossé maçonné
PK 35+800 au PK 36+000
Tassement des chaussées : - au PK 35+800 fissurations sur
13,5 m en biais. - au PK 35+830 fissurations sur
6,70 m. - au PK 36+000 fissuration sur
8,50 m. 1/4 de cône du pont au PK 35+930
Réparation localisée des zones fissurées Protection par perré et gabion du 1/4 de cône du pont au PK 35+930. Réparation des têtes de l’ouvrage d’assainissement du 35+930
Démolition de la chaussée Purge de chaussée Matériaux de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillons pour ES Emulsion ECR 69 pour ES
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 31
TABLEAU N°1 (suite)
Localisations Etats de lieu Propositions d'aménagement Désignations des travaux
Drain longitudinaux Maçonnerie pour réparation Engazonnement Perré maçonné Gabion
PK 38+000 Epaufrure de rive coté gauche Reprise en réparation localisée des couches de chassée
Purge de chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillon pour ES Emulsion ECR 69 pour ES
Pk 46 + 300
Débordement d’eau de la rivière sur la chaussée sur une longueur de 150m. Arrachement complète de toutes les couches de chaussée. (levé topographique à faire)
Construction d’un mur de fermeture avec poteau et chainage en béton sur le cote aval de la route. Reconstruction des couches de chaussée. (fondation jusqu’au revêtement) Après rangement des couches de chaussée (solution provisoire). Construction d’un muret en béton armé avec des contres forts, ancré au massif rocheux par des barres d’acier coté déblais. Mie au gabarit du fil d’eau du fossé en terrain rocheux. Protection des talus par enrochements (avec des gros blocs) coté rivière.
Reconstruction chaussée Démolition de la chaussée Purge de la chaussée Matériau de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillon pour ES Emulsion ECR 69 pour ES Béton 350 Acier Géotextile Enrochement Démolition
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 32
TABLEAU N°1 (suite)
Localisations Etats de lieu Propositions d'aménagement Désignations des travaux
Protection par végétalisation des accotements coté droite à l’entrée du pont. Démolition de l’ouvrage existant au Pk 46 + 380, construction d’un ouvrage d’assainissement (150x100) de 15ml au Pk 46 + 420 avec une descente d’eau en aval et tête droit en amont. Réparation éventuel des fossés revêtus coté gauche à la sortie de l’ouvrage du Pk 46+420
Fouille pour fondation d’ouvrage Remblai technique (décès de carrière) Maçonnerie de moellons Maçonnerie (muret) Béton de propreté Béton350 Fossé en terrain rocheux Engazonnement
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 33
CHAPITRE II : PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DE S
MATERIAUX
1. PROVENANCE :
Les matériaux proviennent d’un emprunt au PK 12+200 du coté gauche sur la RN 45 et
d’une station de concassage au PK 10+300 aussi sur la RN 45.
2. MATERIAU POUR REMBLAIS :
Ils devront avoir les qualités suivantes :
- Ne pas contenir de matières organiques,
- La plus grande dimension des éléments n’excède pas les 2/3 de l’épaisseur de la
couche compacté pour les sols de la classe C et D3 suivant la classification de la
norme NF ; P11300 et du GTR (1) ; cette épaisseur étant, par ailleurs, fonction de la
puissance des compacteurs disponibles sur chantier et des conditions de mise en œuvre
du matériau en relation avec l’état du mortier ;
- WL<65 ;
- IP<25 ;
Les sols d’indice de plasticité 25> IP> 40 pourront être exceptionnellement utilisés sur
les zones pauvres en matériaux de meilleure qualité et où le contexte hydrique est
favorable.
- Avoir une masse volumique sèche Proctor modifié supérieur à 1.80t/m3
- Avoir un indice portant CBR supérieur à 15, 96 heures d’imbibition (teneur en eau
OPM) et à 95% de l’OPM.
- Présenter un gonflement linéaire au moule CBR à la densité exigée de mise en œuvre,
inférieur à 2% pour les remblais pouvant être soumis à des immersions prolongées.
Le remblaiement des dalots et buse sera réalisé à l’aide de matériaux possédant les
même caractéristiques que ceux utilisés pour l’exécution des couches de fondation. Et plus, ils
ne devront pas contenir d’éléments dont la plus grande dimension est supérieure à 6 cm.
L’entreprise aura à sa charge les essais correspondants :
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 34
Tableau N°2 : Essai pour assurer la qualité des matériaux pour remblai
ESSAIS FREQUENCE
Limite de liquidité
Indice de plasticité
Densité sèche à l’OPM
Gonflement
Tous les 500 m3 exploités d’une même
source
(Source ARM)
3. MATERIAUX POUR COUCHE DE FONDATION – REMBLAIEMENT
D‘OUVRAGE ET ACCOTEMENT :
3.1. Matériaux grenus :
3.1.1. Spécifications :
Les matériaux pour couche de fondation doivent respecter les spécifications suivantes :
Tableau N°3 : Critère d’acceptabilité des matériaux pour remblai et couche de
fondation
CRITERES D’ACCEPTABILITE Spécifications
Matériaux pour fondation
Indice portante CBR 95 % OPM, 4jours immersion
Densité sèche à l’OPM γd (t/m3)
Indice de plasticité IP
% de fine après compactage F
Teneur en matière organiques MO %
Gonflement linéaire %
D maxi mm
% Passant à 10mm après compactage < 10
% Passant à 5mm après compactage <5
% Passant à 2mm (squelette) après compactage <2
FR (fragmentabilté selon norme NFP 94.066)
DG (défragmentabalité selon norme NFP 94.067)
≥ 30
≥ 2
≤ 12
≤ 30
0.5
< 0.5
50
58 – 100
40 – 78
28 – 65
< 7
< 5
(Source ARM)
3.1.2. Contrôle :
- Une analyse granulométrique (par voie humide) :
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 35
- Une détermination des limites d’Atterberg ;
- Un essai Proctor ;
- Un poinçonnement CBR après 4jours d‘imbibition ;
- Une analyse granulométrique complémentaire sur les matériaux compactés.
3.2. Matériaux fins :
3.2.1. Caractéristiques des sols :
L’emploi des matériaux dont les caractéristiques sont données dans le tableau ci-dessus
pourra être envisagé en couche de fondation sous réserve d’un traitement en place ou en
centrale à l’aide d’un liant hydraulique ou d’un traitement double chaux – ciment.
Tableau N°4 : caractéristiques des matériaux fins
SOLS TYPES CLASSIFICATION TYPE DE TRAITEMENT Nature Dmax % passant IP ES LPC GTR(1)
m/m 80µ 2 mm
Limon ≤ 50 >35 <12 Lp à Ap A1 Chaux + ciment
ou ciment seul
Argile
argile sableuse ≤50 >35
12<Ip
<25
Ap ou
Sa Chaux + ciment
arènes
sables fins
sables
limoneux ≤50 <35 ≥70 <12 <30 SL B2 B5 Ciment
sables argileux ≤50 >35 >70 >12 SA B6 ciment + chaux
(Source ARM)
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 36
4. MATERIAUX POUR COUCHE DE BASE :
Ces matériaux seront des graves concassées 0/31.5 obtenues par concassage de roches
provenant de carrière agréées et devront satisfaire à la spécification ci- après :
Tableau N°5 : critère d’acceptabilité de matériau pour couche de base
(Source ARM)
4.1. Contrôle de fabrication :
La production sera soumise aux contrôles ci-après :
CRITERES D’ACCEPTABILITE SPECIFICATION
Caractéristiques intrinsèques
Coefficient Los Angeles mesuré sur la
fraction 10/25
Coefficient Micro Deval humide
Caractéristiques de fabrication
Fuseau de référence
% passant au tamis de [mm] 31.5
20
10
6.3
4
2
0.5
0.2
0.08
Indice de plasticité
<30
<25
85 – 100
62 – 90
35 – 62
25 – 50
19 – 43
14 – 34
5 – 20
3 – 14
2 – 10
Non mesurable
Equivalent de sable à 10% de fines
Coefficient d’aplatissement G/E >1.58
>50
<30
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 37
Tableau N°6 : contrôle pour assurer la qualité de matériau pour couche de base
ESSAIS Los Angeles (LA) Micro Deval à l’eau (MDE) Analyse granulométrique Equivalent de sable Coefficient d’aplatissement Proctor modifié
(Source ARM)
5. GRAVILLONS POUR ENDUITS SUPERFICIELS :
Les gravillons seront choisis en fonction de leur destination dans la gamme suivante :
4/6, 6/10 ou 10/14.
Les gravillons devront être exempts de matière végétale et de matière organique.
5.1. Caractéristiques :
Tableau N°7 : Essai pour contrôle de Gravillons pour enduits superficiels
Désignations des contrôles et essais Valeurs maximale au-dessus de laquelle les matériaux sont refusés
Dimensions Proposition en poids retenue sur le tamis D Proposition en poids passant au tamis d Total des deux propositions précédentes Proposition en poids passant au tamis 0.63d
15 % 15 % 20 % 3 %
Proposition en poids retenue sur le tamis 1025D Proposition en poids retenue sur le tamis (D+d)/2 Forme Proposition maximum en poids de grains e forme défectueuse définie par G/E > 1.58 E= épaisseur de la pierre (mesuré par tamis à fentes)
3 % Entre 1/3 et 2/3 15 %
Homogénéité Proposition en pois de grains friables ou altérés Propreté Proposition en poids d’éléments < à 0.5 mm et d’impuretés, définie par voie humide
5 % 0.5 %
Résistance à l’usure CPA Résistance à l’abrasion Los Angeles Micro Deval à l’eau
0.54 % ≤ 35 ≤25
(Source ARM)
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 38
5.2. Contrôle intérieur :
Tableau N°8 : Contrôle de fourniture / Enduit Superficiels
Granulats (par site de production) Polissage accéléré NF P 18 - 575 Coefficient de plissage accéléré ≥ 0.5
Essai à la demande
de l’Ingénieur
Adhésivité globale à la plaque VIALIT
NF P98 - 274 - 1
Adhésivité active à la plaque VIALIT
NF P98 - 274 - 2
Tenue d'un film de liant en présence d'eau
ME LCPC RL AI
Los Angeles NF P 18 - 573 Coefficient Los Angeles - LA Micro-Deval NF P18 - 572 Coefficient Micro-Deval en présence
d'eau
Analyse granulométrique par tamisage
XP P 18 - 540 NF P 18 - 304 NF P 18 - 560 NF P 18 - 321
Granularité d/D (6/10) Refus à 1,58 D = 0% Refus à D ≤ 15 % Tamisât à d ≤ 15 % d+D ≤ 20 % Tamisât à 0,63 d < 3% Retenue à 1,25 D < 3% Retenue à (D+d)/2 entre 1/3 et 2/3 Etendue maximale du fuseau de régularité 10% à d et 10 % à D Etendue maximale du fuseau e régularité à (d+d)/2 = 25%
Aplatissement NF P 18 - 561 Coefficient d’aplatissement – A < 20%
Propreté superficielle NF P 18 - 591 Passant au tamis de 0.5 mm < 0.5% Proposition des fines argileuses = 0%
Homogénéité NF P 18 - 571 Coefficient d’homogénéité > 97 pour α = 0.4 (tolérance maximale de grains friables ou altérés égale à 5%)
(Source ARM)
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 39
6. LIANTS HYDROCARBONES :
6.1. Terminologie :
Tableau N°9 : Types de bitume
(Source ARM)
6.2. Caractéristiques générales :
Les liants hydrocarbonés et dopes doivent être conformes aux spécifications des normes
suivantes auxquelles on se reportera :
• NF T 65-001 pour le bitume pur 50/70 utilisé dans la fabrication des enrobés, des
bitumes fluidifiés, des émulsions, etc.
• NF T 65-002 pour les bitumes fluidifiés 0/1 ou 400/600
• NF T 65-011 pour les émulsions cationiques de bitume
• NF T 98-150 pour les dopes.
Les bitumes seront exclusivement fluidifiés au kérosène ou au pétrole. L’utilisation de
gazole est formellement interdite.
6.3. Liants pour couche d’imprégnation :
La couche d’imprégnation sera réalisée au moyen d’une émulsion ECM 60
6.4. Liants pour couche d’accrochage :
La couche d’accrochage sera réalisée à l’aide d’une émulsion cationique ECR 69
Bitumes purs : Obtenue par raffinage de but pétrolier et ne
comportant aucun ajout
Bitumes fluidifiés ou cut-back Obtenus par un mélange de bitume pur avec
un diluant provenant de la distillation du
pétrole (à l’exécution du gazole)
Bitumes fluxés : Obtenue par une addition à u bitume pure
d’une huile de fluxage
Emulsion de bitume : Dispersion pouvant être du bitume ou
éventuellement du bitume fluidifié ou fluxé
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 40
6.5. Liants pour enduits superficiels :
Le liant utilisé pour la réalisation des enduits superficiels sera en général une émulsion
cationique ECR 70.
7. SABLES POUR MORTIERS ET BETON :
7.1. Nature :
Le sable et les éléments fins pour mortiers et bétons sont soient du sable naturel de
rivière non micacé, soient du sable de concassage de carrières.
7.2. Propreté :
La quantité d’éléments très fins (limons, vase, argile et matières solubles) susceptibles
d‘être éliminés par décantation, déterminée conformément à la norme NF P 18-540, ne doit
pas dépasser de deux pour cent (2%).
L’équivalent de sable (ES) mesuré par la méthode visuelle doit être :
• Supérieur à 70 pour le sable de mortier M 300,
• Supérieur à 80 pour le sable des bétons B1, B2, B3 et mortier M 400.
7.3. Granularité :
7.3.1. Sable pour mortier :
La proportion maximale d’éléments retenus sur le tamis de module 35 (tamis de 2.5
mm) doit être inferieure à 10%.
7.3.2. Sable pour béton :
La granularité doit s’insérer dans le fuseau ci-après :
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 41
Tableau N°10 : Fuseau
Modules
AFNOR
Mailles des
tamis (mm)
Tamisât
en %
38
35
32
29
26
23
5
2.5
1.25
0.63
0.315
0.16
95-100
70-90
45-80
28-55
10-30
2-10
(Source ARM)
Le cas échéant, l’ingénieur, s’il en reconnait la nécessité, exige que les granulats soient
nettoyés par lavage avant emploi.
La granularité est contrôlée par la mesure du module de finesse (valeur généralement
comprise entre 2.2 et2.8 dont la valeur ne doit pas s’écarter de plus de 0.20, en valeur absolue,
du module de finesse du granulat de l’étude.
8. GRANULATS MOYENS ET GROS POUR BETON :
8.1. Nature :
Les granulats moyens et gros pour béton sont constitués de granulats roulés ou
concassés (norme XP P18-540). Les granulats pour béton armé doivent avoir un coefficient
Los Angeles au plus égal à trente-cinq (35) sur échantillon de la classe 10/14.
8.2. Propreté :
La proportion maximale en poids de granulats destinés aux bétons passant au lavage au
tamis de 0.5 mm, doit être inférieure à 1.5% NF P 18-591.
8.3. Granularité :
Les courbes granulométriques tracées conformément à la norme NF P 18-560 doivent
avoir un tracé régulier, sans discontinuité marquée, et doivent présenter une concavité dirigée
vers le haut.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 42
Chaque composition granulométrique est proposée par le Titulaire du marché à
l’agrément de l’Ingénieur, en même temps que la composition des bétons.
La granularité des agrégats est fixée à :
• Pour le béton B1 : 5/40 mm résultant du mélange de deus classe 5/12.5 et 12.5/40.
• Pour les bétons B2, B3 et B4 : 5/25 mm résultant du mélange de deux classes 5/12.5 et
12.5/25,
Le poids de granulats retenus sur le tamis correspondant au seuil supérieur de chaque
classe granulaire est inferieur à 10% du poids initial soumis au criblage et le poids de
granulats passant à travers le tamis correspondant au seuil inferieur est inférieur à 5% du
poids initial soumis au criblage.
9. LIANTS HYDRAULIQUES :
9.1. Nature et qualité :
Dans le cas général, le ciment à utiliser est du ciment portland artificiel de classe 42.5
ou 42.5 au minimum (au sens de norme NF P 15-301).
9.2. Circuits de distribution :
Le titulaire doit s’assurer que l’ensemble des opérations de transport et de stockage des
ciments, depuis le lieu de distribution jusqu’à l’introduction dans le malaxeur à béton, est
conçu de manière à éviter tout risque d’atteinte à la qualité des liants, notamment par :
• Le mélange entre ciments de nature, de classe ou de qualités différents,
• La pollution du ciment, spécialement durant son transport,
• Une erreur d’identification du produit.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 43
10. ADJUVANTS POUR BETON :
L’incorporation en usine de tout adjuvant dans les liants est interdite.
La nature des adjuvants pour la confection des bétons est strictement soumise à
l’approbation écrit de l’ingénieur. Ceux-ci doivent alors être conformes aux normes NF P 18-
340 et NF P-18 342 (EN 934-2) et aux autres normes visées par ces dernières.
Toute livraison d’adjuvant donne lieu à la présentation d’un certificat d’origine,
indiquant la date limite au-delà de laquelle les produits doivent être mis au rebut. L’adjuvant
est imposé, aux frais du titulaire, notamment pour limiter la porosité des bétons (en utilisant
des plastifiants) et éviter les phénomènes de noircissement à moyen et long terme.
11. EAU DE GACHAGE :
Le titulaire doit se procurer à ses frais l’eau de gâchage pour la confection des bétons.
Elle peut, en général, provenir d’un point d’eau à proximité des travaux ou de rivière, pourvu
que sa qualité réponde aux conditions stipulées ci-dessous. A défait, l’eau provient d’autres
sources (forages, puits, etc.).
L’eau de gâchage doit être propre, non salée, pratiquement exempte de matière en
suspension et de sels minéraux dissous, notamment de sulfates et de chlorures. L’emploi
d’eau de marais ou de tourbières est interdit.
Elle doit répondre aux spécifications de la norme NF P 18-303. L’Ingénieur se réserve
ce pendant le droit d’exiger après l’avis du laboratoire, des clauses plus sévères.
12. PRODUITS DE CURE ET DE PAREMENT :
Le produit de cure pour béton est conforme à la norme NF P 18-370. Il est soumis à
l’agrément de l’Ingénieur par le Titulaire, au moment de composition des bétons. Il est
appliqué aux bétons témoins de l’épreuve de convenance. Le résultat de celle-ci conditionne
la décision d’agrément.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 44
13. MORTIERS :
Ils sont deux types :
13.1. Mortier de ragréage :
Ce sont des mortiers pour ragréages de petits ouvrages ordinaires (têtes de buses, etc.) et
jointoiement des maçonneries et bordures en béton.
Ces mortiers sont dosés à 400 kg de ciment CPJ-CEM II / B 32.5 par mètre cube de
sable mise en œuvre.
13.2. Mortiers spéciaux de réparation (MSR) :
Ce sont des mortiers spéciaux de réparation (MSR) sans retrait à haute résistance pour
réparation, reprise d‘ouvrages béton à conserver.
Ces mortiers seront obligatoirement des mortiers prêts à l’emploi, du type Emaco R/S
ou équivalents. Ils devront satisfaire la norme NF P 18-840 : Produit de réparation de surface
à base de liants hydrauliques ou résines.
Le titulaire communiquera à l‘Ingénieur :
• La définition exacte des produits : nature, mode d’application, condition d’application,
• Les fiches d’agrément ou les fiches techniques pour chaque nature de produit,
• Toute spécification particulière concernant les produits prévus.
14. COLLE, RESINES ET MATERIAUX COMPLEMENTAIRES :
14.1. Produits de base :
Les produits spéciaux destinés aux réparations, collage, injection, calages, scellement,
réparation de surface, applicables aux constructions en béton hydraulique devront satisfaire
aux normes :
• NF P 18 800 : définition, classification, marquage, conditions de réception.
• NF P 18 802 : contrôle sur chantier.
• NF P 18 821 : produit de calages et scellements à base de liants hydrauliques.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 45
• NF P 18 822 : produit de calages et scellements à base de résines synthétiques.
• NF P 18 870 : produits de collage structural.
ou figurer sur la liste des produits ayant fait l’objet des essais complets (identification et
efficacité) par le LCPC, liste publiée au bulletin de liaison des laboratoires des Pont et
Chaussée et périodiquement mis à jour, ou par un organisme de contrôle officiel (Socotec,
CEBTP ….).
Les différents produits susceptibles d’être utilisés en particulier les résines, doivent être
aptes à une mise en œuvre par temps chaud (durée pratique d’utilisation DUP élevée) et
humide.
Ils seront de plus soumis à l’acceptation du maître d’œuvre et le Titulaire remettra à cet
effet les fiches du délivrés par le fournisseur :
• Définissant les caractéristiques des produits.
• Les conditions de stockage et de mise en œuvre.
Les contrôles à réaliser par le titulaire, à la réception et à la mise en œuvre des produits
sur le chantier seront conformes à ceux prévus par les normes respectives à ceux qui seront
communiquées au préalable au Maître d’œuvre.
14.2. Sables et agrégats pour mortier particuliers :
14.3. Sables pour mortier au ‘’Sikalatex’’ :
• Granulométrie : 0.2 / 3
14.4. Sable pour mortier époxydique :
Les sables devront être lavés pour éliminer les fines et impureté et ensuite parfaitement
séché, leurs caractéristiques devront être les suivantes :
• Granulométrie : 0.2 / 1.2 mm,
• Teneur en silice Supérieur à 80,
• ES (piston) supérieur à 80
Les contrôles comprennent un essai de propreté, granulométrique et une mesure de
l’équivalence de sable ES par livraison.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 46
14.5. Agrégats complémentaire pour mortiers prêt à l’emploi :
Ces agrégats auront une granulométrie, adaptée aux épaisseurs à mettre en œuvre, sera
supérieur à 4 mm. Ils seront exempts de sables et de fines. Ils feront l’objet d‘un lavage.
Les contrôles comprennent un essai granulométrique et un contrôle de la propreté pour
chaque approvisionnement.
15. ACIER POUR BETON ARME :
15.1. Généralités :
Le PAQ rappelle et définit les catégories, nuances et provenances des armatures et
précise si un pré-façonnage est exécuté par un intermédiaire.
Les aciers proviennent d’usines reconnues et agréées par l’Ingénieur. Leurs fournitures
à pied d’œuvre sont à la charge du Titulaire. Sur demande de l’Ingénieur, le Titulaire doit
produire les factures, les certificats d’origine et les résultats essai correspondants des usines
ou des fonderies de provenance.
La durée et les conditions de stockage des armatures doivent être soumises à l’agrément
de l’Ingénieur. Ces conditions doivent prévoir au minimum le stockage sur un plancher situé à
au moins 0.30m au-dessus du sol, à l’abri de la pluie, cet abri pouvant être constitué par une
bâche.
Les différents Lots d’acier devront être nettement séparés. Les lots d’acier portent des
inscriptions indélébiles permettant l’identification de la société et de l’usine productrice, ainsi
que l’identification de la nuance à laquelle ils appartiennent.
15.2. Armatures rondes lisses :
15.2.1. Domaine d’emploi :
Les aciers doux sont utilisés :
• Comme armatures de frettage,
• Comme barres de montage,
• Comme armature en attente de diamètre inférieur ou égal à 12 mm si elles sont
exposées à un pliage,
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 47
• Pour toutes les armatures secondaires ne contribuant pas à la résistance mécanique des
sections d’ouvrages,
Le cas échéant, le treillis soudé utilisé est conforme aux normes NF A 35-015 et NF A
35-024. Les fils en acier Fe TLE 500 sont lisses et leur limite d’élasticité est supérieure ou
égal à 500 MPa. Les ¨fils ont un diamètre de 4 mm. La maille est de 150 x 1540 mm.
15.2.2. Nuance des aciers :
Les aciers doux sont de la nuance Fe E 235, conformes à la norme NF A 35-015. Les
aciers sont fabriqués obligatoirement par un producteur agréé capable de fournir tous les
certificats de conformité à la norme.
15.3. Armatures à haute adhérence :
15.3.1. Préparation :
En l’absence d’acier soudable, toute fixation par points de soudure sur le chantier est
interdite. Les barres d’acier sont approvisionnées en longueur au moins égale à 12m. Elles
doivent être parfaitement propres, sans aucune trace de rouille non adhérente, de graisse, de
ciment ou de terre. Aucune déformation des armatures à haute résistance n’est tolérée en
dehors du façonnage prévu. En particulier, il est rigoureusement interdit de plier les barres
pour le transport.
Les armatures sont façonnées sur gabarit et mises en place conformément aux calculs et
dessins d’exécution agréés par l’Ingénieur.
Elles sont coupées et cintrées à froid.
L’enrobage de toute armature est en principe au moins égale à deux virgule cinq (2.5)
centimètre pour les parements coffrés ; il peut être modifié par l’Ingénieur en cas de besoin.
15.3.2. Nuance des aciers :
Les armatures à haute adhérence pour béton armé sont en acier Tor ou équivalent, de la
classe Fe E 400 conformes à la norme NF A 35-016 te NF A 35-019-2.
Seuls les aciers Fe E 400 provenant d’usine agrées peuvent être utilisés pour constituer
les armatures coudées, les cadres, épingles et étriers non prévus en ronds lisses.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 48
16. MATERIAU POUR ENROCHEMENT :
Les enrochements sont issus de carrière de roche saine pour protection contre érosion et
affouillement, et seront constitués d’un blocométrie d’un poids unitaire compris entre 300 et
600 kilogrammes pour la protection des ouvrages (piles, culée e ponts etc.…) la protection de
berges contre l’érosion, la constitution de remblais de substitution, etc.
17. GEOTEXTILE :
Les filtres géotextiles seront du type Bidim ou seront soumis à l’agrément du
Représentant du Maître d’œuvre.
18. REMBLAI D’OUVRAGE :
Les remblais contigus aux ouvrages de franchissement et à leur ouvrages attenants (mur
en aile, en retour, suspendus, caisson, etc.) seront dénommés « Blocs technique ».
Les matériaux employés pour les remblais contigus aux ouvrages sont des matériaux
naturels sélectionnés qui vérifient les spécifications suivantes :
• Plus grands éléments < à 60mm
• Teneur en matière organique : 0%
• Optimum Proctor modifié (densité sèche) : γd ≤ 1.8kN/m3
• Indice de liquidité (IL) : ≤ 55
• Indice de plasticité (IP) : 5 ≤ IP ≤25
• Pourcentage de passant à 80 (µ= F) : ≤ 50
• Indice portant CBR après 4jours d’immersion : ≥ 30 à 95 % de l’OPM et WOPM ,
Indice de gonflement linéaire (G) ≤ 1.0 %
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 49
19. MATERIAUX SANS EMPLOI :
Les matériaux sans emploi, issus de la démolition d'ouvrages ou de chaussées, seront
stockés proprement en des lieux de dépôt indiqués par le Représentant du Maître d'œuvre, sur
des emplacements sensiblement horizontaux.
Ces matériaux seront au besoin étendus et ne devront provoquer la moindre gêne ni à
l'écoulement des eaux de toutes natures ni à l'accès et à la visibilité des pistes, chemins et
propriétés riveraines.
Tout le matériel de signalisation en place tel que les balises, les bornes kilométriques,
les signaux, les panneaux, les supports, etc. qui doivent être déplacés pour permettre le
déroulement des travaux seraient soigneusement déposés, transportés et stockés proprement
dans le parc du Service Territorial des Travaux Publics le plus proche et ce aux frais du
Titulaire.
Le Titulaire pourra être autorisé à utiliser le matériel ci-dessus pour la signalisation du
chantier, sous réserve qu'il en assure la bonne conservation et l'entretien. Après emploi, le
matériel ainsi utilisé devra être remis en bon état, transporté et stocké aux emplacements
précités.
La dépose de la signalisation sera synchronisée avec la mise en place de la signalisation
de chantier, de façon à ne pas atténuer la visibilité et la sécurité des usagers.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 50
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES
ASSAINISSEMENT
- Par manque de donné on a utilisé des donnés similaires pour les dimensionnements
des ouvrages.
1. DETERMINATION DE DEBIT A EVACUER
Avant de dimensionner un ouvrage, il faut d’abord calculer le débit à évacuer. La
formule de la méthode rationnelle la plus souvent utilisé est :
Q0= 0,278 SCI (tc ; P)
S : surface du bassin versant
C : coefficient de ruissellement
I : intensité de l’averse provoquant le débit maximum en mm/h
C = ��� ��� ��
Ci : Coefficient de ruissellement
Li : la largeur des zones
Tableau N°11 : largeur des zones et les coefficients de ruissellement
Zone Ci Li
Sur la chaussée
Entre la zone de fossé et le talus
Entre le fossé de crête et le talus
0,95
0,8
0,7
4
2
6,5
C = 0,8
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 51
Intensité de l’averse
i = 28 (tc+18)-0,76 i(60’)
i(60’) : intensité moyenne de la pluie dans 60 minutes
avec tc : temps de concentration
tc = 0,1272 ( ��� )0,5
avec Im : pente du bassin versant
Im = � ��.�����
Im = 0.095 où 9,5 %
S : surface du bassin versant
S = L Σ Li
L = 2.52 m
S = 31.5 m2
i(60’) = 88mm
tc = 2,32 h
Q0 = 0,13 m3/s
2. FOSSE MAÇONNE RECTANGULAIRE DU PK 53 + 700 AU PK 53 + 900
Le but est de vérifier le débit évacuable par rapport au débit à évacuer et la vitesse pour
qu’il n’y ait pas d’affouillement ou ensablement.
Q0 = 0,13 m3/s
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 52
Figure 1 : Coupe transversale d’un fossé rectangulaire
- le débit évacuable : Q = v.w
v = k.R2/3.I0,5
v : vitesse d’écoulement
I : pente longitudinal du canal
k : coefficient de rugosité dépend du type de protection
R : rayon hydraulique
R = �
w : Ouverture efficace
w = bh
Ψ : Périmètre mouillé
Ψ = b + 2h
Ψ = 0,78 m
w = 0,07 m2
R = 0,09 m
v = 1,9 m/s
vaff = 6,5 m/s puisque h = 0,28 m
H = 0,35 m
b = 0,28 m
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 53
vens = 0,25 pour le terrain limoneux
vens = 0,50 pour le terrain sableux
vens < v < vaff : la condition est vérifier, il n’y a pas d’ensablement ni affouillement
Q = 0,133 m3/s
����Q
Q0
3. ETUDE DE FOSSE DE CRETE AU PK 57 + 300
Figure 2 : Coupe longitudinale d’un fossé de crête
= 100 2,3 % < 5 %
if2
H1+if1.l1
H2
l1
if1
iT1
H0 = 0,10 m
H1
l2
H2+iT2.l1
iT2
Fossé
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 54
Figure 3 : Coupe transversale d’un fossé trapézoïdal
Q0 = 0,85 m3/s
iTN2 = 4%0
iTN1 = 2%0
k = 71
m = 3/2
Hi = hi + 0,10 m
Le dimensionnement du fossé consiste à déterminer les paramètres de section transversale (b, h, m) à la sortie de chaque tronçon, la pente du fossé (if) ainsi que l’état de la surface d’écoulement (k : coefficient de rugosité).
Le calcul commence par le tronçon le plus en aval qui a un débit nécessaire maximal à évacuer. Dans ce cas l’ouverture efficace à la sortie du 1er tronçon (noter w2) est de telle que :
w2 = ���.��,��� .����,�
�,����,��
y = �,�√�
β = �,�
� !�"
ξ = 2(m2 + 1)0,5
On pose i f1 = 3,5%0
b
# $ 1&
0,10 m
h
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 55
w2 = 0,62 m2
Ayant w2, on détermine :
h2 = '��(!)"
b2 = h2(ξ-2m)
Ψ2 = 2*+,�- . &" R2 =
'�/�
v2 = k.R(0,5 + y).if10,5
On a :
h2 = 0,54 m
b2 = 0,324 m
Ψ2 = 2,28 m
R2 = 0,27 m
v2 = 0,69 m/s
vaff = 6,5 puisque h = 0,54 m
La condition vens<v2<vaff est vérifié. C'est-à-dire qu’il n’y a ni ensablement ni affouillement.
On a :
Pour garder le régime d’écoulement, on garde b constante (b1 = b2)
On fixe H0=0,10 m
h1 = h2 + l1 (iT1 – if1)
i f2 = 0�!0�
1� +iTN2
w1 = bh1 + mh12
Ψ1 = b + ξ h
ξ = 2√&, 2 1 R1 =
���
v1 = k.R1(0,5 + y).if2
0,5
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 56
Q1 = w1.v1
On a :
h1 = 0,50 m
i f1 = 0,018
w1 = 0,54 m2
Ψ1 = 2,13 m
R1 = 0,25 m
v1 = 1,63 m/s
Q1 = 0,88 m3/s
3 45 356 * 100 = 0,034 = 3,4 % < 5 %
4. DIMENSIONNEMENT D’UN DALOT
Le dimensionnement d’un dalot consiste à déterminer la section et la pente.
La pente doit assurer un écoulement dit torrentiel , dans ce cas, l’eau doit sortir
librement de l’ouvrage.
En se donnant la valeur de la section du dalot, en déterminant la pente pour assurer
l’écoulement, il faut vérifier les problèmes d’affouillement et d’ensablement
4.1.Détermination de la pente :
Figure N°4 : Coupe transversale d’un Dalot
0,10m
y D = y + 0,10 m
B
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 57
Les paramètres de l’abaque :
B = 0,50 m
k = 67
Q0 = 0.13 m3/s
Les paramètres de l’abaque :
Icr* =
�78.��.9�/;<
Icr = <.�=>?
�� @�/;
Q* = AB
*<.9� = x3/2 on a posé x = CD
Principe :
- On calcul Q*
Q* = 0,23
- On détermine Icr* sur l’abaque (voir annexe)
Icr* = 2,95
- On déduit :
Icr = 0,0081
I = 1.2*Icr
I = 0,0097
4.2.Vérification de la vitesse
Paramètre à déterminer :
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 58
Q* =A�
� ��,�@E/;
V* = F
���,� @�/;
Principe : - on calcul Q*
- l’abaque donne V*
- on déduit V = V * k I0,5 B2/3
Q* = 0,12
V * = 0,35
V = 1,45 m/s
On a :
Q = AB
*<.9� = x3/2
x = G@ → y = Bx
x = Q* 2/3 = 0,37
y = 0,185 m
Donc on va prendre B = 0,50 m
H = 0,60 m
Dimension minimale pour raison d’Entretien.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 59
CONCLUSION
L’itinéraire du projet passe dans une zone pluvieuse. C’est pourquoi le débit d’eau qui
déverse sur la chaussée est assez élevé. Comme l’eau la première ennemie de la route, les
ouvrages hydrauliques sont de grande importance pour le non stagnation des eaux de surface.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 60
CHAPITRE IV : DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE
Le dimensionnement est une méthode utilisée pour déterminer les contraintes à la
déformation des matériaux et de les comparer à des contraintes ou déformations admissibles.
Et c’est à partir de celui-ci qu’on définit la fin de la vie d’une chaussée.
Dans notre cas on pratique le dimensionnement de la chaussée par la méthode
LCPC/SETRA.
1) TRAFIC :
A Madagascar on a encore un faible trafic, cela est du a notre sous-développement.
D’ou deux paramètres sont retenus :
t : trafic poids lourds a la mise en service, qui gouverne les choix sur la qualité des matériaux
de surface et d’assise ;
N : trafic poids lourds cumule sur la durée de service choisie, dont dépend l’épaisseur de
l’assise.
Le trafique utilisé c’est encore le trafic de la dernière intervention en 2006.
2) TRAFIC A LA MISE EN SERVICE :
Dans cette partie, on prendra surtout compte du nombre de poids lourds de charge utile
(CU) supérieure à 50 KN par jour et par sens de circulation.
Les correspondances moyennes avec d’autres unités sont données dans le Manuel sous
forme Nombre de poids lourds de d’un coefficient multiplicateur k à appliquer a l’unité
retenue.
Dans le tableau ci-dessous nous allons voir la répartition des valeurs ‘ k ’ :
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 61
Tableau N°12 : Répartition des valeurs de k
Les différentes valeurs du coefficient multiplicateur k
Le trafic t est reparti en quatre classes :
� t 5 : 0 à 25 PL (CU > 50 KN) ;
� t 4 : 25 à 50 PL ;
� t 3 + : 50 a 100 PL ;
� t 3 - : 100 a 150 PL.
On a les résultats récapitules dans le tableau suivant :
Tableau N°13 : Valeur du comptage du trafic
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 62
TOTAL : 108 PL
donc on va prendre la classe : t3 +
3) TRAFIC CUMULE [ N ]
Ici l’unité retenue est l’essieu isole a roues jumelées, de charge 130 KN. (Charge
maximale légale).
Le trafic cumule N s’obtient par :
C’est une formule dans laquelle :
A : un facteur d’agressivité qui représente le nombre d’essieux de 130 KN équivalent a un
poids lourd (CU > 50 KN) moyen.
C : un facteur de cumul tenant compte de la durée de service et du taux de croissance r du
trafic lourd :
Notons que A prend les valeurs moyennes suivantes dans les cas général :
A = 0.8 en t3+
A = 0.7 en t3-
A = 0.5 en t4
A = 0.4 en t5
Selon la durée de service et le taux de croissance, C prend les valeurs suivantes :
N = T * A * C * 103
C $ HI�?��JK"L – �?��; K
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 63
Tableau N°14 : Les différentes valeurs du facteur de cumul C
Les valeurs obtenues sont les suivants :
Valeur de A (facteur d’agressivité) : 0.8 (du à la classe t3+)
Durée de vie (années) : 15
Taux de croissance annuel (%) : 10
Facteur de cumul C : 11.6
Le facteur cumule N : 106
4) PLATE-FORME SUPPORT DE CHAUSSEE
La plate-forme occupe un rôle important dans le dimensionnement d’une chaussée.
C’est grâce à la valeur de sa portance qu’on peut étudier les épaisseurs des couches qui
constitueront la chaussée.
Il convient donc de déterminer d’ abord la portance la plate-forme à court terme (en
tenant compte des améliorations éventuellement nécessaires), puis a long terme.
La plate-forme à court terme est estimée au moment des travaux. Il peut pour cela se
fonder sur une étude CBR en estimant la teneur qui sera rencontrée sur le chantier et en
utilisant la correspondance CBR –niveau de portance P ci-dessus.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 64
Les niveaux de portance du support permettant un compactage correct de l’assise de
chaussée sont les suivants :
- chaussée en grave hydraulique P > 3 ;
- chaussée autre (grave non traitée, béton, sables et limons traites) P > 2.
Chaque fois que le sol aura une portance au moment des travaux inférieurs a ces
valeurs, il conviendra donc de l’améliorer en appliquant une couche de forme pour amener le
support a la portance désirée c'est-à-dire arrivé à la valeur de la portance prescrit dan le cahier
des charges.
La plate-forme à long terme, nous conduit à estimer la teneur en eau d’équilibre à long
terme soit à partir d’études antérieures sur les mêmes sols soit en supposant le sol à sa teneur
en eau de plasticité. On retient alors la valeur du poinçonnement CBR immédiat à une densité
de 95 % de l’optimum Proctor normal et à la teneur en eau de plasticité WP.
Le tableau ci-dessous représente l’échelle de portance :
Tableau N°15 : L’échelle de portance
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 65
Dans notre cas, on a :
- Indice CBR de la plate-forme : 15
- Echelle de portance : P3 donc on a un sol peu déformable.
5) CHOIX DE LA COUCHE DE SURFACE
Celle-ci est choisie selon le tableau ci-dessous :
Tableau N°16 : Les différentes couches de surfaces
L’épaisseur est à choisir en fonction des expériences locales et du profil de la couche de
base.
Sur la RNS 25, on a choisi une durée de service court. D’où le type de revêtement
préconisé est l’Enduit Superficiel (ES).
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 66
6) CHOIX DE LA COUCHE DE BASE
La couche de base doit avoir épaisseur suivante :
Tableau N°17 : Choix de la couche de base
Trafic cumule N <105 ≥105
Epaisseur de la couche de base hb (cm) 15 20
Les différentes couches de bases
Puisqu’on a un trafic cumule « N » > 105, on adoptera la hauteur de base qui est de 20 cm.
7) CHOIX DE LA COUCHE DE FONDATION
Épaisseur de la couche de fondation hf est lue sur l’abaque ci-dessous. Elle est lue en
fonction de la portance P du support, du trafic cumule N en essieu équivalent de 130 KN, et
de la couche de surface (Béton Bitumineux ou Enduit Superficiel).
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 67
Tableau N°18 : Abaque de dimensionnement de la couche de fondation
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 68
On a la structure suivante avec la méthode LCPC/SETRA :
� Enduit Superficiel bicouche;
� 20 cm de couche de base en GCNT 0/31.5 ;
� 20 cm de couche de fondation.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 69
CONCLUSION PARTIELLE
De par ces analyses qui se veulent être rationnelles, nous parvenant à la conclusion que
la longévité d’une route repose en prime abord dans les études au préalable concernant les
matériaux de construction. La moindre erreur dans le choix des matériaux ou dans les calculs
et c’est tout l’ensemble de la construction qui est en chute libre. Ce qui nous mène à une
constatation que plus la démarche à la réalisation d’un projet n’est minutieuse, plus ce dernier
serait couteux.
PARTIE IPARTIE IPARTIE IPARTIE Iiiiiiiii
TECHNOLOGIE DE TECHNOLOGIE DE TECHNOLOGIE DE TECHNOLOGIE DE
MISE EN œuvreMISE EN œuvreMISE EN œuvreMISE EN œuvre
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 70
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
En attendant l'exécution des Travaux suivant le calendrier, le Titulaire est tenu de
protéger très rapidement toutes les zones sensibles du chantier par des travaux préventifs et
d'empêcher l'évolution des dégradations de la route. A titre indicatif, sont considérées comme
zones sensibles, les parties de la route sur lesquelles on décèle des arrivées d'eaux
superficielles ou souterraines, permanentes ou temporaires. Les zones de raccordement aux
tronçons revêtus de manière à assurer une circulation sans à coup et éviter la dégradation de la
chaussée revêtue en ces endroits.
Quelque soient les sujétions d'interventions ponctuelles dans le temps, les frais
d'exécution des travaux correspondants sont censés être inclus dans les prix d'installation des
chantiers.
Si du fait du Titulaire, un retard sur le calendrier entraînerait des dégradations
supplémentaires, il sera amené à en effectuer les réparations voire même le renforcement à ses
frais.
Toutefois, en cas d'exécution de Travaux définitifs dûment approuvés et certifiés par
ordre de service, en vue de l'urgence des dits Travaux, ils seront rémunérés selon les prix
unitaires du Marché. Les plus-values de transport éventuel étant censées être comprises dans
les frais d'installation de chantier.
Dans l’exécution des Travaux définitifs, le Titulaire est tenu de respecter le phasage
des Travaux dans les conditions prévues par les spécifications techniques et le programme
agréé. Si des dégradations apparaissent sur un ouvrage en cours d’exécution, du fait du
Titulaire, par non respect du phasage des Travaux des différentes parties de l’ouvrage
concerné, les Travaux de reprise seraient à la charge du Titulaire.
Les méthodes et matériels préconisés pour les différents ateliers dans les présentes
prescriptions sont ceux prévus par le CPT. Toutefois, le Titulaire a la faculté de proposer
d'autres méthodes et matériels sous réserve que :
- ils soient soumis au préalable à l'agrément du Représentant du Maître d'œuvre ;
- les résultats obtenus soient au moins égaux ;
- ils n'entraînent aucune augmentation des prix unitaires.
Le Titulaire est tenu de remédier rapidement à tous vices ou non conformités constatés
à l’exécution et d’apporter la justification, après reprise de l’ouvrage ou de la partie d’ouvrage
concerné, que le problème soit résolu.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 71
Tous les essais de contrôle à l’exécution prévus dans le présent chapitre sont à la
charge du Titulaire et sont censés être couverts par le bordereau des prix soit directement par
application de prix adaptés soit en étant inclus dans les prix unitaires de travaux.
Le Titulaire est tenu d’aviser par écrit le Représentant du Maître d'œuvre des
dispositions prises pour la réalisation de ces essais et la transmission de leurs résultats en
conformité avec le plan de contrôle.
1- LISTES DU PERSONNEL ET MATERIELLES
1-1- Liste du personnel
1 Directeur de Travaux
1 Ingénieur de Travaux
3 Conducteurs de Travaux
4 Chefs d’équipes
10 Conducteurs d’engins
12 Conducteurs de camion
4 Chauffeurs VL
24 Maçons
80 Manœuvres
3 Mécaniciens
2 Topographes
2 Laborantins
1 Ingénieur d’études
1 Métreur
1Secrétaire.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 72
1-2- Liste des matériels
Début des Tavaux :
- 01 Double cabine (ingénieur de Travaux)
- 01 Simple cabine (Métreur topo, chef de chantier)
- 01 Voiture pour équipe de sécurité
- 03 Camions
- 01 Pelle mécanique
- 01 Tractopelle
- 01 Tamping
- 01 Compacteur à bille
- 01 Chargeur
- 01 Petit compacteur à main
- 01 Camion ravitailleur
- 01 Citerne à eau + moto pompe
- 01 Niveleuse
1-3- Détail
Camion : éboulement, remblai, transport sable carrière
Pelle mécanique : éboulement, emprunt, talutage, dégagement produit de tire, enrochement.
Tractopelle : petit Travaux ½ chaussée, nettoyage fossé latérale, fouille, aide les sous-traitants
Tamping : plate-forme, compactage, remblayage
Chargeur : chargement rapide, éboulement, emprunt, stock sable carrière tout venant 0/31.5,
gravillon pour ES.
Compacteur : terrassement et chaussée, purge, fondation, couche de base 0/31.5
Perforateur : déblai rocheux
Niveleuse : fond de forme, fondation, couche de base, scarification de chaussée, arrangement
accotement, nettoyage bord de chaussée, fossé en terre et exutoire, nettoyage dépôt matériaux.
Bull : dégagement foisonnement…
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 73
CHAPITRE II : TERRASSEMENTS
1. PRESCRIPTIONS GENERALES :
Le Titulaire doit prévoir les moyens d’extraction appropriés à la nature des matériaux
à extraire.
Les procédés envisagés, le mode de chargement des déblais, les dispositifs pris pour la
sécurité du personnel, etc., sont soumis au visa de l'Ingénieur. Celui-ci se réserve la
possibilité, au cas où un procédé, à priori acceptable, se révèlerait à l’usage inadapté (danger,
nuisances excessives, etc.) d’imposer au Titulaire des aménagements du procédé voire d’en
changer, sans que celui ci puisse prétendre à une prolongation des délais ou un
dédommagement quelconque.
Les procédés d’excavation doivent en tout état de cause, sans prétendre citer ci-après
tous les critères exigés par le respect de la législation en vigueur :
• ne pas présenter de danger pour la sécurité du personnel du chantier, des agents du
Maître d’œuvre et des tiers,
• permettre la conservation en bon état des ouvrages environnants, et permettre leur
exploitation en continu y compris pour les matériels sensibles qui y sont utilisés,
• permettre d’effectuer les terrassements dans les plus brefs délais,
• permettre autant que possible (en fonction des spécifications du CPT) de réutiliser
les matériaux extraits,
• respecter l’environnement naturel et humain.
2. IMPLANTATION DE L’AXE :
2.1. Généralités :
Les implantations se font à partir des bornes de la polygonale principale précédemment
vérifiées en coordonnées contradictoirement avec le représentant du Maître d’œuvre. Les
références sont prises sur d’autres bonnes de cette polygonale, afin que la précision de
l’implantation puisse être assurée. Les stations intermédiaires sont systématiquement vérifiées
à partir d’autres bonnes de cette même polygonale.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 74
2.2. Canevas :
Les bornes de la polygonale principale, dont les coordonnées sont listées dans le dossier
technique, sont à la base de toute implantation et vérification.
2.3. Consistance :
L’implantation des axes se fait selon les cadences suivantes : un repère à chaque profil
du projet et la distance entre deux repères successifs ne dépasse pas 25 m dans les
alignements et dans les courbes. L’implantation de l’axe de la route se fait pendant la période
de préparation, et au fur et à mesure de l’avancement des travaux.
Pour les ouvrages, l’implantation est effectuée avant leur exécution respective. Toutes
les implantations sont effectuées de manière contradictoire avec le représentant du Maître
d’œuvre.
2.4. Point d’arrêt et plan de contrôle :
En fin d’opération, il est procédé à un contrôle contradictoire des travaux par double
implantation sur les deux derniers piquets implantés de chaque tronçon. Le délai de préavis
pour ce contrôle est de 3jours.
A l’issue de l’inspection, un procès-verbal de réception est établi et signé de manière à
lever le point d’arrêt.
3. DEGAGEMENT DE L’EMPRISE : 3.1. Débroussaillage :
Le débroussaillage a pour objectif de débarrasser l’emprise des travaux de tous les
arbres, souches, broussailles, racines végétation et/ou détritus.
En général, l’emprise s’étend sur la largeur comprise entre les entrées en terre des
terrassements. Ce pendant dans certains cas particuliers, cette emprise est élargie de quatre
mètres de part et d’autre, pour la circulation des engins. La liste de ces zones est soumise à
l’accord du représentant du mètre d’œuvre.
L’opération de débroussaillage est réalisée avec un bulldozer ou une niveleuse selon la
nature des éléments à dégager de l’emprise. Si l’évacuation des débris est nécessaire, alors on
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 75
utilise un chargeur et des camions pour les emmener vers une zone de dépôt définitif soumis à
l’accord du représentant du Maître d’œuvre.
3.2. Abattage des arbres :
Avant le débroussaillage, une liste des arbres à abattre est proposée par l’entreprise et
soumise à l’accord du maître d’ouvrage. Pendant les travaux, l’abattage est strictement limité
à cette liste. Les arbres sont ensuite rendus à leurs propriétaires ou mis à disposition des
villageois.
Les débris non attribués sont évacués vers des zones de dépôts définitifs soumis à
l’accord du représentant du Maître d’œuvre.
3.3. Décapage de la terre végétale :
Le décapage est réalisé dans l’assiette technique des terrassements de la route et de ces
annexes, à l’exception des surfaces ayant fait l’objet d’un reprofilage.
La largeur des zones techniques à décaper est la théorique entre tête de talus en cas de
déblai, et la théorique entre pied de talus en cas de remblai, l’assiette des remblais dont la
hauteur est supérieur à 4m n’est pas décapée. Avant le début de l’opération de décapage, il est
procédé à l’implantation des limites des entrées en terre qui sont matérialisées par des piquets
disposés à 1m de part et d’autre du pied de remblai ou de la crête du déblai. Ils portent les
informations suivantes :
• P K du profil ;
• Hauteur du remblai ou profondeur du déblai.
L’épaisseur de la terre végétale est déterminée à l’aide des coupes géotechniques, avec
un minimum de 10cm.
L’opération de décapage est exécutée au bulldozer ou à la niveleuse selon la zone à
décaper. La terre végétale est entassée sous forme de cordon et chargée dans des camions.
Les produits de décapage sont repartis en :
- terre végétale réutilisable : elle est mise en dépôt provisoire agréé par le représentant
du maître d’œuvre. Cette terre peut être réutilisée après accord du représentant du maître
d’œuvre pour différents travaux : cunettes de pieds de déblais et de remblais, modelages
paysager, aires annexes et revêtement des talus ;
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 76
- matériaux impropres (non réutilisables) : ces matériaux sont transportés jusqu’à un
dépôt définitif soumis à l’accord du représentant du Maître d’œuvre.
- Après décapage, une remise en forme est réalisée si nécessaire pour maintenir la
plate-forme drainée.
3.4. Enlèvement des terrains compressibles :
Il s’agit des terrains sous remblais ou en déblais pour lesquels l’extraction nécessite
l’emploi d’engins spéciaux.
L’enlèvement de ces terrains est réalisé à la pelle hydraulique après accord du
représentant du Maître d’œuvre.
Les matériaux enlevés sont ensuite transportés jusqu’au dépôt définitif soumis à
l’accord du représentant du Maître d’œuvre.
4. REMBLAIS :
Les remblais sont exécutés par le Titulaire suivant les indications du projet d’exécution
et selon les directives de l'Ingénieur.
4.1. Assises :
Tous les terrains situés sous l’assiette des remblais doivent être compactés par le
Titulaire, de sorte que la densité sèche du sol en place soit au moins égale à 92 % de l’OPM,
sur une épaisseur de 30 centimètres minimum (pour 95 % des mesures, avec un minimum
absolu de 90 %).
Dans le cas des terrains en site aquatique ou zone marécageuse, il pourra être procéder à
la mise en place préalable d'un géotextile de séparation non tissé, de masse surfacique
supérieure à deux cents (200) grammes par mètre carré.
Si les remblais à exécuter consistent en un élargissement de remblais existants ou bien
en une reprise de talus érodé, les travaux de remblai doivent être exécutés de façon à limiter
les cisaillements entre le terrain en place et le matériau rapporté. Afin d’améliorer la tenue de
l'ensemble, tout élargissement ou reprise de talus doit être réalisé par gradins successifs
(redans) ancrés dans le talus existant, après recoupage de ce dernier. Ces redans doivent
permettre le passage d’engins de compactage adaptés. Pour atteindre sur toute la largeur du
remblai définitif les compacités requises, le Titulaire doit prévoir en tout point des talus une
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 77
surlargeur provisoire de 50 cm, à éliminer par taillage après compactage. Les entrées en terre
(piquetage) réalisées par le Titulaire tiennent compte de cette surlargeur.
Une fois atteinte la cote finie du projet de terrassement, le talus est retaillé suivant les
pentes requises par le projet, et les terres excédentaires mises en dépôt, aux frais du Titulaire.
Le matériau de remblai est répandu en plein largeur selon le profil en travers-type, en
couche uniforme distinctes et horizontales, dont l’épaisseur est déterminée en fonction des
moyens de compactage adéquats et disponibles.
L’épaisseur maximale pour chaque type de sol est limitée à 30 cm.
4.2. Compactage :
Avant tout début des Travaux, le Titulaire doit soumettre au visa de l'Ingénieur les
moyens de compactage qu'il compte utiliser pour l'exécution des travaux. Ces moyens de
compactage doivent être adaptés aux différentes natures de terrain rencontrées lors des
terrassements. Les travaux ne peuvent commencer que si le Titulaire a amené sur le chantier,
les engins et matériels adéquats en nombre et qualité.
Pour exécuter le compactage aux conditions optimales, le matériau doit être amené
immédiatement avant compactage, à une teneur en eau égale à celle de l’OPM, à plus ou
moins 1 % près (humidification par arrosage ou séchage éventuel par scarification).
Une couche ne peut être mise en place et compactée que si la couche précédente a été
réceptionnée (géométriquement et géotechniquement) par le contrôle intérieur.
Le matériau est amené immédiatement avant compactage, à une teneur en eau avoisinant de
l’OPM, à +/- 1% près.
Les remblais sont compactés méthodiquement jusqu’à l’obtention d’une densité sèche :
≥ 92 % de γdmax jusqu’à 30 cm sous la coté du fond de forme ;
≥ 95 % de γdmax pour les derniers 30 cm, jusqu’au niveau du fond de forme.
Le contrôle de la valeur du compactage est effectué par la mesure de la densité sèche “in
situ”, avec un densitomètre à membrane, ou un gamma-densimètre pour chaque couche. Celui
ci est régulièrement étalonné par rapport aux essais au densitomètre à membrane.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 78
Le contrôle intérieur des remblais en vue de la demande de réception par le contrôle
extérieur, consiste à :
4.2.1. Pour l'assiette des remblais :
• une mesure de compacité in situ et de teneur en eau,
• un essai Proctor modifié,
• une mesure de compacité in situ et de teneur en eau,
• un essai Proctor modifié.
Tableau N°19 : Contrôle MO / Surfaces destinées à être remblayées CONTRÔLE /
ESSAIS REFERENCE RESULTATS EXIGES
Densité en place et teneur en eau
Densitomètre à membrane NF P 94-050
92 % de l'OPM (pour 95 % des mesures, avec un minimum de90 %)
Proctor Modifié NF P 94-093
Tableau N°20 : Contrôle MO / Corps de remblai CONTRÔLE /
ESSAIS REFERENCE RESULTATS EXIGES
Densité en place et teneur en eau
Densitomètre à membrane NF P 94-050
92 % de l'OPM (pour 95 % des mesures, avec un minimum de90 %)
Proctor Modifié NF P 94-093 CBR ≥ 10
4.3. Protection des talus :
La protection des talus de remblais sera assurée au fur et à mesure de leur réception au
moyen de :
• clayonnages parallèles selon les lignes de niveau,
• végétalisation en maillage ou cordon,
• bordures cunettes et descentes d'eau.
D'une manière générale, la mise en place de ces protections devra être programmée pour
qu'en saison des pluies, les érosions soient limitées au maximum.
Dans tous les cas, il appartiendra au Titulaire de reprendre toutes ravines ou lavakas
existant sur les talus de remblais qu'il a exécuté selon la méthode du "remblai excédentaire". Il
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 79
devra alors exécuter les redans d'assise nécessaire, approvisionner les matériaux emportés et
les compacter pour obtenir les qualités définies ci-dessus.
4.4. Plate-forme :
La tête des remblais est définie comme étant la partie supérieure (30 derniers
centimètres) des terrassements, sur laquelle vient s’appuyer le corps de chaussée. La surface
supérieure de la forme constitue la plate-forme des terrassements
Qu’elle soit en déblai ou en remblai, la forme doit être compactée à 95 % de l’OPM
(pour 95 % des mesures, avec un minimum absolu de 92 %).
Dès l’achèvement d’une section de plate-forme, le Titulaire en demande la réception à
l'Ingénieur en présentant les résultats du contrôle intérieur (géométrie et compactage). Celui-
ci dispose d’un délai de 48 heures pour réaliser le contrôle extérieur et la prononcer ou la
refuser en fonction des résultats du contrôle extérieur.
Le contrôle intérieur de la plate-forme avant réception consiste à :
• une mesure de compacité in situ et de teneur en eau,
• un essai Proctor modifié,
• un essai CBR à 4 jours d'immersion (95 % de l'OPM)
• un contrôle du réglage : tolérance + 1 cm et – 3 cm en tout point nivellement à
chaque profil en travers (3 points minimum) au moins.
• un contrôle de largeur : tolérance - 0 cm (par rapport à la largeur théorique),
• un contrôle d'implantation des pieds de talus : tolérance + 10 cm et - 0 cm (par
rapport à la distance théorique d'un point jusqu'à l'axe de la route).
En ce qui concerne la plate-forme des terrassements en déblais, si le CBR (à 95% et 4
jours d’immersion) mesuré lors du contrôle montre l’existence de matériaux de qualité
insuffisante, les matériaux défectueux sont :
• soit substitués par des matériaux de remblais de la façon suivante :
- 5 < CBR < 10, épaisseur de la couche de substitution : 40 cm,
- CBR > 10, épaisseur de la couche de substitution : 25 cm,
• soit amendés aux liants hydrauliques (ciment CPJ-CEM II/ B 32,5) sur une
épaisseur de 20 à 25 cm selon la décision de l'Ingénieur.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 80
Tableau N°21 : Contrôle MO / Plate-forme terrassée en déblai
CONTRÔLE / ESSAIS
REFERENCE RESULTATS EXIGES
Densité en place et teneur en eau
Densitomètre à membrane NF P 94-050
95 % de l'OPM (pour 95 % des mesures, avec un minimum de 92 %)
Proctor Modifié NF P 94-093
Tableau N°22 : Contrôle MO / Plate-forme (PST)
CONTRÔLE / ESSAIS
REFERENCE RESULTATS EXIGES FREQUENCE MINIMUM
Densité en place et teneur en eau
Densitomètre à membrane NF P 94-050
95 % de l’OPM (pour 95 % des mesures, avec un minimum de 92 %)
Une mesure
Plaque suisse 700 cm2
Module > 60 MPa 1 essai tous les 50m de route
Proctor Modifié NF P 94-093 1essai Portance CBR à 95 % de l’OPM et à 4 jours d’immersion dans l’eau
NF P 94-078 CBR (95 % OPM, 4 jours d’immersion dans l’eau) ≥ 20 Ou selon le mouvement de terres approuvé
1essai
Réglage Nivellement de précision
+ 1 cm et – 3 cm par rapport au profil théorique
à chaque profil en travers (3 points minimum)
Largeur Chaîne - 0cm par rapport à la largeur théorique
à chaque profil en travers
4.5. Géotextiles :
4.5.1. Généralités :
La pose des géotextiles et assimilé sera réalisée conformément aux plans d’exécution
approuvés par l’Ingénieur.
La pose de géotextiles est prévue sous les remblais, les gabions, les enrochements en
rivière, etc.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 81
Tableau N°23 : Contrôle Fourniture / Géotextile non tissé
CONTRÔLE / ESSAIS
REFERENCE RESULTAT EXIGE FREQUENCE
Nature Recommandations établies par le Comité Français des Géotextiles ; Note d’information n°71 de mars 1992 du SETRA complétée par son annexe
Matériau non tissé aiguilleté constitué de fibres de polypropylène
Présentation des fiches d’homologation fournies par le fabricant ; à défaut, essais Sur demande de l’Ingénieur
Résistance à traction
Conformités aux spécifications normalisées
Allongement à l’effort maximal Résistance à la déchirure Permittivité Porométrie 095
Mouillabilité NF G 38.020 (projet)
4.5.2. Pose et assemblage :
Avant l’exécution des travaux, le Titulaire soumettra à l’acceptation de l’Ingénieur un
plan de pose (calepinage) des nappes définissant la disposition relative des bandes de
géotextiles, leur implantation et orientation.
Les géotextiles seront posés manuellement par déroulement dans le cas des rouleaux ou
par déploiement dans le cas des autres formes de conditionnement (panneaux), la pose devant
se faire conformément au plan de calepinage.
L’assemblage des géotextiles se fera par recouvrement d’une nappe sur l’autre sur une
largeur minimale de 0,30 m pour un sol de portance moyenne. A la demande de l’Ingénieur,
cette largeur de recouvrement pourra être augmentée en fonction de la déformabilité du sol
support, de la fonction du géotextile et de l’importance des sollicitations qu’il subit.
D’une manière générale, la pose des nappes de géotextile sera réalisée avec le minimum
d’avance sur la mise en œuvre du matériau drainant.
Des dispositions seront prises pour assurer un ancrage de chaque nappe sur le sol
immédiatement après la pose (lestage avec blocs, matériaux divers) à l’exclusion de
l’épinglage qui risque de provoquer des amorces de rupture du géotextile.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 82
Photo N°11 : Mise en œuvre d’un gabion et du Géotextile
Tableau N°24 : Contrôle MO / Géotextile
CONTRÔLE / ESSAIS
REFERENCE
RESULTAT EXIGE FREQUENCE MINIMUM
Recouvrement Largeur < 0,30 m pour un sol de portance moyenne
Sur toute la longueur
4.6. Grilles « Terramesh » :
Les grilles Terramesh doivent être rattachées à la base d’une cage à gabions qui sera
remplie de blocs rocheux.
Les grilles Terramesh devront présenter au minimum les caractéristiques suivantes :
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 83
1. résistance à la traction comprise entre 350 et 575 N/mm suivant la norme SANS
675 :1997
2. allongement à la rupture supérieure à 10% suivant la norme EN10223-3
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 84
CHAPITRE III : CHAUSSEE
1. DEMOLITION DE CHAUSSEES
En vue de leur reconstruction, les chaussées existantes pourront être démolies.
La démolition consistera quant à elle à :
• extraire sur la totalité de la largeur, les matériaux d'apports successifs constituant les
anciennes chaussées. Cette opération pourra être faite par un chargeur ou une pelle
hydraulique.
• charger et évacuer vers un lieu de dépôt agrée tous ces matériaux,
• mettre en forme et régler la surface du fond de la fouille,
• compacter à 95 % de l'OPM, la couche résiduelle.
La rémunération des Travaux de démolition, est prévue au mètre carré (m2).
Photo N°12 : Démolition de la chaussée
2. COUCHE DE FONDATION
La couche de fondation est réalisée avec des sables argileux ou GCNT 0/40.
La mise en œuvre de la fondation en période pluviale continue est interdite.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 85
Le contrôle quotidien sur le chantier se fait en grande partie en vérifiant que le Titulaire
emploie son atelier de compactage conformément aux modalités arrêtées lors de la réalisation
de la planche d'essai.
A cette fin, chaque engin vibrant ou compacteur est muni d'un compteur relevé chaque
jour en fin de chantier, de façon à contrôler globalement le nombre de passes effectuées. Ce
compteur est maintenu en parfait état de marche.
Les essais du contrôle extérieur au gamma-densimètre ou au densitomètre à membrane
sont destinés à vérifier le bien fondé du contrôle quotidien.
Le compactage des bords de couche doit être particulièrement soigné.
Le contrôle des épaisseurs est effectué par comparaison des réceptions topographiques
avec vérification à l’aide de sondages. L'emplacement et le nombre des sondages sont définis
par l'Ingénieur en fonction des résultats des réceptions topographiques.
Toutes ces opérations sont à la charge du Titulaire.
La couche fait l’objet d’une réception du contrôle intérieur.
Celui-ci consiste à :
• Le relevé des disques des engins de compactages,
• une mesure de compacité in situ,
• un essai Proctor modifié,
• un essai CBR à 3 jours à l’air et 4 jours d'immersion à 95 % de l'OPM,
• un contrôle du réglage par nivellement : tolérance + 1 cm et - 2 cm en tout point,
• un contrôle de largeur : tolérance - 0 cm (par rapport à la largeur théorique),
• un contrôle d'épaisseur de la couche totale : tolérance + 2 cm et - 0,5 cm (par rapport à
l'épaisseur notifiée)
L’épaisseur de la couche de fondation est comprise, selon les instructions de l'Ingénieur
(fonction de la qualité des matériaux de plate-forme) de 15 cm ou 20 cm après réglage et
compactage.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 86
Photo N°13 : Compactage avec un compacteur pneumatique
Tableau N° 25 : Contrôle MO / Couche de Fondation CONTRÔLES /
ESSAIS REFERENCES RESULTATS EXIGES FREQUENCES
MINIMUM Densité en place et teneur en eau
Densitomètre à membrane NF P 94-050
95 % de l'OPM (pour 95 % des mesures, avec un minimum de 92 %) couche de fondation
1 mesure
Proctor Modifié NF P 94-093 1 essai Portance CBR à 95 % de l'OPM et à 4 jours d'immersion dans l'eau
NF P 94-078 Conforme aux dispositions du fascicule E2
1 essai
Plaque suisse 700 cm2
Module > 80 Mpa (matériaux crus) Module > 100 Mpa (traitée au ciment)
1 essai tous les 50 m de route
Dosage en ciment Bâches et pesons
± 10% du dosage théorique 1 mesure tous les 150 m² au moins
Réglage Nivellement de précision
+ 1 cm et - 2 cm par rapport au profil théorique (3 points minimum)
Une série de mesure par profil en travers, au moins
Surfaçage Règle de 3 m Flèche maximum 2 cm (fondation) Largeur Chaîne - 0 cm par rapport à la largeur théorique Épaisseur Réglet + 2 cm et - 0,5 cm par rapport à l'épaisseur
théorique Dévers Règle ± 0,5 % (couche de base)
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 87
3. COUCHE DE BASE :
La couche de base est constituée d’un grave concassé 0/20 ou 0/31,5.
3.1- Approvisionnement :
En saison de pluie, le stockage du grave concassé est interdit sur la fondation.
Des aires de stockage intermédiaire sont alors aménagées par le Titulaire sur lesquelles
le matériau est porté à la bonne teneur en eau, par arrosage du stock.
Ces stocks intermédiaires sont montés par couches successives afin d’améliorer
l’homogénéité.
3.2- Mise en œuvre :
Les modalités d’obtention d’une teneur en eau précise et homogène sont définies lors de
la planche d'essai. Ces modalités doivent ensuite être adaptées en permanence aux
circonstances d'exécution.
Les travaux de mise en œuvre de la couche de base sont excités comme suit :
- apport de matériaux GCNT 0/315 ou 0/20 ;
- étalage et régalage à l’aide d’un grader :
Le Titulaire peut également choisir de déverser le matériau en cordon et de le mettre en
œuvre à l'aide de niveleuses.
• soit de respecter une utilisation correcte des engins d'épandage lorsqu’ils comportent une
lame de réglage,
• lame de l’engin travaillant à pleine charge et disposé le plus perpendiculairement
possible par rapport à la direction de progression de l’engin,
• limitation du nombre de passes d’engin,
• et de répandre toujours des granulats convenablement humidifiés dans la masse.
Le déversement en tas distincts est dans tous les cas interdit afin d'éviter toute
ségrégation.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 88
- compactage :
L'atelier comprend des compacteurs vibrants lourds (engin de classe V3 minimum et
utilisation de la vibration maximale) et des compacteurs à pneus lourds (engin de classe P3
minimum) dont la pression de gonflage est supérieure à 0,5 MPa et le poids par roue d'au
moins 5 tonnes, en parfait état de marche.
Le compactage des bords de couche est particulièrement soigné. Après achèvement du
compactage, tout réglage fin est interdit.
Les compacités obtenues sur chantier doivent vérifier la plus sévère des deux conditions
exprimées ci dessous :
• La compacité est de cent pour cent (100 %) de la densité sèche à l'OPM, pour 95 % des
mesures et avec un minimum absolu de 98 % ; la compacité est mesurée à partir de la
référence Proctor établie selon les dispositions de la norme (avec correction en fonction de
la fraction supérieure à 20 mm et du poids spécifique) ;
• La densité sèche en place est supérieure ou égale à 85% du poids spécifique de la roche.
Une fois les conditions d'emploi arrêtées lors de la planche d'essai (nombre de passes
de chaque engin, ordre de passage entre les engins vibrants et les compacteurs à
pneumatiques), le contrôle quotidien sur le chantier se fait en grande partie par la vérification
de la conformité de l'utilisation par le Titulaire de son atelier de compactage par rapport aux
modalités arrêtées lors de la planche d'essai.
Chaque engin vibrant ou compacteur est muni d'un compteur, en parfait état de marche,
relevé chaque jour en fin de chantier, de façon à contrôler globalement le nombre de passes
effectuées dans la journée.
Ce contrôle s’ajoute normalement au contrôle de compacité insitu ; il peut, le cas
échéant, conduire à diminuer, sur décision de l'Ingénieur, les cadences des contrôles de
compacité si les résultats sont satisfaisants. A tout moment, l'atelier de compactage doit être
constitué d'engins automoteurs en nombre suffisant pour obtenir la compacité exigée et la
cadence optimale.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 89
3.3- Contrôle intérieur :
Le contrôle intérieur de la couche avant réception par l'Ingénieur au vu des résultats du
contrôle extérieur consiste à :
• la vérification des disques des engins de compactage,
• une mesure de compacité in situ et de teneur en eau,
• un essai Proctor modifié,
• un contrôle du nivellement à chaque profil en travers (3 points minimums), tolérance + 1
cm et - 0 cm,
• un contrôle longitudinal et transversal du surfaçage : flèche maximum 1 cm sous la règle
de 3 m, au droit de chaque profil en travers,
• un contrôle de largeur : tolérance - 0 cm (par rapport à la largeur théorique),
• un contrôle d'épaisseur : tolérance + 2 cm et - 0,5 cm (par rapport à l'épaisseur théorique),
• un contrôle du dévers : tolérance ± 0,5 %
• un essai de plaque (∅ 30 cm) tous les 50 m : module > à 120 Mpa ou à toute valeur agréée
par l'Ingénieur,
• une mesure de déflexions à la poutre de Benkelman tous les 100 m en quinconce : D90 <
75/100 mm ou à toute valeur agréée par l'Ingénieur
Photo N°14 : Mesure de déflection à la poutre Benkelman pour contrôle de couche de base
15 jours après mise en œuvre de la couche de base, la surface sera balayée. Après
balayage, mise en œuvre de la couche d’imprégnation.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 90
Tableau N°26 : Contrôle MO / Couche de base en GNT CONTRÔLE /
ESSAIS REFERENCE RESULTATS EXIGES FREQUENCE
MINIMUM Densité en place et teneur en eau
Densitomètre à membrane NF P 94-050
Au moins 85% du poids spécifique Et 100 % de l'OPM (pour 95 % des mesures, avec un minimum de 98%) Teneur en eau comprise entre +1% et -1% de WOPM
1 mesure
Proctor Modifié NF P 94-093 Référence 1 essai
Plaque suisse ∅ 30 cm / 700 cm2
Module > 120 MPa 1 essai tous les 50 m de route (CG / axe / CD)
Déflexion Poutre Benkelman NF P 98-200-2
Déflexion caractéristique (m+ 1,3σ) ≤ 75 /100 mm ou à toute valeur agréee par l'Ingénieur à l'issue de planches de référence (sous essieu de 13 tonnes)
1 mesure tous les 100 m (CG / axe / CD)
Réglage Nivellement de précision
+ 1 cm et - 0 cm par rapport au niveau de la chaussée finie
Une série de mesure par profil en travers, au moins
Surfaçage Règle de 3 m Flèche maximum 1 cm
Largeur Chaîne - 0 cm par rapport à la largeur théorique
Épaisseur Réglet + 2 cm et - 0,5 cm par rapport à l'épaisseur théorique
Dévers Règle ± 0,5 %
3.4- Accotements :
La largeur nominale des accotements est de 1,25 m.
Leur pente s’incline de 4 % vers l'extérieur, sauf cas particulier à l'intérieur des courbes
de faible rayon, où ils seront dans le prolongement de la chaussée.
La structure des accotements sera la même que celle de la chaussée et ils seront
constitués :
• D'une couche de fondation en matériaux sélectionnés (cas de la reconstruction d'une
chaussée),
• D'une couche de base en grave non traitée,
Ils seront compactés en même temps que les couches de chaussée : la compacité atteinte
devra être au minimum celle de la couche de base.
Les contrôles de compactage seront ceux réalisés sur la couche de base.
Les tolérances de nivellement des accotements seront les mêmes que celles de la couche
de fondation.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 91
Ils seront revêtus après imprégnation de la couche de base d'un revêtement monocouche.
4. COUCHE D'IMPREGNATION :
L’imprégnation des couches de grave non traitée est réalisée à l’aide d’une Emulsion
ECM60 dosé à 1,2 kg par mètre carré.
Ce dosage peut être modifié par l'Ingénieur après exécution de planches d'essai sans que
le Titulaire puisse prétendre à un dédommagement quelconque.
Cette imprégnation est cloutée avec des gravillons 6/10 dans les conditions indiquées ci-
dessous.
4.1- Mise en œuvre :
La couche d’imprégnation sera mise en œuvre à la rampe sauf pour les petites surfaces
ou les interventions localisées où la mise en œuvre à la lance sera autorisée.
Elle devra être réalisée au maximum, dans les vingt-quatre (24) heures suivant la
réception de la couche de base. Elle ne peut être éloignée de plus de deux kilomètres de la
couche de base.
4.2- Nettoyage de la chaussée :
Un balayage énergique est effectué sur la couche de base avec une balayeuse
mécanique, avant mise en œuvre de la couche d’imprégnation, de façon à éliminer tout
matériau roulant et toute poussière résiduelle. Si nécessaire un balayage manuel élimine les
autres saletés (bouses de zébus par exemple).
Le Titulaire effectue un léger arrosage préalable.
4.3- Répandage du liant :
L'épandage du liant ne peut avoir lieu que si les conditions atmosphériques le
permettent (pas de pluie, pas d’orage imminent).
Les répandeuses ont des roues à pneumatiques de nombre et de dimensions tels, que
leur passage sur la couche de base ne détériore pas celle-ci.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 92
Ils doivent être munis de dispositifs permettant de couvrir uniformément, à l’aide de
liant bitumineux à température égale, une bande de largeur réglable. Ils doivent comporter une
pompe doseuse permettant l'épandage à une pression uniforme ajustée à la vitesse de
déplacement.
Pendant l’utilisation des Répandeuses, le Titulaire dispose obligatoirement d’un agent à
l’arrière de celles ci pour contrôler l'épandage.
La répandage est conduit de manière à ne laisser ni manque ni excès de liant au
raccordement après un arrêt d'épandage ou entre deux bandes voisines ou sur les bords des
accotements. Les reprises d'épandage doivent être alternées.
L'Ingénieur peut faire procéder aux frais du Titulaire, à la vérification du bon
fonctionnement de la rampe (régularité transversale, fonctionnement de la pompe, hauteur de
rampe, etc.).
Toute circulation de chantier sur la couche d’imprégnation cloutée est interdite
Tableau N°27: Contrôle MO / Imprégnation ECM60 CONTRÔLE /
ESSAIS REFERENCE RESULTATS EXIGES FREQUENCE
MINIMUM Dosage du liant Pesée des
plaquettes NF P 98-275-1
± 0,1 kg/m² par rapport au dosage ordonné 1 essai
Photo N°15 :Répandage des liants
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 93
5. REVETEMENT :
Le revêtement est prévu en enduit superficiel bicouche avec une monocouche
d’imperméabilisation.
La monocouche d’imperméabilisation est une couche pour imperméabiliser la couche de
base et la couche de fondation de la chaussée.
5.1- Travaux préparatoires :
Réception de la couche de base imprégnée ;
Identification de l’émulsion ECR 69
Balayage du support et des matériels roulants.
Mise en place des repères ;
Vérification des réglages de la répandeuse ;
Réalisation de la planche d’essai.
5.2- Monocouche d’imperméabilisation :
La monocouche d’imperméabilisation est prévue sur toute la largeur de la chaussée (variable
de 5,50 m à 7,00 m).
- épandage du liant dosé à 1,0 kg/m² (= 1,4 kg/m2 d'émulsion ECR 69)
- épandage des gravillons 10/14 avec un camion gravillonneur dosé de 7 l/m²
- compactage méthodique selon les résultats de la planche d’essai. (2passes pour un
compacteur à rouleau lisse et 6 passes pour le compacteur pneumatique).
5.3- Enduit bicouche discontinus :
Il est prévu la réalisation d'enduits bicouches discontinus sur les voies, routes et aires
des Travaux Connexes.
Les gravillons utilisés sont de la classe 10/14 pour la première couche et 4/6 pour la
seconde couche.
• Première couche
• Liant 0.8 kg/m2 (= 1,1 kg/m2 d'émulsion ECR 69)
• Gravillons 10/14 10 litres / m2
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 94
• deuxième couche
• Liant 1,2 kg/m2 (= 1,7 kg/m2 d'émulsion ECR 69)
• Gravillons 4/6 8 litres / m2
La procédure d’exécution de ces deux couches est la même que celle de la monocouche
d’imperméabilisation.
Ouverture de la circulation : après application de l’enduit superficiel << bicouche >> et
pendant une durée déterminée, la vitesse de la circulation est limitée afin de protéger le
revêtement. Une matérialisation par un panneau de signalisation est mise en place à cet effet.
Dans un délai maximum de quatre (4) jours après l'imprégnation et après balayage, la
couche de liant est appliquée à l'aide d'une répandeuse agréée, suivie aussitôt par la répandage
de la couche de gravillons secs (délai maximum entre le gravillonnage et l'épandage du liant :
une (1) minute). Une fois le gravillon répandu, la surface est immédiatement roulée au
rouleau à pneus lisses dont la pression de gonflage est comprise entre 0,5 et 0,8 MPa, jusqu'à
ce que les gravillons soient bien en place (minimum 5 passes). La vitesse instantanée des
engins de compactage est limitée à 8 km/h (NF P98-160).
Les joints transversaux sont réalisés sans excès ni manque de liant. En attendant qu'un
débit homogène des jets soit atteint, l'ouverture des vannes de liant se fait sur une bande de
papier kraft recouvrant l'extrémité précédemment enduite.
Le liant ne doit pas remonter à la surface. Les surfaces présentant un ressuage doivent
être traitées immédiatement par un sablage 2/4.
En cas de sous-dosage en liant, il convient de faire une nouvelle couche avec le dosage
prescrit après sablage de la couche sous-dosée.
La vitesse de circulation sur une section fraîchement enduite est limitée à 50 km/h
pendant quatre (4) jours au minimum.
5.4- Balayage :
Après un mois de circulation ou plutôt s'il le juge nécessaire pour protéger son enduit, le
Titulaire procède au balayage mécanique de l'enduit pour éliminer le rejet de gravillons.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 95
5.5- Contrôle intérieur :
Les contrôles intérieurs et extérieurs des l'enduits superficiels ont lieu en même temps.
Ils consistent en :
• un contrôle visuel quotidien de l'état de propreté des tuyauteries, filtres, gicleurs, etc.,
• une mesure du dosage en liant, pour chaque couche, tolérance ± 0,1 kg/m2,
• une mesure de la régularité transversale du répandage du liant au début des travaux : R =
(D-d)/(D+d) < 0,15, avec D = dosage maximal et d = dosage minimal, D et d étant
mesurés sur un même profil,
• un contrôle régulier de la température du liant lors du répandage,
• une mesure du dosage en granulats, pour chaque couche, tolérance ± 10 % (mini. 1 l/m²),
• une mesure de la régularité transversale du répandage des granulats au début des travaux :
les dosages mesurés (20 mesures) ne doivent pas s'écarter de plus de 10 % de la valeur
moyenne sur un même profil.
Tableau N°28 : Contrôle MO / Enduits superficiels CONTRÔLE /
ESSAIS REFERENCE RESULTATS EXIGES FREQUENCE
MINIMUM Vérification du matériel
Inspection visuelle
propreté des tuyauteries, filtres, gicleurs, gravillonneurs, etc.
à la demande de l'Ingénieur
Dosage du liant Pesée de plaquettes
± 0,1 kg/m² par rapport au dosage ordonné 1 essai par bande répandue
Régularité transversale du liant
NF P 98-275-1 R < 0,15 à la demande de l'Ingénieur
Température du liant Thermomètre 125 à 150 °C à la demande de l'Ingénieur
Dosage des granulats Pesée de plaques ± 10 % 1 essai par bande répandue
Régularité transversale des granulats
NF P 98-276-1 ± 10 % de la valeur moyenne sur un même profil
20 mesures au début de la mise en œuvre de chaque couche de granulats
Rejet Inférieur à 5% 1 contrôle par section de 5 km, 15 jours après la réalisation
(Source ARM)
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 96
CHAPITRE IV : OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT
Les travaux d’assainissement comprennent l’exécution des buses, blocs technique, fossés
maçonnés, perrés et descente d’eau, pont, etc.….
1. PREPARATION ET RECEPTION DU FOND DE FOUILLE :
Le Titulaire avertit l'Ingénieur au moins vingt-quatre (24) heures à l'avance de la date à
laquelle la cote du fond de fouille sera atteinte, en vue de procéder à un examen contradictoire
de la nature et des qualités des terrains rencontrés.
Avant tout coulage du béton de propreté le fond de fouille doit être réceptionné par
l'Ingénieur comme point d’arrêt.
Le fond de fouille doit être protégé d'au moins cinq (5) centimètres de béton de propreté dans un délai maximal d’une heure après la réception de celui-ci par l'Ingénieur.
Le contrôle intérieur comprendra une vérification :
• un contrôle du réglage : nivellement tous les 5 m, tolérance + 1 cm et - 0 cm,
• deux mesures de compacité in situ et de teneur en eau du fond de fouille
Tableau N°29 : Contrôle MO / Fond de fouilles CONTRÔLE /
ESSAIS REFERENCE RESULTAT EXIGE FREQUENCE
MINIMUM Densité en place et teneur en eau
Densitomètre à membrane NF P 94-050 92 % de l'OPM sur le fond de fouille
à la demande de l'Ingénieur
Proctor Modifié NF P 94-093
2. BUSES :
Les buses sont préfabriquées sur le chantier après agréments des études de formulation
du béton et la réalisation des épreuves de convenance.
Pour l’atelier de préfabrication des buses, la procédure est la suivante :
- Vérification des matériaux utilisés ;
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 97
- Vérification visuelle : propreté du coffrage, conformité des armatures, cales,
stabilité de ferraillage ;
- Confection d’éprouvettes de béton pour compression 7 à 28 jours ;
- Inscription de la date de fabrication ;
- Stockage de buses : les buses sont stockées après fabrication pendant la durée de
durcissement du béton. Les délais à respecter sont de 20 jours avant transport et de 28 jours
avant mise en œuvre.
3. DALOT :
3.1. Travaux préliminaires :
- Agrément des études de formulation de béton et réalisation des épreuves de
convenance ;
- Contrôle : vérification du ferraillage et du coffrage ;
- Confection d’éprouvette de béton pour compression à 7 et 28 jours d’âges.
3.2- Procédure d’exécution :
- Approbation des plans d’exécution ;
- Implantation du fil d’eau et de l’axe de l’ouvrage ;
- Réception de fouille ;
- Exécution du béton ;
- Exécution du radier et parafouille ;
� . ferraillage
� . bétonnage
- Réalisation des murs ou piédroits :
� . Coffrage
� . Ferraillage
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 98
� . bétonnage
- Confection du tablier :
� . Coffrage
� . ferraillage
� . bétonnage
- Remblai contigus ;
- Cure de béton.
4. BLOCS TECHNIQUES :
Les blocs techniques correspondent aux remblais contigus aux ouvrages. La largeur de
ces blocs de part et d’autre des ouvrages, est égale à la portée avec un minimum de 1,25
mètre.
La procédure d’exécution des blocs techniques est la suivante :
- Approvisionnement des matériaux sélectionnés ;
- Etalage et compactage par couche de 30 cm d’épaisseur au maximum.
5. FOSSES MAÇONNES ET PERRES :
Dans les zones prévues pour leur réalisation, et après accord du représentant du Maître
d’œuvre, les fossés maçonnés et perrés sont réalisés selon la procédure d’exécution suivante :
Pour les fossés :
• Régalage manuel du terrassement ;
• Exécution du béton de propreté ;
• Confection de la maçonnerie de moellons selon le profil adopté dans les plans
d’exécution
Pour les perrés :
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 99
• Réception du fond de fouille ;
• Exécution du béton de propreté ;
• Mise en œuvre des perrés ;
• Réalisation des joints.
6. DESCENTES D’EAU :
Elles sont exécutées avec l’accord du représentant du Maître d’œuvre dans les zones
prévues au dossier d’exécution, selon la méthodologie ci-après :
- régalage manuel du terrassement ;
- exécution du béton de propreté ;
- confection du corps de descente d’eau (maçonnerie ou béton) avec parafouille au
niveau de l’exutoire.
7. OUVRAGE DE FRANCHISSEMENT :
7.1. Travaux préliminaires :
- Approbation des plans d’exécution (infrastructure et superstructure)
- Agrément des études de formulation de béton et réalisation des épreuves de
convenance ;
- Batardeau et déviation, buse de déviation ;
- Signalisation ;
- Contrôle : vérification du ferraillage et du coffrage ;
- Confection d’éprouvettes de béton pour compression à 7 et 28 jours d’âges du
béton.
7.2. Procédure d’exécution :
- Mise en œuvre des fondations (pieux forés) ;
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 100
- Battage des pieux ;
- Enlèvement des matériaux impropres ;
- Remplissage par du béton jusqu’à la côte inferieur de la partie armée ;
- Mise en place des armatures ;
- Coulage du béton ;
- Réalisation des différentes parties de la superstructure de l’ouvrage
(chevêtre, poutraison, tablier, murs garde grève, etc.…) :
• . coffrage
• . ferraillage
- bétonnage
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 101
CONCLUSION PARTIELLE
La technologie de la mise en œuvre est la base d’une Construction ou Réhabilitation
ou d’Entretien d’une route. Dans la mise en œuvre liée à notre travail, quelques individus de
tous les genres et de toutes les spécialités et fonctions se divisent la tâche pour un seul et
unique but : l’achèvement de la réparation. Un seul ces individus feigne dans sa fonction et
c’est la réalisation toute entière qui serait mise en cause. La technologie de mise en œuvre
requiert, donc une mutuelle détermination et d’enthousiasme de la part des acteurs.
PARTIE PARTIE PARTIE PARTIE IIIIvvvv
MODE MODE MODE MODE
DEVALUATION DES DEVALUATION DES DEVALUATION DES DEVALUATION DES
PrixPrixPrixPrix
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 102
CHAPITRE I : DESCRIPTION DE PRIX
1. TRAVAUX PREPARATOIRES, DEFINITION DIVERSES :
1.1. Prix N° 1-1 Amenée repli de matériel et fonctionnement divers :
Ce prix rémunère l’amenée et le repli de l’ensemble du matériel du Titulaire sur le
chantier.
Ce prix rémunère selon l’échéancier suivant :
- Soixante dix pour cent (70%) après le constat de la mise en action d’au moins 80% du
matériel mobile nécessaire pour la réalisation des travaux.
- Trente pour cent après constat du repli de la totalité de ce matériel mobile du chantier.
1.2. Prix N° 1-2 Démolition de maçonnerie ou béton :
Ce prix rémunère, au mètre cube, la démolition manuelle ou mécanique, totale ou
partielle, d’ouvrages existants d’assainissement, de franchissement, de soutènement et divers,
quelque soient leur nature (maçonnerie, béton armé ou non, gabions etc.), leur situation
(enterré ou non).
Il comprend :
- tous les terrassements utiles, y compris fouilles ;
- la démolition proprement dite, complète ou en partie, de l’ouvrage y compris tête,
puisard, piles, dalle ou plate forme, etc. …. Et toutes sujétions d’exécution ;
- le chargement, le transport sur toutes distances, le déchargement et la mise en dépôt
des gravois ou matériaux existants sur des sites agréés ;
- éventuellement le remblaiement des fouilles jusqu’au niveau de l’ancienne chaussée,
avec des matériaux ayant les qualités définies au CPT ;
- le compactage des remblais de fouilles selon les dispositions du CPT ;
- et toutes autres sujétions.
Les qualités à métrer sont les volumes de maçonnerie, béton armé, etc.… en place, ce
qui signifie que les vides ne sont pas comptés dans les métrés.
Ils ne concernent pas les éléments indépendants de moins d’un quart (0.25) mètre cube,
ni les panneaux, balises, clôture e les poteaux dont la démolition est rémunérée dans le cadre
d’un autre prix.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 103
Les quantités à prendre en compte sont celles résultant d’attachements contradictoires.
1.3. Prix N° 1-3 Dépose de bordure :
Ce prix rémunère au mètre-linéaire (ml) la dépose de bordure de différent type en place.
Il comprend :
- le dessoudage avec soin des éléments par la démolition des joints quels que soient les
moyens utilisés
- l’enlèvement des éléments, le décrottage, le transport sur toutes distances jusqu’au lieu
de dépôt
- le déchargement, le rangement avec soins de tous les éléments en un lieu agréé par
l’ingénieur
- les quantités à prendre en compte seront les mètres carrés de pavés en place et
résultant d’attachements contradictoires.
1.4. Prix N° 1-4 Démontage de gabion :
Ce prix s’applique au METRE CUBE (M3) de gabions en place démontés et évacués
pour les fins d’aménagement ou entretien des ouvrages.
Il comprend :
- tous les terrassements nécessaires, y comprises les fouilles ;
- le démontage proprement dit des gabions ;
- l’enlèvement des moellons, leur évacuation ou leur mise en dépôt ;
- la séparation des cages métalliques et leur transport aux lieux de dépôt précisés par
l’Ingénieur.
Les quantités à prendre en compte seront celles résultant d’attachements contradictoires
approuvés par l’Ingénieur.
2. TERRASSEMENT :
2.1. Prix N° 2-1 Désherbage Débroussaillement :
Ce prix rémunère au METRE CARRE (m2) la réalisation du désherbage, du
débroussaillage et de la maîtrise de la végétation sur l’emprise de la route dans la mesure où
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 104
cette opération n’est pas incluse dans les prestations inhérentes à des travaux rémunérés par
d’autres prix.
Il s’applique une seule fois durant le chantier à toutes les opérations énumérées ci- après
et qui seront, à exécuter plusieurs fois en cours de chantier :
- en début de chantier, préalablement au relevé topographique général du terrain
existant,
- ensuite, juste avant le démarrage des travaux
- enfin, pour la Réception Provisoire.
Il comprend pour toutes les surfaces concernées par des travaux (accotement, fossés,
bermes, risbermes, talus, extension d’assiette terrassement) :
- toutes sujétions d’accès ;
- le désherbage, le déboisement, le déracinage, l’abattage et le dessouchage des arbres
existants d’une circonférence inférieur ou égale à zéro soixante mètre (0.60), mesurée
à un mètre au-dessus du sol ;
- la dépose des balises de virage, des panneaux de signalisation, des supports et poteaux
divers, des clôture de toutes natures (arbustive, bois, planches, grillade, fer, etc.) situés
dans l’emprise de la route,
- le chargement, le transport de tous ces matériaux jusqu’à un lieu de dépôt agréé,
quelque soit la distance,
- leur mise en dépôt, leur régalage et toutes sujétions liés à l’aménagement définitif de
ces dépôts.
La largeur à prendre en compte sera, pour chaque profil, la projection horizontale de
l’assiette du projet travaillé par le Titulaire (sans aucune majoration), diminuée de la largeur
de la plate-forme ou de la chaussée existantes.
Pour le désherbage et le débroussaillage des zones extérieures ou non contiguës à
l’assiette travaillée (aires de parking, placettes, aires touristiques, etc.), les surfaces à
considérer seront définies et arrêtées suivant les projets d’exécution approuvés correspondants
ou constatés contradictoirement.
Par ailleurs, il est rappelé que ce prix ne s’applique pas :
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 105
- à l’emprise totale de la route mais à l’assiette travaillée : en particulier les grands talus
de déblais sur lesquels aucune intervention n’est faite par le Titulaire sont exclus,
- aux surfaces qui font l’objet de travaux de reprofilage ou de démolition.
Les qualités à prendre en compte résulteront du projet d’exécution approuvé ou constaté
contradictoirement
2.2. Prix N° 2-2 Déblai ordinaire :
Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3), l’excavation, le chargement et le transport de
terres issues de la réalisation des déblais ordinaires, nécessaires à :
- la réalisation de tout type de plate-forme conformément aux profils en travers-types
définies par l’Ingénieur, et notamment celles définies dans le cadre des projets
d’exécution informatisée (Micropiste),
- l’enlèvement de remblais existants, et notamment ceux d’accès aux ponts et ouvrages
de franchissement.
Il comprend à : l’ouverture de tranchées, la rectification des talus existant, le
déblaiement des glissements ou des matériaux éboulés au pied des talus résultant des travaux
de déblais, les décaissements d’accotement, la réouverture des fossés, les déblais pour mises à
niveau, l’enlèvement des matériaux de mauvaise tenue.
Il s’applique aux terrains de toutes natures, y compris les terrains rippables, mais à
l’exclusion des déblais rocheux.
Ce prix comprend :
• l’extraction des déblais,
• leur chargement,
• leur mise en dépôt, en lieu agréé par l’Ingénieur et aménagé préalablement
(débroussaillement, accès etc.),
• leur réglage suivant les instructions de l’Ingénieur,
• le réglage et le compactage du fond des déblais selon les dispositions du CPT, y
compris tous les essais géotechniques,
• la réalisation des bernes et risbernes,
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 106
• la réouverture des fossés latéraux en terrain meuble selon le profil en travers types du
projet, dans les zones définies en déblai, par le projet d’exécution,
• les réglage et finition des talus, bernes et risbernes,
• les frais et sujétions d’exécution en petite largeur et du travail éventuel sous
circulation, pour obtenir les qualités ou spécification requises au marché,
• l’aménagement des zones de dépôt à la fin des Travaux,
• et toutes sujétions.
Ce prix s’applique aux volumes de déblai, tels qu’ils résultent des plans d’exécution
approuvés ou des quantités constatées contradictoirement.
2.3. Prix N° 2-3 Déblai rocheux :
Ce prix rémunère, dans les mêmes conditions que le prix du déblai ordinaire,
l’exécution de déblais en terrain rocheux, ne pouvant pas être exécutés au moyen d’un tracteur
sur chenille d’une puissance au volant : 300 CV, et équipé d’un ripper à une dent.
Il comprend, en complément par rapport au prix du déblai ordinaire, toutes les sujétions
résultant de la mise à disposition et de l’emploi des matériels (marteaux pneumatiques,
perforateur, brise roche, etc.) et fournitures (fleurets, explosifs, allumeurs, etc.), adaptés à
l’extraction de matériaux rocheux, ainsi que toutes les contraintes liées à l’application des
règles de sécurité vis-à-vis des usages et de leurs biens, et du personnel du Titulaire.
Il s’applique au cas par cas, au volume de déblai rocheux calculé entre la surface
constatée avant travaux, et définie par un relevé contradictoire, et la surface finale recherchée,
délimitée par les profils théoriques définis pour la circonstance, par l’Ingénieur.
Il s’applique au volume de déblai résultant des attachements contradictoires.
2.4. Prix N° 2-4 Enlèvement d’éboulements :
Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3) l’enlèvement manuel ou mécanique des
éboulements de talus de déblais intervenus avant ou durant le chantier, le long des sections de
route.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 107
Ce prix comprend :
- la mise en place des dispositifs protégeant la chaussée et ses ouvrages annexes (fossé
et caniveaux revêtus, drains, exutoires, gabions, murs, ouvrage de traversée, etc.)
contre la circulation des engins,
- les rampes et pistes d’accès aux sites,
- l’extraction et le chargement des déblais de toute nature : meubles ou rocheux (blocs
notamment),
- leur transport hors de l’emprise et sur toutes distances, en un lieu de dépôt agréé par
l’Ingénieur,
- leur mise en dépôt et leur réglage suivant les instructions de l’ingénieur
(débroussaillement, accès, etc.) avant mise en dépôt des matériaux,
- la réouverture et le réglage des fossés latéraux en matériaux meubles selon le profil en
travers types,
- le réglage des talus de déblai,
- le frais et sujétion d’exécution en petite masse et hors du chantier en cours le cas
échéant,
- l’aménagement des zones de dépôt à la fin des travaux et l’enlèvement des dispositifs
de protection de la chaussée et de ses ouvrages annexes,
- la réparation de la chaussée et de ses ouvrages annexes en cas de détérioration,
Les pris en considération seront définis par le projet d’exécution. Les volumes seront
calculés en multipliant la longueur d’application de chaque profil par la surface de ce profil
délimité par :
- Le contrôle du profil en travers levé sur terrain ;
- Le talus du profil en travers type applicable au cas considéré ;
- La verticale délimitant la banquette côté talus.
Les quantités à prendre en compte résulteront des volumes issus du projet d’exécution
ou d’attachements contradictoires.
2.5. Prix N° 2-5 Géotextile non tissé (200g/m2) :
Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3), la fourniture et la mise en œuvre d’un
géotextile non tissé aiguilleté en polypropylène type Polyfelt ou équivalent.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 108
Les quantités à prendre en compte résulteront des volumes issus du projet d’exécution
ou d’attachements contradictoires.
2.6. Prix 2-6 Remblai en provenance d’emprunts :
Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3) l’exécution de remblais à partir de matériaux
provenant d-emprunts agréés par l’Ingénieur.
Il s’applique en petite et en grande masse, à tous les types de remblais et notamment aux
remblais de substitution effectuée (a) sous le niveau de la plate-forme, (b) en remplacement de
matériaux compressibles, aux remblais sous accotements, aux remblais de protection et de
comblement de ravins ou de Lavakas.
Ce prix comprend :
- Toutes les sujétions de recherche, d’identification et d’exploitation des emprunts (en
particulier l’accès, le débroussaillement, le décapage des zones d’emprunt et le
stockage de ces produits de décapage),
- Toutes les sujétions d’extraction, de sélection (CBR >15 pour le corps de remblai et de
CBR >20 pour la partie supérieure des terrassements et pour les remblais contigus aux
ouvrages), de gerbage et de chargement,
- Le transport des matériaux sur une distance maximale limitée à 5km, leur mise en
œuvre par couches d’épaisseur maximale de 30 cm,
- L’arrosage nécessaire à l’humidification optimum des remblais pour leur mise en
œuvre,
- La réalisation des bernes intermédiaires,
- Les surlargeurs provisoires de compactage de 0.50 m de large sur les talus, puis
l’enlèvement des matériaux excédentaires (méthode du remblai excédentaire),
- Le réglage soigné des talus et des bernes, aux pentes projetées,
- Le compactage des matériaux à au moins 92 % de l’OPM, jusqu’au niveau supérieur
de la plate-forme,
- Les sujétions de remblaiement comme remblais contigus aux ouvrages hydrauliques et
de protection,
Il ne comprend pas le réglage et le compactage à 95 % de l’OPM de la partie supérieur
des terrassements (les trente derniers cm).
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 109
Les volumes à prendre en compte sont ceux définis comme tels (volumes de remblai
totaux diminués des volumes de remblais provenant de déblais) par le projet d’exécution
approuvé.
2.7. Prix N° 2-7 Fossé en terre :
Ce prix rémunère au METRE LINEAIRE (ML) la création, le réglage et la finition du
fossé en terre en terrain ordinaire conformément au plan-type, hors zones de terrassement où
cette prestation est prise en compte par les prix.
Il comprend :
- L’extraction des terres ;
- La mise en cordon ou l’évacuation des matériaux extraits de la fouille sur toutes
distances et leur réglage et toutes sujétions d’accès ;
- Le réglage, le reprofilage, le dressage des parois, le talutage et toutes finitions ;
- L’apport et le compactage des terres éventuellement manquantes et toutes sujétions.
Les quantités à prendre en compte seront les longueurs de fossé réellement traitées et
résultant d’attachement contradictoires.
2.8. Prix N° 2-8 Fossé en terrain rocheux :
Ce prix rémunère au METRE LINEAIRE (ML) le fossé de crête d’une section de 060 x
0.60 m (donné à titre indicatif) en terrain ordinaire tel que définie au plan- type.
Il comprend la mise en cordon ou l’évacuation des matériaux extraits de la fouille sur
toutes distances et toutes les sujétions d’accès.
Les quantités à prendre en compte résulteront d’attachements contradictoires.
2.9. Prix N° 2-9 Descente d’eau en maçonnerie :
Ce prix rémunère la réalisation de descente d’eau en maçonnerie de 0.18 mètre
d’épaisseur, le long des talus de remblais, y compris les ouvrages de tête et de pied, pour
évacuation des eaux, conformément au plan type, suivant les dispositions du CPT.
Il comprend la fourniture des matériaux sur le lieu d’emploi, les fouilles préparatoires
de l’assise, le béton de propreté éventuel, la mise en œuvre, les remblais latéraux en matériaux
sélectionnés compactés.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 110
Ce prix s’applique au METRE LINEAIRE de descente d’eau mise en place, mesuré de
la sortie de l’entonnement à l’entrée de l’ouvrage de pied, arrondi au décimètre inférieur, avec
comme valeur maximale celle obtenue à partir des plans d’exécution des ouvrages.
2.10. Prix N° 2-10 Engazonnement :
Ce prix s’applique au METRE CARRE (de surface effective mesurée suivant la pente).
Il rémunère la réalisation de l’engazonnement pour protection des talus de remblais et de
déblais, d’abords d’ouvrages ou de fossés en terre.
Il comprend :
- le découpage sur les lieux d’emprunt du gazon par bande de 20 cm de côté et de 10cm
d’épaisseur moyenne ;
- le chargement et le transport sur toutes distances et déchargement aux lieux d’emploi ;
- la pose ;
- la fixation des bandes de gazon à l’aide de piquets en bois fichés de 20 cm sur les talus
ou les fossés ;
- l’arrosage, l’entretien jusqu’à reprise vivace et toutes sujétions d’exécution.
Les quantités à prendre en compte seront celles résultant d’attachements contradictoires.
3. ASSAINISSEMENTS :
3.1. Prix N° 3-1 Fouille pour fondation d’ouvrage :
Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3) l’exécution de fouille en terrain ordinaire,
nécessaire à la construction des ouvrages d’assainissement et de drainage.
Ce prix comprend l’implantation et tous les travaux topographiques, l’extraction des
déblais, la mise en dépôt provisoire sur place en vue de la réutilisation du matériau en
remblaiement de fouille ou le transport et la mise en dépôt définitive du matériau aux
emplacements agréés par l’Ingénieur. Il ne comprend pas le débroussaillage rémunéré dans le
prix 02-01.
Ce prix comprend également le réglage et le compactage du fond de fouille à 92 % de la
densité sèche de l’Optimum Proctor et toutes sujétions.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 111
Les quantités à prendre en compte sont résultant d’attachements contradictoires.
3.2. Prix N° 3-3 Béton B1 dosé à 150 kg/m3 :
Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3), la confection et la mise en œuvre de béton de
qualité B0 dosé au minimum à 150 kg de ciment par mètre cube pour semelles de propreté.
Ce prix comprend :
- la préparation de la surface,
- la fourniture et le transport sur toute distance au lieu d’emploi, de tous les matériaux
nécessaires à la fabrication du béton,
- le stockage dans de bonnes conditions de ces matériaux,
- le lavage et le criblage des agrégats si nécessaire,
- la fabrication par malaxage mécanique, la mise en œuvre, la vibration, le lissage et le
réglage du béton,
- la fourniture, la mise en place et l’arrimage des éléments de coffrage qu’ils soient
perdus ou non,
- le décoffrage.
Ce prix s’applique aux volumes de béton, définis aux plans d’exécution approuvés ou
résultant d’attachements contradictoires.
3.3. Prix N° 3-4 Béton B2 dosé à 250 kg/m3 :
Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3), la confection et la mise en œuvre de béton de
qualité B1 dosé au minimum à 250 kg de ciment par mètre cube pour ouvrages divers tels que
radiers des fossés maçonnés, béton de calage, etc.
Ce prix comprend :
- la préparation de la surface,
- la fourniture et le transport sur toute distance au lieu d’emploi, de tous les matériaux
nécessaire à la fabrication du béton.
- le stockage dans de bonnes conditions de ces matériaux,
- le lavage et le criblage éventuels des agrégats,
- la fabrication par malaxage mécanique, la mise en œuvre, la vibration, le lissage et le
réglage du béton,
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 112
- la fourniture, la mise en place et l’arrimage des éléments de coffrage qu’ils soient
perdus ou non,
- le décoffrage, la cure du béton et les ragréages éventuels.
Ce prix s’applique aux volumes de béton, définis aux plans d’exécution approuvés ou
résultant d’attachements contradictoires.
3.4. Prix N° 3-5 Béton B3 dosé à 350 kg/m3 :
Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3) la confection et la mise en œuvre de béton de
qualité B3 dosé au minimum à 350 de ciment par mètre cube pour ouvrage divers en béton
armé, tels que : semelles, radiers, murs de soutènement, muret, couronnement de murettes
d’accotement, appui en élévation, dalle de couverture de fossé et caniveaux, fossés standard,
fossé profond, passage pour piéton et véhicules, regard d’ouvrage d’assainissement, tampons
ou de regards ou de puisard, plots et massifs divers, etc.
Il s’applique quelque soient les dimensions des ouvrages et notamment aux
aménagements de faibles volumes.
Ce prix comprend :
- la fourniture et le transport sur le lieu d’emploi de tous les matériaux nécessaire à la
fabrication du béton y compris les adjuvants,
- le stockage dans de bonnes conditions de ces matériaux,
- le lavage et le criblage des agrégats si nécessaire,
- la fabrication par malaxage mécanique, la mise en œuvre, la vibration, le lissage et le
réglage du béton,
- l’exécution des joints et des éventuellement des barbacanes,
- les coffrages perdus ou non, les échafaudages,
- le décoffrage, la cure du béton,
- tous les travaux de reprises utiles tels que : piquages, brossages à vif, lavages,
ragréages,
- le badigeonnage double couche, des faces enterrées au moyen d’un produit bitumineux
grée,
- la réalisation du bloc technique, par couche de 30 cm, conformément aux prescriptions
du d’origine et de mise en œuvre du CPT,
- la remise en état des abords,
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 113
- et d’une manière générale toutes les tâches et sujétions pour réaliser des bétons
conformes aux spécifications techniques du CPT.
Ce prix s’applique aux volumes de béton, définis aux plans d’exécutions approuvés, ou
résultant d’attachements contradictoires.
3.5. Prix N° 3-6 Acier pour béton armé :
Ce prix s’applique au KILOGRAMME d’acier type ‘’Fe E-40’’ pour béton armé de tous
les ouvrages d’assainissements divers et de reprises d’ouvrages existants, exception faite des
buses es béton et des caniveaux couverts.
Ce prix comprend :
- la fourniture, l’amenée à pied d’œuvre des aciers nécessaires à la confection des
armatures, et leur stockage sur des plates-formes à l’arbi des intempéries,
- l’éventuel nettoyage et brossage,
- le façonnage des armatures suivant les dispositions des projets et plans types,
- les chutes et pertes,
- la mise en place des armatures façonnées,
- la fourniture et la mise en place des ligatures, des cales d’espacement entre barres et
coffrages, et des cavaliers entre nappes d’armatures,
- et toutes les sujétions de mise en œuvre et d’exécution.
Les quantités à prendre en compte sont celles prévues aux plans de ferraillage des
dessins d’exécution approuvés ou d’attachements contradictoires.
3.6. Prix N° 3-7 Maçonnerie de moellons :
Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3) l’exécution de maçonnerie de moellons pour
ouvrages divers d’assainissement, tels que : piédroits, murs de tête, murs de soutènement, mur
de protection, puisards, regards, tête de buse ou de dalots, réceptacles d’eau pluviale, descente
d’eau, fossés revêtus (quelque soit la section ou le type), rehausse de fossés maçonnés
existants, escaliers divers, parapet, massifs d’appui, massifs de signalisation, etc.
Il s’applique aux aménagements de faible ou de grand volume, et d’une manière
générale, quelles que soient les dimensions des ouvrages.
Ce prix comprend :
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 114
- le chargement, le transport sur toutes distances, le déchargement sur un dépôt agrée, le
réglage des terres en excès et des gravois,
- tous travaux de reprise utiles sur ouvrages existants tels que piquages à vif, lavage,
ragréages,
- l’extraction, la taille des moellons, leur fourniture à pied d’œuvre et leur reprise,
- la mise en place de tous les gabarits nécessaires pour obtenir les surfaces planes ou
courbes, horizontales ou inclinées définies aux plans types ou aux plans d’exécution,
- l’exécution de la maçonnerie au mortier M400 et de barbacanes régulièrement
espacées si nécessaire,
- le façonnage en relief des joints sur toutes les surfaces visibles,
- l’exécution d’un couronnement lissé (chape) de 3cm d’épaisseur sur toutes les parties
supérieures au moyen d’un mortier M400,
- la réalisation du bloc technique, par couches de 30 cm, conformément aux
prescriptions d’origine et de mise en œuvre du CPT, ou les remblaiements latéraux en
matériaux sélectionnés, pour raccorder la partie supérieure des fossés au terrain naturel
avoisinant,
- leur compactage à 95% de l’OPM,
- la remise en état des abords et toutes les sujétions de mise en œuvre et d’exécution.
Il ne comprend pas le couronnement en béton B2 armé de huit (8) centimètres
d’épaisseur à réaliser sur les murs et murettes d’accotement, ni les semelles de fondation en
béton B1 ou B2.
Les quantités à prendre en compte sont celles prévues aux plans d’exécution approuvés
ou d’attachements contradictoires.
3.7. Prix N° 3-9 Fourniture et mise en œuvre de Terramesh :
Ce prix rémunère en METRE CARRE (m2), la fourniture et la mise en œuvre de grilles
Tarramesh selon les prescriptions du CPT.
- La fourniture et tout transport ;
- La mise en place des grilles et toutes sortes de finitions diverses.
Les quantités à prendre en compte résulteront des attachements et constats de mesures
contradictoires.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 115
3.8. Prix N° 3-11 Perrés maçonnés :
Ce prix rémunère au METRE CARRE (m2), la réalisation et le revêtement 25 cm
d’épaisseur, en moellons taillés, jointoyés au mortier de ciment et issus de roches massives
agréées par l’Ingénieur, pour des ouvrages tels que : protection de talus, de dalots, de berges
etc.
Il s’applique à la surface couverte de perrés mesurée selon la pente du talus.
Ce prix comprend :
- la fourniture et le transport sur tous les matériaux nécessaire quelque soit la distance,
- la terrassement pour la préparation de la surface de pose (réglage et compactage),
- le chargement et le transport des terres en excédent vers un lieu de dépôt agréé,
- l’extraction et la taille des moellons, leur mise en place,
- tous travaux de reprise utiles sur ouvrages existants tels que piquage à vif, lavage,
ragréages,
- le hourdage des moellons au moyen d’un mortier M400, le jointoiement, la création de
barbacanes,
- le façonnage en relief des joints sur toutes les surfaces visibles,
- les remblaiements latéraux en matériaux pour ouvrage compactés à 95% de l’OPM,
- la remise en état des abords et sujétions.
Les quantités à prendre en compte sont celles prévues aux plans d’exécution approuvés
ou résultants d’attachements contradictoires.
3.9. Prix N° 3-12 Tranchées drainantes :
Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3) la confection de tranchées drainantes,
conformément aux principes figurant sur les types.
Il s’applique à toutes les sections de drain, définies par l’Ingénieur.
Ce prix comprend :
- l’accès et le dégagement de l’emprise dans le cas d’une tranchée,
- la fouille en terrain de toutes natures,
- l’évacuation des produits de fouille en un lieu agréé par l’Ingénieur, quelle que soit la
distance,
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 116
- l’étaiement et blindage éventuels des talus de fouille,
- le réglage du fond de fouille selon la pente prévue,
- la fourniture et la mise place d’un géotextile GEO 1, non tissé de masse surfacique
d’environ 100g/m2, sur le périmètre du drain (fond, cotés et dessus, y compris le
recouvrement de fermeture et l’agrafage),
- la fourniture de gravillons 15/25,
- leur mise en œuvre soignée tenant compte de la présence du géotextile,
- le remblaiement de la partie supérieur du drain dans le cas d’une tranchée, au moyen
de matériaux cohérents, leur compactage et réglage,
- la tête de sortie avec PVC Ø 100, et l’ouvrage de raccordement à un fossé, caniveau,
puisard, etc.
- toutes sujétions pour une exécution garantissant le bon fonctionnement de ces
dispositifs.
Les quantités à prendre en compte seront celles résultant d’attachements contradictoires.
3.10. Prix N° 3-14 Rejointoiement de maçonnerie :
Ce prix rémunère au METRE CARRE (m2) le rejointoiement au mortier M400, de
maçonnerie existante.
Ce prix comprend :
- la fourniture et le transport à pied d’œuvre de tous les matériaux nécessaires,
- le piquage de tous les joints existants pour en détacher les éléments friables ou
instables,
- le nettoyage et l’humidification des joints,
- le remplissage des joints au moyen d’un mortier M400,
- le façonnage en relief de ces joints sur les surfaces visibles, à l’exception des fils d’eau
de fossé et caniveau qui seront jointoyés sans creux ni relief,
- le nettoyage et la remise en état des abords.
Les quantités à prendre en compte sont celles prévues au projet d’exécution approuvé,
ou résultants d’attachements contradictoires.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 117
4. CHAUSSEE :
4.1. Prix N° 4-2 Scarification de chaussé existante :
Ce prix rémunère au METRE CARRE (m2) la scarification d’une chaussée revêtue sur
une épaisseur comprise entre 5 et 10 cm, lorsque notamment le profil en long de la chaussée
est à rehausser et la chaussée sera recouverte par des matériaux de remblais.
Il comprend :
- le piochage de la chaussée existante sur une épaisseur définie par l’Ingénieur,
- la finition manuelle de la scarification, la réduction de la dimension des produits de
scarification conformément aux spécifications du CPT.
- La mise en cordon des matériaux scarifiés,
- La préparation du fond de la forme obtenue,
- La mise en forme et le compactage des matériaux scarifiés et toutes sujétions de
finition.
Les quantités à prendre en compte seront celles de la chaussée existante scarifiée. Elles
résultent du projet d’exécution approuvé ou d’attachements contradictoires.
4.2. Prix N° 4-3 Point-à-temps :
Ce prix rémunère au METRE CARRE (m2) la réparation des dégradations de type ‘’des
nids-de-poule’’ et la reconstruction du corps de chaussée, avant son renforcement par une
couche de base en concassé. Il s’applique à des réparations dont la largeur ne sera pas
inférieure à 1 m et pas supérieure à 2 m, pour permettre un compactage efficace de la GCNT.
Il comprend, outre toutes les fournitures et transports, les opérations suivantes :
- la délimitation des zones à reconstituer, sous forme de rectangles peintes sur la
chaussée,
- le découpage de la chaussée selon ces rectangles,
- nettoyage et le balayage à vif de la chaussée pour évacuer l’eau et les souillures,
- la mise en œuvre sur toutes épaisseurs et en autant de couches que nécessaire, de grave
concassée GCNT 0/20 ou 0/31,5 jusqu’au niveau de la chaussée revêtue,
- le compactage énergétique de ces couches au comparateur type Bomag BW90,
- l’imprégnation sablée de la partie supérieure de la GCNT,
- le revêtement en enrobé.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 118
Les quantités à prendre en compte résulteront des attachements contradictoires et seront
basées sur la mesure des surfaces intérieures aux limites portées à la peinture blanche sur la
chaussée.
4.3. Prix N° 4-4 Tout venant 0/40 pour couche de fondation :
Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3) les opérations relatives à la production et la
mise en œuvre de tout venant 0/40 pour couche de fondation et aménagements divers tels que
remblais de substitution, accès, placettes, parkings, trottoirs, etc.
Il s’applique quelque soient les zones d’utilisation, l’épaisseur et la surface des couches
mises en œuvre.
Ces prix comprennent :
- toutes les sujétions de recherche, d’analyse géotechnique,
- les redevances d’exploitation des carrières,
- le déboisement s’il y a lieu, le débroussaillement, le retroussement des terres végétales
et des matériaux non utilisables, et tous les autres travaux et sujétions nécessaire à
l’exploitation des carrières dont les dépenses pour le respect de l’environnement
naturel et humain,
- l’extraction des matériaux à exploiter,
- le concassage, le crible, le dépoussiérage,
- le cas échéant les frais de reconstitution en carrière du grave pour obtenir un matériau
dont la courbe granulométrique satisfait aux prescriptions du CPT,
- le gerbage préalable au chargement dans les engins de transport,
- l’humidification du grave au moyen d’une centrale mécanique de malaxage,
- le transport sur toutes distances,
- le déchargement sur le lieu d’emploi,
- le cas échéant les frais pour stockages et reprises intermédiaires,
- la mise en œuvre,
- toutes les sujétions de pilotage et de réglage de cet engin pour obtenir une surface
répondant aux tolérances géométriques et altimétriques contractuelles,
- le délignement des bords de la couche pour les rendre parallèle à l’axe du tracé,
- l’arrosage nécessaire à l’humidification optimum des matériaux pour leur compactage,
- le compactage selon les dispositions du CPT ainsi que le talutage,
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 119
- toutes sujétions (dont la réalisation des planches d’essais et tous les frais relatifs aux
mesures de déflexion),
- et toutes sujétions pour produire un matériau conforme aux spécifications techniques
Les quantités à prendre en compte seront celles résultant du projet d’exécution approuvé
et d’attachements contradictoires.
4.4. Prix N° 4-5 Couche de base en GCNT 0/31,5 :
Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3) les opérations relatives à la mise en œuvre de
grave concassée pour couche de base et aménagement divers tels que remblais de substitution,
accès, placette, parkings, trottoirs, etc.
Il s’applique quelles que soient les zones d’utilisation, l’épaisseur et la surface des
couches mises en œuvre.
Ces prix comprennent :
- toutes les sujétions de recherche, d’analyses géotechniques,
- les redevances d’exploitation des carrières,
- le déboisement s’il y a lieu, le débroussaillement, le retroussement des terres végétales
et des matériaux non utilisables, et tous les autres travaux et sujétions nécessaire à
l’exploitation des carrières dont les dépenses pour le respect de l’environnement
naturel et humain,
- l’extraction des matériaux à exploiter,
- le concassage, le criblage, le dépoussiérage,
- le cas échéant les frais de reconstitution en carrière de la grave pour obtenir un
matériau dont la courbe granulométrique satisfait aux prescriptions du CPT,
- le gerbage préalable au chargement dans les engins de transport,
- l’humidification du grave au moyen d’une centrale mécanique de malaxage,
- le transport sur toutes distances,
- le déchargement sur le lieu d’emploi,
- le cas échéant les frais pour stockages et reprises intermédiaires,
- la mise en œuvre,
- toutes les sujétions de pilotage et de réglage de cet engin pour obtenir une surface
répondant aux tolérances géométriques et altimétriques contractuelles,
- le délignement des bords de la couche pour le rendre parallèle à l’axe du tracé,
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 120
- l’arrosage nécessaire à l’humidification optimum des matériaux pour leur compactage,
- le compactage selon le disposition du CPT ainsi que le talutage,
- toutes sujétions (dont la réalisation des planches d’essais et tous les frais relatifs aux
mesures de déflexion),
- et toutes sujétions pour produire un matériau conforme aux spécifications techniques
Les quantités à prendre en compte seront celles résultant du projet d’exécution approuvé
et d’attachements contradictoires.
4.5. Prix N° 4-6 Imprégnation en ECM 60 ou en émulsion :
Ce prix rémunère à la TONNE (t) de bitume fluidifié 0/1 pour imprégnation de grave
concassée.
Il s’applique quelle que soit l’importance de la surface, grande (rampe) ou petite (lance)
sur couche de base, réparation de chaussée, accotement, trottoirs, etc.
Il comprend :
- la préparation de la surface par balayage, soufflage, arrosage,
- le déflâchage éventuel par une méthode agréée par l’Ingénieur,
- la fourniture du bitume fluidifié,
- son transport sur toutes distances,
- les dispositions à prendre (masques, sables, etc.) pour protéger des éclaboussures, les
ouvrages adjacents (bordures, poteaux, construction, etc.),
- le réchauffage et le répandage du bitume fluidifié (à la rampe ou à la lance),
- le dope éventuel,
- le sablage des zones circulées,
- les surlargeurs d’exécution et les pertes diverses,
- et toutes sujétions.
Les quantités à prendre en compte résulteront de l’application aux surfaces traitées, des
dosages prescrits par l’Ingénieur, éventuellement affectées des différentes sanctions prévues
et d’attachement contradictoires.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 121
4.6. Prix N° 4-7 Gravillons pour enduit superficiel :
Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3), la fabrication et la mise en œuvre de
gravillons de toutes dimensions répondant aux spécifications du CPT, pour enduits
superficiels.
Il s’applique quelle que soit (a) la zone d’application (réparation, imperméabilisation et
revêtement de chaussée, trottoirs etc.), (b) l’importance de la surface à revêtir, grande ou
petite, (c) la classe granulaire d/D.
Il comprend :
- la préparation des carrières,
- le concassage, le criblage, le dépoussiérage,
- le lavage des gravillons,
- toutes les sujétions pouvant apparaître pour produire un matériau conforme aux
spécifications techniques,
- le transport sur toutes distances,
- les frais de stockage intermédiaire,
- la préparation de la surface par balayage, soufflage et reprises éventuelles,
- le répandage mécanique à l’auto gravillonneur ou le répandege manuel des gravillons,
- les surlargeurs éventuelles et les pertes diverses,
- le cylindrique, le balayage de chaque couche,
- le contrôle et l’élimination du rejet,
- et toutes autres sujétions d’exécution.
Les quantités à prendre en compte résulteront de l’application aux surfaces traitées, des
dosages prescrits par l’Ingénieur, éventuellement affectées des différentes sanctions prévues.
4.7. Prix N° 4-9 Arasement d’accotement :
Ce prix rémunère au METRE CARRE (m2), l’arasement d’un accotement en
surélévation par rapport à une chaussée revêtue existante.
Il s’applique à la surface hors chaussée, quelle que soit :
- la largeur de l’accotement et si nécessaire jusqu’à l’ouvrage de drainage longitudinal
s’il existe (fossé en terre, revêtu, caniveau, etc.),
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 122
- l’épaisseur ou la nature des matériaux (limons, sable, ordures, épaves, blocs, etc.) et
végétaux qui s’y trouvent.
Il comprend :
- l’arrachage juste avant les travaux de toute végétation existante y compris racines et
souches,
- l’arasement de l’accotement dans le prolongement de la chaussée ou jusqu’au niveau
du bord supérieur de l’ouvrage de drainage existant,
- l’enlèvement des matériaux également déposés sur la chaussée elle-même,
- l’extraction de tous ces matériaux, leur chargement,
- leur transport sur une distance maximal de 1 km,
- le réglage de l’accotement et de son compactage.
Les quantités à prendre en compte seront celles résultant du projet d’exécution approuvé
et d’attachements contradictoires.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 123
TABLEAU N°29 : BORDEREAU DETAIL ESTIMATIF
N° PRIX DESIGNATION Unité Quantités P.U. (Ar) Montant (Ar) Série 01 TRAVAUX PREPARATOIRES, DE FINITION ET DIVERS 01-01 Amenée, repli de matériel et fonctionnement divers Fft 1 943 046 375,00 943 046 375,00 01-21 Démolition de maçonnerie ou béton m3 110 151 375,00 16 651 250,00 01-32 Démontage de gabion m3 160 147 375,00 23 580 000,00
TOTAL TRAVAUX PREPARATOIRES, DE FINITION ET DIVERS 983 277 625,00 Série 02 TERRASSEMENT 02-11 Déblai ordinaire m3 460 47 750,00 21 965 000,00 02-13 Déblai rocheux m3 30 473 125,00 14 193 750,00 02-15 Enlèvement des éboulements m3 600 81 625,00 48 975 000,00
02-18 Géotextile non tissé (200gr/m2) m2 3 200,00 35 375,00 113 200 000,00 02-22 Remblai en provenance d'emprunts m3 530 165 625,00 87 781 250,00 02-23 Plus value de transport au prix 02-22 pour d>5km m3xkm 4 200,00 3 750,00 15 750 000,00 02-23a Plus value de transport au prix 02-11 pour d>1km m3xkm 200 2 000,00 400 000,00 02-31 Fossé en terre ml 16 13 250,00 212 000,00 02-32 Fossés en terrain rocheux ml 100 136 375,00 13 637 500,00 02-33 Fossé de crête ml 200 33 250,00 6 650 000,00 02-61b Descente d'eau en maçonnerie ml 5 328 250,00 1 641 250,00 02-63 Engazonnement m2 500 5 750,00 2 875 000,00 02-64b Clayonnage en vétiver ml 200 41 375,00 8 275 000,00
TOTAL TERRASSEMENT 335 555 750,00 Série 03 ASSAINISSEMENT 03-11 Fouilles pour fondation d'ouvrage m3 79 68 250,00 5 391 750,00 03-21 Béton dosé à 250kg/m3 m3 6 1 465 375,00 8 792 250,00 03-22 Béton dosé à 350kg/m3 m3 170 2 982 000,00 506 940 000,00 03-30 Acier pour béton kg 6 500,00 13 500,00 87 750 000,00 03-31 Maçonnerie de moellons m3 140 635 000,00 88 900 000,00 03-32 Gabion pour structure et protection m3 800 589 875,00 471 900 000,00 03-32c Fourniture et mise en œuvre des terramesh m2 860 492 625,00 423 657 500,00 03-33 Enrochement m3 417 355 000,00 148 035 000,00 03-34 Perré maçonné m2 50 241 500,00 12 075 000,00 03-81 Tranchées drainantes m3 124 586 500,00 72 726 000,00 03-82 Drain en arête de poisson ml 10 354 750,00 3 547 500,00 03-86 Rejointoiement de maçonnerie m2 25 78 500,00 1 962 500,00
TOTAL ASSAINISSEMENT 1 831 677 500,00 Série 04 CHAUSSEE 04-01 Démolition de chaussée m3 110 61 625,00 6 778 750,00 04-01 Scarification de la chaussée existante m2 117 6 125,00 716 625,00 04-26a Tout venant 0/40 pour couche de fondation m3 1 750,00 433 625,00 758 843 750,00 04-31 Couche de base en GCNT 0/31,5 m3 975 462 375,00 450 815 625,00 04-38 Imprégnation en cut back 0/1 ou en émulsion T 4 14 505 750,00 58 023 000,00 04-47 Gravillons pour enduit superficiel m3 107 700 625,00 74 966 875,00 04-48 Emulsion cationique pour E.S et accrochage T 8 8 058 500,00 64 468 000,00
04-61a Plus value de transport aux prix 04-26a et 04-31 pour distance D>10km m3xkm 2 366,00 3 375,00 7 985 250,00
04-71 Arasement d'accotement m2 180 4 500,00 810 000,00 04-72 Rechargement d'accotement en M.S m3 75 202 375,00 15 178 125,00
TOTAL CHAUSSEE 1 438 586 000,00 Série 06 EQUIPEMENT 06-12 Panneau de prescription U 4 707 625,00 2 830 500,00 06-21c Bordure jet d'eau type T1 ml 110 153 875,00 16 926 250,00
TOTAL EQUIPEMENT 19 756 750,00 Série 07 MESURES ENVIRONNEMENTALES 07-04 Engazonnement par plaques m2 1 000,00 5 750,00 5 750 000,00 07-07 Végétalisation en ligne ml 2 000,00 6 375,00 12 750 000,00 07-09 Aménagement des sites de dépôts U 1 34 700 750,00 34 700 750,00
TOTAL MESURES ENVIRONNEMENTALES 53 200 750,00
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 124
RECAPITULATION
01-TRAVAUX PREPARATOIRE, DE FINITIONS DIVERS 983 277 625,00 02-TERRASSEMENT 335 555 750,00 03-ASSAINISSEMENT 1 831 677 500,00 04-CHAUSSÉE 1 438 586 000,00 06-EQUIPEMENT 19 756 750,00 07-MESURES ENVIRONNEMENTALES 53 200 750,00 PROVISION POUR REVISION DE PRIX 1165513625,00
Total Hors TVA : 5 827 568 000,00 TVA 20% : 1 165 513 625,00 Montant total TTC : 6 993 081 625,00
Arrêté à la somme de SIX MILLIARD NEUF CENT QUATRE VINGT TREIZE
MILLIONS QUATRE VINGT UN MILLES SIX CENT VINGT CINQ Ariary.
Dont TROIS CENT QUATRE VINGT DEUX MILLIONS CENT TRENTE CINQ MILLE
SIX CENT HUIT Ariary par kilomètre.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 125
CONCLUSION PARTIELLE
18 km 300 de réparation routière demande un financement de près de 7milliars
d’Ariary. Cette partie nous a fait montré que pour en arriver jusque là les calcules doivent être
faits suivant une logique liée à la technologie de construction adaptée à la zone d’intervention.
C'est-à-dire que, que ce soit en matière de construction ou en matière, un budget estimatif
inspiré à la règle de trois ne fait pas bon usage, le terrain doit être d’abord bien appréhendé
avant le devis.
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 126
CONCLUSION GENERALE
La Route Nationale 25 vient juste d’être réparer en 2006, et déjà dégradée à cause du
passage de cyclone. Comme Madagascar est une zone cyclonique, des méthodes techniques
seront recommandé pour atténuer ces dégâts.
Ressources humaines, ressources matérielles, ressources financière et surtout ressources
intellectuelles, toutes œuvrent ensemble pour se viser qu’en seul objectif dans les Travaux
relatifs à la route. Ce n’est pas les routes réparer, à construire ou à bitumer qui manquent à
Madagascar mais le problème de financement.
D’ici quelques années, l’Etat Malgache projette de mettre en œuvre la réparation et la
construction de quelques milliers de kilomètres de route. Faste ou néfaste, les retombés de ce
vaste projet n’auront pas du mal à s’afficher dans le quotidien de la population malgache en
générale. C’est mentionner même dans le programme du gouvernement sur le MAP
(Malagasy amperin’Asa).
BIBLIOGRAPHIES
Cours Hydraulique Routière de Monsieur RABENATOANDRO Martin
Cours Mécanique de sol de Monsieur RAHELISON Landy Harivony
Cours de dimensionnement de chaussé de Monsieur RATSIMBAZAFY Andrianirina
Cours technologie de construction routière de Monsieur RALAIARISON Moïse
ARM : Autorité routière de Madagascar
Entreprise SOGEA SATOM
INSTAT : Institue Nationale de la Statistique
ANNEXES
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
I
ANNEXE 1 : Résultat des essais sur les emprunts
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
II
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
III
ANNEXE 2 : Abaque de dimensionnement de l’ouvrage
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
IV
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
V
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
VI
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
VII
ANNEXE 3 : Planning des Travaux détaillés
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
VIII
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
IX
ANNEXE 4 : Attachement
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
X
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
XI
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
XII
s
ANNEXE 5 : Grand éboulement au Pk 35 + 47 CG
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
XIII
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
XIV
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
XV
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
XVI
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
XVII
Annexe 6 : Valeur de k et la Vaff selon la caractéristique de la surface d’écoulement
Caractéristique de la surface d’écoulement
Valeur de la Vaff en m/s selon la profondeur h(m)
Valeur de k selon l’état de la surface d’écoulement
≤ 0,10 1,0 bon Passable mauvais
Revêtement Revêtement en BA à surface
- lisse - rugueuse
Maçonnerie de moellons - jointoyé - sèche
Sol - argileux - sableux - gazonnée
8,0
13,0 6,5
6,5 2,5
1,0 0,50 1,5
10
16,0 8,0
8,0 4,0
1,2 0,60 1,8
100
83 71
71 50
59 50 33
83
77 67
67 45
56 50 33
71 -
56
62 37 -
40 29
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
XVIII
ANNEXE 7 : Présentation de l’ARM (Autorité Routière de Madagascar)
RAISON D’ETRE :
L’ARM a pour raison d’être d’assurer au plus haut niveau, la gestion administrative,
financière et technique de l’Autorité Routière dans le respect des orientations définies par le
Conseil d’Administration.
POSITION DANS L’ORGANIGRAMME :
Directeur Général
Assistant Technique du DG
Auditeur Interne
Inspecteur technique et qualité
Contrôleur de Gestion
Chef de la Cellule Informatique et
Tél2phone
Chef du secrétariat Particulier
Conseil juridique
Chef de ARM conseil et
Communication
Directeur Financière
Et Comptable
Directeur
Administratif et des
Ressources
Humaines
Directeur des
Marchées et
Contrat
Directeur technique
Chef des Unités de
Gestion et projet
Chef des Autorités
Routière Régionales
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
XIX
SON LOGO
POSITION HIERARCHIQUE
- Supérieur hiérarchique (N+1° : Néant
- En staff : Assistance technique du DG, chef du Secrétariat Particulier, Conseiller juridique,
Chef de ARM Conseil et Communication, Auditeur Interne, Inspecteur Technique et Qualité,
Contrôleur de Gestion, Chef de la Cellule Informatique et Téléphonie.
- Subordonnés (N-1) : Directeur, chef des Unités de Gestion des projets, chefs des Autorités
Routières Régionales.
ACTIVITE SIGNIFICATIVES DU POSTE
Le directeur Général dont le contenu de la fonction et les prérogatives sont
approuvés par le Conseil d’administration de l’AUTORITE ROUTOERE se doit de :
1. Définir les objectifs et les stratégies à moyen et long terme de l’Autorité Routière et
mettre en œuvre les moyens nécessaires à leurs réalisations. En particulier, veiller à
la réalisation des Tavaux et études routiers.
2. Définir l’organisation de l’AUTORITER ROUTIERE et adapter les moyens humains et
matériels aux objectifs à atteindre
3. Définir l’ensemble des objectifs des structures placées sous sa responsabilité,
coordonner les activités et contrôler les résultats
4. Etablir le budget de l’AUTORITE ROUTIERE, le défendre auprès du Conseil
d’Administration et contrôler l’exécution
5. Doter l’AUTORITE ROUTIERE des procédures écrites et d’un règlement intérieur
6. Veiller au respect de la discipline, des règlements et procédures administratives
7. Assure un gestion rigoureuse et conforme à la règlement
8. Formalisés les contrats et Contrat au nom de l’entreprise et assurer le respect des
engagements contractuels
9. Décider des sanctions, des mutations et des promotions
10. Créer un cadre propice de travail par la mise en œuvre d’une politique de
communication interne et veiller au maintien d’un bon climat social
Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics
XX
11. Représenter l’AUTORITER ROUTIERE dans ses relation avec l’Administration, le FER,
les bailleurs de fonds, les fournisseurs et autres partenaires
12. Rendre compte périodiquement au conseil d’Administration.
EXPERIENCE PROFESSIONNELLE
Vingt (20) ans ‘expérience professionnelle, au minimum, dont cinq (5) exercées dans
un poste des responsabilités au plus haut niveau à la tête (ou en second) d’une société,
d’une administration ou d’un organisme d’importance nationale ou internationale.
NIVEAU DE FORMATION
Ingénieur des Travaux Publics, Génie civil ou formation supérieur en Gestion
d’Entreprises.
INDICATION DE PRFORMENCE
- Réalisation par la société des objectifs fixés par les statuts, le Ministère chargé des Travaux
Publics et par le Conseil d’Administration.
- Respect du budget de fonctionnement et d’investissement
- Respect du budget opérationnel
- Rentabilité de la société
- D’une manière générale, sa performance est directement appréciée par le conseil
d’administration qui peut le révoquer.
RESPOSABILITE
Sa responsabilité et pleinement engagée dans toute opération de l’Autorité Routière.
DELEGATION
Il peut déléguer la direction de l’Autorité Routière au Directeur Technique pendant
son absence.
MARGE D’AUTONOMIE
Large : son action est évaluée par le Conseil d’Administration à qui il rend régulièrement
compte.
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE .............................................................................................................................. i
REMERCIEMENTS ............................................................................................................... ii
LISTE DES TABLEAUX ...................................................................................................... iii
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................ v
LISTES DES PHOTOS ......................................................................................................... vi
LISTE DES SYMBOLES ET ABREVIATIONS ............................................................... vii
INTRODUCTION ................................................................................................................ viii
Partie 1 : Généralités
CHAPITRE I : DESCRIPTION GENERALE DU PROJET ...... ....................................... 1
1- Généralités : ....................................................................................................................... 1
2- Définition : ........................................................................................................................ 1
3- Localisation du projet : ...................................................................................................... 2
4- Historique : ........................................................................................................................ 2
5- Consistance des travaux : .................................................................................................. 3
CHAPITRE II : COMMUNE RURALE DE RANOMAFANA ....................................................... 4
1- Généralité : ........................................................................................................................ 4
1.1. Milieu humaine ................................................................................................ 4
1.2. Climat ............................................................................................................... 4
2- Etude de milieu récepteur : ................................................................................................ 4
2.1. Station thermal de RANOMAFANA .................................................................. 4
2.2. Le parc national de RANOMAFANA ................................................................. 5
2.3. Milieu forestier ................................................................................................. 5
2.4. Milieu biologique ............................................................................................. 5
2.5. Situation environnementale actuel de site ...................................................... 7
3- Milieu socio économique et culturel : ............................................................................... 7
3.1. Santé ................................................................................................................. 7
3.2. Education .......................................................................................................... 7
3.3. Activités de la population ................................................................................. 8
3.4. Agriculture ........................................................................................................ 8
3.5. Elevage ............................................................................................................. 8
3.6. Tourisme ........................................................................................................... 8
CHAPITRE III : ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL .... ................................. 10
1. Effet sur l’environnement : ............................................................................................... 10
2. Impact sur le sol : .............................................................................................................. 10
3. Impact sur les densités de population : ............................................................................. 11
3.1. Déplacement volontaire de population ......................................................... 11
4. Impact sur le bien être des populations riverains : ........................................................... 12
4.1. Poussière et nuance sonores ......................................................................... 12
5. Impact sur la sécurité des personnes transportées : .......................................................... 12
5.1. Banditisme ...................................................................................................... 12
5.2. Accident de la circulation ............................................................................... 12
6. Impact sur les produits agricoles et leur circulation : ....................................................... 13
6.1. Circulation des intrants, produit agricole et de agents de développement .. 13
6.2. Productivité des terres ................................................................................... 13
7. Impact sur les activités commerciales : ........................................................................... 13
7.1. Approvisionnement des commerçants et accroissement de la demande .... 13
8. Programmes d’atténuation et bénéfique .......................................................................... 14
Conclusion partielle ........................................................................................................... 15
Partie 2 : Etudes techniques
CHAPITRE I : RELEVE DE DEGRADATIONS .............. ............................................... 16
1. Auscultations visuelles : ................................................................................................... 16
1.1. Affaissement de la chaussée .......................................................................... 16
1.2. Nids de poules ................................................................................................ 17
1.3. Epaufrures de rive .......................................................................................... 17
1.4. Destruction de murs de protection ................................................................ 18
1.5. Fissures transversales..................................................................................... 18
1.6. Faïençages ...................................................................................................... 19
1.7. Arrachement complète de toutes les couches de chaussée ......................... 20
1.8. Renversement de mur de soutènement ........................................................ 21
1.9. Fossé obstrué ou bouché ............................................................................... 22
1.10. Destruction de l’ouvrage .............................................................................. 22
1.11. Pont dénudé ................................................................................................. 23
TABLEAU N°1 : ETAT DE LIEU ET AMENAGEMENT A FAIRE ....................... 24
CHAPITRE II : QUALITE, PREPARATION ET PROVENACE DES MATERIAUX 33
1. Provenance ........................................................................................................................ 33
2. Matériaux pour remblais ................................................................................................... 33
3. Matériau pour couche de fondation .................................................................................. 34
3.1. Matériaux grenus ........................................................................................... 34
3.1.1. Spécification ................................................................................................ 34
3.1.2. Contrôle ....................................................................................................... 34
3.2. Matériaux fins ................................................................................................ 35
3.2.1. Caractéristique des sols .............................................................................. 35
4. Matériaux pour couche de base ........................................................................................ 36
4.1. Contrôle de fabrication .................................................................................. 36
5. Gravillons pour enduit superficiel .................................................................................... 37
5.1. Caractéristique ............................................................................................... 37
5.2. Contrôle intérieur ........................................................................................... 38
6. Liant hydrocarboné ........................................................................................................... 39
6.1. Terminologie .................................................................................................. 39
6.2. Caractéristique générales .............................................................................. 39
6.3. Liant pour couche d’imprégnation ................................................................. 39
6.4. Liant pour couche d’accrochage .................................................................... 39
6.5. Liant pour enduit superficiel .......................................................................... 40
7. Sable pour mortier et béton .............................................................................................. 40
7.1. Nature ............................................................................................................ 40
7.2. Propreté ......................................................................................................... 40
7.3. Granularité ..................................................................................................... 40
7.3.1. Sable pour mortier ...................................................................................... 40
7.3.2. Sable pour béton ......................................................................................... 40
8. Granulats moyens et gros pour béton ............................................................................... 41
8.1. Nature .................................................................................................................... 41
8.2. Propreté ......................................................................................................... 41
8.3. Granularité ..................................................................................................... 41
9. Liant hydraulique .............................................................................................................. 42
9.1. Nature et qualité ........................................................................................... 42
9.2. Circuit de disposition ...................................................................................... 42
10. Adjuvent pour béton ....................................................................................................... 43
11. Eau de gâchage ............................................................................................................... 43
12. Produit de crue et de parement ....................................................................................... 43
13. Mortier ............................................................................................................................ 44
13.1. Mortier de ragréage ............................................................................................ 44
13.2. Mortier spéciaux de réparation ................................................................... 44
14. Colle, résine et matériaux complémentaire .................................................................... 44
14.1. Produit de base .................................................................................................... 44
14.2. Sables et agrégats pour mortiers particuliers ..................................................... 45
14.3. Sable pour mortiers ‘’Sikalatex’’ .......................................................................... 45
14.4. Sable pour mortiers époxydiques ....................................................................... 45
14.5. Agrégats complémentaire pour mortier prêt à l’emploi ..................................... 46
15. Acier pour béton armé .................................................................................................... 46
15.1. Généralités ................................................................................................... 46
15.2. Armature ronde lisse .................................................................................... 46
15.2.1. Domaine d’emploi ................................................................................ 46
15.2.2. Nuance des aciers ................................................................................. 47
15.3. Armature à haute adhérence ....................................................................... 47
15.3.1. Préparation ........................................................................................... 47
15.3.2. Nuance des aciers ................................................................................. 47
16. Matériaux pour enrochement .......................................................................................... 48
17. Géotextile ........................................................................................................................ 48
18. Remblai d’ouvrage ......................................................................................................... 48
19. Matériaux sans emplois ................................................................................................. 49
CHAPITRE III : ASSAINISSEMENT ............................................................................... 50
1. Détermination d’un débit à évacuer .................................................................................. 50
2. Fossé maçonné rectangulaire du Pk 53 + 700 au Pk 53 + 900 ......................................... 51
3. Etude de fossé de crête au Pk 57 + 300 ............................................................................ 53
4. Dimensionnement d’un dalot ............................................................................................ 56
4.1. Détermination de la pente ............................................................................. 56
4.2. Vérification de la vitesse ................................................................................ 58
CHAPITRE IV : DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE ..... ................................. 60
1. Trafic ................................................................................................................................ 60
2. Trafic à la mise en service ................................................................................................ 60
3. Trafic cumule N ................................................................................................................ 62
4. Plate-forme support de chaussée ...................................................................................... 63
5. Choix de la couche de surface .......................................................................................... 65
6. Choix de la couche de base ............................................................................................... 66
7. Choix de la couche de fondation ...................................................................................... 66
Conclusion partielle ........................................................................................................... 69
Partie 3 : Technologie de mise en œuvre
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES ................................................................ 70
1. Liste du personnel et matérielles ...................................................................................... 71
1.1. Liste du personnel ................................................................................................. 71
1.2. Liste des matériels ................................................................................................. 72
1.3. Détail ...................................................................................................................... 72
CHAPITRE II : TERRASSEMENTS ................................................................................. 73
1. Prescription générale ........................................................................................................ 73
2. Implantation de l’axe ........................................................................................................ 73
2.1. Généralité ....................................................................................................... 73
2.2. Canevas .......................................................................................................... 74
2.3. Consistance .................................................................................................... 74
2.4. Point d’arrêt et plan type de contrôle .......................................................... 74
3. Dégagement de l’emprise ................................................................................................. 74
3.1. Débroussaillage .............................................................................................. 74
3.2. Abattage des arbres ....................................................................................... 75
3.3. Décapage des terres végétales ...................................................................... 75
3.4- Enlèvement des terrains compressibles ........................................................ 76
4. Remblai ............................................................................................................................. 76
4.1. Assise .............................................................................................................. 76
4.2. Compactage .................................................................................................... 77
4.2.1-. Pour l’assiette de remblai ...................................................................... 78
4.3. Protection de talus ......................................................................................... 78
4.4. Plate-forme .................................................................................................... 79
4.5. Géotextile ....................................................................................................... 80
4.5.1. Généralité ............................................................................................... 80
4.5.2. Pose et assemblage ................................................................................ 81
4.6. Grille « terramesh » ....................................................................................... 82
CHAPITRE III : CHAUSSEE .............................................................................................. 84
1. Démolition de chaussées .................................................................................................. 84
2. Couche de fondation ......................................................................................................... 84
3. Couche de base ................................................................................................................. 87
3.1. Approvisionnement ........................................................................................ 87
3.2. Mise en œuvre ............................................................................................... 87
3.3. Contrôle intérieur ........................................................................................... 89
3.4. Accotement .................................................................................................... 90
4. Couche d’imprégnation .................................................................................................... 91
4.1. Mise en œuvre .............................................................................................. 91
4.2. Nettoyage de la chaussée .............................................................................. 91
4.3. Rependage des liants ..................................................................................... 91
5. Revêtement ....................................................................................................................... 93
5.1. Travaux préparatoires .................................................................................... 93
5.2. Monocouche d’imperméabilisation ............................................................... 93
5.3. Enduit bicouche discontinus .......................................................................... 93
5.4. Balayage ......................................................................................................... 94
5.5. Contrôle intérieur ........................................................................................... 95
CHAPITRE IV : OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT ......... .......................................... 96
1. Préparation et réception du fond de fouille ...................................................................... 96
2. Buse .................................................................................................................................. 96
3. Dalot ................................................................................................................................. 97
3.1. Travaux préliminaires ..................................................................................... 97
3.2. Procédure d’exécution ................................................................................... 97
4. Bloc technique .................................................................................................................. 98
5 Fossé maçonné et perré ...................................................................................................... 98
6- Descente d’eau ................................................................................................................. 99
73 Ouvrage de franchissement ............................................................................................. 99
7-.1. Travaux préliminaire ..................................................................................... 99
7.2. Procédure d’exécution ................................................................................... 99
Conclusion partielle ............................................................................................................. 101
Partie 4 : Mode d’évaluation de prix
CHAPITRE I : DESCRIPTION DE PRIX ....................................................................... 102
1. Travaux préparatoire, définition divers .......................................................................... 102
1.1. Amené et repli des matériels et fonctionnement divers ............................. 102
1.2. Démolition de maçonnerie ou béton ........................................................... 102
1.3. Dépose de bordure....................................................................................... 103
1.4. Démontage de gabion .................................................................................. 103
2. Terrassement ................................................................................................................... 103
2.1. Désherbage, débroussaillage ....................................................................... 103
2.2. Déblai ordinaire ............................................................................................ 105
2.3. Déblai rocheux ............................................................................................. 106
2.4. Enlèvement d’éboulement ........................................................................... 106
2.5. Géotextile non tissé ..................................................................................... 107
2.6. Remblai en provenance d’emprunt ............................................................. 108
2.7. Fossé en terre ............................................................................................... 109
2.8. Fossé en terrain rocheux .............................................................................. 109
2.9. Descente d’eau en maçonnerie ................................................................... 109
2.10. Engazonnement ......................................................................................... 110
3. Assainissement ............................................................................................................... 110
3.1. Fouille pour fondation d’ouvrage ................................................................ 110
3.2. Déblai des exutoires ..................................................................................... 111
3.3. Béton B1 dosé à 150 kg/m3 ......................................................................... 111
3-4. Béton B2 dosé à 250 kg/m3 ......................................................................... 112
3.5. Béton B3 dosé à 350 kg/m3 ......................................................................... 113
3.6. Acier pour béton armé ................................................................................. 113
3.7. Fourniture et mise en œuvre de Terramesh ................................................ 114
3.8. Perrés maçonnés .......................................................................................... 115
3.9. Tranchées drainante .................................................................................... 115
3.10. Rejointoiement de maçonnerie ................................................................. 116
4. Chaussée ......................................................................................................................... 117
4.1. Scarification de chaussées existantes .......................................................... 117
4.2. Point-à-temps ............................................................................................... 118
4.3. Tout venant 0/40 pour couche de fondation ............................................... 119
4.4. Couche de base en GCNT 0/31,5 .................................................................. 119
4.5. Imprégnation ECM 60 ou en émulsion ........................................................ 120
4.6. Gravillon pou enduit Superficiel................................................................... 121
4.7. Arasement d’accotement ............................................................................. 121
TABLEAU N°29 : BORDEREAU DETAIL ESTIMATIF ........................................................... 123
Conclusion partielle ...................................................................................................... 125
CONCLUSION GENERALE ............................................................................................... 126
Bibliographie
ANNEXE
Nom : TSALOMAHARISON
Prénoms : Neldo Olivier
Titre : TRAVAUX DE REPARATION DES DEGATS CYCLONIQUES SUR LA RN 25 SUITE AU
PASSAGE DU CYCLONE IVAN AU MOIS DE FEVRIER 2008
Soutenu le 11 décembre 2008
Nombre de pages : 126
Nombre de tableaux : 30
Nombre de figures : 4
Résumé
Presque chaque année de passage de cyclone à Madagascar représente des dégâts sur
les routes. Des Travaux de réparation sont faits mais d’autres dégâts vont encore
réapparaitre. Il faut trouver des méthodes préventives pour les atténuer.
Mots clés : Chaussée, Dimensionnement, Projet, Réparation, dégât cyclonique, Trafic,
ouvrages.
Directeur de mémoire : RAHELISON Landy Harivony
Adresse de l’auteur : Lot 6R 279 A à Tanakidy Manakara