Compte-rendu de la Réunion du groupe Basal France 26 et 27 janvier 2013 à Paris (Centre Kellermann)
Fil conducteur : ENSEMBLE
Animation : Liane et Blandine
Secrétaires : les personnes du groupe
Mise en page finale : Blandine et Liane
Personnes présentes :
Andréas Fröhlich, Thérèse Musitelli, Dany Gerlach, Michèle Caleca, Michel Belot, Liane Huber, Dalila Chibani, Concetta Pagano, Sylvie Payen, Denys Guion, Anne-Claire Voisin, Blandine Bruyet
Accueil de Denys Guion qui rejoint notre groupe de formateurs cette année. Bienvenu Denys !
Groupe Basal France/ Compte-rendu WE 2013 à Paris/ Ensemble 1
Andréas Fröhlich : Réflexions sur Les thèmes essentiels au centre de l’approche (Secrétaire : Michel Belot)
L’appellation « thème » a été trouvée par le groupe basal France, le mot allemand employé
voulant plutôt dire « but de vie ». Cette appellation « thème » est mieux appropriée : la notion de
« but » renvoie à des objectifs, à des directions et que parfois on ne peut pas atteindre. La notion de
« thème » peut être temporaire, permet de revenir en arrière, d’y repasser si nécessaire…
Ces « thèmes » ont eu un développement inattendu. Lors des rencontres de Salzbourg et de
ST. Gall (Suisse) avec Christine Bienstein, nous avons compris que les soignants se servaient des
moyens sensoriels (vestibulaires, somatiques, vibratoires…) comme de simples outils. Ils ont utilisé
cela en force et ont cherché des clients pour les appliquer. Comme ils avaient une nouvelle machine
à faire des trous et ils ont fait des trous partout. Comment faire pour rectifier cette utilisation? On ne
pouvait pas enlever cet outil mais on a essayé de changer l’attitude des utilisateurs.
Avec C. Bienstein, nous avons cherché à repérer les vraies activités des soignants. On a mis au centre
le thème «préserver la vie» puis «les soignants aident la personne à retrouver sa propre santé ». On
a commencé par ces deux thèmes. On a refait une grille. C’est aussi dangereux car dans la mentalité
des soignants, cela veut dire « guérir », « sauver » les patients. Et ce n’est pas notre idée. On a
discuté de l’enfant : chaque enfant est acteur de son développement. Ce ne sont pas les professeurs
ou les parents qui font le développement. Ils l’organisent, ils enlèvent certains obstacles mais c’est
l’enfant qui se développe lui-même. Ce n’est pas le médecin, les soignants qui guérissent mais le
patient lui-même se guérit avec l’aide des professionnels. Il faut donc mettre en évidence le « but »
du client, son thème.
Le premier thème, «préserver la vie» veut dire qu’il faut assister le client en partant de ce
qu’il est capable de « vouloir vivre ». C’est toujours une discussion car nous avons beaucoup de
personnes très âgées, très malades et devons accepter qu’elles ne vivent pas très longtemps. C’est
un compromis. Il y a un développement vers la mort aussi, et cet aspect reste encre un peu trop
«caché». Nous devons être très prudents dans ce domaine car il y a des professionnels qui n’insistent
pas trop et ont tendance à laisser mourir. C’est possible aussi qu’une personne dise aussi dans ce
processus : « je ne veux plus rester avec moi ». C’est une démarche soignante. Il y a un livre en
allemand, « Jusqu’au bout » sur la stimulation basale dans le processus de mourir. Il y a eu des
controverses. Est-ce qu’il est permis de donner la stimulation basale à des personnes en train de
mourir ? Si la stimulation basale veut dire « faire vivre », « stimuler » elle veut dire aussi
« accompagner ». Peut-être qu’en France, vous trouverez une formule plus ouverte. Aider le
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développement veut dire accompagner dans tous les sens, accompagner les pertes également,
encourager le chemin personnel. On a écrit quelques activités autour des « soins palliatifs ». Il y a en
Allemagne des « hospices » pour enfants qui ont une espérance de vie très courte. C’est différent des
hôpitaux classiques, où les soins classiques sont toujours de guérir. Dans ces hospices pour enfants,
la stimulation basale est bien adaptée. Le prochain thème qui sera modifié, c’est le premier. Mais il
ne faut pas pousser trop vite en Allemagne car il y a une acceptation limitée du changement. Il y a
aussi dans ce thème une place pour signifier «l’envie de vivre» de certaines personnes
polyhandicapées.
- Le deuxième thème, ce n’est pas seulement percevoir « l’unité » corporelle, physique
comme le suggère le terme français. En allemand, on assiste une personne comme un sujet vivant.
« Oui, je suis là, parmi les autres ». Naturellement, c’est important pour les soins – lorsque par
exemple les machines dans les soins intensifs qui font tout. On peut alors se poser la question :
Comment « être là, être Soi » dans cette situation ? Le terme d’unité corporelle est proche de la
notion d’existence. Est-ce qu’on a besoin de cela ? C’est inattendu que les thérapeutes et
pédagogues aient pris ce thème essentiel.
- Le thème « vivre la sécurité, établir la confiance » rassemble les professionnels. Ce thème
est proche des considérations des besoins fondamentaux (pyramide de Maslow). Rappelons que les
thèmes ne sont pas une invention mais une mise en perspective originale de points de vue déjà
connus, décrits et utilisés.
Si on les compare, ces thèmes ont différents niveaux, car ces thèmes sont tirés de la vie quotidienne
de l’hôpital. Par exemple « trouver son propre rythme » est plutôt un moyen. « Être acteur de sa
propre vie » est une expression plus forte… Le thème de la sécurité est important pour la personne
admise à l’hôpital : La personne ne peut pas anticiper ce qu’il va lui arriver: rien n’est stable, elle
n’est pas en situation d’être actrice. Il y a beaucoup d’intervenants, qui disent ce qu’il faut faire. La
personne est incluse dans un espace fermé, isolé, limité au 2 m2 de son lit. Pour elle, faire des
rencontres est impossible. Par exemple, on a évalué à 48 contacts différents par 24 heures
d’hospitalisation. Il n’est pas possible de savoir si la personne qui rend visite est importante ou non,
si elle ne fait que passer ou si nous la reverrons… Beaucoup de nos activités sont sans « sens » et
sans « signification ». Ce sont des activités magiques. Dans un hôpital moderne, il n’est pas
nécessaire de demander si « tu va bien », on peut le voir au scanner. On a voulu montrer tous les
aspects hospitaliers du point de vue du client; et si on suit cette exigence, c’est plus clair que les
stimulations sensorielles sont que des moyens. Cela diminue le danger de « faire pour faire ».
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Est-ce que la personne « trouve son propre rythme » ? On a souvent inclus ce principe
pendant les toilettes : on décrit une toilette calmante, une toilette stimulante mais elle est parfois
proposée sans respecter l’heure, à midi par exemple. Il est nécessaire de respecter la biographie et
les anciennes habitudes de la personne. Dans les jardins d’enfant ou à l’école, il faut travailler aussi
avec les rythmes car sinon nous voyons aussi les jeunes comme objet de notre éducation.
« Se développer comme soi-même » n’est pas facile. Il faut rappeler ce commandement.
« Connaitre le monde et se développer » : Ce thème n’est pas réservé aux enfants. Par
exemple, en gérontologie et en géronto-psychiatrie, il est nécessaire d’intégrer aussi la notion de
« développement ». Cela veut dire aussi découvrir son environnement : le lieu de vie, le parc, le
jardin, l’hôpital…
Le terme « autonomie » vient du grec et sa définition n’est applicable qu’aux états. « Moi, je
formule les lois pour moi-même » est de la compétence de l’état. Pour un individu, cela n’est pas
possible. Nous sommes en société et les lois sont pareilles pour tout le monde. Je ne peux pas
changer seul les lois ! Je peux être responsable moi –même, vivre dans une certaine
« indépendance », mais s’il y a des périodes dans la vie où l’autonomie existe – ce sont les derniers
moments de notre vie où on peut dire: «Je ne suis plus responsable, je quitte l’autre », il y a un droit
humain à être autonome, pas avant. En allemand, nous avons le terme « autonomie » et celui
« d’autodétermination ». Ce n’est pas « l’autre qui dit pour moi, c’est moi qui dit pour moi », mais
cela reste dans le cadre de lois communes. Dans nos métiers, nous vivons avec des personnes en fin
de vie. Et là, il faut s’exposer à l’autonomie de cette personne. Il faut chercher des lois : Comment
accepter l’autonomie de l’autre, alors qu’au même moment, on reste là ?
« Donner un sens, une signification »: On pourrait discuter avec un fond très différent des
personnes (religion, culture…) Comment les religions et les cultures acceptent notre approche ?
Quelle est la signification d’une activité considérée comme « sacrée » chez les chrétiens… si la
personne est juive, musulmane ? Quelles significations donnent ces cultures à des actes essentiels,
comme le toucher, qui est actuellement une sujet difficile. Nous n’avons pas encore parlé de tout
cela. Le chapitre « sens » et « signification » est plein d’incertitudes. Le mot « sens » serait plus
« personnel », plus « à moi ». Le mot « signification » serait employé de façon plus « cognitive »: la
signification est la représentation, qui vient plutôt de l’extérieur.
Les 10 thèmes ne sont pas à proposer pour débuter dans l’approche stimulation basale. On
peut facilement s’y perdre ou bien les prendre comme des « commandements ».
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Ces thèmes ont une valeur « intellectuelle » mais ne rendent pas compte de la rencontre.
Parfois on a proposé d’utiliser le thème avec la question : « En ce moment, quelle est ta
préoccupation ? » Si on a le choix, on peut le demander ainsi. C’est un coup de projecteur. Les
thèmes aident seulement à classifier. Le modèle n’est pas la réalité. Les modèles sont des réductions.
La réalité est beaucoup plus complexe.
Andréas Fröhlich : Etre ou faire de la stimulation basale (secrétaire : Concetta)
« Sous un phénomène de peur (intellectuelle), je n’ai jamais souhaité créer de « mouvement spirituel ». Si on demande d’être (et seulement d’être), on est proche d’une secte. Je dirai donc plus facilement faire MAIS on peut aussi seulement faire. La congruence peut être le noyau entre faire et être.
Faire sans être est de la technique
Être sans faire est « faire semblant »
MAIS je ne vais pas demandé à quelqu’un d’être absolument « basal ».
Dans l’article « attitudes, compétences et techniques », l’attitude ne suffit pas et les techniques ne suffisent pas pour avoir une attitude adéquate. Je distingue l’attitude et être : il se peut que parfois l’attitude professionnelle soit différente de l’attitude dans la vie privée. Dans l’approche, des éléments sont indispensables comme le respect, être acteur de son propre développement et l’être humain. Cependant je ne peux demander à la personne d’être en harmonie avec ce qu’elle fait dans sa vie privée.
Entre être et faire se situe la compétence. Pour comprendre l’approche, il ne faut pas faire « profession de foi ».
Mes exigences sont :
Techniques : des techniques bien évaluées
Compétences : certains savoirs dans différents domaines
Attitudes : peu d’exigence, c’est de la responsabilité « morale » d’enseignant à élève (pas de règles écrites).
Echange autour des phénomènes de soins par Andreas (Secrétaire : Laetitia + notes Thérèse pour les cercles)
Brève explication autour des « phénomènes de soin » : adaptation de l’allemand (des « aspects du vécu émotionnel » de la personne handicapée, du patient. Ce sont des émotions qu’il voit, auquel il faut répondre et les respecter. Mais comment communiquer ?
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distribution de l’annexe des « aspects du vécu émotionnel » de la personne…(selon AF…déf de Käppeli…)
Il faut respecter et travailler avec les émotions et forces décrites dans le document. Surtout pas, selon Andreas, les utiliser. Les mots utilisés ne satisfont pas Andreas. L’idée est de dire attention, il y a des forces intérieures dont il faut tenir compte, mais cela n’est ni référentiel, ni systématique. (un échange autour du classement + et – est posé.
Comme Piaget l’a longuement démontré, nous n’apprenons pas par le systématique. Nous apprenons ni comme un système, ni selon un modèle. Le processus d’apprentissage ne suit pas le modèle d’apprentissage.
En prenant cela comme exemple, Andreas a voulu créer une base plus proche de la réalité pour le domaine des soins.
Dessin des cercles d’orientation :
Où, dans quel cercle est l’activité propre, les possibilités de perception de la personne ? Quels sont ses ressources et ses besoins dans ce cercle. Que peut-on lui proposer dans ce cercle et comment ?
1er cercle : le tronc- sans les extrémités
2ème cercle : le corps –avec les extrémités
3ème cercle : Le lit – la chaise roulante
4ème cercle : la chambre – la pièce dans laquelle la personne se trouve
5ème cercle : le couloir de l’institution ou de l’hôpital
6ème cercle : le parc de l’institution ou de l’hôpital
En abordant au plus proche du corps de la personne, qu’est-ce que nous pouvons proposer ? Partir du torso… mais peut-être est-ce une plus grand surface (incluant la bouche et jusqu’au nombril…)
Il peut-être important de proposer un accompagnement sur cette zone, dont le lit, qui est pour le moment une zone « personnelle » dans laquelle la personne peut intervenir. Lors des toilettes, mouvements dans le lit-retournement,…
Ensuite la chambre elle-même est considérée. Pourquoi faut-il tout de même s’approcher de qqn si elle ne voit pas (besoin de proximité pour comprendre, sentir…)? Pourquoi faut-il un contact avant un acte ?
En proposant ce dessin, Andreas aimerait sensibiliser les étudiants en soin à tenir compte de ces éléments, pour un individu, dans la rencontre, d’approcher (+ facile que les cercles concentriques). Ouvrir la perception dans une dimension plus large.
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Qu’est-ce qu’un rituel ? (secrétaire : Anne-Claire)
Question de Thérèse et Concetta, face aux difficultés de compréhension des stagiaires pour la mise en place de « rituels » de début ou de fin d’activité.
Différencier rituel de repère et de routine.
En allemand, pas de différence de terme entre repère et rituel.
Andréas :
Ritus : rite religieux ; Ritual : un rituel ; Rituell : adjectif ; Ritualisierung : ritualisation : structuration d’une activité pour la rendre régulière.
Nécessité d’une définition des termes pour accéder à un langage commun lors des stages !
Rituel = action structurée, reconnue, reconnaissable ?
Il faut différencier les rituels d’une personne handicapée (ou psychiatrique) et ceux mis en place par les professionnels pour permettre aux patients la reconnaissance d’une activité.
Dany : depuis Steiner, Frénet, Montessori etc :
Rituel = quelque chose qui appartient à la personne, mis en place par la personne pour se sécuriser ou s’orienter, pour « comprendre » le changement.
Repère = mis en place par l’environnement pour aider la personne à repérer un endroit ou une situation (espace, temps, durée… prévisibilité). Rappel : les premiers repères espace/temps sont donnés par l’environnement (alimentation, toilette, repos etc...) quotidien.
Discussion : une personne peut-elle s’approprier un repère mis en place par les professionnels et le transformer en rituel ? La réponse est plutôt « non » car à la base l’action vient de l’environnement.
Andréas se demande si l’enfant polyhandicapé profond peut mettre en place des rituels. Si le rituel est nécessaire à l’adaptation, tout le monde devrait y avoir accès.
Question : tout le monde a-t-il besoin de rituels ?
Michel rappelle que le terme vient de la psychiatrie avec la névrose obsessionnelle. Attention : les rituels peuvent être « combattus » dans les établissements notamment s’ils « enferment » la personne et la mettent dans l’incapacité à développer ses relations, sa vie.
Question de la différence entre rituels et stéréotypies. Complexe également !!
Est-ce que s’évader par l’esprit peut être un rituel ?
Liane : par les repères mis en place par les professionnels, on peut amener à une meilleure orientation donc à moins d’angoisse donc à la diminution des rituels qui enferment.
Il est nécessaire de parler, en formation, plutôt de repères quand il s’agit de structurer un moment de la journée. Toujours garder à l’esprit la notion d’ « informations claires et structurées ».
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Andréas va réfléchir à ces questions…
L’identité du groupe (secrétaire : Michèle Caleca)
Le groupe de formateurs en stimulation basale® a pour objectif de transmettre l’approche de la stimulation Basale® développée par Andréas Fröhlich.
Il est formé de personnes issues d’une pratique de terrain, et de qualifications professionnelles diverses, qui ont tous réalisé un cursus spécifique donnant lieu à une certification. Ils sont adhérents, et licenciés de l’Association Internationale de Stimulation Basale®.
Ce groupe se place dans une démarche de réflexion, d’approfondissement, de perfectionnement, et de réajustement permanent par rapport à l’approche. Des liens constants tout au long de l'année, et une rencontre annuelle obligatoire y participent.
Cette rencontre en présence d’Andréas Fröhlich, permet l’élaboration d’une base commune de compréhension, de documentations, un partage de connaissances et de références théoriques, assurant ainsi une cohérence dans les formations proposées, tout en laissant à chacun la liberté de les colorer de sa spécificité.
Ces week-ends de travail permettent également une évolution constante de l'approche, son enrichissement, et une adaptation permanente de la façon de la transmettre.
Le colloque (secrétaire : Laetitia)
Pour l’instant, l’idée de faire ce colloque est bloquée, faute de trouver un organisme (et surtout les moyens financiers).
Rencontres internationales : retours sur Dresden et rencontres futures, informations sur l’association internationale (secrétaire : Thérèse)
Adresse du bureau de l’Association stimulation basale:
Internationaler Förderverein Basale Stimulation® e.V.GeschäftsstelleHerr Markus SchäferKiefernweg 11D – 67691 HochspeyerMail: [email protected](Monsieur Schäfer est malentendant - il ne faut pas le contacter par téléphone).
Présidente actuelle de l’Association:
Frau Mag.phil. Petra Pasterk (Vienne, Autriche)Tél. 0043.699.195.416.90 (elle ne parle pas français)Mail : [email protected]
Commande de papier officiel avec le logo:
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Commander au bureau : [email protected] papier à lettre, DIN A4 coûte :15 euros les 100 feuilles14 euros les 100 feuilles, dès 500 feuilles
Paiements annuels:
Licence annuelle: 40 eurosCotisation annuelle: 50 euros
(Nous constatons que certaines personnes n’ont pas reçu le mail de rappel pour les paiements et donc, n’ont pas payé pour 2012. Thérèse va contacter Elke Neu qui s’occupe des finances et informe le groupe par la suite. Dalila n’a même pas reçu les formulaires pour devenir membre et pour l’enregistrement de la licence. Thérèse va lui envoyer les formulaires par mail.)
Très important: il faut absolument faire 2 virements séparément.
Raison: La licence est soumise à la TVA, tandis pas la cotisation.
Ne jamais envoyer l’argent liquide ou un chèque, toujours faire des virements de banque à banque ou de la poste à la banque allemande.
Indications bancaires:
Raiffeisenbank NeumarktD-92318 Neumarkt-OberpfalzBZL : 760 695 53No de compte : 801 801BIC : GENODEF1NM1IBAN : DE49 7606 9553 0000 801801
Il faut toutes ces indications pour le versement + votre nom + cotisation ou licence + le numéro de membre (si vous en avez un).
Le mieux c’est de faire auprès de votre banque un «ordre de paiement annuel» pour que votre banque verse annuellement les 2 montants sans que vous ayez besoin de vous occuper. Il faut juste remplir un formulaire que vous recevez chez votre banque.
Retour de la réunion 2011 des formateurs internationaux 2011 au Mont St-Odile
Thème: Autisme et stimulation basale
Vous avez reçu la traduction du résumé que Christoph a fait à partir des résultats de la réflexion en petits groupe.
Ce document sert à une prise de position et peut être utilisé librement par chaque formateur.
C’était très difficile de faire ce document. Christoph voulait le faire en s’inspirant du document d’Andreas sur lequel il décrit l’approche (une seule phrase, découpée dans les différents aspects.)
Retour de la réunion des formateurs internationaux 2012 à Dresden
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Thème: Réflexion au sujet de nos suivis sur le terrain – à l’aide de l’Hexagone.
Travail en petit groupe par domaine avec des questions précises – p.ex. sur quoi on doit faire particulièrement attention, mettre l’accent, poser des questions aux stagiaires lors de nos suivis et en lien avec un domaine particulier ?
Normalement il est prévu de recevoir aussi un papier, mais pour le moment on n’a rien entendu. Les groupes devraient continuer à travailler à distance, car on n’avait pas terminé.
Le seul qui a continué à réfléchir est Christoph.
Il a élaboré un grand document lié à ce sujet et avec un questionnaire pour chaque domaine. Il utilise ce questionnaire comme «carnet du client» lors des suivis sur le terrain (d’après l’idée d’Andreas du «Hexagone pratique»).
Le lieu de réunion était bien, en pleine forêt, on était le seul groupe dans la maison.
Hans-Georg a organisé un repas uniquement mixé et bien présenté par une entreprise.
On a visité la prison de Bauzen avec laquelle Hans-Georg a vécu une «histoire personnelle» dont il nous a parlé (impressionnant !). Le soir on a mangé dans cette ville et ceux qui voulaient ont pu faire une visite guidée de la ville.
Hans-Georg a organisé une soirée «son et image» avec 4 musiciens prof. + lui, qui jouaient du tango en projetant des photos d’Agates de Jacques sur le mur.
Réunion des formateurs internationaux 2013
Dates: Mercredi 25 (env. 17 h) au samedi 28 septembre 2013 (env. 13 h)
Lieu: St. Ulrich, près de Freibourg im Breisgau, Allemagne (env. 1 h de Bâle, CH)
Thème: ETRE bienveillant – ETRE présent – ETRE en contact
Organisation: Claudia Sieveking et Trutz Struve
(On peut déjà s’inscrire auprès de Thérèse en disant si on veut une chambre individuelle ou double. Plus d’informations vont suivre par mail – chambre individuelle 32 euros - chambre double env. 20 euros – pension complète 65 euros par jour)
Traductions
L’Association fait beaucoup d’effort pour qu’il y ait plus de documents traduits dans le futur.
C’est un long travail et surtout très, très couteux.
Livre anglais
Actuellement la priorité est mise sur la traduction en anglais du livre «La SB dans les soins» de Christel Bienstein et Andreas Fröhlich.
Groupe Basal France/ Compte-rendu WE 2013 à Paris/ Ensemble 10
(Il n’existe aucun livre en anglais et c’est la langue scientifique. On a absolument besoin d’avoir au moins un livre traduit en anglais).
Brochure «Basales Leben»
Nous sommes en train de traduire la brochure d’Andreas : «Basales Leben» (Vie Basale) que j’ai apportée en allemand pour vous montrer.
Cette brochure est entièrement financée par l’Association et diffusée par le bureau de l’Association (pas mis en vente libre).
En allemand elle coûte 11 euros + les frais d’envoi.
La brochure devrait être faite exactement de la même manière en français.
La traduction et l’édition sont également financées par l’Association.
- La brochure française devrait être diffusée par les formateurs français. (il faudrait encore voir comment on organise ça).
- La question: imprimer par qui ? Chercher un imprimeur en France ou le même qui a fait la brochure allemande, car il a déjà les photos et la mise en page ?
Discussion du groupe :
Nous souhaitons que ce soit t le même imprimeur qui a fait la brochure allemande.
Par contre, nous devons encore réfléchir à la diffusion, car certaines personnes ne seront pas d’accord de la diffuser directement pendant les formations. C’est trop lourd à transporter lorsqu’on est en train.
Une idée de Denys : il va demander Fabien Ferey, le responsable du centre de formation GRIMES, s’il serait d’accord que son centre devient «Dépôt» en France, mais sans pour payer les exemplaires à l’avance. Les formateurs pourront avoir un exemplaire pour le montrer pendant les formations + l’adresse où on peut le commander.
Thérèse va discuter la suite avec les personnes de l’Association et rester en contact avec Denys à ce sujet.
Reader :
En plus il y a un projet pour diverses langues (surtout français et anglais, peut-être aussi italien et espagnol) pour rassembler divers articles ou des chapitres de livres.
Cette édition s’appelle « Reader ».
On est en train de choisir les textes – en collaboration avec Andreas et Thomas Buchholz – car il devrait y avoir des textes qui concernent la pédagogie et les soins.
Information colloque 2013 en Bretagne
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Le centre de formation GRIMES organise une journée d’information au sujet de l’approche de la stimulation basale en Bretagne.
Date : 4 novembre 2013
Lieu : Centre Culturel le Dôme, rue des Droits de l’Homme 1, 56890 Saint-Avé.
Dès que le programme sort, Thérèse va informer le groupe.
Infos concernant Baerbel Wiemer
Madame Wiemer est infirmière et enseignantes d’infirmières, allemande, vit depuis 1 année à Paris et souhaite un contact avec nous concernant la sb.
Elle transmet aux étudiants des infos concernant la sb, mais s’intéresse à se former plus à l’approche. Actuellement elle enseigne encore en Allemagne, car elle n’a pas encore trouvé du travail en France.
Comme elle n’a pas encore suivi un cours d’introduction, elle va probablement le faire en septembre 2013 au CESAP. Je lui ai donné les dates et les coordonnées du CESAP.
Dalila est d’accord d’entrer en contact avec elle. J’ai aussi donné les coordonnées de Dalila à Mme Wiemer. Merci Dalila !
SB et autres approches (bientraitance, humanitude, toucher bienveillant…) : qu’est-ce qui fait partie de la SB ou pas ?? Les formateurs fantômes, quelle attitude, quelle réponse ?
(Secrétaire : Laetitia)
Question de Blandine qui, souvent durant les cours, rencontre des pers qui disent que l’Approche leur fait penser à d’autres concepts…comme celui d’Humanitude (référence à Gineste et Marescotti), ou Bientraitance.
Sylvie fait référence à la « la figure du monstre » de Grimm ; on parle du respect de la personne, lien avec le bienveillance, etc. (fait un petite parenthèse avec le mot « philosophie » autour de la SB : ce qui signifie « comprendre sans juger ».
Denys : l’Humanitude (avec de gros moyens) est arrivé en Bretagne. Le « Grimes » considérait que l’on formait déjà des gens à respecter l’Autre. Il faut savoir que les formateurs « humanitude » ont véhiculé des messages parfois surprenants (ex : transfert drap mieux que lève-personne). C’est vraiment un concept que l’on vend. Il y a même une étude qui questionne une augmentation des arrêts de travail (le personnel vivrait grande culpabilité).
Respect à la fois de la personne et de l’intervenant.
Une intervention dans une institution, qui avait su travailler et intégrer le bon sens de ce qui avait été posé par les Gineste Marescotti.
Michèle : va nous transmettre un article à ce sujet. Finalement, une sensibilisation auprès des professionnels pour dire « vous travaillez avec des êtres humains, qui ont des ressentis…attention… ». Elle préfère, au lieu de leur « plaquer une réponse » qui ne correspondra pas à la résonance qu’ils ont fait, les inviter à réfléchir, en leur demandant: « ce qui leur a fait faire ce lien ».
Groupe Basal France/ Compte-rendu WE 2013 à Paris/ Ensemble 12
La Sb est autour de la rencontre, mais au départ autour de Perception, Communication et Mouvement.
Nous n’offrons pas de formule miraculeuse avec la SB. Il s’agit de faire quelque chose ensemble, d’unique, à ce moment-là – à un moment donné. Rappel de l’importance de notre fond commun. Bien entendu, selon le public et le domaine
D’où la nécessité de poser notre identité de manière plus précise, notamment sur le site internet.
Thérèse nous invite à nous faire moins de soucis. Le plus important est de ne pas oublier le point de départ, sur les enfants en besoin de développement ; comment on aide la personne polyhandicapée à se développer (dont le plan neurologique), etc.
Demande différence entre « Bientraitance/bienveillance » à Concetta
« Disposition d’esprit inclinant à la compréhension et à l’indulgence à autrui ». Inviter à réfléchir à la façon d’être et de faire. L’un n’allant pas sans l’autre. Ce mot a été mis en avant, car il a y eu une telle peur venant du personnel avec le mot « maltraitance » (sujet hypersensible du moment).
1 référence : Douce violence : Christine Schuhl
Formateur fantômes : que faire ?
On en a identifié plusieurs. Thérèse rappelle que c’est bien l’Association qui doit se positionner. Le critère : si c’est écrit SB ET délivre une attestation.
Le site page France. Retour sur les demandes, Blandine directrice de quoi ?, gestion du site, les documents. (Secrétaire : Laetitia)
Idée de reprendre visuellement le site (confusion avec les tableaux d’Isabelle, dont le nom revient partout…)
Proposition de « désengorger » nos boîtes mails : sorte de Forum, avec diverses rubriques (publication, rencontre, formations, divers,…) accessible qu’A NOUS
Retour sur les statistiques faites juste avant le w-end, quant aux fréquentations du site
Ajouter clairement aussi, sur le site, que nous ne sommes pas un organisme de formation.
Rappel : les demandes passent donc par le mail : diffué par le groupe…Répartition selon : Géographique, une compétence particulière, l’envie…et la disponibilité de chacun.
Autres sujets abordés :
Lorsque la touche contact est utilisée « [email protected] », Blandine tient à préciser que ce n’est jamais son nom qui apparaît. Il a été entendu que Blandine serait notre Directrice. Rumeurs infondées qui circulent en France, mais qui ont touchées notre collègue. Il est important pour Blandine d’aborder cela avec le groupe et chacun s’exprime sur ce point. Nous réitérons, tous, notre confiance et notre reconnaissance à Blandine et Denys pour la gestion de ce site. Ce qui compte c’est la communication, la confiance et la transparence entre nous.
Groupe Basal France/ Compte-rendu WE 2013 à Paris/ Ensemble 13
Etant membre de l’Association internationale de la SB, et formateur certifié, nous confirmons à Denys que lorsqu’il sera certifié, il pourra de manière autonome proposer des cours en Bretagne.
De plus, il est confirmé à tous qu’en tant qu’auto-entrepreneur, chacun des membres du groupe peut faire la même démarche (publicité) sans le soumettre au groupe.
Le site internet (secrétaire : Blandine)Statistiques : voir détails page 16
Mails émanant du site :En 2012, 9 messages émanant du site pour des demandes diverses :Demandes de formations individuelles : 5Formation pour une équipe, un établissement : 2Formation pour devenir formateur SB : 1Demande de documents pour DE infirmier : 1
Propositions d’un forum privé pour l’échange de nos discussions sur divers sujets (uniquement réservé aux membres du groupe basal france
Au lieu de discuter par mail, dans chaque thème du forum on peut avoir une discussion. Libre à chacun de participer ou non à la discussion. Seule chose : prévenir par mail via l’adresse googlefrance qu’un sujet a été créé.
Comment procéder : stimulationbasale.fr/forumS’inscrire en remplissant le formulaire (de préférence utiliser votre prénom comme identifiant) Suivre la procédure. Denis a créé 4 thèmes mais on peut en créer d’autres et différents :Article et publicationRencontresFormationsTest
Par ce forum on peut partager des documents, des photos, etc….
Retour sur les actions de formations 2012. Statistiques. Animation des stages inter CESAP et APF. SB sur le terrain : contenu. (Secrétaire : Dalila)
(Voir graphique page 17)
Si on compare les statistiques de 2011 et de 2012 on note quelques changements. Les diverses demandes de stages : - APF : baisse au niveau des demandes en 2012- CESAP : aucun changement- Auto-entrepreneur : baisse en 2012- Autre : augmentation en 2012
Les différents types de stage :
Groupe Basal France/ Compte-rendu WE 2013 à Paris/ Ensemble 14
- Cours de base : même indice pour les deux années- Suivi de terrain : baisse importante en 2012- Approfondissement : augmentation en 2012- Modules supplémentaires : augmentation en 2012- Autres : légère baisse en 2012
Michèle, qui a fait les graphiques, a précisé qu’elle n’y a pas intégrer les stages qui se font sur deux années.
Toutes ces données ont suscité beaucoup de questionnements notamment sur les intitulés de certains stages dispensés. Après maintes discussions, il est ressorti l’importance de différencier et de clarifier ce qui est de l’ordre du module de base et des autres stages proposés :
- Le cours de base : reprend tous les fondamentaux de la SB déjà discutés ensemble.- Le suivi de terrain : après le cours de base, lorsque le formateur va sur le terrain
auprès des enfants/résidents…- L’approfondissement : après le cours de base, le formateur va approfondir et creuser
certains thèmes demandés par les équipes : ex : les thèmes essentiels, vidéos… Ce module se construit en fonction de la demande de l’établissement : du sur mesure en fonction des besoins.
- Les modules supplémentaires : notamment le module de ‘’créativité’’.
Les statistiques montrent une forte demande des cours de base et que les suivis de terrain et approfondissement sont peu demandés : - Peut-être lié au fait qu’une grande partie du groupe a été certifiée depuis 3 ans. On peut supposer que les demandes viendront par la suite. A voir.
- Différence en ‘’suivi de terrain’’ et ‘’approfondissement’’ ?Nous en avons conclu qu’il y a peu de différences entre ‘’le suivie de terrain’’ et ‘’l’approfondissement’’. Le module de ‘’créativité’’ apparaitra clairement pour les prochaines statistiques. Ainsi que nos diverses interventions dans les colloques (quand l’intitulé du colloque affiche clairement la SB en titre), dans les centres de formation… Ceci afin de se rendre compte des différents canaux de diffusion de l’approche.
- D’autres questions ont émergé du groupe: Faut ’il intégrer dans les statistiques les interventions faites en Suisses ? Non. A voir pour faire des statistiques à part.Par contre, il faut intégrer dans les statistiques les interventions de Philip qui ont lieu en France.
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Passage du torso pour 2014
Le torso est remis à Dalila et Concetta qui se proposent pour animer la rencontre 2014. Merci à elles et bon courage déjà.
Un immense merci à Dany qui se propose encore une fois de s’occuper de la logistique pour 2014. Nous retenons l’idée de retourner au FIAP où les chambres et l’espace étaient plus conviviaux.
Dates retenues : samedi 1er et dimanche 2 février 2014
Un grand merci à Andréas pour sa présence et ses apports théoriques, à tous les secrétaires, à Dany et Anne-Claire pour l’organisation logistique, à Concetta pour les photos, à tous pour l’agrément gustatif du week-end.
A bientôt !!
Blandine et Liane
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Statistiques d’utilisations du site
Volume des visites de puis la création du site
Nombre total de visiteurs : 4287 Nombre de visite par jour : 17 Nombre de pages vues en moyenne par un utilisateur : 2 pages
Répartition des visites sur le site
Présentation des formateurs : 63,2% Formations : 16,3% Articles et ouvrages : 11,7% Bibliographie : 8,8%
Visiteurs :
Visiteurs occasionnels ?
80% des visiteurs ne viennent qu’une fois 20% viennent de façon récurrente
Répartition géographique :
France 82,98 % Switzerland11,49 % Belgium 2,55 % Germany 1,28 % Canada 0,43 % Algeria 0,43 % Luxembourg 0,43 % USA 0,43 %
Les visiteurs arrivent sur le site par :
70% Google 10% Directement en saisissant l’adresse du site 7% via le site international (basale-stimulation.de)
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Visites par mois
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Stages 2011-2012
2011
2012
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2012
2011-2012: Type de stage
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